T.P.
systèmes électriques manip n°2 - page: 2-
MANIPULATION N°2
UTILISATION DE L'OSCILLOSCOPE
L'oscilloscope fournit une représentation graphique à deux dimensions permettant de
visualiser les variations en fonction du temps des signaux électriques. Ceux-ci pouvant
représenter, par l'intermédiaire de transducteurs (capteurs), l'évolution de phénomènes
physiques.
I/ PRINCIPES ET CONSTITUTION DE L'OSCILLOSCOPE
Le schéma synoptique d'un oscilloscope numérique est présenté ci-dessous:
Vous pourrez trouver l’emplacement des différentes fonctions de l’oscilloscope décrites
dans le préambule du polycopié.
2.1.1 Système d’affichage
Il permet d’allumer le pixel dans le plan xy correspondant à la position temporelle et à
la tension. .
2.1.2 Système vertical
Il doit adapter le signal d'entrée, sans le déformer, de façon à fournir au système
d’affichage la tension nécessaire à une bonne visualisation de l'amplitude du signal sur l'écran.
. Le gain étalonné du système permet de définir la sensibilité verticale (appelée
également calibre), exprimée en volts par division..
Il existe trois modes de couplage du signal d'entrée:
- le mode courant alternatif (bouton "AC") qui bloque toute composante continue du
signal. On emploiera surtout ce mode lorsqu'on veut visualiser un signal variable de
faible amplitude superposé à un niveau continu élevé.
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- le mode courant continu (bouton "DC") qui laisse passer aussi bien la composante
continue qu'alternative du signal.
- le mode 0 ou masse (bouton "0" ou "GND") où le signal n'est pas connecté au
système vertical. La trace sur l'écran représente la référence de masse et permet de
régler le zéro de l’échelle verticale.
2.1.3 Le système horizontal
Pour visualiser et mémoriser un signal d'entrée qui évolue dans le temps, il faut en plus
de l’ordonnée du pixel, attribué un numéro, fourni par un compteur, à chaque échantillon. La
base de temps réglée par l’utilisateur ajuste la vitesse du compteur dont l’incrémentation
provoque le déplacement d’un point (pixel) de la gauche vers la droite. En fin de comptage
celui-ci revient à zéro et le pixel revient à son abscisse initiale.
Le choix de la vitesse de balayage (vitesse de comptage) se fera en fonction de la vitesse
d'évolution temporelle du signal appliquée sur l'entrée.
Plusieurs modes de fonctionnement sont possibles pour la base de temps:
- mode automatique qui permet un déclenchement automatique quelque soit le signal
appliqué à l'entrée.
- mode normal: dans ce mode, le spot ne balaye l'écran que si un signal de
déclenchement est fourni (interne ou externe, voir paragraphe suivant). Il est à noter
que l’on peut forcer le déclenchement manuellement.
2.1.4 Le système de déclenchement (synchronisation)
Ce système va établir une relation entre le signal à mesurer et le déclenchement du
compteur de façon à obtenir une représentation stable sur l'écran. Il va déterminer le moment
où la trace démarre.
Si le signal à observer est périodique, le spot doit toujours démarrer au même endroit à
chaque cycle de comptage (intervalle de temps entre deux déclenchements multiple de la
période). Pour cela, le système a besoin de deux informations principales:
- un signal appelé source de déclenchement qui peut être:
interne (le signal à étudier lui-même)
externe (un autre signal sert a la synchronisation)
- un point particulier sur ce signal appelé point de déclenchement qui sera caractérisé
par la pente (bouton "slope") du signal (positive ou négative) et par son niveau
d'amplitude (bouton "level").
C'est sur ce signal et quand il atteint le niveau et la pente définis, que se fera le
déclenchement après le retour du spot à gauche de l'écran
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II/ EXPERIMENTATION
2
2.2.1 Réglages préliminaires 1
- mise en marche de l'appareil: bouton "on-off" 360°. t
- balayage en mode automatique: bouton "AUTO" φ =φ −φ =
T
- choix d'une vitesse de balayage: commutateur "time/div"
- réglage position verticale du spot sur l'écran: bouton "position Y" en profiter pour
que vérifier que « sonde » est réglée sur " x1 "
- réglage position horizontale du spot sur l'écran: bouton "position X" Δt

2.2.2 Examen d'une tension périodique

Faire le montage suivant: 2.3.3 Manipulation
On étudiera les déphasages dus à des éléments R, L et C que l’on mesurera soit en
mode XY soit en mode temporel.

matériel utilisé:
GBF - oscilloscope
- e : générateur de tension sinusoïdale réglé à une fréquence de 1000 Hz.
- R : boîte de résistance AOIP (x100)
En mode de déclenchement interne, observer l'action du seuil de déclenchement - C : condensateur à capacité variable
(bouton « level » ou « niveau »), de la pente ("slope") sur le signal visualisé à l'écran. - L : boîtes d'inductance AOIP
Expliquer ce que vous observez suivant les cas. On réalisera les montages suivants:
Pour un signal d'entrée sinusoïdal à une fréquence donnée (1 kHz par exemple) i/
synchronisé correctement, relevez rapidemment le signal en prennant uniquement les
coordonnées du maximun, du minimum et les passages par 0V. Sur le relevé, indiquer
clairement l’emplacement du 0V, le niveau de l’amplitude du signal et la période que vous Les tensions sinusoïdales injectées en Y et X sont de
mesurerez à l'oscilloscope. Il est également impératif de graduer les axes et de donner les même fréquence et déphasées de .
unités utlisées. Dans tous les comptes rendus, il faudra impérativement représenter les Que représentent physiquement ces deux signaux ?
chronagrammes en y indiquant ces informations essentielles sinon ceux ci seront Tracer les oscillogrammes obtenus dans le domaine
considérés comme faux. temporel où l’on indiquera par une flèche le décalage
temporel t à partir duquel on exprimera le déphasage
On en déduira la fréquence que l'on comparera à celle donnée par le générateur.  en degrés entre les 2 tensions observées.

On mesurera également l'amplitude du signal crête à crête et on en déduira la valeur

efficace définie pour un signal sinusoïdal d’amplitude V, par: ii/
𝑉
𝑉 =
√2
On ajoutera à la tension sinusoïdale une tension continue (réglage « offset » sur le En opérant comme au i/, déterminer le déphasage
GBF) de 2V. Relever les signeaux observés en mode de couplage DC et AC et expliquer les  entre e et la tension aux bornes de R.
différences observées (ne pas oublier d’indiquer le niveau d’amplitude, la période du
signal et le 0V). A partir de ces observations, décrire quand le mode AC doit être utilisé.

2.3 Mesures de déphasage

Soient deux tensions: v1  V1  cosωt  1  et v 2  V2  cosωt   2 

Si on visualise ces deux tensions sur l'oscilloscope bicourbe, on observera deux sinusoïdes __________________________________
déphasées de φ = φ − φ (le signal 2 est pris comme un signal de référence). ____________________