Vous êtes sur la page 1sur 18

TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

I. Introduction :
Pour une utilisation rationnelle des complexes en chimie analytique, il importe alors
de connaître les constantes de stabilité ionique (la constante de formation et de
dissociation).
Dans notre TP nous allons étudier la solubilité de diode I2 don défirent solvant
(cyclohexane, eau, solution aqueuse de l’iodure de potassium) par la détermination de
coefficient de partage.
Et le phénomène de complexation formation un complexe triiodure I-3 en solution
aqueuse on détermine la constante de formation ; Et métriser la technique
spectrophotométrie UV-Visible (dosage d’interaction lumière).

II. But :
On souhaite de déterminer expérimentalement la valeur de coefficient de partage d’I2
et la constate de formation le complexe de triiodure I3- en solution aqueuse on utilise le
coefficient de partage P du diiode entre deux phases non miscibles,
On utilise plusieurs techniques d’analyses : extraction liquide-liquide,
spectrophotométrie UV-Visible.

III. Partie théorique :

1. Les complexes :
Un complexe (ion ou molécule de coordination) est une molécule constituée d’un ou
de plusieurs atome(s) central (aux) (ion métallique) lié(s) à un certain nombre de
ligands ou coordinats.
 Les ligands, peuvent être des atomes (H, O, Cl, …etc.), des fragments
moléculaires (CR3, NR2, …etc.) ou des molécules (NH3, PR3, R2C=CR2,
H2O,
…etc.).
 Un complexe (ion ou molécule de coordination) est une molécule constituée
d’un ou de plusieurs atome(s) central (aux) (ion métallique) lié(s) à un certain
nombre de ligands ou coordinats. Ø Les ligands, peuvent être des atomes (H,
O, Cl, …etc.), des fragments moléculaires (CR3, NR 2 , …etc.) ou des
molécules (NH3, PR3, R2C=CR2, H2O, …etc.). L’atome central est un acide
de Lewis, il possède plusieurs lacunes électroniques (orbitales atomiques
vides). Les ligands sont des bases de Lewis, ils possèdent un ou plusieurs
doublets d’électrons libres. Nous pouvons donc imaginer que tout ion positif
comme un acide de Lewis est susceptible de s’associer à une base de Lewis
pour former un complexe. Les ions des éléments de transition sont parmi ceux
qui forment un grand nombre de complexes. Ø Le nombre de ligands est
appelé nombre de coordination (sauf dans le cas de ligands polydentates).

1
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

Le ligand peut se coordinner au métal de plusieurs façons : Un ligand


terminal : se coordine à un seul métal. Un ligand pontant : se coordine à deux
métaux ou plus. Un ligand chélatant : les ligand polydentates, peuvent se
coordiner avec deux atomes ou plus avec le même métal, permettant ainsi la
formation d’une structure cyclique. La formation de tels cycles par
coordination est appelée chélation et le ligand est appelé un ligand chélatant.
3. Triiodure I3- :
L'ion triiodure est un complexe simple le plus simple des polyiodures. Il colore les
solutions aqueuses du jaune clair au brun foncé à concentration croissante. Il est
responsable de la coloration bleu marine prise par une solution d'iode avec l'amidon.
[2]
Il se forme à partir de l'ion iodure selon la réaction d'équilibre :
I2(aq)+ I-(aq) ⇌ I3-(aq)
4. La stabilité des complexes :
Constate de stabilité Kf : les complexes en solution se trouvent en équilibre avec les
ions ou les molécules qui les constituants, l’équilibre d’une réaction de dissociation
réversible se traduisant par une équation du type :
AXn

2
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

l'aluminium ou le potassium. Ce couple permet aussi de fabriquer du diode à partir d'un

oxydant et de l'ion iodure.

En dissolvant du diiode et de l'iodure de potassium dans l'eau, on obtient la solution de Lugol


(eau iodée).
Cette solution contient des ions polyiodure dont le plus simple est le triiodure I3- [2].

Dans notre TP on a utilisé deux techniques d’analyses :

 1er technique l’extraction liquide/ liquide de diode I2 à partir d’une solution

organique (cyclohexane) par deux solvant différents l’eau et une solution

aqueuse de l’iodure de potassium (ou on observe la formation de complexe

triiodure I-3)

 2eme technique le spectrophotométrie UV-Visible (dosage d’interaction

lumière) pour détermine la concentration de diiode restante dans le

cyclohexane

1. Extraction liquide/liquide :

L'extraction liquide-liquide est une méthode de purification largement utilisée en


chimie pour séparer les mélanges en se basant sur la différence de solubilité d'un
soluté dans deux phases non miscibles. Ce processus repose sur le principe physico-
chimique de la différence d'affinité d'un soluté entre deux phases liquides non
miscibles. En pratique, cette technique implique le transfert d'un soluté d'une phase
liquide vers une autre, généralement entre une phase aqueuse et une phase organique.
Pour optimiser les extractions, il est recommandé de procéder par fractions avec des
volumes de solvant d'extraction plus petits pour une efficacité accrue. Les étapes
typiques d'une extraction liquide-liquide comprennent l'ajout du solvant d'extraction à
la solution à extraire, l'agitation, la décantation des phases, et la récupération du
solvant contenant le soluté extrait. Cette méthode est essentielle en chimie analytique
et organique pour isoler des composés spécifiques avec précision et efficacité
Coefficient de partage et taux de distribution
Le schéma classique de la séparation est l’extraction par un solvant organique B d’un
soluté S dissous dans une solution aqueuse A. Soit une solution A contenant un soluté

3
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

S à extraire. Lorsque l’on ajoute à cette solution A un solvant B non miscible, le soluté
S se répartit dans les deux phases (A et B) dans des proportions bien définies
dépendant de son coefficient de partage thermodynamique KD.
Le KD est le rapport des fractions molaires NA et NB du soluté dans les deux phases à
l’équilibre dans des conditions données de température, de pression et de pH. Il
s’exprime par l’équation suivante : KD =N_A/N_B .
KD varié selon les solutés à répartir et selon le couple de solvants. La valeur
des fractions molaires n’étant pas facilement accessible, [3]
On utilise plus classiquement le coefficient de partage  ou K qui est le rapport des
concentrations de la substance S dans les deux phases à l’équilibre :
K =C_A/C_B .
Plus K est grande, plus la substance S à extraire est soluble dans la phase
organique [3]
Lorsque S se trouve sous plusieurs formes (moléculaire ou ionisée) dans une et/ou
l’autre des phases, il faudra tenir compte de la somme des concentrations de chaque
forme et il convient de parler de la constante de distribution D définie par l’équation
suivante : D = (ΣC_A)/(ΣC_B )
2. La spectrophotométrie

La spectrophotométrie est une méthode d'analyse quantitative qui consiste à mesurer la

densité optique d'une substance chimique donnée en solution

En effet, une source de lumière blanche émet un faisceau qui va être diffracter au niveau de

monochromateur mais celui la ne laisse passer qu'un seul type de spectre à une longueur

d'onde bien déterminée ce qui engendre la naissance d'un faisceau monochrome d'intensité I°

qui va traverser l'échantillon d'où une partie va être absorber et l'autre diffuser avec une

intensité I (I°<I)

Une photo détecteur enregistre le spectre de la transmission T=I/I° puis traite l'information de

façon à donner l'absorption.

Cette dépendance est exprimée par la loi de Beer-Lambert donnée par la relation suivante

4
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

A=Log (1/10) = = € LC

3. Spectrophotométrie UV-visible :

La spectrophotométrie UV-visible est une méthode physique non destructive, rayonnement

électromagnétique est caractérisé par sa longueur d’onde (λ en nm) dont les différents

domaines sont présentés cidessous

Cette technique nécessite l’utilisation d’un spectrophotomètre et permet de


caractériser des molécules, de déterminer des concentrations d’espèces chimiques
en solution et par extension de réaliser des suivis cinétiques.
a. Principe de la technique :
Lorsqu’une solution est traversée par un rayonnement polychromatique, peut atténuer
l’intensité des radiations à certaines longueurs d’onde : on dit alors qu’elle absorbe
ces radiations. Cette absorption est due à des transitions électroniques entre les
orbitales moléculaires de la molécule présente en solution [4]
 De façon simplifiée, si une solution absorbe dans le visible, elle apparaît de la couleur
complémentaire à la longueur d’onde absorbée comme illustré par le cercle
chromatique suivant :

5
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

6
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

– la sensibilité du détecteur étant limitée, pour des solutions concentrées, la photo


détectrice ne reçoit pas assez de lumière (l’intensité transmise devient trop faible) pour
donner une valeur fiable de l’absorbance. On dit que le spectrophotomètre « sature ».
On considère que la sensibilité de la photo détectrice des spectrophotomètres utilisés
dans les classes ne permet pas d’obtenir des valeurs fiables pour des absorbances
supérieures à 2.[4]
d. Choix de la longueur d’onde de travail :
Lors d’une mesure d’absorbance, il est préférable de se placer à la longueur d’onde
(λmax) correspondant au maximum d’absorption du composé (Amax). Ce choix de
longueur d’onde permet :
– d’augmenter la sensibilité. Définie comme dAλ/dc, elle vaut ελ ℓ d’après la loi de
Beer-Lambert et est maximale à λmax.
– de minimiser l’incertitude sur Aλ. Le monochromateur n’étant pas idéal, il laisse
passer un ensemble de longueurs d’onde ∆λ appelée bande passante du
monochromateur. L’incertitude sur l’absorbance ∆Aλ est minimale au maximum
d’absorption comme illustré sur le spectre du bleu brillant : ∆A1 < ∆A2. [4]
(λmax = 590 nm) de notre solution correspond à un rayonnement jaune. La solution
est de couleur violette, couleur complémentaire de jaune [2]
Mise en œuvre pratique :
La mesure de l’absorbance d’une solution grâce à un spectrophotomètre mono-
faisceau nécessite d’abord de régler l’appareil à la longueur d’onde choisie, on rempli
à l’aide d’une pipette Pasteur une cuve avec le « blanc » qui contient le solvant et
toutes les espèces présentes en solution excepté le composé d’intérêt. Puis, on place la
cuve dans le logement prévu à cet effet où le faisceau doit traverser les faces
transparentes de la cuve et on ferme le capot.
Ensuite, on règle l’appareil de sorte que l’absorbance indiquée soit égale à zéro. On
s’affranchit de l’absorbance du solvant et de toutes les espèces chimiques présentes
dans le « blanc » ainsi que de la réflexion due à la cuve. De plus, on fait sortir la cuve,
la vider et la rincer avec la solution à analyser. On répète les opérations 2 et 3 avec la
solution à analyser et on commence à lire l’absorbance de la solution à analyser à la
longueur d’onde choisie.
À la fin on vide et on nettoie la cuve et on remplit à l’aide d’une pipette Pasteur, une
cuve avec le « blanc » qui contient le solvant et toutes les espèces présentes en
solution excepté le composé d’intérêt.

7
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

On place la cuve dans le logement prévu à cet effet où le faisceau doit traverser les
faces transparentes de la cuve et on ferme le capot.
Ainsi on règle l’appareil de sorte que l’absorbance indiquée soit égale à zéro, on
s’affranchit de l’absorbance du solvant et de toutes les espèces chimiques présentes
dans le « blanc » ainsi que de la réflexion due à la cuve.
On fait sortir la cuve, la vider et la rincer avec la solution à analyser. On répète les
opérations 2 et 3 avec la solution à analyser. Enfin on lit l’absorbance de la solution à
analyser à la longueur d’onde choisie, on vide et on nettoila cuve.

IV. Partie expérimentale :


1. Préparation de la solution (I2) :
 Matériel utilisée :
 Eprouvette, Bécher
 Balance
 Fiole a jaugé
 Produits utilisés :
 Diiode I2
 Cyclohexane

La fiche technique de I2
Formule : I2
La Nature : présente sous forme de cristaux micacés gris-violets
La solubilité : très soluble dans l'alcool à 90°
Masse molaire : 253,808 94 ± 6,0E−5 g/mol
T° fusion : 113,7 °C
T° ébullition : 184,4 °C
Masse volumique : 4,93 g·cm-3 (solide, 20 °C) ;
3,960 g·cm-3 (liquide, 120 °C)
Précautions

La fiche technique de cyclohexane

8
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

Nom UICPA : cyclohexane


Formule : C6H12
Masse molaire : 84,159 5 ± 0,005 6 g/mol C 85,63 %, H 14,37 %
T° fusion : 6,47 °C
T° ébullition : 80,75 °C
Solubilité : dans l'eau : nulle1 ; soluble : dans l'alcool, l'éther, l'acétone
Masse volumique : 0,778 6 g·cm-3

Précautions

 Mode opératoire :

Calcule de la masse I2 : avec MI2= 253,81g/mol , V=20ml , C=5×10-2 mol/l


m= C.V.M
m= 5×10-2×25×10-3×253,81
m= 0.254g

99.8% 100
0 .25 x
m=0,25
Après qu’on fait tare notre balance ,on pèse 0.25g de (I2) puis on met cette quantité dans un
bécher avec une petite quantité de cyclohexane et on Complété la fiole par le cyclohexane
jusque le trait de jauge

La solution de I2 est prête

2. L’extraction 1 : I2 dans le cyclohexane +l’eau


 Matériel utilisée :
 Ampoule à décanter
 Becher
 Eprouvette

Mode opératoire :
Avec une balance on pèse 0.25g de (I2) et On verse dans un bécher avec une petite quantité de cyclohexane ,p
on Complété la fiole par le cyclohexane jusque le trait de jauge

La solution de I2 est prête

On passe maintenant à l’étape de l’extraction liquide-liquide de diode

9
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

On remp
l’ampou
décanter
par 10 m
prélevé d
la solutio
I2 à l’aide
d’une
éprouvet
et 100ml
d’eau.Po
que
l’extracti
soit
efficace, on agite l’ampoule à décanter, en pensant à dégazer régulièrement.
On laisse ensuite reposer le mélange pour bien séparer la phase organique de la phase aqueuse ,On
récupéré la phase organique d’une part et la phase aqueuse d’autre part dans des béchers propre et sec

3. L’extraction 1 : I2 dans le cyclohexane +KI


 Matériel utilisée :
• Ampoule à décanter
• Becher
• Eprouvette

 Produits utilisés :
• Iodure de potassium K

 Mode opératoire :
3. Préparation de la solution de KI

KI
M=166.01
V=100 mL
A=99.5

m=100*××10-3×0.1*166.01
m= 1.6601 g
99.5 100
1.66 m
m=1.67 g
d’abord on calcule la masse de KI,

10
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

Après qu’on fait tare notre balance ,on pèse 1.67g de (KI) puis on met cette quantité dans un
bécher et on complète avec de l’eau jusqu’à le le trait de geauge.
Extraction liquide/liq :
Les mêmes étapes que l’extraction 1
On Remplit l’ampoule à décanter avec 10ml de la solution I2 et 100ml de KI

On Agite et on dégazifié et on laisse le mélange à décanter


On récupère la phase aqueuse dans un bécher propre et sec ainsi que la phase organique dans un béche
propre et sec

4. Préparation de la solution mère :

 Matérielles utilisés :
 Fiole à jaugé
 Becher, éprouvette
 Produits utilisés :
 Diiode I2, cyclohexane

 Mode d’opératoire :
On pèse une masse de 0.254mg de I2 à l’aide d’une balance et on la mettre dans une fiole de 20ml

On remplit la fiole jusqu’ a le trait de jauge et voila notre solution mère est prête

5. Préparation de la série d’étalonnage (solutions filles) :


 Matérielles utilisés :
 Fioles à jaugés de 5ml
 Éprouvette
 Produits utilisés :
 Cyclohexane

 Mode d’opératoire :

11
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

Figure : préparation des solutions filles

1. On prépare les solutions filles par rapport du domaine de concentration proposé on fait
un prélèvement du solution mère et ont complété avec le cyclohexane jusqu’à le trait
de jauge

6. Dilution des phases organiques (dans l’eau et dans le KI) :


 Matérielles utilisés :
 Fioles à jaugés
 Bécher
 Produits utilisés :
 Cyclohexane

 Mode d’opératoire :
On prélever à l’aide d’une micropipette une quantité d’échantillon (dans l’eau ou dans le KI)
et on le met dans une fiole après on compléter avec le cyclohexane jusque le trait de jauge et
voilà la solution diluée est prête.

Remarque :
- On passe à la dilution pour notre échantillon situer dans le domaine dynamique
car la concentration de notre échantillon est très grande pa rapport la
concentration des solutions filles

7. Mesurage de l’absorbance par la spectrophotométrie UV visible :


 Matérielles utilisés :
 Spectrophotomètre
 Fiole a jaugé
 Cuve

 Mode d’opératoire :
Remarque :
S1 dilué : l’échantillon dans l’eau S2 : l’échantillon dans le KI

Figure : mesurage de l’absorbance

12
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

On mesure l’absorbance des solution filles sur une longueur d’onde de 520nm on remplie la
cuve par les solutions et on place la cuve sur le spectrophotomètre et on lire l’absorbance et on
note.
On mesure l’absorbance des solution dilués par le spectromètre et noté leur
absorbance

La concentration 1×10-4 2×10-4 4×10-4 6×10-4 8×10-4 1×10-3


(mol /L)
Vm (ml) 0.5 1 2 3 4 5
L’absorbance 0.053 0.172 0.354 0.479 0.645 0.894

V. Résultats et discussions :
1. On Déterminer le coefficient de partage :
a. Les espèces présentes dans la phase aqueuse et organique :
La phase organique cyclohexane : I2
la phase aqueuse H2O: I2

 NOTE : dans la phase organique et la phase aqueuse l’espèces présent est I2, d’où il y
a une conservation de matière dans cette extraction L-L
b. Exploitation de la droite de calibration :
La concentration 0 1×10-4 2×10-4 4×10-4 6×10-4 8×10-4 1×10-3
(mol /L)
L’absorbance 0.000 0.053 0.172 0.354 0.479 0.645 0.894

13
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

Figure : la droite d’étalonnage de I2 dans le cyclohexane analysé par le spectrophotomètre UV-Vis

c. La concentration de I2 dans le cyclohexane :


D’abord on doit déterminer le facteur de dilution de notre échantillon :

14
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

La concentration après La phase aqueuse La phase organique


l’extraction de I2 (cyclohexane)

Extraction par l’eau 4.71×10-4 mol/L 0.0353 mol/L

 Est-il nécessaire de doser la quantité de diiode dans les deux phases ?


Non, dans notre extraction la matière est conservée d’où on dose qu’une seule phase
(cyclohexane dans notre cas) et on déduire la concentration dans la deuxième phase
(H2O) par la conservation de matière.

d. Le coefficient de partage :

Le coefficient de partage K qui est le rapport des concentrations de la substance S


dans les deux phases à l’équilibre : ui

K=

15
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

16
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

La détermination de [I2] reste : par le coefficient de partage de I2 dans eaux (partie01)

K=

17
TP N° : Dosage spectrophotométrique détermination de la constante de formation du complexe triiodure

 La valeur de Kf est très grande, le I3 -complexe très stable.

VI. Conclusion :
La méthode de dosage spectrophotomètrie permet de doser précisément des domaines
absorbants dans le domaine de l’UV Visible, à conditions de choisir les matériaux pour les
cuves de dosages et les solvants pour que ceux-ci n’interferent pas dans le domaine
d’application.
Grâce à la loi de Beer-lambert, on peut déterminer la concentration d’une solution étalon soit
par la détermination du coefficient d’absorption moléculaire et par l’établissement d’une
gamme étalon

VII. Référence :
[1]www.Infochime.com
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Diiode
[3] E. Abe, S.G. Delyle, J.C. Alvarez, Extraction liquide-liquide : théorie,
applications, difficultés, Ann Toxicol Anal. 2010; 22(2): 51-59
[4] T𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝐶𝐻𝐼𝑀𝐼𝐸 𝐽é𝑟ô𝑚𝑒 𝑄𝑢é𝑟𝑎𝑟𝑑 𝐶𝑜𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎: 𝑀𝑎𝑡𝑡ℎ𝑖𝑒𝑢
É𝑚𝑜𝑛

18

Vous aimerez peut-être aussi