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Master Sciences des Matériaux-semestre 1

Module : La communication scientifique

Sujet : Quel est le comportement physiologie d’Andropogon


gayanus Kunth var. bisquamulatus en condition de stress
hydrique ?

Pr: F. Ezzahra. BELHARCHA

Etudiant :
➢ Rachid IBN AIBEL
C.Apogé :22026961

2022/2023
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Trois concepts dans cette question :

➢ Comportement physiologique
➢ Andropogon gayanus
➢ Stress hydrique

Les mots clés :


Pour le concept de * Compotement physiologique*

• Growth physiology
• Croissant physiologie
Pour le concept de *Andropogon gayanus*

• Seedlings
• Plantule
Pour le concept de * Stress hydrique*

• Drought stress
• Drought resistance
• Stress dû à la sécheresse
• Résistance à la sécheresse

Représentation graphique de cette question :

growth physiology seedlings

Stress hydrique
Notre point focal

La question documentaire va donc ressemble à ça :


(growth physiology OR croissant physiologie)
AND
(seedlings OR plantule)
AND
(drought stress OR drought résistance OR stress dû à la sécheresse OR résistance à la
sécheresse)
1
Résumé :
Plusieurs études sur la physiologie d'Andropogon gayanus var. bisquamulatus se déroule dans
un tunnel belge qui simule des conditions climatiques proches de celles qui prévalent pendant
la saison des pluies dans la région sahélo-soudanaise. La première expérience a simulé des
apports d'eau de 15, 20 et 25 mm à l'initiation des semis de caryopse en sol sableux. Les résultats
ont montré qu'une réserve initiale d'humidité du sol de 25 mm, soit environ 22,5 % du volume
de surface, était nécessaire pour assurer la survie des semis sans apport d'eau pendant 15 jours
après la levée. Indépendamment du stockage initial de l'eau, les pertes de semis se produisaient
toujours lorsqu'il y avait moins de 5 mm (4,5 % en volume) d'eau dans le sol.Les résultats de
ces expériences pourraient fournir des conseils pratiques pour semer des graminées dans des
conditions difficiles. Deux expériences ont également été menées dans le tunnel simulé pour
analyser les paramètres photosynthétiques et l'état hydrique de six plantes Andropogon gayanus
pendant les saisons des pluies et sèches et les deux cycles de sécheresse imposés pendant la
saison.[1]

Introduction :
L'environnement le plus favorable pour Andropogon gayanus var. bisquamulatus est situé
en dessous de 900 m d'altitude, les précipitations annuelles varient entre 750 et 1300 mm, et
une seule saison sèche dure plus de 3 mois "BOWDEN, 1964". Cependant, l'aire de répartition
de l'espèce bikini comprend des zones à pluviométrie annuelle comprise entre 200 et 500 mm
et à saison sèche de 7 à 8 mois (régions sahéliennes et sahélo-soudaniennes du continent
africain). Etant donné que les précipitations dans ces zones climatiques sont souvent très
aléatoires, la mise en place d'une culture fourragère par semis est délicate. De plus, les prairies
sont confrontées à des périodes de grave pénurie d'eau, à la fois pendant la longue saison sèche
et pendant l'hiver. Cependant, les observations de terrain ont montré qu'il reste productif malgré
une sécheresse extrême.
Les études présentées dans ce chapitre ont été réalisées en Belgique et au Sénégal. Leur
objectif était de déterminer les réserves minimales en eau des sols permettant un enherbement
réussi, de mieux comprendre l'évolution des paramètres physiologiques des plantes en fonction
de la teneur en eau du substrat et d'élucider les mécanismes par lesquels les plantes résistent au
stress hydrique. Exploré les phénotypes des cultivars de bisquamulatus La diversité est liée à
son régime hydrique pendant les périodes sèches. Le but de cette étude était d'identifier des
traits morphologiques pouvant expliquer la résistance de certains clones au stress hydrique. [2]
Résultats et discussion :
Le stade de développement de la plante et les conditions d'alimentation en minéraux peuvent
évidemment jouer un rôle important. Pour comparer des plantes sur la base de l'IRS, il est donc
impératif d'effectuer des mesures sur du matériel végétal au même stade de développement, en
même temps et au même endroit. Les données recueillies pour les différents paramètres
hydriques, l'indice de résistance à la sécheresse et les caractéristiques des souches et des limbes
foliaires ont été interprétées grâce à une analyse de la variance à deux critères de classification
(traitements et clones). Ces analyses ont été complétées par un test de « NEWMAN et
KEULS » lorsque des différences significatives sont apparues.[3]

2
Conclusion :
Des études sur l'émergence et la survie des semis d'Andropogon gayanus en conditions de
sécheresse ont montré que la variété à bulbe double est capable de supporter un stress hydrique
très élevé pendant la période de croissance juvénile. La résistance des semis était principalement
due à la croissance ralentie des organes aériens, qui a favorisé le développement de gros poils
absorbants, qui ont préférentiellement colonisé la couche de substrat avec l'humidité résiduelle.
L'enroulement des feuilles pendant la sécheresse peut également limiter les pertes par
transpiration.[4]

Référence bibliographique :
[1] BANO A., DORFFLING K., BETTIN D., HAHN H, J. Plant. (1993). Abscisic acid
and cytokinin’s as possible root-to-shoot signals in x y Ieni sap of rice plants in drying
soi]. 20, 109-115.
[2] BOW DEN, B.N., J. Ecol. (1964). Studies on Andropogon gavanus Kunth. An outline
of its biology. 52, 255-271.
EL SHARKAWI M.A., COCK J.H., HELD A.A. (1984). water use efficiency of
cassava. differing sensitivity of stomata to air humidity on cassava and other warm
species. crop Sci. 24, 503-507.
EL SHARKAWI M.A., COCK J.H., HERNANDEZ A.P. (1985). response to air
humidity and its relation to stomatal density in a wide range of warm climatic
species. Photosynth. Res. 7, 137- 149.
[3] TOLEDO J.M., VERA R., LASCANO C., LENNE J.M. (1990). Andropogon gayanus
Kunth. A grass for tropical acid soils. Publication n o 90. Cali (Columbia) : CIA T.
381p.

[4] WILSON J.R., LUDLOW M.M., FISHER M.J., SCHULZE E.D., J. Plant Physiol.
(1980). Adaptation to water stress of the leaf relation of four tropical forage species.
7, 207-220.

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