Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Equipe pédagogique :
1
Cours magistraux
2
LIVRES ET JOURNAUX
LIVRES
ü Biologie moléculaire de la cellule; 6è édition (2017) Alberts & coll.
(Editeur : Lavoisier - Médecine Sciences Publications)
JOURNAUX
La Recherche, Science et Vie, Pour la Science, Médecine/Science
3
EXEMPLES D’EXAMENS
Examen DS1 de novembre 2022 (1h) note /20 points
A. Le microscope à contraste de phase permet d’observer les protéines marquées par un fluorochrome.
B. Le microscope électronique à Transmission (MET) permet d’observer des objets de moins d’un
micromètre.
C. En MET, une mitochondrie paraît plus grosse avec un grossissement 1.000 fois qu’avec un
grossissement 10.000 fois.
D. On peut suivre une expérience de pulse-chase, utilisant des radio-isotopes, avec un microscope
optique en lumière blanche.
E. Le microscope en fluorescence nécessite deux sources de lumière. 4
1.3. A propos de la culture cellulaire :
A. Les cellules issues d’une culture primaire expriment les propriétés de leur tissu d’origine.
B. Les cellules HeLa forment la première lignée cellulaire immortelle provenant d’une tumeur du col
de l’utérus.
C.Les lignées cellulaires d’origine cancéreuses possèdent une prolifération contrôlée et un nombre
limité de divisions.
D.Les cellules de la culture primaire sont des cellules prélevées in situ.
E. Les milieux de culture utilisés permettent d’obtenir un pH acide afin de préserver la stérilité.
1.4. Parmi les techniques suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) adaptée(s) pour la détection et la
localisation de protéines membranaires ?
A. Immunofluorescence.
B. Hybridation in situ.
C. Western blot.
D. Immunomarquage avec marquage à l’or colloïdal
E. Coloration Hemalun Eosine
Des cellules sont incubées pendant 5 min dans un milieu de culture contenant de la leucine tritiée.
Puis les cellules sont lavées et placées dans un milieu de culture dépourvu de leucine tritié. Les cellules
sont prélevées à 5, 10, 100 et 200 min. L’autoradiographie est résumée ci- dessous :
5
A. La détection se fait grâce à la fluorescence.
B. Cette expérience suggère que la protéine est destinée à être sécrétée.
C. Les protéines synthétisées dans le réticulum endoplasmique sont exportées en direction du noyau.
D. Les protéines passent au niveau de l’appareil de Golgi.
E. Après 200 mn, on pourrait imaginer que le milieu extracellulaire de la culture sera marqué
positivement.
2.1. Quel type de microscope a été utilisé pour obtenir l’image ci-dessous ? Préciser le
constituant cellulaire mis en évidence.
7
3. Technique d’immunohistochimie (3 points)
3.2. Lorsque l’on réalise un double marquage en immunofluorescence pour détecter dans une cellule
deux protéines A et B, quelles sont les précautions qu’il faut prendre lorsqu’on choisit des anticorps ?
3.3. Dans un double marquage en immunofluorescence, deux protéines A et B sont marquées : la protéine
A est localisée avec un anticorps couplé à un fluorochrome vert et la protéine B avec un anticorps couplé à
un fluorochrome rouge.
S’il y a colocalisation des protéines A et B, quelle(s) couleur(s) sera(seront) observée(s) au microscope ?
8
Le culot membranaire mis en suspension dans un tampon contenant du dodécyl sulfate de sodium
(SDS) est soumis à une électrophorèse en gel de polyacrylamide en présence de SDS. Après la
migration, les gels sont colorés par du bleu de Coomassie. Des globules rouges provenant d’un sujet
sain sont traités de la même façon. Le résultat de cette expérience est représenté dans la figure ci-
dessous :
Electrophorèse 1 :
Première expérience : (a) correspond au
culot membranaire des globules rouges
du patient,
(b) au culot membranaire du sujet sain
Dans une deuxième expérience, on traite les globules rouges par un tampon riche en sels (décrochant
les protéines extrinsèques sur la face externe de la membrane) avant de les lyser, et on réalise une
électrophorèse des protéines du culot obtenu après centrifugation, dans les mêmes conditions que
l’électrophorèse 1 (SDS – gel de polyacrylamide). Les résultats de cette deuxième expérience sont
présentés ci-dessous dans l’électrophorèse 2 pour les globules rouges du sujet atteint (a) et du sujet
sain (b) :
9
Electrophorèse 2
1/b. Indiquer les propriétés des membranes biologiques. Dans chaque cas vous donnerez des exemples ou
discuterez les facteurs régulant ces propriétés.
2/ Vous étudiez une glycoprotéine de la membrane plasmique constituée de 2 sous-unités identiques reliées
par des ponts disulfures. Chaque sous-unité possède un seul domaine transmembranaire. Vous disposez
d'un anticorps monoclonal de souris non marqué reconnaissant un épitope intracellulaire de la protéine.
2/a. Représenter sur un schéma la disposition à la membrane plasmique de cette protéine en précisant la
localisation des glycosylations et des ponts disulfures.
Vous souhaitez confirmer la localisation de cette protéine en réalisant une immunocytochimie sur des
cellules en culture en vue d'une observation au microscope à fluorescence.
2/b. Indiquer et justifier précisément les étapes clés du protocole à suivre pour réaliser l'immunocytochimie
dans le cas présent.
2/c. Lorsque les cellules sont traitées avec un inhibiteur du protéasome, la protéine s'accumule dans le
réticulum endoplasmique (RE). Comment pourrait-on mettre en évidence que la protéine est alors
localisée dans le RE par immunocytochimie. Expliquer le principe et les étapes clés de l'expérience à
effectuer.
11
Vous souhaitez ensuite étudier l'expression de cette protéine dans des extraits cellulaires par Western
immunoblot après une électrophorèse dans un gel de polyacrylamide.
2/d. Expliquer et justifier les réactifs et conditions expérimentales à utiliser pour séparer les protéines en
fonction uniquement de leur masse moléculaire.
2/e. Quel réactif doit-on utiliser pour séparer les 2 sous-unités de la protéine ? Expliquer.
3/ Transports de l’eau.
3/a. Expliquer les mécanismes de transport de l'eau à travers les membranes biologiques.
A quel type de transport cela correspond-t-il ?
4/ Donner la définition d'un plasmide et 2 exemples de type de plasmide avec la fonction associée.
12
Vous souhaitez ensuite étudier l'expression de cette protéine dans des extraits cellulaires par Western
immunoblot après une électrophorèse dans un gel de polyacrylamide.
2/d. Expliquer et justifier les réactifs et conditions expérimentales à utiliser pour séparer les protéines en
fonction uniquement de leur masse moléculaire.
2/e. Quel réactif doit-on utiliser pour séparer les 2 sous-unités de la protéine ? Expliquer.
3/ Transports de l’eau.
3/a. Expliquer les mécanismes de transport de l'eau à travers les membranes biologiques.
A quel type de transport cela correspond-t-il ?
4/ Donner la définition d'un plasmide et 2 exemples de type de plasmide avec la fonction associée.
13
Les MAPs (Microtubule Associated Proteins) sont une famille diversifiée de protéines.
5/ Quelle est la fonction de la protéine MAP2 et de la protéine Tau. En vous aidant de schémas, indiquez
la structure de chacune de ces deux protéines et reliez cette structure à leur fonction.
Dans le but de mieux comprendre l’implication des MAPs, une fraction de protéine MAP-2 est purifiée à
partir de cerveau de porc.
Des cellules de la lignée BSC-1 (qui n’expriment pas naturellement MAP-2) sont microinjectées avec la
protéine MAP-2 (0,5-2mg/ml) puis analysées en immunofluorescence indirecte avec des anticorps anti-
MAP-2 et anti-tubuline (Figure 1).
Figure 1. Analyse par Immunofluorescence indirecte avec des anticorps anti-MAP2 (a, c) ou anti-tubuline (b, d) sur des
cellules BSC-1 microinjectées avec la protéine MAP-2. (*) : cellule microinjectée. La flèche blanche pointe une structure
identique sur les Figures c et d.
14
Pour étudier le comportement dynamique des microtubules, les cellules de la lignée BSC-1 sont
microinjectées avec de la tubuline marquée à la rhodamine puis avec la protéine MAP-2. Des analyses
sont ensuite menées sur cellules vivantes, à des temps variés au microscope à fluorescence (Figure 2).
Figure 2. Analyses à des temps variés au microscope à fluorescence, sur cellules vivantes de la lignée BSC-1
microinjectées uniquement avec de la tubuline marquée à la rhodamine (a) ou microinjectées avec de la tubuline
marquée à la rhodamine puis avec MAP-2 (b, c). Les flèches et les pointes de flèche indiquent l’extrémité distale d’un
microtubule.
15
7/ En utilisant les connaissances acquises en cours, que représente l’extrémité distale d’un microtubule
labile d’un point de vue fonctionnel ?
8/ Quels sont les deux événements moléculaires mis en évidence à partir de la Figure 2a ( microinjectées
avec de la tubuline marquée à la rhodamine)?
9/ Que suggère la comparaison de la Figure 2a avec les Figures 2b et 2c quant à l’implication
fonctionnelle de MAP-2 exogène dans les cellules de la lignée BSC-1 ?
Dans une dernière analyse, la dynamique des microtubules de cellules de la lignée BSC-1 témoins (A) et
de cellules microinjectées avec MAP-2 (1 mg/ml) (B) est analysée sur une période de 120 sec (Figure 3).
10/ La Figure 3A, à de petites différences individuelles près, permet de visualiser les différentes phases
de la dynamique d’un microtubule labile étudiées en cours. Quelles sont ces différentes phases ?
11/ A partir de la comparaison de la Fig 3A et 3B, que pouvez-vous conclure sur le rôle de MAP-2 exogène
dans les cellules de la lignée BSC-1 ? Quel grand mécanisme propre aux microtutules labiles est
perturbé ?
Figure 3. Analyse de la dynamique de trois microtubules de cellules de la lignée BSC-1 témoins (A) et de trois
16
microtubules de cellules microinjectées avec MAP-2 (1 mg/ml) (B).
PLANNING ET PROGRAMME
DATE THEME
COURS 1 Mardi 26-sept Introduction
COURS 2 Vendredi 29-sept Microscopie, Outil anticorps, Immunocytochimie
COURS 3 Mardi 3-oct Pulse-chase, Organisations cellulaires
COURS 4 Vendredi 6-oct Organisations cellulaires pro- eucaryotes suite
COURS 5 Mardi 10-oct Constituants du vivant
COURS 6 Vendredi 13-oct Fonctionnement métabolique des cellules
COURS 7 Mardi 17-oct Organisation des membranes biologiques, WB
COURS 8 Vendredi 20-oct Fonctions des membranes biologiques, transports membranaires des petites
molécules
COURS 9 Mardi 24-oct Noyau I
COURS 10 Vendredi 27-oct Noyau II
COURS 11 Mardi 31-oct Cytosquelette I -Structure
Vendredi 3-nov Pas de cours
COURS 12 Mardi 7-nov Cytosquelette II-Dynamique
COURS 13 Vendredi 10-nov SMI I – REG et Golgi - Structure
COURS 14 Mardi 14-nov SMI II- REG et Golgi - Fonctions
COURS 15 Vendredi 17-nov SMI III- Lysosomes
DS1 Mardi 21-nov pas de cours
DS1 Vendredi 24-nov pas de cours
COURS 16 Mardi 28-nov SMI IV – Trafic cellulaire
COURS 17 Vendredi 1-déc SMI V – Membrane plasmique I
COURS 18 Mardi 5-déc SMI VI – Membrane plasmique II
COURS 19 Vendredi 8-déc Mitochondrie I – Structures et fonctions
COURS 20 Mardi 12-déc Mitochondrie II- Apoptose
COURS 21 Vendredi 15-déc Révisions
17
PLAN PARTIE I
I. Introduction
II. Structures et organisations cellulaires
III. Les constituants du vivant
IV. Le fonctionnement métabolique des cellules
V. Membranes biologiques : organisation et fonctions
18
I. INTRODUCTION
I.1. Définition du vivant
a) Composition chimique et définition du vivant
b) La cellule : unité de base du vivant
)
Parmi les 92 atomes
naturels
4 représentent
> 95% dans les
organismes vivants
C Carbone
H Hydrogène
O Oxygène
N Azote
Cellules eucaryotes
Organismes multicellulaires 21
u POINT DE L’UNIVERS PAR RAPPORT A ENVIRONNEMENT AVEC :
Ø + D’INFORMATION (PROGRAMME)
Ø + D’ORDRE (STRUCTURE)
• LEUR MÉTABOLISME
(capacité unique à extraire de l’énergie de l’environnement pour
réaliser des synthèses chimiques maintenant ou créant de l’ordre)
• UN PROGRAMME
22
L’UNITE DE BASE DU VIVANT
XVIIème siècle : cellule vient de cellula, petite chambre en latin (Robert Hooke)
23
I.2. Généralités sur l’organisation cellulaire et son évolution
Noyau Eucaryotes
Chromatine • Ø = 5 à 100 µm
• Uni- ou pluricellulaires
Nucléole • ADN génomique dans noyau
Appareil de Golgi • Organites
• Mitochondries
Mitochondrie
u PRESENCE DE : information génétique -> ADN ou ARN (simple ou double brin) ± protéines
u Forme intracellulaire :
• Soit virus présent sous forme dormante
• Soit production de virions
25
Exemple de virus de bactérie = bactériophage
le phage T4
Image de bactériophage T4
en microscopie électronique
Ø 100 nm
Cellule ancestrale
procaryote
29
ORIGINE DES MITOCHONDRIES
30
I.3. Diversité des cellules eucaryotes dans un organisme pluricellulaire
NOTION DE DIFFERENCIATION
Génome identique
(même matériel génétique)
REGULATION
EXPRESSION
DES GENES
Différenciation cellulaire
(expression d’une partie des
gènes selon type cellulaire)
v ¢ souches totipotentes :
différenciation en toutes ¢ de
l'organisme
v ¢ souches pluripotentes :
différenciation en toutes ¢ d'un
des 3 feuillets embryonnaires
(ectoderme, mésoderme et
endoderme)
v ¢ souches multipotentes :
déjà déterminées mais
différenciation en différents
types de ¢
v ¢ souches unipotentes :
différenciation en un unique
type de ¢
Différenciation progressive
au cours du développement
32
I.4. Origine de la vie et phylogénie
ORIGINE DE LA VIE
u - 4,6 milliards -> Formation de la Terre
Expérience de MILLER
33
u - 3,7 milliards -> Apparition de la vie
§ Passage de l’évolution chimique prébiotique à l’évolution biologique
§ Premiers systèmes autoréplicatifs : monde protéines ou ARN ?
§ Premières membranes plasmiques, lipidiques
Ø Formation protocellule -> cellule ancestrale
-> Procaryote anaérobie
Procaryotes Eucaryotes
Eubactéries Archées
Protistes
35
Diversité des cellules et des organismes dans le monde vivant
37