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Collection ENSEIGNEMENT - FORMATION

RESTAURATION - HÔTELLERIE • BIENVENUE DANS LE MONDE DE L’HÉBERGEMENT (CAP-BEP 1ère année)


- LA CUISINE DE REFERENCE (Nouvelle édition 2002) version complète en 2 ouvrages : version professeur, version élève + Corrigé par G. Czapiewski, M. C. Lefer
Techniques et préparations de base + Fiches techniques de fabrication et F. Mainot
par Michel Maincent • L’ALLEMAND EN 10 LECONS - Serveurs - Cuisiniers - par Elisabeth Brikké
• LA CUISINE DE RÉFÉRENCE (en deux volumes) • L’ESPAGNOL EN 10 LECONS - Serveurs – Cuisiniers - par Elisabeth Brikké
Tome 1 : les techniques et préparations de base • ANGLAIS BAC PRO Livret d’exercices+ corrigé par Gilles Raguin
Tome 2 : les fiches techniques de fabrication - par Michel Maincent • L’ANGLAIS EN 10 LECONS - restaurant (nouvelle édition 99) - en 3 ouvrages : livre
• CUISINE DE RÉFÉRENCE (édition 93 en un seul livre) du professeur, livre de l’élève, activity book, CD et cassettes - par Elisabeth Brikké
Préparations et techniques de base - Fiches techniques de fabrication • L’ANGLAIS EN 10 LECONS - cuisine (nouvelle édition 00) - en 3 ouvrages : livre
par Michel Maincent du professeur, livre de l’élève, activity book, CD et cassettes - par Elisabeth Brikké
TECHNOLOGIE CULINAIRE (tous niveaux) – Personnel, équipements, matériel, produtis, - A SU SERVICIO – Bac Techno Première et Terminale et TS mise à niveau
Hygiène et sécurité par Michel Maincent par M. COVAIN GELIOT
• TRAVAUX PRATIQUES DE CUISINE . LA CONJUGAISON, maîtrisez les bases de la grammaire anglaise par Dieudonné Zélé)
Fiches techniques de fabrication - par Michel Maincent • SCIENCES APPLIQUÉES À L’ALIMENTATION ET À L’HYGIÈNE (CAP-BEP)
Edition en langue anglaise : Nutrition – Microbiologie - Règles d’hygiène - par Dominique Brunet-Loiseau
• PRACTICAL KITCHEN WORK • SCIENCES APPLIQUÉES À L’ALIMENTATION - Besoins et rations alimentaires
The basic arts of cooking - par Michel Maincent, traduction Michael Anker Menus – Régimes simples - par Dominique Brunet-Loiseau
• LA TECHNOLOGIE APPLIQUÉE EN CUISINE par Dominique Béhague • MODULES DE SCIENCES APPLIQUÉES À L’HYGIÈNE ET À L’ALIMENTATION
. MODULES DE TECHNOLOGIE CULINAIRE en 3 ouvrages : version professeur, version élève (fiches d’évaluation incluses)
en 2 ouvrages : livre du professeur, livre de l’élève Matrices pour transparents - par M. Faraguna, J. Di Lena-Reiland et M. Muschert
(Fiches évaluation incluses) – par M. Faraguna et M. Muschert • MODULES DE SCIENCES APPLIQUÉES À L’ÉQUIPEMENT avec 7 fiches d’auto-
. MODULES DE TECHNOLOGIE RESTAURANT - BEP/CAP évaluation - en 3 ouvrages : version professeur, version élève. Matrices pour transparents –
Tome 1 – Versions Professeur et Elève par I. Saugeot, M. Strausset M. Muschert par M. Faraguna, J. Di Léna-Reiland et M. Muschert
. CULTURE ET CONNAISSANCE CULINAIRE • NUTRITION - ALIMENTATION - 55 fiches techniques (BEP carrières sanitaires et
Bac Techno hôtellerie Seconde sociales) – par Brigitte Rougier
Bac Techno hôtellerie Première par Stéphane Ollivier . TECHNOLOGIE : Equipement – entretien -alimentation - 51 fiches techniques
SAVOIRS ET TECHNIQUES DE RESTAURANT (BEP carrières sanitaires et sociales) + Corrigé par Brigitte Rougier et Alain Chrétien
Tome 1 : un savoir professionnel pour un service de qualité (mise à jour 2003) . TECHNOLOGIE : Ergonomie- Qualité – Animation- Technologie des Produits
Tome 2 : mise à jour 2002 – par Christian Ferret 63 fiches (BEPcarrières sanitaires et sociales) par M.F. Collombet et S. Goussé + Corrigé
. TP RESTAURANT (tous niveaux) par Christian Ferret • SCIENCES APPLIQUÉES BAC PRO + Corrigé
• CONNAISSANCE DES PRODUITS EN RESTAURATION par B. Rougier, A. Chrétien, D. Laprévotte et C. Thiébault
par Christian Ferret et Jean-Michel Framery • DÉCORS ET PRÉSENTATIONS
• PRODUITS DE RESTAURANT Assiettes – Plats - Buffets froids - par Jean-Pierre Lebland et Olivier Dugabelle
par P. Boileau, D. Gautier, M. Grosgeorge et D. Herry • L’ART DES PRÉSENTATIONS -Assiettes - Plats - Buffets et tables dressés - Pièces factices
• TRAVAUX PRATIQUES DE RESTAURANT – Techniques de décors - Canapés par J.P. Lebland
Tome 1 : Préparations - Découpages - Flambages - par T. Boulicot et D. Jeuffrault • ANNALES Bac. Pro. Restauration en 2 ouvrages : sujets et corrigés 1994 – 1995
Tome 2 : Mise en place - Décoration - Service - par Thierry Boulicot • ANNALES Bac. Pro. Restauration: sujets 1996 - 1997 - 1998 – 1999
. DICTIONNAIRE DE RESTAURANT . ANNALES Bac. Pro. Restauration sujets et corrigés 2000 – 2001 - 2002
par Bernard Galliot • ANNALES BEP hôtellerie-restaur./CAP cuisine- restaur.-hébergement : 1998
• LE VIN ET LES VINS AU RESTAURANT (nouvelle édition 2005) • ANNALES BTS hôtellerie-restauration en 2 ouvrages : sujets et corrigés 1997 – 1998
Elaboration - Origines - Dégustation - Conservation - Service - par Paul Brunet
• LE VIN ET LES VINS ÉTRANGERS (nouvelle édition 2004) Collection ENSEIGNEMENT - FORMATION - TOURISME
Origines - Productions - Cépages - Caractères - Accords vins et mets - par Paul Brunet • DROIT DU TOURISME (BTS Tourisme-Loisirs) - par Danièle Rubio-Ayache
. VINS ET AUTRES BOISSONS (BEP-CAP) par Paul Brunet • L’ANGLAIS DU TOURISME EN 30 ESCALES par Elisabeth Brikké
• PRATIQUE DU BAR ET DES COCKTAILS • PLAN COMPTABLE PROFESSIONNEL DES AGENCES DE VOYAGES
Etudes sur les boissons - Cocktails - Technologie du bar - Gestion • GÉOGRAPHIE DU TOURISME par J.C. Dinety et E. Proust
par Michel Cailhol et Bernard Grosselin • LES GRANDS BASSINS TOURISTIQUES MONDIAUX - par M. Cogen-Vermesse,
• PLAN COMPTABLE PROFESSIONNEL DE L’INDUSTRIE HÔTELIÈRE J.C. Dinety et E. Proust
• GESTION DE L’ENTREPRISE en 2 tomes (Bac. Pro. Restauration 1ère et 2ème . LA FRANCE DES PATRIMOINES (BTS Tourisme) par J.C.Dinety, E. Proust, R. Rossi
années) (édition 2003) - par Nicole Bach et Jean-Claude Oulé.
• GESTION HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie - Première) Collection BEP et CAP LES MÉTIERS DE LA RESTAURATION ET DE
par M.N. Bontoux et F. Pierson L’HÔTELLERIE
• GESTION HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie - Terminale) + Corrigé LE NOUVEAU PROGRAMME COMPLET ILLUSTRÉ
par J.J. Cariou et M. Leurion . BEP – TECHNOLOGIE CULINAIRE
• CAS PRATIQUES DE GESTION HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie - Première) par Michel Maincent, Robert Labat et Richard Leman
par Florent Rey et J.J. Cariou + Corrigé - BEP – TECHNOLOGIE RESTAURANT + CAHIER D’EXERCICES
• CAS PRATIQUES DE GESTION HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie - Terminale) par Christian Ferret
14 premiers cas + Corrigé - BEP – ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE JURIDIQUE ET SOCIAL DE L’ENTREPRISE
16 cas suivants + Corrigé – par Florent Rey + Corrigé – Edition mise à jour - par Christiane Balanger
• TECHNIQUES ET MOYENS DE GESTION (BTS Hôtellerie-Restauration 1 et 2 année) ère ème
- BEP – SCIENCES APPLIQUÉES + Corrigé
en 4 ouvrages : le manuel, le corrigé du manuel, les TP, le corrigé des TP par Jean-Claude par Brigitte Rougier et Alain Chrétien
Oulé
• DROIT DE L’ENTREPRISE HÔTELIÈRE (avec mise à jour) - par Renée Graglia Collection CAP RESTAURANT – CUISINE – SERVICES HÔTELIERS
• DROIT APPLIQUÉ À L’ENTREPRISE HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie -Première) FORMATION PAR ALTERNANCE
par Renée Graglia - CAP – RESTAURANT 1ère année et 2ème année– Version Professeur – Version Elève
• DROIT APPLIQUÉ À L’ENTREPRISE HÔTELIÈRE (Bac. Techno. Hôtellerie - Terminale) par Jean-François Augez-Sartral
par Renée Graglia - CAP – SERVICES HÔTELIERS 1 ère année et 2 ème année– Version Professeur – Version
. DROIT (BTS Hôtellerie-Restauration 1 ère et 2 ème année) par J.J. CARIOU, J.C. Oulé Elève
• ÉCONOMIE ET DROIT (Bac. Techno. Hôtellerie - Seconde) - par Renée Graglia et par Jean-François Augez-Sartral
Jean-Luc Cordon - CAP – CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE HÔTELLIERE + Corrigé par Christine
• ÉCONOMIE ET DROIT - Dossiers d’activité (Bac. Techno. Hôtellerie - Terminale) Balanger
par Jean-Jacques Cariou et Florent Rey
. ECONOMIE D’ENTREPRISE (BTS Hôtellerie-Restauration) par J.P. Barret Collection BEP et CAP RESTAURANT – CUISINE
. MATHEMATIQUES – Méthodes et Exemples – Bac Techno Hôtelier par C. Charrier LE NOUVEAU PROGRAMME EN 100 PAGES
. DICTIONNAIRE DE MARKETING par J.J. CARIOU . BEP – CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES DE CUISINE
• MERCATIQUE HÔTELIÈRE ET TOURISTIQUE (BTS Hôt.-Rest. et BTS Tourisme) par Jean-Philippe Vichard et Olivier Tondusson
1ère année + Corrigé par Corinne Van der Yeught - CAP – CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES RESTAURANT
MERCATIQUE HÔTELIÈRE ET TOURISTIQUE (BTS Hôt.-Rest. et BTS Tourisme) par Olivier Sapelkine
2ème année + Corrigé par Corinne Van der Yeught - CAP – CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES DE CUISINE
. L’EUROPE CONNAISSANCES EN GASTRONOMIE – Version professeur, version élève par Jean-Philippe Vichard et Olivier Tondusson
par Robert Bruzzese et Didier Tourreille . CAP – SCIENCES APPLIQUÉES – Alimentation – Hygiène – Équipements + Corrigé
• HÉBERGEMENT ET COMMUNICATION PROFESSIONNELLE (BTS Hôtellerie- par M.F. Jan, D. Legrand
Restauration 1ère et 2ème année) - par Jean-François Coutelou et Jean Hannedouche . CAP – TECHNOLOGIE CULINAIRE
• ACCUEILLIR, HÉBERGER, COMMUNIQUER par Michel Maincent, Robert Labat, Richard Leman
Bac. Techno. Hôtellerie Terminale en 2 ouvrages : version professeur, version élève
Bac. Techno. Hôtellerie Première en 2 ouvrages : version professeur, version élève
Bac. Techno. Hôtellerie Seconde en 2 ouvrages : version professeur, version élève
par M. Hartbrot et B. Leproust
© Editions BPI 2001-2003-2006
ISBN : 2 85708-430-7
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays.
“Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, des textes et des illustrations, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants-droit ou ayants-cause est illicite (loi du
11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40)».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit (photocopies, photos, films), constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code
pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à
une utilisation collective d’une part et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemples et d’illustrations.”
PRÉFACES M
D E
O D
T E
U
C

Rectorat de l’Académie Nancy-Metz

L ’ouvrage de Michel Faraguna et Michel Muschert propose, sous forme


ludique et visuelle, un outil d’acquisition et de contrôle des connaissances de
base en technologie culinaire.
Sa présentation très imagée devrait favoriser les acquisitions des savoirs et
savoir-faire par des élèves et apprentis qui se lancent dans le métier.
Complet et synthétique, il autorise de multiples utilisations, de l’appren-
tissage à l’évaluation, aussi bien auprès d’un public jeune qu’adulte.
Que les auteurs en soient remerciés en souhaitant que cet ouvrage procure
aux jeunes les connaissances nécessaires à leur future maîtrise des techniques
culinaires.

Le Recteur I.E.N.

C ’est avec grand plaisir que j’accepte de parrainer cet ouvrage pratique
qui s’adresse aux professionnels de demain et auxquels je souhaite un par-
cours aussi enrichissant et passionnant que le mien.
Je profite également de l’occasion pour vous dire, à vous, les jeunes géné-
rations, que ce métier de cuisinier que vous avez choisi est noble et qu’il peut
vous offrir des possibilités extraordinaires, si vous l’exercez avec passion,
rigueur et motivation. Ceci, quel que soit le niveau que vous atteindrez, l’im-
portant est d’y croire, et de le faire à fond.
Cet ouvrage que vous avez la chance de tenir entre vos mains a été conçu de
façon à vous faciliter le travail. Un classement méthodique et des illustrations
claires vous aideront à mieux intégrer les connaissances de base de la techno-
logie culinaire.
Ce livre, réalisé sous forme de travaux pratiques, constitue un outil indis-
pensable pour parfaire vos acquis et devenir un chef professionnel, digne de
ce nom.
Espérant que vous saurez tirer tous les bénéfices d’un tel support pédago-
gique, je souhaite qu’un jour vous réussirez à atteindre les sommets du Goût,
là où précisément culmine l’excellence…

Restaurant «Au Crocodile» - Strasbourg


L E S
H N O L O G I E C U L I N A I R E

Voici le second ouvrage de MM. M. Faraguna et M. Muschert.


Il s’adresse aussi bien à des élèves qu’à des apprentis.
Plus axé sur la connaissance des produits, c’est un véritable «outil» tant
pour l’élève que pour l’enseignant.
Tout comme le premier ouvrage, ce travail a été réalisé avec le souci constant
d’appliquer les objectifs pédagogiques des référentiels de formation de
niveau IV et de niveau V.
Sous une forme ludique, il permet un apprentissage efficace des connais-
sances technologiques.

Inspecteur de l’éducation nationale

E tymologiquement, enseigner signifie «indiquer». Le prix Nobel Pierre-


Gilles de Gènes considère que l’on surestime la part de l’intelligence et des
connaissances : savoir observer, être curieux et avoir de l’enthousiasme
sont les qualités essentielles.
Cet ouvrage, abondamment illustré et source précieuse d’informations, va
dans ce sens. Par ses recherches, l’élève construit son avenir, s’approprie
des connaissances. Par le dialogue, l’enseignant l’accompagne dans sa
démarche, favorisant ainsi l’acquisition de méthodes et le développement de
l’autonomie.
C’est ainsi que cet ouvrage permettra à l’élève, non seulement d’en savoir
plus, mais aussi d’ÊTRE plus.

Chef d’établissement du L.T.P


St André - Ottange
strictement aux objectifs du référentiel, une partie «Dossiers» dans lesquels
L E S A U T E U R S R E M E R C I E N T V I V E M E N T

tous ceux qui, de près ou de loin, par leurs encouragements ou


conseils ont facilité la réalisation de cet ouvrage, et notamment :

- LA BOUCHERIE DIDIER GIRI (Thionville). - LES ÉLÈVES DES CLASSES DE CAP, BEP, BAC PRO,
- LA BOUCHERIE ORANAISE (Thionville). LES PERSONNELS, LES ENSEIGNANTS, LA DIRECTION
- LA BOUCHERIE WATRIN. DU LYCÉE PROFESSIONNEL SAINT-ANDRÉ D’OTTANGE.
- CASH FRUITS (Thionville). - MM. SAUJOT Compagnon de France et STRAUSS
- CHARTI (salaisons) à Thionville. enseignant (L.P. Saint-André).
- CICADIME (abattoirs à Metz). - M. CAPELLI professeur de gestion - LTP Gérardmer.
- LES ÉLEVEURS DE «CHAROLAIS 57». - JEFF QUARANTA.
- LA FERME BLETTNER (Briey). - C.N.F.E.T.P. de Lille et Lyon (M. MASSENET).
- LA FERME JUNGLING (Elzange). - ANNICK KEHR, FERNAND BELNER,
- LA FERME SELLE-PALMYRE (Cattenom). THIERRY KASPROVICZ, SABINE BRAUER.
- LES POISSONNERIES CENTRALE ET MARÉE - JACQUES MANQUEST.
BRETONNE (Thionville). - MARIA et SERGE MATH.
- LINDER - VOLAILLES (Hettange-Grande).
- LE MAGASIN PROMOCASH (Metz). PHOTO DE COUVERTURE :
- LES COMMERÇANTS DES MARCHÉS (Thionville et Metz). ATELIER DU CONTRE-JOUR - 57 OTTANGE

Nos remerciements vont aussi à tous ceux qui,


par la mise à notre disposition de documents et/ou photos,
ont permis la réalisation des «DOSSIERS».
- AGENCE FRANÇAISE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES - F.I.O.M. (Fonds d’Intervention et d’Organisation des
ALIMENTS. Marchés de la Pêche Maritime et Cultures Marines).
- AMORA (Liebig, Maille, Amora). - GIE ESTURGEON D’AQUITAINE.
- A.N.A.O.F. (Association Nationale des Appellations - GROUPEMENT D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE
d’Origine Laitières Françaises). «OVINS DU LIMOUSIN».
- A.N.I.C.C. (Association Nationale Interprofessionnelle du - GROUPEMENT DES PRODUCTEURS DE SEL
Champignon de Couche). DE GUÉRANDE.
- A.N.I.F.E.L.T. (Association Nationale Interprofessionnelle - I.N.A.O. (Institut National des Appellations d’Origine).
des Fruits et Légumes Transformés). - I.N.R.A. (Institut National de la Recherche Agronomique).
- ASTRA-CALVÉ. - LORRAINE QUALITÉ VIANDES.
- AUBERGE DE LA KLAUSS - 57 480 Montenach. - LA MAISON DU CAMEMBERT.
- BESNIER S.A. - MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE DE LA PÊCHE
- BRESSE BLEU. ET DE L’ALIMENTATION.
- CEDUS (Centre d’Etudes de Documentation du Sucre). - LE MOULIN JEAN-MARIE CORNILLE - 13520 Maussane
- CENTRE D’ÉTUDE ET DE DOCUMENTATION OLÉICOLE les Alpilles.
FRANÇAIS. - MUSÉE DE LA TRUFFE 24420 Sorges.
- CHIRON S.A. Moulins de Savoie. - OFFICE NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DES
- C.I.D.I.L (Centre d’Information et de Documentation des PRODUITS DE LA MER ET DE L’AQUACULTURE.
Industries Laitières). - PÂTES D’ALSACE BEC D’OR.
- C.I.V. (Centre d’Information sur les Viandes). - PROMOCASH MAGAZINE.
- COMITÉ ÉCONOMIQUE AGRICOLE DE L’HUILE D’OLIVE. - LE RÉPUBLICAIN LORRAIN.
- COMITÉ INTERPROFESSIONNEL DES VINS DE - RHUM NÉGRITA ( BARDINET).
BORDEAUX. - SOPAD - NESTLÉ FOOD SERVICES.
- COMITÉ INTERPROFESSIONNEL DES VINS DE - SYNDICAT DES FABRICANTS INDUSTRIELS DE
CHAMPAGNE. GLACES, SORBETS ET CRÈMES GLACÉES.
- COMITÉ INTERPROFESSIONNEL DE LA VOLAILLE DE - SYNDICAT INTERPROFESSIONNEL DU FROMAGE
BRESSE. MUNSTER.
- C.E.A. (Commissariat à L’Énergie Atomique). - SYNDICAT DES LAITERIES CHARENTES-POITOU.
- C.N.I.P.T. (Comité National Interprofessionnel de la Pomme - SYNDICAT NATIONAL DES FABRICANTS DE PÂTES.
de Terre).
- SYNDICAT NATIONAL DES FABRICANTS DE VINAIGRE.
- COOPÉRATIVE AGRICOLE DU NYONSAIS.
- SYNDICAT POUR LA PROMOTION DES CIDRES DU
- EDITIONS JEANNE LAFFITTE 13001 Marseille. PAYS D’AUGE.
- ÉPICES DUCROS. - THURIÈS MAGAZINE.
- FÉDÉRATION DES INDUSTRIES CONDIMENTAIRES DE - YOPLAIT.
FRANCE.
POUR DÉCOUVRIR
Le thème

LE COURS La difficulté est progressive. NOMMER les morceau


x (origine).
INDIQUER leur emplace
sur l’animal.
INDIQUER la régleme
ment

ntation
le m ou to n
l ’ ag ne au
et l’étiquetage.

Les objectifs du référentiel sont clairement ORIGINE DES PRIN


CIPALES PARTIES
DU MOUTON

énoncés. De nombreuses illustrations (photos


- dessins) accompagnent le texte. 2

1
4

Les objectifs
du référentiel CARRÉ
3 GIGOT
4 POITRINE
2
É PA U L E
sont 1

clairement LES MORCEAUX SUR


L’ANIMAL 1 GIGOT RACCOU
RCI

É PA U L E
énoncés. carré
découvert carré c
ouvert
2
3 SELLE DE GIGOT

{
{
ISE (2 FIL ETS)
3 4 SELLE ANGLA
7 6
5 4 CÔTES PREMIÈRE
S
5
8 2
S
1 6 CÔTES SECONDE
9
RTES
7 CÔTES DÉCOUVE
10
L’identification 8 COLLIER OU COL
LET

TTES
9 HAUT DE CÔTELE
du thème est 10 POITRINE

identique
à celui LES CATÉGORIES
des fiches
d’évaluations
et des
transparents.
3ÈME C A T É G O R I E
2ÈME C A T É G O R I E
1ÈRE C A T É G O R I E

34

LE DOSSIER
Un complément d’informations : l’élève, avec
l’aide du professeur, va encore plus loin dans
la compréhension de la Technologie Culinaire.

LIMOUSIN
CLICHÉ GIE OVINS DU

«l’agneau du Limou
CURNONSKY une référence ! » sin :
LA QUALITÉ code barres figurant sur
EN BARRES! la boucle au bordereau LA
ARBRE DES
Tout commence chez l’éleve
informatique retourné
à FRA ÎCH EUR
DIEUX ET ur comme à celui
l’éleveur. S’il souha L’abattage a lieu dans
ite qui est envoyé au der-
ES, entrer dans la filière cer- nier le bassin de production
DES LÉGEND distributeur.
tifiée, il doit respecter un par des entreprises spé-
CE
LA NAISSAN cahier des charges cialisées agréées C.E.E.
DE L’OLIVIE
R surtout procéder
et LA QUALITÉ Le transport s’effectue
à
l’identification des ani- N’est pas Baronet qui en circuits directs pour
PERD DANS
LA Face aux
SE maux. Dans le Limous veut ! Le cahier que les consommateurs
importations in, des
NUIT DES le circuit a été complète- charges prévoit
massives ment des cri- profitent pleinement de
informatisé. Dès la tères de qualité très
TEMPS ET (de Nouvelle naissa pré- la tendreté et de la
nce l’éleveur fixe cis. saveur.
E Zélande, sur l’oreille de
SON HISTOIR l’agneau Ce «cru» de viande est
notamment) une boucle à code
barres produit dans de petites
SE CONFOND les producteurs sur laquelle
figurent unités d’élevage. Dès sa
LA SAVEUR
AVEC CELLE français toutes les indications sur naissance l’agnea Depuis sa naissance,
u est
ripostent en ses origines. Les don- identifié ; son alimen
DES HOMMES ta- l’agneau Baronet se
investissant nées sont ensuite trans- tion est contrôlée; seules nourrit exclus
onal ... ivement de
ut Nati it à la préhistoire dans la qualité. férées sur la carcasse les meilleures carcasses lait maternel.
Instit l’olivier remontera és. Ils retien- A la fin du
93, l’ NAO) La culture de te pour être press
juin 19
ine (I
d’Orig d’Origine pression pour solide de la pâte L’agneau au moment de l’abattage sont sélectionnées. premier mois, il reçoit un
Depuis pellations La méthode de nent la partie
s Ap Appe llation huiles En Fran-
extra ire l’huile d’olive remo
nte-
et laissent s’éco
uler l’élément Baronet et la suivent jusqu’à la La qualité est une volon- complément qui varie
de ans. Les mélange
re connu en s olives et ion au ce,la cul- rait à plus de six mille gé, liquid e composé d’un du Limousin découpe. Si bien que le té ! selon les saisons :
a lée le ons (parut r 1994). ture de rd’hui chan
fait désormais boucher est en mesure
.
Contrô Ny outils ont aujou - d’huile et d’eau - l’hiver, il s’alimente
es de 27 janv
ie
se ique reste fonda Une demande de
d’oliv l’olivier mais la techn ATION de connaître sur
ciel le identique. LA DÉCANT figure de champ le foin auquel sont ajoutée
na l offi esse ntielle- mentalement isolé e pour la la provenance de d’Ide ntifi catio n s
jour prat ique L’huile est alors
référence dans des céréales. Sa chair
le sud : LE LAVAGE
est elle, elle l’animal. Une performan- Géographique
ment dans olives, le lava- décantation natur claire, légèrement rosée
nées aux Après le tri des surface de l’eau le paysage ce quand Proté
des Pyré a recueillie à la on sait qu’il gée est en a un goût très fin.
l’eau froide et ent par centr
ifu-
remontant ge se fait à ou plus souv ovin national. faut que tout cours...
Alpes en but d’ôter brind
illes et
ode plus rapid
e et suive, du - l’été, il se nourrit essen-
Drô me. La pour gatio n, méth
jusqu’à la L’huile ainsi tiellement d’herbes.
avoisine corps étrangers. plus efficace.
production E ET LE ue après pression
est
Source GIE - Ovins du
es par an BRO YAG obten Limousin
2000 tonn LE sous le nom
plus de MALAXAGE commercialisée 40
dont un peu qui se fait sans «d’huile d’oliv
e vierge».
le dépar- Le broyage appelée
20% pour yautage préalable, à l’ai- L’eau résiduelle est
Bouches déno
es en géné-
tement des de de deux meul «margines». us
La pro- enir une pâte de pâte reten
du Rhône. ral, permet d’obt Les résidus
répartie -ci, affinée et sont appelés
duction est onctueuse. Celle par les scourtins
le d’olives» dont
ent dans rendue hom
ogène par «les grignons
principalem soum ise traitement au
des Baux ensuite on extrait par
la vallée malaxage est e de grignons
d’Aix. Les au pressurag
e. solvant l’huil
et le pays d’olive destinée
aux savonne-
pressés à LE PRESSU
RAGE res usages
fruits sont et à d’aut
des pro- toujours, le sys- ries
bustible).
froid selon Connu depuis industriels (com
itionnels on le plus
cédés trad tème d’extracti
lins et la pression LE STOCKA
GE
répandu est
dans 13 mou
de» ou t
La récolte «Oliva
pratiquée soit : pâte est répar- Le premier
impératif étan
«Olivaison» est des paniers à une huile hydraulique. La kg est
don nen t de 2 kg à 5 ation, l’huile
- à la main, dans ets à trois pieds a droit à tie en quantité d’éviter l’oxyd
l’aide de cheval qui, seule, aux ronds, les ment stockée
nation sur des plate sont donc immédiate l.
(escarasson). dén omi Ceux -ci s en méta
- à l’aide de gaules
(Alpes la «scourtins». dans des cuve
rel». -cinq ou tren-
Maritîmes). râteaux (peignes) «produit natu empilés par vingt ENTATION OLÉICO
LE FRANÇAIS.
- à l’aide de petits au sol. source : CENTRE
D’ETUDE ET
DE DOCUM

et de filets tendus de récolte


areils
- à l’aide d’app
mécanisés.
136
VOTRE MANUEL
Repère du module.

de la boucherie
les produits
LA TRAÇABILITIÉ
Les informations. LES MODES DE CUI
SSON DES MORCE
■ LA TRAÇABILITÉ PERMET L’IDENTIFICATION D’UN ANIMAL AINSI QUE SON SUIVI.
AUX

■ Obligatoire depuis
1997 et définie par la
BRAISE R GRILLE R
norme internationale POCHE R POÊLER
ÉPAULE EN RAGOÛT
ISO 8402. BROCH ETTES RÔTIR SAUTER
DÉSOS SÉE COLLIE R ÉPAULE
DE GIGOT COLLIE R
■ En cas d’alerte, la FARCIE BARON CÔTELE TTES
traçabilité permet le CÔTELE TTES
GIGOT
retrait rapide d’une CÔTELE TTES
À L’ANGLA ISE ÉPAULE
GIGOT CARRÉ MIGNO NETTE
denrée et l’informa- CUISSON
(EXCEPTI ONNEL) (MORCEA UX)
COUVE RT DE SELLE
tion aux clients qui RÔTIR
ROUEL LES HAUT DE
DE GIGOT SELLE HAUT DE
l’auraient achetée. La CÔTELE TTES ANGLA ISE CÔTELE TTES
ÉPAULE NOISET TES
traçabilité permet de POITRI NE DE FILET
POITRI NE
retrouver l’histo- GIGOT

rique, l’utilisation et EN COURON NE SELLE


ANGLA ISE
la localisation de
l’animal grâce à son
LES APPLICATION
passeport où sont S CULINAIRES (EXEM
NUMÉRO DE TRAVAIL enregistrées toutes PLES…)
IL EST FIXÉ SUR CHACUNE ces informations. CAR RÉ CÔTE S
DE MES OREILLES. 70 4393 4832 De l’étable à la table ! D’AG NEA U ÉPAU LE
4832 D’AG NEA U (MOR CEAU X) GIG OT SELL E
RÔTI AUX PRIMEU ANG LAIS E
RS
PERSILL É VERT PRÉ NAVAR IN
BOUQU ETIÈRE DE MIXED GRILL PRINTA NIER RÔTIE POMME S
RÔTI À LA MENTH
LÉGUM ES MARÉC HALE NAVAR IN AUX E ANNA
POMME S PERSILL É NIÇOIS E RÔTIE PROVE NÇALE
FARCIE PRINTA NIÈRE

CLASSIFICATION
COMMERCIALE

DEPUIS 2002, PAYS


ATTESTATION SANITAIRE DE NAISSANCE ET
SANS CE DOCUMENT, JE NE PEUX PAS CIRCULER. D’ÉLEVAGE DOIVENT
ÊTRE MENTIONNÉS

21
38

Case à remplir par l’élève avec l’aide du professeur.

LES EXERCICES LES FICHES


Les fiches d’auto-évaluation permettent
Chaque question se rapporte à des indications de faire le point des acquis et des
précises du cours et des objectifs du référentiel. manques.

DATE :

Les exercices :
NOM :
les viandes CLASSE :

de boucherie
PRÉNOM :

JE NOMME LES DEUX


Ils permettent JE RECONNAIS
LEUR MORPHO
ET JE CLASSE
Q U AT R E P O I S S
PRÉPARATIONS PRÉLI

ONS EN FONC
MINAIRES CI-DESSOU
S
note
LOGIE ET DE L TION DE
E U R HAB I TAT

aux élèves 20
de vérifier leurs E ORIG
INE
BOUCHERIE JE NOMM
CARPE
CES ANIMAUX DE
connaissances. FORME

ROND
H A B I TAT
EAUMDOUCE
ER
NOMBRE
DE F I L E T S

4
2
FORME

ROND
ROUGET
G R OGRONDIN
NDIN

H A B I TAT

MER
NOMBRE
DE F I L E T S
ÉBARBER
POUR CHACUN DE

Chaque question
se rapporte à des
indications précises FORME

P L AT
L I MLIMAND

H A B I TAT
ANDE E

NOMBRE
DE F I L E T S FORME
RASCASSE

NOMBRE
MER H A B I TAT

du cours et des
4 ROND
DE F I L E T S
MER 2
EVISCÉRER
ucteur)
JE CITE LES 2 POISS (non castré et reprod
ONS PLATS POUR LE MÂLE ENTIER ÉTALO N
BOUC
objectifs du VUS DE 2 FILETS
TAURE AU
BÉLIER

référentiel.
DAUR ADE - SAINT
PIERR E
L’ANIMAL CASTRÉ
HONG RE
1
MOUT ON
BŒUF

LA FEMELLE CHÈVR E
JUMEN T
BREBI S
VACHE 0,5 0,5 0,5 0,5 5,5
0,5 0,5 0,5
0,5 0,5 0,5
0,5

TAGE
ÉES SUR CETTE ESTAM
PILLE ETIQUE
INSCRIPTIONS PORT
JE PRÉCISE LES
La prise de notes F PAYS PROD UCTE UR
DÉPARTEMENT D’OR
IGINE
57
permet de suivre l’évolut 463 N° DE COM MUN
E

ion 01 N° D’IMMATRICULATI
DE L’ABATTOIR
ON

de la profession, et favor COMMUNAUTÉ


ise CEE
ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE
1 1 5

l’autonomie de l’élève. 1 1 1

TAGE
NDANT AUX LETTR
ES E.U.R.O.P. ETIQUE
ITIONS CORRESPO
JE DONNE LES DÉFIN P
R O
E U
PASSABLE
BONNE ASSEZ BONNE
SUPÉRIEURE TRÈS BONNE 0,5 2,5
0,5 0,5 0,5
0,5

/ BPI reproduction interdite


C FARAGUNA / MUSCHERT

95 251
S O M M A I R E tome
1
1 LES VIANDES
DE BOUCHERIE . . . . . page 16
2 LE PORC . . . . . . . . . . page 28
3 LE MOUTON
L’AGNEAU . . . . . . . . . page 34
4 LE VEAU . . . . . . . . . . . page 42
5 LE BŒUF . . . . . . . . . . page 50
6 LES ABATS . . . . . . . . page 58
7 LES VOLAILLES . . . . page 66
8 LE GIBIER . . . . . . . . . page 74
LES PRODUITS DE LA BOUCHERIE

9 LES POISSONS . . . . . page 84


10 LES MOLLUSQUES
LES CRUSTACÉS . . . page 96
LES PRODUITS DE LA PÊCHE

11 LES LÉGUMES .... page 106

12 LES FRUITS . . . . . . page 116


LES PRODUITS DE LA LÉGUMERIE
LES CORPS GRAS
présentation ..............page 126
13 LES CORPS GRAS
D’ORIGINE ANIMALE ..... page 128
14 LES CORPS GRAS
D’ORIGINE VÉGÉTALE ....page 132
15 LES PRODUITS
. . . . . . . . . . . . . . page 138
LAITIERS

16 LES ŒUFS . . . . . . . . . . . . page 150


LES PRODUITS DE LA CRÉMERIE

17 VINS ET ALCOOLS . . . . . page 156


LES PRODUITS DE LA CAVE

18 LES CONDIMENTS
AROMATES-EPICES . . . . page 166
19 LES PRODUITS
SEMI-ÉLABORÉS . . . . . . . page 178

20 LES PROCÉDÉS
DE CONSERVATION . . . . page 184
21 L’APPROVISIONNEMENT
DES SERVICES . . . . . . . . page 196

LES PRODUITS DE L’ÉPICERIE


CONSERVATION-APPROVISIONNEMENT

22 . . . . . . . . . page 206
LES POTAGES

23 LES HORS-D’ŒUVRE . . . page 212


24 LES PÂTES FRAÎCHES
LES FARINAGES - LE RIZ page 218

25 LES DESSERTS - LA PÂTISSERIE


...
LES PÂTES DE BASE page 226

26 LES ENTREMETS - CRÈMES


GLACES - APPAREILS . . page 236

LES PRÉPARATIONS CULINAIRES


«LES LOGOS DE LA QUALITÉ»
CADRE INTERNATIONAL
LA MENTION AOC
Elle identifie un produit typique et spécifique dont le caractère est lié
à son origine géographique. Les produits reconnus en Appellation
d'Origine Contrôlée sont l'expression d'un lien intime entre une pro-
duction et un terroir, le tout mis en œuvre et perpétué par des
hommes doués d'un savoir-faire.
L’INAO est un établisse-
ment public institué par le
Le logo "LABEL ROUGE" garantit la qualité supérieure d'un produit. Il est le
résultat d'exigences sévères et contrôlées à tous les stades de production, décret loi du 30 juillet
d'élaboration et de commercialisation du produit, aboutissant à une qualité gus- 1935,modifié par la loi du
tative. Depuis 1960, tous les produits agricoles et alimentaires peuvent
bénéficier du label rouge. Vous le trouvez notamment sur les volailles, les 2 juillet 1990.
viandes, les charcuteries et les produits laitiers, et depuis peu sur les produits
DÉCRET DU 17.06.83
de la mer, les fruits et les légumes... et même sur le sel.
SES MISSIONS
CERTIFICAT DE CONFORMITÉ - la reconnaissance des
Il assure la qualité constante d'un produit à partir de ses caractéristiques spécifiques Appellations d’Origine
(production, transformation et/ou conditionnement). Mis en place en 1990, c'est le plus
récent des signes officiels de qualité. Parmi les produits qui ont déjà obtenu une cer- Contrôlée (AOC),
tification de conformité, citons le jambon cuit supérieur sans polyphosphate, les viandes
- la reconnaissance des
identifiées de l'élevage à la commercialisation avec une maturation garantie, les fruits
cueillis à maturité ainsi que les conditions de fraîcheur des salades prêtes à l'emploi... Appellations d’Origine
Vin Délimité de Qualité
Supérieure (VDQS), par
AGRICULTURE BIOLOGIQUE «AB»
Seuls les produits contenant 95 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique peu- le biais de la délimita-
vent prétendre au sigle AB. Deux règlements européens - 1991 pour les produits
végétaux - 1999 pour les produits animaux - sont les bases pour les organismes cer- tion des aires géogra-
tificateurs qui leur permettent de contrôler ces aliments. phiques de production et
la fixation de leurs condi-
tions de production et
d’agrément.

CADRE COMMUNAUTAIRE L’INAO assure le suivi


et le contrôle des condi-
APPELLATION D'ORIGINE PROTÉGÉE tions de production,
La spécificité ou la qualité est due au milieu géographique qui induit des fac-
teurs naturels et humains. La production, la transformation et l'élaboration doi- accompagne et conseille
vent être réalisées dans l'aire géographique. les professionnels.
Il contribue à la défense
des Appellations d’Ori-
gine tant en France qu’à
INDICATION GÉOGRAPHIQUE PROTÉGÉE l’étranger en luttant contre
Une spécificité, une qualité ou la réputation du produit est attribuée à l'origine
géographique. La production et/ou la transformation et/ou l'élaboration doi- les contrefaçons, fraudes
vent être réalisées dans l'aire géographique. ou usurpations existant
sur le marché.
La loi du 3 janvier 1994
lui attribue également la
ATTESTATION DE SPÉCIFICITÉ défense des Appellations
Elle concerne les produits présentant une composition traditionnelle ou un
mode de production ou de transformation de type traditionnel. Ce signe peut d’Origine Protégées et des
s'appliquer aux produits transformés car la matière première peut ne pas pro-
venir de la zone de fabrication du produit.
Indications Géographiques
Protégées instituées par
l’Union Européenne.
LES AOC
CORSE
- BROCCIU OU BROCCIU CORSE

FRANCHE-COMTÉ
- BLEU DE BRESSE OU BLEU DU HAUT-JURA OU
HORS LIQUEURS, VINS, ALCOOLS BLEU DE SEPTMONCEL
- COMTÉ
- MONT D’OR OU VACHERIN DU HAUT-DOUBS
BRETAGNE - MORBIER
- COCO DE PAIMPOL
LANGUEDOC-ROUSSILLON
BOURGOGNE
- PÉLARDON
- DINDE DE BRESSE
- OIGNON DOUX DES CÉVENNES
- VOLAILLE DE BRESSE
- CHAPON DE BRESSE MASSIF CENTRAL
CORSE - BLEU D’AUVERGNE
- BLEU DES CAUSSES
- MIEL DE CORSE - MELE DI CORSICA
- CANTAL OU FOURME DU CANTAL
MASSIF-CENTRAL - FOURME D’AMBERT OU FOURME DE MONTBRISON
- LENTILLE VERTE DU PUY - LAGUIOLE
- ROQUEFORT
NORD-EST - SAINT-NECTAIRE
- MIEL DE SAPIN DES VOSGES - SALERS

PACA NORD-EST
- FOIN DE CRAU - BRIE DE MEAUX
- HUILE ESSENTIELLE DE LAVANDE DE HAUTE- - BRIE DE MELUN
PROVENCE - CHAOURCE
- HUILE D’OLIVE D’AIX-EN-PROVENCE - MAROILLES OU MAROLLES
- HUILLE D’OLIVE DE HAUTE-PROVENCE - MUNSTER OU MUNSTER GÉROMÉ
- HUILE D’OLIVE DE LA VALLÉE DES BAUX-DE-
PROVENCE NORMANDIE
- MUSCAT DU VENTOUX - CAMEMBERT DE NORMANDE
- OLIVES CASSÉES DE LA VALLÉE DES BAUX-DE- - LIVAROT
PROVENCE - NEUFCHÂTEL
- OLIVES NOIRES DE LA VALLÉE DES BAUX-DE- - PONT-L’ÉVÊQUE
PROVENCE - BEURRE D’ISIGNY
- TAUREAU DE CAMARGUE - CRÈME D’ISIGNY
- OLIVE DE NICE
- BANON DE PROVENCE RHÔNE-ALPES
- ABONDANCE
RHÔNE-ALPES - BEAUFORT
- HUILE D’OLIVE DE NYONS - BLEU DU VERCORS-SASSENAGE
- NOIX DE GRENOBLE - PICODON DE LA DRÔME OU DE L’ARDÈCHE
- OLIVES NOIRES DE NYONS - REBLOCHON OU REBLOCHON DE SAVOIE
- BANON
SUD-OUEST - TOME DES BAUGES
- CHASSELAS DE MOISSAC - CHEVROTIN
- PIMENT D’ESPELETTE
- POMMES DE TERRE DE L’ÎLE DE RÉ SUD-OUEST
- BREBIS BARÈGES GAVARNIE - BEURRE CHARENTES POITOU
- BEURRE DES CHARENTES
BOURGOGNE - BEURRE DES DEUX-SÈVRES
- ÉPOISSES - OSSAU-IRATY
- LANGRES - ROCAMADOUR
CENTRE-OUEST
nnaître une
- CHABICHOU DU POITOU produit à co
Le premier roquefort.
- CROTTIN DE CHAVIGNOL
otec tion ju ridique est le
pr te royale
- POULIGNY-SAINT-PIERRE
es V I prom ulga une char
Charl ce village
- SAINTE-MAURE DE TOURAINE x habitants de
- SELLES-SUR-CHER accordant au de ce fromag
e.
xclu sivité de l’affinage
- VALENÇAY l’e
- BOVIN MAINE-ANJOU
- POMME DU LIMOUSIN
source : INAO.
pour Mélanie et Sylvie...
MODULE 1

de la boucherie
les produits
les pr oduit s
de la boucherie

LES VIANDES DE BOUCHERIE


LE PORC

LE MOUTON
LE VEAU

LE BŒUF

LES ABATS

LES VOLAILLES
LE GIBIER

1
de la boucherie
les produits
LES ÉQUIDÉS LES CAPRINS LES PORCINS
MÂLE REPRODUCTEUR

V E R R AT

FEMELLE

TRUIE

ANIMAL CASTRÉ
COCHON

JEUNE
PORCELET OU
COCHON DE LAIT

MÂLE REPRODUCTEUR
BOUC

FEMELLE
CHÈVRE

JEUNE
CHEVREAU

MÂLE REPRODUCTEUR
É TA L O N

MÂLE CASTRÉ
HONGRE

FEMELLE
JUMENT

JEUNE MÂLE
POULAIN

JEUNE FEMELLE
POULICHE

17
PRINCIPAUX CRITÈRES DE FRAÎCHEUR ET DE QUALITÉ
DEUX CRITÈRES DE CLASSEMENT DES CARCASSES : CONFORMATION ET ÉTAT D’ENGRAISSEMENT DÉFINISSENT
LA QUALITÉ (ARRÊTÉ DU 5 JUILLET 1977). POUR LE VEAU UN 3 E CRITÈRE DÉFINIT LA COULEUR DE LA VIANDE PAR
UN CHIFFRE DE 1 À 4.

LA CONFORMATION : 6 CLASSES E U R O P A

E SUPÉRIEURE LES MUSCLES SONT COURTS, ÉPAIS ET TRÈS DÉVELOPPÉS

U TRÈS BONNE LA MUSCULATURE EST COMPACTE ET MASSIVE

R BONNE LA MUSCULATURE EST ALLONGÉE TOUT EN ÉTANT ÉPAISSE

O A S S E Z B O N N E LA MUSCULATURE EST D’UNE ÉPAISSEUR MOYENNE

P PA S S A B L E LA MUSCULATURE EST PLATE ET LONGUE, SON ÉPAISSEUR EST RÉDUITE

A FA B R I C AT I O N LA CARCASSE EST UTILISÉE DANS LE SECTEUR INDUSTRIEL viande pour animaux, cosmétiques, charcuterie

L’ÉTAT D’ENGRAISSEMENT 5 CHIFFRES 1 2 3 4 5

1 2 3 4 5
MAIGRE À FLEUR OU CIRÉ COUVERT GRAS TRÈS GRAS
LES MUSCLES SONT DE LA GRAISSE SUR LA GRAISSE RECOUVRE UNE ÉPAISSE COUCHE
AUCUNE TRACE
PRESQUE LA PARTIE SUPÉRIEURE ENTIÈREMENT DE GRAISSE RECOUVRE
DE GRAISSE PARTOUT APPARENTS ET LES CÔTES LA CARCASSE TOUTE LA CARCASSE

LES CRITÈRES DE QUALITÉ DES VIANDES


LES VIANDES SONT CLASSÉES (après un contrôle sanitaire satisfaisant) selon la QUALITÉ.
CELLE-CI EST DÉTERMINÉE PAR :

AGE SEXE RACE CONDITIONS


LA VIANDE EST PLUS ELLE DÉTERMINE LA
TENDRE QUAND LA VIANDE DU MÂLE A C O N F O R M AT I O N c e r t a i n e s D’ÉLEVAGE
L’ A N I M A L E S T J E U N E UNE ODEUR PLUS FORTE races sont destinées
uniquement à la boucherie L I B E R T É , B AT T E R I E …

ALIMENTATION ÉTAT D’EN- É TAT D E


UNE VIANDE EST MEIL- S A N T É CERTIFIÉ CONDITIONS
L E U R E Q U A N D L’ A L I M E N -
TAT I O N E S T N AT U R E L L E
GRAISSEMENT PA R L’ E S TA M P I L L E D’ABATTAGE
S A N I TA I R E

RESPECT DES RÈGLES S TA D E D E RESPECT DES CONDITIONS


CATÉGORIE
D’HYGIÈNE MATURATION DE STOCKAGE DES MORCEAUX
D E L’ A B AT TA G E (ENCORE APPELÉ
À L A C O N S O M M AT I O N M O R T I F I C AT I O N ) ( T E M P É R AT U R E S ) ( 3 C AT É G O R I E S )

LES CATÉGORIES
ELLES CONCERNENT LES DIFFÉRENTES PARTIES DE L’ANIMAL ET LEUR EMPLACEMENT SUR CELUI-CI.
LES CATÉGORIES DÉTERMINENT LES MODES DE CUISSON :
1e CAT GRILLER-POÊLER - RÔTIR - SAUTER 2e CAT POÊLER - RÔTIR 3e CAT EN RAGOÛT - BOUILLIR
LES CATÉGORIES N’EXISTENT PAS POUR LA VIANDE DE PORC

POUR RECONNAÎTRE UNE VIANDE DE


BONNE QUALITÉ IL FAUT VÉRIFIER :
7 6 5 4
- L’ASPECT : COULEUR ET VOLUME
DES MUSCLES, QUANTITÉ ET COU-
LEUR DE LA GRAISSE, GRAIN...,
8 11
3 - L’ODEUR : AGRÉABLE,
10 9 - LE TOUCHER : MUSCLES TONIQUES
2 2 ET GRAISSE FERME.
1 1
18
de la boucherie
les produits
LE RÔLE DU VÉTÉRINAIRE DANS UN ABATTOIR
I L A E N C H A R G E L’ I N S P E C T I O N S A N I TA I R E
D E S A N I M A U X AVA N T L’ A B AT TA G E P U I S
C E L L E D E S C A R C A S S E S E T D E S A B AT S

I L E S TA M P I L L E L E S C A R C A S S E S J U G É E S
B O N N E S P O U R L A C O N S O M M AT I O N

IL CONSIGNE LES BÊTES MALADES OU


MEURTRIES

I L D É C I D E D E L A C O M M E R C I A L I S AT I O N O U
DE LA DESTRUCTION D’UNE VIANDE QU’IL
JUGE DOUTEUSE

CONSIGNER C’EST ÉCARTER DU CIRCUIT COMMERCIAL TOUTE CARCASSE


PRÉSENTANT DES SIGNES DE MALADIE, DE CHOCS, DE MEURTRISSURES

L’ESTAMPILLAGE
F PAY S P R O D U C T E U R
(FRANCE)

57 DÉPARTEMENT D’ORIGINE
(MOSELLE)

463 N° INSEE DE LA COMMUNE

N° D’IMMATRICULATION DE
01 L’ABATTOIR (ORDRE DE LA DEMANDE)

CEE COMMUNAUTÉ
ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE
DANS LES DOM TOM, LE NUMÉRO DU DÉPARTEMENT COMPORTE TROIS CHIFFRES.
AUSSI LE NUMÉRO INSEE DE LA COMMUNE SERA COMPOSÉ DE DEUX CHIFFRES

C ’ E S T L E P R É P O S É S A N I TA I R E Q U I E S TA M P I L L E L E S
CARCASSES JUGÉES BONNES POUR LA CONSOM-
M AT I O N - L E S V I A N D E S E S TA M P I L L É E S P E U V E N T
C I R C U L E R D A N S L E S P AY S D E L ’ U N I O N E U R O -
P É E N N E ( U . E . ) . L’ E S TA M P I L L E E S T D E C O U L E U R
V I O L E T T E E T D E F O R M E O VA L E .
R E M A R Q U E : L’ U N I O N E U R O P É E N N E R E M P L A C E L ’ A P P E L L A T I O N « C O M M U N A U T É
E C O N O M I Q U E E U R O P É E N N E » ( C . E . E . ) . A C T U E L L E M E N T, C ’ E S T L E S I G L E C . E . E Q U I
A P PA R A Î T S U R L’ E S TA M P I L L E .

19
LA MATURATION
LE BUT DE LA MATURATION (AUSSI APPELÉE MORTIFICATION) EST D’ATTENDRIR LA VIANDE. LES CARCASSES -
APRÈS ABATTAGE - SONT STOCKÉES EN CHAMBRE FROIDE PENDANT UNE SEMAINE ENVIRON : ON DIT QUE LA
VIANDE RASSIT.
C E T T E O P É R AT I O N E S T O B L I G AT O I R E C A R S A N S E L L E , L A VIANDE NE SERAIT PAS CONSOMMABLE CAR ELLE
DEVIENT RAIDE APRÈS L’ABATTAGE. CETTE RAIDEUR EST DUE À LA RIGIDITÉ CADAVÉRIQUE.

STOCKAGE ET CONSERVATION
TEMPÉRATURE DE MATURATION : 0 À 2 °C.
BŒUF : 10 À 12 JOURS.
MOUTON : 6 À 7 JOURS.
VEAU ET PORC : 4 À 5 JOURS.
LES VIANDES LABELLISÉES ONT UNE DURÉE DE MORTIFICATION PLUS LONGUE.

LA DURÉE DE CONSERVATION DES VIANDES EST DE


2 4 H E U R E S : PIÈCES NUES SUSPENDUES (+ 4 °C MAXIMUM)
1 S E M A I N E : CARCASSES (+ 4 °C MAXIMUM)
15 JOURS À 3 SEMAINES : PIÈCES CONDITIONNÉES SOUS VIDE (+ 4 °C MAXIMUM)
6 À 9 M O I S : PRODUITS SURGELÉS À – 18 °C

+4 °C
0 °C

LA VIANDE HACHÉE
■ DE NOMBREUX GERMES PEUVENT CONTAMINER LA VIANDE LORS DE
L’OPÉRATION DE HACHAGE, C’EST POURQUOI DES RÈGLES D’HYGIÈNE RIGOU-
REUSES DOIVENT ÊTRE OBSERVÉES.

■ SEULE LA VIANDE RÉFRIGÉRÉE SERA UTILISÉE.


■ LE MATÉRIEL SERA PARFAITEMENT DÉSINFECTÉ.
■ LA VIANDE NE SERA HACHÉE QU’AVANT UTILISATION.

■ LORSQUE LA VIANDE HACHÉE EST CONDITIONNÉE :

■ VÉRIFIER LE CONDITIONNEMENT (DES GERMES PEUVENT S’INTRODUIRE PAR


LES DÉCHIRURES).
■ VÉRIFIER LA DATE LIMITE DE CONSOMMATION (DLC) OU LA DATE LIMITE D’UTILI-
SATION OPTIMALE (DLUO).

20
de la boucherie
les produits
LA TRAÇABILITIÉ
■ LA TRAÇABILITÉ PERMET L’IDENTIFICATION D’UN ANIMAL AINSI QUE SON SUIVI.

■ Obligatoire depuis
1997 et définie par la
norme internationale
ISO 8402.
■ En cas d’alerte, la
traçabilité permet le
retrait rapide d’une
denrée et l’informa-
tion aux clients qui
l’auraient achetée. La
traçabilité permet de
retrouver l’histo-
rique, l’utilisation et
la localisation de
l’animal grâce à son
passeport où sont
NUMÉRO DE TRAVAIL enregistrées toutes
IL EST FIXÉ SUR CHACUNE NUMÉRO D’IDENTITÉ ces informations.
DE MES OREILLES. 70 4393 4832 De l’étable à la table !
4832

DEPUIS 2002, PAYS


ATTESTATION SANITAIRE DE NAISSANCE ET
SANS CE DOCUMENT, JE NE PEUX PAS CIRCULER. D’ÉLEVAGE DOIVENT
ÊTRE MENTIONNÉS

21
LES QUALITÉS
ORGANOLEPTIQUES
DE LA VIANDE

ASPECT-COULEUR
La viande d’animaux âgés présente une couleur plus rouge que
celle d’animaux jeunes. Lorsque la viande est en présence d’oxy-
gène, sa couleur est rouge vif ; en l’absence d’oxygène (cas d’em-
La couleur ballage «sous vide»), elle est rouge foncé.

rouge de la
viande est liée TENDRETÉ-CONSISTANCE
à la quantité La tendreté est une caractéristique particulièrement appréciée
dans le cas de la viande bovine. La plus ou moins grande tendre-
de pigment té d’une viande va dépendre essentiellement de deux facteurs :
d’une part l’animal, et d’autre part les traitements subis par la
(myoglobine) viande entre l’abattage et la consommation. Globalement, la vian-
présente dans de d’animaux âgés est plus ferme que celle des bêtes plus jeunes.
Les femelles sont plus tendres que les mâles et parmi ceux-ci les
les muscles. castrés sont les plus tendres.
La distinction Après l’abattage la viande devient dure ; il
faut attendre plus d’une semaine (dans le
entre viandes cas de la viande bovine) pour que la viande
blanches atteigne une tendreté satisfaisante.

(chevreau, veau, SAVEUR-ARÔME


agneau), viandes La jutosité est perçue au cours de la masti-
cation, la viande paraît sèche si la quantité
rosées (porc) de jus libéré est faible. Cette caractéristique
et viandes rouges dépend des conditions d’abattage et de
l’état d’engraissement de l’animal.
(bœuf, mouton,
cheval) est ODEUR-PARFUM
essentiellement La flaveur encore dénommée «goût»
dépend avant tout de l’animal et en particulier de son âge d’abat-
fondée tage. Les animaux jeunes fournissent une viande fade. Par contre
les animaux âgés produisent une viande ayant plus de goût.
sur la teneur
De nombreux travaux effectués à l’INRA visent à améliorer les
en pigment. qualités organoleptiques de la viande.
Source INRA

22
Catégories bovines
«J’aimerais savoir, en termes de boucherie,
quelles sont les viandes concernées par la déno-
mination «bœuf» : génisse, laitière, taureau ?
Depuis 1965, une loi Puis il subit une inspec- Qu’en est-il pour le «veau» ?»
organise le marché des tion ante mortem (s’il n’est
viandes et l’ensemble des pas apte, il est destiné à Le règlement (CE) 1208/81 modifié par le règlement
filières d’animaux destinés à l’équarissage) et post mor- (CE) 1026/91, établit la grille communautaire de clas-
la consommation humaine. tem sur la chaîne d’abattage. sement des carcasses de gros bovins. Il prévoit dans
Pour être agréés par le Si tout est satisfaisant, sa son article 3 le classement suivant :
Ministère de l’Agriculture, les carcasse est estampillée par
établissements livrant de la un sceau de l’Etat, obligatoi- • A pour les carcasses de jeunes animaux mâles non
viande à des intermédiaires re pour pouvoir être mise sur castrés de moins de deux ans, ce qui correspond à
subissent des contrôles le marché. Dans le cas l’appellation jeune bovin,
effectués par les services contraire, elle est consignée • B pour les carcasses d’autres animaux mâles non
vétérinaires. Ils sont de deux et on observe l’évolution de
castrés, à savoir les taureaux,
ordres. la viande, qui sera déclarée
propre ou pas à la consom- • C pour les carcasses d’animaux mâles castrés, c’est-
Contrôle des conditions
de production mation. à-dire les bœufs,
Conditions sanitaires • D pour les carcasses d’animaux femelles ayant déjà
VERS UNE SÉCURITÉ vélé (vaches),
dans lesquelles sont prépa- ACCRUE
rées les denrées, de l’abatta- DU CONSOMMATEUR • E pour les carcasses d’autres animaux femelles
ge à la découpe des car- (génisses).
casses, selon des critères Des surveillances ponc-
d’installation (implantation tuelles sur un certain nombre Une seule exception, strictement française, concerne
des abattoirs, distribution des de carcasses afin de dépister le «taureau de Camargue» qui bénéficie d’une
locaux, air ambiant, lumiè- l’utilisation éventuelle de cer- AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) incluant la
re...) et de fonctionnement taines substances médica- vache sous le même terme.
(formation du personnel, menteuses (dérivés d’anti-
biotiques, hormones...) Selon le cahier des charges N° 2000-3, pris conformé-
hygiène, manipulations, minu-
Ces différents contrôles ment aux dispositions du Règlement (CE) 820/97
tage des différentes opéra-
tions...) offrent une grande sécurité pour la viande bovine, le «veau d’Origine Françai-
aux consommateurs en sup- se» est un animal né, élevé et abattu en France, âgé de
Contrôle primant notamment le risque moins de 195 jours. Cet âge est également retenu dans
sur le produit lui-même de maladies transmises par le cahier des charges du «veau de tradition fran-
Tout animal de boucherie les bovins. çaise» et dans l’accord interprofessionnel pour une
arrivant dans un abattoir doit La loi impose d’autres
définition de la viande de veau du 17 octobre 1994.
d’abord se reposer (environ règles à respecter, ainsi la
12 heures pour un bovin), date limite de consomma- 쏅 Cette réponse est faite en collaboration avec la
afin qu’il ne soit pas tion doit figurer sur Direction de la Concurrence, de la Consomma-
abattu dans un état de l’emballage d’une tion et de la Répression des fraudes.
fatigue. viande livrée
Le Républicain Lorrain 08/01/2004
conditionnée ;
quant à la tem-
pérature de Un numéro d’identité (sym-
conservation, elle bolisé ici par le sigle )
est de 7 ° C maxi- permet à tous les stades de la
mum (3 ° C pour les filière d’attester l’origine française des
abats) pendant le viandes bovines jusqu’au consommateur.
transport ou l’entre-
Ce sigle vous garantit que la viande achetée a
posage.
été contrôlée de l’élevage au point de vente.
Pour une plus
grande sécurité de
leurs clients, les res-
taurateurs sont en
L’arrêté du 18 mars 1993 (publié au journal
train d’élaborer leur
Officiel du 1er avril 1993) relatif à la publicité des
propre Guide des
prix des viandes de boucherie :
Bonnes Pratiques en
- ne permet plus de faire référence aux catégories
matière d’hygiène :
et aux choix (1ère catégorie, 1er choix, etc.) ;
des fiches seront
- remplace cette classification par une dénomina-
particulièrement
consac r é e s aux tion obligatoire des muscles ;
différents t y p e s - autorise en tant que «mentions complémentaires
d e viande. facultatives» les destinations culinaires et
indications de mode de cuisson.

Source Promocash - Magazine

23
Environ
200 000 tonnes
de viande
- dont près
de la moitié
pour le bœuf -
sont achetées
chaque année
pour la
restauration
commerciale.

LES VIANDES DE BOUCHERIE :


«LA QUALITÉ DE LA FOURCHE À LA FOURCHETTE !»

LES LABELS se. A noter que les tau- preuve réelle de qualité?
rillons n’ont pas accès à Oui, si l’on en croit Frédéric
cette qualification pour Bellanger, responsable des
cause de production inten- produits CERQUA (Centre
sive. de Développement des
Début 1995, 32 sortes de Qualités Agricoles et Ali-
viandes ovines et bovines mentaires) : la consomma-
arboraient le label rouge. tion augmente régulière-
Chaque année, le nombre ment, or les consommateurs
de bêtes labellisées est en n’accepteraient pas de
augmentation (30 à 50 % payer plus cher (de 15 à
par an pour le bœuf et 20 %) si la viande n’était pas
l’agneau), mais 2 % seule- réellement meilleure. Déjà,
ment de l’ensemble du certains restaurateurs affi-
cheptel français est encore chent que la viande servie
concerné. dans leur établissement est
DÉCRET DU 17.6.83
Le label rouge est-il une une viande «Label Rouge».

epuis quelques années, des organismes certifica-


D les filières bovines et
ovines ont le souci d’amélio-
teurs indépendants.
Parmi eux, le label rouge,
LA CONSIGNATION
Les carcasses sont consignées en cas de :
rer la qualité de leurs logo du Ministère de l’Agri- - Maladies contagieuses (méningite : maladie de la
viandes...et de le faire culture, atteste que les vache folle, brucellose, tuberculose).
savoir. C’est ainsi notam- viandes (ovines et bovines)
issues d’un mode de pro-
- Parasitose (douve, ténia, trichine).
ment, que, pour répondre à
la demande d’information duction traditionnel possè- - Lorsque la viande a un aspect poisseux, une cou-
des consommateurs, une dent certaines caractéris- leur, une odeur anormales.
politique d’identification (tra- tiques. Ces dernières posi-
çabilité) de chaque bovin a tionnent le produit sur le e
me en moyenn
été mise en place. segment de la qualité çais consom
Chaque Fran és par an,
Les filières développent supérieure, selon des cri- oduits carn
89 kg de pr dues, dont 18,4 kg
également des produits tères de couleur, de matu- des confon
toutes vian et 3,7 kg
labellisés, selon des ration, d’aspect..., la sélec- 5 kg de veau
de bœuf, 4, volailles.
critères fixés par un cahier tion s’opérant à l’élevage, à et 22 kg de
d’agneau...
des charges et contrôlés par l’abattage et sur la carcas-
Source Promocash - Magazine

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LES CERTIFICATIONS LES IDENTIFICATIONS COLLECTIVES

LES VIANDES Les démarches inter- bovins) ou des marques


C E R T I F I É E S professionnelles sont nom- d’entreprise. Mais quelle
CONFORMES breuses, ainsi que les mar- que soit l’identification
ques qui informent sur les recherchée, le contrôle d’un
our obtenir cette certification, il
P faut répondre à des exigences
d’élevage, de transport, d’abatta-
caractéristiques de la vian-
de : le bœuf de tradition
organisme interprofession-
nel ou certificateur est
bouchère, le BVP (Bœuf indispensable. Produit très
ge, de découpe et de commerciali-
sation. Outre la réglementation en
Verte Prairie). Il existe aussi générique, la viande devrait
vigueur, (les organismes certifica- des marques régionales aujourd’hui, avec la traçabi-
teurs ne se substituent pas aux collectives, les viandes des lité et les différents labels,
services vétérinaires), les caracté- régions de France (ovins et sortir de l’anonymat.
ristiques concernent tout ou une
partie des points suivants : l’identi-
fication du produit, les conditions
d’élevage et de confort des ani-
maux, l’alimentation, l’âge à l’abat-
tage les conditions de transport,
les états d’engraissement, la cou-
leur, les précautions prévues pour
le ressuage des carcasses, le
poids de celles-ci, la maturation...

«VIANDE DE LORRAINE» EST LA PREMIÈRE


VIANDE BOVINE EN FRANCE À BÉNÉFICIER
DE LA CERTIFICATION DE CONFORMITÉ
PRODUIT. (AGRÉMENT DU 16 DÉCEMBRE 93)

LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES


DE LA VIANDE DE BŒUF LORRAINE
L’ANIMAL :
- gros bovin mâle ou femelle issu d’un élevage engagé dans
la démarche.
- ÂGE :
24 mois maximum pour les mâles entiers
26 mois minimum pour les bœufs
- ALIMENTATION :
Plus de 70 % de l’alimentation est constituée de produits du
terroir lorrain. L’identification d’origine du produit permet de four-
- TRANSPORT : nir systématiquement un grand nombre d’informations
Le plus bref possible et effectué en douceur pour ne pas sur les conditions d’élevage, le lieu et le mode de pro-
stresser les animaux (la durée entre le départ de l’exploitation duction. Ces notions sont rassurantes pour le consom-
et l’abattage est inférieure à 36 heures). mateur qui est souvent sensible à ces éléments de
LA CARCASSE : valeurs patrimoniales.
- Conformation supérieure ou égale à 0 classée 2, 3 ou 4 en Dans un monde de plus en plus industrialisé, la
état d’engraissement dans la grille EUROP recherche d’échelles humaines et de terroirs est impor-
- Poids de carcasse supérieur à 250 kg tante et légitime. La possibilité d’identifier clairement la
- pH inférieur à 6, 24 heures après abattage. viande de qualité permet à l’ensemble des intervenants
LA CONSERVATION : de la filière, d’investir dans des procédures de qualité
- Maturation à moins de 3 ° C pendant au moins 7 jours pour et de mettre en place des outils de contrôle et d’identi-
les morceaux destinés à la vente comme pièce à griller ou fication de produits garantissant ainsi au consomma-
à rôtir. teur (en lui faisant savoir par une communication adap-
- CONGÉLATION INTERDITE. tée) un produit de qualité défini notamment sur le plan
organoleptique.

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