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Le Recteur I.E.N.
C ’est avec grand plaisir que j’accepte de parrainer cet ouvrage pratique
qui s’adresse aux professionnels de demain et auxquels je souhaite un par-
cours aussi enrichissant et passionnant que le mien.
Je profite également de l’occasion pour vous dire, à vous, les jeunes géné-
rations, que ce métier de cuisinier que vous avez choisi est noble et qu’il peut
vous offrir des possibilités extraordinaires, si vous l’exercez avec passion,
rigueur et motivation. Ceci, quel que soit le niveau que vous atteindrez, l’im-
portant est d’y croire, et de le faire à fond.
Cet ouvrage que vous avez la chance de tenir entre vos mains a été conçu de
façon à vous faciliter le travail. Un classement méthodique et des illustrations
claires vous aideront à mieux intégrer les connaissances de base de la techno-
logie culinaire.
Ce livre, réalisé sous forme de travaux pratiques, constitue un outil indis-
pensable pour parfaire vos acquis et devenir un chef professionnel, digne de
ce nom.
Espérant que vous saurez tirer tous les bénéfices d’un tel support pédago-
gique, je souhaite qu’un jour vous réussirez à atteindre les sommets du Goût,
là où précisément culmine l’excellence…
- LA BOUCHERIE DIDIER GIRI (Thionville). - LES ÉLÈVES DES CLASSES DE CAP, BEP, BAC PRO,
- LA BOUCHERIE ORANAISE (Thionville). LES PERSONNELS, LES ENSEIGNANTS, LA DIRECTION
- LA BOUCHERIE WATRIN. DU LYCÉE PROFESSIONNEL SAINT-ANDRÉ D’OTTANGE.
- CASH FRUITS (Thionville). - MM. SAUJOT Compagnon de France et STRAUSS
- CHARTI (salaisons) à Thionville. enseignant (L.P. Saint-André).
- CICADIME (abattoirs à Metz). - M. CAPELLI professeur de gestion - LTP Gérardmer.
- LES ÉLEVEURS DE «CHAROLAIS 57». - JEFF QUARANTA.
- LA FERME BLETTNER (Briey). - C.N.F.E.T.P. de Lille et Lyon (M. MASSENET).
- LA FERME JUNGLING (Elzange). - ANNICK KEHR, FERNAND BELNER,
- LA FERME SELLE-PALMYRE (Cattenom). THIERRY KASPROVICZ, SABINE BRAUER.
- LES POISSONNERIES CENTRALE ET MARÉE - JACQUES MANQUEST.
BRETONNE (Thionville). - MARIA et SERGE MATH.
- LINDER - VOLAILLES (Hettange-Grande).
- LE MAGASIN PROMOCASH (Metz). PHOTO DE COUVERTURE :
- LES COMMERÇANTS DES MARCHÉS (Thionville et Metz). ATELIER DU CONTRE-JOUR - 57 OTTANGE
ntation
le m ou to n
l ’ ag ne au
et l’étiquetage.
1
4
Les objectifs
du référentiel CARRÉ
3 GIGOT
4 POITRINE
2
É PA U L E
sont 1
É PA U L E
énoncés. carré
découvert carré c
ouvert
2
3 SELLE DE GIGOT
{
{
ISE (2 FIL ETS)
3 4 SELLE ANGLA
7 6
5 4 CÔTES PREMIÈRE
S
5
8 2
S
1 6 CÔTES SECONDE
9
RTES
7 CÔTES DÉCOUVE
10
L’identification 8 COLLIER OU COL
LET
TTES
9 HAUT DE CÔTELE
du thème est 10 POITRINE
identique
à celui LES CATÉGORIES
des fiches
d’évaluations
et des
transparents.
3ÈME C A T É G O R I E
2ÈME C A T É G O R I E
1ÈRE C A T É G O R I E
34
LE DOSSIER
Un complément d’informations : l’élève, avec
l’aide du professeur, va encore plus loin dans
la compréhension de la Technologie Culinaire.
LIMOUSIN
CLICHÉ GIE OVINS DU
«l’agneau du Limou
CURNONSKY une référence ! » sin :
LA QUALITÉ code barres figurant sur
EN BARRES! la boucle au bordereau LA
ARBRE DES
Tout commence chez l’éleve
informatique retourné
à FRA ÎCH EUR
DIEUX ET ur comme à celui
l’éleveur. S’il souha L’abattage a lieu dans
ite qui est envoyé au der-
ES, entrer dans la filière cer- nier le bassin de production
DES LÉGEND distributeur.
tifiée, il doit respecter un par des entreprises spé-
CE
LA NAISSAN cahier des charges cialisées agréées C.E.E.
DE L’OLIVIE
R surtout procéder
et LA QUALITÉ Le transport s’effectue
à
l’identification des ani- N’est pas Baronet qui en circuits directs pour
PERD DANS
LA Face aux
SE maux. Dans le Limous veut ! Le cahier que les consommateurs
importations in, des
NUIT DES le circuit a été complète- charges prévoit
massives ment des cri- profitent pleinement de
informatisé. Dès la tères de qualité très
TEMPS ET (de Nouvelle naissa pré- la tendreté et de la
nce l’éleveur fixe cis. saveur.
E Zélande, sur l’oreille de
SON HISTOIR l’agneau Ce «cru» de viande est
notamment) une boucle à code
barres produit dans de petites
SE CONFOND les producteurs sur laquelle
figurent unités d’élevage. Dès sa
LA SAVEUR
AVEC CELLE français toutes les indications sur naissance l’agnea Depuis sa naissance,
u est
ripostent en ses origines. Les don- identifié ; son alimen
DES HOMMES ta- l’agneau Baronet se
investissant nées sont ensuite trans- tion est contrôlée; seules nourrit exclus
onal ... ivement de
ut Nati it à la préhistoire dans la qualité. férées sur la carcasse les meilleures carcasses lait maternel.
Instit l’olivier remontera és. Ils retien- A la fin du
93, l’ NAO) La culture de te pour être press
juin 19
ine (I
d’Orig d’Origine pression pour solide de la pâte L’agneau au moment de l’abattage sont sélectionnées. premier mois, il reçoit un
Depuis pellations La méthode de nent la partie
s Ap Appe llation huiles En Fran-
extra ire l’huile d’olive remo
nte-
et laissent s’éco
uler l’élément Baronet et la suivent jusqu’à la La qualité est une volon- complément qui varie
de ans. Les mélange
re connu en s olives et ion au ce,la cul- rait à plus de six mille gé, liquid e composé d’un du Limousin découpe. Si bien que le té ! selon les saisons :
a lée le ons (parut r 1994). ture de rd’hui chan
fait désormais boucher est en mesure
.
Contrô Ny outils ont aujou - d’huile et d’eau - l’hiver, il s’alimente
es de 27 janv
ie
se ique reste fonda Une demande de
d’oliv l’olivier mais la techn ATION de connaître sur
ciel le identique. LA DÉCANT figure de champ le foin auquel sont ajoutée
na l offi esse ntielle- mentalement isolé e pour la la provenance de d’Ide ntifi catio n s
jour prat ique L’huile est alors
référence dans des céréales. Sa chair
le sud : LE LAVAGE
est elle, elle l’animal. Une performan- Géographique
ment dans olives, le lava- décantation natur claire, légèrement rosée
nées aux Après le tri des surface de l’eau le paysage ce quand Proté
des Pyré a recueillie à la on sait qu’il gée est en a un goût très fin.
l’eau froide et ent par centr
ifu-
remontant ge se fait à ou plus souv ovin national. faut que tout cours...
Alpes en but d’ôter brind
illes et
ode plus rapid
e et suive, du - l’été, il se nourrit essen-
Drô me. La pour gatio n, méth
jusqu’à la L’huile ainsi tiellement d’herbes.
avoisine corps étrangers. plus efficace.
production E ET LE ue après pression
est
Source GIE - Ovins du
es par an BRO YAG obten Limousin
2000 tonn LE sous le nom
plus de MALAXAGE commercialisée 40
dont un peu qui se fait sans «d’huile d’oliv
e vierge».
le dépar- Le broyage appelée
20% pour yautage préalable, à l’ai- L’eau résiduelle est
Bouches déno
es en géné-
tement des de de deux meul «margines». us
La pro- enir une pâte de pâte reten
du Rhône. ral, permet d’obt Les résidus
répartie -ci, affinée et sont appelés
duction est onctueuse. Celle par les scourtins
le d’olives» dont
ent dans rendue hom
ogène par «les grignons
principalem soum ise traitement au
des Baux ensuite on extrait par
la vallée malaxage est e de grignons
d’Aix. Les au pressurag
e. solvant l’huil
et le pays d’olive destinée
aux savonne-
pressés à LE PRESSU
RAGE res usages
fruits sont et à d’aut
des pro- toujours, le sys- ries
bustible).
froid selon Connu depuis industriels (com
itionnels on le plus
cédés trad tème d’extracti
lins et la pression LE STOCKA
GE
répandu est
dans 13 mou
de» ou t
La récolte «Oliva
pratiquée soit : pâte est répar- Le premier
impératif étan
«Olivaison» est des paniers à une huile hydraulique. La kg est
don nen t de 2 kg à 5 ation, l’huile
- à la main, dans ets à trois pieds a droit à tie en quantité d’éviter l’oxyd
l’aide de cheval qui, seule, aux ronds, les ment stockée
nation sur des plate sont donc immédiate l.
(escarasson). dén omi Ceux -ci s en méta
- à l’aide de gaules
(Alpes la «scourtins». dans des cuve
rel». -cinq ou tren-
Maritîmes). râteaux (peignes) «produit natu empilés par vingt ENTATION OLÉICO
LE FRANÇAIS.
- à l’aide de petits au sol. source : CENTRE
D’ETUDE ET
DE DOCUM
de la boucherie
les produits
LA TRAÇABILITIÉ
Les informations. LES MODES DE CUI
SSON DES MORCE
■ LA TRAÇABILITÉ PERMET L’IDENTIFICATION D’UN ANIMAL AINSI QUE SON SUIVI.
AUX
■ Obligatoire depuis
1997 et définie par la
BRAISE R GRILLE R
norme internationale POCHE R POÊLER
ÉPAULE EN RAGOÛT
ISO 8402. BROCH ETTES RÔTIR SAUTER
DÉSOS SÉE COLLIE R ÉPAULE
DE GIGOT COLLIE R
■ En cas d’alerte, la FARCIE BARON CÔTELE TTES
traçabilité permet le CÔTELE TTES
GIGOT
retrait rapide d’une CÔTELE TTES
À L’ANGLA ISE ÉPAULE
GIGOT CARRÉ MIGNO NETTE
denrée et l’informa- CUISSON
(EXCEPTI ONNEL) (MORCEA UX)
COUVE RT DE SELLE
tion aux clients qui RÔTIR
ROUEL LES HAUT DE
DE GIGOT SELLE HAUT DE
l’auraient achetée. La CÔTELE TTES ANGLA ISE CÔTELE TTES
ÉPAULE NOISET TES
traçabilité permet de POITRI NE DE FILET
POITRI NE
retrouver l’histo- GIGOT
CLASSIFICATION
COMMERCIALE
21
38
DATE :
Les exercices :
NOM :
les viandes CLASSE :
de boucherie
PRÉNOM :
ONS EN FONC
MINAIRES CI-DESSOU
S
note
LOGIE ET DE L TION DE
E U R HAB I TAT
aux élèves 20
de vérifier leurs E ORIG
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BOUCHERIE JE NOMM
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connaissances. FORME
ROND
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NOMBRE
DE F I L E T S
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G R OGRONDIN
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DE F I L E T S
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POUR CHACUN DE
Chaque question
se rapporte à des
indications précises FORME
P L AT
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DE F I L E T S FORME
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du cours et des
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ucteur)
JE CITE LES 2 POISS (non castré et reprod
ONS PLATS POUR LE MÂLE ENTIER ÉTALO N
BOUC
objectifs du VUS DE 2 FILETS
TAURE AU
BÉLIER
référentiel.
DAUR ADE - SAINT
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L’ANIMAL CASTRÉ
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1
MOUT ON
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VACHE 0,5 0,5 0,5 0,5 5,5
0,5 0,5 0,5
0,5 0,5 0,5
0,5
TAGE
ÉES SUR CETTE ESTAM
PILLE ETIQUE
INSCRIPTIONS PORT
JE PRÉCISE LES
La prise de notes F PAYS PROD UCTE UR
DÉPARTEMENT D’OR
IGINE
57
permet de suivre l’évolut 463 N° DE COM MUN
E
ion 01 N° D’IMMATRICULATI
DE L’ABATTOIR
ON
l’autonomie de l’élève. 1 1 1
TAGE
NDANT AUX LETTR
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ITIONS CORRESPO
JE DONNE LES DÉFIN P
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PASSABLE
BONNE ASSEZ BONNE
SUPÉRIEURE TRÈS BONNE 0,5 2,5
0,5 0,5 0,5
0,5
95 251
S O M M A I R E tome
1
1 LES VIANDES
DE BOUCHERIE . . . . . page 16
2 LE PORC . . . . . . . . . . page 28
3 LE MOUTON
L’AGNEAU . . . . . . . . . page 34
4 LE VEAU . . . . . . . . . . . page 42
5 LE BŒUF . . . . . . . . . . page 50
6 LES ABATS . . . . . . . . page 58
7 LES VOLAILLES . . . . page 66
8 LE GIBIER . . . . . . . . . page 74
LES PRODUITS DE LA BOUCHERIE
18 LES CONDIMENTS
AROMATES-EPICES . . . . page 166
19 LES PRODUITS
SEMI-ÉLABORÉS . . . . . . . page 178
20 LES PROCÉDÉS
DE CONSERVATION . . . . page 184
21 L’APPROVISIONNEMENT
DES SERVICES . . . . . . . . page 196
22 . . . . . . . . . page 206
LES POTAGES
FRANCHE-COMTÉ
- BLEU DE BRESSE OU BLEU DU HAUT-JURA OU
HORS LIQUEURS, VINS, ALCOOLS BLEU DE SEPTMONCEL
- COMTÉ
- MONT D’OR OU VACHERIN DU HAUT-DOUBS
BRETAGNE - MORBIER
- COCO DE PAIMPOL
LANGUEDOC-ROUSSILLON
BOURGOGNE
- PÉLARDON
- DINDE DE BRESSE
- OIGNON DOUX DES CÉVENNES
- VOLAILLE DE BRESSE
- CHAPON DE BRESSE MASSIF CENTRAL
CORSE - BLEU D’AUVERGNE
- BLEU DES CAUSSES
- MIEL DE CORSE - MELE DI CORSICA
- CANTAL OU FOURME DU CANTAL
MASSIF-CENTRAL - FOURME D’AMBERT OU FOURME DE MONTBRISON
- LENTILLE VERTE DU PUY - LAGUIOLE
- ROQUEFORT
NORD-EST - SAINT-NECTAIRE
- MIEL DE SAPIN DES VOSGES - SALERS
PACA NORD-EST
- FOIN DE CRAU - BRIE DE MEAUX
- HUILE ESSENTIELLE DE LAVANDE DE HAUTE- - BRIE DE MELUN
PROVENCE - CHAOURCE
- HUILE D’OLIVE D’AIX-EN-PROVENCE - MAROILLES OU MAROLLES
- HUILLE D’OLIVE DE HAUTE-PROVENCE - MUNSTER OU MUNSTER GÉROMÉ
- HUILE D’OLIVE DE LA VALLÉE DES BAUX-DE-
PROVENCE NORMANDIE
- MUSCAT DU VENTOUX - CAMEMBERT DE NORMANDE
- OLIVES CASSÉES DE LA VALLÉE DES BAUX-DE- - LIVAROT
PROVENCE - NEUFCHÂTEL
- OLIVES NOIRES DE LA VALLÉE DES BAUX-DE- - PONT-L’ÉVÊQUE
PROVENCE - BEURRE D’ISIGNY
- TAUREAU DE CAMARGUE - CRÈME D’ISIGNY
- OLIVE DE NICE
- BANON DE PROVENCE RHÔNE-ALPES
- ABONDANCE
RHÔNE-ALPES - BEAUFORT
- HUILE D’OLIVE DE NYONS - BLEU DU VERCORS-SASSENAGE
- NOIX DE GRENOBLE - PICODON DE LA DRÔME OU DE L’ARDÈCHE
- OLIVES NOIRES DE NYONS - REBLOCHON OU REBLOCHON DE SAVOIE
- BANON
SUD-OUEST - TOME DES BAUGES
- CHASSELAS DE MOISSAC - CHEVROTIN
- PIMENT D’ESPELETTE
- POMMES DE TERRE DE L’ÎLE DE RÉ SUD-OUEST
- BREBIS BARÈGES GAVARNIE - BEURRE CHARENTES POITOU
- BEURRE DES CHARENTES
BOURGOGNE - BEURRE DES DEUX-SÈVRES
- ÉPOISSES - OSSAU-IRATY
- LANGRES - ROCAMADOUR
CENTRE-OUEST
nnaître une
- CHABICHOU DU POITOU produit à co
Le premier roquefort.
- CROTTIN DE CHAVIGNOL
otec tion ju ridique est le
pr te royale
- POULIGNY-SAINT-PIERRE
es V I prom ulga une char
Charl ce village
- SAINTE-MAURE DE TOURAINE x habitants de
- SELLES-SUR-CHER accordant au de ce fromag
e.
xclu sivité de l’affinage
- VALENÇAY l’e
- BOVIN MAINE-ANJOU
- POMME DU LIMOUSIN
source : INAO.
pour Mélanie et Sylvie...
MODULE 1
de la boucherie
les produits
les pr oduit s
de la boucherie
LE MOUTON
LE VEAU
LE BŒUF
LES ABATS
LES VOLAILLES
LE GIBIER
1
de la boucherie
les produits
LES ÉQUIDÉS LES CAPRINS LES PORCINS
MÂLE REPRODUCTEUR
V E R R AT
FEMELLE
TRUIE
ANIMAL CASTRÉ
COCHON
JEUNE
PORCELET OU
COCHON DE LAIT
MÂLE REPRODUCTEUR
BOUC
FEMELLE
CHÈVRE
JEUNE
CHEVREAU
MÂLE REPRODUCTEUR
É TA L O N
MÂLE CASTRÉ
HONGRE
FEMELLE
JUMENT
JEUNE MÂLE
POULAIN
JEUNE FEMELLE
POULICHE
17
PRINCIPAUX CRITÈRES DE FRAÎCHEUR ET DE QUALITÉ
DEUX CRITÈRES DE CLASSEMENT DES CARCASSES : CONFORMATION ET ÉTAT D’ENGRAISSEMENT DÉFINISSENT
LA QUALITÉ (ARRÊTÉ DU 5 JUILLET 1977). POUR LE VEAU UN 3 E CRITÈRE DÉFINIT LA COULEUR DE LA VIANDE PAR
UN CHIFFRE DE 1 À 4.
LA CONFORMATION : 6 CLASSES E U R O P A
A FA B R I C AT I O N LA CARCASSE EST UTILISÉE DANS LE SECTEUR INDUSTRIEL viande pour animaux, cosmétiques, charcuterie
1 2 3 4 5
MAIGRE À FLEUR OU CIRÉ COUVERT GRAS TRÈS GRAS
LES MUSCLES SONT DE LA GRAISSE SUR LA GRAISSE RECOUVRE UNE ÉPAISSE COUCHE
AUCUNE TRACE
PRESQUE LA PARTIE SUPÉRIEURE ENTIÈREMENT DE GRAISSE RECOUVRE
DE GRAISSE PARTOUT APPARENTS ET LES CÔTES LA CARCASSE TOUTE LA CARCASSE
LES CATÉGORIES
ELLES CONCERNENT LES DIFFÉRENTES PARTIES DE L’ANIMAL ET LEUR EMPLACEMENT SUR CELUI-CI.
LES CATÉGORIES DÉTERMINENT LES MODES DE CUISSON :
1e CAT GRILLER-POÊLER - RÔTIR - SAUTER 2e CAT POÊLER - RÔTIR 3e CAT EN RAGOÛT - BOUILLIR
LES CATÉGORIES N’EXISTENT PAS POUR LA VIANDE DE PORC
I L E S TA M P I L L E L E S C A R C A S S E S J U G É E S
B O N N E S P O U R L A C O N S O M M AT I O N
I L D É C I D E D E L A C O M M E R C I A L I S AT I O N O U
DE LA DESTRUCTION D’UNE VIANDE QU’IL
JUGE DOUTEUSE
L’ESTAMPILLAGE
F PAY S P R O D U C T E U R
(FRANCE)
57 DÉPARTEMENT D’ORIGINE
(MOSELLE)
N° D’IMMATRICULATION DE
01 L’ABATTOIR (ORDRE DE LA DEMANDE)
CEE COMMUNAUTÉ
ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE
DANS LES DOM TOM, LE NUMÉRO DU DÉPARTEMENT COMPORTE TROIS CHIFFRES.
AUSSI LE NUMÉRO INSEE DE LA COMMUNE SERA COMPOSÉ DE DEUX CHIFFRES
C ’ E S T L E P R É P O S É S A N I TA I R E Q U I E S TA M P I L L E L E S
CARCASSES JUGÉES BONNES POUR LA CONSOM-
M AT I O N - L E S V I A N D E S E S TA M P I L L É E S P E U V E N T
C I R C U L E R D A N S L E S P AY S D E L ’ U N I O N E U R O -
P É E N N E ( U . E . ) . L’ E S TA M P I L L E E S T D E C O U L E U R
V I O L E T T E E T D E F O R M E O VA L E .
R E M A R Q U E : L’ U N I O N E U R O P É E N N E R E M P L A C E L ’ A P P E L L A T I O N « C O M M U N A U T É
E C O N O M I Q U E E U R O P É E N N E » ( C . E . E . ) . A C T U E L L E M E N T, C ’ E S T L E S I G L E C . E . E Q U I
A P PA R A Î T S U R L’ E S TA M P I L L E .
19
LA MATURATION
LE BUT DE LA MATURATION (AUSSI APPELÉE MORTIFICATION) EST D’ATTENDRIR LA VIANDE. LES CARCASSES -
APRÈS ABATTAGE - SONT STOCKÉES EN CHAMBRE FROIDE PENDANT UNE SEMAINE ENVIRON : ON DIT QUE LA
VIANDE RASSIT.
C E T T E O P É R AT I O N E S T O B L I G AT O I R E C A R S A N S E L L E , L A VIANDE NE SERAIT PAS CONSOMMABLE CAR ELLE
DEVIENT RAIDE APRÈS L’ABATTAGE. CETTE RAIDEUR EST DUE À LA RIGIDITÉ CADAVÉRIQUE.
STOCKAGE ET CONSERVATION
TEMPÉRATURE DE MATURATION : 0 À 2 °C.
BŒUF : 10 À 12 JOURS.
MOUTON : 6 À 7 JOURS.
VEAU ET PORC : 4 À 5 JOURS.
LES VIANDES LABELLISÉES ONT UNE DURÉE DE MORTIFICATION PLUS LONGUE.
+4 °C
0 °C
LA VIANDE HACHÉE
■ DE NOMBREUX GERMES PEUVENT CONTAMINER LA VIANDE LORS DE
L’OPÉRATION DE HACHAGE, C’EST POURQUOI DES RÈGLES D’HYGIÈNE RIGOU-
REUSES DOIVENT ÊTRE OBSERVÉES.
20
de la boucherie
les produits
LA TRAÇABILITIÉ
■ LA TRAÇABILITÉ PERMET L’IDENTIFICATION D’UN ANIMAL AINSI QUE SON SUIVI.
■ Obligatoire depuis
1997 et définie par la
norme internationale
ISO 8402.
■ En cas d’alerte, la
traçabilité permet le
retrait rapide d’une
denrée et l’informa-
tion aux clients qui
l’auraient achetée. La
traçabilité permet de
retrouver l’histo-
rique, l’utilisation et
la localisation de
l’animal grâce à son
passeport où sont
NUMÉRO DE TRAVAIL enregistrées toutes
IL EST FIXÉ SUR CHACUNE NUMÉRO D’IDENTITÉ ces informations.
DE MES OREILLES. 70 4393 4832 De l’étable à la table !
4832
21
LES QUALITÉS
ORGANOLEPTIQUES
DE LA VIANDE
ASPECT-COULEUR
La viande d’animaux âgés présente une couleur plus rouge que
celle d’animaux jeunes. Lorsque la viande est en présence d’oxy-
gène, sa couleur est rouge vif ; en l’absence d’oxygène (cas d’em-
La couleur ballage «sous vide»), elle est rouge foncé.
rouge de la
viande est liée TENDRETÉ-CONSISTANCE
à la quantité La tendreté est une caractéristique particulièrement appréciée
dans le cas de la viande bovine. La plus ou moins grande tendre-
de pigment té d’une viande va dépendre essentiellement de deux facteurs :
d’une part l’animal, et d’autre part les traitements subis par la
(myoglobine) viande entre l’abattage et la consommation. Globalement, la vian-
présente dans de d’animaux âgés est plus ferme que celle des bêtes plus jeunes.
Les femelles sont plus tendres que les mâles et parmi ceux-ci les
les muscles. castrés sont les plus tendres.
La distinction Après l’abattage la viande devient dure ; il
faut attendre plus d’une semaine (dans le
entre viandes cas de la viande bovine) pour que la viande
blanches atteigne une tendreté satisfaisante.
22
Catégories bovines
«J’aimerais savoir, en termes de boucherie,
quelles sont les viandes concernées par la déno-
mination «bœuf» : génisse, laitière, taureau ?
Depuis 1965, une loi Puis il subit une inspec- Qu’en est-il pour le «veau» ?»
organise le marché des tion ante mortem (s’il n’est
viandes et l’ensemble des pas apte, il est destiné à Le règlement (CE) 1208/81 modifié par le règlement
filières d’animaux destinés à l’équarissage) et post mor- (CE) 1026/91, établit la grille communautaire de clas-
la consommation humaine. tem sur la chaîne d’abattage. sement des carcasses de gros bovins. Il prévoit dans
Pour être agréés par le Si tout est satisfaisant, sa son article 3 le classement suivant :
Ministère de l’Agriculture, les carcasse est estampillée par
établissements livrant de la un sceau de l’Etat, obligatoi- • A pour les carcasses de jeunes animaux mâles non
viande à des intermédiaires re pour pouvoir être mise sur castrés de moins de deux ans, ce qui correspond à
subissent des contrôles le marché. Dans le cas l’appellation jeune bovin,
effectués par les services contraire, elle est consignée • B pour les carcasses d’autres animaux mâles non
vétérinaires. Ils sont de deux et on observe l’évolution de
castrés, à savoir les taureaux,
ordres. la viande, qui sera déclarée
propre ou pas à la consom- • C pour les carcasses d’animaux mâles castrés, c’est-
Contrôle des conditions
de production mation. à-dire les bœufs,
Conditions sanitaires • D pour les carcasses d’animaux femelles ayant déjà
VERS UNE SÉCURITÉ vélé (vaches),
dans lesquelles sont prépa- ACCRUE
rées les denrées, de l’abatta- DU CONSOMMATEUR • E pour les carcasses d’autres animaux femelles
ge à la découpe des car- (génisses).
casses, selon des critères Des surveillances ponc-
d’installation (implantation tuelles sur un certain nombre Une seule exception, strictement française, concerne
des abattoirs, distribution des de carcasses afin de dépister le «taureau de Camargue» qui bénéficie d’une
locaux, air ambiant, lumiè- l’utilisation éventuelle de cer- AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) incluant la
re...) et de fonctionnement taines substances médica- vache sous le même terme.
(formation du personnel, menteuses (dérivés d’anti-
biotiques, hormones...) Selon le cahier des charges N° 2000-3, pris conformé-
hygiène, manipulations, minu-
Ces différents contrôles ment aux dispositions du Règlement (CE) 820/97
tage des différentes opéra-
tions...) offrent une grande sécurité pour la viande bovine, le «veau d’Origine Françai-
aux consommateurs en sup- se» est un animal né, élevé et abattu en France, âgé de
Contrôle primant notamment le risque moins de 195 jours. Cet âge est également retenu dans
sur le produit lui-même de maladies transmises par le cahier des charges du «veau de tradition fran-
Tout animal de boucherie les bovins. çaise» et dans l’accord interprofessionnel pour une
arrivant dans un abattoir doit La loi impose d’autres
définition de la viande de veau du 17 octobre 1994.
d’abord se reposer (environ règles à respecter, ainsi la
12 heures pour un bovin), date limite de consomma- 쏅 Cette réponse est faite en collaboration avec la
afin qu’il ne soit pas tion doit figurer sur Direction de la Concurrence, de la Consomma-
abattu dans un état de l’emballage d’une tion et de la Répression des fraudes.
fatigue. viande livrée
Le Républicain Lorrain 08/01/2004
conditionnée ;
quant à la tem-
pérature de Un numéro d’identité (sym-
conservation, elle bolisé ici par le sigle )
est de 7 ° C maxi- permet à tous les stades de la
mum (3 ° C pour les filière d’attester l’origine française des
abats) pendant le viandes bovines jusqu’au consommateur.
transport ou l’entre-
Ce sigle vous garantit que la viande achetée a
posage.
été contrôlée de l’élevage au point de vente.
Pour une plus
grande sécurité de
leurs clients, les res-
taurateurs sont en
L’arrêté du 18 mars 1993 (publié au journal
train d’élaborer leur
Officiel du 1er avril 1993) relatif à la publicité des
propre Guide des
prix des viandes de boucherie :
Bonnes Pratiques en
- ne permet plus de faire référence aux catégories
matière d’hygiène :
et aux choix (1ère catégorie, 1er choix, etc.) ;
des fiches seront
- remplace cette classification par une dénomina-
particulièrement
consac r é e s aux tion obligatoire des muscles ;
différents t y p e s - autorise en tant que «mentions complémentaires
d e viande. facultatives» les destinations culinaires et
indications de mode de cuisson.
23
Environ
200 000 tonnes
de viande
- dont près
de la moitié
pour le bœuf -
sont achetées
chaque année
pour la
restauration
commerciale.
LES LABELS se. A noter que les tau- preuve réelle de qualité?
rillons n’ont pas accès à Oui, si l’on en croit Frédéric
cette qualification pour Bellanger, responsable des
cause de production inten- produits CERQUA (Centre
sive. de Développement des
Début 1995, 32 sortes de Qualités Agricoles et Ali-
viandes ovines et bovines mentaires) : la consomma-
arboraient le label rouge. tion augmente régulière-
Chaque année, le nombre ment, or les consommateurs
de bêtes labellisées est en n’accepteraient pas de
augmentation (30 à 50 % payer plus cher (de 15 à
par an pour le bœuf et 20 %) si la viande n’était pas
l’agneau), mais 2 % seule- réellement meilleure. Déjà,
ment de l’ensemble du certains restaurateurs affi-
cheptel français est encore chent que la viande servie
concerné. dans leur établissement est
DÉCRET DU 17.6.83
Le label rouge est-il une une viande «Label Rouge».
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LES CERTIFICATIONS LES IDENTIFICATIONS COLLECTIVES
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