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physique et flux
informationnel
INTRODUCTION...............................................................................................................................6
Section 1 : généralité sur la synchronisation diffèrent flux au sein d’une entreprise : .......................6
II. Concept synchronisation : ..............................................................................................6
1. Définition : .......................................................................................................................6
2. Caractéristiques de la synchronisation .............................................................................7
a. La superposition d’actions................................................................................................7
b. L’aspect temporel ............................................................................................................7
b. Facteur anticipatoire ....................................................................................................7
III. Concept flux ...........................................................................................................................7
a. Définition .....................................................................................................................7
b. Les diffèrent type de flux ..............................................................................................8
1. Les flux physiques ................................................................................................................8
2. Les flux d’informations .....................................................................................................8
3. Les flux financiers et administratifs ..................................................................................8
Section 2 : Lean Manageant ............................................................................................................9
I. Introduction ........................................................................................................................9
II. Définition ............................................................................................................................9
III. Principe : ....................................................................................................................... 10
A. Identifier la valeur : .................................................................................................... 10
B. Cartographier la chaîne de valeur ............................................................................... 10
C. Créer un flux de travail continu .................................................................................. 11
D. Créez un système de traction ..................................................................................... 11
E. L’amélioration continue ............................................................................................. 11
IV. Avantage ........................................................................................................................... 12
V. Les outils de Lean Management......................................................................................... 13
A. La méthode DMAIC .................................................................................................... 13
B. La méthode PDCA Roue de Deming : .......................................................................... 14
C. La méthode 5M diagramme d'Ishikawa ...................................................................... 14
D. La méthode des 5P..................................................................................................... 15
E. La Méthode QQOQCP ................................................................................................ 16
F. Le management visuel ............................................................................................... 17
G. Analyse SWOT ............................................................................................................ 18
H. Le diagramme SIPOC .................................................................................................. 19
I. La Méthode VSM ....................................................................................................... 20
J. La Méthode 5S ........................................................................................................... 21
Section3 : Diagramme PERT et GANT............................................................................................. 24
Cours Flux physique et flux informationnel du Dr. Fadhel JAAFAR
INTRODUCTION
Dans un milieu de plus en plus complexe et changeant, l'entreprise d'aujourd'hui ne peut plus
faire usage des méthodes d'organisation traditionnelles fondées sur l'analyse et la procédure.
Elles ne sont pas suffisantes pour garantir une productivité optimale. Voilà pourquoi il faut
repenser la façon dont les entreprises organisent leur production et de présenter des méthodes
d'amélioration au quotidien : telle est l'approche de Lean Management.
Dans ce chapitre, nous commençons dans un premier lieu : généralité sur synchronisation
diffèrent flux au sein d’une entreprise
Dans un deuxième temps, nous allons présenter qu’est-ce que le Lean management. Ensuite,
nous expliciterons différents outils utilise de ce concept.
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2. Caractéristiques de la synchronisation
Pour comprendre le concept de synchronisation de flux, nous proposons déterminer la question
en se fondant sur trois caractéristiques essentielles du terme :
La superposition d’actions
Son aspect temporel,
Son facteur anticipatoire
a. La superposition d’actions
Comme indiqué ci-dessus, la synchronisation provoquée dans le terme sýn « ensemble ».
Chaque individu qui compose un système fait l'objet d’ensemble d’interaction constituant une
chaîne.
b. L’aspect temporel
Selon Hillston, 1994 la synchronisation se définit comme « une action, résultant d’interactions
non compétitives entre les participants et induisant un changement d’état. L’auteur liste les
différents types d’interactions dont la première est la synchronisation de l’ensemble des
participants qui partagent des informations sur leur situation mutuelle à un instant donné. Nous
pouvons ainsi considérer que deux acteurs soient synchronisés à un instant t, n'est plus l’être à
un instant t+1. » Ainsi, la problématique de gestion des contraintes de simultanéité sont
soulevées.
b. Facteur anticipatoire
La synchronisation des flux dénote un facteur anticipatoire : pour que les éléments puissent
avoir lieu ensemble à un instant donné, il semble nécessaire de pouvoir les devancer.
En fait, la synchronisation constitue une étape avancée du concept de coordination à laquelle
viennent s'ajouter les contraintes de temps afin d'étirer les flux en collaborant atteindre
l'excellence dans l'industrie.
III. Concept flux
a. Définition
D’après Biteau 2003 un flux est un déplacement d’éléments dans le temps et dans l’espace.
Dans le temps car le « déplacement se fait entre l’instant t0 et l’instant tn et dans l’espace car le
déplacement a une origine». Avec Hohmann 2004 le flux est un débit, c’est-à-dire une quantité
de fluide traversant une section donnée.
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La notion de flux a été grandement popularisée depuis 1961 avec Forrester, Ce dernier
modélise l’entreprise à l’aide de flux, qui permettent de comprendre les liaisons entre les
différents composants, il estime que les interactions entre les divers composants du système
peuvent maintenant avoir une plus grande importance que les composants lui-même. Ces
interactions sont schématisées à l’aide de six flux : les flux de matière, les flux d’argent, les
flux de commandes, les flux de l’information, les flux de ressources humaines et les flux de
d’immobilisation financière.
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I. Introduction
Vers la fin des années 1940, alors que Toyota préparait le terrain « Lean Manufacturing »,
L'objectif consistait à réduire les processus qui n'ajoutaient aucune valeur au produit final. Ce
faisant, les gestionnaires sont parvenus à améliorer considérablement la productivité,
l'efficience, le temps de cycle et la rentabilité.
Cet impact significatif a permis à la pensée Lean de s'étendre à de nombreux secteurs et évolué
à 5 principes fondamentaux, gestion Lean conformément aux recommandations du Lean
Management Institute.
II. Définition
Lean Management est une façon de gérer et d'organiser le travail. Inspiré par le système de
fabrication de Toyota il a pour but d'améliorer la performance d'une entreprise et, en particulier,
la qualité et la rentabilité de sa production.
Lean Management optimise les processus en réduisant le temps n'apportant aucune valeur
ajoutée. (Opérations ou transport inutile, attentes, surproduction, etc.), les causes de non-qualité
et la complexité. Cette méthode est soutenue par une dimension managériale significative qui
permet aux employés de travailler dans les meilleures conditions. En définitive, deux objectifs
principaux sont visés : la satisfaction totale du client et le succès de chaque collaborateur.
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Lean management
III. Principe :
Pour mettre en place le Lean Management de façon effective au sein de la société, Il faut utiliser
les 5 principes de base de cette méthode :
A. Identifier la valeur :
Quel est l'objectif d'une entreprise ?
Présenter un produit ou un service pour lequel un client est disposé à payer. Pour ce faire, elle
doit apporter une valeur ajoutée définie par les besoins de sa clientèle. La valeur de votre offre
dépend donc de la capacité de votre entreprise à résoudre le problème du client et plus
particulièrement dans la partie de la solution que le client s'engage à payer. Les autres activités
ou procédés qui n'ajoutent pas de valeur au produit final sont considérés comme des gaspillages.
C'est pourquoi il faut d'abord déterminer la valeur des offres, et ensuite les définir très
clairement. Cette première étape permet d'aller vers la deuxième plus facile.
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L'application de ce principe, où la valeur est produite dans quelle proportion les diverses
étapes du processus peuvent ou non produire de la valeur.
Une fois la chaîne de valeurs cartographiée. Sera beaucoup plus facile de voir quels
processus appartiennent aux différentes équipes et qui dirige la mesure, l’évaluation et
l'amélioration des différents processus. Cette vision globale aide à déterminer et éliminer
les étapes qui ne sont pas rentables.
E. L’amélioration continue
Après toutes les étapes précédentes, ont créé le système Lean management. Il faut être attentif à
cette dernière étape, probablement la plus importante. Souvent que le système n'est pas isolé et fixe.
Il peut y avoir des problèmes dans l'une ou l'autre des étapes ci-dessus. Donc, il faut faire que les
employés de tous les niveaux participent à l'amélioration continue du processus.
Plusieurs techniques sont utilisées pour favoriser l'amélioration continue. Par exemple,
chaque équipe peut tenir une réunion quotidienne afin de discuter des mesures qui ont été
prises, ce qui reste à faire et les obstacles éventuels une façon simple d'optimiser le
processus sur une base quotidienne.
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IV. Avantage
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V. Les outils de Lean Management
Les principaux outils pour mettre en œuvre les principes de Lean Management sont les
suivants :
A. La méthode DMAIC
La méthode DMAIC a été associée à la méthode six sigma est un moyen d'amélioration
continue, particulièrement efficace découlant d'une approche qualité mise en œuvre au sein de
l'entreprise. Cela se fait en cinq étapes, qui permettra de traiter les problèmes répétitifs liés aux
différentes tâches cycliques.
A partir d’un problème identifié, il sera possible grâce à ces cinq étapes à cibler les causes
possibles, jusqu’à identifier précisément sa source
D : Définir
M : Mesurer
A : Analyser
I : Innover ou améliorer
C : Contrôler ou maîtriser
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Roue de Deming
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La tête du poisson représente le problème ou l'effet, tandis que les différentes arêtes, En général,
il y en a cinq, chacun d'entre eux représente une catégorie de causes possibles qui peuvent avoir
causé le problème.
Diagramme d'Ishikawa
Main d’œuvre
Matières
Matériel ou Machines
Méthodes
Milieu
Ce sont les principales sources de problèmes, de défaillances ou d'incidents.
D. La méthode des 5P
La méthode des 5P dite aussi méthode des 5 Pourquoi, elle permet de déterminer les causes
profondes d’un problème constaté. En fait poser cinq fois d'affilée la question de savoir
pourquoi permet dans la plupart des cas de trouver sa cause profonde, c'est probablement le
premier pas vers la solution d'un problème.
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Diagramme 5 Pourquoi
E. La Méthode QQOQCP
La méthode QQOQCP est une méthode d'analyse contextuelle, simple et efficace d’une
situation donnée. Elle permet d'analyser en détail la situation. Et dans un esprit constructif. Basé
sur un questionnement méthodique afin de transformer le problème dans toutes les directions.
Le décomposer dans toutes ses dimensions, modifier les regards et ouvrir le champ de solutions
possibles. Son nom "QQOQCP" est issu du sigle qu'il a défini :
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F. Le management visuel
Aussi appelé « Gestion et organisation par la vue » est une approche de Lean Management.
Basé sur un ensemble de technologies de communication. Il s'agit de faciliter la diffusion de
l'information. Entre tous les acteurs et pour chaque niveau de hiérarchie.
En termes de management
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Transmettre efficacement les messages clés.
G. Analyse SWOT
L’analyse SWOT est une méthode efficace, utilisée dans le cas des planifications stratégiques
pour l’identification des potentiels, des priorités et pour créer une vision commune de
réalisation de la stratégie de développement d’une zone. En fait l’analyse SWOT doit répondre
à la question „où sommes-nous”, cela impliquant l’analyse du milieu interne et externe
spécifique. La valeur de l’analyse SWOT consiste dans le fait qu’elle est une méthode intuitive
d’organisation d’une grande quantité d’informations et de données et de leur large applicabilité
et c’est une technique par laquelle on peut identifier les points forts et les points faibles et on
peut examiner les opportunités et les difficultés d’un projet, d’une action où d’une situation
réelle. Elle est extrêmement utile pour les études géographiques aussi, surtout pour celles qui
s’occupent de l’analyse socioéconomique, de l’environnement, de la population, de la
planification du développement du territoire et des études géographiques complexes. L’analyse
SWOT c’est, enfin, l’identification des atouts, des déficiences (déterminées par le milieu
interne), des opportunités et des menaces (déterminés par des facteurs externes : sociaux,
technologiques, économiques, écologiques et politiques).
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Analyse SWOT
H. Le diagramme SIPOC
C’est un outil relativement facile à appliquer et simple à comprendre, car il accordait
d’afficher l’ensemble des procédures d’un seul coup d’œil. Il assure alors de partager les
informations avec les équipes et les utilisateurs. C’est une technique pratiquée au sein de
l'outil Lean Six Sigma et DMAIC, se concrétise par un document visuel comme:
La Méthode SIPOC
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P : PROCESSUS : description des activités, étapes, tâches et opérations principales
(sans entrer dans le détail) qui transforment les entrées en sorties
O : OUTPUTS : liste des sorties (résultats, productions, documentation...) à destination
des clients (ou bien pour d'autres processus en aval)
C : CUSTOMERS : repérage des clients internes et externes, intermédiaires et finaux
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L’objectif de VSM :
Etablir un diagnostic de l'efficacité d'un flux et mettre en évidence les points à améliorer
qui seront pris en compte dans les objectifs de l'entreprise.
Soutenir l'inventaire des sources de gaspillage (ou "sans valeur ajoutée") à chaque étape
du processus analysé de déchets susceptibles de faire l'objet de projets d'assainissement.
J. La Méthode 5S
C’est dans les années 80, durant l’âge d’or de l’industrie japonaise, que le monde a
découvert cette méthode, il permet d'optimiser en permanence les conditions de travail et le
temps de travail en assurant l'organisation, la propreté et la sécurité d'un plan de travail.
Objectif :
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Identification de 5S
Le nettoyage des bureaux, des lieux de travail et des moyens de production n'est pas seulement
une question de propreté. Pour les machines et les outils, par exemple, il s'agit d'une première
étape vers l'auto-maintenance, car c'est au cours du nettoyage que l'usure prématurée et les
anomalies sont détectées.
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1. Projet PERT
Dans un projet :
1. Définir des tâches, qui consomment du temps : la tâche A consomme 1 semaine, la tâche B
consomme 2 semaines, etc….
2. Avoir une logique d’enchainement des tâches : ex. la tâche G ne peut pas commencer sans avoir
terminé auparavant les tâches D et E. C’est la relation de successeurs et de prédécesseurs de
tâches pour construire le PERT
Architecture du projet
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Réponse : c’est T=5 car on a ici un facteur limitant : pour démarrer la tâche G, il faut que les tâches D
et E soient terminées.
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On doit donc commencer K à T=10, et J à T=8. Mais qu’en est-il pour la tâche I ? Quand faut-il sortir
de l’étape à la fin de la tâche F au plus tard ? À T=7 ou à T=8?
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Justement, on est ici dans une logique de date au plus tard : on a une particularité intéressante, où la date
au plus tôt est égale à la date au plus tard
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Chemin critique
En plus des marges, on met en évidence un chemin en vert, qu’on appelle le chemin critique. Quelle est
la particularité du chemin critique ?
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Le chemin critique est le chemin où……………..Date au plus tôt = date au plus tard
Le chemin critique est le chemin où……………..Date au plus tôt = date au plus tard
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2. Graphique de GANTT
Au début du XX siècle, Henry GANTT conçut un des premiers systèmes de gestion de projet au
moyen d'un diagramme. Il devient, alors possible de représenter visuellement les relations
temporelles entre les activités d'un processus de production.
Le diagramme se présente sous la forme d’un tableau quadrillé où :
Chaque colonne correspond à une unité de temps.
Chaque ligne correspond à une opération à réaliser
On définit une barre horizontale pour chaque tâche, la longueur de celle-ci correspond à la durée
de la tâche, la situation de la barre sur le graphique est fonction des liens entre les différentes
tâches.
Pour définir les liens entre les différentes tâches ; différentes possibilités existent :
Priorité à la fabrication d’un produit ayant la date de livraison la plus rapprochée (pour
respecter les délais)
Première commande confirmée, première commande exécutée (ce qui n’est pas forcément
une bonne solution car elle peut conduire à augmenter les stocks).
Priorité à la tâche dont la durée est la plus courte (méthode qui permet de diminuer les
changements de série)
Priorité à la tâche ayant la plus petite marge. (Marge=temps restant à couvrir jusqu’à la
livraison – temps total d’achèvement).
Priorité à la tâche ayant le ratio critique le plus faible
Temps restant à couvrir jusqu’à la livraison
Ratio critique : 𝑟 = Somme des temps des opérations restant à effectuer
Exemple :
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Tâches Durée Antériorité
A 2j -
B 3j A
C 1j A
D 4j C
E 2j D
Tâches
A
B
C
D
E
Temps
Les activités A, C, D, et E appartiennent au cheminement critique. L’activité B est en marge
libre.
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