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Conférence IPESUP : L’Europe monétaire face à la hausse des prix. Comment réduire l’inflation ?

Conseil de lecture :

- Lettre au président de la République, gouverneur de la banque de France 2022


- Publications DE la Banque de France (projections macroéconomiques)
- Dossier de presse Les Echos

Qu’est-ce que l’inflation ?

L’inflation est définie comme une hausse des prix généralisée et auto-entretenue : généralisé quand
les prix d’un nombre toujours plus élevé de produit augmentent ; auto-entretenue quand les prix de
vente augmentent au-delà de la hausse des couts, par anticipation d’une inflation future. La hausse
des prix est mesurée, sur une période donnée, par l’indice des prix à la consommation, produit pour
la France par l’INSEE.

Inflation sous-jacente : inflation hors certains produits très volatiles, comme ceux ces
carburants et de certains produits alimentaires ce qui permet de mesurer la tendance
fondamentale de long terme. Ce qu’on voit DNJ c’est que l’inflation de base (sous-jacente) à
fortement augmenter

Retour sur les notions (désinflation, déflation, hyperinflation, stagflation)

Désinflation : Hausse des prix décélère (ralentissement)

Déflation : Le niveau des prix diminue (en dessous de 0 pourcents) Comme si les prix arrêter
d’augmenter et baisser

Hyperinflation : Niveau inflation augmente de 50 pourcents par mois (cf. : Rwanda dans les années
1990) Argentine, Venezuela et Colombie Zimbabwe (hyperinflation extrême en Zimbabwe le prix
doublait tous les jours d ans la décennie 2000) République de Weimar

Stagflation : Beaucoup inflation avec une hausse du chômage en parallèle (suite du premier chic
pétrolier)

En France, en Europe et dans les pays avances, la cible d’inflation est commune : 2 pourcents
(métaphore de la température du corps). Quand notre corps est sous 37 degrés pas assez de
croissance pas assez d’emploi (taux inflation inférieur à 2 pourcents. A l’inverse lorsque le corps est
en surchauffe, fièvre (trop de liquidité en circulation l’offre n’est pas supérieure à la demande. Il faut
faire baisser la température.

Actuellement paradoxe de l’inflation qui avait disparu et DNJ après crise covid et guerre des situation
très inflationnistes

Une institution est en charge de lutter contre celle-ci : ce sont les banques centrales (institution
subordonnée à la banque centrale Européenne)

Eurosystème = association des banques centrales qui sont présidé par la banque centrale
Européenne dont la présidente est… Les banques centrales n’ont pas le droit au financement de la
dette publique pour aider les Etats.

Une banque ne fait pas faillite elle fait défaut.

L’inflation augmentation de la hausse des prix qui ont particulièrement augmenté et qui ont
augmenté l’inflation. La moitié de l’inflation actuelle vient de la hausse des matières premières
(produits agricoles, blé, bois et matières premières, carburants, énergie…). Les entreprises ne sont
plus en capacité de comprimer leur marge et sont obligées d’augmenter leur prix ce qui a sur les
consommateurs (phénomène généralisation de la hausse des prix)

Lié a la situation actuelle (covid et guerre Russo-ukrainienne)

Mise en perspective du sujet :

- Sortie de la crise de la COVID


- Guerre en Ukraine

Eurosystème la banque centrale a un seul taux directeur pour les 19 pays (Zone monétaire
optimale aux USA mais pas en Europe)

C’est pourquoi on a dû créer d’autres outils pour essayer de se rapprocher des situations
économiques des différents pays avec les achats. Ainsi en fonction des problématiques des pays
on peut les aider (en fonction des achats d’actif)

La banque centrale est en capacite d’acheter des actifs des Etats pour soutenir plus ou moins une
économie (marché secondaire pour acheter des titres de dettes des banques et entreprise).

Achat d’actif : Achat de titre de dettes (en tant que particulier on peut acheter un titre de
dette

L’inflation a était provoque a des facteurs externes : covid et guerre

A l’automne 2021 on sort du Covid et l’on a bcp de consommation car accumulation de bcp
d’épargne donc les gens ont voulu rattraper le confinement (mais on a eu des pénuries de matières
premières (cf.PS5) (prix ont explosés, pareil pour IPhone)

En février 2022 la guerre en Ukraine. Problématique car l’Europe et USA ont mis en place des
sanctions contre la Russie qui ont augmenté le prix des hydrocarbures (gaz, pétrole) + prix des biens
agricoles. (Inflation plus haute et plus large)

Les pays frontaliers connaissent des inflations si haut car ils dépendaient fortement des
approvisionnements russes). En France nous on avait diversifié nos approvisionnements donc
inflation moins importante en France.

Que peut-on faire pour réduire l’inflation (les solutions que doivent traiter les banques centrales ?

Pourquoi il faut se dépêcher ?

- Endettement historique des Etats : (charge de la dette) les mesures que l’ont va prendre va
augmenter la dette de l’Etat près de 50 milliards d’euros car l’argent investi ne pourra pas
être mis dans l’investissement de projets politiques
- Greenflation : objectif de neutralité carbone d’ici 2035 nous sommes prêts à remplacer nos
véhicules essences a des véhicules électriques. La hausse des prix est induite par l’effort de
transition climatique. En outre, pour lutter contre le réchauffement climatique on doit mettre
en place une taxe carbone (cf. Les gilets jaunes c’est ce qui avait été fait pour essayer
d’inciter les gens à utiliser plutôt d’autres moyens moins polluant mais à causer des révoltes).

Plan :

I/ Quels sont les facteurs à l’origine du retour de l’inflation ?


- A) Le Constat : Après plusieurs années d’inflations trop faible, les prix ont fortement
augmenté
- B) Les causes : Le covid + forte reprise + choc de la guerre en Ukraine
- C) Les conséquences : (augmentation des prix de l’Energie et des matières premières, des
revendications salariales, le risque de la « boucle prix/salaire »)

II/ Comment lutter contre l’inflation ?

- A) Les problèmes posés par le retour de l’inflation : une conjonction de facteurs sources
d’instabilité économique
- B) Pour être surmonté, le choc de la guerre en Ukraine doit être équitablement reparti

Développement :

I/ Quels sont les facteurs à l’origine du retour de l’inflation ?

A) Le Constat : Apres plusieurs années d’inflations trop faible, les prix ont fortement augmenté

L’inflation atteint un nv très élevé à 6,6 pourcents en France. Nv trop élevé mais néanmoins
moins importante que la zone euro 9,1 pourcents. Marque par une forte dispersion (Estonie
inflation a plus de 25 pourcents). Une inflation en hausse bien sup au 2 pourcents.

Très rependue au nv mondial. Aux USA et UK très problématiques en 2021 et 2022.

En Asie la situation est plus faible et plus maitrisée

B) Les causes : Le covid + forte reprise + choc de la guerre en Ukraine

Inflation importe s’internationalise et s’élargie :


- La covid a provoqué une hausse d’activité profonde que les économies développées ont pu
surmonter : toutes ont retrouve leurs niveaux d’activité d’avant crosse (Forte hausse de la
croissance a engendré pénuries)
- Au premier semestre 2022, le dynamisme de la reprise a été affecter par le déclenchement
de la guerre en Ukraine

C) Les conséquences :

- Ces chocs ont provoqué une forte hausse des prix de l’Energie et des matières premières en
Europe :

(Cf. Cours des combustibles fossiles et indices des prix des matières agricoles et métaux
industriels)

- Les enjeux autours des revendications salariales :

La rémunération moyenne par salarie (y compris bonus, primes, heures supplémentaires)


croît de 4,2 pourcents au 2ème trimestre 2022.

Selon nos premières estimations, elle continuerait à accélérer dans les prochains trimestres
pour atteindre un pic proche de 6 pourcents mi-2023

(Problème de compétitivité car si inflation (drame Economie française face à l’Allemagne) or


on est dans la mondialisation)
L’inflation a un impact direct sur les salaires (négociations qui ont débouchés sur des hausse
salariales (augmentation du Smic en France)

- Le risque associé à la « boucle prix/salaire » :

Des mouvements sociaux qui prennent de l’ampleur autour de revendications salariales


fortes : (SNCF, RATP, fonction publique : l’appel à la grève se propage)

La hausse posse des problème la bouche prix salaire (Kaldor économiste) qui explique que
lorsque les hausse de salaires sont sup a la productivité cela débouche à des mécanismes
autoentretenus d’inflations qui se manifestent par le fait que les salaires par leurs syndicats
obtiennent des hausses de salaires pour répondre à cette hausse de salaire les entreprises
augmentation des prix de ventes ce qui incite a demander des nouvelles augmentations de
salaires (mécanisme boucle prix/salaire)

II/ Comment lutter contre l’inflation ?

A) Les problèmes posés par le retour de l’inflation : une conjonction de facteurs sources
d’instabilité économique :

- Impact de l’inflation importe sur l’économie


- Impact de l’inflation par les couts (pour faire face aux hausses de couts, les entreprises
augmentent leur prix (problème de compétitivité qui dégrade et connait plus d’incertitude)
- Impact de l’inflation par la demande
- Enjeux autour de la dégradation de la compétitivité – prix
- Impact de l’inflation dur le pouvoir d’achat
- L’inflation sur le P A = une baisse pour les français de 1 pourcent (en moyenne) qui se
repartie en fonction des différents français. Inflation plus subie par les français qui ont une
classe moyenne base une maison moins bien isoles, qui consomme plus du Diesel et qui sont
en général en périphérie donc qui doivent réaliser plus de routes. Plus une classe modeste la
totalité du revenu et dédie à des dépenses de consommation (elles sont donc plus impactées
par l’inflation) Il est donc important d’agir car impact trop inégalitaire

B) Pour être surmonté, le choc de la guerre en Ukraine doit être équitablement reparti :

Prélèvement extérieur : environ 2,2 pourcents du PIB

Choc Ukraine diffèrent du choc Covid :

Effet PIB moins brutal : ne justifie pas un nouveau + quel qu’il en coute

Choc infractionniste et non déflationniste : pas de soutien de la politique monétaire

Choc plus durable : s’adapter au nouvel environnement

L’amortisseur public ne peut cette fois-ci jouer que partiellement ce qui correspond à un
effort équitablement réparti.

- Entreprises : leurs marges seraient affectées en 2022-2023 avant de retrouver un nveau


proche du pré-Covid en 2024
- Ménages : P A affecté en 2022 se redresserait d’ici 2024
- Etat : cout des premières mesures gouvernementales déjà proche de 50 milliards d’euros en
2022
Il faut donc viser des mesures ciblées et temporaires (tout en prenant en compte les
externalités pouvant se dégager de ces mesures)

1ere solution :

A court terme on ne pourra pas génère l’inflation comme le choc covid. Pendant le Covid,
l’Etat a plus en charge les salaires, la survie des entreprises grâce au PGE (traverser grâce à
l’aide public et la dette). Or ici diffèrent car l’Etat n’a plus les moyens de subventionner une
économie, il faut donc repartir le choc entre les 3 acteurs : Entreprises, Ménages et Etats.
Ainsi s’il intervient ce sera de manière ciblée (qui soutenir pour traverser le choc
inflationniste) (les plus fragiles) et temporaire. Les entreprises doivent elles compresser leur
marge préserver de la crise sanitaire. Et les ménages doivent accepter une baisse du pouvoir
d’achat car ils ont été très protéger lors de la crise sanitaire. Mais cependant cela n’est pas
simple à mettre en place.

2eme solution : Une Normalisation monétaire indispensable et progressive

L’inflation (et le Pouvoir d’Achat) est le première préoccupation DNA de non concitoyens et
des entreprises. Une inflation autour de 2 pourcents a moyen terme relève du mandat de la
BCE

Le Rôle de la banque centrale (inflation a 2 pourcents). Elle n’agit pas suffisamment

Inflation trop faible durant la première décennie. La situation s’est aujourd’hui inversée :

- Politique monétaire accommodante


- Normalisation monétaire

Normalisation monétaire :

- Hausse des taux directeurs (plus 75 bp en septembre après + 50 bp en juillet)


- Approche réunion par réunion des décisions
- Resserrement éventuel au-delà, et nécessaire pour remédier à l’inflation excessive

3eme solution : L’enjeu de soutenabilité de la dette publique française

Pour retrouver des nv de croissance plus fort car niveau de dette très élevé

- Risque inflation et hausses des taux directeurs anticipes beaucoup plus rapidement sur les
marches
- Projection : la dette publique resterait au mieux quasi stable surtout de 100 pourcents du PIB
a horizon 2032.

Mais le vieillissement de la population ce qui correspond à une population qui coute plus
chère car de plus en plus de besoin d’accueil dans les EHPAD, et de soin (sécurité sociale)

Il faut donc une baisse de la dette publique pour faire face a ces contraintes

Pour baisser la dette :la France doit se fixer un objectif ambitieux et crédible de
désendettement

- 1) Temps
- 2) Croissance potentielle (2 ou 3 pourcents supérieur à la dette)
- 3) Meilleure efficacité de non dépenses publiques (normes de dépense)

Pour renforcer la croissance il faut :

Deux transformations européennes :

Transformations écologique et énergétiques :

Il est urgent de trouver un « chemin de compatibilité » garantissant a la fois notre autonomie


énergétique et notre transition vers une économie bas carbone

Transformation numérique :

L’Europe est en retard d ans le développement des technologies numériques, avec des
enjeux en termes de productivité

Un défi spécifique à la France : l’offre de travail, et sa qualification

- Pour tous : Formations professionnelle (optimisation (CPF) et réforme de l’assurance-


chômeur
- Pour les jeunes : Apprentissage et éducation
- Pour les seniors : Réforme des retraites justes, avec engagement des entreprises envers leurs
seniors

Bilan :

Révolution numérique et technologique (créant des emplois et de meilleurs qualités)

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