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MARÉE
- BASSE
DÉFINITIONS
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Les mouvements marins sont calmes, régulières, puissantes et complexes. La marée est un phénomène naturel aussi passionnant que
mystérieux. Avant de prendre la mer, il est nécessaire de tenir compte des courants de marée.
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DÉFINITIONS
La marée est le mouvement montant « flux ou marée haute » puis descendant « reflux ou marée basse » des eaux des mers et des
océans causés par l’effet conjugué des forces de gravitation de la lune et du soleil. S’ils sont du même côté, il y aura une marée haute.
S’ils sont situés à quatre-vingt-dix degrés° l’un de l’autre, ce sera une marée basse.
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A - Marées exceptionnelles
Des grandes marées spectaculaires peuvent être observées en France. À Saint-Malo, le marnage atteint, par exemple, plus de 12
mètres en moyenne du fait de sa situation géographique. Ce phénomène a lieu tous les dix-huit ans du fait de l’alignement des astres.
Saint-Malo,
France
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B - Courants marins
Un courant marin est un mouvement d’eau de mer régulier, continu et cyclique. Il est créé par l’action combinée des vents permanents
qui poussent les eaux de surface, de la marée, et également par la force de Coriolis « force inertielle » qui modifie la direction des
courants selon l’hémisphère. Pour rappel, le principe de Coriolis est un effet qui permet de dévier la trajectoire d’un objet en
mouvement à la surface de la Terre. Le courant est également créé par les nombreuses différences de la température.
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EFFETS GÉOGRAPHIQUES
La marée est donc un phénomène d'origine astronomique. Cependant, en effectuant des calculs exacts, on se rend compte que la valeur
maximale théorique de l'amplitude des marées est de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, ce qui n'est en rien comparable aux
15 mètres.
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EFFETS GÉOGRAPHIQUES
Cette différence est géographique, tous les endroits ne se ressemblent pas. Une même masse d’eau qui arrive sur un littoral avec des
fonds peu profonds n’a pas le même effet que la même masse d’eau qui arrive sur une côte avec des fonds très profonds. La forme de la
côte peut non seulement influencer la hauteur du marnage, mais également induire des retards dans le cycle.
ÉNERGIE DES MARÉES : « énergie marémotrice »
L’énergie marémotrice exploite la force des marées. Elle existe sous deux formes : l’énergie potentielle, qui exploite les variations de
niveau de la mer et l’énergie cinétique, qui exploite la force des courants liés aux marées.
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A - Énergie potentielle
Depuis le Moyen Âge, ce procédé est beaucoup utilisé en Bretagne, dans l’estuaire de la Rance pour actionner des moulins à grains,
comme le moulin de Prat, dont le mécanisme a récemment été restauré.
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A - Énergie potentielle
Les exploitations marémotrices modernes fonctionnent grâce à un barrage, construit dans une baie ou un estuaire. Le barrage forme un
bassin, isolé de la mer, qui permet d’utiliser l’énergie des marées grâce au principe des vases communicants.
• À marée montante, les vannes principales du barrage sont ouvertes, et le bassin se remplit. Le barrage est fermé quand la marée est
à son niveau maximal.
• À marée descendante, après que la mer soit suffisamment redescendue pour avoir une différence de niveau d’eau significative, l’eau
du bassin est reversée dans la mer à travers des turbines qui fabriquent de l’électricité.
MARÉE MONTANTE MARÉE DESCENDANTE
B - Énergie cinétique : les hydroliennes
Une hydrolienne est une turbine hydraulique (sous-marine) qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou fluviaux, comme
une éolienne utilise l'énergie cinétique du vent. Le principe est simple. La force des courants marins actionne les pales d’un ou de
plusieurs rotors. L’énergie mécanique produite par la rotation des pales est transformée en énergie électrique.
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CONCLUSION
• Contrairement à l’énergie éolienne et solaire, l’énergie marémotrice a l’avantage d’être prédictible, puisqu’on peut connaître
l’amplitude des marées précisément et longtemps à l’avance.
• De plus il s’agit d’une énergie propre et inépuisable.
• Enfin, dans ce type d’installation, le risque de rupture du barrage est proche de nul.
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