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RECUEIL

DE CANTIQUES

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K. de C.
AVIS
I. L e s c a n t i q u e s et les m o t e t s dont la m u s i q u e ou les paroles
s o n t m a r q u é e s F " * ' s o n t la propriété d e l'Institut des F r è r e s
RECUEIL
d e s É c o l e s chrétiennes, sans p r é j u d i c e d e s d r o i t s appartenant

DE CANTIQUES
a u x é d i t e u r s soussignés. 11 en est d e m c m e d e s accompagne-
ments, tant d e s cantiques et d e s m o t e t s p r é c i t é s q u e de la g é n é -
ralité d e s a u t r e s m o r c e a u x .
I I . L e s autres c o m p o s i t i o n s s i g n é e s n ' o n t été insérées qu a v e c
l'autorisation d e s auteurs ou d e s é d i t e u r s , s o u s r é s e r v e d e l e u r s
d r o i t s . Il faut en e x c e p t e r , n a t u r e l l e m e n t , la m u s i q u e d e s anciens
a u t e u r s , tels q u e M é h u l , G r é t r y , J a d i n , D u c a u r o y , etc. ANCIENS ET NOUVEAUX
III. L e s cantiques no. 20, 1 7 9 , 1 9 7 , 1 9 8 , 2 0 0 , 201, 206, 213, 218,
230. 2 3 3 , bien que non s i g n é s , s o n t , q u a n t aux p a r o l e s , la p r o -
priété d e M . Ch. P o u s s i e l g u e .

O U V R A G E
Tout exemplaire qui ne sera pas revêtu des trois
signatures ci-dessous sera réputé contrefait. DANS LEQUEL TOUS LES COUPLETS SONT RYTHMÉS

D'APRÈS LA MÉLODIE

CONTENANT, EN OCTBB, CN CHOIX DE PRIERES


ET DE MOTETS

LES FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES

PAROLES|ET CHANT
A

CHEZ L E S ÉDITEURS
o î v ^ i f - É ^ A ^ ^ f r o T O S î U N I È M E S ADRESSES
R e c u e i l d e C a n t i q u e s a n c i e n s e t n o u v e a u x (accompagnement),
in-40. — Ce volume comprend , pour la plupart des cantiques, deux TOURS PARIS
accompagnement s d'orgue, l'un très élémentaire, et l'autre demoyenne
difficulté.
R e c u e i l d e C a n t i q u e s a n c i e n s e t n o u v e a u x , paroles seules in-18. A L F R E D MAME & FILS CH. POUSSIELGUE
C h a n t s p i e u x o u C h o i x d e C a n t i q u e s , texte et musique F. P. B „
in-18. Imprimeurs - Libraires Eue Cassette, 15
C h a n t s p i e u x o u C h o i x d e C a n t i q u e s , texte seul, F. P. B „ in-18.
P r i è r e s e t C a n t i q u e s à l ' u s a g e d e l a J e u n e s s e , F. I. O., petit in-18.
AVERTISSEMENT *

tant ainsi d'un m o t , avec toute l'autorité de son


AVERTISSEMENT talent, une objection plus spécieuse que judicieuse.
C'est sur l'autorité de ce document joint aux
témoignages motivés de diverses notabilités lit-
La vulgarisation de la musique rend plus facile téraires et m u s i c a l e s , que les rédacteurs ont
que jamais l'étude des chants religieux ; mais le entrepris ce travail. Ils ont emprunté aux œuvres
désir de leur conserver la dignité convenable a du m ê m e genre les modifications qui ont paru es
fait mieux c o m p r e n d r e , [depuis quelques années, meilleures, et ils ont adapté prosodiquement les
l'importance de l'accord entre le rythme poétique naroles de chaque couplet à la mélodie.
et le rythme musical. Par cette c o n c o r d a n c e , on Dans l'édition renfermant l'accompagnement
évite les équivoques et les contresens qui résultent d'orgue, une préface plus étendue expose comment
d'une prosodie défectueuse, et l'on assure davan- ces changements sont devenus nécessaires de
tage l'effet moral des cantiques et leur bonne e x é - quelles garanties on s'est entoure pour les réaliser
cution même par des masses. et de quelles honorables sympathies cette revision
M. Charles Gounod, m e m b r e de l'Institut, consulté
sur cette question par les rédacteurs du présent ^ L l S r i t ^ O cantiques d e . l a précédente
ouvrage, leur a spontanément formulé par écrit édition a été porté à 275, non compris une cinquan-
son opinion dans les termes suivants : taine de motets. Un certain nombre de cantiques peu
« Les nombreuses défectuosités de prosodie qui ou point usités, ont été supprimés e U e m p l a c e p
« se rencontrent dans les recueils de cantiques en d'autres inédits, relatifs principalement au sa
« usage dans les paroisses et institutions reli- Cœur et à saint Joseph; on y a joio que ques su
i g i e u s c s , font contracte? aux enfants des habi- iets tirés des anciens recueils et plusieurs can
« tudes si funestes au point de vue littéraire ot C e s très c o n n u s , dus à l'obligeance des auteurs
« musical, qu'on ne saurait trop recommander
« l'expurgation desdits recueils. Je pense donc O U ct d to 6 taÎ S peut
paraître considérable, mais il ne
» que ce sont les vers e u x - m ê m e s qu'il faut m o - faut pas perdre d?e vue qu'il s'agit d'un ^ ou
« difier, quelque illustre qu'en soit l'auteur, pour chacun peut puiser selon, son gout et m s l ^ o i n s .
« les adapter aux airs? dont l'ancienneté rend la Tels cantiques, très populaires dans une région
a suppression impossible. » ont absolument inusités dans ^ ^ f ^ ^ a ï e
Pour répondre à l'accusation de témérité qui établissement, une centaine suffisent pour 1Lusa0e
pourrait être faite aux rédacteurs, de modifier des ordinaire; dans tel autre, ou les eleves assutent
paroles attribuées à des poètes célèbres, M. Gounod tous les jours à la sa rite a e
a formellement affirmé que celte considération ne tacrp U V a tels cantiques dont 1 allure musicale
doit pas arrêter lorsqu'il s'agit d'une poésie chantée. ou inême V s p a r o l e s U v i e n n e n t à. des jeune
Dans ce cas, les paroles doivent céder à la m u - " e u s ou à des h o m m e s , et tels autres à de jeunes
sique. C'est p o u r q u o i , à la phrase qu'il venait enfants Plusieurs appartiennent au r é p e r t o r i e s
d'écrire : « Je pense donc que ce sont les vers eux- missions ; bien qu'ils soient moins a p p r o n n e s à l en-
mêmes qu'il faut modifier, » l e maestro a voulu ajou-
f a n c e ^ o n lès a maintenus, parce que ¿ans b e a u -
ter : « quelque illustre qu'en soit l'auteur ; » réfu-
AVERTISSEMENT Vil

autrement ils sont portés à crier et chantent rare-


c o u p d e paroisses on les chante a u x é p o q u e s d e
ment juste.
retraite o u d e m i s s i o n , et q u e les enfants des
3o Commencer et finir tous e n s e m b l e , bien s'en-
écoles peuvent être appelés à les chanter avec les
tendre chanter, se rendant compte que l'on n e va
autres fidèles. La nécessité de répondre à ces d i -
ni plus vite ni plus lentement que la masse : voilà
vers besoins a paru motiver suffisamment le nombre
deux points essentiels à observer.
et le choix d e s cantiques.
4° Ce qui commande l'expression dans le chant
C'est à dessein qu'on n'a pas inséré dans ce
des cantiques, c ' e s t , avant t o u t , le sens des pa-
Recueil les cantiques absolument locaux ou c o m -
roles. Les nuances ont été fort sobrement indiquées,
posés en vue de circonstances trop particulières.
et seulement quand elles s'appliquent à l'ensemble
Autant que possible, on a conservé les airs tradi-
du morceau.
tionnels qui se trouvent dans la plupart des recueils.
5° Enfin il n'est pas moins utile de rappeler
Au lieu de ranger les cantiques dans l'ordre des
que les cantiques étant des prières ou des instruc-
fêtes de l'année liturgique, on a préféré le c l a s s e -
tions chantées, le sentiment de la piété doit donner
ment suivant l'ordre des sujets : Vie chrétienne, —
à leur exécution un cachet spécial qui les dis-
Eucharistie, — sacré Cœur, — etc. Diverses tables
tingue essentiellement des chants profanes. Chan-
facilitent les recherches.
ter les louanges d i v i n e s , c'est à la fois imiter sur
Pour donner satisfaction à des désirs souvent
la terre les anges dans le c i e l , et contribuer à
e x p r i m é s , les prières les plus usuelles ont été
l'édification des fidèles en s'excitant s o i - m ê m e
placées en tête de ce volume. On y a joint les
à un plus ardent amour de Dieu.
Vêpres du Dimanche, de la très sainte Vierge, et
les prières ordinaires des Saluts.
Un certain nombre de chants latins, d'un genre INDULGENCES
simple et grave, sont ajoutés aux cantiques; ils Les Souverains Pontifes Pie VII et Pie I X , par rescrits de
juin 1817 et avril 1858, ont accordé, aux conditions ordinaires,
sont destinés, non à remplacer le plain-chant pro-
u n e INDULGENCE PLÉN1ÈRF. MENSUELLE e t d e S INDULGENCES P A R -
prement dit, qui doit être religieusement conserve TIELLES d'un an et de cent jours, applicables aux ames du pur-
et cultivé, mais à donner au chant un élément de gatoire, à tous les fidèles qui chantent pieusement les canUques
variété, surtout dans les endroits où les cantiques dans une église ou oratoire,et à ceux qui enseignent gratuitement
à tes chanter, pourvu que ces cantiques soient approuvés par
en langue vulgaire ne sont pas tolérés pendant l'autorité ecclésiastique.
certaines parties de la messe. Ces morceaux
euvent, pour la plupart, être utilisés aux saluts
u très saint Sacrement. Extrait au rapport de M. le chanoine de Bellune.
Quelques observations pratiques sur l é c h a n t des Ce Recueil se compose d'un très grand nombre de cantiques
dont la plupart sont déjà connus des fidèles. Tous sont tort re-
cantiques trouvent naturellement ici leur place.
commandables par les sentiments de piété qu'ils expriment et
1° La justesse, Y ensemble, V expression, ré- par l'esprit de toi qui les anime...
sument les qualités indispensables de toute bonne
IMPRIMATUR
exécution musicale.
2° Il faut habituer les enfants à chanter en voix T o u r s , le 17 avriH889.
J. SELLIER, vie. gen.
de tête, ou petite v o i x , à partir du la et au-dessus ;
A B R E G E
PRIÈRE DU MÂTIN *
DES
IN NOMLNB PATRIS, ET F I L U , ET SPIRITUS SANCTI. AMEN.

Mettons-nous en la présence de Dieu, et adorons


DEVOIRS D'UN CHRÉTIEN son saint nom.
T R È S sainte et très auguste Trinité, Dieu seul en
POUR LE COURS DE CHAQUE JOURNÉE trois personnes, je crois que vous êtes ici présent; je
vtfus adore avec les sentiments de 1 humilité la plus
profonde, et vous rends de tout mon cœur les hom-
mages qui sont dus à votre souveraine Majesté.
Remercions Dieu des grâces qu'il mus a faites, ,
CHRÉTIEN et offrons-nous à lui.
MON Dieu, je vous remercie très humblement de
SOUTIENS-TOI QUE TU AS AUJOURD'HUI toutes les grâces que vous m'avez faites jusqu ici.
C'est encore par un effet de votre bmite que je vois
U n Dieu à glorifier, Une éternité à m é d i t e r ,
ce iour; ie veux aussi l'employer uniquement à vous
Q u i t'a créé p o u r l'aimer ; U n temps à m é n a g e r ,
servir Je vous en consacre toutes les pensees, les pa-
U n Jésus à i m i t e r , U n prochain à édifier,
roles,'les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur,
Son sang à t'appliquer, Un m o n d e à m é p r i s e r ,
afin qu'il n'y en ait aucune qui ne soit animee de votre
L a sainte V i e r g e à i m p l o r e r , D e s démons à appréhender,
amour, et qui ne tende-à votre plus grande gloire.
T o n » les A n g e s à honorer, D e s passions à d o m p t e r ,
Formons la résolution d'éviter le péché et de pratiquer
L e s Saints à i n v o q u e r , Une mort peut-être à souffrir,
la vertu.
U n e âme à s a u v e r , E t un j u g e m e n t à s u b i r ,
U n c o r p s à mortifier, D'un Dieu de vérité,
ADORABLE J É S U S , divin modèle de la perfection à
U n e c o n s c i e n c e à examiner, P o u r u n e éternité,
laquelle nous devons aspirer, je vais m appliquer, au-
D e s péchés à e x p i e r , Ou bienheureuse, ô bonheur!
tant que je le pourrai, à me rendre semblable a vous:
Des vertus à demander, Ou m a l h e u r e u s e , ô m a l h e u r !
doux, humble, chaste, zélé, patient, charitable et resi-
U n ciel à m é r i t e r , Dévot c h r é t i e n ,
gné comme y-Jus; je ferai parUcuheremeaUous rnes
U n enfer à é v i t e r , S o n g e s - y bien.
efforts pour ne pas retomber aujourd'hui dans les
fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite
sincèrement de me corriger.

i A c t e d ' o f f r a n d e q u e l ' o n p e u t r é c i t e r c h a q u e ]our e t q u i s u m t


p o u r r e m p l i r l e s o b l i g a t i o n s de l ' A p o s t o l a t de l a P r i è r e .
n i v i n C œ u r de J é s u s , je v o u s o f f r e , par le C œ u r I m m a c u l é
de MaHe toutes les p r i è r e s , les oeuvres e t les souffrances de
m u a i ô u r n é e e n union avec toutes les intentions auxquelles
v o u s v o u s immolez sans cesse sur l'autel. Je vous les offre p a r -
Ucuîièrement pour les intentions r e c o m m a n d é e s aux associés de

l ' A p o s t o l a t de la P r i è r e , p o u r c e m o i s e t cette j o u r n e e .

R . de C. • 1
ABREGE
PRIÈRE DU MÂTIN *
DE8
IN NOMLNB PATRIS, ET F I L U , ET SPIRITUS SANCTI. AMEN.

Mettons-nousen la présence de Dieu, et adorons


DEVOIRS D'UN CHRÉTIEN son saint nom.
T R È S sainte et très auguste Trinité, Dieu seul en
POUR LE COURS DE CHAQUE JOURNÉE trois personnes, je crois que vous êtes ici présent; je
vtfus adore avec les sentiments de 1 humilité la plus
profonde, et vous rends de tout mon cœur les hom-
mages qui sont dus à votre souveraine Majesté.
Remercions Dieu des grâces qu'il mus a faites, ,
CHRÉTIEN et offrons-nous à lui.
MON Dieu, je vous remercie très humblement de
SOUTIENS-TOI QUE TO AS AUJOURD'HUI toutes les grâces que vous m'avez faites jusqu ici.
C'est encore par un effet de votre bonté que je vois
Un Dieu à glorifier, U n e éternité à m é d i t e r ,
ce iour; ie veux aussi l'employer uniquement à vous
Q u i t'a c r é é p o u r l ' a i m e r ; Un temps à ménager,
servir Je vous en consacre toutes les pensees, les pa-
U n Jésus à i m i t e r , U n prochain à édifier,
roles,'les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur,
Son sang à rappliquer, Un m o n d e à m é p r i s e r ,
afin qu'il n'y en ait aucune qui ne soit animee de votre
L a sainte V i e r g e à i m p l o r e r , Des démons à appréhender,
amour, et qui ne tende-à votre plus grande gloire.
T o n » les A n g e s à h o n o r e r , D e s passions à d o m p t e r ,
Formons la résolution d'éviter le péché et de pratiquer
L e s Saints à i n v o q u e r , U n e mort peut-être à s o u f f r i r ,
la vertu.
U n e âme à s a u v e r , E t un j u g e m e n t à s u b i r ,
U n c o r p s à mortifier, D ' u n Dieu d e v é r i t é ,
A D O R A B L E J É S U S , divin modèle de la perfeclion à
Une conscience à examiner, Pour une éternité,
laquelle nous devons aspirer, je vais m appliquer, au-
Des péchés à expier, Ou bienheureuse, ô bonheur!
tant que je le pourrai, à me rendre semblable a vous:
Des vertus à demander, Ou malheureuse, ô malheur!
d o ® , humble, chaste, zélé, p a t i e n t , char,table et resi-
U n ciel à m é r i t e r , Dévot chrétien,
gné comme y-Jus; je ferai parUcuheremenUous rnes
U n enfer à é v i t e r , S o n g e s - y bien.
efforts pour ne pas retomber aujourd'hui dans les
fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite
sincèrement de me corriger.

i A c t e d ' o f f r a n d e q u e l ' o n peut r é c i t e r c h a q u e jour et ¡suffit


pour remplir les obUgations de l ' A p o s t o l a t de la Prière .
n i v i n C œ u r d e J é s u s , je v o u s o f f r e , p a r le C œ u r I m m a c u l é
d e Marie t o u t e s les p r i è r e s , les œ u v r e s e t les s o u f f r a n c e s d e
m u a iôurnée en union a v e c t o u t e s les intentions auxquelles
v o u s v o u s i m m o l e z sans cesse sur l'autel. Je v o u s les offre p a r -
Ucuîièrement p o u r les intentions r e c o m m a n d é e s aux associés de

l ' A p o s t o l a t d e la P r i è r e , p o u r c e m o i s e t cette j o u r n e e .

R . de C. • 1
' Demandons à Dieu les grâces qui nous soûl nécessaires. qui conceptu& est de Spi- conçu du Saint-Esprit, est
ritu sancto, natus ex Ma- né de la Vierge Marie; a
MON Dieu, vous connaissez ma faiblesse, je ne puis souffert sous Ponce Pilate,
ria Virgine : passus sub
rie,n sans le secours de votre grâce. Ne me 1a refusez • a été crucifié, est mort et a
Pontio Pilato, crucifixus,
pas, ô mon Dieu! Proportionnez-la à. mes besoins; été enseveli; est descendu
mortuus, et sepultus; d e -
donnez-moi assez de force pour éviter tout le mal que aux enfers, le troisième jour
scends ad inferos; tertia
vous défendez, pour pratiquer tout le bien que vous est ressuscité des morts ;est
die resurrexit a mortuis:
attendez de moi, et pour souffrir patiemment toutes les monté aux cieux; est assis
ascendit ad cceios ; sedet
peines qu'il vous plaira de m'envoyer. à la droite de Dieu le Père
addexteram Dei Patris om-
L'ORAISON DOMINICALE nipotentis, inde venturus tout-puissant; d'où il vien-
est judicare vivos et mor- dra juger les vivants et les
NOTRE Père, qui êtes aux P A T E R noster, qui es in
tuos.. morts.
cieux, que votre nom soit ccelis, sanctificetur noqjén
Credo in Spirilum san- Je crois au Saint-Esprit, la
sanctifié ; que votre règne ar- tuum ; advéniat regnum
ctum, sanctam Ecclesiam sainte Eglise catholique, la
rive; que votre volonté soit tuum; fiat voluntas tua,
calholicam , sanctorum communion des saints, la
faite sur la terre comme au sicut in ccelo et in terra ;
communionem, remissio- rémission des péchés, la ré-
ciel; donnez-nous aujour- panem nostrum quotidià-
nempeccatorum,carnis re- surrection de la chair, la vie
d'hui notre pain de chaque uum da nobis hodie; et
surrectionem, vitam aeter- éternelle. Ainsi soit-iL
jour; pardonnez-nous nos of- dimittenobisdébitanostra,
fenses comme nous pardon- sicut et nosdimittimusde- nam. Amen.
nons à ceux qui nous ont of- bitóribus nostris ; et ne nos LA CONFESSION DES PÉCHÉS
fensés; ne nous laissez pas indùcas in tentatiónem;
CONFÍTEORDeo omnipo- f JE confesse à Dieu tout-
succomber à la tentation, sed libera nos a malo.
lènti, beáUe Mari» semper •uissant, à la bienheureuse
mais délivrez-nous du mal. Amen.
vírgini, beáto Michaéli Ar- Kilarie toujours vierge,à saint
Ainsi soit-il.
chángelo,beáto Joánni Ba- j MichelArchange, àsaint Jean-
LA S A L U T A T I O N ANGÉLIQUE tísUe; sanctis Apóstolis Baptiste, aux Apôtres saint
JE vous salue,Marie,pleine
de grâce, le Seigneur est
AVE, Maria,gratia plena, P'etro et Paulo, ómnibus
Sanctis (et tibi, Pater),
Pierre et saint Paul, à tous
les Saints (et à vou3, mon
Dóminus tecum, benedicta
avec vous; vous êtes bé- tu in muliéribus, et bene- quia peccávi nimis cogita- Père), que j'ai beaucoup pé-
nie entre toutes les femmes, díctus fructu» ventris tui, tióne, verbo et òpere : ché par pensées, par paroles,
et Jésus, le fruit de vos en- Jesús. mea culpa, mea culpa, mea par actions et par omissions :
trailles, eat> béni. máxima culpa. Ideo precor c'est ma faute, c'est ma faute,
Sainte Marie,Mère de Dieu, beátamMaríam semper vír- c'est ma très grande faute.
Sancta María, MaterDei,
priez pour nous, pauvres pé- ginem, beátum Michaélem C'est pourquoi je supplie la
ora pro nobis peccatóribus,
cheurs, maintenant et à Archángelum,beátumJoán- bienheureuse Marie toujours
nunc et in hora mortis no-
l'heure de notre mort. Ainsi nem Baptístam, sanctos vierge, saint Michel Archte-
stra. Amen.
soit-il. Apóstolos Petrum et P a u - ge, saint Jean-Baptiste, les
lum, omnes Sanctos (et Apôtres saint Pierre et saint
LE SYMBOLE DES A P O T R E S te, Pater), oráre pro me Paul, tous les Saints (et
JE crois en Dieu, le Père C R E D O in Deum, Patrem ad Dóminum Deum no- vous, mon Père), de prier
tout-puissant, Créateur du strum. our moi le Seigneur notre
ciel et de la terre ; et en Jé-
sus-Christ, son Fils unique,
omnipoténtem, Creatórem
cœli et terra ; et in Jesum E
M I S E R E Á T U R nostri omní-
lieu.
QUE le Dieu tout-puissant
Christum, Fílium ejus ùni-
notre Seigneur ; qui a été cum, Dóminum nostrum; potens Deus, et dimíssis n-ous fasse miséricorde, qu'il
PRIÈRE DU MATIN
PRIÈRE DU M A T I N " 5

nous pardonne nos péchés, peccátis no^ris, perdúcat • *'


et nous conduise à la vie éter- nos ad vitam eetérnam. ACTE DE CONTRITION

nelle. Ainsi soit-il. Amen. MON Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir o f -
QUE le Seigneur tout-puis- lNDULGÉNTIAM,absolutÍÓ- fensé tfarce que vous êles infiniment bon, infiniment
sant et miséricordieux nous nemet remissiónem pec- aimable, et que le péché vous déplaît; pardonnez-moi
donne l'indulgence, l'absolu- catórum nostrórum tribual par les mérites de Jésus-Christ. Je fais un ferme propos,
tion et la rémission de tous nobis omnipotens et misé- moyennant votre sainte grâce, de ne plus vous oflen-
nos péchés. Ainsi soit-il. ricors Dominus. Amen. ser, et de faire pénitence.
Invoquons la sainte Vierge, noire bon ange et notre
LES COMMANDEMENTS DE DIEU
saint patron.
S A I N T E Vierge, Mère de Dieu, ma mère et ma pa-,
4 1. UN seul Dieu tu adoreras
tronne, je me mets sous votre .protection, et j e me Et aimeras parfaitement.
r'ette avec confiance dans le sein de votre miséricorde. 2. Dieu en vain tu ne jureras,
i 6oyez , ô mère de bonté ! mon refuge dans mes besoins, Ni autre chose pareillement.
ma consolation dans mes peines, et mon avocate auprès .3. Les dimanches tu garderas,
de votre adorable Fils, aujourd'hui, tous les jours de En servant Dieu dévotement.
ma vie, et particulièrement à l'heure de ma mort. 4. Tes père et mère honoreras,
Angp du ciel, mon fidèle et charitable guide, obte- Afin de vivre longuement.
nez-moi d'être si docile à vos inspirations et de régler ^ 5. Homicide point ne seras
si bien mes pas, que je ne m'écarte en rien de la voie De fait ni volontairement.
des commandements ae mon Dieu. 6. Luxurieux point ne seras
Grand Saint dont j'ai l'honneur de porter le nom, De corps ni de consentement.
protégéz-moi, priez pour moi, afin que je puisse ser- 7. Le bien d'autrui tu ne prendras,
vir Dieu comme vous l'avez servi sur la terre, et le Ni retiendras à ton escient.
glorifier éternellement avec vous, dans le ciel. Ainsi 8. Faux témoignage ne diras,
soit-il. Ni mentiras aucunement.
A C T E DE F O I 9. L'œuvre de chair ne désireras
MON Dieu, j e crois fermement toutes les vérités Qu'en mariage seulement.
que vous avez révélées et que vous nous enseignez par V ÎO. Biens d'autrui ne convoiteras
votre Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous trom- Pour les avoir injustement.
per ni nous tromper. LES COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE
ACTE D'ESPÉRANCE
1. LES fêtes tu sanctifieras
MON Dieu, j'espère avec une ferme confiance gue Qui te sont de commandement.
vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, 2. Les dimanches, messe ouïras, «
votre grâce en ce monde, et, si j'observe vos comman- Et les fêtes pareillement.
dements, votre gloire dans l'autre, parce que vous me . 3. Tous tes péchés confesseras,
l'avez promis, et que vous êtes souverainement fidèle A tout le moins une fois l'an.
dans vos promesses. 4. Ton Créateur tu recevras
A C T E DE CHARITÉ Au moins à Pâaues, humblement.
MON Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par- 5. Quatre-Temps, Vigiles jeûneras,
dessus toutes choses, parce gue vous êtes infiniment Et le Carême entièrement.
bon, infiniment aimable, et j'aime mon prochain comme 6. Vendredi chair ne, mangeras,
moi-même pour l'amour de vous. Ni le samedi mêmement.
PRIÈRE. DU MATIN ,

LITANIES DU SAINT NOM DE JÉSUS Jesu, auctor viUe, miserére Jésus, auteur de la vie,^iyez
nobis. pitié de nous.
SEIGNEUR,ayez pitié de nous. K Y R I E , e l e i s o n . Jesu, exémplar virtütum, Jésus, modèle des vertus,
Jésus-Christ, ayez pitié de Christe, el&son. miserére nobis. ayez pitié de nous.
nous. Jesu, zelâtor animârum, Jésus, dévoré de zèle pour
Seigneur, ayez pitié de nous. Kyrie, eleison. miserére nobis. les âmes, ayez.
Jésus, écoulez-nous. Jesu, audi nos. Jesu, Deusnoster, mis. Jésus, notre Dieu, ayez.
Jéábs, exaucez-nous. Jesu, exäudi nos. Jesu, refügium nostrum, Jésus, notre refuge, ayez
Père céleste, qui êtes Dieu, Paterde ccelisDeus,mise- miserére nobis. pitié de nous.
ayez pitié de nous. rere nobis. Jesu v paterpéuperum,mis. Jésus, père des pauvres,ayez.
Fils Rédempteur du monde, Fili Redemptor mnndi Jesu, thesaurus fidélium, Jésus, trésor desfidèles,ayez
qui êtes Dieu, ayez, etc. Deus, miseröre nobis. miserére nobis. pitié de nous. •
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, Spiritus sancte Deus, mi- Jesu, bone Pastor, mis. Jésus, bon Pasteur, ayez.
ayez pitié de nous. serere nobis. Jesu, lux vera, mis. Jésus, vraie lumière, ayez.
Trinité sainte, qui êtes un SanctaTrinitas unus Deus, Jesu,sapiéntia Eetérna,mis. Jésus,sagesse éternelle,ayez.
seul Dieu, . ayez. miserere nobis. Jesu,bonitas infinita,mis. Jésus, bonté infinie, ayez.
JésuSjFils du Dieu vivant, Jesu, Fili Dei vivi, mise- Jesu, via etvitanostra, mi- Jésus, notre voient notre vie,
a y e ? pitié de nous. rere nobis. serére nobis. ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur du Père, Jesu, splendor Patris, mi- Jesu, gäudiurp A n g e l ö - Jésus, joie des Anges, ayez
ayez pitié de nous. serere nobis. rum, miserére nobis. pitié de nous.
Jésus, l'éclat de la lumière Jesu, candor lucis eet6rnae, Jesu, rex Patriarchärum, Jésus, roi des Patriarches,
.éternelle, ayez. miserere nobis. miserére nobis. ayez pitié de nous. _ t
Jésus, roi de gloire, ayez. Jesu, rex gloriee, miserere.- Jesu, magister Apostolö- Jésus, maître des Apôtres,
Jésus, soleil de justice,ayez. Jesu, sol justitise, miserere. rum, miserére nobis. ayez pitié de nous.
Jésus, fils de la Vierge Marie, Jesu, fili Marias Virginis, Jesu, doctor Evangelistâ- Jésus, docteur des Evangé-
ayez pitié de nous. miserere nobis. rum, miserére nobis. listes, ayez.
• Jésus aimable, ayez pitié de Jesu amäbilis, miserere Jesu, fortitüdo Märtvrum, Jésus, force des Martyrs,
nous. nobis. miserére nobis. ayez pitié de nous.
Jésus admirable, ayez. Jesu admiräbilis, mis. Jesu, lumen Confessörum, Jésus, lumière des Confes-
Jésus, Dieu fort, ayez. Jesu, Deus fortis, mis. miserére nobis. seurs, ayez pitié de nous.
Jésus,Père du siècle à venir, Jesu , Pater futiiri seeculi, Jesu, püritas Virginum, Jésus,.pureté des Vierges,
ayez pitié de nous. miserere nobis. miserére nobis. ayez pitié de nous.
Jésus, Ange du conseil c é - Jesu, magni consilii A n - • Jesu, corona Sanctorum Jésus, couronne de tous
leste, ayez pitié de nous. gele, miserere nobis. omnium, mis. les Saints, ayez.
Jésus très puissant, avez. Jesu potentissime, mis. Propitius esto, parce no- Soyez-nous propice, par-
Jésus très patient, ayez. Jesu patienlissime, mis., bis, Jesu. donnez-nous, Jésus.
Jésus très obéissant, ayez. Jesu obedientissime, mis. Propitius esto, exàudi Soyez-nous propice, exau-
Jésus doux et humble de Jesu mitis et hümilis nos, Jesu. cez-nous, Jésus.
..cœur, avez. corde, miserere nobis. Ab omni malo, libera nos, De tout mal, délivrez-nous,
Jésus, qui aimez la chasteté, Jesu, amätor castitätis.mi- Jesu. Jésus*
ayez pitié de nous. serere nobis. Ab omni peccäto, libera. De tout péché, délivrez.
Jésus, qui nous avez tant Jesu, amätor nosier, mise- Ab ira tua, libera. De votre colère, délivrez.
aimés, ayez. rere nobis. Ab insidiis diaboli, libera Des embûches du démon,
Jésus, Dieu de paix, ayez. Jesu, Deus pacis, mis. • nos, Jesu. délivrez-nous, Jésus.
P R I È R E DU MATIN PRIERE DU MATIN
De l'esprit d'impureté, d<Hi- A spiritu fornicatiônis, li- piétis ; quserite, et invenié- vous recevrez ; cherchez, et
v r e z - n o u s , Jésus. béra nos, Jesu. vous
De la mort éternelle, déli- tis; pulsäte, et aperiétur vous trouverez; frappez, ^
trouverez; frappez,
A morte perpétua, libéra, vobis: qusesumus, da no- il vous sera ouvert; faites-
vrez-nous, Jésus. nos, Jesu. nous, s'il vous plaît la
bis peténtibus divinissimi
Du mépris de vos divines A negléctu inspiratiônum tui àmóris afféctum, u't'te grâce de concevoir l'affec-
inspirations, délivrez. tuârum, libéra nos, Jesu. tion de votre amour tout
toto corde, ore et òpere
Par le mystère de votre Per mystérium sanctas In- divin, afin que nous vous
diligémus, et a tua num-
sainte Incarnation, déli- carnation^ tuse, libéra aimions de tout notre cœur,
quam laude cessémus.
vrez-nous , Jésus. nos, Jesu. en vous confessantde bou-
Par votre naissance, déli- Per nativitâtem tuam, che et d'action, et cjue j a -
vrez* nous, Jésus. libéra nos, Jesu. I mais nous ne cessions de
Par votte enfance, délivrez- Per infäntiam tuam, li- 1 vous louer.
nous, Jésus. béra nos, Jesu. Amen. 1 Ainsi soit-il.
Par votre vie toute divine, Per divinissimam vitam ANGELUS
délivrez-nous, Jésus. tuam, libéra nos, Jesu. ANGELUS Dòmini nuntiâ- L ' A N G E du Seigneur vint
Par vos travaux, délivrez. Per laböres tuos, libéra. vit Mariœ, et .concépit de annoncer à Marie qu'elle se-

i
Par votre agonie et par vo- Peragoniam etpassiönem Spiritu sancto. rait mère du Sauveur, etelle
tre passiôn, délivrez. tuam, libéra nos, Jesu. a conçu par l'opération du
Par votre croix et par votre Per crucem et derelictiô- Saint-Esprit.
abandonnement, délivrez. nem tuata, libéra nos. A v e , Maria, etc. Je vous salue, Marie, etc.
ParvossouiTrances,délivrez. Perlanguôrestuos, libéra. Ecce anelila Dòmini, fiat • Voici la servante du Sei-
Par votre mort et par votre Per mortem etsepultürata mihi secündum verbum gneur; q_ue votre parole
sépulture, délivrez. tuam, libéra nos, Jesu. tuum. s'accomplisse en moi.
Par votre résurrection, dé- Per resurrectiönem tuam, A v e , Maria, etc. Je vous salue, Marie, etc.
livrez-nous, Jésus. libéra nos, Jesu. Et Verbum caro factum Le Verbe s'est fait chair,
Par votre ascension, déli- Per ascensiönem tuam, est, «t habitavit in nobis. et il a habité parmi nous.
vrez—nous , Jésus. libéra nos, Jesu. A v e , Maria, etc. Je vous salue, Marie, etc.
Par vos saintes joies, déli- Per gäudia lua,libéra nos, f . Ora pro nobis, sancta f . Priez pour nousrf sainte
vrez—nous , Jésus. Jesu. Dei Génitrix. Mère de Dieu.
Par votre gloire, délivrez. Per glôriam tuam, libéra. Ut digni efficiàmur Alinquenousdevenions
Agneau de Dieu, qui effa- Agnus Dei, çjui tollis pec- promissiónibus Christi. dignes des promessea'de Jé-
cez les péchés du monde, câta mundi, parcenobis, sus-Christ.
pardonnez-nous, Jésus. Jesu. OREMUS PRIONS
Agneau de Dieu,-qui effa- Agnus Dei, qui tollis pec- Gratiam tuam, cjuajsu- Seigneur, nous vous sup-
cez les péchés du monde, câta mundi, exäudi nos, muo, Dòmine, mentibus plions" de répandre votre
exaucez-nous, Jésus. Jesu. pjstris infünde : ut qui. grâce dans nos âmes*afin
Agneau de Dieu, qui effa- Agnus Dei, qui tollis pec- Angelo nuntiänte, Christi qu'ayant connu par la voix
cez les péchés du monde, cäta mundi, miserére Filii tui incarnatiònem c o - de l'Ange l'incarnation de
ayez pitié de nous, Jésus. nobis, Jesu. gnòvimus, per Passiònem votre Fils Jésus-Christ, nous
Jésus, ecoulez-nous. Jesu, audi nos. ejus et Crucem, ad Resur- arrivions, par sa Passion et
Jésus, exaucez-nous. Jesu, exaudi nos. rectiònis glòriam perdueä- sa Croix, à la gloire de sa
PRIONS
OREMUS mur. Per eümdem Chri- Résurrection. Par le même
SEIGNEUR Jésus-Christ, D O M I N E Jesu Christe, qui stum-'Dominum nostrum. Jésus-Christ Notre-Sei-
qui avez dit: Demandez, et dixisti : Petite, et acci : Amen. gneur. Ainsi soit-il.
. A U TEMPS D E PAQUES
ô mon Dieu! que je le haïsse, s'il se peut, autant que
vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien
lûiRaE;GÎNA C 0 5 l Ì ' I œ t é r e ' 3 l l e " -D E U S , 0 REMüS
qui per Resurre- tant que de le commettre à l'avenir.
Quia quem meruistî por- ctionem Filii tui Dòmini E x a m i n o n s - n o u s s u r les péchés c o m m i s : e n v e r s D i e u ,
tare, allelùia, nostri J esu Christi mundum e n v e r s le p r o c h a i n , e n v e r s nous-mêmes.
Resurréxit sicut dixit, letificare dignätus es :
alleluia. ' Demandons à Dieu pardon de nos péchés.
prassta, queesumus, ut per
Ora pro nobis Deum, ejus Geni tri cem Virginem ME voici, Seigneur, tout couvert de confusion et
alleluia. Mariani, perpetuai capià- pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les
7. Gaude et Ieetâre, Virgo mus gàudia vita. Per eùm- détester devant vous avec un vrai déplaisir d'avoir
Maria, allelùia. ^. Quiasur- dem Christum Dominum offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d'être
réxitDóminusvere,allelùia. nostrum, fl. Ajnen. aimé. Était-ce donc là, ô mon Dieu ! ce que vous de-
viez attendre de ma reconnaissance, après m'avoir
aimé jusqu'à répandre votre sang pour m o i ? Oui, Sei-
PRIÈRE DU SOIR gneur, j'ai poussé trop loin ma malice et mon ingrati-
tude ; je vous en demande très humblement pardon, et
je vous conjure, ô mon Dieu, par cette meme bonté
A u NOM DU P È R E , ET DU F I L S , ET DU S A K T - E S P B I T . . dont j'ai ressenti tant de fois les effets,-de m'accorder
AINSI SOIT-IL. la grâce d'en faire dès aujourd'hui et jusqu'à la mort
Mettons-nous en la présence de Dieu, et adorons-le. une sincère pénitence.
m'inW Ô m0r! D i e u !
soumission que
a v e c ]a Faisons un ferme propos de ne plus pécher.
Je oP P vnP f e n C e * V O t r e S 0 U v c r a > I i e grandeur. QUE je souhaiterais, ô mon Dieu! ne vous avoir j a -
Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même- mais offensé! Mais, puisque j'ai été assez malheureux
espere en vous, parce que vous êtes i n S ï n T b o n ^ que de vous déplaire, je vais vous marquer la douleur
je vous aime de tout mon cœur, parce que vou^^ êt™ que j'en ai par une conduite tout opposée à celle que
souverainement aimable, et j'aime monprochainoomme j'ai gardée jusqu'ici ; je renonce dès à présent au péché
moi-m^me pour l'amour de vous. P °0mme
et à l'occasion du péché, surtout de celui où j ai la
Remercions Dieu des grâces qu'il nous a faites faiblesse de retomber si souvent; et si vous daignez
actions de grâces vous rendrai-je, ô mon
UUJILLES m'accorder votre grâce, ainsi que je la demande et
Dieu! pour tous les biens que j'ai reçus de vous? ' W que je l'espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes
ayez songe à moi de toute éternité; vous m'avez tiré devoirs, et rien ne sera capable de m'arrêter quand il
du néant; vous avez donné votre vie'pour mtracheter s'agira de vdïis servir. Ainsi soit-il.
N o t r e , P è r e , — J e v o u s s a l u e , — Je crois en D i e u , — .
de faveurs6 H ® JffifV*
00'6 t0US ies J°urs
a s ! Seigneur, « S Je confesse à D i e u , pages .2 et 3.
que puis-je faire en re-
e S h1L C L d e t a n t Î e b o n t é s ? Joignez vous à moi, Recommandons-nous à Dieu, à la sainte Vierge
r S i l bienheureux, pour louer le Dieu des miséri- • et aux Saints.
cordes, qui ne cesse de faire du bien à la plus indigne BÉNISSEZ, Ô mon Dieu! le repos que je vais prendre
et a la plus ingrate de ses créatures. * g
ptfur réparer mes forces afin de vous mieux servir.
Demandons à Dieu de connaître nos péchés Vierge sainte, Mère de mon Dieu, et après lui mon
unique espérance; mon bon ange, mon saint patron,
[ « S i ' ™ ? 1 ' 6 de ' ™ r e . Esprit-Saint, dissipez intercédez pour moi, protégez-moi pendant cette nuit,
pecne, faites-men concevoir une si grande horreur. tout le temps de ma vie et à l'heure de ma mort. Ainsi
soit-il.
12 PRIÈRE DU SOIR PRIÈRE DU SOIR 13

Sancta Maria, ora pro Sainte Marie, priez pour


Prions pour les vivants et pour les fidèles trépassés. nous.
nobis.
RÉPANDEZ, Seigneur, vos bénédictions sur mes pa- Sancta Dei Génitrix, ora. Sainte Mère de Dieu, priez.
rents, mes bienfaiteurs, mes amis et mes ennemis. Sancta Virgo virginum, Sainte Vierge des vierges,
Protégez tous ceux que vous m'avez donnés pour s u - ora pro nobis. ipriez pour nous.
périeurs, tant spirituels que temporels. Secourez les Mater Christi, ora. Mère de Jésus-Christ, priez.
pauvres, les prisonniers, les affligés, les voyageurs, Mère de l'Auteur de la grâce,
Mater divinee grátise, ora
les malades et les agonisants; convertissez les héréti- priez pour nous.
ques, les pécheurs, et éclairez les infidèles. pro nobis.
Mater purissima, ora. Mère très pure, priez.
Dieu de bonté et de miséricorde, ayez aussi pitié des Mater castissima, ora. Mère très chaste, priez.
âmes des fidèles qui souffrent dans le purgatoire; met- Mater invioláta, ora. Mère toujours vierge, priez.
tez fin à leurs peines, et donnez à celles pour lesquelles Mater intemeráta, ora. Mère sans tache, priez.
je suis obligé de prier, le repos et la lumière éter- Mater amábilis, ora. Mère aimable, priez.
nelle. Ainsi soit-il. Mater admirábilis, ora. Mère admirable, priez.
Mater Creatóris, • ora. Mère du Créateur, priez.
Demandons à Dieu sa protection pour cette nuit. Mater Salvatóris, ora. Mère du Sauveur, priez.
Nous vous supplions, Seigneur, de visiter notre de- Virgo prudentissima, ora. Vierge très prudente, priez.
meure, et d'en éloigner toutes les embûches de l ' e n - Virgo veneránda, ora. Vierge vénérable, priez.
nemi ; que vos saints anges y habitent afin de nous Virgo prasdicánda, ora pro Vierge digne de louanges,
conserver en paix, et que votre bénédiction soit tou- nobis. priez pour nous.
jours sur nous. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Vierge puissante auprès de
Ainsi soit-il. Virgo potens, ora pro
nobis. Dieu, priez pour nous.
PRIÈRE A TOUS LES SAINTS Virgo clemens, ora. Vierge pleinedebonté, priez.
très heureuses, qui avez eu la grâce de par-
AMES Virgo fidélis, ora. Vierge fidèle, priez.
venir à la gloire, obtenez-nous deux choses de celui Spéculum justitiœ, ora. Miroir de justice, priez.
qui est notre commun Dieu et Père : que nous ne l'of- Sedes sapiènti®, ora pro Temple de la sagesse éter-
fensions jamais mortellement, et qu'il ôte de nous nobis. nelle, priez pour nous.
tout ce qui lui déplaît. Ainsi soit-il. Mère de celui qui fait toute
Causa nostra leetitiee, ora notre j o i e , priez.
pro noWs.
LITANIES DE L A SAINTE VIERGE Vas spirituale, ora. Vaisseau spirituel, priez.
Vas honorábile, ora. Vaisseau honorable, priez.
SEIGNEUR, ayez pitié de nous. K Y R I E , eleison. Vas insigne devotiónis, Vaisseau insigne de la dé-
Jésus-Christ, ayez pitié. Christe, eléison. votion , priez* pour n o u s .
#ra pro nobis.
Seigneur, ayez pitié de nous. Kyrie, eléison. > Rose mystérieuse, priez.
Rosamystica, ora.
Jésus-Christ, écoutez-nous. Christe, audi nos. Tour de David, priez.
Turris Davidica, ora. Tour d'ivoire, priez.
Jésus-Christ, exaucez-nous. Chrisle, exâudi nos. Turris ebùrnea, ora.
Père céleste, qui êtes Dieu, Pater de ccelis Qeusj mi- Domus áurea, ora. Maison d'or, priez.
ayez pitié de nous. serére nobis. Fœderis arca, ora. Arche d'alliance, priez.
7 ilsRéclempteur du monde, Porte du ciel, priez.
Fili Redémptor muudi Jánua cœli, ora.
qui êtes Dieu, ayez pitié. Deus, miserére nobis. Stella matutina, ora. Etoile du matin, priez.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, Spiritus sanote Deus, m i - Salus infirmórum, ora. Santé des infirmes, priez.
ayez pitié de nous. serére noois. Refúgiumpeccatórum,ora. Refuge des pécheurs, priez
Trinité sainte, qui êtes un SanctaTrinitas unus Deus, Consolátrix afflictórum, Consolatrice des affligés,
seul Dieu, ayez pitié. miserére nobis. ora pro nobis. priez pour nous.
Secours des chrétiens, priez Auxilium christianorum,
pournous. ora pro nobis. P R I È R E S
Reine des Anges, priez. Regina Angelorum, ora.
Reine des Patriarches, priez
pour nous. •
Regina Patriarcharum,
ora pro nobis. P E N D A N T LA MESSE
Reine des Prophètes, priez. Regina Prophetarum.ora.
Reine des Apôtres, priez. Regina Apostolorum, ora.
Reine des Martyrs, priez. Regina Marty rum, ora.
Reine desConfesseurs,priez. Regina Confessorum, ora. PRIERE A V A N T L A MESSE
Reine des Vierges, priez. Regina Virginum, ora.
Reine de tous les Saints, Regina Sanctorum o m - MON Sauveur Jésus, je vais entendre la sainte Messe,
priez pour nous. pour vous honorer et pour vous remercier de toutes vos
nium, ora pro nobis.
Reine conçue sans la tache larticulièrement de ce que vous êtes mort
oontés, et particulièrement
Regina sine labe originali ,'est aussi pour vous demander les grâces
du péché originel, priez. our moi. C'est poi
Reine du très saint Rosaire,
concepta, ora.
Regina- sacratissimi R o - S ont j'ai besoin, et le p. ' ' ' . Faites,
pardon de mes péchés.
je vous prie, que, pendant tout le temps de ce saint
priez pour nous. sarii, ora pro nobis.
Agneau de Dieu, qui effacez Agnus Dei, qui tollis pec- sacrifice, mon esprit, entrant dans les intentions de
les péchés du monde, par- cata mundi, parce n o - l'Église et du Prêtre, ne soit occupé que de vous, que
donnez-nous , Seigneur. bis, Domine. mon cœur ait un ardent désir de vous recevoir, et que
Agneau de Dieu, qufeffacez Agnus Dei, qui tollis pec- • je ne perde pas le souvenir de ce que vous avez enduré
les péchés du monde, cata mundi, exaudi nos, pour moi sur le Calvaire.
exaucez-nous, Seigneur.
Domine.
Agneau de Dieu, qui effacez
les péchés du monde, Agnus Dei, qui tollis pec-
ayez pitié de nous. cata munai, miserere COMMENCEMENT DE L A MESSE

Jésus, écoutez-nous. nobis.


Christe, audi nos. f IN nòmine Patris, et f Au nom du Père, et du
Jésus, exaucez-nous. Filii, et Spiritus sancti-. Fils, et du Saint-Esprit.
Christe, exaudi nos.
f . Priez pour nous, sainte jf. Ora pro nobis, sancta Amen. Ainsi soit-il.
Mère de Dieu. Dei Genitrix. * Introibo ad altare Dei. Je m'approcherai de l'au-
Afin que nous devenions Ut di^ni efficiamur tel de Dieu.
dignes des promesses de promissionibus Christi. Ad Deum qui laetifi- Du Dieu qui réjouit ma
Jésus-Chris^. cat juventqtem meam. jeunesse.
• PRIONS OREMUS
Jùdica pie, Deus, et dis- S o y e z . m o n j u g e , ô mon
Seigneur, défendez, s'il Defende, qusesumus,Do- cérne cauSam meam de Dieu, et «prenez ma défense
vous plaît, de tout mal, par mine, beata Maria sem- gente non sancta : ab ho- contre les impies; délivrez-
l'intercession de la bienheu- per virgine intercedentfe, mi ne iniquo e b dolóso moi de l'homme injust^ et
reuseMarie toujours vierge, istam aB omni adversitate érue me. trompêur.
cette famille qui se prosterne familiam, et toto corde S;. Quia tu es, Deus, èj. C a r . vous êtes
devant vous de tout son tibi prostratam, ab hos- fortitudo mea : quare me force, ô mon Dieu : pour-
cœur, et délivrez-la par tium propitius tuere c l e - repulisti? et,quare tristis quoi m'avez-vous repoussé,
votre miséricorde'des pièges menter insidiis. Per Chri- incèdo, dum affligit me et pourquoi me laissez -
de ses ennemis. Par J.-C. stum Dominum nostrum. inimicus ? vous daris la tristesse, sous
N.-S. Amen. l'oppresfeion de mon enne-
Angelus, p. 9. Au Temps pascal, Regina, p, 10. mi?
Secours des chrétiens, priez Auxilium christianorum,
pournous. ora pro nobis. P R I È R E S
Reine des Anges, priez. Regina Angelorum, ora.
Reine des Patriarches, priez
pour nous. •
Regina Patriarcharum,
ora pro nobis. P E N D A N T LA MESSE
Reine des Prophètes, priez. Regina Prophetarum.ora.
Reine des Apôtres, priez. Regina Apostolorum, ora.
Reine des Martyrs, priez. Regina Marty rum, ora.
Reine desConfesseurs,priez. Regina Confessorum, ora. PRIERE A V A N T L A MESSE
Reine des Vierges, priez. Regina Virginum, ora.
Reine de tous les Saints, Regina Sanctorum o m - MON Sauveur Jésus, je vais entendre la sainte Messe,
priez pour nous. pour vous honorer et pour vous remercier de toutes vos
nium, ora pro nobis.
Reine conçue sans la tache larticulièrement de ce que vous êtes mort
oontés, et particulièrement
Regina sine labe originali ,'est aussi pour vous demander les grâces
du péché originel, priez. our moi. C'est poi
Reine du très saint Rosaire,
concepts, ora.
Regina- sacratissimi R o - S ont j'ai besoin, et le p. ' ' ' . Faites,
pardon de mes péchés.
je vous prie, que, pendant tout le temps de ce saint
priez pour nous. sarii, ora pro nobis.
Agneau de Dieu, qui effacez Agnus Dei, qui tollis pec- sacrifice, mon esprit, entrant dans les intentions de
les péchés du monde, par- cata mundi, parce n o - l'Église et du Prêtre, ne soit occupé que de vous, que
donnez-nous , Seigneur. bis, Domine. mon cœur ait un ardent désir de vous recevoir, et que
Agneau de Dieu, qufeffacez Agnus Dei, qui tollis pec- • je ne perde pas le souvenir de ce que vous avez enduré
les péchés du monde, cata mundi, exaudi nos, pour moi sur le Calvaire.
exaucez-nous, Seigneur.
Domine.
Agneau de Dieu, qui effacez
les péchés du monde, Agnus Dei, qui tollis pec-
ayez çitié de nous. cata munai, miserere COMMENCEMENT DE L A MESSE

Jésus, écoutez-nous. nobis.


Christe, audi nos. f IN nòmine Patris, et f Au nom du Père, et du
Jésus, exaucez-nous. Filii, et Spiritus sancti-. Fils, et du Saint-Esprit.
Christe, exaudi nos.
f . Priez pour nous, sainte jf. Ora pro nobis, sancta Amen. Ainsi soit-il.
Mère de Dieu. Dei Genitrix. * Introibo ad altare Dei. Je m'approcherai de l'au-
Afin que nous devenions Ut di^ni efficiamur tel de Dieu.
dignes des promesses de promissionibus Christi. Ad Deum qui laetifi- Du Dieu qui réjouit ma
Jésus-Chris^. cat juventi^tem meam. jeunesse.
• PRIONS OREMUS
Jùdica pie, Deus, et dis- S o y e z . m o n j u g e , ô mon
Seigneur, défendez, s'il Defende, qusesumus,Do- cérne cauSam meam de Dieu, et «prenez ma défense
vous plaît, de tout mal, par mine, beata Maria sem- gente non sancta : ab ho- contre les impies; délivrez-
l'intercession de la bienheu- per virgine intercedentfe, mi ne iniquo e b dolóso moi de l'homme injust^ et
reuseMarie toujours vierge, istam aB omni adversitate érue me. trompêur.
cette famille qui se prosterne familiam, et toto corde S;. Quia tu es, Deus, èj. C a r . vous êtes
devant vous de tout son tibi prostratam, ab hos- fortitudo mea : quare me force, ô mon Dieu : pour-
cœur, et délivrez-la par tium propitius tuere c l e - repulisti? et,quare tristis quoi m'avez-vous repoussé,
votre miséricorde'des pièges menter insidiis. Per Chri- incèdo, dum affligit me et pourquoi me laissez-
de ses ennemis. Par J.-C. stum Dominum nostrum. inimicus ? vous daris la tristesse, sous
N.-S. Amen. l'oppresfeion de mon enne-
Angelus, p. 9. Au Temps pascal, Regina, p, 10. mi?
Faites briller sur moi vo- Emílte lucem tuam et potens O e u s , et dimissis vous fasse miséricorde, et
tre lumière et votre vérité : veritátem tuam : ipsa me ¡ peccátis tuis, perdúcat te q u e , vous ayant pardonné
elles m'ont conduit sur votre deduxérunt et adduxé- ad vitam Eetérnam.. vos péchés, il vou§ c o n -
montagne sainte et intro- runt in montem sanctum duise à la vie éternelle.
duit dans votre sanctuaire. tuum, et in tabernácula Amen. Ainsi s^it-il.
tua. Le servant répète la Confession.
Je m'approcherai de fi. Et introibo ad altáre CONFÌTEOR Deo omnipoténli, beat» Marias semper
l'autel de Dieu, du Dieu Dei, ad Deum qui laetífi- j virgini, beato Michaéli Archângelo, beato Joânni Bap-
qui réiouit ma jeunesse. cat juventútem meam. * tist'«, sanctis Apóstolis Petro et Paulo, omnibus San-
Je chanterai-vos louanges Confitébortibi in cíthara, ctis, et tibi, Pater, quia peccavi nimis cogitatone, verbo
sur la harpe, mon Sei- Deus, Deus meus : quare et òpere : mea culpa, mea culpa, mea màxima culpa.
gneur et mon Dieu : ô mon tristis es, ánima mea, et Ideo precor beâtam Mariam semper virginem, beatum
âme, pourquoi es-tu triste, quare conturbas m e ? Michaélem Archàngelum, beatum Joànnem Baptistam,
et pourquoi me troubles- sanctos Apóstolos Petrum et Paulum, omnes Sanctos,
tu? et te, Pater, orare prò me ad Dóminum Deum nostrum.
S. Espère en Dieu, car je Spera in Deo, q u ó -
le louerai encore : il est niam adhuc confitébor illi: Le Prêtre dit :
mon Sauveur et mon Dieu. salutárevultusmei,etDeus MISEREÂTUR vestri omnipotens Deus, et, dimissis pec-
meus. càtis vestris, perdùcat vos ad vitam œtérnam.
Gloire au Père, et au Fils, Gloria Patri, et Filio, e. Amen. . . .
et au Saint-Esprit. et Spirítui sancto. Indulgéntiam, absolutiónem et remissionem peccato-
Sj. Comme il était au Sicut erat in princi- rum nostrórum tribuat nobis omnipotens et misericors
commencement, maintenant pio, et nunc, et semper, Dóminus.
et toujours , et dans les et in sœcula sœculôrum. Amen.
siècles des siècles. Ainsi Amen. Deus, tu convérsus vi- Mon Dieu, tournez vos re-
soit-il. vificâbis nos. gards vers nous,et vous nous
donnerez une nouvelle vie.
Au temps de la Passion et'aux Messes des morts, Et votre peuple se ré-
la Messe ne commence qu'ici: i$..Et plebs tua lœtâbi-
tur in te. jouira en vous.
JE m'approcherai de l'au- INTROÍBO ad altáre Dei. Osténde nobis, Dòmine, Seigneur, montrez-nous
tel de Dieu. misericórdiam tuam. votre miséricorde.
R. Du Dieu qui réjouit ma Ad Deum qui Iaetfîi— Et salutare tuum da fy Et donnez-nous le salut
jéunesse. cat juventútem meam. nobis. qui vient de vous.
Nbtre secours est dans le Adjulórium îiôstrum in Dòmine, exàudi oratio- Seigneur, exaucez ma
nom du Seigneur. nomine Dòmini. nem meam. prière. .
ê.
i. Qui a fait le ciel et la rç. Qq¿ fecit cœlum et Si. Et clamor meus ad Sj. Et que mes cris s ele-
terre. lerram. te véniat. vent jusqu'à vous.
Dóminus vobiscum. Le Seigneur soit avec
Le Prêtre dit :
vous.
JE confesse à Dieu tout- CoNFÍTEOR^Deo omnipo- Et avec votre esprit.
Et cum spiritu tuo.
puissant..., et vous, mes ténti..., et vos, fratres,
A L'INTROÏT
frères, de prier pour moi le oráre pro me ad Dóminum
Seigneur notre Die«. J'ADORE, ô mon Dieu, votre grandeur infinie et votre
Deum nostrum,
Que Dieu tout-puissant souveraine majesté; les Anges tremblent devant vous,
tç. Misereátur tui omni-
toutes les créatures ne sont rien en votre présence. 0 AUX ORAISONS
mon Dieu, que vous êtes grand et admirable en vous-
ACCORDEZ-NOUS, Seigneur, par l'intercession de la
meme, et en tout ce que vous faitfes! C'est le sacrifice
que nous vous devons, de reconnaître l'élévation, sainte Vierge et des saints que nous honorons, toutes
i etendue et I'éclát de votre adorable nom et de nous les grâces que votre ministre vous demande pour lui
anéantir devant vous. et pour nous. Nous unissant à lui, nous vous faisons
la même prière pour ceux et celles pour lesquels nous
A U KYRIE ELEISON sommes obligés de prier; et nous vous demandons,
Seigneur, ayez pitié de KYRIE, eléison (ter). Seigneur, pour eux et pour nous, tous les secours que
nous. vous savez nous être nécessaires, afin d'obtenir la vie
Christ, ayez pitié de nous. Christe, eléison (ter). éternelle au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Seigneur, ayez pitié. Kyrie, eléison (1er). A L'ÊPITRE

GLOIRE à Dieu dans le ciel, MON Dieu, vous m'avez appelé à la connaissance
G L Ò R I A in excélsis D e o ,
et paix sur la terre aux de votre sainte loi, préférablement à tant de peuples •
et in terra pax hominibus
hommes de bonne volonté. qui vivent dans l'ignorance de vos mystères; je 1 ac-
bonee voluntatis. Laudâ-
Nous VOUS louons. Nous mus te. Benedicimus te. cepte de tout mon cœur, cette divine loi, et j écouté
vous bénissons. Nous vous Adorâmus te. Glorifica - avec respect les oracles sacrés que vous avez pro-
adorons. Nous vous glori- mus te. Gratias âgimus noncés par la bouche de vos prophètes; je les revere
fions. Nous vous rendons tibi propter magnani gló- avec toute la soumission qui est due à la parole d un
grâces dans la vue de votre riam tuam : Dòmine Deus, Dieu, et j'en vois l'accomplissement avec toute la joie
gloire infinie , Seigneur Rex cœléstis, Deus, Pater de mon âme.
Dieu, souverain Roi du omnipotens. Dòmine Fili Que n'ai-ie pour vous, ô mon Dieu! un cœur s e m -
ciel, ô D i e u , Père tout- unigenite, Jesu Christe : blable à celui des saints de votre Ancien Testament!
puissant ; Seigneur Jésus- Domine Deus, Agnus Dei, Que ne puis-je vous désirer avec l'ardeur des patriar-
Christ, Fils unique de Dieu, Filius Patris. Qui tollis ches, vous connaître et vous révérer comme les pro-
Seigneur Dieu, Agneau de peccata m u n d i , miserére phètes, vous aimer et m'attacher uniquement a vous
Dieu, Fils -du Père. Vous nobis. Qui tollis peccata comme les apôtres!
qui effacez les péchés du mundi, stiscipe depreca- êj. Deo gratias. | «:• Rendons grâces a Dieu.
monde, ayez pitié de nous. tiónem nostram. Qui se-
Vous qui effacez les péchés des ad déxteram Patris, A L'ÉVANGILE
du monde, recevez noire miserére nobis. Quòniam DÔMINUS vobiscum. , LE Seigneur soit avec
humble prière. Vous qui tu solus Sanctus; tu solus vous.
êtes assis à la droite du Dominus; tu solus Altis- fi. Et avec votre esprit.
' Et cum spíritu tuo.
Père, ayez pitié de nous. simus, Jesu Christe, cum Commencement (ou Suite)
Car vous êtes le seul Saint, Inífium (ou bequéntia)
sancto Spirita, in glòria sancti Evangélii secun- du saint Evangile selon N...
le seul Seigneur, le seul Dei Patris. Amen.
Très-Haut, o Jésus-Christ, dum N...
ii¡. Glòria tibi, Dómine. Gloire à v o u s , Sei-
ave^ le Saint-Esprit, dans gneur.
la gloire de Dieu le Père.
Ainsi soit-il. CE ne sont plus, ô mon "Dieu! les prophètes ni les
apôtres qui vont m'instruire de mes devoirs ; c est votre
Fils unique,.c'est sa parole que je vais entendre. Mais,
y. Le Seigneur soit avec Dominus vobíscum.
vous. hélas 1 que me servira d'avoir cru que cest votre p a :
role, Seigneur Jésus, si je n'agis p
È. Et avec votre esprit. Et cum spiri tu tuo. ma croyance? Que me servira, leorsque je paraîtrai
devant vous, d'avoir eu la foi, sans le mérite de la sanctum Dóminum et vi- de fin. Je crois au Saint-Es-
cnarite et des bonnes œuvres? vificàntem; qui ex Patre prit aussi Seigneur, et qui
Je crois, et je vis comme si j e ne croyais pas, ou Filióque procédit. Qui donne la vie ; qui procède du
comme si |e croyais un évangile contraire au votre cum Patre et Filio simul Père et du Fils, qui est ado-
¡Ne me jugez pas, ô mon Dieu ! sur cette opposition adorâtur, et conglorificà- ré et glorifié conjointement
perpétuelle que je mets entre vos maximes et ma con- tur; qui locùtus est per avec le Pwe et lé Fils; qui
auite Je crois, mais inspirez-moi le courage et la Prophétas : Et unam, san- a parlé par les prophètes. Je
force de pratiquer ce que j e crois. A vous, Seigneur, ctam, cathólicam et apos- crois l'Eglise, qui est une,
en reviendra toute la gloire. tólicam Ecclésiam. Confi- sainte, catholique etapostoli-
teor unum baptisma in que. Je confesse un baptême
remissiónem peccatórum. pour la rémission des pé-
sus-Chris?^ à V ° U S ' Ô Jé ~ | Laus tibi' Christe"
Et exspécto resurrectió- chés; j'attends la résurrec-
nem mortuórum, et vitam tion des morts et la vie du
AU CREDO
ventùri seeculi. Amen. siècle à venir. Ainsi soit-il.
JE crois en un seul Dieu, I C R E D O in unum Deum,
Père tout-puissant, qui a fait Patrem omnipoténtem, fa-
le ciel et la terre, et toutes ctórem cceli et terree, vi-
A L'OFFERTOIRE
les choses visibles et invisi- f : Dôminus vobiscum. | Et cum Spiritu tuq.
sibilium omnium et i n v i - P È R E infiniment saint, Dieu tout-puissant et éternel,
bles. Et en un seul Seigneur sibilium : Et in unum Dó-
Jésus-Christ, Fils unique de quelque indigne que je sois de paraître devant vous,
minum Jesum Christum,
Dieu, et né du Père avant j'ose vous présenter cette Hostie par les mains du
Filium Dei unigénitum :
touslessiècles. Dieu de Dieu, et ex Patre natum ante prêtre, avec l'intention qu'a eue Jésus-Christ, mon
lumière delumière,vrai Dieu omnia sfecula : Deum de • Sauveur, lorsqu'il a institué ce sacrifice, et qu'il a en«-
de vrai Dieu, qui n'a pas été Deo, lumen de lumine, core au moment où il s'immole ici pour moi.
fait, mais engendré; qui a Deum verum de Deo vero ; Je vous l'offre, pour reconnaître votre souverain
la même substance que le génitum, non factum, con- domaine sur moi et sur toutes les créatures ; je vous
Père, et par qui toutes cho- substantialem Patri ; per
ses ont été faites ; qui est l'offre pour l'expiation de mes péchés, et en actions de
quem omnia facta sunt : o-râces de tous les bienfaits dont vous m'avez comble.
descendu des cieux pour qui propter nos homines,
nous hommes misérables, Je vous l'offre enfin, mon Dieu, 'cet auguste sacrifice,
et propter nostram salu- afin d'obtenir de votre infinie bonté, pour moi, pour
et pour notre salut, et, ayant terò descéndit de ccelis;
pris chair de la Vierge Marie mes parents, pour mes bienfaiteurs, mes amis et mes
et incarnàtus est de Spiri- ennemis, ces grâces précieuses de salut qui ne peuvent
parl'oçération du Saint-Es- ti! sancto ex Maria Virgi-
prit, s'est fait homme; qui nous-être accordées qu'en vue des mérites de Celui qui
ne : Et homo factus est-;
aaussi été crucifié pour nous est le Juste par excellence, et qui s'est fait vicUme de
Crucifixus étiam pro no-
sous Ponce Pilate,qui a souf- bis sub Póntio Pilato : propitiation pour tous. ,,„...
fert et qui a été mis au tom- passus, et sepùltus est; Mais, en vous offrant cette a d o r a b l e Victime, je vous
beau, qui est ressuscité le et resurréxit tértia die, recommande, ô mon Dieu ! toute l'Eglise catholique,
troisième j o u r , selon les secundum Scriptùras; et notre saint Père le Pape, notre Evêque, tous les pas-
Ecritures, qui est monté au ascéndit in ccelum, sedet teurs des âmes et tous les peuples qui croient en vous.
ciel qui est assis à la droite ad déxteram Patris ; et Souvenez-vous aussi, Seigneur, des fideles trépas-
du Père, qui viendra de nou- iterum venturus est cum sés; et, en considération des mérites de votre r ils,
veau plein de gloire pour ju- gloria judicàre vivos et donnez-leur un liéu de rafraîchissement, de lumière
ger les vivants et les morts, mórtuos; cujus regni non et de paix. .
et dont le règne n'aura point erit finis. Et in Spiritgm N'oubliez pas, mon Dieu, vos ennemis et les miens ;
ayez pitié de tousles infidèles, des héretiques et de
PRIÈRES P E N D A N T L A MESSE 23
tous les pecheurs. Comblez de bénédictions ceux qui
AU SANCTUS
me persécutent, et pardonnez-moi mes péchés comme
e leur pardonne, tout le mal qu'ils me font ou S SANCTUS, S a n c t u s , San- •SAINT, Saint, Saint est le
voudraient me faire. Ainsi soit-il. q ctus, Dominus Deus s a - Seigneur, le Dieu des ar-
baoth. Pieni sunt cceli et mées. Votre gloire remplit
,A L O R A T E FRATRES terra glòria tua : Hosanna les cieux et la terre. Ho-
Que le Seigneur re- in excélsis. Benedictas sanna au plus haut des
Suscipiat Dominus cieux. Béni soit celui qui
çoive par vos mains le sa- qui venit in nòmine Dòmi-
sacrificium de minibus vient au nom du Seigneur.
crifice que vous offrez pour ni; Hosänna in excélsis.
tuis ad laudem et glòriam Hosanna à celui qui habite
la louange et la gloire de
nóminis sui, ad utilitätem au plus haut des cieux.
son nom, pour notre utilité
quoque nostram, toti usque
particulière, et pour le bien
Ecclésiee sua sanctœ. AU CANON
de toute sa sainte Eglise
N o u s vous conjurons, au nom de Jésus - Christ
A LA PRÉFACE
votre Fils et notre Seigneur, ô Père infiniment misé-
ricordieux ! d'avoir pour agréable et de bénir l'offrande
Dans tous les siècles des | Per omnia sœcuia seecu- que nous vous p»ésentons, afin qu'il vous plaise de
siècles, lórum.
fi.'Ainsi s o i t - i l . conserver, de défendre et de gouverner votre sainte
Le Seigneur soit avec È.Amen. Eglise catholique, avec tous les membres qui la com-
vous. Dominus vobiscum. posent, le Pape, notre Evêque et généralement tous
g. Et cum spiritu tuo. ceux qui font profession de votre sainte loi.
K- Et avec votre esprit. Sursum corda, Nous vous recommandons en particulier, Seigneur,
Elevez vos cœurs. fi. Habémus ad Domi- ceux pour qui la justice, la reconnaissance et la charité
• Nous les avons vers le num.
Seigneur. nous obligent de prier; tous ceux qui sont présents à
Gratias agämus Domino cet adorable sacrifice; et afin, grand Dieu, que nos
Rendons grâces au S e i - Deo nostro.
hommages vous soient plus agréables, nous nous unis-
gneur notre Dieu.
Dignumetjustum est. sons à la glorieuse Majie, toujours vierge, Mère de
S. Cela est digne et juste, i
notre Dieu et Seigneur J ésus-Christ ; à tous les apo-
V o i c i l'heureux moment où le Roi des anges et .tres, à tous les bienheureux Martyrs, et à tous les
saints et saintes du paradis.
de vStreTsorU-
ue voire esprit, S S ^mon
que ^ cœur,
^ T dégagé
' ^ m dep U slas e fterrp
-mol Que n'ai-je en ce moment, ô mon Dieu! les désirs
ne pense qu'a vous. Quelle obligation l ' a i - je pas de enflammés avec lesquels les saints Patriarches souhai-
3 te VVelVTf t 0 U t tem^3 et « taient la venue du Messie 1 Que' n'ai-je leur foi et leur
Z r f p l i f e t d e I a t e r r e > m a î t r e infiniment amour ! Venez, Seigneur Jésus, venez, aimable répara-
grand, Pere tout-puissant et éternel 1 teur du monde; venez accomplir un mystère qui est
l'abrégé de toutes vos merveilles. Il vient, cet Agneau
de noL n un1r Pl ^ S T J - USte 'n r i en n ' e s t P l u s avantageux que
nueHement f"««! 6 nar I Ç s ' vous adorer co2ti- de Dieu, voici l'adorable Victime par qui tous les pé-
S r^Lr.f1 k lui que tous les esprits bienheu- chés du monde sont effacés.
reux rendent leurs hommages à votre majesté- c'est A L'ÉLÉVATION
par lu. que toutes les vertus du ciel, S i e s d W VERBE incarné, divin Jésus, vrai Dieu et vrai homme,
je crois que vous êtes ici présent; je vous adore avec
Œ e V I S £ r ' /UÛ,SSent-P°ur vousSorlfie" humilité; je vous aime de tout mon cœur; et comme
vous y venez pour l'amour de moi, je me consacre en-
tièrement à vous. , ,
S S Ê - « dans un transport J'adore ce sang précieux que vous avez répandu
pour tous les hommes, et j ' e s c è r e , ô mon D i e u ! que l'Eglise. Accordez-leur, Seigneur, en vue de ce sacrifice,
vous ne 1 aurez pas versélnutilement pour moi. Faites- la délivrance entière de leurs peines.
moi la grâce de,m'en appliquer les mérites. Je vous Daignez nous accorder aussi un j o u r cette grâce à
ocre le mien, aimable Jésus, en reconnaissance de n o u s - m ê m e s , Père infiniment b o n ; et faites-nous
cette chante infime que vous avez eue de donner le entrer en société avec les saints A p ô t r e s , les saints
votre pour l'ameur de moi. Martyrs et tous les saints, afin que nous puissions
vous aimer et vous glorifier éternellement avec eux.
O SALUTARIS HOSTIA
Ainsi soit-il.
0 V I C T I M E salutaire, qui O SÀLUTIRIS H ó s t i a , • AU PATER
nous ouvrez la porte du ciel ; Quœ cœli pandis ostium;
1 ennemi nous livre de rudes Bella premunt hostilia, PER omnia seecula seecu- I D A N S tous les siècles des
combats; fortifiez-nous con- lóruin. Amen. | siècles. Ainsi soit-il.
Da robur, fer auxilium.
tre ses attaques ; prêtez-nous Que ie suis heureux, ô mon D i e u ! de vous avoir
votre secours. pour Père! Que j'ai de joie de songer que le ciel où
Gloire éternelle au Dieu vous êtes doit être un jour ma demeure 1 Que votre
unique en trois personnes, Uni trinòque Dòmino
saint nom soit glorifié par toute la terre. Rognez abso-
qu il daigne nous donner la Sit sempitèrna glòria,
lument sur tous les cœurs et sur toutes les volontés.
vie eternelle dans la céleste Qui vitam sine término Accordez à vos enfants la nourriture spirituelle et cor-
patrie. Nobis donet in patria. porelle. Nous pardonnons de bon cœur, pardonnez-
Ainsi soit-il. nous ; soutenez-nous dans les tentations et dans les
Amen. maux de cette misérable v i e ; mais préservez-nous du
SUITE DU CANON péché, le plus grand de tous les maux.-Ainsi soit-il.
' ï n S Ï Ï i Î * ^ seraient donc désormais ma malice et mon
P e r ' o m n i a sœcula sœcu-l Pax Dòmini sit semper
S E - ' s i V a p r e s a v o i r v u 0 8 <Lue j e vois, j e c o n - lórum. vobiscum.
ffife&T8 °ffenSer ! N o n ' Dieu, j e n'oublierai
Amen. I •*)• Et cum spintu tuo.
S Z n l ? , l V 0 U S , v m e ^Présentez nar cette auguste
f - - i l e s souffrances de Votre Passion, la gloire A L'AGNUS DEI
ï n l r L » n W U r r e C t l 0 n ' V û t r e C û r P s t o u l déchiré, votre A G N E A U de Dieu, qui effa-
AGNUS D e i , qui tollis
yeux 8ur P cefau?e°L r ^ réel'ement présent à m e s cez les péchés du monde,
peccata m u n d i , miserére
o H V o n s H T 3 ! " , 1 6 0 3 ^ ! éternelle majesté, que nous vous ayez pitié de nous.
nobis1.
S / ' f 6 grâce véritablement et proprement la Agneau de Dieu, qui effa-
Agnus Dei, qui tollis cez les péchés du monde,
Victime p u r e , sainte et sans tache, qu'il vous a plu
peccata m u n d i , miserére ayez pitié de nous.
5 f é S t Î r r V r ° U S - m e n m e ' e t d 0 û l toute, les autres nobis. . . Agneau de Dieu, qui effa-
ft ft^ P u l , grand Dieu, nous osons Agnus D e i , qui tollis cez les péchés du monde,
d ' A M rf'iK« Ì y 3 , l c i P ï s , c I u e l o u s l e s sacrifices peccata mundi, dona nobis d o n n e z - n o u s la paix.
tim. * A b ï a h a m e t d e Melchisédech, la seule v i c -
pacem.
Chi^st voIta Î-M V ° p r e - a u t e 1 ' , .Notre-Seigneur Jélus- Oui Seigneur, donnez-nous la paix, cette paix sans
plaisances ' 1 u m q u e o b J e t d e v o s éternelles com- laquelle vous nous défendez d'approcher de votre autel.
Vous ne répandez vos grâces que sur ceux qui sont
au Q Z»r m tÎT £iu,i- Participent i c i , de la bouche ou
bénStion 6 SaCree' S0ieDt remplis d e s a 1 Aux Messes pour les défunts, on dit : dona ei ou eis re-
quiem, deux fois; la treizième fois, on y ajoute: sempi-
les 0 à m p f H e Ì é f i Ì d Ì C t Ì 0 Q ? e répande, Ò mon Dieu ! sur teraam.
ies ames des fideles qui sont morts dans la paix de • j«
unis entre eux par la charité: donnez-nous donc, ô
mon Dieu, cette charité. Faites que nous nous aimions
AUX DERN-XÈRES ORAISONS
les uns les autres. Faites que nous ne soyons tous e n -
semble qu'un même cœur et un même esprit. Dôminus vobiscum. I S- Et cum spiritu tuo.
Vous venez, • mon Dieu ! de vous ^ m o er pour
Le Prêtre, avant de communier, dit trois fois: mon salut, je ^eux me sacrifier p o u r v o t r e g l o i r e Je
suis votre victime, ne m épargnez point. J adepte ûe
SEIGNEUR , je ne suis pas DÓMINE, non sum dignus bon cœur toutes les croix qu'il ^ ^ P131;® ^ . 1 " ^
digne que vous entriez en ut intres sub tectum me- voyer, et je les bénis : je les reçois de votre main et je
mói; mais dites seulement um; sed tantum die verbo,
une parole, et mon âme sera et sanábitur ánima mea. ' ' j ' a S s t i s ^ f m o n Sauveur! à votre divin sacrifice;
guérie. vous m'? avez comblé de vos f a v e u j . ^ . f m r a i a v e c
Si l'on communie, on trouvera les prières pour la horreur les moindres taches du pèche, surtou de celu.
Communion ci-après, page 33. où mon penchant m'entraîne avec plus de v o ence j e
serai fidèle à votre loi, et je suis résolu de tout perdre
Quand on ne communie pas, faire un acte de foi vive
et de tout souffrir plutôt que de la violer.
à la présence réelle de Notre-Seigneur Jésus- Christ
dans la sainte Hostie, et dire ensuite, après le Domine, A LA BÉNÉDICTION
non sum dignus:
' BÉNISSEZ Ô mon Dieu I ces saintes résolutions; bé-
COMMUNION SPIRITUELLE

Q U ' I L me serait doux, Ô mon aimable Sauveur ! d'être sur nous. Au nom d u P e r e , et du M i s , et au „aiut
du nombre de ces heureux chrétiens à qui la pureté de Esprit. Ainsi soit-il.
conscience et une tendre piété permettent d'approcher
tous les jours de votre sainte table! AU DERNIER ÉVANGILE
Quel avantage pour moi, si je pouvais en ce moment DÔMINUS vobiscum. sancti Evangélii secun-
vous posséder dans mon cœur, vous y rendre mes

g » ¿Ktffta-
S- Et cum spiritu tuo. dum iv. Domine.
hommages, vous y exposer mes besoins, et participer
aux grâces que vous faites à ceux qui vous reçoivent
réellement 1 Mais puisque j'en suis très indigne, sup-
Sléez, ô mon Dieu ! à 1 indisposition de mon âme. P a r -
onnez-moi tous mes péchés; je les déteste de tout ;sïï& I l s ? œ&gvëSi*
mon cœur, parce qu'ils vous déplaisent. Recevez le
désir sincère que j'ai de m'unir à vous. Purifiez-moi
d'un seul de vos regards, et mettez-moi en état de vous
bien recevoir au plus tôt.
En attendant cet heureux jour, je vous conjure,
Seigneur, de me faire participer aux fruits que la com-
munion du prêtre doit produire en tout le peuple fidèle
qui est ici présent. Augmentez ma foi par la vertu de
ce divin sacrement; fortifiez mon espérance, épurez en
moi la charité; remplissez mon cœur de votre amour,
afin qu'il ne respire plus que ro.us et ne vive plus que
pour vous.

2§ EXERCICE POUR LA CONFESSION EXERCICE POUR LA CONFESSION 29

PR*1 È R E APRÈS LA MESSE


E X A M E N DE C O N S C I E N C E
MON Sauveur Jésus-Christ, je vous remercie de la
grâce que vous m'avez faite aujourd'hui en me per-
mettant d'assister à la sainte Messe,.et de toutes les ' COMMANDEMENTS DE DIEU
autres grâces que j'ai reçues de vous. Je vous demande
pardon des fautes que j'y ai commises, et je vous prie (N'oubliez pas, autant que possible, de dire, à
de m'accorder, par la vertu de ce saint sacrifice, tous •chaque péché combien de fois, ou environ, vous lavez
les secours qui me sont nécessaires pour ne point vous commis.)
offenser pendant ce jour, et pour vtius servir avec fidé- Premier commandement.
lité le reste de ma vie. Ainsi soit-il. Avez-vous manqué vos prières? Pendant combien
de temps? Les avez-vous mal faites?
Avez-vous lu des livres contre la religion
Avez-vous traité les choses saintes avec irréverence?
EXERCICE POUR LA CONFESSION — A v e z - v o u s rougi de paraître chrétien? — Vous
êtes-vous arrêté volontairement à des doutes contre
les vérités de la religion ? etc.
PRIÈRE POUR DEMANDER L A GRACE DE CONNAITRE Deuxième commandement.
SES PÉCHÉS Avez-vous fait des serments sans motifs graves ? _
En avez-vous fait de faux? — A v e z - v o u s jure le
E S P R I T - S A I N T , source de lumière, daignez répandre
' un de_ vos rayons dans mon cœur : venez m'aider à saint aom de Dieu? Avez-vous blasphémé? — Avez-
connaître mes péchés. Montrez-les-moi, Seigneur, aussi rous manqué aux vœux que vous aviez faits? etc.
distinctement que je les connaîtrai, quand, au sortir Troisième commandement.
de cette vie, il me faudra paraître devant vous pour Avez-vous manqué la messe par rotre faute, les d i -
être juge.. Faites-moi connaître, ô Dieu saint, et le manches et fêles d'obligation? — Y êtes-vous arrive
mal que j'ai fait et lé bien que j'ai omis. Faites-moi tard par votre faute ? — Y avez-vous ete dissipe > —
voir le nombre et la grandeur de mes offenses; faites Y avez-vous dissipé les autres? — Vous y etes-vous
que j e sache combien de fois-, jusqu'à qu«l point j'ai occupé de pensées ou de lectures profanes ! — A v e z -
offense le prochain, et les fautes que j'ai commises
vous fait manquer la messe à d'autres ?
contre les devoirs de mon état.
Avez-vous travaillé le dimanche et les fetes dobli-
Mère de mon Sauveur, qui êtes si charitable envers gation pendant plusieurs heures sans nécessité ou sans
les pecheurs qui désirent se repentir, assistez-moi de permission ? — Avez-vous fait travailler les autres les
votre secours. Mon saint A n g e , aidez-moi à connaître dimanches et fêtes ? etc.
mes peches. Mes saints patrons, saints et saintes du Quatrième commandement.
paradis, priez pour moi. Je vous offre, ô Jésus mon
Sauveur, 1 examen que je vais faire avec votre sainte Avez-vous manqué de respect à vos parents ou à vos
grâce. maîtres? — Leur avez-vous désobéi? - Avez-vous eu
le malheur de les frapper? - A v e z - v o u s engage les
autres à désobéir ? etc.
Cinquième commandement.
Avez-vous eu de la haine contre votre prochain ? -
L'avez-vous méprisé? - L'avez-vous soupçonne, juge
témérairement, sans preuves suffisantes? — Lavez-
30 EXERCICE POUR LA CONFESSION EXERCICE POUR LA CONFESSION 31

vous injurié? — L'avez-vous frappé gravement? — COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE


L'avez-vous traité durement? Vous êtes-vous confessé et avez-vous communié à
Avez-vous révélé sans nécessité les défauts ou les Pâques? — Etes-vous resté longtemps sans vous con-
torts du prochain? — A v e z - v o u s accusé les autres
fesser, sachant que vous étiez en état de peche mortel !
taussement? — Avez-vous nui gravement à votre pro-
— Avez-vous caché des péchés mortels en conlession t
chain par vos médisances ou vos calomnies ?
Avez-vous entraîné les autres au mal par vos mau- — Quels sont ces péchés ? _
vais conseils ou vos mauvais exemples? etc. Avez-vous reçu l'absolution sans avoir la contrition
Sixième el neuvième commandements. de vos péchés au moins mortels ?
Vous êtes-vous arrêté volontairement à de mauvaises Avez-vous omis de confesser des peches graves,
pensees ou à de mauvais désirs ? pour vous être examiné trop légèrement ?
Avez-vous communié en état de péché mortel !
Avez-vous regardé volontairement des objets peu Avez-vous fait la pénitence qui vous a ete imposee
decents(comme des gravures, statues, etc.)? le jour de votre absolution? etc. . ,
Avez-vous pris part à de mauvaises conversations? Avez-vous mangé de la viande sans necessite ou
— Avez-vous chanté de mauvaises chansons ? — Les sans permission les jours où l'Eglise le défend ? ,
avez-vous apprises aux autres? — A combien de p e r - Avez-vous engagé, les autres, par votre exemple ou
sonnes ? vos conseils à en faire autant? • . -,
Avez-vous lu de mauvais livres ? — Les avez-vous
gardés, prêtés ou conseillés? — A combien de per- Depuis l'âge de vingt et un ans avez-vous jeune les
sonnes ? jours prescrits? etc.
Avez-vous fait des dessins immodestes ? %
PÉCHÉS CAPITAUX
Avez-vous fréquenté des personnes qui faisaient des Avez-vous eu un amour et une estime déréglés de
choses contraires a la modestie? — Avez-vous eu le vous-même? — Avez-vous souffert avec impatience
malheur d"en faire vous-même ? les observations ou les reproches? — Avez-vous mé-
Avez-vous été l u spectacle? — Avez-vous été au prisé les autres? — Avez-vous été hypocrite? - Avez-
bal ? etc. vous été dijr pour les pauvres? — Avez-vous bir et
Avez-vous eu une mise peu décente ? — Avez-vous mangé avec excès? — Avez-vous été jaloux du pro-
pris part à des danses que la religion condamne? chain.? — Avez-vous cherché à lui nuire par envie ?
Avez-vous manqué de modestie en vous habillant, ou Vous êtes-vous mis en colère? — Avez-vous frappé
en vous déshabillant, ou en d'autres circonstances? etc. votre prochain? — L'avez-vous injurié?
Septième commandement. Avez-vous omis vos devoirs de religion, d'étude par
Avez-vous gardé de l'argent ou autres objets qui ne paresse? etc.
vous appartenaient pas? — Quelle en était la valeur? » de son étal.
S'examiner sur les devoirs
— Avez-vous négligé de rendre ce que vous aviez
pris ou trouvé? PRIÈRE POUR DEMANDER A DIEU LA CONTRITION
Avez-vous conseillé à d'autres de prendre de l'argent (Saint Liguori.)
ou autres objets? — Les avez-vous aidés à le f a i r e ' JÉSUS mon Sauveur, prosterné à vos pieds, je vous
Avez-vous acheté des objets que vous saviez avoir remercie de ne m'avoir pas abandonné après tant de
été volés ? etc. pèches. Combien n'en est-il pas qui vous ont offensé
Huitième commandement. moins que moi, et qui n'auront jamais les lumières
Avez-vous menti ? — Avez-vous soutenu opiniâtré- •que vous m'accordez à présent ! Je vois que vous vou-
ment vos mensonges? — A v e z - v o u s conseillé aux lez réellement mon salut; et moi, principalement
autres de mentir ? etc. pour vous plaire, je veux me sauver. Augmentez en
moi de plus en plus la douleur de vous avoir o f -
fensé, vous, mon Dieu, quiètes si bon! Remplissez-
moi de douleur, remplissez-moi d'amour; je vous aime • ACTES AVANT LA COMMUNION
Îiar-dessus toutes choses, mais je vous aime trop peu.;
aites que je vous aime davantage. Exaucez-moi, mon ACTE DE FOI
Jésus! vous qui avez promis d'exaucer celui qui vous DIEU du ciel et de la terre, Sauveur des hommes,
invoque. 0 Marie, mon espérance, vous êtes la Mère vous venez à moi, et j'aurai le bonheur de vous rece-
de la miséricorde : ayez compassion de ma misère et
voir! Qui pourrait croire un semblable prodige si vous
priez pour moi.
ne l'aviez dit vous-même? Oui,Seigneur, je crois q u e
PRIÈRE APRÈS LA CONFESSION c'est vous-même que je vais recevoir dans ce sacre-
ment; v o u s - m ê m e , qui, étant né dans une cVeche,
( S . Jean B e r c h m a n s . )
avez voulu mourir pour moi sur la croix, et qui, tout
AGRÉEZ , Seigneur, cette confession que je viens de glorieux que vous êtes dans, le ciel, ne laissez pas
faire, tout imparfaite qu'elle est; recevez-la par les d'être caché sous ces espèces adorables.
mérites et les prières de la très sainte Vierge et de mes Je le crois, mon Dieu, et je m'en tiens plus assure
e saints protecteurs; et, s'il s'était, glissé, dans cette
que si je le voyais de mes propres yeux. Je le crois,
confession ou dans les précédentes, quelque faute, parce que vous l'avez dit, et que j'adore votre divine
soit dans l'intégrité de l'accusation, soit dans la viva-
parole Je le crois, et s'il fallait souflnr mille morts
cité de la douleur, ou dans la fermeté du bon propos,
daignez tellement y suppléer par votre infinie miséri- pour la confession de cette vérité, aide de votre grâce,
corde, que l'absolution que j'ai reçue sur la terre soit o mon Dieu! je les souffrirais plutôt que de demenlir
ratifiée dans le ciel. Ainsi soit-il. sur ce point ma croyance et ma religion.
ACTE D'HUMILITÉ

ACTE DE REMERCIEMENT
QUI s u i s - j e , A Dieu de gloire et de majesté! qui
suis-je pour que vous daigniez jeter les yeux sur moi
QUE vous êtes b o n , ô mon Dieu ! Vous m'avez par- D'où me vient cet excès de bonheur que mon Seigneur
donné tous mes péchés; vous avez guéri toutes les i n - et mon Dieu veuille venir à moi? Moi, pecheur; moi,
firmités de mon cœur; vous avez tiré mon âme de la ver de terre; moi, plus méprisable que le néant, a p -
mort! 0 mon bon Sauveur Jésus, vous êtes patient, procher d'un Dieu aussi saint , manger le pain Ues
plein de douceur et de miséricorde! Vous ne m'avez anges, me nourrir d'une chair divine!... A h ! ¡sei-
pas traité selon ce que méritaient mes péchés: vous gneur, je ne le mérite pas; je n'en serai jamais digne.
ne m'avez pas puni selon la grandeur de mes fautes. Roi du ciel, auteur et conservateur du monde, mc>-
Comme un pèrfe plein de tendresse pour son enfant,
narque u n i v e r s e l l e m'anéantis devant vous et je
vous avez eu pitié de moi et vous m'avez pardonné •
soyez-en béni à jamais^ ô mon Dieu! et agréez mes voudrais pouvoir m'humilier aussi prolondement pour
humbles actions de grâces. Ainsi soit-il. votre gloire que vous vous abaissez dans ce sacrement
pour l amour de moi. Je reconnais, avec toute 1 humi-
lité possible, et votre souveraine grandeur et mon
Avis.
extrême bassesse. La vue de l'une et ¿ e l'autre me jette
A p r è s cette p r i è r e , tâchez d e v o u s rappeler en détail les avis
dans une confusion que je ne puis exprimer , o mon
d e vQtre c o n f e s s e u r , et r e n o u v e l e z la résolution d e ne plus c o m -
mettre les péchés q u e v o u s avez c o n f e s s é s , surtout celui dan Dieu! Je dirai seulement avec une humble sincérité
lequel v o u s etes t o m b e le p l u s s o u v e n t , et p o u r lequel v o t r e que je suis très indigne de la.grâce que vous daignez
confesseur v o u s a d o n n é des avis particuliers. me faire aujourd'hui.
Faites sans r e t a r d la pénitence qui v o u s a été i m p o s é e : elle
ACTE DE CONTRITION
est obligatoire. Offrez à la justice d i v i n e , en esprit d e satisfac-
t i o n , vos peines et v o s t r a v a u x . Vous venez à moi, Dieu de bonté et de miséricorde.
et ma v i e ! Venez donc, aimable Jésus; et quelque in-
Hélas ! mes péchés devraient bien plutôt vous en éloi- digne que j e sois de vous recevoir, dites seulement
gner. Mais j e les désavoue en votre présence,' ô mon une parole, et j e serai purifié. Mon cœur est prêt, et,
Dieu ! Sensible au déplaisir qu'ils vous ont causé, tou- s'il ne l'était pas, d'un seul de vos regards vous pou-
çbe de votre infime bonté, résolu sincèrement de ne vez le préparer, l'attendrir et l'enflammer. Venez, Sei-
les plus commettre, j e les déteste de tout mon cœur, gneur Jésus, venez !
et j e vous en demande très huniblement pardon. Par-
donnez-les-moi , mon Père, mon aimable Père, puis-
que vous m aimez encore jusqu'à permettre que je
m approche de vous, pardonnez-les-moi. ACTES APRÈS LA COMMUNION
J . t ï 1 8 I a v é ' ^ P ™ 0 J'e E s p è r e , par le sacre-

S ^ Î f i 6 " 6°fie; ^vez-moï, Seigneur, encore


ACTE D'ADORATION
davantage; purifiez-moi des moindres souillures; créez
en moi un cœur nouveau, et renouvelez .jusqu'au fond ADORABLE majesté de mon Dieu , devant qui tout ce
qu'il y a de plus grand dans le ciel et sur la terre se
t T J l n Î r a , l l e S C e t e s P r i t d'innocence qui me mette reconnaît indigne de paraître, que puis-je faire ici en
en état de vous recevoir dignement.
votre présence, si ce n'est de me taire et de vous ho-
ACTE D'ESPÉRANCE
norer dans le plus profond anéantissement de mon
i J . ° î ! L e n 6 Z à - m o i i d i v i n Sauveur des âmes: que ne âme?
. e s P e . r e r de vous? Que ne dois-je pas atten- Je vous adore, ô Dieu saint! j e rends mes justes
dre de Celui qui se donne entièrement à i o i ?
hommages à cette grandeur suprême devant laquelle
la r n n T i Î f f ' 6 d ° ? C à v o u s ' ô m o n Dieu! avec toute tout genou fléchit, en. comparaison de laquelle toute
b o n t T i ï n i M q v n m m S p , r e n t v o t r e Puissance et votre puissance n'est que faiblesse, toute prospérité que mi-
Douve^ ï f t n , c o n n a i s f z t 0 » s mes besoins; vous sère, et les plus éclatantes lumières que ténèbres
S V ® soulager, vous le v o u l e i ; vous m'invitez épaisses.
Î i e n î mon n ' J , ° U S m e p r o m e t t e z d e me secourir. Eh A vous seul, grand Dieu, Roi des siècles, Dieu immor-
r o i iï l * e U -' m . 6 V ? 1 C 1 : Je viens sur votre pa- tel, à vous seul appartient tout honneur et toute gloire.
blesses Z I 6 3 T°us a v e c toutes mes fai- Gloire, honneur, salut et bénédiction à Celui qui vient
Diesses, mon aveuglement et mes misères: i'esDère au nom du Seigneur 1 Béni soit le Fils éternel au Très-
B M fortifierez, que vous S a f e S Haut, qui daigne s'unir aujourd'hui si intimement à
vous me soulagerez, que vous me changerez. m o i , et prendre possession de mon cœur !
A C T E DE DÉSIR
ACTE D'AMOUR
veSz'à m o f r S S i b l e ' ô D i e u d e bonté> q u e J'AI donc enfin le bonheur de vous posséder , ô Dieu
ή? 1 ?? ® Y101.' et que vous y veniez avec un désir in-
" A V ° U s ! ° , h ' v e n e z ' le bien-aimédemon d'amourI Quelle bonté! Que ne p u i s - j e y répondre!
Que ne suis - j e tout cœur pour vous aimer, pour vous
p S u x T ^ ^ g S e a U d e D , e u ' c h a i r a d o r a b l e > sang aimer autant que vous etes aimable, et pour n'ai-
f m S , « r ? - S a u v e u r . venez servir de nourriture mer que vous ! Embrasez - m o i , mon Dieu ; brûlez ,
m foi* V V ° U S V 0 i e > ô ' e D i e u de mon c œ u r ,
consumez mon cœur de votre amour. Mon bien-aimé
Sut ! 6S' m o n a m o u r ' m o n Dieu. mon est à moi: Jésus, l'aimable Jésus, se donne à moi. A n -
ges du ciel, Mère de mon Dieu, Saints du ciel et de la
âmQeUÎ ¡mÎÏÏ?*? d 6 S a i l e s p 0 l , r v o l e r v e r s v o u s ? Mon
™ ' » e / f g a e e de v o u s , impatiente d'être remplie de
terre, prêtez-moi vos cœurs, donnez-moi votre amour
pour aimer mon aimable Jésus.
S a " S V 0 U S - ' v o u s s o u h a i t e avec ardeur,
¿ S P ? F è 8 v o u , s ' ô m o n Dieu! mon unique bien Oui, j e vous aime, ô le Dieu de mon cœur, je vous
ma consolation, ma douceur, mon trésor, mon bonheui
aime de toute "mon âme; je vous aime souverainement
et avec une ferme résolution de n'aimer jamais que ACTE D'OFFRANDE
vous. Je le j u r e , je le proteste. Mais assurez vous-
même, ô mon Dieu, ces saintes résolutions dans mon Vous me comblez de vos dons, Dieu de miséricorde
cœur, qui est présentement à vous. et en vous donnant à moi, vous voulez que je ne vive
ACTE DE REMERCIEMENT
Jlùs que pour vous. C'est aussi, ô mon Dieul le p us
grand de tous mes désirs que d'être entièrement a vous
QUELLES actions de grâces, ô mon Dieu! pourraient Sui ie veux qu'à l'avenir toutes mes P o s é e s tous
égaler la faveur que vous me faites aujourd'hui ? Non mes'desirs, toutes mes actions soient dans l'ordre de la
content de m'avoir aimé jusqu'à mourir pour moi, Dieu parfaite soumission que je vous dois.
de bonté, vous daignez encore venir en personne m'ho- 1 Je veux que tout ce qui depend de moi ne soit em
norer de votre visite et vous donner à moi! O mon
âme l glorifie le Seigneur ton.Dieu, reconnais sa bonté,
exalte sa magnificence, publie éternellement sa misé-
ricorde. C'est avec un cœur attendri et plein, de recon-
naissance, ô mon doux Sauveur! que j e vous remercie w E S ^ K S " ? ~
de la grande grâce que vous daignez me faire. J'ai été m'honore™ je ne souffrirai pas qu'il y ait rien en moi
un infidèle, un lâche, un prévaricateur, mais je ne
qui ne soit parfaitement à vous.
veux pqs être un ingrat. Je veux me souvenir éternel-
ACTE DE BON PROPOS
lement qu'aujourd'hui vous vous êtes donné à moi, et,
marquer par toute la suile de ma vie les obligations O LE plus patient et le plus généreux de tous les amis !
excessives que je vous ai, ô mon Dieu! en me donnant au V est-ce qui pourrait désormais me separer de vous.
parfaitement à vous. S renonce de Fout mon cœar à ce ^ f V e ^ V s de
A C T E DE D E M A N D E
Vous etes en moi, source inépuisable de tous biens;
vous y êtes plein de tendresse pour moi, les mains
PaA?nsîdonc, Ô mon Dieu! plus de pensées, de désirs
pleines de grâces, et prêt à les répandre dans mon
cœur. Dieu bon, libéral et magnifique, répandez-les
avec profusion; voyez mes besoins, voyez votre pou- t E È r t e t . « a r s . «
voir. Faites en moi ce pour quoi vous y venez ; ôtez ce
qui vous déplaît dans mon cœur, mettez-y ce qui peut
me rendre agréable à vos yeux. Purifiez mon corps,
sanctifiez mon âme, appliquez-moi les mérites de votre
vie et de votre mort; unissez-vous à moi, chaste époux
des âmes; unissez-moi à vous; vivez en moi, afin que plutôt èxpfrer ici devant vous que de jamais vous de-
je vive e,n vous, que je vive<de vous, et à jamais pour
vous. Pl Vous êtes au milieu de mon cœur, divin Jésus ; c'est
Faites én moi, aimable Sauveur, ce pour quoi vous
y venez ; accordez-moi les grâces que vous savez m'être
nécessaires; accordez les mêmes grâces à tous ceux et ment aue ie viens de recevoir, en soit comme le sceau,
à toutes celles pour qui je suis obligé de prier. P o u r -
riez-vous, mon aimable Sauveur, me refuser quelque
chose après la grâce que vous me faites aujourd'hui m e n U vous, et de ne plus vivre que pour votre gloire.
de vous donner vous-même à moi? Ainsi soit-il. 2

H. de C.
RENOUVELLEMENT DES PROMESSES DU BAPTÊME
esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et
une grande douleur, ayant devant les yeux ces paroles
jie
M ratm D fl ie ^ h™ ^ T les
' m o n 3 a u v e u r e t «">n Juge
e ratifie de bon cçeur promesses que je vous ai que le prophète David vous faisait dire de v o u s - m ê m e ,
ô aimable Jésus : Ils ont percé mes mains et mes pieds,
na don < i T L b a a p t ê m e ; j e v o u s d e " i a t l d e sincèrement ils ont compté tous mes os. (Ps. xxi, 17, 18.)
l l r } Z ° J \ les avoir si souvent violées. Je renonce de
S>t3n',a ses « " " e s et à ses pompes je
K e i f H® m a t t a c b e r â Jésus-Christ pour toujours Je
vivre e de mourir dans la religion catholique, aposto-
lique et romaine, en professant toutes les Vérités qu'elle
fm P os g e ne ' 6n Prat'qUaDt l°UleS les Ju'elfe

bonheur t A S S ^ A ^ * ? -
b a p t ê m e , d e la p r e m i è r e c o m m u n i o n et d ^ la coûfirmatîotL) ^ :

PRIÈRES DIVERSES
OFFBANDE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

MON aimable Jésus, pour vous témoigner ma recon-


naissance et en réparation de mes infidélités, je vous
donne mon cœur, j e me consacre entièrement a vous
et j e me propose, avec votre grâce, de ne plus vous
offenser 1 .
PRIÈRE AU SAINT-ESPRIT

VENI, s a n c t e S p i r i t u s , re- VENEZ, Esprit-Saint, r e m -


pletuórum corda fidélium, plissez les cœurs de vos fi-
et tui amóris in eis ignem dèles, et allumez-y le feu
accènde. de votre amour.
(Léon XII, le 17 s e p t e m b r e 1825 ) a m e S d u Purgatoire.
j . EmitteSju'ritumtuum, y. Envoyez votre Esprit-
et creabuntur. B(. Et reno- Saint , et tout sera créé. $).
I n f c T S a t i r S ptLSeauCe°ntgrégati0n
l'intention d a S o u v e r a i n Pontife. q q U e t e m
P s 8 n i v a n t vâbis fâciem terree. Et v o u s renouvellerez la face
de la terre.
0 BON et très doux Jésus! j e me prosterne à ' ORÈMUS PRIONS
en votre présence, et je vous nrie 2f ™ ? 3 g e n o u x DEUS, qui corda fidé- 0 DIEU, qui avez instruit
avec toute la ferveur de mo L e d?H I!° D | U r e ' lium s aneti Spiritus illus- les cœurs de vos fidèles par
dans mon cœur de vifs sentiments' de fol tratióne docuisti, da no- la lumière du Saint-Esprit,
et de c h a n t é , un vrai repentir dl ™ esPerance

une volonté 'très ferme dS ^ c o r Z l v ^ Z T * 1 Tndulaence de 100 jours, une fois le jour ; plénière une fois
j e considère en m o i - m ê m e et q u T f f S m p l ^ ^ le m o i s - Cette o f f r a n d e d i i t se faire d e v a n t une . m a g e du
Sacré-Cœur de Jésus.
RENOUVELLEMENT DES PROMESSES DU BAPTÊME
esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et
une grande douleur, ayant devant les yeux ces paroles
jie
M ratm D fl ie ^ h™ ^ T les
' m o n 3 a u v e u r e t «">n Juge
e ratifie de bon cçeur promesses que je vous ai que le prophète David vous faisait dire de v o u s - m ê m e ,
ô aimable Jésus : Ils ont percé mes mains et mes pieds,
S d o n d T L b a a p , ê m e ; j e vous deniande sicèremeS ils ont compté tous mes os. (Ps. xxi, 17, 18.)
P ™ , , d e . les avoir si souvent violées. Je renonce de
S a t a n ' , a ses « " " e s et à ses pompes je
K e i f H® m a t ' a c h ® r â Jés«s-Christ pour toujours Je
vivre e de mourir dans la religion catholique, aposto-
lique et romaine, en professant toutes les Vérités quV le
fmpos g e ne ' 6 n P r a t ' q U a D t l ° U l e S l e s 0 ' 3 hgations Ju'elfe

bonheur t A S S ^ A ^ * ? -
b a p t ê m e , d e la p r e m i è r e c o m m u n i o n et de^la coûfirmatîotL) ^ :

PRIÈRES DIVERSES
OFFRANDE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

MON aimable Jésus, pour vous témoigner ma recon-


naissance et en réparation de mes infidel.tes, je vous
donne mon cœur, j e me consacre entièrement a vous
et j e me propose, avec votre grâce, de ne plus vous
offenser 1 .
PRIÈRE AU SAINT-ESPRIT

VENI, sancte Spiritus, re- VENEZ, E s p r i t - S a i n t , r e m -


pletuórum corda fidélium, plissez les cœurs de vos fi-
et tui amóris in eis ignem dèles, et allumez-y le feu
accènde. de votre amour.
(Léon XII, le 17 s e p t e m b r e 1825 ) a m e S d u Purgatoire.
y. EmitteSpiritual tuum, y. Envoyez votre Esprit-
et creabuntur. B(. Et reno- fiaint, et tout sera créé. $).
I n d u l g e n c e s "11* Tau t ^ S * Et v o u s renouvellerez la face
l'intention du S o u v e r a i n Pontife. q q U e t e m
P s 8 n i v a n t vâbis fâciem terree.
de la terre.
ORÈMUS PRIONS
0 BON et très doux Jésus! j e me prostern« à '
en votre présence, et je vous nr,e 2f i l , f g O U X DEUS, qui corda fidé- 0 DIEU, qui avez instruit
avec toute la ferveur de mon L e d ' r i I$° D | U r e ' lium s aneti Spiritus illus- les cœurs de vos fidèles par
dans mon cœur de vifs sentiments' de fol tratióne docuisti, da no- la lumière du Saint-Esprit,
et de c h a n t é , un vrai reDentir d l ™ esPerance

une volonté 'très ferme dS ÏÏSn c o r Z l v l ^ Z T * 1 Tndulaence d e 100 j o u r s , une fois le j o u r ; plénière une fois
j e considère en m o i - m ê m e et q u T f f S m p l ^ ^ le m o i s - Cette o f f r a n d e d i i t se faire d e v a n t une . m a g e du
Sacré-Cœur de Jésus.
PRIÈRES DIVERSES
donnez-nous, par ce même
bis in eodem Spiritu recta
Esprit, la connaissance et sapere, et de ejus Semper Aspiration dans les tentations.
l'amour de la justice, et consolatone gaudere. Per O MA Souveraine, ô ma Mère, souvenez-vous que je
faites qu'il nous remplisse Christum Dominum nos- vous appartiens. Gardez-moi, défendez-moi comme
toujours de ses divines con- trum. votre bien et votre propriété 1 .
solations. Par N . - S . J.-C.
$ Ainsi soit-il. PRIÈRE EFFICACE A SAINT JOSEPH
Amen.
O S A I N T Joseph, père et protecteur des b e r g e s ,
CONSÉCRATION A LA SAINTE VIERGE gardien fidèle à qui Dieu confia Jésus,, 1innocence
même, et Marie, la Vierge des vierges : ah I j.e vousen
° ^ f ' f ' ma Souveraine, j e me mets avec confiance supplie et vous en conjure, par Jésus et Marie,- par ce
sous votre protection toute particulière, et me jette 1 double dépôt qui vous fut si cher, faites que, preserve
dans le sein de votre miséricorde, aujourd'hui, ¿our de toute souillure, pur de cœur et chaste de corps je
tous les jours de ma vie et principalement pour Fheure serve constamment Jésus et Marie dans une chastete
de ma mort. A cette heure dernière, j e vous recom- parfaite. Ainsi soit-il
mande mon ame et mon corps. Je vous livre et je place PRIÈRE D'UN ENFANT POUR SON PÈRE ET SA MÈRE
entre vos mains toutes mes misères et toutes mes an-
goisses, ma vie et ma mort. Je désire que votre puis- O DIEU! qui m'avez fait un commandement d'hono-
rer mon père et ma mère, recevez favorablement la
sante intercession et vos mérites dirigent et règlent
prière que je vous adresse pour eux : daignez leur
° Î - V r f S ! a " n ? u ' e l l e s ^ i e n t conformes accorder de W jours sur la terre, ej eur conserve
soit-ïi 3 ° 16 d e V O t r e d i v i n F i l s " Ainsi
la santé de l'âme et du corps. Benissez leurs travaux: e
leurs entreprises; rendez-leur au c e n t u p l e ce q u i » o n t
MEMORARE fait pour moi; inspirez-leur 1 amour e t l a p r a t i q u e d e
votre sainte loi; faites qu'un jour je sois leur soutien
n ' P l T 1 ^ 2 " ? ^ ' Ô J r è s P', e u s e V i e r g e Marie ! qu'on et leur consolation, afin qu'après avoir j o u i de leur
n a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu
affection sur la terre, j'aie e n c o r e le bonheur d_e vivre
¿ f a C 0 ^ L a ^ V ° t r e P ™ ^ 0 ? , . 'mploré vos suffrages, ait éternellement avec eux dans le ciel. Ainsi soit-n.
v f p r w HM A m m e d une P a r e i ' l e confiance , ô
V erge des vierges ,e cours, je viens à v o u s , et, gé-
missant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
a vos pieds. 0 Mère du Verbe! ne ¿ ¿ p r i s e z pas mes PRATIQUES DE PIÉTÉ
pneres, mais ecoutez-les favorablement et daignez les
exaucer. Ainsi s o i t - i l s . aiguës ies
EN S'ÉVEILLANT
PRIÈRE A MARIE POUR OBTENIR LA CHASTETÉ
MON Dieu, je vous donne mon cœur; faites-moi la
0 MA Souveraine, ô ma Mère, je m'ofTre tout à vous
et, pour vous prouver mon dévouement, je vous con- grâce de passer cette journée dans votre saint amour
sacre aujourd'hui mes j e u x , mes oreilles, ma bouche et sans vous offenser.
mon cœur, tou t moi-même. Puisque j e vous appartiens' AVANT CHAQUE ACTION
o ma bonne Mere! gardez-moi, défendez-moi c o m i e MON Dieu, je vais faire cette action pour l'amour
votre bien et votre propriété 3. m m e
de vous; donnez-y, s'il vous plaît, votre sainte bene-
diction.
1 I n d u l g e n c e d e 3 ans. ( R e s c r i t d u 20 j a n v i e r 1 8 5 5 . )
2 I n d u l g e n c e d e 300 j o u r s . I P i e I X , 1846 )
3 Indulgence de 100 j o u r s . ( P i e I X , 1851.) 1 I n d u l g e n c e d e 40 j o u r s . ( P i e I X , 1851.)
s I n d u l g e n c e d e 1 0 0 j o u r s . ( P i e I X , 186Ü.)
PRATIQUES DE PIÉTÉ
PRATIQUES DE PIÉTÉ 43
DANS LES TENTATIONS
DÉVOTIONS POUR CHAQUE JOUR DE LA SEMAINE

me^coïiH1162 à m ° n aide; S e W ^ t e z - v o u s de Consacrez particulièrement :


le dimanche à la très sainte Trinité,
le lundi aiv Saint-Esprit,
B û p s î f i ÏÏJSSJiS*teDtati— le mardi aux saints Anges,
le mercredi à saint Joseph,
avons rec'ours à''vous. SailS ^ prieZ ** le jeudi au très saint Sacrement,
le vendredi au Sacré-Cœur ou à la Passion,
APRÈS UNE FAUTE
le samedi à la très sainte Vierge,
MON Jésus, miséricorde 1 ! V o u s p o u v e z aussi offrir les prièresetlesbonnes œuvres
( F a i r e u n acte d e c o n t r i t i o n . )

AVANT DE S'ENDORMIR du lundi pour la délivrance des âmes du purgatoire.

MYSTÈRES DU ROSAIRE
monE8esUpritÎïa ^ * ^ ^ m °D C œ "'
MYSTÈRES JOYEUX
agonie?' M a n e ' J °S6ph' 3ssistez"m0i dans ma dernière 1. L'Annonciation de la très sainte Vierge, et l'Incar-
nation du Fils de Dieu. — Fruit : l'humilité.
sa£côÎgnîe(° S e p h ' qUe - votre 2. La Visitation de la très sainte Vierge. — Fruit :
l'amour du prochain.
EN PASSANT DEVANT UNE ÉGLISE 3. La Naissance de Jésus - Christ. — Fruit : 1 amour de
la pauvreté. . .
vXSgSAf ' t0Ut m °ment le très ^ 4 La Présentation de Jésus-Christ au Temple et la
Purification de Marie. — Fruit : l'obeissance.
EN ENTRANT DANS L'ÉGLISE
5. Le Recouvrement de Jésus dans le -temple. — fruit :
la recherche de Jésus.

S5 MYSTÈRES DOULOUREUX
1. L'Agonie de Jésus au jardin des Oliviers. — Fruit :
la douleur du péché.
2 La Flagellation. — Fruit : l'amour de la penitence.
3. Le Couronnement d'épines. — Fruit : l'amour des
EN PASSANT DEVANT UNE CROIX humiliations et la mortification de l'amour-propre.
4. Le Portement de la Croix. — Fruit : la resignation
dans les peines de cette vie.
5. Le Crucifiement. — Fruit : l'amour de Jésus et ae
Marie.
EN PASSANT DEVANT UN CIMETIÈRE MYSTÈRES GLORIEUX
m&LrdeTe'meu! défUnlS rep°Sent e » P a i * P " la
QUAND ON ENTEND BLASPHÉMER 1. La Résurrection de Jésus-Christ. — Fruit : la foi.
2. L'Ascension de Jésus-Christ. — Fruit : 1 esperance.
da2sUtouïinenièÎestigneUrSOÎt béni ' » et 3. La Descente du Saint-Esprit sur les apotres. —
Fruit : la charité. •
» I n d u l g e n c e d e 100 j o u r s . ( Pie I X , 1846.) 4. L'Assomption de.la très sainte-Vierge — fruit : le
, I n d u l g e n c e d e 300 j o u r s . ( Pie V I I 1807 i détachement des choses de la terre
3 I n d u l g e n c e d e 100 j o u r s . [ P i e V l / l ^ k V I I , ,818.)
5. Le Couronnement de la très sainte Vierge.— Fruit :
la persévérance.
testamenti sui : * virtulem aetérnum ' testamèntum su-
A VÊPRES operum s u o r u m ' annuntia-
bit populo suo.
um.
Sanctum et terribile no-
' * Ut det illis haereditatem men ejus: * initium sapién-
gentium: * opera manuum tiae ' timor Dòmini.
NOTA. — La xirgule renversée ' indigne une petite pause.
e j u s ' Veritas et judicium. Intellèctus bonus ' òmni-
DEUS,' in adjutórium et Spiritili sancto : sicut Fidelia omnia mandata bus facièntibus e u m : * lau-
meum intènde. erat in principio, et nunc, ejus, confirmata in laicu- dàrio ejus ' manet in saecu-
Domine, ad adjuvândum et semper, et in sœcula lum sasculi, * facta in veri- lum saèculi.
me festina. saeculórum. A m e n . tate et aquitate. Ant. Fidèlia omnia man-
Gloria Patri, et F i l i o , Redemptionem misit p o - data e j u s , confirmata in
Alleluia. pulo s u o ; * mandavit in saeculum saecnli.
Depuis la Septuagésime jusqu'à Pâques:
PSAUME 111
LACS tibi, Domine, Rex aetérnae glôriae.
BEÁTUSVÍT' q u i timet DÓ- In memòria aetérna ' erit
PSAUME 109 minum, * in mandális ejus justus ; * ab auditióne mala,
volet nimis. non timébit.
DIXIT Dóminus Domino cundum órdinem M e l c h i - Paràtum corejus sperare
m e o : * Sede a dextris m e i s , Potens in terra erit ' s e -
sedech. men e j u s ; * generátio r e - in D ò m i n o , confirmàtum
Donec ponam inimicos Dóminus a dextris tuis : est cor ejus : * non c o m -
tuos * scabéllum pedum ctórum beneaicétur.
confrégit in die irae s u « movébitur, donec despiciat
tuórum. Glòria et divitiae ' in domo inimicos suos.
reges. ejus; * et justitia e j u s ' m a -
Virgam virtutis t u a ' Dispérsit, dedit paupéri-
. Judicâbit in natiónibus, net in saeculum saeculi.
emittet Dóminus ex Sion : * bus : justitia ejus manet m
implébit ruinas : * conquas- Exórtum est in ténebris'
dominare ' in mèdio i n i - saeculum s i c u l i ; * cornu
s a c i capita in terra mul- lumen rectis, * miséricors,
micórum tuórum. ejus exaltàbitur in glòria.
torum. et miserátor, et justus.
Tecum principium in die De torrènte, in via b i - Peccàtor vidébit, et i r a -
virtutis t u » 1 in splendóri- Jucùndus homo qui mi-
bet; •* proptèrea exaltàbit serétur et cómmodat ; dis- scétur; déntibus suis fre-
bus Sanctórum: * ex ùtero ' caput. mei, et tabéscet: * deside-
ante luciferum génui te. pónet sermones suos in
Glòria, etc. ìudicio, * quia in aetér- rium peccatórum peribit.
Juràvit- Dóminus, et Ant. Dixit Dóminus DÒ- num ' non commovébi- Ant. In mandàtis ejus
non pcenitébit eum : * Tu es mino meo : Sede a dextris tur. cupit nimis.
Sacérdos in aetérnum ' s e - i meis.
PSAUME 112
PSAUM E 1 1 0 Dòmi- gentes Dóminus, * et s u -
LAUDATE, p u e r i
CONFITÉBOR tibi, Dómine, tia ' opus ejus, * et justifia num ; * laudate nomen per ccelos ' glòria ejus.
in toto corde m e o , * in ejus ' manet in sœculum sai- Dòmini. . Quis
y u i û sicut Dóminus Deus
Consilio justórum ' et con- culi. noster.quiin altis habitat,
Sit nomen Dòmini bene-
gregatane. et humilia réspicit ' in ccelo
Memóriam fecit mirabi- dictum, * ex hoc n u n c , et in.terra ?
Magna ópera D ò m i n i , * lium suórum ' miséricors et et usque in saeculum.
exquisita ' in omnes volún- miserator Dóminus : * escam Sùscitans a terra ìno-
A solis ortu ' usque ad p e m , * et de stércore ' é n -
tales ejus.
dedit timéntibus se. occàsum, * laudàbile nomen gens páuperem,
Conféssio et magnificén- Memor erit in saeculum ; Dòmini.
Ut cóllocet eum cum
Excélsus super omnes
46 A vi
PRES 4 7
princípibus, * cum princí- trem filiorum leetántem.
pibus pópuli sui. Gloria, ele. Ccelum cœli Dòmino, * Sed nos qui vívimus, b e -
Qui habitáre facit sté- Ani. Sit nomen Dòmini terram autem dedit filiis nedicimus Dómino,* ex hoc
rilem in d o m o , * ma- hòminum. n u n c , et usque in saícu-
benedíctum in seecula.
Non mortui laudábunt te, lum.
Dòmine, * neque omnes Gloria, etc.
PSAUME 113 Ant. Nos qui vivimus,
qui descéndunt in infér-
num. benedicimus Dómino.
iNéxituIsraelde^Egypto*, Osìiabent, et non loquén-
domus Jacob de pópulo Aux et quelquefois aux II» Vêpres des fêtes ^Notre-
tur; * òculos habent, et
barbaro, Scigneur et des Saints, au lieu du Ps. In ex.tu, on dû le
non vidébunt.
Facta est Judasa' sancii fi- suivant :
Aures habent, et non áu-
catio ejus,* Israel potéstas dient; * nares habent, et
PSAUME 116
ejus. super nos ' misericòrdia
non odorábunt. LAUDATE, D o m i n u m , o m -
Mare vidit, et fugit : * Jor- nes gentes : * laudáte e j u s , * et véritas Dòmini '
danis convérsus est retrór- Manushabent, etnonpal-
p á b u n t ; pedes habent, et e u m , omnes pópuli : manet in eetérnum.
sum. Quóniam coniìrmàta est Glòria, etc.
non ambulábunt : * noD
Montes exsultavérunt ut clamábunt in gútture suo.
arietes, * et colles sicut HYMNE
agni ovium. Símiles illis'fiant ' qui fá-
ciunt ea, * et omnes qui 1. Lucis Creator óptime, 4. Cceléste pulset ostium;
Quid est tibi, mare, quod confidunt in eis. Lucem diérum próferens, Vitále tollat p r e m i u m ;
fugisti? *et tu, Jordanis, Primórdiis lucis novee Vitémus omne nóxium;
quia convérsus es r e t r ó r - Domus Israel sperávit in
Mundi parans originem; _ Purgémusomne Pessimum.
sum? Domino; * adjútor eòrum '
et protéctor eòrum est. 2. Qui mane junctum vé- 5. Prasta, Pater piis-
Montes, exsultastis sicut speri sime,
a n e t e s ? » et, colles, sicut Domus Aaron sperávit in
D o m i n o , * adjútor eòrum ' Diem vocàri prsecipis, Patrique compar Unice,
agni ovium ? Cum Spiritu Paráclito,
et protéctor eòrum est. lllàbitur tetrum chans;
A facie Dòmini ' mota est Regnans per omne seecu-
Qui timent Dòminum , Audi preces cum flétibus.
terra, * a facie Dei Jacob, lum.
speravérunt in Dòmino ; * 3. Ne mens gravata cri-
Qui convértit petram ' in Amen. . .
adjútor eòrum' et protéctor mine
stagna aquàrum,*et rupem f. Dirigátur, D o m i n e ,
eorum est. Vitaa sit exsul munere,
in fontes aquarum. orátio mea. i^. Sicut incén-
Dòminus m e m o r f u i t no- Dum nil perènne cógitat,
Non nobis, Dòmine, non stri, * et benedixit no- sum in conspéctu tuo.
Seséque culpis illigat.
nobis, * sed nomini tuo ' da bis.
gloriam,
. Benedixit dòmui Israel,* CANTIQUE DE L A TRÈS SAINTE VIERGE
Super misericòrdia tua et benedixit dòmui Aaron.
ventale tua; * nequando MAGNÍFICAT * ánima mea Quia fecit mihi magna '
Benedixit òmnibus ' qui quipotensest,* et sanctum'
dicant gentes : Ubi est Deus timent Dòminum, * pusil- Dominum.
eorum ? Et exsultávit spi ri tus nomen ejus.
lis cum majóribus. Et misericordia ejus ' a
Deus autem noster in cce- meus * in Deo salutári
lo; * omnia quajcumque Adjiciat Dòminus super progénie in progénies,
v o s , * super v o s , et super meo. ,
voluit, fecit. Quia respéxit humilita- timéntibus eum.
filios vestros. Fecit poténtiam ' in bra-
Simulacra géntium a r - tem ' anelila suae; * ecce
Benedicto vos a Dòmino, * chio s u o ; * dispérsit supér-
gentum et aurum, * òpera enim ex hoc beátam me
qui fecit coslum et ter- bos ' mente cordis sui.
manuum hòminum. dicent ' omnes generatió-
rain. Depósuit poténtes ' de
nes.
48 A VÊPRES A VÊPRES

sede, * et exaltávit húmi- suum, * recordátus ' mise- lacrymárum valle. Eia, osténde, 0 clemens, opia,
les. ricórdias suas. ergo, advocáta nostra, filos 0 dulcis Virgo Maria!
Esúriéntes ' implévit bo- Sicut locútus est ' ad p a - tuos misericórdes oculos T Ora pro nobis, sancta
nis; * et divites dimisi t tres nostros,* Abraham ' et ad nos convérte. Et Jesum, Dei Gènitrix. S. Ut digni
inanes. sémini ejus in ssecula. benedictum fructumventris efficiámur promissionibus
Suscépit Israel ' pùerum l Glòria. tui, nobis post hoc exsilium Christi.

ANTIENNES A L A SAINTE VIEBGE


V Ê P R E S DE L A S A I N T E VIERGE
Pendant VAvent.
Dixit Dóminus, p• 44.
A L M A Redemptóris Mater, Virgo prius ac postérius,
quae pèrvia cceli Gabriélis ab ore Laudáte, pùeri, p• 4o.
Porta manes, et stella ma- Sumensillud A v e , p e c c a - PSAUME 121
ris, succurre cadènti, tórum miserére.
Sùrgere qui curat, pópulo, f . Angelus Dòmini nun- L ^ T Ä T U S sum in his quae ;
Quia illic sedérunt sedes
t u quee genu isti, tiávit Marise. Et concepii in judicio,* sedes' super do-
dicta sunt mihi : * in d o -
Natura mirante, tuum san- de Spiritu sancto. mum David.
mum Dòmini ' ibimus. Rogáte quae ad pacem
ctum Genitórem : Stantes erant ' pedes no- sunt'Jerusalem,'et abun-
Depuis la Nativité de N.-S. jusqu'à la Purification stri * in atriis tuis, Jerusa-
dántia ' diligèntibus te. ^
inclusivement, lem.
• Fiat pax' in virtu te tua,
f . Post. partum, V i r g o , | Dei Gènitrix, intercède pro Jerusalem, quae ffidiii-
et abundántia ' in tùrribus
inviolata permansisti. J nobis. cätur ut ci vitas, ' . c u j u s tuis. .
participätio ejus ' in l d - Propter fratres meos et
Depuis la Purification jusqu'au Jeudi saint. lpsum. ,. . próximos meos, * loquebar

AVE, Regina ccelórum, llluc enim ascenderunt pacém de te. , • •


Vale, o valde decora :
A v e , Domina Angelórum : tribus, tribus Dòmini : Propter domum ' Domini
Et pro nobis Christum
Salve, radix, salve, porta, testimonium Israèl, ad Dei nostri, * quffisivi bona
exora.
Ex qua mundo lux est orta. contitèndum nomini D o -
jt. Dignáreme laudáre te. tibi.
Gaude, Virgo gloriósa, mini.
Virgo sacráta. g. Da mihi
Super omnes speciósa : virtútem contra hostes tuos. PSAUME 126

NISI D ó m i n u s ' e e d i f i c a v e - | Cum déderit dilèctis suis


Pendant le Temps pascal.
somnum : * ecce hœréditas
REGÍNA cceli, latáre, a l - Ora prò- nobis Deum, alle- rit domum, * in vanum la-
Dòmini filii ; merces, iru-
lelùia, lùia. boravèrunt ' qui adificant
ctus ventris.
Quia quem meruísti por- j . Gaude et lutare, Virgo eam. , ,, ..
Sicut sagittee ' m manu
tare, allelùia. Maria, allelùia. Quia Nisi Dóminus ' custodient
civitatem, * frustra vigilai ' potèntis, * ita fflii excus-
Resurréxit sicut dixit, alle- surréxit Dóminus vere, al-
qui custódit eam. sórum. . . . ....
lùia. lelùia.
Vanum est vobis ante Beatus vir qui implevit
Depuis la Trinité jusqu'à l'Avent. lucem sùrgere * : surgite desidérium suum ex ipsis ;
SALVE, Regina, mater mi- I te clamâmus, éxsules filii postquam sedéritis, qui non confundètur ' cum lo-
sericôrdiœ; vita, dulcèdo , Hevœ; ad le suspirâmus, manducàtis panem dolo- quétur inimicis suis m
et spes nostra, salve. Ad 1 geméntes et fientes in hac ris. porta.
50 A U X SALUTS DU SAINT SACREMENT 51
AUX SALUTS DU SAINT SACREMENT

PSAUME 147 Mortis in exámine. 0 Jesu fili Mari» 1


LAUDA, J e r u s a l e m , Do- Mittit crvstallum suam , 0 Jesu dulcis ! Tu nobis miserére.
minum : * lauda Deum sicut buccellas: * ante fa- 0 Jesu pie ! Amen.
tuum ; S i o n ; ciem frigoris e j u s ' qui sus-
Quoniam c o n f o r t a v i ' se- tinebif ? Jesu quem,velátum nunc
Adoro te devòte, latens
ras portärum tuärum; * Emittet verbum suum aspício,
Déitas ,
benedixit ff 11 is tuis in te ; et liquefaciet ea : * fla- Quee sub bis .figúris vere Oro , fiat illud quod tarn
Quipósuil finestuos' pa- bit spiritus ejus, et fluent látitas; sitio;
c e m , * et adipe fruménti ' aqua. Tibi se cor meum totum U t , te reveláta cernens fa-
sàtiat te ; Qui annuntiat ' verbum cie, ...
súbjicil,
Qui emittit elóquium suum Jacob, * justitias et Visu sim beátus t u » gloriai.
Quia, te contémplans, to-
suum terree, * velóciter judicia sua ' Israel. tum déficit. Amen.
currit' sermo ejus;
Non fecit taliter'omnina-
Qui dat nivem ' sicut la- tioni, * et judicia sua ' non T e , trina Déitas unáque,
nam, * nébulam ' sicut c i - Pañis angélicus fit pañis
manifestavit eis. hóminum : póscimus,
nerem spargit.
Dat pañis cœlicus figúris Sic nos tu visita, sicut te
términum : cólimus :
HYMNE
1. AVE, maris stella, O res niirábilis! mandúcat Per tuas sémitas duc nos
5. Virgo singuláris, Dominum _ quo téndimus,
Dei Mater alma, Inter omnes mitis,
Atque semper virgo, Nos culpis solutos P a u p r , servus, et húmi- Ad lucem quam ínhabitas.
Amen.
Felix cceli porta. Mites fac et castos.
2. Sumens illud A v e 6. Vitam prajsta puram,
Gabriélis o r e , Ecce pañis A n g e l ó r u m , I Vere pams fi|>órum
Iter para tutum ;
Funda nos in p a c e , . Factus cibus viatórum : I Non mittendus eaniDus.
Ut vidéntes J e s u m ,
Mutans Hevse nomen. ' Semper collastémur.
3. Solve vincla reis, 7. Sit laus Deo Patri, O salutáris Hostia, p. 24-
Profer lumen ceecis, Summo Christo decus,
Mala nostra pelle, Spiritai sancto,
Bona cuncta posce. TANTUM . ergo Sacra - | G e n i t ó r i , Genitóque
Tribus honor unus. Laus et jubilätio ;
méntum
4.Monstra te esse matrem: Amen. Salus, h o n o r , virtus quo-
Venerémur cérnui,
Sumat per te preces f . Dignáre me laudare te. que ,
Et antiquum documéntum
Q u i , pro nobis natus, Virgo sacrata. Da mihi Sit et benedictio ;
Novo cedat rítui :
Tulit esse tuus. virtútem contra hostestuos. Preestet fides supplemén- Procedènti ab utroque
Magníficat, p. 47. tum Compar sit laudatio.
Sénsuum deféctui. Amen.
jr. Panem de ccelo prae- Omne delectaméntum
stitisti eis. in se habéntem.
AUX SALÜTS DU SAINT SACREMENT
nes gentes ; laudáte e u m ,
AVE,verum Corpus natum In cruce pro h ö m i n e : Adorémus in eetérnum
De Maria V i r g i n e , Cujus fatus perforätum sanctissimum Sacramén- omnes pópuli.
A d o r é m u s , etc. _
Vere passum , immola- Fluxit aqua et sanguine. tum. Quóniam confirmata est
Laudáte Dominum, o m -
t u m Esto nobis prœgustâtum
super nos misericòrdia Adorémus, etc. POTTE LE T E M P S DE L'AYENT
ejus : et véritas Dòmini Sicut erat in principio,
manet in aetérnum. RORÄTE, cceli, desuper, Roräte, cceli, etc.
et nunc, et semper, et in et nubes pluant Justum. Vide, Dòmine, afflictió-
Adorémus, etc. sœcula saeculórum.
Ne irascäris, Dömipe, ne nem pópuli tui, et mitte
Glòria Patri, glòria Fi- Amen. quem missiirus es. Emitte
lici , glòria Spiritili sancto. ultra memineris iniquitätis.
Adorémus, etc. Ecce civitas Sancti facta est Agnum dominatórem terrae,
deserta, Sion deserta facta de petra desérti ad montem
Parce, Dòmine, parcel Ne in aetérnum irascäris est: Jerusalem desoläta est, liliae Sion, ut äuferat ipse.
populo tuo. J nobis (ter). domus sanctificatiönis tu® jugum captivitàtis no-
et glöriae tuae, ubi laudave- strae.
runt te patres nostri. Roräte, cceli, etc.
Cor Jesu sacratissimum, miserére nobis (¿er). Consolämini, consolämi-
Roräte, cceli, etc.
Peccävimus, et facti su- ni, pópule meus; cito vé-
mus tamquam immündus niet salus tua. Quare mce-
• nos, et cecidimus quasi fo- róre consiimeris? Quare in-
PROSE A LA S A I N T E VIERGE
lium universi, etiniquitates novävit te dolor ? Salväbo
INVIOLÁTA , íntegra et Te nunc flágitant devota nostra quasi ventus abstu- te, noli timére : ego enim
casta es, Maria; corda et orá. lerunt nos : abscondisti fä- sum Dóminus Deus tuus,
Quae es effécta fúlgida ciem tuam a nobis , et alli- Sanctus Israel, Redémptor
Tua per precáta dulcí- tuus.
cœli porta. sona , sisti nos in manu iniquitätis
O Mater alma Christi Nobis concédas véniam nostrae. I ' Roräte, cceli, etc.
chiarissima, per saécula.
Súscipe pia laudum prae- O benigna ! o Regina!
cònia. o María 1
Nostra ut pura pectora I Quae sola invioláta per-
POUR LE T E M P S D L NOEL
sint et corpora, J mansísti. Venite, adorémus, venite
ADÉSTE , fidèles , lœti,
triumphántes; adorémus.
ANTIENNE Venite, venite in B e t h -Venite, adorémus D ó m i -
SUB tuum presidium lehem. num.
cessitátibus, sed a perícu- Le chœur répète :
confúgimus, sancta Dei lis cunctis libera nos sem- * Natum vidéte Regem
Génitrix : nostras depreca- Angelórum. * ET nos ovanti, etc.
per , Virgo gloriósa et be- ¿Etèrni Paréntis splen-
tiònes ne despícias in ne- ñedi'cta.
ori í ( i ( o "Amen.
A tv» r»r» Venite, adorémus, venite,
adorémus, dórem aetérnum,
PRIÈRE POUR LE PAPE Venite, adorémus Dómi- Velalum sub carne vidé-
num. bimus ;
Anl. Tu es Petrus, et beátum fáciat eum in terra,
Le chœur répète : * Deum infàntem, pannis
su per hanc petram aedifi- et non tradat eum in áni- involótum,
cábo Ecclésiam meam. mam inimicórum ejus. * NATUM , e t c .
j . Orémus pro Pontífice En , grege relicto, hu- Venite, adorémus, venite,
t- Constituit eum domi- milés ad cunas adorémus,
nostro N .
Dóminus consérvet ¡
num domus suae. Vocáti pastores apprópe- Venite, adorémus D o m i -
Et principem omnis num.
eum, et vivíficet eum , et I possessionis suae. R A N T ' . J Le chœur répète :
* Et nos ovanti gradu fe-
stinémus, 1 * D E U M inféntem, etc.
Pro nobis egénum, et Venite, adorémus, venite
Quis est homo qui non Ae- Fac me tecum pie fiere ;
fœno cubántem,
adorémus, rei, Crucifixo condolere,
Pii3 foveámus ampléxi- Donec ego vixero.
Venite, adorémus Domi- Matrem Christi si vidé-
bus. Juxta crucem tecum
num. ret
* Sie nos amántem quis stare,
. Le chœur repele : In tanto supplicio?
non redamáret ? Et me tfbi sociare
SIC, nos amántem, etc. Quis non posset contri-
In planctu desidero.
stàri
Christi Matrem contem- Virgo virginum pra-
POUR LE TEMPS DU CARÊME plar! clàra,
Doléntem cum Filio? Mihi jam non sis amara;
ATTENDE, Dòmine,et mise- nam concludimus in sinu
rere, quia p.eccàvimus libi.pauperum, etipsa exorabit Pro peccàtis sua gentis Fac me tecum piàngere.
Vidit Jesum in torméntis Fac ut portem Christi
Attende, etc. te pro nobis : convertimur mortem,
Recordàre, Dòmine, quid ad te, quoniam multus es Et flagéllis sübditum.
acciderit nobis : peccàvi- ad ignoscendum. Vidit suum dulcem N a - Passiónis fac consórtem,
tu m Et plagas recólere. _.
mus cum pàtribus nostris, Attende, etc.
injuste égimus : multipli- Moriéndo desolatum, Fac me plagis vulnerari,
Audi, popule m e u s : et
cala sunt super capillos Dum emisit spiritum. Fac me cruce inebriàri,
considera, vinea mea ele-
càpitis iniquitàtes nostra. cta, domus Israel: ego te Eia, Mater, fons amo- Et cruóre Filii.
plantavi ; quomodo facta es ris, Flammis ne urar succen-
Attènde, etc. • sus,
Contristati sumus inin amanliidinem ? Exspe- Me sentire vim dolóris
ctavi ut faceres judicium , Fac, ut tecum lùgeam. Per te, Virgo, sim deten-
exercitatióne nostra, et con-
turbati sumus a voce ini- •et ecce miquiiasj.et justi- Fac ut ardeat cor meum sus
tiam, et ecce clamor.
mici, et a tribulatiótfe pec- In amando Christum Deum, In die judicii.
catórum. In próximo est Attende, etc. Ut sibi compläceam. Christe cum sit hinc exire,
perdiiio nostra, et non est Revertere, revertere ad Sancta Mater, istud agas, Da per Matrem me venire
qui àdjuvel: formido mor- Uominum Deum tuum; et Crucifixi fige plagas Ad palmam Victoria.
tis cécidit super nos. auteram iugum captivitatis Cordi meo valide. Quando corpus moriétur,
tua; redimam t e ; lavabo Tui Nati vulnerati, Fac ut ànima donétur
Attende, etc. miquitates tuas in sanguine Tarn dignàti pro me pati Paradisi glòria.
Cor contritum et humi- meo, et ero victima tua, et
iiatum ne despicias, Dòmi- Kedemptor tuus. Pcenas mecum divide. Amen.
ne ; in jejunio et fletu te Attende, etc.
deprecamur nos : eleemósy-
POUR LE TEMPS DE PAQUES

HYMNE
POUR LE TEMPS DE LA PASSION A Magdaléna mòniti,
Alleluia, allelùia, alleluia.
PROSE A LA SAINTE VIERGE 0 filii et filia, Ad òsti uni monuménti
Rex cceléstis, Rex glòria, Duo currunt discipuli.
S T A B A T Mater dolorósa Allelùia.
O quam tristis et afflícta Morte surréxit hódie.
Juxta crucem lacrymósa Fuit illa benedicta Sed Joàn.nes Apóslolus
Dum pendébat Filius. ' Allelùia.
Mater Unigèniti ! Cucùrrit Petro citius,
Cujusánimamgeméntem, Et Maria Magdaléne, Ad sepùlcrum venit pnus.
Contristata m et dolénlem, Qua mcerébat et dolébat, Et Jacóbi, et Salóme,
Pia Mater, dum vidébat. Allelùia.
Pertransívit gládius. Venérunt corpus ùngere. In albis sedens Angelus,
Nati pcenas ínclyti. Allelùia.
Respóndit muliéribus, Noli esse incrédulus. docuisti, da nobis in- e c - t a n e gaudére. Per C h r i -
Quia surréxit Dóminus. Allelùia. dem Spiritu recta sápere, stum Dominum nostrum,
Allelùia. Quando Thomas Christi et de ejus semper consola- fi. Amen.
Discipulis adstantibus , latus,
HYMNE A SAINT JOSEPH
In mèdio stetit Christus, Pedes vidit atque manus,
Dicens : Pax vobis ò m n i - 1. TE, Joseph, célebrent Amissum Sólymis quaris
Dixit : Tu es Deus meus.
bus. Allelùia. ágmina ccelitum : et invenis,
Allelùia. Beati qui non vidé- T e cuncti résonent christia- Miscens gáudia flétibus.
Postquam audivit Didy- runt, dum chori : 4. Post mortem réliquos
mus Qui clarus méritis, junctus mors pia cónsecrat;
Et.firmiter credidérunt!
Quia surréxerat Jesus, es inclyta, Palmámque eméritos glòria
Vitam atérnam habébunt.
Remànsit fide dùbius. Casto fcedere, Virgini. sùscipit ;
Allelùia.
Allelùia. 2. Almo cum tùmidam Tuvivens, sùperis parfrùe-
In hoc festo Bandissi-
V i d e , T b o m a , vide l a - g é m i n e cónjugem ris Deo,
mo
tus; Admirans, dùbio tángeris Mira sorte beátior.
Sit lauset jubilätio :
Vide pedes, vide ma- ánxius, 5. Nobis, summa Trias,
Benedicämus Dòmino.
nus, Afflátu sùperi Fláminis An- arce precántibus;
Allelùia.
gelus _ Î
oseph méritis, sidera
Concéptum puerum docet. scándere ;
3. Tu natum Dominum Ut tandem liceat nos tibi
HYMNE AU SAINT-ESPRIT
slringis; ad éxteras _ pérpetim
/Egypti prófugum tu se- Gratum prèmere cánticum.
1. VENI, creator Spiritus, 6. Per te sciámus da Pa- Amen.
Mentes tuórum visita, "queris plagas;
trem,
Imple supèrna gratia Noscámus atque Filium,
Q u a tu creasti péctora. Teque utriùsque Spiritum POtJK LE T E M P S DE P É N I T E N & E
2. Qui diceris Paràclitus, Credámus omni tèmpore.
Altissimi donum D e i , 7: Deo Patri sit glòria, PSAUME 50
l'ons vivus, ignis, chàritas, Ejùsque soli Filio, et vincas cum judicans.
Et spiritàlis unctio. MISERERE mei, Deus,
Cum Spíritu Paráclito, secundum m a g n a m ' mise- Ecce enim in iniquitàti-
3.Tu septifórmis mùnere, N u n c et per omne saculum. bus ' concéplussum,* et in
Digitus Patèrna déxtera, ricordiam tuam.
• Amen. Et secundum multitudi- peccàtis ' concépit me mater
T u rite promissum Patris, Au Temps pascal. mea.
Sermóne ditans gùttura. nem'miserationum tuarum*
il Deo Patri sit glòria , dele iniquitdtem meam. Ecce enim veritatem d i -
4. Accènde lumen sénsi- Et Filio, qui a mórtuis lexisti : * incèrta et occùlta
Ampliuslava me ab ' im-
bus, Surréxit, ac Paráclito, sapiéntia tua ' manifestasti
quitate mea, * et a peccato
Infónde amórem córdibus, In saculórum sacula. mihi. ,
m e o ' munda me :
1 nfirma nostri corporis Amen. Aspèrges me hvssopo, et
Quoniam iniquitatem me-
Virtute firmans pérpeti. ^.Emilie Spiritum tuum, mundàbor; * lavabis me, et
am ' ego cognosco,* et pec-
5. Hostem repèllas l ó n - et creabùntur. super nivem dealbàbor.
catum meum' contra me est
gius, Et renovábis fáciem Auditui meo ' dabis gau-
semper.
Pacemque dones próti- terra. dium et latitiam, * et ex-
Tibi soli peccavi, et ma-
nus; ORÉMU8 sultàbunt ossa humiliata.
lum coram te feci, * ut j u -
Ductóre sic te p r a v i o , Deus, qui corda fidélium I Avèrte fàciem tuam ' a pec-
s t i f i e d in sermonibustuis,
Vitému8 omne nóxium. sancii Spiritus illustratane
càtis meis, * et omnes ini- ries", * et os meum annun-. Redemisti Crucem passus : Inter oves locum praesta,
quilàtes meas ' dele. tiábit''laudem tuam. Tantus labor non sit cas- Et Hb haedis me sequestra,
Cor muadum' crea in me, Quóniam si voluissessa- sus. Stätuens in parte dextra.
Deus;*et spiritual rectum crificium, dedissem ùti- Juste Judex ultiónis, Conl'utätis maledictis,
innova ' in viscéribus meis. li u e ; * holocáustis non de- Donum fac remissiónis Flammis acribus addictis,
Ne projicias me ' a fàcie lectáberis. Ante diem ratiónis. Voca me cum benedictis.
tua, * et Spiri! um sanctum Sacrificium Deo ' spiritus Ingemisco, tamquam re- Oro supplex et acclinis,
tuum ' ne àuferas a me. contribulátus; * corcontrí- us : Cor contritum quasi ci-
Recide mihi Isetitiam sa- tum et humiliátum, Deus, Culpa rubet vultus meus : nis:
lutàristui : * etspiritu prin- non despicies. Supplicanti parce, Deus. Gere curam mei finis.
cipali ' confirma me. Benigne fac, Dòmine, Qui Mariam absolvisti, Lacrymösa dies illa,
Docébo iniquos ' vias tu- in bona voluntáte tua, Et latrónem exaudisti ; Qua resürgel ex favilla
as,*et impii ad te ' conver- Sion, * ut eedificéntur ' muri Mihi quoque spem dedisti. Judicändus homo reus.
téntur. Jerùsalem. Preces mese non sunt di- Huic ergo parce, Deus.
Libera me de sanguini- Tune acceptábis sacrifi- gnaj; Pie Jesu, Domine,
bus, Deus, Deus salùtis cium justiliœ, oblatiónes Sed tu bonus fac benigne Dona eis requiem.
mese ; * et exsullabit lingua et holocáusta : * tunc im- Ne perènni cremer igne. Amen.
mea ' justitiam tuam. pónent super altáre tuum'
Dòmine, làbia mea apé- vítulos. PSAUME 129

DEprofùndis ' clamávi ad A custòdia matutina


te, Dòmine: * Dòmine, ex- usque ad noctem, * sperei
áudi vocem meam. Israel ' in Dòmino.
POUR LES DÉFUNTS Fiant aures tuee ' inten- Quia apud Dóminum ' mi-
déntes * in vocem depre- sericòrdia : * ef copiósa '
PROSE DES HORTS
catiònis mese. apud eum 1 redémplio.
DIES irse, dies illa, Judex ergo cum sedébit, Si iniquitátes observá- Et ipse^rédimel Israel
Solvet saeclum in favilla, Quidquid latet apparébit, veris, Dòmine, * Dòmine, ex òmnibus 1 iniquitàtibus
Teste David cum Sibylla. Nil inùltum remanébit. quis sustinébit? ejus.
Quantus tremor est futù- Quid sum, miser, tunc Quia apud ' te propitiátio jh Rèquiem setérnam dona
rus, dictùrus? est; * et propter legem eis, Dòmine.
Quando judex est ventù- Quem patrónum rogatù- tuam ' sustinui te, Dòmine. Et lux perpètua lùceat
rus, rus, Sustinuit ánima mea' in eis.
Cuncta stricte discussùrus ! Cum vix justus sit secù- verbo ejus : * sperávit áni- j . Requiéscant in pace.
Tuba mirum spargens rus? ma mea in Dómino. fi. Amen.
son um Rex treméndce majestà-
Per sepulcra regiönum, tis,
Coget omnesante thronum. Qui salvàndos salvas gra-
Mors stupébitet naiùra, tis, CANTIQUE D'ACTION DE GRACES
Cum resùrget creatùra Salva me, fons pietàtis.
Judicänti responsùra. TE Deum laudamus, * te Cceli, et univérsae Potestá-
Recordàre, Jesu pie,
Liber scriptus proferé- Dominum conGtémur. tes,
Quod sum causa tuee viae :
lur, Te aetérnum Pai rem* om- Tibi Chérubim et Séra-
Ne me perdas ilia die.
In quo totum continétur nis terra venerátur. phim * incessàbili voce
Quierens me, sedisti las-
XJnde mundus judicétur. Tibi omnes Angeli,* tibi proclamant :
sus;
60 CANTIQUE D ' A C ION DE GRACES

Sanctus, Sanctus, San- Judex créderis* esse ven-


ctus, * Dóminus Deus sa- tùrus.
baoth. Te ergo quasumus, tuis
Pieni sunt cceli et terra * fàmulis sùbveni, * quos
majestàtis glòria tua. pretiòso san guine redem isti.
Te gloriósus * Apostolò- ¿Etèrna * fac cum S a n -
rum chorus, ctis tuis in glòria nume-
Te Prophetàrum* laudà- ràri.
bilis numerus, Salvum fac pòpulum tu-
Te Màrtyrum candidàtus* u m , D ò m i n e , * et bénedic
laudat exercilus. hareditàti tua.
Te per orbem terrarum* Et rege eos, * et extòlle
sancta confitétur Ecclè- illos usque in atérnum.
sia, Per singulos dies * bene-
Patrem* immènsa maje- dicimus te. R E C U E I L DE C A N T I Q U E S
stàtis, Et laudàmus nomen tuum
Veneràndum tuum v e - in saculum ,* et in saculum
rum * et ùnicum Filium, saculi.
Sanctum quoque* Parà- Dignàre, Dòmine, die
clitum Spiritum. isto * sinepeccàto nos custo-
Tu Rex g l ò r i a , Christe. dire. TEXTE ET MUSIQUE
Tu Patris * sempitérnus Miserére nostri, Dòmine,*
es Filius. miserere nostri.
Tu ad liberàndum susce- Fiat misericòrdia tua, Dò-
ptùrus hominem, * non mine, super nos, *quemàd-
horruisti Virginis ùte- modum speràvimus in te.
rum. In te, Dòmine, speràvi, *
T u , devicto mortis acù- non confùndar in atérnum.
leo,* aperuisti credéjitibus f . Benedicàmus Patrem,
regna cpslórum. et Filium, cum sancto Spi-
Tu ad déxteram Dei s e - ritu. ji. Laudémus et super-
des * in glòria Patris. exaltémus eum in sacula.

—<XK>-
m : 62 63
1. — Invitation à chanter les louanges de Dieu.

Allegretto. F** A qui doit-on consacrer du bel âge


La douce voix, les sons mélodieux ?
C'est au Seigneur qu'en appartient l'hommage :
Il est l'auteur de ces dons précieux. ' (Réf.

il
V; ;ji} — 3 —

Ah ! loin de vous les chants de la licence !


_ ai - re Of-frir à Dieu d'har-mo-ni - eux a c -
Prêter sa voix à de coupables airs
Serait du Ciel provoquer la vengeance ,
Et des mondains imiter les concerts. (fie/-)
- cents; Que vos ac-cords, me - lés à la pri*

De la vertu chantez plutôt les charmes,


Vos Anges saints s'uniront à vos voix ;
è - re, Soient un é - cho de vos cœurs in-no- Et les pécheurs, les yeux remplis de larmes,
Refrain. Viendront aussi se ranger sous ses lois. (fie/0

' — 5 —
-cents. f Comme lés Àn-ges;
I Sainte pudeur, ornement de la vie,
Tous les mortels te doivent leur encens ;
i f
Si Bahylone et t'outrage et t'oublie,
choeur, m f Par nos lou - an - ges B é - nis - Rien ne pourra te bannir de nos chants. {Réf.)

— 6 —

Encor captifs, exilés sur la terre,


- sons le Sei - gneur, f Par nos lou -
Joignons nos chants aux chants des bienheureux :
C'est préluder, dans ce lieu de misère,
Aux saints transports, aux cantiques des cieux. [Réf.)
- a n - g e s Bé - nis - sons le Sei - gneur.

Eh
- 2 -
2. — Invitation à chanter les louanges de Dieu

Maestoso. F* 0 ciel, quels transports enchanteurs


Éveillent en nous tes cantiques l
D'espoir ils remplissent nos cœurs;
Pé-cbeurs, ne troublez plus les airs Par
Quand donc, franchissant tes portiques,
Verrons-nous luire tes splendeurs ? (R*f-)

u - n e cou-pableharmo-nj - e: Le Dieu qui créa l'u-ni


— 3 —

Mortels, préludons à ce j o u r ;
nousdon-ne la fi
De Dieu célébrons les louanges ;
Refrain.
Du haut de l'éternel séjour,
Les hymnes des saints et des anges
Répondront à nos chants d'amour. (R«/-)

— 4 —

Au lieu d'imiter les pécheurs,


Chrétiens, de ce Dieu qui nous aime
on, chante sa gloi-re; Que toujours ses bien Chantons la gloire et les faveurs,
Et, jusqu'à notre heure suprême,
Tous les jours offrons-lui nos cœurs. (M-)
on. cban-te sa 'ue toujours ses

vent dans ta mé - moi

vent dans ta mé - moi


(50

3. — Hommage de la création au Seigneur. - 4- !


T o i qu'ont formé ses m a i n s ,
Plaines, déserts, vallons,
Maestoso. ^ Collines, rochers et monts,
Miroir de ses trait9«divins,
*—N- P o u r toi le monde apparaît,
Ruisseaux, fleuves et forêts,
Homme, son chef-d'œuvre parfait
Célébrez sa gloire à jamais ;
P o u r lui le Créateur
Que vos divers accents
r r ^ T'a fait naître ;
Au Dieu de i'u - ai - vers Que Se confondent ; C ' e s t ton Bienfaiteur,
Que les éléments C'est ton Maître ;
V o u s secondent; E t , dans ton néant,
Que tous les vivants Reconnais q u e seul il est grand.
Soient autant d'échos de v o s chants.
tous les peuplesdi-vers COD - sa-crent,danstous les
— 5 —

ÉÉÜ
Èt i I

m
De l'aurore au couchant,
Astre brillant des jours,
Du nord au climat brûlant,
Poursuis ton rapide cours ;
temps,Leurscon-certs,leurs vœux, leur en - cens! Qu'à Que tout c e qui voit le j o u r
Fais voir l'éclat de tes feux Chante c o m m e un h y m n e d ' a m o u r ;
N. . • I s, N , A u x climats les plus ténébreux ;
A u nom du seul Seigneur
Étale ta splendeur

m lui soit tout hon-neur I Que tout è - tre


Sur les ondes ;
Montre ta grandeur
Que tout plie;
Que toute hauteur
S'humilie ;
„crèsc. k K N , K ! • f - A u x deux mondes ;
Que tous les mortels
V a , dis en tout lieu
Viennent entourer ses autels.
Que ton Créateur est seul Dieu.
_ 9 —
Loue et son Au-teur Et son Maître ! Que tou-tes les - 6 -
Un dans ta T r i n i t é ,
V o u s , astres de la nuit, 0 Dieu plein de majesté!
Par qui l'ombre même luit, Q u e toute l'éternité
Son nom brille en v o s clartés L o u e , adore ta sainteté,
voix Chan-tent son saint nom à la fois 1 Et ravit nos yeux enchantés. T e s lois, ton équité,
V o s courses, vos retours,
T a puissance,
- 2 — — 3 — V o s absences,
Ton immensité,
C i e u x , développez-vous, V o s vastes contours,
R o i d e l'éternité, Ta clémence,
B r i l l e z , déployez sur nous V o s distances,
Et seul dans l'immensité, Ton infinité,
Ces traits de gloire entassés Disent à jamais
Sortant d'un divin r e p o s , Ta grandeur, ton n o m , ta bonté !
Que ses doigts divins ont tracés! Qne la main d'un Dieu vous a faits.
Il veut féconder le chaos ;
L'azur si gracieux
Il dit, et sous ses yeux
Naît le monde : V o u s colore ;
L a terre et les c i e u x , Un essaim de feux
L'air et l'onde, V o u s décore ;
Tout surgit soudain, Des milliers de voix
Comme un simplejeu de sa main. Prêchent sa puissance à la fois.
4. — Mystère de la très sainte Trinité.

tra-ble Et de ri - chesse et de-splendeur 1

— 2 — '

Le Père admire sa sagesse,


Et c'est son Verbe qu'il produit;
. De leur échange de tendresse
Le Saint-Esprit devient le fruit. (Re/'.)
— 3 —

Égal en tout à Dieu son Père


Lumière éter-nel . . leef sans Le Fils, vrai Dieu, Verbe éternel,
Pour nous sauver, voulut sur terre
' Descendre et prendre un corps mortel. (Bef.)

Au Père nous devons la vie,


Il nous la donne à chaque instant.
-
i"
. .
, . t .
W Oùv.

«
\ C'est l'Esprit-Saint qui sanctifie ;
Il est en nous l'amour vivant. (Réf.)

— 5 —
ta -che,Nous a do - rons ta ma-jes - - té.
Enfants soumis, rendons-hommage
A l'adorable Trinité;
Son nom divin sera le gage
En Dieu seul saint',seul a - do - ra-ble, Ohîque de
De notre heureuse éternité. ( Re !->

gloire et de gran-dcur! ' Oh!queIa-bfme i m - p é - n é -


HUM nui ,,im mm ».„ ..,„ ...

&-1—
f u g g : t I
5- - Mystère de la très sainte Trinité.
J J 1 y i
'Que no-tre foi, d ins un .hum-ble si - Ien-< e.

Grave. .
Que no-tre foi, dans un hum-ble si - len-ce.
cresc. , | i IN l

— g- Sa - che.du moins,ho-no - rer tes gran-deurs.

De p r o f o n - leur, de sainte ohs-cu


- ri _ té !
moins
. m • *
De no-tre : OÎ mys-tère im-pé - n — 2 —
-tra Ble,
Tu réunis trois augustes personnes
Dans l'unité d'un seul et même Dieu.
Saints, à ses pieds déposez vos couronnes;
Gloire à. lui seul en tout temps, en tout lieu ! (Réf.)
— 3 —

Esprit divin! ô Fils! et vous, ô Père!


- t é ! qui de ton kre im-men - se Vous possédez même divinité,
Mêmes trésors, même éclat de lumière,
Même puissance et même éternité. .Réf.)
— 4 —

0 Séraphins ! vous couvrez de vos ailes


Du Dieu vivant le trône radieux,
Et vos concerts, Esprits toujours fidèles,
De son saint nom font retentir les d e u x . (Réf.)
- mes hau-tears ?

Trinité sainte, entends notre prière,


Et sois propice aux vœux de tes enfants ;
Pour, ra
Fais qu'ici-bas marchant à ta lumière,
A u ciel un jour ils montent triomphants. (Réf.)
Présence de Dien,
— 2 —

Oui, Dieu me voit! Pour mieux voiler mon crime,


En vain j'irais chercher
La profondeur, le secret de l'abîme :
Rien ne peut me cacher. ( Réf.)

— 3 —
dom-bre Ni de ré-duit obs- cur.
Oui, Dieu me voit ! Il est témoin des luttes
Que je soutiens pour lui;
Il me relève, il répare mes chutes
Et devient mon appui. [Réf.)

— 4 —
som- ore, r ont 1.
Refrain. Con anima Oui, Dieu me voit! Il lit dans ma pensée,
Il sait tous mes désirs ;
Il compte aussi chaque larme versée ;
Il entend mes soupirs. [Ref•)

— 5 —

Oui, Dieu me voit ! Mais sa splendeur s'eflace


do — re ta pré-sen-ceQui m'en-va-nit de tûu-te
A mes trop faibles yeux ;
Quand le verrai-je à jamais, face à face,
Tel qu'il est dans les cieux ? ( Ref.)
e veux mar
¥***.

m - n o - c e D - ce

R. de C. 3
7. Sentiments de foi.
Votre parole, ô Dieu, c'est vraiment pour le monde
Allegro maestoso. La loi des lois;
Dels a r t e .
Le pécheur qui l'enfreint, de son erreur profonde
Subit le poids ;
Son cœur et sa raison restent dans l'indigence
f Que dans mon cœur, la foi Appesantis,
Quand votre sainte loi donne l'intelligence
Aux plus petits.

à flots sa lu - L'homme, fait pour le ciel, de ce ciel gu'il réclame


Se sent banni;
Rien cependant, hélas! ne peut remplir son âme
Que l'infini.
haut des Qu'à ce bril-lant so De mille attraits en vain s'embellit la nature,
Dieu seul me plaît ;
Et le bonheur sans lui n'est pour sa créature
Jamais complet.

Vous dites à la mer, au plus fort des tempêtes :


« Plus de courroux ! »
A l'ouragan fougueux qui gronde sur nos tètes :
« Suspends tes coups ! »
Et le vaisseau battu par la vague en colère
Court sur les flots,
Et le vent apaisé chante avec la prière
Des matelots.
-ti - nu - er mon pé-ri] - I eux voy-
Ainsi l'esprit humain qui flottait dans le doute
Et dans l'orgueil,
A votre voix, mon Dieu, peut achever sa route
Loin de l'écueil;
Sans que jamais sa course en hésitant dévie,
Fixant la croix,
Il dit en abordant au séjour de la vie :
« J'ai cru, je vois! »
R. BEUCKEB.
2. 0 sagesse profonde ,
8. — Confiance en la Providence. Qui veille, en même temps,
Sur les puissants du monde
Et sur la fleur des champs!
Quelle douceur paisible
Préside à tes desseins !
Quelle force invincible ) - •
Conduit tout à tes fins ! j

dou - ce Pro - vi - den - ce. Dont 3. Partout de ta tendresse


On voit briller les dons :
Tu sèmes la richesse
Sur l'émail des gazons;
Tu donnes leur parure
Aux lis éblouissants ;
les d i - v i - n e s mains Ré - pandentla-bon- Tu fournis leur pâture J i -.
Même aux oiseaux naissants, j

4. Si ce Maître suprême
Accorde son secours
-dan — ce Sur nous,pau-vres hu - Au passereau lui-même
Et protège ses jours,
J. Auteur de la nature, _
Pourrait-il sans appui
Laisser la créature _ ) bis
Qu'il fit semblable à lui? j
pour-rait mé-con- - nai - t r e L'au-teur de ces pré-

5. Oui, sa sollicitude
Veille à tous nos besoins ;
Que notre inquiétude
S'abandonne à ses soins.;
-sentSj Et ne pas se re - met - tre En- Notre Dieu, c'est un père
Qui nous porte en son Cœur,
Et la plus tendre mère ) bis
N'eut jamais sa douceur. )

- tre ses bras puis- sants. Et ne pas se re - • 6. Avant tout, 6 mon ànie,
Cherche sa sainte loi ;
Que son amour t'enflamme,
Tout le reste est à toi.
Doucement endormie
Sur son sein paternel,
-met_- tre En - tre ses bras p u i s - sants! Le ehemin de la vie 1
Doit te conduire au ciel. )
9. — Conformité à la volonté de Dieu. Quand de feux la nuit se décore,
Andante espressivo. Jusqu'au retour d'une autre aurore,
Dieu soit béni !

Dieu soit béni!


Quand sur moi gronde son tonnerre.
Dieu soit béni!
Même quand son bras m'a puni ;
S'il me fait sentir sa colère,
Il n'en reste pas moins mon père :
Dieu soit béni !

Dieu soit béni !


Ce mot en tout temps me console ;
Dieu soit béni !
Sur la terre, où je suis banni,
Quand la disgrâce me désole,
Combien j'aime cette parole :
Dieu soit béni!

Dieu soit béni !


Ce mot me remplit de courage ;
Dieu soit béni !
Tout chemin devient aplani ;
Eh vain sur moi gronde l'orage,
De l'enfer je brave la rage.
Dieu soit béni !

Dieu soit béni !


En lui je mets ma confiance ;
Dieu soit béni!
2 Dieu soit béni ! Mon cœur veut lui rester uni ;
Quand l'aube au matin vient d'éclore Dès lors je marche en assurance
Dieu soit béni ! Vers le ciel, ma seule espérance ;
Quand du jour le cours est fini. Dieu soit béni !
10. — Résignation dans la souffrance. 81
_ 2 —

Les douleurs du corps et de l'àme


Ont comme une voix qui proclame
Notre déchéance en Adam ;
• Bien - heu - reux ceux qui pleu-rent! C'est Mais à l'amour divin tout cède :
Le châtiment devient remède,
Le secours est plus abondant. ( Réf.)
— 3 —
Souffrir est une loi commune
Que notre chair trouve importune,
Mais qu'elle ne peut éluder ;
Au lieu de m'affliger, de craindre,
Il vaut mieux souffrir sans me plaindre :
Dieu lui-même viendra m'aider. (Réf.)
— 4 —
Tristesse, ennui, chagrin, épreuve,
Flots successifs d'un même fleuve,
Enflé de tous nos repentirs,
Vous êtes pour nous un mystère !
Il faut souffrir sur cette terre ;
Si Dieu le veut, soyons martyrs! (Réf.)
— 5 —

Souffrir avec Jésus qu'on aime,


Ceindre son sanglant diadème,
Et prendre part à sa douleur,
Accepter la croix qu'il propose,
C'est transformer l'épine^n rose,
pas. Chré-tienfjac-ceptons le c a - Changer la souffrance en bonheur. ( Réf.)
— 6 —

Courage donc, mon âme, espère !


Celui qui t'éprouve est un père;
No - tre ' dou - lou-reux Ton exil n'est pas éternel ;
Espère, après les jours d'alarmes,
Trouver chacune de tes larmes
Changée en perle dans le ciel. (Réf.)
-fi - ce Doit se ter-mi-ner au tré - pas. F***
11. — Amour de Dieu. Ah ! qu'il est beau, qu'il est aimable !
En lui que tout est ravissant! Lui seul, etc.
Andantino.
3. Votre bonté,
Touchant mystère !
Votre bonté
M'a racheté ;
J'étais perdu, mais au Calvaire
J'ai reconquis ma liberté. Votre .bonté etc.

4. Ce n'est qu'à vous


ces - se. Que je veux être,
Ce n'est qu'à vous,
0 Dieu si doux !
Ah ! désormais soyez mon Maître ;
N'ètes-vous pas un Dieu jaloux? Ce n'est etc.
-gneur: Pleins de fer - veur, Bru-Ions sans
5. Quelle douceur
Quand on vous aime !
Quelle douceur !
Quelle faveur !.
Rien ne me plaît, sinon vous-même;
Sans vous, pourmoi point de bonheur. Quelle, etc.

6. Régnez en moi,
Dieu de clémence ;
nous a - vec ten - Régnez en moi,
Mon divin Roi! ,
Et que mon cœur avec constance
Reste docile à votre loi. Régnez en moi, etc.

7. C'est mon désir,


- dres - se D doit ré - gnerdansno - tre coeur:
Dieu de mon àme,
C'est mon désir
2. Lui seul est grand, j De vous servir;
Seul adorable; ( ^ De votre amour que je m'enflamme :
Lui seul est grand, j En lui je veux vivre et mourir. C'est, ttc.
Seul tout-puissant. '
84
85
12. — Dieu seul
Moderato.
Dieu seul, Dieu seul guérit toute blessure ;
1« S, « • S - - \ N - r N
Dieu seul, Dieu seul est un puissant secours;
Dieu seul suffit à l'âme droite et pure,
II n'est p u r moi qu'un seul bien sur la Et c'est Dieu seul qu'elle cherche toujours.
Dans l'ardeur qui t'enflamme,
Jette encore, ô mon âme,
Ce cri d'amour, cet élan d'un grand cœur :
ter - re. Et c'est Dieu seul;Dieuseul est mon tré - Dieu seul, Dieu seul, voilà le vrai bonheur ! ( bis.)

— 3 —

Est-il chagrin, douleur, angoisse à craindre


Pour l'heureux cœur que Dieu seul sait charmer?
Nul vrai malheur ne peut jamais atteindre
Celui qui veut, ô mon Dieu, vous aimer.
re Et vers Dieu seul mon coeur Quelle paix est promise
A qui prend pour devise
Ce cri d'amour, cet élan d'un grand cœur :
Dieu seul, Dieu seul, voilà le vrai bonheur ! ( bis.)

Quand sonnera cette heure désirée


Où de l'exil le cours s'achèvera,
p è - t e sans ces - se Ce cri d a-mour,cet é-lan d'ungrand De ses liens à jamais délivrée,
Mon âme alors jusqu'au Ciel montera;
C'est l'espoir qui m'anime :
0 triomphe sublime!
coeur: Dieu seul. Dieu seul. voi - 'à le vrai bon
Je chanterai dans la sainte cité :
Dieu seul, Dieu seul pour une éternité : (bis.)
13. — Reconnaissance envers Dieu,

Moderato Refrain
Par mon péché je me donnai la mort :
Sa charité me rend la vie ;
Et de Satan sa main brisant l'effort,
ms, mon aine.
Délivre mon àme asservie. ( f t e /-!

— 3 —

nis son nom. Suis-je malade, il sait guérir mes maux ;


Pauvre, il soulage ma détresse;
Dans la fatigue il devient mon repos;
Il est ma force en ma faiblesse. (Réf.)

De nos péchés le nombre et la grandeur


Cœur, Con-serve , à mais N'épuisent point son indulgence;
S'il voit en nous le repentir du cœur,
Le pardon suit la pénitence. (Réf.)

•re. Consen e à ja-mais lamémoi - - re Ce Dieu si — 5 —

Ayons pour lui la crainte des enfants :


Il a pour nous le cœur d'un père ;
bon, je.ra-vaisou-.tra-gé: lime pardonnemonoffeD Consacrons-lui chacun de nos instants,
Et qu'en lui seul notre àme espère. (Réf.)

— 6 —

se; Du triste a - bîme où


Pénètre-nous de respect et de foi ;
Bannis de nos cœurs la contrainte,
Et fais, Seigneur, que nous gardions ta loi,
sau - vé par sa clémen Bien plus par amour que par crainte. (Réf.)

*
14. — Reconnaissance envers Dieu.
Pour Dieu je serais insensible!
Et qui donc pourrait me charmer?
Moderato.
Monpou. Son amour est Irrésistible :
Comment, comment ne pas l'aimer?

Aux chants de ma re - con- nais - a -


\

Le monde avec l'enfer conspire


Contre moi dans un même effort ;
Mais la grâce doit me suffire :
-san-ce,Sé-ra-phinynèlez vos ac-cords; Sup-plé-
L'amour de Dieu me rendra fort.

— 4 —

-ez àmon impuis-san-ce,Et prêtez-moi vossaintstrans- Ses dons, multipliés sans cesse,
Refrain. Chaque jour devancent mes vœux ;
Oui, Dieu m'offre dans sa tendresse
Tous ses trésors, si je les veux.
• -ports. J Je veuxgarderdans'ma mé - moi-re,Vos bien

Pour vos bienfaits, ô Père tendre,


Que vous donnerai-je en retour ?
- faits, ô Dieu de mon coeur!! Vousser-virest tou-te ma
C'en est fait, mon cœur veut vous rendre
J ^ J , ^ Désormais amour pour amour.
— ** — i
fi—m * t -0 ' S
— 6 —

gloi - re,Vous ai - mer fe - ra mon bon-


J'irai dans votre sanctuaire
Célébrer vos dons immortels ;
Chaque jour mon humble prière
-heur, Vous ai-mer fe-ra mon bonheur. S'exhalera sur vos autels.
Tr1

15. — Reconnaissance envers Dieu. — 4 — — 6 —


Il sait calmer les peines En moi grandit la flamme
Qui font gémir mon cœur ; De son amour d i v i n ,
Comme un puissant vainqueur, Quand du céleste pain
Il vient briser mes chaînes. (Réf.) Il vient nourrir mon âmë. (Réf.)
- 5 - — 7 —
Bé - nis- Sa voix me réconforte; Dieu seul est ma tendresse,
- mais.
Sa main guérit mes maux ; Dieu seul est mon soutien,
Quels que soient mes fardeaux, Dieu seul est tout mon bien , •
Sa grâce en moi les porte. (Réf.) Ma vie et ma richesse. (Réf.)

.-sons*
AUTRE AIR

Moderato. Refrain.
"SU N
-sons, bé-nissons
mf • • •
M aF = F = ] 5 r r — H t=| B é - n i s - sons à ja - mais Le Sei
t . = t = s
-mai s Le Sei - gneurdans ses bien - "aits. Le Se -

Fin.

-gneurdans ses bien-faits, B.é-nis - sons à ja-


-gneur dans ses bien-faits. ' Bé - nis - sez-lc,saints

-maïs Le Sei - gneurdans ses bien - faits.

-nis-sez-le,saints An-ges,CeDieu de m a - j e s - t é ; Pour

- 2 — — 3 — k ' «
Oh ! que c'est un bon Père ! Pasteur z é l é , fidèle,
Qu'il a grand soin de nous ! Partout il suit nos pas ;
Il nous supporte tous Il daigne ouvrir ses bras
Malgré notre misère. (Réf.)
nous, à sa bon - té Ren - dez mil - le lou - an - ges.
A la brebis rebelle. . (Réf.)
16. — Bonheur de l'innocence.
En vain la fortune couronne
Moderato. Refrain Du pécheur les moindres désirs :
Le remords qui les empoisonne
Change en peines tous ses plaisirs, (bis.) (Réf.)
Heu-reux qui, dès son en-fan - c" Sou . H
— 3 —

Moment fugitif de l'ivresse,


mis aux lois du Sei Tu prépares de longs regrets !
Ce bonheur qu'il poursuit sans cesse,
Le mondain ne l'aura jamais, (bis.) (Réf.)

son ' coeur, — 4 —

Quel sort mille fois préférable


Est le sort du cœur innocent !
S'il renonce au plaisir coupable,
Jusqu'à lui Dieu même descend, (bis.) ( Réf. )

— 5 —

a - do - re. Son bon


Du monde il a vu la richesse,
Mais ces biens ne l'ont point tenté ;
On est riche avec la sagesse
heur le suit en tout lieu; Que peut-il dé-si-rer.en
Même au sein de la pauvreté, (bis.) (Réf. )

— 6 —

re? N'est-il
La mort, au pécheur si terrible,
Pour le juste n'est qu'un sommeil ;
Dieu l'appelle : il s'endort paisible,
Dieu, N'est-il
Et le ciel l'attend au réveil, (bis.) (Réf.)
17. — Invitation à se donner à Dieu. Prévenons la vieillesse,
Cette triste saison,
Andantino. Et que notre jeunesse
Soit un temps de moisson;
Le Sauveur nous menace
Du retour de la nuit,
La plus bel - le jeu -
K . | i . • Ni Où l'homme, quoi qu'il fasse,
Travaille, hélas ! sans fruit.

- ne s - se Pas - se comme u - ne fleur,- 1a-1 e z -


Quels regrets, que de larmes
K fc
Nous prépare au trépas
Ce plaisir dont les charmes
- volas le temps )res-se, E on-nez- vous au Se - Nous attirent en bas !
Monde, par tes promesses
Si tu flattes d'abord,
Tes perfides caresses
sur. Tout e ch ange en d é - il - ce Qijand on
Conduisent à la mort.

Eussions-nous en partage
plus gTand sa-cri- Le terrestre bonheur,
ve jf e ser - vir; Le
Quel futile avantage
Sans l'amour du Seigneur !
Quelle folie extrême
- fi - ce De - vient un vrai piai - sir. De gagner l'univers
En s'exposant soi-même
Aux flammes des enfers!
— 2 —

N'attendons pas cet âge Servir Dieu dès l'enfance


Où les hommes n'ont plus Se soumettre à sa loi,
Ni vigueur, ni courage Eviter toute offense,
Pour les grandes vertus ; Rester fort dans la foi :
C'est faire un sacrifice Du ciel qui nous convie
Qui nous a peu coûté, C'est atteindre le but,
Que de quitter le vice
C'est employer sa vie
Lorsqu'il n'est plus goûté !
A faire son salut.
96

18. — L'âme se rend à la voix de Dieu.


Malheureux qui veut plaire aux hommes!
On n'a pas toujours leur faveur;
Maestoso. Mais pour être amis du Seigneur,
Quand nous voulons, oui, nous le sommes
Mais pour être amis du Seigneur,
En se-cret le Seigneurm'appe) - le, Et m e En un moment on obtient ce bonheur.
-V

Ah ! Seigneur, dans votre service


dit: Don-ne-moi t o n coeur. 0 mon Dieu!
On n'a point de fâcheux retours ;
à Là, jamais aucuns faux détours,
r 1 ' r ir j On n'y connaît nul artifice ;
vous voi - là v a i n - q u e u r ; J e vous se - rai t o u - Là, jamais aucuns faux détours;
On voit couler tranquillement ses jours.

— 5 —
- jours fi - de - l e . 0 m o n Dieul vous voi - là vain -
Vous calmez notre inquiétude,
— r —r^ — * — s
v
^ 0 — Vous pouvez seul nous contenter ;
dgtfczdz: h Votre joug est doux à porter;
/ * = N
-queur; Je fuis le monde et son 6 - clat trom-peur. Celui du monde est bien plus rude ;
Votre joug est doux à porter ;
A peu de frais le ciel peut s'acheter.

— 6 —

Tout finit, tout nous abandonne, 0 beauté, qui, toujours nouvelle,


Les honneurs, les amis joyeux ; Est toujours ancienne beauté !
Vous, Seigneur, n'êtes pas comme eux ; Je vous ai longtemps résisté,
Prenez mon cœur, je vous le donne : J'étais ingrat, j'étais rebelle';
Vous, Seigneur, n'êtes pas comme eux ; Je vous ai longtemps résisté : .
Vous méritez l'hommage de nos vœux. Enfin, mon Dieu, vous l'avez emporté.
19. — Avantages de la ferveur. 5. Par elle dans notre âme
S'accroît, de jour en jour,
La douce et pure flamme
Moderato. De l'ineffable amour.
6. De l'àme pénitente
Elle adoucit les pleurs ;
Jmf • De la vertu souffrante
D i c u g a r - d e la-me pu - re Qui laimea-vcc a r - Elle éteint les douleurs.
7. A tous nos sacrifices

i - 7
-deur^jUì-mèmaest sa p a - - ru - re. S a force et son bon
Se mêlent ses attraits,
Et ce sont les prémices
De la céleste paix.
g ^ ^ ^Refrain. ^ 'i
8. L'apôtre qu'elle inspire
Au monde dit adieu,
Et va jusqu'au martyre
' 1 1 > y Se dévouer à Dieu.
-heur. Heu-reux le coeur fi - dè - l e , Où
AUTRE AIR

Andante.

re-gne la fer-veui!ll ob-tiendra par el-le Les


1
I', jU il^Hl,-';
grâces du Sei - gneun, L e s grâces du S e i - g n c u r .

2. Elle est l'heureux partage,


Le signe des élus ;
Elle est l'appui, le gage
Et l'àme des vertus. [Réf.) - dè - le O ù
force et son
3. Par elle la foi vive
S'enflamme dans nos cœurs,
Et sa lumière active
Guide et règle nos mœurs. [Rp-f.)
4. Par elle l'espérance
Redouble ses désirs,
Et .croit goûter d'avance
Les éternels plaisirs. [Réf.)
Mystère de la sainte Trinité, révélé de Dieu.
20. — Abrégé de la doctrine chrétienne.
Crois en ce Dieu vivant, unique en trois personnes,
Père, Fils, Saint-Esprit : mystère à tous voilé !
- Maestoso. Vainement, ò mortel, tu cherches, tu raisonnes :
L'Église te l'apprend et Dieu l'a révélé. {Réf.)
Mystère de l'Incarnation. — Péché originel.
Crois un Dieu e r e - a - teur du Pour laver dans son sang la tache originelle,
Crois que le Fils de Dieu pour nous s'est incarné ;
Sans Jésus, l'homme était à la mort éternelle,
Pour le péché d'Adam, justement condamné. [Réf.)
ciel et de la t e r - r e . Qui con-serveet gou- Mystère de la Rédemption. — Abrégé de la vie
de Jésus- Christ.
JL_! I Conçu du Saint-Esprit, né d'une Vierge Mère,
Humble, pauvre et soumis, cet Homme-Dieu vécut,
Enseignant l'Évangile aux pauvres de la terre,
Et, pour nous racheter, sui- la croix il mourut: (Réf.)
Réswrection. — Ascension. — Jugement dernier.
Mais bientôt, sur la mort remportant la victoire,
A la droite du Père il monta dans le ciel ;
In - fi - ni,justeet saint, de l'hommeil est le Un jour nous le verrons descendre plein de gloire,
Pour prononcer sur tous un arrêt sans appel. (Ref.)
Saint-Esprit. — Justification du pécheur.
pè - re. R é - s e r v e a u x bons le ciel. aux me- Le Père en te créant révèle sa puissance ;
Le Fils pour te sauver a répandu son sang;
Refrain.
L'Esprit-Saint de ses dons t'accorde l'abondance ;
Au baptême, chrétien, Dieu t'a fait son enfant. (Réf.)
Nécessité de la prière, de la grâce, de la fréquentation
-ehants l e s en-fers. Nouscroj-ons cet - t e doc - des sacrements.
Que ton âme s'adresse au ciel par la prière :
Sans la grâce, à tout bien nous sommes impuissants ;
De Jésus, par Marie, obtiens force et lumière,
Puis, avec foi, recours aux divins sacrements. (Réf.)
Confession. — Fuite de l'occasion.
Dieu, du plus grand pécheur, reçoit la pénitence ;
Reviens humble et contrit; sois franc dans tes aveux ;
Par le ferme propos assure ta constance,
»o-trebonté d i - vi-ne,Gravez-Jadans notre coeur. Fuis toute occasion, tout plaisir dangereux. (Ref.)
Moti/s de contrition. — Maux qu'entraîne le péché.
Considère les maux où le péché t'entraîne :
Monte au ciel en esprit; quel trône, hélas! tu perds!
Dans l'abîme descends, vois quelle horrible peine !
Vois Jésus sur la croix : il t'arrache aux enfers. (Réf.)
Eucharistie. — Communion fréquente.
Dans la communion Dieu t'offre en nourriture
Son corps, son sang, son âme et sa divinité ;
S'il change ici pour toi les lois de la nature,
11 veut que ce banquet soit par toi fréquenté. (Réf.)
Église. — Institution divine. — Infaillibilité,
suprématie du pape. — Perpétuité.
Crois encor qu'ici-bas le Christ fonda l'Eglise ;
Par son divin Esprit il la soutient toujours. Dieu, j e viens t e faire en - ton - dre L a gran-de
Comme à son chef suprême, au Pape il l'a soumise;
Avec elle il sera jusqu'à la fin des jours. (Réf.)
Fins dernières de l'homme.
Souviens-toi que pour lui Dieu t'a mis sur la terre; voix de mes c o m - m a n - d e - ments; Ils sont die -
Le temps fuit, la mort vient, et puis l'éternité!...
Ou le ciel, ou l'enfer au bout de ta carrière!...
Connais, aime et sers Dieu : le reste est vanité. (Réf.)
21. — La loi du Seigneur.
Andantino. Kefraii.. p.*.
.I. X V N S

Ob-ser-ve - les eD tous lieux,en tout temps.


É cout^â-me fi - dèle,é — cou - t e L ' E - t e r -
2. Que ton amour pour ton Dieu, pour ton Père,
Soit sans mélange et toujours plein d'ardeur;
<J J • —2-' *
"3 r —
Augmente en toi le désir de lui plaire ;
Place en lui seul ton espoir, ton bonheur. (Réf.)
-nel, t o n C r é - a - teur; D u ciel il te montre la 3. Enfants de Dieu, tous les hommes sont frères;
S, / Par tes bienfaits prouve-leur ton amour;
k—
Viens sans tarder soulager leurs misères ;
HsF=4 • • •Assiste-les sans espoir de retour. (Ref.)
- *
1
r o u - t e . Lui ton seul L é - g i s - l a - t e u r . Q u e sa sain-te 4. Toute la loi dans l'amour se résume :
Aimer Dieu seul, et pour lui le prochain.
- v - i — S . N h. h , • . -
Qu'à ce devoir notre cœur se consume,
Ainsi qu'au ciel le brûlant séraphin. (Ref.)
loi Toujcurstrouveen toi La d o - c i - l i - t é , La f i - d é - I i -
— 2 —
22. — Dignité e t devoirs d u chrétien Je suis chrétien! j'ai Dieu pour père
Je veux l'aimer et le servir ;
Avec sa grâce que j'espère,
Pour lui je veux vivre et mourir. {Réf.)
,Risoluto• Refrain

Je suis chrétien! je suis le frère


De Jésus-Christ, mon Rédempteur
Je suis chré - tien! v o i - l à ma g l o i - r e . Mon Je le suivrai jusqu'au Calvaire,
Portant ma croix avec bonheur. ( Ref.)

Je suis chrétien! je suis le temple


es - p é - r a n c e et m o n s o u - t i e n . Mon chant d ' à - Du Saint-Esprit, du Dieu d'amour ;
Celui que tout le ciel contemple
En moi veut faire son séjour. {Ref)

-mour et de vie - toi - re; J e suis c h r é - tien! je Je suis chrétien ! ô sainte Église,
Je suis fier d'être votre enfant; «
A vos décrets ma foi soumise
Accepte votre enseignement. (Ref-)
— 6 —

Je suis chrétien ! j'ai pour bannière


La croix du Christ, mon Roi vainqueur ;
Ses ennemis me font la guerre,
Mais je me ris de leur fureur. (fief.)
saint B a p - t ê - me D'un joug cru - el m ' a — 7 —
Je suis chrétien! sur cette terre
Je passe comme un voyageur :
Tout ici-bas n'est que misère,
dé - li - - vré, Ët,m'ar-ra-chant à l ' a - na - Rien ne saurait remplir mon cœur. ( Ref.)
t\ » — 8 —

Je suis chrétien! j'attends, je prie,


Je reste ferme en mes combats,
- t h è - m e , A vous,Sei-g;neur,m'a c o n - s a - c r é Les yeux fixés sur ma patrie,
Le ciel, où Dieu me tend les bras. ( Ref.)
23. — Bonheur de la prière. — 3 —
Prier, c'est un bonheur
Andantino. Pour l'âme qui redoute
Les pièges qu'en sa route
Sema le tentateur. ( Réf.)
Pri - er, c'est un b o n - heur, ' C'est
k- Prier, c'est un bonheur
Pour qui, dans la tristesse,
un d e - v o i r qu'on ai - m e : Du Coeur de Dieu lui - Gémit de sa faiblesse,
Js i K, , ^ j Refrain Déplore sa langueur. (Réf.)

i — 5 —

- m è - me. C'est rap-procherson cœur. f


"'^Chré-
Prier, c'est un bonheur;
C'est éviter la chute
A l'heure où de la lutte
On veut sortir vainqueur. (Réf.)
-tiens,
ViV-JI.., pri
p i • - 'ons.
J U J . sans
Ji c e s - se, C'ést la loi du S a u -
— 6 —

T
HÈÉ Prier, c'est un bonheur;
En implorant la grâce,
-veur; Ja-maisBieu n e de - lais- - se Qui Le pauvre se délasse,
I k S . r Et calme sa douleur. Réf.)
-
Prier, c'est un bonheur,
Lorsque la pénitence
Vient rendre l'espérance
-lais - se Qui prie a - vec fer- veur. Au malheureux pécheur. (Réf.)
— 8 —

— 2 — Prier, c'est un bonheur,


Prier, c'est un bonheur ; Quand l'âme, ouvrant son'aile,
C'est invoquer un Père Des cieux où Dieu l'appelle
Qui, dans .notre misère, Voit luire la splendeur. (Réf.)
Nous offre sa faveur. ( Réf.) F"*.
25. — Sanctification de la journée.
24. — Sanctification de la journée.
AVANT LE TRAVAIL
CANTIQUE DU MATIN
Andantino.
Andante.

Je vous 1 of-freSei-gneur;Qu'il de-vien - ne fe


qui règles mon sort,Seul ar- bi-tre,seul maî-tre De
j K h h,

ga-ge De J'a-mour de mon coeur.Soute-nezmafai-

V > < v 'm/


-bles-se, Ou je travaille en vain; Di - ri-gezdonc sans
aus -

-pi — ces mon cœur et ma main.

PENDANT LE TRAVAIL APRÈS LE TRAVAIL

— 2 — — 3 —
Dieu juste, sois propice Que ta bonté facile, Le travail que j'achève,
Si mon cœur, dès l'enfance,
A mes efforts constants, Par des bienfaits nouveaux, De vous plaire est jaloux, Vers vous, Maître infini,
Et que ta main bénisse A tes yeux rende utile C'est en votre présence Comme un hymne s'élève
Chacun de mes instants. Le fruit de mes travaux. Qu'il doit agir pour vous. Si vous l'avez béni.
Surtout qu'en ta présence, Fais-moi chercher ta grâce Vous serez, ô bon Père, Permettez que j'expie,
Et grâce à ton secours, | Et remplir tes desseins ; Après tous mes travaux, Tandis qu'il en est temps,
La plus légère offense Que je suive la trace ' Dans le ciel, que j'espère, Les péchés de ma vie
N'en trouble pas le cours. De tes amis, les saints. Mon éternel repos. Par mes labeurs constants.
E . d e C.
26. — Sanctification de la journée.
C A N T I Q U E DU SOIR

Moderato. Refrain.

A sa clé-mence a - vons-nous ti - tre 9

Le coeur tou - ché d'un re - pen-tir sin - cè - re,


V - ^
'mf
A cfiaqueins-tant vers nous la mort s'a - van - ce.
Pieu - rons, pleu-rons les f a u - t e s d e ce jour;

Tra-va-il - nous y pre - pa - rer l


Dieu ven-geur dé- sar-mons la - le -

cœur con - t n t re - - ga-grieson a-mour.

Et sa - vons-nous
27. — Sanctification du dimanche
Maestoso. Refrain. — 2 —

De ce repos conservant la mémoire,


Obéissant à ses préceptes saints,
Qu'en ce grand jour l'homme à Dieu rende gloire,
Et mette un terme aux travaux de ses mains. (Réf.)
— 3 —
L'homme à ce Dieu, d'un solennel hommage
peuplesde la ter-re;Sus-peii-dez tout la - beimCest le Doit en ce jour apporter le tribut,
Se souvenant que son âme est l'image
Du Christ, qui veut assurer son salut. (Réf.)
— 4 — '
Maître du temps et des jours qu'il nous donne,
Dieu règle ainsi du dimanche l'emploi;
11 faut lui rendre un culte qu'il ordonne :
•neur De le servir il nous fait une loi. (Réf.)
— 5 —
Roi sans couronne exilé sur la terre,
jour du Seigneur/ Lorsquede Dieu la L'homme au travail est resté condamné
Mais il est libre au jour de la prière ;
Il se relève et n'est plus enchaîné. (fie/.
— 6 —
•ei-gneur.
Après l'exil s'ouvrira la patrie ;
Enfant de Dieu, viens, regarde le ciel.
Ce jour est tien ; courbe ton front et prie ;
Songe avec joie au bonheur éternel. (fie/.)

Viens t'abriter sous les voûtes du temple,


L'airain sacré t'y convie en ce jour.
Là, sur l'autel, la foi qui le contemple
Découvre un Dieu s'immolant par amour. (Réf.)

c o n - s a - cra le septièmeau re-pos


— 3 —
28. — Ouverture de la retraite.
Sur nous elle fait reluire
Moderato. F«» Le soleil de vérité,
Elle vient en nous produire
Un foyer de charité. {Réf.]
Un Di eu vient se faire en - ten - dre. Compre -

La voix du Seigneur menace


- nons cet - te 'fa - veur! A sa voix il faut nous Et ramène sans blesser;
• Refrain j Tous les jours sa sainte grâce
Nous attend sans se lasser. (Réf.)
ren-dne,ll nous of-fre. le b o n - h e u r . " A C cou-
Y
— 5 —
-i^-l i • . . K
Il faut, après nos offenses
- r o n s , peuple fi - dè - le. Voi . ci les jours du S e i - Prévenir son jugement,
Méditer de ses vengeances
Le terrible châtiment. (Réf.)

-gneur,Quand sa g r à - ce nous ap - pel - le, N e — 6 —

Longtemps, trop longtemps le crime


A nos yeux eut des attraits;
-monspointnoire cceurNe f r r - m o n s pointno-tre c c e u r .
Qu'un saint zèle nous anime
A le fuir à tout jamais. (Réf.)

— 2 —

Sa voix est toujours vibrante,


De tant de sentiers coupables
Elle charme, elle ravit,
Nous voulons, Seigneur, sortir;
Elle est vive et pénétrante, Rendez-nous enfin capables
Elle éclaire et convertit. D'un sincère repentir. (Réf.)
( Réf.)
29. — Avantages de la retraite.
Ici, du tombeau
Andantino. J'entrevois l'abîme;
C'est à son flambeau
Qu'apparaît le crime,
Et d'un monde malfaisant
Qu'ils sont doux tes fruits. Temps de
Le prestige séduisant.

Jugement de Dieu,
0 sentence auguste !
la r e - t r a i - te! Loin de tous les bruits;
Déchirant adieu
1-1,1—I |i i u_r_| ,_! i . . Du pécheur au juste !
Remplissez mon cœur d'effroi,
Mais, de grâce, épargnez-moi
La paix est par-fai _ te. M o n - d e , je romps
Quel spectacle aflreux
A mes yeux découvre
Le torrent de feux
Pour goû - t e r grands biens. De l'enfer qui s'ouvre !
Ah! trop tard j'ai médité
2. C'est dans ce saint lieu La terrible éternité.
Que tout bas m'appelle
Cette voix de Dieu, Suivons tous Jésus
Douce au cœur fidèle; Dans la solitude,
Quand Dieu daigne m'inviter, Et que ses vertus
Oserai-je résister? Fassent notre étude;
II nous appelle aujourd'hui ; .
3. Mes besoins, mes maux
Désormais vivons pour lui.
- M'ont redit sans cesse : •
» Dans un saint repos
Ne résistons pas
« Cherche la sagesse;
A ce divin Maître
« C'est dans le recueillement
Qui nous tend les bras ;
« Qu'on la trouve sûrement.
Car, hélas! peut-être
4. Ici, la vertu C'est pour la dernière fois
N'offre que des charmes; Que nous entendons sa voix.
Le vice a perdu
Ses funestes armes :
Et la foi, l'espoir, l'amour,
En nous croissent chaque jour.
— 3 —
30. — Le salut
Que peut servir tout l'univers
Andante. A l'insensé qui perd son âme,
S'il doit toujours dans les enfers
Du feu vengeur subir la flamme ? ( bis.) ' (Réf.)

— 4 —

Rien ne mérite empressement,


Hors le salut, unique affaire;
Le reste n'est qu'amusement,
Rêve, folie, erreur, misère, (bis.) (Réf.)
but;Tout au-tre soin est ti - le,Tout au-tre
— 5 —

C'est pour toute une éternité


soinest i - n u - t i - - l e . Sans le sa - lut,sans le s a -
Qu'on est heureux ou misérable ;
Que devant cette vérité
Tout ce qui passe est méprisable! (bis.) (Réf.)
- lut, pensons-y bieD, Toutnenous ser-vi _ ra de

— 6 —

Dieu tout-puissant, daignez graver


rien. Tout ne nous ser - Au plus intime de notre être
La volonté de nous sauver,
2 — A quelque prix que ce puisse être, (bis.) (Réf.)

Ob ! que l'on perd en le perdant !


Du ciel c'est perdre l'héritage ;
Au lieu d'un bien si ravissant,
. On a l'enfer pour son partage, [bis.) (Re/.)
>

Pour l'or et l'argent,


Entreprends procès et guerre;
Pour nous, plus heureux ) ^
Nous cherchons les cieux. )

Esclave du monde,
C'est là no - tre Selon tes désirs
Poursuis des plaisirs
Qui s'écoulent comme l'onde.
Pour nous, plus heureux 1
notre u - nique af - f a i - r e . Nous se-roris h e u -
Nous cherchons les cieux. ;

— 5 —
cieux.
Pauvre âme affamée
De bruit et d'honneurs !
Tous ces faux bonheurs
Nous se-rons heu-reux En cher-chant les cieux. Passent comme la fumée.
Pour nous, plus heureux î
Nous cherchons les cieux. )

Notre âme immortelle


— 6 —
Aspire vers Dieu;
Le reste est trop peu, Au prix de la grâce,
Ou plutôt n'est rien pour elle. Le monde n'est rien ;
Nous serons heureux Pour nous un vrai bien
En cherchant les cieux. Ne peut être un bien qui passe.
Nous serons heureux |
En cherchant les cieux.
Possède la terre,
Avare indigent;
32. — Le salut.

larghetto. Perdre son âme! 6 perte irréparable !


Quel bien pourrait nous en dédommager?
De tous les maux c'est le seul redoutable ;
il j a - mais ' er-reurpltis d é - p i o -
Tout autre mal n'est qu'un mal passager. (bis.)

- r a - b l e ? Nous d é - s i - rons lesfauxbiensdici-


Oui, désormais les coups les plus sensibles,
La pauvreté, les douleurs, le mépris,

bas; Et le s a - l u t , l e seul bien vé - r i - Peuvent-ils donc nous sembler si terribles,


-g-rl, I v-j Quand du salut nous y voyons le prix ? ( bis. )
t
-tf = 3
— 6 —

-rent
•nt. Non, vainement, au sein de l'abondance,
Nous goûterions les plaisirs les plus doux,
pas, Hé-las! nos cœurs ne l e dé-sirent pasT Gloire, succès, honneurs, biens, opulence,
Sans le salut, tout est perdu pour nous. (bis.)

Sommes-nous faits pour des biens si fragiles,


ê
Qu'on voit passer ainsi qu'une vapeur, Y pensons - nous, insensés que nous sommes :
Et qui souvent en regrets sont fertiles ? Nous ne courons qu'après la vanité!
Ah! de tels biens sont-ils le vrai bonheur? ( bis.) Dieu tout-puissant, quand serons-nous des hommes,
Non plus du temps, mais de l'éternité? (bis.)
Un Dieu pour nous soufire une mort honteuse :
Qu'une âme est donc d'une grande valeur!
Et pour un rien, cette âme précieuse,
Nous l'exposons à l'éternel malheur ! (bis.)
33. — Le combat spirituel.

Re ira in,
Tempo di marcia

r - m o n s - nous' ferme,querienn a-bat,Seuleobtiendrala récompen - se.

— 2 —

Du plaisir la coupable ivresse


nous Est fatale à notre raison ;
Malheureux qui goûte au poison
De cette coupe enchanteresse. (Réf.)

Si le monde à lui nous appelle,


Et nous offre encor ses faveurs,
Préférons à ces biens trompeurs
Les biens de la vie éternelle. (Réf.)
pal - me promise au vain.queurt Elie est s>

Du démon la voix menaçante,


Nuit et jour gronde autour de nous ;
Par la foi nous bravons ses coups,
Et sa fureur reste impuissante. (Réf.)

^ÈÈmÉêÊÈmmm — S—
pal - m e promise au vain-queur? Elle est si Pourquoi craindre ? Jésus nous guide ;
Animés par son doux regard,
Rangeons-nous sous son étendard :
La croix nous servira d'égide. (Réf.)

— 6 —

En avant!, milice chérie !


C'est la lutte qui fait les forts;
pal - me promise au vainqueur'lTout l e coursdenotreexis Combattons, redoublons d'efforts,
Bientôt nous verrons la patrie. (Réf.)
34. — Résistance aux tentations.
Dans ce combat, Dieu nous regarde,
Risoluto. Et sa voix nous crie : Avancez !
Lui-même est près de nous, son bras puissantnous garde;
Par l'ennemi serions-nous terrassés?
ses charmes Nous o f -
— 4 —

N'oublions pas la récompense


la f a u s - se Ré-sis-tons-lui d'à-
Que pour nous Dieu tient en sa main ;
11 l'offre au combattant qui marche avec constance,
Et qui jamais ne s'arrête en chemin.
-bord; chrétiens,courons aux a r - m e s : Ur^ seul m o -
— 5 —

Contre l'enfer et sa furie


-ment peut
Implorons du Ciel le secours ;
Quand sortent de nos cœurs ces noms : Jésus ! Marie !
Satan rugit et recule toujours.

— 6 —

Pour vos eDfants, Sauveur aimable,


S'il vous plaît de les protéger,
Ils ont en votre Cœur l'asile favorable
Qui doit les mettre à l'abri du danger.

Quand l'ennemi frémit de rage


En nous menaçant de ses coups,
Pour vaincre sa fureur, marchons avec courage :
Il ne peut pas triompher malgré nous.
35. — Le respect humain.
Risoluto. Rpfrain
Vit-on jamais au champ d'honneur
La pâleur sur le front des braves ?
Et nous, soldats du Christ vainqueur,
Nous aurions l'âme des esclaves ! (Réf.)

— 4 —

Honte au chrétien qui rougira


De servir le Dieu du Calvaire !
Un jour Jésus le reniera
-main. Dans
Devant les anges de son Père. (fie/'.)

— 5 —

-chersous sa On voit l'im - Fils des héros du nom chrétien,


Cest leur sang qui coule en mes veines,
Leur souvenir est mon soutien,
- p i e a u - d a - ci - e u x E - ta - 1er l ' o r g u e i l l a l i - Comme eux je veux briser mes chaînes. (Réf.)

— 6 —

•cen- ce; Sa - chons mon - trer à tous les Non, dans mon cœur n'entreront pas
Les frayeurs, la crainte servile ;
Divin Jésus, jusqu'au trépas

jeux La plus chré . tienne inde'pendan - Je défendrai votre Évangile. (Réf.)

Si le méchant au cœur jaloux •m-


Nous accuse d'hypocrisie,
Pourrions-nous donc nous croire absous
Par une lâche apostasie ? (Réf.)
Dont la lueur dévoile et sonde
36. — La conscience.
Jusqu'aux profondeurs de l'enfer ;
Andante. Deisarte.
Là, courbé sous son propre blâme,
Le plus hardi blasphémateur,
De l'arrêt qu'il lit dans son àme,
H e x - iste un lieu s o - li - tai - re Qu o
Devient lui-même exécuteur.

— 3 —
'•il !
garde a - vec un soin j a - loux; In-ac-ces-
Conscience, ô voix redoutable !
En vain l'on cherche à t'étouffer
Tu retentis plus formidable,
-si - b l e sanc - tu - ai - re Ou Dieu seul Et tu sais toujours triompher.
Tu poursuis jusque dans ses veilles
Le pécheur qu'étourdit le bruit ;
-nètrea-vec nous; Dansl'in - ti - me de ce re Et s'il dort, c'est toi qui l'éveilles
rti4 Dans le silence de la nuit.

— 4 —

Puisqu'il faut qu'avec toi je vive,


O juge intègre, en moi caché,
Sans cesse que ta loi captive
Mon cœur au mensonge arraché.
Quand luira le jour si terrible
-r- * Ad Où ton livre enfin s'ouvrira,
Sans que le monde en sa - ehe rien. A ton jugement infaillible
L'éternel Juge souscrira.
— 2 —
R. Brtgkeb.
Là, c'est Dieu, l'arbitre du monde,
. Qui fait soudain jaillir l'éclair
37. — Le péché. Un plaisir passager, frivole,
Un peu d'or, un fragile honneur,
Moderato. Voilà done la trompeuse idole
Mise à la place du Seigneur ! ( Réf. )

si l'on pou-vait bien com- Le pécheur, loin de reconnaître


De Dieu la libéralité,
Se sert contre ce divin Maître
Même des dons de sa bonté. ( Réf. )
- p r e n d r e Du p é - ché l a f - f r e u - s e l a i - d e u r , Et les
— 5 —
—I , i U-i—i 1 N fe,
Eh quoi ! l'homme formé de terre,
Misérable atome, néant,
a t - t e n - d r e , O n lefùi-rait a - v e c h o i -
Ose à Dieu déclarer la guerre !•
Quel attentat plus effrayant ! ( Réf. )
— 6 —

Les fléaux les plus redoutables


Qui désolent notre univers,
Et les maux les plus lamentables,
Voilà, péché, tes fruits amers ! ( Réf. )
— 7 —
Que tu renfermes. d'injustice
Et d'ingratitude à la fois !
- mer.
C'est pour expier ta malice'
Qu'il faut qu'un Dieu soit mort en croix. '( Réf. )
_ 2 — — 8 —

Le mortel qui s'en rend coupable Toi seul donnes la mort aux âmes
Se révolte contre son Roi, Qu'éblouissent tes faux attraits ;
Et du maître le plus aimable Tu leur fais mériter des flammes
Que n'éteindront pas leurs regrets. {Réf.)
Il foule aux pieds la sainte loi. ( Réf. )

134
135
— 2 —
38. - Invitation à revenir à' Dieu.
Tu l'as perdu, ce divin caractère
Moderato. F" D'enfant chéri de cet auguste Roi;
Tu l'as souillé, le tendre nom de frère
De ce Jésus qui s'immola pour toi. (Réf.)

— 3 —

As-tu trouvé, loin des bras de ton Père,


-que - te,Quil ra-c/ie - ta d e son sang p r é - c i - Tous ces plaisirs que se promit ton cœur,
Ces plaisirs purs, ce repos salutaire,
Qui près de lui t'offraient tant de douceur ( Réf. )
- eux. Qu'as - tu donc fait c e t - te paix •
— 4 —

Reviens enfin à ce Seigneur aimable :


A te chercher s'est-il jamais lassé?
De t'accorder un pardon ineffable
Ne sais-tu pas que son Cœur est pressé? (Réf. )
-cheur,tonDieu t'ap - p e l - l e , A cet - te voix, fi -
— 5 —

Enfant prodigue, accours, demande grâce,


pa-ter- Ce tendre Père a pleuré ton trépas ;
Mais tu reviens, il pardonne, il t'embrasse,
De tes erreurs il ne se souvient pas 1 (Réf.)
- neis:
136
4 -
39. — Dieu invite le pécheur à se convertir.
4 ' Ton méchant cœur, qui m'oublie et m'offense,
Andante. Metal. De ma bonté se prévaut chaque jour ;
Plus de rigueur vaincrait ta résistance,
p . . Tu m'aimerais si j'avais moins d'amour. ( bis.)
Re-viens,pé-cheuç à ton Dieu qui t a p - p r J . - le.
| ^ T" I K N
— 5 —

v / / #
Marche au grand jour que répand ma lumière,
Viens au plus tôt t e ran-ger sous sa loi: Tu n'as é -
A sa faveur tu peux faire le bien;
1* p-. rfcJ » - f i l La nuit bientôt finira ta carrière :
Dans cette nuit l'homme, hélas ! ne peut rien, (bis.)
.

temps qu'un re sel- 1 e; Re-viens à hiipuisquil


-n

— 6 —
Ir L

• ) U* ^ IF -
m——mi— g * 9 m ' Ta courte vie est un songe qui passe,
vient jusqu'à toi Re-viensà luipuisqu'il vient jusqu'à toi. Et de ta mort le jour est incertain;
Si j'ai promis de t'aider par ma grâce,
T'ai-je promis même un seul lendemain? (bis.)
— 2 —

Pour t'attirer n'ai-je pas fait entendre,


0 fils ingrat, que partout je poursuis, Le ciel doit-il te combler de délices
La voix d'un Père et de tous le plus tendre ? Dans le moment qui suivra ton trépas,
Et cependant, malheureux, tu me fuis. ( bis.) Ou bien l'enfer t'accabler de supplices?
C'est l'un des deux, et tu n'y penses pas ! (bù>,)
— 3 —

Attraits, remords, souvenirs, doux langage,


Qu'ai-je épargné pour ton-cœur inconstant?
Tout mon amour pouvait-il davantage
Pour toi surtout devait-il faire autant? (bis.)
40. — Le pécheur repentant. Mais oubliez ma conduite insensée,
Andante. Et ne voyez en moi qu'un cœur touché. (bis.)

— 4 —

P
Voi - ci,Sei-gneuç la bre-bis é - g a - ré-e Je vous redoute, ô mon Juge sévère,
Tai prodigué tant de grâces sans prix
* * Comment oser appeler Dieu mon père ?
Comment surtout m'oser dire son fils? (bis.)
Que votre a - m o u r pour- sui - vit si longtemps;

-ft-H — 5 —
N —^T
• \
0 Dieu si bon, qui m'avez donné l'être,
—7—
Vous, dont l'amour devait seul me charmer,
Eh quoi! j'ai pu vivre sans vous connaître!
Pourrai-je encor vivre sans vous aimer! (bis.)

Sansplus t a r - der, j e re-viens, j e me rends. — 6 —

Votre bonté, surpassant ma malice,


Veut pardonner mes funestes erreurs ;
Sans p l u s t a r - d e r , je re-viens, i e m e rends Je les déteste, elles sont mon supplice,
C'est pour vous seul que je verse des pleurs, (ôis.)
— 2 —

Errant, perdu, je cherchais un asile ;


Je m'efforçais de marcher sans effroi : Il n'est plus rien que mon cœur ne défie :
Hélas! Seigneur, pouvais-je être tranquille, Malheurs, tourments, j e peux tout dédaigner ;
Quand, loin de TOUS, j'outrageais votre loi? [bis.) Non, fallût-il cent fois perdre la vie,
De vous, Seigneur, rien ne peufm'éloigner. (èt's.)
— 3 —

Je me repens de ma faute passée : •m


Contre le Ciel, contre vous, j'ai péché ;

t
ífrí-

— 2 —

41. — Retour de l'enfant prodigue. Lorsque vers i'ahime profond


M'entraînait une folle ivresse,
Cent fois m'appelait ta tendresse :
Moderato.
Grand Dieu! tant d'amour me confond! {Réf.)

— 3 —
:•• :
H é - l a s ! j'ai v é - c u sans t'ai - m e r ! In-sen-
Pour moi, quel amer souvenu
Mes regrets forment mon supplice,
Et pour apaiser ta justice,
- sible à ta voix si ten-dre, Tou-jours, j e tar-dais à me
Moi-même je dois me punir. {Réf.)

reD - dre A u Dieu qui seul dût me char -


Dès le premier pas du retour,
Refrain.
Dieu ! quelle est ta bonté touchante
Mon âme, à tes pieds repentante,
Déjà peut sentir ton amour. (Réf.)

— 5 —

pieds pleu-rant son er - reur: Ou-blieras-


Soumis désormais à ta loi,
Mon bonheur sera de te plaire;
Je te bénirai, tendre Père,
- t u quà. son Sau-veur. S i longtemps i l f u t i n - f i - Au lieu de trembler devant toi. ( Réf. )

1 I
- d è - le. Si longtemps il fut in-fi - dè - le?
42. — Retour de l'enfant prodigue
Maestoso. •

0 parents dont les soins entouraient mon enfance,


0 mon père, 6 ma mère ! à combien de douleurs
Ma jeunesse indocile a dû livrer vos cœurs,
In-sen-sé En provoquant du ( M la trop juste vengeanceI
, C!~esc. Mais enfin, etc.

— 3 —
pas L'a - bî - me que des fleurs c a - c h a i e n t à m a faf Pardonnez à l'enfant fugitif et coupable,
\ ^ Refrain
Qui paya de ses pleurs l'oubli de vos leçons ;
Même au sein des plaisirs, par des remords profonds
Il expiait déjà son crime détestable.
Mais enfin, etc.
— 4 —
Oui, mon Dieu, c'en est fait : j'ai connu ta clémence;
re-ments, Re-met_tant mon sa Abjurant dès ce jour le monde et ses appas,
Je renonce au péché, je m'arrache au trépas,
Et ton pardon devient ma seconde innocence.
Pour jamais revenu,-etc.
mon

Sainte paix, calme heureux où mon àme repose,


mon sou 0 plaisirs sans remords, vous enivrez mon cœur.
Oh! ne me quittez plus, donnez-moi le bonheur
Qu'en vain depuis longtemps le monde me propose.
Pour jamais revenu, etc.
ments, Je re-viens en tes bras, Je reviens en t e s
43. — Retour de l'enfant prodigue.
Mais le serpent glissait, perfide,
Andante. Dalayrac.
En se cachant parmi les fleurs ;
Le monde rit de mes douleurs,
Et dans mes mains sa coupe est vide. ( bis.)
Corn - ment goû - ter quel-que re-
8.. 0 Dieu, toujours si bon pour moi,
Regarde ma peine profonde !
Ce qu'exigea de moi le monde,
Si je l'avais souffert pour toi!...
-pos Dans les tour me n t s d un coeur c o u - p a - J'ai poursuivi dans les alarmes
Le vain fantôme des plaisirs :
J'avais semé dans les soupirs,
* Et je moissonne dans les larmes. (bis.)
-ble? A h ! loin d e t o i . Dieu tout ai
h. Qui me rendra de la vertu
1 * K N
jia 1 _L 0 d 0 Les douces, les heureuses chaînes?
a
— • — Sous le fardeau de lourdes peines
- ma - Me! Les biens n e sont plus que des Mon pauvre cœur reste abattu.
J'espérais, même en mes folies,
- f i , N - k. V
Vivre tranquille et criminel;
Pourtant l'oracle est éternel :
« Jamais de paix pour les impies! » (bis.)
maux.Lors-que j'ai fui ton sarictu - ai - re,L'attrait du
5. De mon abime, ô Dieu clément !
x— ,—i hw
J'ose t'adresser ma prière ;
Peux-tu cesser d'être mon Père
mop - de m'a ten - t é . 11 promet la f é - li - ci - Quoique je sois indigne enfant?
Ah! lorsqu'au ciel paraît l'aurore,
Mes yeux de larmes sont couverts,
Et la nuit voile l'univers
4 Que dans mon cœur je pleure encore. (bis.)
- t é . Mais il ne don - ne que mi - se -
6. A peine avais-je ma raison,
Qu'à ton amour j'ai fait outrage ;
J'ai dissipé ton héritage,
- re, Mais il ne don - ne que mi - s è Oublié même ta maison ;
Je suis indigne de ta table,
2. I l m e disait : V o i s d o n c l e t e m p s Puis-jeètre encor nommé ton fils?
E m p o r t e r ta b e l l e j e u n e s s e ; Parmi tes serviteurs admis,
P o u r q u o i rester d a n s la tristesse Mon sort sera trop favorable. (bis.)
Quand tout sourit à t o n p r i n t e m p s ?
R. de C. 5
q u e l l e voix?... qu'ai-je entendu'
« D instruments que l'air retentisse;
« Que tout le ciel même applaudisse •
« Mon fils revient ; il m'est rendu ! »
Pere chéri, comme il s'empresse !
La charité conduit ses pas,
Et je me vois entre ses bras,
Baigné des pleurs de sa tendresse ! ( bis.) V V — v
8. Ce Père tendre et plein d'amour
Ac - cep - te sa dou - leur.
0 mon âme, c'est Dieu lui-même.
Peut-il plus faire pour qu'on l'aime
2. Je suis un infidèle 5. Ah ! quand je me rappelle
Lt quon le serve sans retour? Qui méconnus tes lois ; Ce triste et long passé,
Que ta bonté, Seigneur, efface Un serviteur rebelle D'une douleur mortelle
Ces jours passés loin de ta loi : Qui péchai mille fois; Mon cœur est oppressé ;
Quand un pécheur revient à toi, Ai-je dans l'innocence Par quel malheur extrême
C'est le triomphe de ta grâce. ( bis. ) Jamais coulé mes jours? Ai-je offensé souvent
Non, toujours quelque offense Un Dieu, la bonté même,
44. — Sentiments de contrition. En a terni le cours. Un Dieu si bienfaisant!
Andante. 3. En commettant le crime, 6. Fuis loin, péché funeste,
Souvent j'ai mérité Dont je fus trop charmé ;
De tomber dans l'abîme Péché, je te déteste
Pour une éternité; Autant que je t'aimai.
J'ai bravé ta colère, 0 Dieu, mon tendre Père!
Blessé ta majesté, Tu vois mon repentir :
Mais cependant j'espère, Avant de te déplaire,
Seigneur, en ta bonté. Plutôt, plutôt mourir !
Re-çois ce grandpé-cheur, A qui la pé « ni - 4. Lorsqu'à ton indulgence 7. Devant vous je l'atteste,
Un coupable a recours, 0 cieux, gardez ma foi !
Ton Cœur de ta vengeance Tout le temps qui me reste,
Daigne arrêter le cours. Plus de péché pour moi.
Rempli de confiance, Le Dieu qui me pardonne
ten- ce Touche au - jour-d'hui le coeur; J'ose venir à toi : Aura tout mon amour ;
Au nom de ta clémence, A lui seul je le donne
Grand Dieu ! pardonne-moi. Sans délai, sans retour.

Voisdun oei] se-cou-ra-ble, L'ex-cès de son mal-


45. — Sentiments de contrition. Malheureux 0 vous,
Entends son tonnerre ;'• Enfants pieux,
Si tu peux, Toujours joyeux !
Soutiens sa colère. Moi seul malheureux !
Frémis, J'ai voulu
Seul aujourd'hui, Sortir de l'enfance,
Sans nul appui, J'ai perdu
Parais devant lui. L'aimable innocence.
4. Grand Dieu! 0 vous,
Quel jour affreux Du ciel un jour
Luit à mes yeux ! Heureuse cour!
Faitcou-lermes l a r - mes! Hé-las! Q u e l - l e d o u - l e u r Quel horrible abîme ! Adieu sans retour !
Grand Dieu! 7. Non, non,
Quel jour afireux C'est une erreur :
Luit a mes yeux ! Dans mon malheur,
Quels lugubres feux ! Hélas ! je m'oublie ;
Rem-plit mon coeur D e crainte et d ' h o r - reuri Non, non,
Oui, l'enfer, C'est une erreur :

^ mf
^ i 1 ?
C
?—
Vengeur de mon crime,
Est ouvert,
Attend sa victime.
Dans mon malheur
Je trouve un Sauveur.
i Il m'entend,
A
A uU--tt rrAe - ffoniisc, Sei-gneuçsans__ a
_ - ilar-mes. D e tes lois Grand Dieu !
* Quel avenir ! Me réconcilie;
Pleurer, gémir. Dans son sang
'4.1- J i' PrTTl Toujours te haïr! Je reprends la vie ;
y — / ! 5. Beau ciel!
Non, non,
T„ 1 1 . - 1 Je l'aime encor,
Je goû-tais l e s c h a r - m e s : H é - l a s ! V œ u x su-per-flusl Je t'ai perdu,
. Et le remord
Je t'ai vendu
A changé mon sort.
Pour de vains caprices ; 8. Jésus!
Beau ciel ! Manne des cieux,
Je t'ai perdu, Pain des heureux,
Beaux jours p e r - dus. Vous ne se.rez plus.!.. Je t'ai vendu; Mon cœur te réclame;
Regret superflu ! Jésus!
2. La mort Xoin de toi, Manne des cieux,
0 mort ! Toutes tes délices
Déjà me suit;' Pain des heureux,
Cruelle mort ! Sont pour moi Viens combler mes vœux.
0 triste nuit ! Si jeune encor.'...
Déjà j e succombe : De nouveaux supplices ;
Quel funeste sort! Beau ciel! Désormais
La mort 3. Frémis, Ta divine flamme
Toi que j'aimais,
Déjà me suit, Ingrat pécheur, Qui me charmais, Pour jamais
Le mou de fuit, Un Dieu vengeur, Ne te voir jamais ! Embrase mon âme ;
Tout s'évanouit. D'un regard sévère, Jésus !
Je la vois 6. 0 vous, 0 mon Sauveur,
Frémis, Enfants pieux,
Entr'ouvrant ma tombe Fais de mon cœur
Ingrat pécheur, Toujours joyeux L'éternel bonheur.
Et sa voix Un Dieu vengeur
M'appelle, et j'y tombe. Et pleins d'espérance !
Va sonder ton cœur.
46. — Sentiments de contrition. Hélas! durant le cours
Des plus beaux jours
De ma jeunesse,
Moderato. • Je ne trouve qu'erreurs,
Péchés, remords, douleurs;
Bien loin de te servir, je t'outrageais sans cesse. ( Réf.)
— 3 —
GrandDieu,mon cœur, ton - ché D a - voir p é .
Tu me disais souvent :
Viens, mon enfant,
Ton Dieu t'appelle !
Et, sourd à tes désirs,
J'allais à mes plaisirs.
-che. De-man-de grà - cej Cou - ron - ne tes bien-
Mon Dieu, que tu fus bon, et que je fus rebelle! {Réf.)
— 4 —

Sous mes pieds les enfers


-faits, Par - don - ne mes ex - cès, Si « Sont entr'ouverts
Par ta vengeance :
En un instant la mort
Pourrait fixer mon sort ;
J'implore ta pitié, j'invoque ta Clémence. (Réf.)
grands quesoientmesmaux, ta bon-té les sur-pas-se
Refrain. — 5 —

Je tombe à tes genoux,


Suspends tes coups,
Par- don, m o n Dieu, par - d¿n, mon Dieu, par - Juge terrible!
Ton Fils, ô Dieu puissant,
Me couvre de son sang,
(Réf.)
Lui seul peut apaiser ta justice inflexible.
— 6 —
-don,mon Dieu,par-don! N'es - tu p a s un Dieu
Ah ! puisse désormais,
¿ wwf. , dim. Et pour jamais,
Mon cœur fidèle
N'aimer que le Seigneur,
bon? ¿Mon Dieu, par-don, Nés - tu pas un Dieu bon? L'aimer avec ardeur,
Et mériter enfin la couronne immortelle ! (Réf.)
47. — Sentiments de contrition.

Andante. Ta main m'a soutenu, conduit dès ma naissance,


Sur ma faiblesse en vain voudrais-je m'excuser;
Tu m'as fait, Dieu d'amour, goûter ta connaissance;
Je n'ai reçu tes dons que pour en abuser! (bis.)

— 4 —

De tant d'iniquités la foule m'environne;


Enfant ingrat, parjure, en proie à mes remords,
La terreur me saisit, je tremble, je frissonne,
Et je descends déjà vers le séjour des morts, (bis.)

Ma voix sort du tombeau : du fond de cet abîme


S'élèvent jusqu'à toi mes douloureux accents;
Puis-je donc espérer, quand le malheur m'opprime,
Que tu seras touché des pleurs que je répands? (bis.)

— 6 —
pose à tantdof-fen - ses,Op. pose â leur
%
Mon Dieu! mais quoi, ce nom, je le prononce encore!
J'en ai perdu le droit en cessant de t'aimer.
0 mon Juge, à tes pieds je me confonds, j'adore...
Grand Dieu! d'un nom plus doux je n'ose te n o m m e r a s . )
Op-pose à leur gran-

Dans les eémissements et les amères larmes.


Je me souviens des jours perdus dans les plaisirs;
Et voilà tous les fruits de ces perfides charmes : •
Un souvenir affreux, la honte et les soupirs ! (bis.)

— 8 —

Be mes nombreux péchés immense est l'étendue* Mes larmes devant toi me servent de défense;
Partout, le jour, la nuit, ils parlent contre moi :' Par elles un coupable espère t'attendrir;
Ils m accusent, Seigneur, mon àme est confondue ! N'as-tu pas un trésor de grâce et de clémence?
Gomment m'mnocenter, quand le témoin c'est t o i ' (bis Dieu de miséricorde, il est temps de l'ouvrir, (bis.)
- 9 - 48. — Sentiments.de contrition.
Où fuir? où me cacher, tremblante créature?
Lento con dolore. . .
Si tu voulais, Seigneur, compter, peser en moi * . v —s. ! P I N-
Tout le mal que j'ai fait! Soudain je me rassure :
Ton Fils est la rançon qui se présente à toi. (bis )
Mon doux J é - sus, en-fin voi,-ci le
— 10 —

Jamais de ta bonté, tu nous l'as dit toi-même


Un cœur humble et contrit ne sera méprisé • De par-don-ner à noscceui r s p é - n i -
terr ps
Vois le mien, reconnais que malgré tout il t'aime
Puisqu il revient à toi, par la douleur irisé. ( bis ) -a 3 U—9—7 1 é .—a!—" f ~f J J'1

AUTRE AIR - t e r its. Nous g é - m i s - sons dans les a-

Andante —p-t—
——j—-ftW- * ' J - À *
-lar-mes:Soyez touchédes larmes De vos en-fants.
Grâ - ceîsuspends^eigneur, l ' a r - r*et detes
ven- 2. De nos péchés portant l'horrible poids ,
Vous nous avez au ciel rendu nos droits ;
Oui, votre amour, que rien n'arrête,
geances D é - t o u r - ne t e s re Assure la conquête
mes î - i De votre croix.
3. Accueillez-nous, à Rédempteur puissant,
Vous dont le Cœur est si compatissant;
-tes: J'ai pé-ché,mais je pleure; op - pose atantd'of- Souvenez-vous de vos souffrances,
Et lavez nos offenses
Dans votre sang-
^ i i l ë p i p ^ g l 4. Vous offenser, nous ne le voulons plus!
-fenses,Op-pose à leurgrandeur lexcèsde tes bon-tés. Inscrivez-nous au nombre des élus;
Laissez agir votre tendresse :
Gardez votre promesse,
0 doux Jésus !
5. A vos autels nous sommes à genoux
De votre Père apaisez le courroux
Daignez nous être secourable,
Sauveur-toujours aimable
Pardonnez-nous. .
456

49. — Bonheur de l'âme réconciliée avec Dieu.


— 4 —

Andantino. p.».
N'as-tu pas dit, au jour de ma détresse,
En revoyant le prodigue attendu :
« Viens sur mon Cœur, je te rends ma tendresse;
I] est pas - se, le temps de mes a - Iar-mes;
« J'ai retrouvé mon fils longtemps perdu! » [bis.)

I i i^j I t:
TT
MonSauveurvientd'oubli - er mes er-reurs; Ré-gé-né-

Je vous bénis, ô Vierge, ô vous, ma Mere !


Près de Jésus, pour mon cœur repentant,
Votre clémence a rendu moins sévère
L'arrêt vengeur que je redoutais tant. (bis.)

-mour jé - prou - ve les dou - ceurs. - 6 - »

O bonheur pur d'une humble pénitence !


De son a - mour j e - prou ve les dou-ceurs. Le ciel entier veut fêter son retour;
Pour elle il n'est, comme pour l'innocence,
— 2 —
Qu'un sentiment, celui du saint amour. ( bis.)
C'est à tes pieds que j'ai pleuré, bon Maître,
Mes jours d'erreur et d'infidélité;
Au même instant en moi j'ai vu renaître
L'espoir, la paix et la félicité. ( bis.)

— 3 —
Par la vertu de ton sang adorable,
De tes décrets s'adoucit la rigueur;
Tu ne peux plus être un,Juge implacable,
Tu n'es pour moi qu'un Père et qu'un Sauveur. ( bis.)
Comme le vaisseau
50. — Tout passe. Qui glisse au loin sur l'eau,
Tout passe :
Il n'en est plus de trace...
Grave. Ainsi vont les honneurs,
Les biens et les grandeurs :
Tout passe.

Jeunesse et beauté,
Plaisir, force et santé,
Tout passe.
Tout se flétrit, s'efface,
nest que c h a n - g e - ment. Tout pas - se; Et Rien ne résiste au temps ;
Comme une fleur des champs,
Tout passe.

Tel est notre sort :


quoi que l'homme fas - se. S e s j o u r s s'en vont c o u -
11 faut que par la mort
Tout passe.
Le juste qui trépasse
Peut dire avec bonheur :
-rant Plus vi - tequun t o r - r e n t T o u t p a s - s e Combat, chagrin, douleur...
Tout passe.

2. C'est la vérité : Mais, hélas 1 pécheur,


Hormis l'éternité, Pour ton plus grand malheur,
Tout passe. Tout passe,
Faisons valoir la grâce ; Et tout change de face
Le temps est précieux, En ces derniers moments ;
Tandis que sous nos yeux Excepté les tourments,
Tout passe. Tout passe.

Heureux le passant
3. Les petits, les grands,
Qui va toujours pensant :
Les charges et les rangs,
Tout passe.
Tout passe.
Rien n'est plus efficace,
Chacun cède la place,
Pour supporter nos maux,
Puis disparait un jour;
Que ces deux simples mots
Dans ce mortel séjour
Tout passe.
Tout passe.
160
51. — Vanités du monde. En vain, pour être heureux,
Modernfn Le jeune voluptueux
Se plonge dans les douceurs
Qu'offrent les mondains séducteurs ;
Plus il suit les plaisirs
n'est que va-ni- té,Men-son- ge, fra-gi -li - Qui l'enchantent,
Et moins ses désirs
Se contentent :
Le bonheur le fuit
-té,Danstous ces o b - j e t s di - vers Q u offre à nos r e - A mesure qu'il le poursuit.

Que vont-ils devenir,


Pour l'homme qui doit mourir,
Ces biens longtemps amassés,
-gards l u - n i - v e r s ; Tous ces bril - lants d e -
Cet argent, cet or entassés?
Fût-il du genre humain
Seul le maître,
Pour lui tout enfin
Cesse d'être :
Au jour de son deuil,
11 n'a plus à lui qu'un cercueil.

- s o r s . Tout'nous trom - pe,. Tout nous é - blou - Que sont tous ces honneurs,
Ces titres, ces noms flatteurs?
Où vont de l'ambitieux
Les projets, les soins et les vœux?
-it. Mais tout nous é - chappe et nous fuit- Vaine ombre, pur néant,
Vil atome,
Songe décevant,
2. Telles qu'on voit les fleurs, Vrai fantôme,
Avec leurs vives couleurs, Qui s'évanouit
Éclore, s'épanouir, Après qu'il a toujours séduit.
Se faner, tomber et périr :
Tel est des vains attraits J'ai vu l'impie heureux
Le partage; Porter son air fastueux
Tels l'éclat, les traits Et son front audacieux
Du bel âge, Au-dessus du cèdre orgueilleux;
Après quelques jours, Au loin tout révérait
Perdent leur beauté pour toujours. Sa puissance,
Et tout adorait 10. La mort. dans son courroux,
Sa présence ; Dispense à son gré ses coups,
Je passe, et soudain N'épargne ni le haut rang,
Il n'est plus... : je le cherche en vain. Ni l'éclat auguste du sang ;
Tout doit un jour mourir,
Tout succombe,
Au savant orgueilleux
Tout doit s'engloutir
Que sert un génie heureux, Dans la tombe :
Un nom devenu fameux Les sujets, les rois,
Par mille travaux glorieux? Iront s'y confondre à la fois.
Non, les plus beaux talents,
L'éloquence,
Les succès brillants, 11. Oui, la mort, à son choix,
Soumet tout âge à ses lois,
La science,
Et l'homme ne fut jamais
Ne servent de rien
A l'abri d'un seul de ses traits :
A qui ne sait vivre en chrétien.
Comme sur son retour
La vieillesse,
Que sont-ils devenus Dans son plus beau jour
Ces grands, ces guerriers connus, La jeunesse,
Ces hommes dont les exploits L'enfance au berceau,
Ont soumis la terre à leurs lois? Trouvent tour à tour leur tombeau.
Les traits éblouissants
De leur gloire, 12. Oh ! combien malheureux
Leurs noms florissants, Est l'homme présomptueux,
Leur mémoire, Qui, dans ce monde trompeur,
Avec les héros Croit pouvoir trouver son bonheur!
Sont entrés au sein des tombeaux. Dieu seul est immortel,
Immuable,
Seul grand, éternel,
Arbitre des humains,
Dieu seul tient entre ses mains Seul aimable;
Les événements divers Avec son secours,
Et le sort de tout l'univers; Soyons à lui seul pour toujours.
Seul il n'a qu'à parler,
Et la foudre
Va frapper, brûler,
Mettre en poudre
Les plus grands héros,
Comme les plus vils vermisseaux.
— 3 —
•f 'I 52. — Adieux aux vanités du monde.
Héritiers d'une gloire immortelle,

Andantino. Espérons de plus nobles plaisirs;

I'«! Dans les deux une joie étemelle


Des élus couronne les désirs. (Réf.)
Faux plai - sirs, vains h o n - neurs, biens f r i -
— 4 —
> ;

m - v o - les. A u - jour-d'hui re-ce-vez nos a -


Enivrés de douceurs ineffables,
Jouissant de la Divinité,
L'œil y voit ses beautés adorables,
Le cœur plonge en sa félicité. (Réf.)
- d i e u x ; Trop long-temps vous f ù - tes nos i - do - l e s .
rit. '
— 5 —

Montrez-vous, ô clartés immortelles;


Vos at - traits char - mè - rent trop nos j e u x .
¡1 §!*.« Beau séjour, contentez nos souhaits :
P
?? l- i
Ici-bas les peines sont réelles,
Les plaisirs ne contentent jamais. ( Ref.)
il
rfi ,'Îs
Faux plai - sirs,vains hon-neurs, biens fri - vo - tes,
4v-
— 6 — •

p"
•i> «¡S
Bienheureux qui sert Dieu dès l'enfance ,
ii m
•»
A u - jour - d'hui r e - ce - vez nos a - dieux.
Et déjà lui consacre son cœur;
Rien ne peut tromper son espérance :
— 2 —
Il a pris le chemin du bonheur. (Réf.)
; ibi
Loin de nous la trompeuse espérance
De trouver en vous notre bonheur : •w»
Vous pouvez en donner l'apparence,
m
Mais au fond vous cachez la douleur. (Réf.)
il I s
1 I ; | 53. — Instabilité de la vie.
Au jardin, toute fleur nouvelle
Andatile. P. Lambillotte. Dure à peine plus d'un matin;
A 1, , | Telle aussi sera notre fin :
! f |! y
i Ili ^v * • L'homme passe comme elle. (bis.)

M 4r-i
Nous p a s - s o n s commeune o m - b r e
1 1 N k-, ! 1—(
vai - ne,
t—= O-
— 5 —

La mort doit tout réduire en poudre;


Nousnais - sons, mais c'est pour mou - r i r . Quand la Vous mourrez, ô puissants guerriers,
Et couverts de tous vos lauriers,
Craignez encor la foudre. ( bis.)
mort doit e'i - l e v e - n i r ? L'beureen est in-cer-
— 6 —
-h—»y,—(-
Pourquoi donc cette attache extrême .
Aux honneurs, aux biens, au plaisir 1
I
I :',{ }
-tai - ne, L'heureen est i n - c e r - t a i - ne.
Hélas! tout ce qui doit finir
Est-il digne qu'on l'aime? (bis.)
_ 2 —

A tout âge il nous faut donc craindre,


Oh ! que l'homme est déraisonnable !
Chaque pas eonduit au tombeau ;
Quel aveugle, quel imprudent !
Et la vie est comme un flambeau
Quand on peut mourir à l'instant,
Que le vent peut éteindre. (bis.)
Comment vivre coupable ? ( bis.) '

:, l — S —
<1
S KM
Dans un jour, malgré sa furie, Ah! tandis que'tout m'abandonne,
Disparait l'orageux torrent; Anges saiDts, veillez sur mes pas ;
mi Plus rapide, en un seul moment, Du dernier de tous mes combats
n-li S'enfuira notre vie. (bis.) Dépendra ma couronne. (bis.)
l i t
54. — Enseignements de la mort.

Grave. % Refrain- Vous que séduit la vanité,


Que devient ici la beauté?

P Reconnaissez donc votre erreur


A la mort, à la mort, Pé - A ce spectacle plein d'horrèur. (Ref.)

— 5 —

• cheur, tout fi - ni - Ta; LeSei-gneur, à la Vous qui suivez tous vos désirs
Fin. Et cherchez d'enivrants plaisirs,
Ah ! venez voir quel changement
La mort va faire en un moment ! (Ref)
mort Te j u - g e - r a . II fautmou-rir, il faut mou-
-V — 6 —

Plus de trésors, plus de grandeurs,


-rir, Decemondeil nousfaui sor- tir; Le triste ar- „
, , Jim. yf> Plus de jeux, plus de vains honneurs!
Objets de tant de soins jaloux,
Ces biens sont morts même avant nous ! (Ref.)
-rêt en est por-té, D faut qu'il soit e - x c - c u - t é .
— 7 —
— 2 —
Adieu, famille ! adieu, parents I
Comme une' fleur qui se flétiit,
C'est la fin ; ah ! je le comprends !
Ainsi l'homme bientôt périt :
Seul, quand déjà tout l'a quitté,
L'affreuse mort vient de ses jours
L'homme entre dans l'éternité. (Réf.)
En un instant finir le cours. (Réf.)
— S—

Venez, pécheurs! près du cercueil S'il nous fallait subir l'arrêt,

Confondez votre fol orgueil ; Qui de nous croirait être prêt ?

L à , tout ce qu'on estime tant Combien seraient, funeste sort,

S'évanouit dans le néant. (Ref•) Voués à l'éternelle mort ! (Ref.)


5*
55. — Préparation à la mort
Quand, révélant l'effroi de mon âme navrée,
Andante La mort viendra couvrir mon front de sa sueur ;
Quand près de moi priera ma famille éplorée,
Seigneur, ayez pitié de moi, pauvre pécheur! (bis.)

Quand, partageant mes maux, l'amitié gémissante


Échangera l'adieu, suprême cri du cœur;
Quand ma tète en ses mains tombera languissante,
beau pré- cé - de - ral'hor-reur; Lors - que tout me di Seigneur, ayez pitié de moi, pauvre pécheur! (bis.)

— 5 —

ra: Ta car-rièreest f i - n i - e , Sei-gneur.ay-ez pi


Pour la dernière fois, quand ma bouche flétrie
Murmurera le nom de mon doux Rédempteur ;
Quand mon dernier regard cherchera la patrie,
Seigneur, ayez pitié de m o i , pauvre pécheur! (bis. )

— 6 —

gneur,aj-ez pi - lié de moi, pau-vre pé-cheur.


Quand on dira ces mots : « Partez, âme fidèle! »
Et qu'à vous me rendra mon ange protecteur;
Quand vous prononcerez ma sentence éternelle
Quand je ne pourrai plus sur mes lèvres mourantes Seigneur, ayez pitié de moi, pauvre pécheur! (bis.)
Presser avec amour l'image du Sauveur;
Quand la croix tombera de mes maius défaillantes,
Seigneur, ayez pitié le moi, pauvre pécheur! (b
56. — Souvenir de la mort.

Les plaisirs qui flattent l'envie


Te séduisent perfidement;
Mais souviens-toi qu'avec la vie
Ils passeront en un moment. (Réf.)
Ne per-dons ja-mais la mé-moi - re D e ce
— 4 —

j o u r où tout doit f i - nir:0nfouleauxpieds la faus-se Où sont-ils ces foudres de guerre


Qui faisaient trembler l'univers ?
' * ' J. *=P=jr Voyez, couchés dans la poussière,
gloi - re En rappe - lant ce sou-ve- n i r . Ou prends- Leurs tristes corps rongés des vers. ( Réf.)
• N S 1—l-t
— 5 —

-tu ta fière ar-ro-gan - ce, 0 mor-tel, d'où vientton or -


Loin de moi, frivole parure,
A mes yeux tu n'as plus de prix '.
* -
Que sert d'orner la pourriture
-gueil? Cendre et pous - sière en ta nais -
Qui ne mérite que mépris? (Réf.)

— 6 —
• s —
- s a n - ce. Cendre et pous-sière en ton cer-cueil.
Puisqu'au monde il n'est rien de stable,
Que tout passe et fuit à nos yeux,
— 2 — Si nous voulons un bien durable,
Ne le cherchons que dans les cieux. (Réf.)
Laisse là le soin des richesses,
Qui sans cesse vient t'agiter :
En vain pour elles tu t'empresses,
Il les faudra bientôt quitter. ' (Réf.)
57-, — Le jugement général.
4. Les monts ioudroyés se renversent;
Maestoso Les êtres sont tous confondus ;
La mer ouvre son sein, et ses flots se dispersent...
Le chaos reparaît, et la terre n'est plus.
Les monts, etc.

5. Sortez des tombeaux, ô poussière,


Dépouille des pâles humains !
Le Seigneur, qui vous rend aujourd'hui la lumière,
comme un son Va sonder tous les cœurs et fixer vos destins.
Sortez, etc.
6. Il vient : tout est dans le silence ;
Sa croix porte au loin la terreur ;
Yé-ter-m - té L e grand jour.çpi com-men- ce, L'u-ni Le pécheur consterné voudrait fuir sa présence,
Et le juste lui-même est saisi de frayeur.
Il vient, etc.

•nrs va reD-trer dans l'hor-reur de la nuit. Dieu 7. Assis sur un trône de gloire:
Venez, dira-t-il, mes élus !
Comme moi vous avez remporté la victoire,
Et je vais de ma main couronner vos vertus.
Assis, etc.
8. Tombez dans le sein des abîmes,
Tombez, criminels orgueilleux!
De mon juste courroux immortelles victimes,
temps comme un Vils suppôts des démons, brûlez tous avec eux.
Tombez, etc.
2. Partout la stupeur foudroyante, 9. Séjour éternel de supplices,
Le trouble dans chaque élément ; Prison dont les fers sont si lourds,
L'ange fait retentir la trompette effrayante, Des démons séducteurs recevez les complices,
Et dit: Morts, levez-vous, venez au jugement! Tandis que les élus vont au ciel pour toujours.
Partout, etc. Séjour, etc.

3. Grand Dieu! c'est ta voix formidable 10. De tes jugements, Dieu sévère,
Quel bruit! quels lugubres éclairs Pourrai-je subir les rigueurs?
Le feu semble sortir de l'abîme insondable, J'ai péché , mais ton sang fléchira ta colère ;
Et, pour tout consumer, envahir l'univers. J'ai péché, mais mon crime est lavé par mes pleurs.
Grand Dieu, etc. De tes jugements, etc.
58. — L'enfer.
Andante.
Le royaume de Dieu, le ciel, quel doux partage !
J Vif é h Quels ravissants plaisirs dans cet heureux séjour !
Quel - le fa taie er - reuir, quel Jamais les réprouvés n'auront cet héritage :
a | .• , Ils ont tout perdu sans retour. (bis.)
— 5 —
'j ' • " ' 0 • j
c h a r - m e nous e n - t r a l - n e ! Fù-neste a-veu-gle- 0 brasiers de l'enfer! ô flammes dévorantes !
Qu'un Dieu dans son courroux ne cesse d'allumer,
Vous brûlez le pécheur dans ces prisons ardentes,
Et rien ne saurait vous calmer. ( bis.)
-ment où l'hom - me s'est je - té! Il
— 6 —
-fv—V
Ils invoquent en vain, comme un bien désirable,
est pour les pé- cheurs un lieu d ' h o r - ri - ble Le néant, par lequel tout cesse de souffrir ;
Mais c'est du Ciel contre eux l'arrêt irrévocable :
•g , 1» I K - j Souffrir toujours, jamais mourir! (6¿s.)

— 7 —
pei - ne. E t nous ai - mons l'i - ni - qui -
Des supplices sans fin la pensée accablante
Pèse sur leur esprit sans adoucissement ;
Pour eux l'éternité toujours devient présente :
-té. Et nous ai-mons Fi - ni - q u i - tel L'éternité fait leur tourment. ( bis.

— 2 —

De Dieu, sur tant d'excès, voyant le long silence, Éternel désespoir, tortures éternelles,
On croit qu'impunément il se laisse offenser ; Pleurs que rien ne tarit, spectacles pleins d'horreur,
Mais, quoique sa bonté retarde sa vengeance, 0 peines de l'enfer ! vous êtes si cruelles !
Son temps viendra de l'exercer. ( bis. ) Je le crois, et je suis pécheur ! ( bis.)
— 3 — — 9 —

C'est après notre mort que, montrant sa justice, 0 Seigneur tout-puissant, terrible en vos vengeances,
Il doit rendre à chacun ce qu'il a mérité ; Purifiez nos cœurs avant notre trépas ;
Et, soit qu'alors sa main couronne ou bien punisse, Coupez, brûlez, tranchez, punissez nos offenses :
C'est pour toute une éternité. (bis.' Pour toujours ne nous perdez pas. ( bis.
3. J'étais aveuglé par le crime,
59. — L'enfer. Au sein des plaisirs je dormais;
Mais, 6 fatale erreur! dans un affreux abîme,
LA VOIX D'UN RÉPROUVÉ
A l'heure du trépas je tombai pour jamais.
J'étais, etc.
Grave 4. Venez, trop aveugle jeunesse,
Venez dans ces feux dévorants ;
Voyez comment ici l'angoisse nous oppresse...
Vous frémissez d'horreur à nos cris déchirants !
Tremblez, ha-bitants de la t e r - r e , Trem- Venez, etc.
5. Comment exprimer ma misère ?
Comment raconter mes malheurs ?
Dieu même m'a frappé des traits de sa colère ;
blez, les en-fers vont s'ouvrir; Lecièlfaité-ck- Je suis environné d'indicibles terreurs.
Comment, etc.
6. Du fond de ce lieu de ténèbres
S'élève une épaisse vapeur ;
tcr la voix de son ton-ner - re; Heureux qui sait pré
L'abîme, recouvert de ces voiles, funèbres ,
Est un séjour affreux d'épouvante et d'horreur.
Du fond, etc.
7. L'ardeur d'une flamme brûlante
Pénètre et l'esprit et le corps ;
L'aspect des noirs démons m'afflige et m'épouvanta
Et je fais pour les fuir d'inutiles efforts.
blez, ha-bi-tants de la ter L'ardeur, etc.
8. Pour moi, le plus grand des supplices
C'est d'être éloigné de mon Dieu;
Je ne puis plus l'aimer, j'aspire à ses délices,
Lui, dont la main toujours me repousse en ce lieu.
Pour moi, etc.
9. Adieu, paradis de la gloire !
Beau ciel ! 6 cité des élus !
2. Saisi comme vous de délire, J'étais créé pour vous; sortez de ma mémoire!
En vain j'étouffais le remord ; Vous n'êtes plus pour moi : je suis mort sans vertus.
J'osais braver le ciel et m'eflorçais de rire Adieu, etc.
Des peines de l'enier, jusqu'au jour de la mort.
Saisi, etc.
60. — Dialogue des vivants et des réprouvés. 2. — AUX O R G U E I L L E U X .

^ous, adorateurs du m o n d e , R . A h ! cette gloire est passée


Où sont donc tons ces honneurs,
Grave. t es Vivants Cette gloire qui se fonde
Comme un songe de la nuit
Qui, trompant notre pensée.
Sur d'apparentesgrandeurs?(fle/'.) A u réveil déjà s'enfuit. (Réf.)
3. — AUX SENSUELS.

V o u s , dont la molle indolence R . Qui vécut dans les délices.


Mal-heu-reu- ses cré- a - tu - res, S'endormait dans les plaisirs, A u ciel n'aura point de part;
Qui, sans nulle violence, Ici de cruels supplices
Contentiez tous vos désirs, [Réf.) Nous l'apprennent,mais trop tard.(flef.)

4 . — AUX ENFANTS ET AUX PARENTS.

Enfants sans obéissance, R . La fureur nous exaspère,


taD tient dans ses Sans respect pour vos parents, Nous nous entre-déchirons!
Et vous qui, par négligence, « Maudits enfants ! — Méchant père ! »
Eleviez mal vos enfants, (Réf.) Tels sont nos cris,nos affroats.(fie/'.)

5. — AUX MÉDISANTS ET AUX CALOMNIATEURS.


Vous qui dans les compagnies, R. Sur nos langues meurtrières
P a r ' v o s discours médisants, Fixés éternellement,
Par v o s noires calomnies, Des aspics et des vipères
Déchiriez les innocents, (Réf.) Nous rongent cruellement. (Réf.)

AUX SCANDALEUX.
- nous, di- tes- nou^Quelstourments en-du- rez-vous? E t vous qui, par le scandale R. De nos trop faibles victimes
loi'pu. Les Réproiivi'ï 4 , k Jetiez partout cette mort Le c r i , toujours obstiné,
Pour les âmes si fatale, Retentit dans les abîmes:
Quel doit être votre s o r t ? (Réf.) n Mauditsoit qui m'a damné!» [Réf.]

7 . — AUX VINDICATIFS.

Cœurs irréconciliables, R. Dans une rigueur extrême


Inflexibles ennemis, Notre Dieu nous a j u g é s ,
Dans v o s haines implacables Se vengeant sur nous', de même
Vous vouliez être affermis ; (Réf.) Que nous nous étions vengés. (Réf.
nous-mè- mes nous con- — AUX SACRILEGES.
plis lent.
Et vous, chrétiens téméraires, R . La sainte et vivante hostie,
Q u i , le crime au fond du cœur, Par un déplorable sort,
Profaniez nos sanctuaires Au lieu d'être un pain de vie
En recevant le Seigneur, (Réf.) Fut pour nous un pain de mort .(Réf.)
— AUX REPROUVES.
Dans ce gouffre épouvantable, R . Le tourment le plus horrible
Dans ce séjour plein d'horreur, N'est pas le tourment du feu;
Dans l'enfer où vous accable Il en est un plus terrible :
L e courroux d'un Dieu vengeur, C'est d'avoir perdu son Dieu
ne nous sui-vez pas
D i t e s - n o u s , (bis.) Hélas! (bi>.)
Quels tourments endurez - v o u s ? Mortels, ne l'éprouvez pas.
R . de C. 6
61. — Pensée du ciel.

Andantino con moto.


Le ciel en est le prix!
La loi commande-t-elle ?
Tais-toi, raison rebelle,
Dieu parle, j'ai compris :
Le ciel (ter) en est le prix ! (bis.)

- yi - se; Les cceursqiùlbntcompri - a-gut l'-


— 5 —

Le ciel en est le prix !


Malgré l'affront, l'injure,
eie] en«st le prix! Le
L'offense la plus dure,
Qu'importe ? je souris :
Le ciel (ter) en est le prix! (bis.)

— 6 —

Le ciel en est le prix !


Le ciel en est le prix!
Si la douleur m'abreuve,
Mon cœur, reprends courage ,
Après les jours d'épreuve
Affronte encor l'orage,
Mes pleurs seront taris :
Et n'en sois plus surpris :
Le ciel (ter) en est le prix ! (bis.)
Le ciel (ter) en est le prix! (bis.)

— 3 —

Le ciel en est le prix !


Le ciel en est le prix !
Plaisir, trompeuse idole,
Dans l'éternel empire,
Pour Dieu mon cœur t'immole ;
Qu'il sera doux de dire :
Tu n'as que mon mépris :
Mes maux sont tous guéris !
Le ciel (ter) en estle'prix! (bis.)
Le ciel (ter) en est le prix! (bis.)
>
184
— 2 —

62. — Bonheur du ciel.


Dans tes parvis, séjour de l'allégresse,
Sont inconnus les plaintes, les soupirs;
Andante.
On n'y ressent ni peine, ni tristesse;
C'est un torrent des plus divins plaisirs. (Réf.)
Sain - te ci - t é , de - m e u - re per - m a -
— 3 —

Tes habitants ne craignent plus l'orage,

-nen - te, Pa - lais sa - cré qu h a - Ils sont au port, tranquilles pour jamais ;

—-1s-— Là, point de nuit, le jour est sans nuage ;


—np—ri—K i
Dieu dans leurs cœurs répand des flots de paix. (Réf.)

-bi-tele grand Roi, Où doit sans f i n rè- — 4—

De quel éclat ce Dieu les environne !


Ah ! je les vois brillants de sa clarté ;
-mer l'âme in - no-cen - t e , Quoi de plus
6 Refrain. Comme des rois, ils portent la couronne ;
Leur vêtement est l'immortalité. [Réf.)
g . W j. 1
doux que de penser à toi! 0 ma p a - — 5 —

Source d'amour, toujours rafraîchissante,


Où les élus s'enivrent de bonheur,
-tri - e! 0 mon bon-heur! Tou - t e ma
0 doux espoir de la patrie absente,
Étanchez donc la soif de notre cœur ! (Réf.)

— 6 —

Les yeux fixés sur cette récompense,


Ne craignons pas les luttes, les travaux :
L'instant si court que dure la souffrance
Mérite au ciel un éternel regos. (Réf.)
63. — Désirs du ciel.
Andante.
Au ciel il n'est plus de souffrance ;
Les pleurs, les maux sont d'ici-bas:
é - ter - nel - le pa - La vie est le temps des combats,
Et le ciel est la récompense. (Réf.)

— 4 —

-tri - e! Vous com - - rez tous mes dé -


0 mort, viens finir mes alarmes,
s N K
Unis mon âme au Créateur.
Quoi! la vie est-elle un bonheur
- s i rs : Lt me)n - de, ses biens, ses piai -
Dans ce triste vallon de larmes! (Réf.)
^ — „
0 9 ~* • J '' ' • g J ^fl

Beauté devant qui tout s'efiace,


Jour ravissant, sainte clarté !
En vous, pendant l'éternité,
d a - mour! Dieu da- mour! Je verrai mon Dieu face à face. (Ref.)

— 6 —

Grand Dieu, que j'adore et que j'aime,


Vous ferez donc tout mon bonheur!
Là, vous satisferez mon cœur
En le remplissant de vous-même. (Réf.)
Quandmap-pel-le-rez-vousau cé-les-te
— 7 —

J'entends votre voix qui m'appelle ;


Ici, malgré ma vigilance,
A peine encor quelques travaux,
Tout est en moi fragilité ;
Et j'entre au séjour du repos,
Mais dans ce séjour enchanté,
Où m'attend la gloire éternelle. (Réf.)
Jamais plus on ne vous offense. (Réf.)
188
64. — Désirs du ciel. 189

Andantino. — 3 —

Non, non, rien sur la terre


Ne remplira mon cœur.
Qui peut le satisfaire?
Vous seul, vous seul, Seigneur! (Réf.)

— 4 —

Quand passent, comme l'onde,


Les biens, les faux plaisirs,
Détachons-nous du monde :
Au ciel tous nos désirs! (Réf.)

— 5 —

Envole-toi, mon âme,


Au monde dis adieu ;
D'une éternelle flamme
Allons brûler pour Dieu. (Re .)

enfin des

ai - - les Pour m'en- vo - 1er

— 2 —

Mon âme, dans l'attente


Dé ce bonheur si doux,
Devient impatiente,
Mon Dieu, d'aller à vous. [Réf.)
190
65. — Désirs du ciel. — 3 —

Moderato. P . Lambillotte. Je dis au jour, quand il se lève :


N'es-tu pas mon dernier jour?
Quand la nuit vient, je dis : Achève
Les tourments de mon amour. (Réf.)

— 4 —

Fuyez, fuyez, heures cruelles !


- p i - re, Vo-le-rai - je vers les cieux?Loin de J ê - Mon exil est un tourment;
Vers les collines éternelles
Je m'élance à chaque instant. (fie/.)

re. Les pleurs coulent de mes — 5 —

Là, Dieu tarit toutes les larmes;


Là, s'efface la douleur;
C'est là qu'on puise sans alarmes
A la source du bonheur. (fie/.)

— 6 —

-lus ai-n
TJiJI WJfi'jf-
- ble pa - tri - e! Quand m'ap-pa-raîtronttesspJen-
Céleste paix, joie ineffable,
Quoi ! Dieu vous destine à moi !
Quoi ! tout mon être, Être adorable,
Doit un jour se perdre en toi ! (Réf .)

deurs?Quand, tes dou-çeurs?Quand goûte

Oh! montrez-vous, tours magnifiques!


Ouvrez-vous, murs glorieux I
- r a i - j e tes douceurs?Quandgoûterai-je tes douceurs? Retentissez, divins portiques,
De mes chants victorieux ! (fie/.)

Dans ce séjour brillant de gloire,


L'ombre ici-bas nous environne Je pourrai chanter sans fin :
Et vous cache, ô mon Sauveur ! Reconnaissance, amour, victoire,
Que la clarté qui vous couronne Honneur à l'Agneau divin. ( Réf.)
Réjouisse enfin mon cœur !
66. — Attente de la venue du Messie.
A nous.livrer la guerre
m Andantino.% .Refrain- Tous les démons sont acharnés :
•Pour vaincre leur colère,
Venez! (ter.) (Réf.)
- oez, di - vin Mes - si e, S a u - — 3 —
H ,. ':'; f- : :
Que nos soupirs soient entendus !
II}'
y, Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils pas rendus ?
fei Voyez couler nos larmes ;
Grand Dieu ! si vous nous pardonnez,
II Nous n'aurons plus d'alarmes :
II i q ^ r
vi -
]>1 - '
e, V e - n e z , venez,
* j ^ - î j
ve-nez. A h ! des-cen-
Venez! (ter.) (Réf.)

II " J,.
' i-S-1 i
— 4 —
11 en est temps, Roi glorieux,
Oui, montrez-vous victorieux,
-dez, h â - t e z vos pas;Seigneur,de l'é-ter-nel t r é - Fermez l'enfer, ouvrez les cieux ;
Changez en allégresse
••H : iS„
Les pleurs des peuples consternés;
pas Déli-vrez-nous,netardez p a s l L e s t e m p s s e re-nou- Tenez votre promesse,
Venez! (ter.) (Réf.)
— 5 —
Ah ! puissions-nous chanter un jour,
II - sel - lent,Sans voir nos cri-mes par - don-nés;Les
Ii I •ï
-rt-3 V
Dans votre bienheureuse cour,
.
-A-ê 0 t Et votre gloire et votre amour !
i'p P C'est là l'heureux partage
peu-plesvousap - pel-lent:Ve-nez, venez, ve-nez. De ceux que vous prédestinez ;
j
Donnez-nous-en le gage :
• • ?
Venez! (1er.) (Réf.)
Quatre mille ans, votre courroux,
H
! t 0 Dieu puissant, pesa sur nous ; (Au lieu de. répéter le Refrain, on peut chanter en chœur
il N'en suspendrez-vous point les eoups? let quatre derniers vers de chaque couplet.)
II
{j

1 t.i
67. — Attente de la venue du Messie.

Andante.
-ran-ceEt met-tre nos dou-leurs.

que nos lar- mes ap 2 —

Bientôt pourrons-nous voir éclore


Ce jour qu'attendait notre foi?
H é - las! neviendra-t-il Parais, douce et brillante aurore,
Viens effacer l'antique loi. (Réf.)
— 3 —
-mais? Les siè - cles qui se re-ncu-
Marie, en qui le Ciel contemple
L'éclat de la virginité,
C'est toi qui deviendras le temple
vel - lent Ré-pon-dront- i s Où Dieu revêt l'humanité. (Réf.)
i Refrain. ¡
— 4 —

Déjà, sous un toit solitaire,


L'archange, aussi prompt que l'éclair,
Descend... 0 prodige! ô mystère!
Soudain le Verbe s'est fait chair. (Réf.)

Ainsi désormais est tarie


La source d'où coulaient nos maux;
pleurs; Il va c o r n - h i e r notre es - p é -
David de sa tige flétrie
Voit refleurir les verts rameaux. (Réf.)
— 6 —
re-3 Et met tre
Il verse des grâces nouvelles;
Sa main nous arrache aux tourments ;
A lui soyons toujours fidèles,
Comme il le fut à ses serments. (Réf.)
196
68. — Attente de la venue du Messie. — 3 — — 5 —

Peuple inconsolable, Un dur esclavage


Andantino.
Le Ciel favorable, Fut notre partage :
Sensible à tes pleurs, • Il brise nos fers
^ 0 Dieu de clé - m e n - c e ! Viens,par t a p r é - Metflnàtesmalheurs. (Fin.) Et sauve l'univers. (Fin.)
La miséricorde, Loin de sa présence
S'inclinant vers toi, Le péché s'enfuit,
A tes vœux accorde Et par sa puissance
s e n - c e , Cornblernos d é - s i r s , A - p a i - s e r nos sou- L'enfer est réduit ;
La nouvelle loi :
Reprends confiance, A tous sa naissance
C'est ta délivrance. Rendra l'innocence.
- pirs •'Sauveur secou - ra-ble, ía-rais à nos yeux; Peuple, etc. Un dur, etc.

- 4 — — 6 —

Après la tristesse, Gloire au divin Maître,


l'homme cou - p a - b l e Y i e n s o u - v r i r les cieux;
Voici l'allégresse; Qui bientôt va naître !
Après tant de maux, Eclatez aux cieux,
S'annonce le repos. (Fin.)' Concerts mélodieux! (Fin.)
Cé-les-te vie - t i - m e , Fer-me-lui la-bi-me. Le divin Messie Les anges s'abaissent,
Est encor voilé. Saisis de respect ;
Mais la prophétie Nos maux disparaissent
Nous l'a révélé. A son seul aspect;
La terre épuisée Sa grâce féconde
Attend la rosée. Va sauver le monde.
Après, etc. Gloire, etc.
Gom-blernos dé - sirs, A - p a i - s e r nos sou-pirs.

Règne désormais ;
Sagesse éternelle, Ta voix secourable
Lumière immortelle, Fait aimer la paix.
Viens, du haut des cieux, Souris à la terre,
Illuminer nos yeux. (Fin.) Sauveur débonnaire !
Justice adorable, Sagesse, etc.
» •

198
69. — Les grandes antiennes de l'Avent.
Larghetto. Refrain. p«*

Dans le c h e - min de la pru - den • c e


Cieux, ver - se? vo-tre ro - s é - e ; 2. Ovous, Adonaï, chef du peuple croyant,
, N K l I I II Vous qu'au buisson de feu vit paraître Moïse,
Vous par qui la loi sainte en ses mains fut remise
Sur le Sinaï foudroyant,
Venez (bis); que votre bras, sur nous se déployant,-
- a - ges, laissez pleu-voir Sur no-tre terre é-pui-
Nous donne enfin la paix promise ! (Réf.)
Fin. 3. O Rejeton béni, qui fleurit de Jessé,
Et, comme un étendard, sur le monde se dresse,
Les .rois silencieux, les peuples qu'on oppresse,
Ont devant vous le front baissé.
é -, e Le J u s - te, son seul es - poir. Venez (bis), ne tardez plus, car l'homme délaissé
Moderato, f y v y ' Espère en vous dans sa défresse. (Réf.)
4. O vous, Clef de David et son sceptre puissant,
Vous ouvrez, nul ne ferme, et vous fermez, nul n'ouvre;
0 Sagesse é - t e r - n e l l e , o - r a - c l e du Très La sainte liberté par vous seul se recouvre;
Le monde esclave est gémissant,
h I I h Venez (bis) ; pour les captifs, qu'un jour resplendissant
De sa clarté soudain les couvre. (Ref.)
5. O divin Orient, splendeur du jour sans fin,
-Haut! A ses fins sans ef - fort at -
Vrai soleil de justice, éclairez la nuit sombre
Où la lugubre mort tient assis à son ombre
Des malheureux mourant de faim.
s — ? = L ! — i — *
Venez (bis), et vos rayons dissiperont soudain
-teint vo-tre puis - san - c e ; L a force e t la d o u - Les horreurs de leurs maux sans nombre. (Réf.)
6. O Roi des nations, par elles désiré,
Pierre angulaire, en vous deux testaments s'unissent ;
Tous formes du limon, les hommes vous bénissent
Et chantent votre nom sacré;
-ceur en vous font al - li - an - ce. Venez (bis) sauver enfin ce peuple préféré,
Que tant d'ennemis asservissent. (Réf.)
7. O vous, Emmanuel, divin Législateur,
• v y
Notre Roi bien-aimé, ties nations l'attente,
E t coD-tre vous rien ne p r é - v a u t . V e - nez, "Ve - Écoutez des captifs la plainte suppliante,
i v cresc. Et soyez leur libérateur.
I S \ } $ f ?=\ Venez (bis) nous secourir, ô Dieu, notre Seigneur,
Par votre grâce si puissante. (Réf.)
fJ
- n e z nous é - c l a i - r e r : n o u s mar-che-rons b i e n - t ô t
70. — Attente de la v e n u e dn Messie.
Oh ! quand viendra l'heureux moment
Qui doit finir ce long tourment I
Refrain. p* Le monde attend-il vainement?
Seigneur, à tant de peines
Nous avez-vous abandonnés?
Daignez hriser nos chaînes;
Venez! (ter.) (Ref.)

— 3 —

Écoutez-nous du haut des cieux,


-nr noscoeurs in - se-cou-
Et, comme un roi victorieux,
Apparaissez à tous les yeux ;
De paix et de justice
Nos jours seront environnés f
Que tout se réjouisse ;
Venez! (ter.) (Réf.)

— 4 -

Cieux, ouvrez-vous: faites pleuvoir


Le Juste, notre seul espoir,
Dont rien n'égale le pouvoir.
0 Roi puissant et sage,
Le ciel que vous nous destinez
-ran-ce -tes no-treseul re- Sera notre partage,
Venez! (ter.) (Réf.)

' — 5 -
- cours. guer - re.Tous Des séraphins les doux concerts
Se font entendre dans les airs,
Signal de paix pour l'univers.
V ' Sauveur, daignez descendre,
les humains sont cons+teç-nés; Pour d é - li-vrer la Et dans nos cœ,urs illuminés
Quels biens'vont se répandre!
Venez ! (ter.) (Réf.)
(Au lieu de répéter le Refrain, on peut chanter en chœur
les quatre derniers vers de chaque couplet.)
LES BERGERS.
71. — Naissance du Messie annoncée aux bergers
Ne craignons pas,
par les Anges-.
Pressons nos pas ;
Andantino. Les Bergers. Bergers, c'est le Messie
Qui vient ici-bas;
Courons, joyeux,


Voir de nos yeux
Jésus né de Marie
t t | Tout près de ces lieux.

r - — » LES BERGERS.

Entendez-vous
Lés Anges. Les mille voix des anges
Célébrant ses louanges ?
Que leurs chants sont doux !
-it? N e craignez pas. Près - sez vos pas, Ber
LES ANGES.

Ne craignez pas , etc.


LE8 BERGERS.
- g è r e , c est l e M e s - si - e Qui vient i - ci
Dans leurs concerts,
De Dieu chantant la gloire,
Ils disent sa victoire
^ i
bas; C o u - r e z , j o y - eux. V o i r d e vos j e u x Jé- Contre les enfers.
LES ANGES.

Ne craignez pas, etc.

-sus n é d e M a - ri - e Tout p r è s de c e s lieux. LES ANGES.

Et désormais
Tout homme sur la terre,
LES ANGES.
• Au cœur droit et sincère,
Ce tendre Enfant, Goûtera la paix.
Couché dans une étable,
LES BERGERS.
Est le Verbe adorable,
Fils du Tout-Puissant. Ne craignons pas, etc.
204

72.— Naissance de Jésus-Christ. LES BERGERS.


L
Écho des montagnes de Bethléhem. 3. Anges, quelle est cette fête?
Pour qui ces hymnes triomphants?
Quel vainqueur ou quel prophète
LES BERGERS.
Exaltent vos divins accents ? (Réf.)
Andantino.
. u- LES ANGES.

4. Apprenez tous la naissance


V p * 1 D'un Roi sauveur en Israël ;
Que dans sa reconnaissance,
La terre chante avec le ciel : (fíe/.)
LES BERGERS.

5. Mais ce princje magnifique,


O n t en-ton-né des choeurs joyeux, E t 1 e-cho de Qu'en vos concerts on applaudit,
Est-ce lui qu'au temps antique
Plus d'un prophète avait prédit? (Réf.)
LES ANGES.

nos mon-ta-enes R e - d i t ce chant ve - nudescieux: 6. Aujourd'hui la prophétie


^Refrain, Se réalise sous vos toits ;
Allez voir ce doux Messie,
Promis aux peuples tant de fois. (Réf.)
LES BERGERS.

7. Dites-nous à quelle marque,


A quels insignes glorieux
Reconnaître ce Monarque
Qui, cette nuit, descend des cieux. (Réf.)

LES ANGES.

8. • Un enfant couvert de langes,


Dont une crèche est le berceau,
ri-a in e x c e l - s i s De C'est le Christ, que nos louanges
Acclament par ce chant nouveau : ( Réf.)
LES ANGES. LES BERGERS.

2. Bergers, quittez vos retraites; 9. Hàtons-nous, que l'on s'assemble!


Dnissez-vous à nos concerts ; A Bethléhem allons le voir,
Répétez sur vos musettes Et nous redirons ensemble
Ce chant qui vibre dans les airs (Réf.) L'hymne joyeux de notre espoir : ( Réf.)
6"
73. — Naissance de Jésus-Christ.
Il est minuit : la Vierge Mère
Dans Bethléhem donne le jonr
A ce Sauveur, qui, par amour,
De l'homme ingrat devient le frère;
Il l'embpasse aujourd'hui,
Tandis, etc.

Dieu! quel palais! c'est une étable!


Quels courtisans! des animaux!
d e - t o n - n e m e n t : Un Dieu p o u r Quel lit! la paille et les roseaux .
État chétif et misérable
Qu'il choisit aujourd'hui,
Tandis, etc.
nous se se rè-duit à l'im-puis-
Sagesse humaine, ah! quel spectacle
Pour le Très-Haut l'abaissement!
Le Créateur dans le néant !
-san - ce! [ ] naît pauvre au-jour-d'hui, T a n - Un Dieu fait homme par miracle,
I S N K V Et souffrant aujourd'hui,
Tandis, etc.

que t o u - t e ter re, Quetou-te Glaçons, frimas, saison cruelle,


Ne montrez pas tant de rigueur :
Pitié du moins pour votre Auteur
Qui laisse la gloire éternelle
terre est à lui,Quetoute la terre e s t à
lui Et s'exile aujourd'hui,
Tandis, etc.
Disparaissez, ombres, figures :
Noël, Noël en cette fête!
Laissez-nous voir la vérité;
Noël, Noël avec ardeur!
Du Fils de Dieu la charité Noël, Noël au Dieu Sauveur!
Vient accomplir les Écritures ; Nos cœurs deviennent sa conquête !
Tout lui manque aujourd'hui. Chantons tous aujourd'hui :
Tandis, etc. Noël par toute la terre!
Car toute la terre est à lui.
74. — Naissance de Jésus - Christ.
Andante grazioso.
ucanroy

rons - v i n En-fant; Chantons tous son a - vè - n e - m e n t .

W ^Les mor - tels dans l a c - ca - ble - ment E - cou -


db

-taient la voix des pro-phe-tes, Les mor-tels dans l'ac^


dus, H nous rend Pes

-ca-b!e-ment A t - ten-daientcet heu-reuxmo-ment.


•2. Qu'il est beau ! comme il est charmant !
rè^nedes ver - tus A - vec siencommen - ce. Que ses grâces sont donc parfaites !
2. En ce moment précieux , Qu'il est beau ! comme il est charmant !
Le Dieu fort, l'Admirable, Qu'il est d o u x ! qu'il paraît aimant! (Réf.)
Une douce harmonie
D'un enfant a pris les traits
Et des chants venus des cieux 3. Une étable est son logement,
Nous annoncent la v i e ; Et le sourire aimable.
Et la paille fait sa couchette ;
Dieu se montre g l o r i e u x , 4. Lorsque les anges en chœur Une étable est son logement :
Et la terre est bénie. Lui rendent témoignage, Pour un Dieu, quel abaissement! (Réf.)
3. Non, le plus riche palais A leurs chants avec ferveur
4. 0 bergers, venez promptement,
Ne vaut pas cette étable , Unissons not re h o m m a g e ,
Près de lui votre place est prête;
Où le Prince de la p a i x , Et promettons au Seigneur
0 bergers, venez promptement,
De l'aimer sans partage.
V o u s , les pauvres, premièrement. {Réf.)

Naissance de Jésus-Christ. 5. A c c o u r e z , rois de l'Orient,


A v e c nous célébrer la fête ;
Refrain. A c c o u r e z , rois de l'Orient,
Suivez l'astre au reflet brillant. ( Réf.)
6. De nos cœurs que Jésus attend,
Puisqu'il vient faire leur conquête,
De nos cœurs que Jésns a t t ^ d ,
Quand l'amour sera-t-il constant? (Réf.)
7. 0 Jésus, à toi ce serment,
Seul tribut que ton Cœur souhaite,
0 Jésus, à toi ce serment :
Nous voulons t'aimer constamment. (Réf.)

bois, réson-nez, m u - s e t - t e s ; liest


76. — Naissance de Jésus-Christ.
Et notre force et notre appui.
Moderato. » Refrai'n • Il vient tarir les larmes
De l'homme esclave et malheureux,
Et Dieu, voyant ses charmes,
Exaucera nos vœux. ( /»e/.)

— 3 —

Quand il nous voit près de périr,


A Dieu son Père il veut s'offrir,
Et se fait homme pour souffrir :
L'amour déjà le presse ;
Qui pourrait donc ne l'aimer pas,
Alors que sa tendresse
Nous sauve du trépas? (Réf.)
cet eD -
— 4 -

Ce Dieu, qui nait pour notre amour,


Doit nous ouvrir le ciel un jour
Et fermer l'infernal séjour.
Satan frémit de rage ,
Un faible enfant rompra ses fers ;
Il vient de l'esclavage
Sauver cet univers. (Réf.)

— 5 —

Par son immense charité,


- gé de notre o f . fen-se. Il cal-me le ' - Il rend à l'homme racheté,
Ses droits à l'immortalité !
Sous son aimable empire,
On voit fleurir partout la paix ;
Heureux qui ne soupire
vient, par sajiais - san- cejïous ren-dretousbeu-reux. Qu'après ses doux attraits ! (Réf.)

— 8 —
Si notre cœur est dans l'ennui,
Nous ne devons chercher qu'en lui
77. — Naissance de Jésus - Christ.

Andantino.

f i l s du Roi de g l o i - r e E s t d e s - cendu des


J é - sus est c h o r -

•cieux;

-ment! à la fois! Tous


- s o n - n e d a n s ces l i e u x . ' ^ II d o m p - t e les en-
? S• iE——8—1—^— • ?
V 1
-fers. II cal - me nos a - 1 ar - mes, H

ti - r e l u - n i - v e r s D e s f e r s , E t p o u r j V m a i s Lui

2. Que sa puissance 4. S'il est sensible,


Parait bien en ce j o u r ,
Ce n'est qu'à nos m a l h e u r s .
Malgré l'enfance L e froid pénible
Où le réduit l'amour!
rend la p a i x : N e v e r • sons plus d e tar - mes.
Ne cause point ses pleurs. Je trouve tes appas
L e monde racheté, Mon cœur à tant d'attraits, 2. Ce Dieu, qui voulut naître
Trop bas;
Et tout l'enfer d o m p t é , A de si doux bienfaits, P o u r le salut de tous,
Que sont tes fleurs
Font voir qu'à sa naissance A c e charme invincible Nons fait ainsi connaître
Et tes grandeurs
Rien n'est si redouté Doit céder désormais, T o u s ses desseins sur nous.
Devant cette humble crèche!
Que sa puissance. S'il est sensible. Il nous d i t , en ce jour,
4. Régnez seul en mon â m e ,
Que le plus bel hommage
3. Touchant mystère! 5. A h ! j e vous a i m e ! 0 mon céleste Roi !
Est o n - c o m p l e t retour
Jésus, souffrant pour nous, V o u s vous cachez en v a i n . Daignez en traits de flamme
D'amour:
D un Dieu sévère Y graver votre loi.
Beauté s u p r ê m e , Dès aujourd'hui
Apaise le courroux. A vous j e viens m'offrir;
Jésus, Enfant divin ! N'aimons q u e lui :
Du testament nouveau C'est vous que mon cœur a i m e ,
V o u s êtes à mes yeux Qu'il soit notre partage.
Il est le doux Agneau ; . Oui, fallût-il souffrir,
Le puissant Roi des c i e u x ,
II doit sauver la terre, 3. Honneurs de cette terre, Mourir
L e Fils de Dieu lui-même
Portant notre fardeau : Je veux vous oublier : P o u r vous, Seigneur
Descendu dans ces lieux :
Touchant mystère L L e maître du tonnerre A v e c bonheur !
A h ! j e v o u s aime !
Vient de s'humilier. C'est là le bien suprême.
0 m o n d e , tu combats
Ce que Jésus m e prêche;
79. — Naissance de Jésus-Christ. Au berceau du divin Maître
Disparaît sa majesté ;

Moderato Mais sachons le reconnaître


A sa grande charité. ( Réf.)

— 4 —

Accourons tous à la crèche,


Contemplons l'enfant Jésus :
- n e l , le T o u t - P u i s - s a n t , Poursauver l'homme cou - Sans parler, il nous y prêche
Son amour et ses vertus. (Réf.)

— 5 —

De l'orgueil son humble enfance


A jamais doit nous guérir ;
Sa divine patience
Nous apprend à tout souffrir. (fie/.)

— 6 —
n o - tre sort
Pauvreté, si redoutable
A ceux qui n'ont point de foi,
- dres - se Du Sau-veur qui naît pour Sur la paille de l'étable,
Ta splendeur se montre à moi. ( Réf.)
— 7 —

Rédempteur si débonnaire,
De Satan la tyrannie Votre joug aimable et doux ,
Écrasait cet univers ; Désormais doit seul nous plaira :
Mais voici l'heure hénie Divin Roi, régnez sur nous. ( Réf. )
Où Jésus brise nos fers. ( Re/.)
80. — Amour à Jésus naissant. Lui qui créa le firmament,
Il vient, et dans quel dénuement !
Il ne s'en plaint aucunement ;
Grazioso.
Je l'aime, je l'aime !
Dans son abaissement,
C'est l'amour même.
— 5 —

Il a choisi la pauvreté,
Pour enseigner l'humilité ;
Banssonber-
C'est un trésor de charité.
Je l'aime, je l'aime !
Quel excès de bonté !
C'est l'amour même.
-ceau qu'il est charmant! Je lai -
— 6 —

Oui, c'est le Fils du Tout-Puissant,


• Enfant d'un jour, Sauveur naissant ;
Que SOD aspect est ravissant!
Je l'aime, je l'aime !
Oh ! le Dieu bienfaisant ! .
C'est l'amour même.

Il a reçu pour nom Jésus :


Heureux seront tous ses élus, Du monde il est le Rédempteur,
Et les démons seront vaincus. Je suis son frère, moi, pécheur !
Je l'aime, je l'aime ! Qui pourra dire mon bonheur ?
C'est le Dieu des vertus, Je l'aime, je l'aime !
C'est l'amour même. Lui seul aura mon cœur,
C'est l'amour même.
— 8 —

Vous, anges, qui formez sa cour,


Mais pour ce Roi quel apparei Embrasez-moi de votre amour,
Ange éternel du grand Conseil Que ce feu croisse chaque jour,
Il est plus beau que le soleil ; Je l'aime, je l'aime !
Je l'aime, je l'aime ! Et sans aucun retour :
C'est l'astre sans pareil, C'est l'amour même.
C'est l'amour même.
R . de C.
218
219
81. — Le saint Nom de Jésus. Sur eux du Ciel attirant la clémence,
Andantino. Ce Nom sacré soutient leur confiance : .
Vive Jésus! ' (bis.)

— 4 —
cri de mon
Vive Jésus! c'est un cri de vaillance
Qui fait frémir les démons éperdus ;
Ce Nom suffit pour dompter leur puissance,
y Uj Et protéger la timide innocence.
â - m e ; V i - v e J é - sus! l e S e i - g n e u r d e s ver -
Vive Jésus! (ôis.)

— 5 —.

Vive Jésus ! cri de reconnaissance


D'un cœur touché des biens qu'il a reçus ; '
L'enfer veut-il troubler sa confiance,
11 dit encore avec plus d'assurance :
Vive Jésus! (bis.)

— 6 -
Vive Jésus! c'est mon cri d'allégresse ;
0 Dieu caché sous un pain qui n'est plus !
Quand tu remplis ta divine promesse,
Vive Jésus ! c'est le cri qui rallie Par un seul mot se traduit ma tendresse :
Autour de lui ses fidèles tribus. Vive Jésus ! (bis.)
Sous son drapeau marcher vers la patrie,
C'est mon honneur, c'est mon bien, c'est ma vie.
Vive Jésus ! ( bis. ) Vive Jésus! c'est le cri de victoire
Qui retentit au séjour des élus ;
De leur combat consacrant la mémoire,
Ce Nom puissant éternise leur gloire :
Vive Jésus! c'est un cri d'espérance
Pour les pécheurs repentants et confus ; Vive Jésus ! (
.82. — L'adoration des Mages.
Il ne doit point votre hommage

Andantino. F '*" A l'éclat d'un vain dehors ;


L'indigence est son partage :
Ses vertus sont ses trésors.
^Sui-vons les Roisdans l ' E - ta-ble Où l e -
— k —

Roi sans sceptre et sans couronne,


Près de lui point de sujets ;
Une crèche fait son trône,
Une étable est son palais.

— 5 —

Approchez sans nulle crainte


quelstraitsde mon De ses charmes innocents ;
Portez en oflrande sainte
L'or, la myrrhe avec l'encens.

— 6 —

0 réduit pauvre et champêtre,


Ennobli par ce séjour!
En toi j'adore mon Maître,
A qui j'offre mon amour.

Oui, c'est le Dieu du tonnerre ;


Quand la grâce nous appelle,
Venez fléchir les genoux ;
Gardons-nous de résister :
Adorez, rois de la terre,
Suivons ce guide fidèle,
Dn Roi plus puissant que vous.
Quittons tout sans hésiter.
— 2 —
83. — Présentation de Jésus-Christ au temple
et Purification de la très sainte Vierge. Le sang des animaux offerts en sacrifice
Ne saurait expier les crimes des mortels;
Maestoso. % Refrain Dieu ne veut désormais, pour calmer sa .justice,
Qu'un sang divin sur ses autels. ( Réf.)

— 3 —

Refoulant dans son cœur ses craintes maternelles,


Marie au Tout-Puissant consacre l'Enfant-Dieu,
Que doivent racheter deux humbles tourterelles,
fi - e; A la loi se soumet un Dieu lé-
Suivant la loi du peuple hébreu. (fie/.)'

— 4 —

Une double victime à Dieu se sacrifie :


La Mère offre l'honneur de sa virginité,
Dans les bras du vieillard l'Enfant offre sa vie,
On ra - chete un Dieu rédempteur Rançon de notre iniquité. (fie/0

— 5 —
ci ve-nir vers toi Parmi tant de témoins de l'auguste mystère,
Où la Vierge en secret adorait tes grandeurs,
0.Verbe,alors muet, qu'à ta divine Mère
Tu dévoilais de profondeurs l ( Réf.)

— 6 —

Que de traits, ô Marie, entreront dans ton âme !


Quel glaive de douleur! que de frémissements!
Cet Agneau, dont l'amour te saisit et t'enflamme,
Doit expirer dans les tourments. (fie/-)
84. — La divine Enfance. Tu cherches les douceurs,
Et lui répand des pleurs!,..
Andantino. Comprends ce qu'il te prêche
Renonce à tes erreurs
Près de sa crèche.
'Chan- tons l'en-fan-ce De. ce Sauveur si
Enfant docile,
Il veut rester trente ans
Dans l'humble asile
Où vivent ses parents.
Spectacle merveilleux !
Jésus silencieux
Dans un travail servile!
nous.
Sur lui jette les yeux,
Enfant dotale.

- san - ce, Pour Fleur d'innocence,


Douceur, humilité,
Obéissance,
Ferveur et charité,
nous, du Dieu Sau-veur Chantons len-fan - ce.
Vous êtes les vertus
Que pratiqua Jésus :
Dans une étable, Brillez dans notre enfance ;
Le Fils de l'Éternel Mais toi, brille encor plus,
Pour le coupable Fleur d'innocence.
Est né pauvre et mortel.
Que votre exemple
Le monde était perdu ;
M'enflamme, ô mon Jésus,
L'espoir nous est rendu';
Quand je contemple
Mystère impénétrable !
En vous tant de vertus.
Dieu même est descendu
Le monde désormais
Dans une étable 1
Pour moi n'a plus d'attraits
Près de sa crèche,
Je jure, en ce saint temple,
Mon cœur, approche-toi;
De n'imiter jamais
C'est moi qui pèche, Que votre exemple.
Un Dieu gémit sur moi !
85. — La divine Enfance. Royale indigence,
Que tu me séduis!
Andantino
Éloquent silence,
Déjà tu m'instruis.
Rebelle nature,
di-vine en - fan - ce De mon doux Sau - En vain tu gémis :
A sa créature
Dieu même est soumis !
- veurl Ai- mable in - no - cen - ce. Tu ra - vis mon
Je deviens docile
Près de mon Jésus,
Et son Évangile
cœur.Que dans sa fai - bles- se Jé - sus est puis- Ne m'étonne plus.
Approche et contemple,
Superbe raison,
Et par son exemple
" ~ " ' A U plus il s'a - bais-se, Et plus ¡1 est grand. Comprends sa leçon.

Le Dieu qui terrasse


Orgueil et grandeur,
De mon doux Sau -
A promis sa grâce
Aux humbles de cœur.
Mystères, qu'il cèle
Aux plus fiers esprits,
ra-vis mon coeur
Jésus vous révèle
Aux cœurs des petits !

2. Descendez, saints Anges, Sagesse mondaine,


Venez en ces lieux, Connais ton erreur ;
Voyez dans ces langes Mets ta fierté vaine
Le Maître des cieux ! Aux pieds du Sauveur.
Combien ont de charmes, Quand il veut lui-même
Aux yeux de ma foi, Se faire humble enfant,
Ces premières larmes Quel orgueil extrême
Qu'il verse pour moi I ( Réf.) De croire être grand !

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86. — V é r i t é de l'Enfant Jésus.
— 4 —

Andantino. Ducauroy. Jésus aimable, innocent,


Veut grandir obéissant;
Aux labeurs ce Dieu s'attache,
Nazareth trente ans le cache :
0 vous dont les ten-dres ans Crois-sent Lui, qui du monde est le chef,
Reste soumis à Joseph.
— 5. —

en-core i n - n o - cents,Pour con - ser-ver dans l e n - Esprits dont la vanité


Aveugle la volonté,
En voyant Jésus lui-même ,
Puissance et grandeur suprême,
- f a n - c e Le tré - sor de l ' i n - n o - cen- ce,Con-tem- Au devoir s'assujettir,
Venez vous anéantir.
— 6 —

-plez l'EnfantJé- sus, I - mi - t e z - e n l e s v e r - tus. Celui qui fit les humains,


Et dont les divines mains
En merveilles sont fertiles,
Se prête aux travaux serviles,
— 2 —
Et rend à jamais pour nous
Tout travail aimable et doux.
Combien doux est le tableau
Que présente son berceau ! — 7 — '
Que d'enseignements utiles Tout m'instruit dans l'Enfant-Dieu
S'offrent à nos cœurs dociles Son respect pour le saint lieu ,•
Accourez-y, chers enfants, Son air modeste, humble, affable,
Pour former vos jeunes ans. Sa douceur inaltérable,
Sa candeur, sa charité,
Sa clémence, sa bonté.
— 3 —
— 8 —
Une étable est le séjour Jésus croit, et de ses jours
Où Jésus reçoit le jour ; Plus il avance le cours,
Sous ses langes, de sa crèche, Plus se montre la sagesse
Sa divine voix nous prêche Qui réside en lui sans cesse,
Que l'indigence, à ses yeux, Et plus brille à tous les yeux
Est un riche don des deux. Ce modèle glorieux.
Beau modèle, qu'il nous faut suivre;
Sans plainte coupable et sanspeur,
Sous ses yeux, que chacun se livre,
De corps ou d'esprit au labeur.
A Nazareth Jésus adore, (Re/-.)
Lui, l'adorable Emmanuel,
Et sa louange, dès l'aurore,
S'élève devant l'Eternel :
C'est l'exemple de la prière
Qui du cœur, vivant encensoir,
dont Doit monter vers Dieu, notre Père,
Lui, la splendeur Parfum du matin et du soir. (Re/.)
eresc.
A Nazareth Jésus écoute,
Lui, des docteurs le divin Chef;
11 prend pour guides, dans sa route,
main di - vine at - ta - che Les )-leils Marie avec l'humble Joseph :
Ainsi fait tout enfant docile
Qui s'applique à lui ressembler;
Obéir est toujours facile
A qui vient de le contempler. ( Réf.)
d'<or au La -Jiie fi - dele é - A Nazareth Jésus s'immole,
Lui, le Prêtre et l'Agneau divin ;
Au sacrifice son cœur vole,
Se consumant jusqu'à la fin :
C'est ainsi que s'épure l'âme
-vi-te Les re-gardsdunmondein-dis-cret; Au dé- Qui se donne à Dieu sans retour ;
Elle monte comme une flamme
Dans un holocauste d'amour. (Réf.)
A Nazareth Jésus expie,
Lui, la Victime du péché,
- sert
L'affreux blasphème de l'impie,
Et tout mal visible ou caché :
Ainsi pour sauver de l'abîme
Tant de criminels malheureux,
-cret. mon Jè- Acceptant la souffrance intime,
A Dieu s'offre un cœur généreux. ( Réf.)
A Nazareth Jésus prépare,
Lui, le Rédempteur désiré,
La loi d'amour,.céleste phare,
- sus, Je veux fai- re l'é tu - de De vos ver-tus Qui sauve le monde égaré :
C'est ainsi que dans le silence
2. A Nazareth Jésus travaille,
Un apôtre forme son cœur ;
Lui, l'Artisan du monde entier ;
L'heure vient, le héros s'élance,
Sous les fardeaux son corps défaille :
Et par lui le Christ est vainqueur. (Réf.)
11 est le fils du charpentier!
F"*.
88. — La Passion de Jésus-Christ.
6. 0 surcroît d'ignominie ! 10. Le Sauveur monte au Calvaire
Tout conspire à l'outrager; Chargé d'une lourde croix ;
Amiante. p«jr>ià«! Pierre même le renie, Cette croix devient la chaire .
Et le traite d'étranger. D'où s'élève encor sa voix ;
Jésus passe et le pénètre "Ciel! pour eux,pointde vengeance
D'un regard tendre et vainqueur; « Ils ne savent ce qu'ils font! »
Le parjure a vu son Maître: C'est ainsi, quand on l'offense ,
ré - pan • dre Tout son Le regret brise son cœur. Qu'un chrétien subit l'affront.

7. Chez Pilate on le compare 11. Mais quels cris se font entendre ?


Au dernier des scélérats. « Dieu n'est donc plus son appui?
sang pour des pé - cheurs.Quel chré- tien peut se dé - Que d i s - t u , peuple barbare ? a De la croix s'il veut descendre,
Tu réclames Barabbas ! h Nous croirons alors en loi. »
Quelle indigne préférence ! Peuple ingrat! il peut sans peine
Le coupable est pardonné, La quitter, malgré tes clons;
-fen - dre d'y mè - 1er au moins ses pleurs! Puisque E t , malgré son innocence, Mais l'amour, qui seul l'enchaîne,
Jésus-Christ est condamné. L'y retient, et c'est pour BOUS.

8. On l'attache, on le flagelle ! 12. De la croix, lit de souffrance,


c'est pournosof-fen- sesQuece D \ eu souffre auiourd' huiAppre- Ah ! pourquoi tant de courroux ! Seigneur, ne descendez pas ;
L'Homme-Dieu d'abord chancelle, Suspendez votre puissance,
Puis succombe sous les coups. Restez-y jusqu'au trépas.
A nous seuls d'être victimes, Mais tenez votre promesse,
-nons par ses souffran - ces A ne vi-vre que pour lui. Arrêtez, cruels bourreaux! Attirez nos cœurs à vous ;
C'est'à cause de nos crimes Pour payer votre tendresse,
Que son sang coule à grands flots. A la croix attachez - nous.
2. Au jardin de l'agonie 4. Entendez les cris de rage
Assistons à ses combats ; De cent tigres inhumains;
Il se trouble, il craint, il prie, Sur son doux et saint visage 9. 0 couronne trop cruelle, 13. Il expire, et la nature
Son Cœur veut et ne veut pas. Des valets portent leurs mains. Vons percez son divin front !... En lui pleure son auteur;
Il éloigne le calice, Vous deviez, anges fidèles, A ce chef, l'orgueil rebelle Il n'est point de créature
Mais l'amour, bientôt plus fort, Prévenir ces attentats, Ne fait-il pas plus d'affront? Qui n'exprime sa douleur.
Le soumet au sacrifice On le mettre sous vos ailes, Il languit dans les supplices: Un spectacle si terrible
Et lui fait choisir la mort. Ou frapper tous ces ingrats. C'est bien l'Homme des douleurs! Ne pourra-t-il me toucher?
Nous vivons dans les délices, Et serai - je moins sensible
Nous couvrons nos fronts de fleurs. Que la pierre du rocher?
3. Judas, traître et déicide, 5. Ils le traînent au grand-prêtre.
Vient à lui d'un air soumis ; Qui seconde leur fureur,
Il l'embrasse, et ce perfide Et ne veut le reconnaître
Le livre à ses ennemis. Que pour un blasphémateur.
Le pécheur, Judas, t'imite Mais Jésus, calme et sévère,
Quand, au lieu de l'apaiser, Lui déclare qu'à son tour,
A sa table, l'hypocrite Pour juger toute la terre
Trahit Dieu par un baiser. Il viendra du ciel, un jour.
On vous couvre d'affronts, Seigneur, même on vous frappe:
Vous demeurez muet, sans plainte, sans soupir !
tviaanie. 0 divine leçon ! et mon âme s'échappe
En cris impatients lorsqu'il lui faut souffrir.
— 5 —

Il ruisselle le sang du Dieu que l'on outrage ;


Sur son corps les bourreaux s'acharnent tour à tour :
Ils redoublent leurs coups, ils épuisent leur rage...
- sus, Maître a - d o - ra-ble! Pâle, a - bat-tu,.san- Rien ne peut affaiblir l'ardeur de son amour.
— 6 —

Quand je vois mon Sauveur, mon chef et mon modèle,


Ceint d'un bandeau sanglant d'épines de douleurs,
glant, vie - ti -_me de dou -leurs?Fal-!ait-il, à ce
Combien dois-je rougir, moi, coupable, infidèle,
De couronner mon front de palmes et de fleurs.
— 7 —

Quel spectacle efirayant ! ô ciel, quelle justice !


Jésus, le Saint des saints, en croix meurt attaché !
Un Dieu juste, un Dieu bon, ordonna son supplice :
Comprendrons-nous enfin quel mal est le péché !
Qui même à vo-tre sang n'a pas mê-Jé ses pleurs?
— 8 —

Dieu puissant, vois ton Fils, mourant sur le Calvaire ;


Il a détruit l'arrêt par ta justice écrit;
Désormais quel endroit peut frapper ton tonnerre
« Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ? »
C'est le traître Judas qui brave l'anathème,
— 9 —
Et qui vous livre aux Juifs, ardents à vous haïr ;
Comme lui, que d'ingrats, en disant : Je vous aime ! Il est mort, ô pécheur, ce Dieu qui te fit naître,
Osent, par un baiser, sans honte vous trahir ! Et cette mort d'un Dieu devient ton ferme appui ;
A ce trait de bonté voudras-tu reconnaître
Que, s'il est mort pour toi, tu dois vivre pour lui ?
— 3 —
- 10 —
On enchaîne vos mains, hélas ! douce Victime ; 0 victime d'amour ! ô trop amer calice !
Peuples, pontifes, rois, tous s'arment contre vous; 0 sanglante agonie ! ô larmes ! ô douleurs I
Si le ciel tarde encore à venger un tel crime, 0 trépas bienheureux ! 6 divin sacrifice !
Votre amour seul, Jésus, arrête son courroux. Portez le repentir dans l'âme des pécheurs.
?' t 9 1 »..<•

90. — Le Chemin de la Croix. IV® STATION


Jésus rencontre sa très sainte Mère.
Moderato.
Dans quel état, divine Mère,
Vous revoyez ce fils défiguré !
Pour votre cœur, ô peine amère!
w f Sui - vous, chré-tiens, sur le Cal -vai - Te, Et c'est nous (bis) qui l'avons livré!
Ve STATION
Jésus est aidé par Simon le Cyrénéen. .
Que votre sort est désirable !
Jé - sus cour - bé sous un in-fâ-me bois; Vous l'ignorez, heureux Cyrénéen.
Puissé-je aussi, Croix adorable,
Vous porter (bis), mais en vrai chrétien I
VIe STATION
Ins.-traits par cè san-glant mjs-tè - re, A - près
Une sainte femme essuie le visage de Jésus.
0 voile heureux, précieux gage,
Où sont gravés les traits de mon Sauveur !
• Puisse de même son image
près lui por - tons tre croix.
S'imprimer (bis) au fond de mon cœur!
VIIe STATION
ire STATION
Jésus tombe une deuxième fois.
Jésus est condamné à mort. Eh quoi ! Jésus retombe encore !
Avec le juge impitoyable Cruels bourreaux, pourquoi l'outragez-vous ?
Je vous condamne au plus cruel trépas ; Ce sont mes chutes qu'il déplore :
Qu'une justice inexorable •A moi seul (bis) réservez vos coups.
A mon tour (bis) ne m'accable pas.
VIIIe STATION
• IIe STATION
Jésus cpnsole les femmes de Jérusalem.
Jésus est chargé de sa croix. Ne pleurez pas sur mes souffrances,
Seigneur, malgré votre innocence, Mais seulement sur vous pleurez, pécheurs ;
Vous vous chargez de cette lourde croix ; Pour le pardon de vos offenses,
Moi seul, honteux de mon offense, A mon sang ( bis ) unissez vos pleurs.
Je devrais (bis) en porter le poids.
IXe STATION
IIIe STATION
Jésus tombe une troisième fois.
Jésus tombe sous le poids de sa croix.
Devant le lieu de son supplice,
0 Dieu de force et de puissance,
Je vois Jésus tomber encor pour moi !
Sous ce fardeau je vous vois succomber ;
Jusqu'au suprême sacrifice,
Guérissez - moi de l'inconstance,
Dieu Sauveur (bis), soutenez ma foi.
C'est l'écueil (bis) qui me fait tomber.
X e STATION 91. — Plaintes de Jésus-Christ.
Jésus est dépouillé de ses vêtements
Adagio.
Sur mon Jésus tendez vos ailes,
Anges du ciel, voilez son corps sacré;
Ames coupables et charnelles,
Peuple i n - f i - dé - le.Quoilvousme tra-his-
C'est par vous (bis) qu'il est déchiré.

XI e STATION
Jésus est attaché à la Croix.
-sez! Je v o u s a p - p e l - le. Et vous me d é - l a i s -
0 peuple ingrat, cruel, barbare,
K Mv.
Vous consommez le plus grand des forfaits
Ce sont des clous que l'on prépare
A ces mains (bis) pour tant de bienfaits! -sez! Si je suis vo-tre p'e - re,Ces-sez de me dé •
k • . N
XIIe STATION

Jésus meurt sur la Croix.


Sur cette croix Jésus expire ! -piai-re; En-fantsingrats, Re-ve-nezdansmes bras-
A cet aspect, le jour pâlit d'horreur : 2. Mon cœur soupire 5. Quel sacrifice
Et m o i , l'auteur de son martyre, Dans son obscur séjour; Exigez-vous encor?
Il ne désire Que je subisse
Le regret (bis) brise-t-il mon cœur? Qu'un mouvement d'amour. Une autre fois la mort?
Hélas ! pour une idole J'y vole, je l'appelle :
XIIIe STATION On s'épuise, on s'immole, Viens, frappe, mort cruelle !
Et pour Jésus Mais dans mes bras
Jésus est descendu de la Croix. On n'a que des refus ! Revenez, fils ingrats !
Le voilà, Mère immaculée, 3. En vain pour armes 6. Leurs mains impures
Je n'ai que mes bienfaits; Renouvellent mes maux;
Ce divin Fils meurtri, sacrifié; • En vain mes larmes De mes blessures
Déplorent vos excès : Le sang coule à grands flots;
Notre victime est i m m o l é e , Dédaignant ma tendresse, Mon Père m'abandonne,
Votre amour (bis) est crucifié. Vous m'outragez sans cesse; La haine m'environne,
Avec transport Et quand je meurs,
XIV6 STATION Vous courez à la mort! Qui songe à mes douleurs?
4. Que puis-je faire 7. Aimable Maître,
Jésus est mis dans le tombeau. Pour attendrir vos cœurs ? 0 Jésus! dès ce jour,
Les yeux en pleurs, l ' â m e attendrie, J'ai du Calvaire De tout mon être
Epuisé les douleurs ; Disposez sans retour.
D'un Dieu mourant je v e u x m e souvenir. Pour vous fermer l'abîme, Pour vous, ô mon modèle,
Je me suis fait victime : Je veux, toujours fidèle,
C'est près de vous, ô Croix chérie, Aimer, souffrir,
Même à ce prix,
Qu'on apprend (bis) à v i v r e , à mourir. Je n'ai que vos mépris ! Et, s'il le faut, mourir.
92. — Le Crucifix
Il incline vers nous sa tète endolorie ;
Refrain
foderato.•%• Sa lèvre a bu le fiel;
Ses membres sont blessés, et sa chair est meurtrie
Sur le sanglant autel. (Réf.)
du chrétien con - so
— 3 —

Mains divines, sur nous vous répandiez naguère

Doux t r é - s o r / dont mon cœur a con. Prodige et bienfaits ;


Les clous, en vous perçant, ont calmé la colère
Qu'irritaient nos excès. (Réf.)

— 4 — .

Pieds sacrés, la brebis si longtemps infidèle


Avait lassé vos pas ;
mour bois mon bien
Fin. Un peu moinslent.
Ici vous l'attendez; ô Jésus, viendra-1-elle
Se jeter dans vos bras ? (Réf.)

— 5 —

Cœur percé, n'es-tu pas d'un amour sans mesure


Le foyer radieux?
Je veux te vénérer et couvrir ta blessure
pleurs,contemple,â - me fi - de - le,Ton Dieu qui meurt en
a tempo. De mes baisers pieux. (Réf.)

— 6 —

croix C o n - t e m - pie, trans-per - cé par le Précieux Crucifix, protège ma demeure,


Éclaire mes chemins ;
Et lorsque enfin pour moi de la mort viendra l'heure,
Repose entre mes mains. (Réf.)
V •
93. — Hommage à la Croix. 243
Sois toujours l'abri protecteur
Maesloso.
De notre misère;
Heureux qui, par un libre choix,
Veut suivre tes lois,
E - ten - dard glo - ri - eux, E - le -
0 sainte Croix

— 3 —

Oui, tes bras vénérés


-vé sur leCal-vai - re, Ar-bre vie - to - ri -
Portent l ^ a n ç o n du monde ;
Tes .rameaux consacrés
D'un sang pur sont tout empourprés ;
-eux, Or-ne-ment du jar - din des cieux, Bé - Par toi nos cœurs sont assurés
D'une paix profonde;
Au ciel, par ton précieux Lois,
Tu nous rends nos droits,
-ni soit ton fruit pré - ci - eux. Qui - ci tout ré -
0 sainte Croix !
3 1 | | .• K K K |
— 4 _

- vè - re;Sauve au - jour-d'hui,commeau-tre - fois. Le Du Sauveur Jésus-Christ


Lit d'honneur et de souffrance,
Sur ton bois est écrit
Le pardon pour le cœur contrit.
monde aux a - bois, 0 sain - te Croix!
Sois de l'homme, ici-bas proscrit,
L'unique espérance ;
- 2 —
Qu'il monte joyeux sous ton poids
Croix du Dieu Rédempteur, Jusqu'au Roi des rois,
Par ta grâce salutaire, 0 sainte Croix !
Du démon séducteur
Est détruit le règne imposteur.
— 3 —

Gloire à cette divine Croix !


94. — Hommage à la Croix.
Arbre dont le fruit salutaire
Moderato. Sait nous faire .chérir les lois .
D'un Dieu qui pour nous est un père. (Réf.)
1 m
J Hk-
Ai - mons no - tre Sau -veur en — 4 -

Gloire à cette divine Croix !


K k. , k —
C'est le sceptre du Roi de gloire,
/ y Qui nous a rendu tous nos droits
croix-.Nest-il pas bienjus-te^'on l'ai-me,Puisqu'en En nous a é r a n t la victoire. (fie/.)
, h 1 ' N V
Gloire à cette divine Croix
Des vrais biens la source féconde ;
ex - pi-rant sur ce bois, Il nous ai - me plusque hfl-
Sur elle est mort le Roi des rois
Refrain.
Pour laver les péchés du monde. ( Réf.)
— 6 —

mê - me? '^Chré- tiens, cban -tons à bau-te Gloire à cette divine Croix !
k C'est la chaire où, par son silence,
En m'apprenant ce que je crois,
Jésus prêche avec éloquence. ( iîe/.).
voix: Vi-ve Jé - sus! V i - v e sa croix!Gbrétien^eban-
— 7 —

Gloire à cette divine Croix !


Ce n'est pas le bois que j'adore,
-tons à bau-te voix: Vi-ve Jé-sus! Vi-ve sa croix! Mais c'est Jésus seul que je".vois,
Mon Sauveur que j'aime et j'implore. (Réf.)

— 2 — — 8 —

Avec Jésus aimons sa Croix,


Gloire à cette divine Croix! Prenons-la pour notre partage :
Le Sauveur l'ayant épousée,
Nous aurons assuré le choix
Elle n'est plus, comme autrefois,
[Réf.) De notre immortel héritage. ( Réf.)
Un objet d'horreur, de risée.
246

95. — H o m m a g e à l a C r o i x .

Maestoso.
tfc voix; Chantons a-vec transport son triomphe et sa

mfr,'
Cé u - brons
lé la vie - toi - re D'un

gloi - re,Chkn-tons: Vi ve Jé - sus'. chan-


i
Dieu mort sur la croix, Et pour chan ter sa

gloi - re Ré - u -.nis-sonsnosvoix,Ré - u - nis-sons-nos

~z) r -sus! Chan - tons:


croix?
voix: De son a-.mour ex - trê

— 2 —

Tel qu'après les orages,


Quel éclat t'environne !
Le soleil radieux
i. -dons aux traitsrainqueurs; Pour le Dieu qui nous Nous voyons à tes pieds
Dissipe les nuages,
/ , , Refrain Le sceptre et la couronne
Rend leur éclat aux cieux : [bit.)
Des rois humiliés; (bit.)
Telle, 6 Croix , ta présence
A Rome on te révère,
A ce monde égaré
Tout suit tes étendards,
7 f J ï Annonce la puissance
Et le Dieu du Calvaire
ai - me Ré - u - n i s - s o n s nos coeurs. Du vain- De ton Christ adoré. ( Réf.)
s Est le Dieu des Césars. (Réf.)
i—1
¿ 6——f — 3 — — 5 —
• -
•> i -à 0 Croix sainte, l'asile Que le ciel applaudisse
des e nfers Pé l -brons la vie -toi - De tous les cœurs soumis, Aux chants de notre amour.
m -queur
Brave l'orgueil stérile Et que l'enfer frémisse
De tes fiers ennemis; (bis.) Du bonheur de ce jour. (bis.)
Partout que l'on te rende Par toi tout s'illnmine;
Hommage et vœux parfaits ; Par toi Dieu se fait voir;
u ' v v
Que ton pouvoir s'étende Salut! ô Croix divine,
- re; Re - n - nissons nos coeurs, rè - u - ms-sons nos 0 notre unique espoir ! ( Réf.)
Autant que tes bienfaits. {Réf.)
96. — La Résurrection de Jésus-Christ.
Maestoso.

Juif, tu disais : Le Christ enfin succombe .


Son souvenir, de la terre effacé,
Dans les transports du - ne vive al - lé Dort pour jamais avec lui dans la tombe
Ainsi parlait ton orgueil insensé. ( Réf.)

— 3 —
gres - se,Chrétiens,chan-tons ce jour trois fois heu
Sur sa victime en vain ta fureur veille';
En vain tu crois triompher du Dieu fort :
* * De son tombeau Jésus enfin s'éveille-,
-reux: Le Dieu sau - veuipi - dèle à sa pro - Et fait trembleflpes portes de la mort. {Réf.)

— A —

- mesrse, De son tombeausort vi-vant,glo - ri - eux L'ange descend et renverse la pierre


De ce sépulcre où Jésus a passé,
Et tes soldats, le front dans la poussière,
N'ont pu saisir Celui qu'ils ont percé. (Réf.)

— 5 —

Peuple aveuglé, de ta fureur ardente


Chantonsvictoi - re AuDieusau- Tous les efforts se tournent contre toi;
Les soins déçus de ta haine prudente
Sont les garants et l'appui de ma foi. ( Réf.)

— 6 —

Au crime en vain tu joindras l'imposture,


Et l'on dira bientôt, dans l'univers,
Que mon Sauveur, maître de la nature,
- reA no-treRédempteur. A terrassé la mort et les enfers. (Réf.)

— 7 —

Mais, ô Jésus ! de la mort ennemie


Pour nous aussi tu brises l'aiguillon ;
Pour nous ta mort est un germe de vie,
Un gage heureux de résurrection. (Réf.)
250
97. — La Résurrection de Jésus-Christ.
fb/fr* r>e>fnon

Jé - sus de la mort vain - queur, Re-vê-

nous Pleuroiï

nous a ren Plairons


-tu de splendeur.

nos for - faits, Chan-tons ses bien-faits Et


ce

' jour r é - j o u - it no-tre coeur. De tous


•252
2. Formons de joyeux concerts : 98. — Le bon Pasteur.
* Jésus brise nos fers,
Et triomphe des enfers. Alleqrettoaraziosi .Refrain. F***
Formons de joyeux concerts : c-i n i
Sa victoire a sauvé l'univers.
Pour un Dieu, quel choix
Quoi ! le Roi des rois
Au ciel, par sa croix,
Dut [reconquérir nos droits !
Embrassons la croix,
Que ce libre choix - t è u r f D e son in-no -cen - ce,Con-ser - ve la
Au ciel assure à jamais nos droits. Fin.

3. Je vois la mort sans effroi :


' Mon Seigneur et mon Roi fleur. De la dent cru - el - le Des loups ra-vis-
En a triomphé pour moi. | | | | I | r——i?
Je vois la mort sans effroi ;
Ce mystère est l'appui de ma foi.
Si de Dieu l'amour - sants,0 gar-dien fi - de - le. Toi seul nous dé-fends.
N'a jusqu'à ce jour
Trouvé nul retour - 2 - _ 4 _

En ce terrestre séjour,
Lorsque, vagabonde, Vois comme il s'empresse
Du moins dès ce jour
La brebis s'enfuit Pour te recevoir,
Des cœurs pleins d'amour
A travers le monde, Lui dont la tendresse
Vont enfin le payer de retour.
Ton amour la suit. {Réf.) Est ton seul espoir. ( Réf.)

r,. Bientôt descendra des cieux — 3 —


— 5 —
Ce Sauveur glorieux
Trop longtemps rebelle 0 Pasteur suprême I
Sur son autel radieux.
Au divin Pasteur, Soumis à ta loi,
Bientôt descendra des cieux
Brebis infidèle, Pour toujours je t'aime
Ce Jésus qui nous rend tous heureux.
Reviens sur son Cœur.(fie/.) Et me donne à toi. {Réf.
Si sur nos malheurs
Il versa des pleurs,
— 6 -
Et par ses douleurs
Attendrit enfin nos cœurs, Aux gras pâturages
Après nos malheurs, Conduis tes brebis,
Trêve à nos douleurs : Sous les frais ombrages
Jésus est le Roi de tous les cœurs. De ton paradis. (fie/:)
K. de C.
99. — L'Ascension de Jésus-Christ.

Maéstoso.
Tout s'incline sur son passage ,
Et Lui, Monarque glorieux,
Il ra recevoir en partage
Toute puissance dans les deux. (Réf.)

— 3 —

Triomphant après sa victoire


Sur les enfers, sur le trépas,

l u - ni - vers. Assis sur son trône de gloire,


Refrain. HU - e Qui le d é -
Il nous anime aux saints combats. (Réf.)
_ 4 _

Il excite ma confiance ,
Il veut mon trône auprès du sien;
C'est là ma suprême espérance,
An-ges,Comme
C'est là, pour moi, le seul vrai bien. (Réf.)

— 5 —

eaxdansfimmortdscjour.ChantoDS i-ei-b&sleslouan - gesDu Mais avant de quitter la terre


Pour régner en triomphateur,
Il a parcouru la carrière
euxdansfimmorfelséjW,Chantonsi-ci-basleslouan - gesDu Des durs travaux, de la douleur. (Réf.)

— 6 —

Par la croix s'obtient la couronne


Dieuquitriompheencejour, Du Dieuquitriompheencejour. Qui ceint le front du Christ vainqueur :
Portons cette croix, Dieu l'ordonne,
Et combattons avec ardeur. (Réf.)
Dieuquitriompheencejour, Du Dieuquitriompheencejour.
257
100. — Institution de l'Eucharistie. - 3 _

Maestoso. A la table auguste et mystique


fsaac au glaive d'un père
Que vient dresser le nouveau Roi,
Venant s'offrir obéissant ;
On voit finir la Pâque antique
L'agneau, victime salutaire
Et commencer une autre loi.
Dont Israël versa le sang ;
Far les chants les plus ma - gm- Le jour a chassé la nuit sombre, La manne, au goût délicieuse,
La promesse enfin s'accomplit ; Qui lombait du ciel chaque jour,
n a j ¡s h, 1 j ^
La vérité succède a l'ombre, ) Sont la figure précieuse
• La loi de grâce s'établit. (bis De ce prodige de l'amour. bis.
-fi - ques, Si-on, cé - Ife - breton Sau-veur; Ex-
— 4 —

t I ¡V N |S N N i l N K K N h, D'un amour constantet suprême, Le voici, ce vrai Pain de l'Ange,


Jésus confirme le bienfait : Aujourd'hui Pain du voyageur;
Ce que le Sauveur fit lui-même, Il faut, à l'âme qui le mange,
-al - te dans tes saints can - ti - ques Ton Dieu.ton Le prêtre encor partout le fait. De l'innocence la blancheur ;
Le pain, le vin, faibles substances, Arrière l'impur, le profane !
Sont changés d'un mot sur l'autel; C'est le Pain des enfants de Dieu,
Sous de fragiles apparences '( Festin sacré, divine manne,
Se cache ici le Dieu du ciel ! j Trésor auguste du saint lieu. bis.
chef et ton Pas
— 9 —

L'œil se trompe, l'esprit chancelle ; Attendri par notre misère,


Ici Dieu voile sa splendeur; Jésus se donne entièrement ;
piai - re. Tes trans-ports, tes soins em-pres- Malgré ces ombres, le fidèle Naissant, il s'est fait notre frère,
Sans hésiter voit son Seigneur. Et sur l'autel notre aliment.
s S K \
h N N La foi pénètre le nuage Lorsqu'il mourut sur le Calvaire,
- • é ' Qui le cor7re en ce sacrement ; Il était rançon du pécheur;
<J - b
Sonsangpour nousest un breuvage, ), Tandisqu'au ciel,son sanctuaire, ) .
-sés: Tu n'en pourras jamais trop fai - re,Tunenfe- Sa chair devient notre aliment. j " Il est du juste le bonheur. j '
A,
— 6 — — 10 —
Quand le juste avec le coupable Gloire, honneur, triomphe suprême,
-ras jamais as-sez; Tu nênpour-ras jamais trop Viennent s'asseoir à ce festin, A Jésus-Christ, le bon Pasteur ;
Jésus leur présente, à sa table, Partoutqu'on l'adoreetqu'on l'aime,
A tous les d°ux le même pain; Lui, notre aimable Rédempteur!
* Chacun reçoit la même hostie, 0 Pain, que le Ciel me dispense
Mais combien diffère leur sort ! Comme un gage de sa bonté,
fai - re.Tu nen fe - ras jamais as-sez. Lejuste tremble et boit la vie, j . Faisque, nourri de ta substance,
L'impie affronte et boit la mort. \ J1S ' Je vive dans l'éternité.
— 2 —

Que ton cœur rempli d'allégresse Près de consommer son ouvrage,


buive 1 élan de ses transports : l| consacre son dernier jour
Uieu veut te montrer sa tendresse A te laisser pour héritage ) .
En épuisant tous ses trésors ; Ce monument de son amiur. ) b u '
101a. — Pendant la sainte Messe. A L'ÉVANGILE.
AD COMMENCEMENT.
5. Nous recevons dans notre cœur docile
Les vérités qu'enseigne l'fcvangih ;
Oui, chacun doit vouloir, du Christ fidèle enfant,
Garder le bien qu'il veut, fuir le mal qu'il défend.
AC CREDO.

6. Qu'avec bonheur notre âme soit soumise


A ce symbole où la foi de l'Eglise
Se proclame en Ce monde avec autorité ;
Dieu parle par sa voix : lui seul est vérité !
A L'OFFERTOIRE.

7. Nous vous offrons le pain du sacrifice


Et le vin pur versé dans le calice ;
Ces terrestres présents deviendront devant vous
La chair, le sang du Christ incarné parmi nous.
8. Avec ces dons acceptez nos prières;
Et des fléaux les flèches meurtrières
sommes cri - m i - nels, Nous cher-cfionsun a- De nos fronts repentants détourneront leurs coups :
La croix désarme encor votre juste courroux.
A LA PRÉFACE.

9. Les cœurs en haut! Unissons nos louanges


Au doux concert qu'au ciel forment les anges;
Permettez, Dieu puissant, que, laissant leur séjour,
AU CONFITEOR.
Ils soient de votre Fils et le trône et la cour.
2. Oui, devant vous, Dieu saint, Dieu redoutable, 10. De foi, d'amour, nos voix sont animées ;
Nous confessons que tout homme est coupable ; Oui, trois fois saint est l'e Dieu des armées!
D'un profond repentir, voyant nos cœurs touchés, L'univers tout entier est plein de sa grandeur :
Daignez par votre grâce effacer nos péchés. Béni Celui qui vient de la part du Seigneur.
LE P R Ê T R E MONTE A L'AUTEL.
DD S A N C T C S A L'ÉLÉVATION.
3. Vous ne voyez en nous aucun mérite,
, Mais tout le" ciel pour nous vous sollicite ; 11. Ce Dieu sauveur parmi nous va descendre,
Ecoutez, Dieu si bon, les saints, nos protecteurs, C'est l'amour seul qui l'engage à s'y rendre ;
Et, grâce à leur prière, épargnez les pécheurs. Pour les hommes qu'il aime, à la voix d'un mortel
Il daigne se soumettre et venir sur l'autel.
A L'ÉPÎTRE.
12. Venez, Seigneur, hâtez-vous de paraître;
4. Éclairez-nous d'une lumière pure
Tout à la fois, soyez victime et prêtre.
Pour pénétrer le sens de l'Écriture ;
Tous nos vœux sont comblés, Jésus descend des cieux,
Ou plutôt augmentez dans nos esprits la foi ;
Mais sous un voile obscur il se cache à nos yeux.
Inspirez à nos cœurs de garder votre loi.
T7 ri.

14. Pour apaiser la divine Justice ,


101b. — Pendant la sainte Messe.
as * ï Vous vous offrez dans ce grand sacrifice ;
A L'ÉLÉVATION. J'adore votre corps sous l'espèce du pain ;
J'adore votre sang sous l'espèce du vin.

AD PATER.
. » .b ,l j N|

, *ril
— -0—0
-f •15. Père puissant, que chacun vous bénisse,
m
! P 0 doux Jé •sus! ô sa-KîtaireHo iti- e! Qu'à votre voix l'univers obéisse;
Seigneur, pardonnez-nous nos fautes, nos erreurs,
Et de l'esprit du mal éloignez les fureurs.
» g e c - <3
A L'AGÎDS DEI.
0 douxJé-sùs! ô sa-lutaireHosti - e!
| i 16. Agneau divin, vous êtes la victime
Qui de ce monde avez porté le crime ;
i Achevez votre ouvrage, adorable Sauveur :
11 p , Lavez dans votre sang les péchés de mon cœur.

I AD DOMINE, NON SDM DIGNDS.

17. Moi, m'approcher de votre sainte table!


J'en suis indigne, hélas! je suis coupable ;
.S'H : Mais d'un seul mot, Seigneur, vous pouvez me guérir,
Alors du Pain des forts j'oserai me nourrir!

PENDANT LA COMMUNION,

1 18. Puisque mon Dieu jusqu'à moi veut descendre,


Quelle faveur n'en dois-je pas attendre?
Contrenosen-ne-mis ar-mez-nousde vi-gueur;Dai- 0 prodige ineffable ! 6 mystère d'amour !
I L'Auteur de tous les biens fait en moi son séjour.

11
Mil 1*1.1
-fJr.
U
-gnez d'unpromptsecours aider
|
1 1 '
no-tre lan gueur.

11 '
y v, -gnez dunpromptsecours aider no-tre lan-gueur.
H I"!

?. ill t
I '
101°. — Pendant la sainte Messe
APRÈS LA COMMUNION.
- ri S i i1 , ^ •

Andantino. •
- sen - ce; I - ci pour le pêcheur,il est en-cor mou-
-4—1 u l h 1 Ni N M-i—k^c:
re - con-nais
- rant: Le ciel entier s'in-cline etl'a-dore en silen -
Refrain.

-ce. Prosternez-vous,offrez des vceux;0ui,mor -

cen - ce! Je viens de re - ce - voir

plus grand des bienfaits-.Qua- vec moi tout le

vœux. Oui, mor - tels, c'est le Roi fdes cieux.



2. Non content d'expirer sur un infâme bois,
ciel vous en loue à ja-miis) Suspendant à nos yeux les lois de la nature,
20. Je dois, Seigneur, devant vous me confondre: Jésus s'immole encore, ainsi que sur la croix,
A vos bontés je ne saurais répondre ; Et de sa propre chair vient nourrir l'âme pure. (Réf. )
Je vous offre, ô mon Dieu ! pour marque de retour, 3. Si la croix ne cachait que la divinité,
Mes œuvres, mes travaux, mes désirs, mon amour. L'Homme-Dieu tout entier s'éclipse en ce mystère ;
Je dois l'y reconnaître en toute vérité :
C'estmon aimable Roi, c'estmon Dieu, c'estmon Père.(fle/\)
102. — Le sacrifice de la Croix 4. Sacrifice divin ! ô temple ! ô saint autel !
renouvelé dans le sacrifice de la Messe. D'où la foi fait jaillir la grâce du Calvaire!
Religioso. Par vous, nous recueillons dans notre cœur mortel
Du sang de Jésus-Christ la vertu salutaire. (Réf.)
5. Monument de la mort de notre doux Sauveur !
Pain vivant qui donnez la vie au vrai fidèle,
O pro - di - ge da-mour!Que ce mystère est Tandis que je savoure en moi votre douceur,
Mon cœur est animé d'une force nouvelle. ( Réf.)
6. 0 Jésus, qu'à mes veux dérobe un voile obscur,
Satisfaites enfin la soif qui me dévore;
Que votre corps sacré me garde toujours pur,
grand! Sousun pain qui n'est plus Dieuca-che sa pré- Jusqu'à ce jour sans nuit dont ce jour est l'aurore- (Réf.)
•265
103. — Sentiments de respect en présence
de Jésus-Christ. 104. — Même sujet.

Grave.% Refrain. ^ I Religioso. F—

V Sur cet au - tel, Ah! que wis-je pa-


[1 est surcet au- tal, L'E-ter-nel; Au-do. De tout mon coeur. Dans ce profond mys- 1
-rrZ

• tre? Oui, c'est Je - sus,* moi W viir


I
- t è - re. Je vous a - dore et vous ré -

r r r - T
Mai- tre, Lç Roijju ciel1. Sain - te Vie - t i - me!
- vë - re, 0 ooijxbao-veur! Bon - té su - pre - me.
sa ma gni-fi - cen-ce AuxyeuxtropfaiHesdumortel

Vous ex - pi-ez mon cri - me Sur cet au -tel.


Que tou-joursje TOUS a i - m e . De tout mon coeur!
C'est Je Mai - tre des cieux, que la gloire en TÍ - ron - ne;
m
105. — Même sujet.
Larghetto. Befa™. p**»
Peu - pies, pros-ter-nez TOUS, Cet an-tel est stai

noux.

-ez ÛOS lou - an - g es, Bé - nis - sez-nous tous.


Chantez, 6 séraphins, l'amour et la clémence
De ce Dieu qui descend du ciel.
L'a-mour vous e n - c h a i - n e Près des mor-tels; ».

Pour gagner notre cœur sa puissance s'abaisse,


Il vient en ce séjour ;
Dans nos chants d'allégresse, L'a-mour nous ra-mfe.-ne A vos au-tels.
Louons, louons ce Qieu d'amour. (fl
106. — Sentiments de respect en présence 107. — Même sujet
de Jésus-Christ.
And ante.% Refrain

Andante

Que cette voû-te re- ten - tis noscan-

Quetouti - ci

tai - re,Pour nous sof-fre sur l'autel.Sur ce trô-ne de clé


tis-se: Jé-susparaît sur nos au-tels;Quetout

men - ce L'a-mour voi - le ses splendeurs; Mais la

Oh! quel profond et doux mystère !


Nos yeux nous disent : C'est du pain
La foi nous dit : C'est votre Père, Dieu, qu'entourent mille Archanges

C'est le Sauveur du genre humain. Nous t'adorons avec eux ;


Daigne accueillir nos louanges,
Ne méprise pas nos vœux.
Vous qui voyez ce que nous sommes,
Faibles, pécheurs et malheureux,
Dieu, qui restez parmi les hommes, Attirés par ta tendresse,
Soyez pour nous le pain des cieux. Nous venons t'offrir nos cœurs ;
Ah ! soutiens notre faiblesse,
De tout mal rends-nous vainqueurs.
268
269
108. — Sentiments de respect en présence
109. — Même sujet.
de Jésus - Christ.

Andante.
S Nr
I-
i
Re-cueil-Ions - nous, le pro-di - ge s'o-
- k—
N \— \
jk 9 Ä' '9 -
"J * -4- - -*-

-pè-re: Jé-sus pa-raîf, J^susdeseenddescieux! Desapré-


> N,:• K ,
j « — — « V 1
-sence i] ho-no - reces ííeux;Jemeprosterneet le ré-vè-
zk

-re; Je l'adore et je croi.C'estmon Roi,C'est mon


rit.

m mm
Pè - re; Le mjs - tè - re Ne l'estpluspour moi.

i
qui tïm -

• • • ê è^-é-
U- ne cé-les-te lu-miè - re, U-ne cc-Ies - te lu-
- pio- rent,0ii! viens

-miè - re Brilleet m'é - clai - re: Oui, je le


— 2 — — 3 -
Voici le Pain de v i e ; Ici, comme au Calvaire,
0 cieux, étonnez-vous ! Il vient pour nous, pécheurs,
Un Dieu se fait Hostie : S'offrir à Dieu son Père voi; Brille et m'é - clai - re. Oui, je le voi.
Quelle bonté pour nous ! (Ref.) Et fléchir ses rigueurs. (Réf.)
2. Disparaissez, vains objets de la terre. Qu'il s'abaisse;
Von s n'aurez plus d'empire sur mon cœur: Sa tendresse
Jésus sera mon snprême bonheur; 111. — Sentiments de r e s p e c t en présence
Réveille ma foi.
Je veux le servir et lui plaire : Que sa bonté me bénisse. (6ù.) de Jésus - Christ.
Je le prends pour mon Roi! Onp l'an-nmnlieo« \
Que j'accomplisse
C'est vers moi Sa sainte loi ! Andante. Refrain
110. — Même sujet.
Cantabile.
0 .Roi des cieux! Sous un

Vouscom-blez tous nos

voeux E n restant par-mi nousdansceslieux.

-cheursvousmou-rez cha-que jour; De l'homme

-tel Vous de-ve-nez l'a.-Jiment é - ter- nel.


2.Seigneur, vos enfants
Reconnaissants
Sont pénétrés des plus doux sentiments;
te verrons un Ouvrez-leur encor
2. Les anges en silence, 4. L'asile tutélaire, De vos bontés l'ineffable trésor. (Re/.)
Au pied de son autel, Dans tous nos abandons, 3.
Disons tous en chœur :
Adorent la présence Sera le sanctuaire
De notre Emmanuel. (Réf.)
Louange, honneur
OU tu répands tes dons. (Réf.) A Jésus-Christ, notre aimable Sauveur!
S. Que tout en nous s'unisse 5. Qu'enfin notre tendresse
Pour dire tes bienfaits ; Obtienne de ton Cœur, Qu'au ciel à jamais,
Que ta bonté bénisse Aux jours de la détresse, Comme ici-bas, nous chantions ses bienfaits ! {Réf.)
Nos plus ardents souhaits.(fle/'.) La paix et le bonheur! (Réf.)
112. — Sentiments de respect en présence
de Jésus-Christ.
Maestaso.

A cette table Jésus donne


Son corps sacré pour aliment;
Aux piètres sa puissance ordonne
-ne Du .Roi qui rient du ciel pour nous; L'a- De le produire au Sacrement, {bis)

. , S h. h h i u , k W-i-j=L — 3 —

Ainsi l'on voit le Pain des Anges


Nourrir les hommes loin des cieux ;
-mour d'hommages $ envi - ron - ne-.Ilvoitsonpeupleà Exalte-le dans tes louanges,
Humble mortel, et sois heureux, (bis)

— 4 —

Ici la coupe se prépare;


ses g e - noux. Il voit son peuple à Jésus y verse encor IP vin,
Et, sa parole le déclare,
J'ai pour breuvage un sang divin, (¿»¿s)

ses ge-noux. Ions à ce Roi pa-ci- Au peuple élu sa main dispense


Le pur froment venu du ciel ;
Pour le nourrir, en abondance
Du rocher même sort le miel. (!6és)

— 6 —

A lui venez, vous que l'épreuve


Et le travail ont accablés,
Vous tous que la douleur abreuve,
Apportez-lui vos cœurs troublés, (¿tsj

Régnez dans votre sanctuaire ;


A vous nos vœux et notre encens I
Monarque auguste, tendre Père,
En ce sé-jour H n'a pas moins d'amour. Restez auprès de vos enfants, (bis)
113. — Bienfaits de l'Eucharistie. — 2 —

Des rois, des princes de la terre,


Il fuit les somptueux palais ;
Mais un cœur pur a des attraits
Que son Cœur recherche et préfère. [Réf.)

— 3 —

L'aimable trône de sa grâce,


heure! Il Tient TI - nir la terreaux cieux,Etsous un C'est son autel tout près de nous ;
A cette table il est jaloux
De nous voir souvent prendre place. (Réf.)

pain mys-tè demeu - — 4 —

Ici des peines l'amertume


Fuit, comme l'ombre aux feux du j o u r ;
Et Jésus veut qu'en ce séjour
Dans nos cœurs son amour s'allume. (Réf.)

— 5 —
nous.

— ^
Dans nos travaux, dans nos misères,
Il est le Dieu consolateur ;
L'enfant prodigue, en sa douleur,
Vos en - fants sont à vos k - noux: Que
Trouve en lui le meilleur des pères. (Réf.)

— 6 —

Avec espoir et confiance,


Venons prier à son autel;
Par un hommage solennel,
Prouvons notre reconnaissance. (Réf.)
— 3 —

Pourquoi donc parmi nous fixer votre séjour?


p""
A h ! pourquoi nous donner tant de marques d'amour
Dans l'asile adorable où tant d'irrévérences
Devraient nous attirer les traits de vos vengeances?
Au pied des saints au - tels pieu -
ra11. r s — 4 —
i
! fi- g n Je suis abandonné parfois de mes amis
-rons a-me - re - ment ", A - do - rons- Jé - sus - One lâche tiédeur les retient endormis !
rail. C\
C'est ainsi que se plaint Jésus-Christ aux fidèles ;
Nous, chrétiens, réparons l'oubli des cœurs rebelles.

-Christ au di - vin Sa - cre-ment; On l'ou- — 5 —

Seigneur, ayez pitié de ces pauvres pécheurs;


Déchargez sur nous seuls vos trop justes fureurs.
-blie, ô dou - leur! on l'fo-sulte, on l'ou - Divin Cœur de Jésus, oh ! pardon, Cœur aimable !
A nos pleurs montrez-vous sensible et secourable.

— 6 —
- tra - ge! Vous, du moins, qui l'ai - mez, ve -
Si notre sang, grand Dieu, pouvait vous rendre honneur,
Sans pitié frappez-nous, immolez jusqu'au cœur ;
Voyez-nous à vos pieds, nous offrant en victimes,
-nez lui rendre hom - ma -
Disposés à souffrir pour réparer nos crimes.

— 2 —

Pour vous quelle froideur, ô Dieu de l'univers !


\
Contrits et prosternés au pied de vos autels,
Trop souvent, ô Jésus, vos autels sont déserts ! Vous pouvez nous traiter comme des criminels;
De fidèles amis à peine un petit nombre Mais si vous regardez votre sang et nos larmes,
Des beaux jours de la foi rappelle encor quelque ombre. De vos mains, Dieu d'amour, vont s'échapper les armes.
8*
115. — Procession du très saint Sacrement. ^ M r — 9 — \ 'i1 m J
m» ,I &P
fo » a A ] . ». r, n -
. Maestoso. F"* r— \ tr-h-
-cens, la verdu re et les
fleurs, O f - fronsJui
k fc—
—1 j fï-fc-

-cens, la verdure et les fleurs, Of- frons-Iui

-grès « se: Le Dieu d'amour,, comme un frî-om-pha


A

i r
-teur, Sort de son temple et vient a - vec ten -
1 k N
2. Nouveau: Soleil, que le monde contemple,
r t — V — Dans quel éclat de ton repos tu sors !
Franchis le seuil de ton auguste- temple;
Sur nos chemins, viens, répands tes trésors. {Réf.)
3. Roi bien-aimé, son peuple l'environne;
Ses prêtres saints ici forment sa cour;
Et sa bonté l'arrête à chaque trône
Que sur ses pas lui prépare l'amour. (Réf.)
4. Reconnaissons le Dieu de la nature
En lui payant le tribut de ses dons :
- co - rons _ son pas - sa - ge, Que Ces tendres fleurs, cette aimable verdure,
Sont ses présents, et nous les lui rendons. ( Réf.)
5. Oui, c'est l'amour qui, dans ce doux mystère,
Voile d'un Dieu la haute majesté;
Oui, c'est encor l'amour qui nous éclaire
Et nous fait voir l'invisible Beauté. (Réf.)
. 6. 0 Roi du ciel! ô Maître de la terre!
Nous t'adorons avec ravissement ;
Et nous jurons, ô notre aimable Père,
Jusqu'au trépas de t'aimer tendrement. (Réf.)
« I F

T 280
1 H
116. — P r o c e s s i o n d u t r è s s a i n t S a c r e m e n t .
| I
Tempo dimar cía. . F***
WT!

jour! quel touchant spec -

- t a - clelTressaiî- de bonheuf: Jésus

-tez jus - qu'auxcieux notre


Sur le trône de sa clémence
Apparaît le Maître des oieux,
Et lui-même „par sa présence.
Vient porter la paix en ces lieux. [Réf.)
Ce n'est pins un bruyant tonnerre
- ge, gloi - re, Hon-neur,vic-toi - re Au Qui l'annonce, comme autrefois :
C'est ici le plus tendre Père,
.C'est ici le plus doux des rois. ( fíe/.)
Accourez, ô tribus fidèles.
Signalez pour lui votre ardeur ;
Éclatez, hymnes solennelles,
Exaltez son nom, sa grandeur. Réf.)
Vous, entants, approchez sans crainte,
Offrez-lui vos cœurs innocents;
Aujourd'hui sa majesté sainte
Les préfère au plus pur encens. [Réf.)
Que l'éclat, la magnificence,
Secondant nos joyeux transports,
En ces lieux fêtent la présence
De ce Dieu, le vrai Pain des forts. [Réf.)
Heureux peuple! en est-il un autre
Honoré de tant de faveurs?
Ah ! quel Dieu comparable au nôtre
Pour aimer ses vrais serviteurs ! ( Réf.)
CVJésus, que la foi révère,
Comblez-nous de dons précieux.
Et régnez partout sur la terre,
-eux can-ti - ques, Par-funis mys- ti - ques, Por- Comme vous régnez dans les cieux ( Réf. )
282 283

117. — Zèle pour le culte du très saint Sacrement. A ce calvaire, le coupable


Du sang de Jésus est couvert ;
Allegretto 11 peut s'asseoir à cette table,
Festin où Dieu même est ofiert I
De la justice,
rer le sanc-tu - a! - re. Or Ce sacrifice
Arrête le bras irrité;
Et sur le juste
•nons à lenvi nos au - tels: Jésus,du sein de la lu Sa voix auguste
Appelle du ciel la. bonté. ( bis.)

— 3 —
miè - ce,Des-cend au mi-lieu des mor-tels
Accourons tous à l'arche sainte ;
Mais, pour nos plus riches présents,
Avec respect, amour et Crainte,
Plus il s'a-bais - se. Plus sa tendres - se Mé N'offrons que des cœurs innocents.
L'or, la poussière,
Dieu de lumière,
N'ont pas plus de prix à tes yeux :
rite un g é - né-reux re-tour.. A nos leu-an
Un cœur qui t'aime,
Beauté suprême,
Pour toi cest un don précieux! (bis.)

0 chœurs des An - ges,iMé- léz vos canti -ques d'a-

mour mour.
119. — M ê m e sujet.
Andantino.

V Troupein-no-cen - te D'enfants chéris des

Mon doux Jé - sus, pourquoi tarder en-


« ft ba
FM • cieux. Di euTOUSp r é - s e n - te Un pain d é - l i - ci
-
.b i ,-L. î i —iti i ! Ì , n n

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-co - re, Puis-qu'en vous seuJ je t r o u - v e mon ton-

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1! veu^cedoux Sau-vcur,En-trerdansvo4re
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-heur? Je vous im - plo - re A - vec fer-
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cceur; Danscette heureuse at - ten - te, S o j -
é 0 1 * 1 y-
-veur; Pourvous,m&nRoi, j'ai p r é - p a - r é m o n coeur,

- e z p l e m s d e f e r - v e u r , Troupe i n - n o - c e n - te.
2 . — ACTE DE FOI ET D'ADORATION. Vous m'en verrez gémir
Et mes dé-sirs ont de-van-cé 1 au-xo - Mon divin Maître! Jusqu'au dernier soupir;
Par quel amour, comment Avant de vous déplaire,
RH L ' h e u r e q u i f u i t aecroit m o n e s p é r a n c e ; Daignez-vous être P u i s s é - j e ici mourir,
Dans votre sacrement ? Mon tendre Père !
T o u t près de m o i v o u s d e m e u r e z pourtant ;
Vous y venez pour moi : 5 . — ACTE D'AMOUR.
Dans le silence Plein d'une vive foi,
Mon c œ u r attend : Plus je vous aime,
J'y viens vous reconnaître
0 Dieu d u c i e l , h â t e z l ' h e u r e u x instant Pour mon Sauveur, mon Roi, Plus je veux vous aimer,
Mon divin Maître! 0 Bien suprême,
Qui d e v o s b i e n s m ' a s s u r e l ' a b o n d a n c e . Qui seul peut me charmer!
Je t ' a p e r ç o i s , asile r e d o u t a b l e , 3. — ACTE D'HUMILITÉ. Mais, ô Dieu plein d'attraits,
Où l'Eternel d e s c e n d de sa g r a n d e u r ; Dieu de puissance! Quand, avec vos bienfaits,
Je ne suis qu'un pécheur : Vous vous donnez vous-même,
Temple adorable
Votre présence Plus en vous je me plais,
Du R é d e m p t e u r , s» Me remplit de frayeur; Plus je vous aime.
Si dans tes m u r s il v o i l e sa splendeur, Mais, pour voir effacés 6 . — ACTE DE DÉSIR.
Ce Dieu d ' a m o u r n ' e n est que p l u s a i m a b l e . Tous mes péchés passés,
Un seul trait de clémence, Que je désire,
Sur cet a u t e l i l v a bientôt paraître
Un mot seul est assez, Jésus, m'unir à vous!
Et s ' i m m o l e r p o u r se d o n n e r à m o i : Mon cœur soupire
Dieu de puissance !
0 d i v i n Maître ! Après un bien si doux;
4 . — ACTE DE CONTRITION.
A i m a b l e Roi ! Oh! donnez-moi. Seigneur,
Mon tendre Père ! De, goûter ce bonheur,
E n vain m e s y e u x v o u d r a i e n t t r o m p e r m a foi : Acceptez les regrets
Un cœur a i m a n t n e peut v o u s m é c o n n a î t r e . Nul autre ne m'attire,
D'un cœur sincère, C'est la seule faveur
Honteux de ses excès : Que je désire.
— 2 —

120. — Avant la communion. Bon Pasteur! a b ! comme il s'empresse


A nous visiter en ce jour !
Est-il plus visible tendresse?
Qui peut aimer d'un tel amour ? ( Réf.)

— 3 —

Il s'approche, entouré des Anges;


Quel beau jour! quel bonheursuprê - me! En Il voit nos cœurs purs et fervents ;
Il daigne accepter les louanges
De ceux qu'il nomme ses enfants. (fi<?/.)

•fants,a-nimez voscon-certs: La ter-redevient Iecieî


0 prodige! un Dieu qui nous aime,
Pour nous veut rester en ces lieux;
Bien plus, il se donne lui-même :
C'est le plus doux présent des cieux. (Réf.

— S —
Au milieu de ton sanctuaire,
Que 1 amour s unisse à la crain Seigneur, toi, le Dieu des vertus ;
Fais-nous dans ce pain salutaire
Trouver la force des élus. (Ref.

— 6 —
Dieu qui descend par- nous 0 chérubins!
0 Jésus, près du tabernacle
On goûte la joie et la paix ;
Heureux qui choisit pour cénacle
a - baîssez-vous L'autel d'où viennent tes bienfaits! (fief.)
121. — Avant la communion.
122. — Avant la communion.

Pè-i

-mour!
C'est le bon Pas - leur. En lui seul j'es

-pè - re: C'est mon Bien -fai - teur.

— 2 — — 4 —
Cest l a - vant-goût des d ê - l i - c e s descicux. De mon espérance Mais de ma misère,
Ne tarde plus, ô mon Maître adorable ! Gage précieux, Dieu de sainteté,
Ne tarde plus à visiter mon cœur; Viens par ta présence Que l'aveu sincère
Non, rien sans toi ne me parait aimable : Combler tous mes vœux. (Réf.)
Te posséder, c'est l'unique bonheur. (bis.) Touche ta bonté. (Réf.)
— 5 —
0 Pain du ciel! qui viens nourrir mon àme, — 3 —

Sois désormais mon pain de tous les jours ; De ta vive flamme Après toi soupire
Par ses désirs, pour toi mon cœur s'enflamme, Viens, céleste amour, Mon cœur aflaïué;
Divin Jésus, il t'appelle toujours. (bis.) Consumer mon àme C'est toi qu'il désire,
Il va venir, ce Dieu, ce tendre Père ! En cet heureux jour. ( Réf.) 0 Roi bien-aimé. (Réf.)
Mon Bien-Aimé veut se donner à m o i ! — 6 —
Faites silence, ô vains bruits de la terre ! Le voilà... silence!
Laissez agir mon amour et ma foi. (bis.)
Oh ! quelle faveur !
Comment oser, moi, l'indigence même, Mon Jésus s'avance,
Te recevoir, Jésus, trésor des cieux? Il vient dans mon cœur.
Qu'un mot de toi, Seigneur, bonté suprême,
Rende mon cœur moins indigne à tes yeux, (bis.)
K. de c.
Mon cœur est froid, mon esprit est frivole ;
Par le péché je me sens tout meurtri;
Mais, s'il vous plaît de dire une parole,
Parlez, Seigneur, et je serai guéri. (Re/-)
Sei-gneiir,je crois, je dé-sire et j'a.

— 3 —

Et moi, je veux seconder votre grâce;


re; Ve - nez à moi, mon Sauveur humble et
cresc. A votre appui je joindrai mon effort;
Portant ma croix, j'irai sur votre trace :
Que votre sang, Jésus, me rende fort ! (Réf.)

— 4 —

Qu'il est heureux votre apôtre fidèle,


de sa-iut qu'en
Sur votre Cœur doucement endormi !
Je veux jurer au mal haine éternelle,
0 bon Jésus, pour être votre ami. (Réf.)
vous.
— 5 —

Seigneur Jésus, soutenez mon courage,


vous, Jé-sus, ma
cresc. Embrasez-moi d'un amour plus fervent;
Venez, Jésus, soyez mon seul partage,
Mon âme avide a soif du Dieu vivant. ( fie/'!)
vous le bien. Ja vé- ri-té, la vi - e;C'est F***.

—s«—
vous.
r e - ce-voir.
124. — Après la communion. 293
125. — Après la communion.
Andante. p»«*
Anda/Uino. - • F***

P Jé-sus quit - te son trô - nePourdes- — T ^


Du Roi des rois je suis le ta-ber-na-cle;

- cendre en mon coeur; D un voile il s'envi - ron - ne Et


Refrain, De mon bon-heur le ciel d e - vient ja - loux!

cache sasplendeur. Quoi! l'Auteur delà vi-e,En Dieu d u c é - n a - d e , Sau-veur si doux! Ren-

moi fait son séjour! Omon â-me ra-vi - e, Omon


, rit

a - me ra - vi - e,Con - su-me-toi d'amour.


Votre a-mour seul peut t'ai - re ce mi - ra - cle.
2. Tendresse magnanime !
Jésus veut par bouté 2. Je m'attendris, sans trouble et sans alarmes ;
Venir jusqu'à l'abîme Amour divin, je ressens vos douceurs;
Heureuses larmes !
De mon indignité! (Ref)
Saintes ardeurs !
3. 0 Dieu de l'innocence,
Divin Jésus, oubliez mes froideurs :
Vous la gloire des cieux!
Jamais plaisir pour moi n'eut tant de charmes.
En moi tout vous offense,
Tout déplaît à vos yeux. ( Réf.) 3. Ce Pain des forts soutiendra mon courage,
4. Pourtant mon cœur" n'aspire En sa vertu tout espoir m'est permis ;
Qu'à vous seul, ô Jésus ! Malgré la rage
C'est vous que je désire, Des ennemis,
Dans les combats je brave leurs défis :
Je ne veux rien de plus. (Réf.)
5. Jp suis votre conquête, De ma victoire un Dieu se fait le gage. •
Commandez en vainqueur : 4. Pour moi, pécheur, que sa tendresse est grande !
Ma gloire est ma défaite, Qu'elle mérite un généreux retour !
Servir est ma grandeur! (Ref) Mais quelle offrande,
6. Mon âme s'est donnée Pour tant d'amour?
A l'aimable Jésus ; Prenez mon cœur, ô mon Dieu, dès ce jour
Heureuse destinée ! C'est le seul don que votre Cœur demande.
Je ne le quitte plus. (Réf.)
— —

295

126. — Après la communion.

Autour de moi les Anges, en silence,


Andante
D'un Dieu caché contemplent la splendeur.
Anéantis en sa sainte présence,
^ Quîlssont ai - mes, grand Dieu, tes ta-ier- 0 Chérubins, enviez mon bonheur !

— 5 —

- na - cl es ! Heure ux s é - jo ur, a - si - le.de mon coeur!


Et je pourrais au monde, à ce qui passe
Livrer un cœur où Dieu s'est reposé !
Non, non, Seigneur, au règne de ta grâce
Là, tute plaisà ren-dreteso-ra-cles; La foitn- Ne l'ai-je pas trop longtemps refusé ?
3

— 6 —

-omphe et la-mour est valn-queur.


En souverain, Seigneur, commande, immole:
Règne en mon cœur surtout par ton amour.
— 2 —
Je veux te fuir, adieu, plaisir frivole;
Qu'il est heureux celui qui te contemple, A Jésus seul j'appartiens sans retour.
Et qui soupire au pied de tes autels !
Un seul moment qu'on passe dans ton temple
Vaut mieux qu'un siècle au palais des mortels.

— 3 —

Du saint amour j e goûte les délices,


Le ciel entier, le ciel est dans mon cœur;
Dieu de bonté, de faibles sacrifices
Méritaient-ils cet excès de bonheur?
297

127. — A p r è s la c o m m u n i o n . Je l'ai trouvé; sa charité m'enflamme;


(Réf.)
Je le possède et l'aime sans retour.
onpott
— 3 —

Je vous adore au dedans de moi-même;


Je vous contemple avec amour et foi.
Mon Dieu, mon tout! félicité suprême!
Je ne vis plus, mais vous vivez en moi. (Réf.)

la pri-ère y m o n - t e vers les cieuxj — 4 —

Que vous rendrai-je, ô Dieu rempli de charmes


Pour le bienfait que j'ai reçu de vous?
Le Roi des rois jusqu'en nos coeurs s'e - xi - le
r _ k. K cresc. IN Prenez mon cœur et recueillez mes larmes:
De ce tribut vous vous montrez jaloux. (Réf.)

>a sain-ti
Refrain \
Je l'ai juré, j e vous serai fidèle;
Je vous promets un immortel amour,
0 monSau-veur!
Tant que l'aurore à chaque nuit nouvelle
Succédera pour ramener le jour. (Ref-)

— 6 —
â - me ra - vi-eTrouveen vousson bonheur!
Que pour jamais ma langue soit glacée,
Et dès ce jour s'attache à mon palais,

L ' â - m e ra-vi-eTrouveen vous son bon-beurl Si j e dois perdre un instant la pensée


De votre amour, de vos divins bienfaits ! (Ref-)

— 2 —

Pour enrichir le temple de mon âme,


Jésus lui-même y fixe son séjour.
298 299
128. — A p r è s l a c o m m u n i o n .
129. — A p r è s l a c o m m u n i o n .
Andante.
Andante. F***

n ' y ^
Que mon sort a de char - mes!

% p
Dieu ré-sidc ei mon coeur: Plus de craintes,dâ-
- ci leRoiJes
-r N I j 1 11

V 1 -wr-J
-lar - mes; Qu'il est doux mon bon-heur!
. j Refrain. cieux!

mf
Hon- neur, re-connais-san - ce Au Dieu qui vit en-
Quoique invisible à mes yeux. ; C'est lui, leDieuquej'aime;
dim. (s fc

moi! Je goû - te sa pré - sen - ce. L'a -


Oh' que jesuisLeu-reux! ' ' O h ! que j e s u i s heureuxl

— 2 —
_ 4 —
Cieux, qu'avez-vous de plus? Parlez en ma faveur
En moi, j'ai le Roi de gloire; A Jésus, ô Vierge Mère,
gran-dit ma foTT ^ Je eoû
gou -- te
te sa pré- Cieux, qu'avez- vous de plus? Parlez en ma faveur,
J'ai tout avec Jésus ! Presentez-lui mon cœur :
Il est vrai qu'il me faut croire C'est là le don que préfère
Ce que voit l'œil des Elus; Mon Dieu, mon Roi, mon Sauveur,
Mais c'est la même gloire : Daignez, ô Vierge Mère,
Parler en ma faveur. ( bis. )
-sen . c e , L'a-mour gran-dit ma foi. Cieux, qu'a vez-vous deplus?(6is.)
— 3 — — 5 —
2. A mes pieds, oui, je foule, 3. Fuis, plaisir trop perfide,
Monde, tes biens, ton o r : D'où me vient ce bonheur? Régnez, Sauveur aimant,
Au calice de fiel; Quoi! mon Dieu me rend visite!
loi, lom de la foule, Sur mon âme et ses puissances
J'ai le seul bien solide, D'où me vient ce bonheur?
J'ai trouvé mon trésor. [Réf.) Régnez, Sauveur aimant,
La richesse du ciel. {lie/.] Est-il plus grand honneur? Sur votre heureux enfant
Mon cœur ingrat ne mérite Pardonnez - lui ses offenses ,
0 Jésus, dans mon âme Que d'éprouver sa rigueur, Il les regrette en pleurant;
Règne seul désormais ; Et Dieu me rend visite: Sur toutes ses puissances
Que ta divine flamme D'où me vientcebonheur? (ots.) Régnez, Sauveur aimant. ( bit. )
La consume à jamais.
300 301

130. — Après la c o m m u n i o n . Si ce profond mystère


Vient éprouver ma foi,
Allegretto. C'est l'amour qui m'éclaire
Et vous découvre à moi. (Réf.)

3. 0 divin Jésus!
Chantons,en ccjour,Jé-sus et sa tendresse ex - A vous mon âme s'abandonne;
0 divin Jésus !
Elle ne vous quittera plus.
Que l'enfer gronde et tonne,
- tr.ê-nît£!)antûDS,en ce jour, Et ses bienfaits et son a- Qu'il s'arme de fureur,
11 n'a rien qui m'étonne,
Jésus est dans mon cœur. (Réf.)

4. Aimons le Seigneur,
mour. Il a dai-gué lui - mê - meDescendredansnos Ne cherchons jamais qu'à lui plaire;
Aimons le Seigneur,
11 fera seul notre bonheur.
Ami le plus sincère,
cceurs;Et ce bonheur su - prê-meE-pui-scses fa Généreux bienfaiteur,
Refrain. Il est plus, il est père :
Donnons-lui notre cœur. ( Réf.)

5. Pour tous vos bienfaits,


- veurs. Chan-tons, en ce jour, Jé - sus e£
Que vous offrir, 6 divin Maître !
Pour tous vos bienfaits,
Je m e donne à vous pour jamais.
zl En moi vous faites naître
Les transports les plus doux ;
-a-« 1 —I C'est peu de vous connaître,
— 1 — Je veux n'aimer que vous. ( Réf.)

6. 0 Dieu tout-puissant!
jour, Et ses bien-faits et son a - mour. Soyez ma force et ma défense,
0 Dieu tout-puissant !
1 Conservez mon cœur innocent.
i Dès ma plus tendre enfance,
2. 0 Dieu de grandeur !
Plein de respect, je vous révère ; Vous dirigez mes pas
0 Dieu de grandeur! Que la persévérance
J'adore en vous mon Créateur. Couronne mes combats. (Réf.)
302 303

Je vous bénis et je vous glorifie,


Andante. Í7» »«
Vous qui du pauvre avez comblé l'espoir ;
n — M Puissé-je enfin vivre de votre v i e ,
1—H
5 V " *1 '
Oui, je le sens, vous ê - tes dans mon Et comme vous, ô mon Maître, vouloir! (fie/1.)

1 - 3 —
A J
H
•H' Votre parole est source de lumière ;
à - me, I t mes dé-s rs n'ont pa<= é - té dé-
cresc. Votre sagesse est l'éternelle loi;
K
En vous je crois, et je vis, et j'espère;
Je ne crains rien, votre force est en moi. ( Réf.)
- Ç L is; Cest votre ar-deur qui n'anime et m'en-
decresc. K ail. - 4 —
1
— *
Du fond du cœur, Jésus, je vous rends grâces;
-f lamime : J e vous a - d e re et vous aime, ô Jé- Je m'offre à vous aujourd'hui sans retour ;
/O rf Reír »in.
Je marcherai désormais sur vos traces :
> «i > ' 1 Rien ne pourra vous ravir mon amour. [Réf.)
P
-sus! Je vous a - dore et jeve us ai-m•>
cresc.. , - 5 —

Pour m'enlacer dans leurs coupables chaînes,


0 d i - v in Maître, ó mon Sauveur! Vi- Les faux plaisirs me cacheront la mort :
0 sang divin, qui coulez dans mes veines,
- i H Hî —
Gardez-moi pur, gardez-moi libre et fort. _ (Réf.)
0
F***.
-vez, Jé - ;us, ô bien SU - ' )rê - me. Vi-
a
• ! ! —s«<—
à " ' rt • 1¿ U — J — - -
-vez à ja-mais dans mon cœur.
Andante. Refrain.
Il m'a parlé dans le silence;
Vers lui tout mon être s'élance ;
Ma bouche reste sans accents ;
Il vit en moi. Le Dieu que j'aï-me, Je
Sur mes lèvres mon hymne expire,
Je suis heureux et je soupire...
Oh ! qui dira ce que je sens! {Réf.)

-sus,Jésus l u i - m e - m e ! If vît ¿n moi, Mondivin — 3 -

Chaste plaisir! ô sainte ivresse!


Quel fleuve d'intime allégresse
•é. sa ten-dres - se voi - ci l'heure. Il a phoi- Pénètre dans mon cœur joyeux !
Quelle flamme soudain m'embrase?
Dans les délices de l'extase,
Je me crois près d'entrer aux cieux! Réf.)
-sijmonnâm_epour([e-meu-re!J'e ifevis plkDieuvît en
— 4 —

moi! Hey-reux instant! Faveur divine et désirée !


Mon âme, de vous altérée,
Souffrait loin de vous, ô Seigneur !
Dieu mon âmes'estu-ni - e Toute joie entraîne une crainte;
cresc. , ^ Ce n'est qu'à votre Table sainte
Qu'on peut goûter le vrai bonheur ! (Réf.)
coeur!
— 5 —

Je veux toujours garder mémoire


De cette paix, de cette gloire,
Dont l'ange lui-même est jaloux.
Dans ce jour du ciel sur la terre,
Malgré le voile du mystère,
0 mon Sauveur, c'était bien vous ! (Réf.)
Après la communion,
Que votre amour à jamais nous enchaîne

Andante P.Lambillotte, Éternisez l'union de nos cœurs.

Oui, je le sens, Jésus est dans mon àme,


Par sa présence il réjouit mon cœur;
Il me console, il m'instruit, il m'enflamme
Dans mon exil c'est déjà le bonheur !

Pour m'assurer ce bien, seul désirable,


Je n'aimerai que mon Sauveur Jésus ;
Je ne verrai, hors de lui, rien d'aimable ;
Qu'il soit mon tout!... je ne veux rien de plus

a moi, moncoeurdit: C'est Jé-susl

Oui, c'est Jésus, richesse de la terre;


Oui, c'est Jésus, trésor des Bienheureux
C'est notre Dieu, notre Ami, notre Père,
Dont la beauté resplendit dans les cieux.

Divin Jésus, tendresse souveraine!


Mettez le comble à toutes vos faveurs
134. — Le Ciel et l'Eucharistie
( L ' A N G E ET L'ÂME)

Andante.o.
L'ange reprit : « Sais-tu la joie immense
De contempler Dieu si grand et si beau?
Pour moi le ciel tous les jours recommence,
Et tous les jours mon bonheur est nouveau. »
Je répondis: « S a i s - t u ce qu'est l'Hostie,
Toi dont le cœur ne s'est point égaré?
Près d'un Dieu bon, près de l'Eucharistie, 1 ¿¿s_
mon As-tu pleuré ? » ( bis.) )

— 3 —

Le chérubin doucement dit encore :


« Sais-tu quel est mon divin aliment?
Aimer,' servir le grand Dieu que j'adore,
M'unir à lui dans mon ravissement. »
Je répondis : « 0 bienheureux archange ,
Tu te nourris de la Divinité;
Mais l'humble pain que j'adore et j e mange, 1 ¿¿s_
L'as-tu goûté? » ( bis.) j
is au mes-sagercé-Ies-te:Tu roiston
_ 4 _

cresc. « 0 chérubin de la sainte patrie,


Dieu plus bril - lant que le jour:J)un Dieu c a - c h é
Louons ensemble un Dieu si bon pour nous.
r h N K - I j 1 .~-c,N N A toi le ciel, à moi l'Eucharistie :
Notre partage à tous deux est bien doux.
un au-tel m o - d e s - te, Sais-tu l'amoux?sais-tu 1 J'aspire un jour à voir aussi mon P^re ;
I K Tuth.w Mais ici-bas l'autel est tout mon bien :
Voilà mon sort; ton bonheur, j e l'espère; 1 bi$
J'aime le mien. » ( bis.) )
mour? D'un Dieu ca-ché M® 1 DE LA BOLILLERIE.
| I , cresc. i k

—M*—

tu l'a-mour ?sais-tu l'amour?


Sentiments à l ' a p p r o c h e de la 1 " communion. 136. — Le j o u r de la première communion
Lento. . __ Andantino con pietà.

douxpenser me transporteetm'enflamme! ron - nent les An

0 mon Jé-sus,c'est bien vousque a - vec transport au-jour-

Troisjours encore, et je vais dans mon â - me I - ci mon Dieufquel s u - j e t de lou-an - ges!)


. I --_m-\ K —

•2. Ah ! bienheureux le cœur tendre et fidèle donne a moi pour la pre- mie - i
Qui reste pur et soumis à vos lois ! 0 mon Sauveur, mon trésor et ma vie,
Mais comment m o i , si petit et rebelle, Maître adoré, dont mon cœnr 3 fait choix!
M'unir à vous pour la première fois ! (bis.) A ce banquet votre voix me convie ,
Venez à moi pour la première fois.
3. Mais, ò Jésus, votre voix m'encourage ; 0 saint transport! vive et pure allégresse
De mes péchés j e rejette le poids ; Mon c e u r s'unit au divin Roi des rois !
Daienez enfin achever votre ouvrage : 11 vipnt, ce Dieu, réjouir ma jeunesse.
Venez, Seigneur, pour la première fois! ( bis. Je suis à lui piur la première fois.
0 Chérubins! qu'éblouit sa présence.
4. Ouvrez pour moi cette sourcp féconde Ainsi que vous, je l'adore et je crois;
Dont la vertu rejaillit de la croix; De mon amour souienez l'impuissance :
Je vais à lui pour la première fois.
Dieu Rédempteur, que la grâce m'inonde Jour de bonheur, à mes vœux s> propice,
Quand vous venez pour la première.fois. ( bis.) A te bénir je consacre ma voix !
Do pain céleste, ineffable délice!
* OD deux jour», ou un jour. Dieu me nourrit pour la première fois.
** Si l'on voulait chanter ce cantique en tout autre temps qu'à Je veux rester. Dieu d'amour et degloire,
la premiere communion, au lieu de dire: Pour la premiere fois. Toojoara soumis et fidèle à vos lois,
en dirait: 0 divin Hoi des rois! et cela à tous les couplets. Et revenir a ce pain du ciboire
Que j'ai goûté pour la première fois.
137. — Action de grâces.
g 1
Maesfoso
- s a n - ce Par- toul pr< - cla - me ses fa-

- veurs. Par - tout pro- cla - me ses fa - reurs.

se! Nosvceux sont en


2. Il nous a conviés à la table des Anges,
Où viennent s'asseoir les chrétiens;
Chantons-le tour à tour, répétons les louanges
fin satisfaits:Bé-nis-sons
D'un Dieu prodigue de ses biens.
Bon Père, à son peuple qu'il aime,
(Peut-on voir plus grande bonté?)
dres- se.Chantons, ex - al-tons ses bien-faits! Pour Il se donne et devient lui-même
Le pain de l'immortalité. ( Réf.)

3. Quoi ! Seigneur, en tremblant l'univers te contemple,


nous, tout pécheurs <jue nous som - mes. Il des La terre frémit devant toi,
Et du cœur d'un enfant tu veux faire ton temple,
Et tu t'abaisses jusqu'à moi !
Puissé-je, avant d'être infidèle,
cenddescieuxence jour-.C'estparmi les enfants des A tes pieds tomber et périr.
Comme on voit une fleur nouvelle
Cueillie avant de se flétrir! {Réf.)

4. Oui, Seigneur, divin Roi, désormais ton empire


En nous est par toi rétabli.
Mais ce serment sacré que l'amour nous inspire,
Sans toi peut-il être accompli?
C'est toi qui nous donnes la vie,
Chan-tons 1 amour et apuis-san-ce DuDieuquî Que ta grâce en règle le cours ;
Que ta loi, constamment suivie,
Console la fin de nos jours.. {Réf.)

rè-gnesur nos coeurs;Quunhymne de re-cdn-nais


9r
138- — Renouvellement des promesses du baptême
C'est qu'elle a suivi l'Église
Maestoso. S'appuyant sur son Auteur.
Trinité sainte,
Je t'affirme et je te crois ;
Je t'adore mille fois,
Et plein d'amour et plein de crainte. («*"•)

3. Annoncé par mille oracles,


sur nos frontsnais-sants, Et qu'un Dieu dai-gna lui Et des peuples seul espoir,
L'Homme-Dieu, par ses miracles,
Manifeste son pouvoir.
Victime pure,
mê - me.-Nouschoi-sir 11 triomphe du trépas :
Et mon cœur ne verrait pas
En lui l'Auteur de la nature ! m-)

Fai - bles en - co - re,On pro-mit a-lorspour 4. Quel éclat dans sa doctrine !


Comme lui nul n'a parlé :
A sa voix tout s'illumine,
Et le monde est consolé.
nous: Au-jour-d'hui con-fes-sons tous La foi. dont Quoi ! l'ignorance
. . Refrain.
Méconnaît Dieu parmi nous !
Bien plutôt à ses genoux
Abaisse-toi, vaine science. (R«/>)
un chré-tien s'ho-no
5. Quel destin 1 quel héritage !
Nos parents, avec le jour,
Nous transmirent en partage
Les rigueurs d'un Dieu d'amour.
iu-rons en ce gra; .D'embras- Dette infinie !
Je répands en vain des pleurs...
Mais Jésus a dit : Je meurs ;
Et dans sou sang renaît ma vie. ( R<7 •)
ser a-vec amour Ettamo-raleéttesmystfe - res.
6. Quelle robe radieuse !
Quel bain pur et bienfaisant !
Si ma foi, toujours soumise, 0 parole merveilleuse,
A vaincu l'orgueil trompeur Qui d'un Dieu me fait l'enfant
« Je te baptise... »
Le ciel s'ouvre, plus d'enfer;
Des saints Anges le concert Risoluto. k
Célèbre le fils de l'Église. (Réf.)

7. De quel œil de complaisance


Vous me vîtes, ô mon Dieu !
Quand, vêtu de l'innocence,
Je sortis de ce saint lieu!
Mais, peine amère,
0 beau jour, trop tôt passé !
- t è - me. Mais pour moi d'au-très fi - rent ser-
Je me suis bientôt lassé,
Mon Dieu, de vous avoir pour Père! (Réf.)

8. J'ai blessé votre tendresse,


Méprisé vos saintes lois : -ment; me,Jem'en-
Loin de vous j'errais sans cesse,
J'étais sourd à votre voix !.
Ah ! par mes larmes
Obtiendrai-je mon pardon?
Je mérite l'abandon,
Pourrai-je encor goûter vos charmes? (Ref.)t

9. Monde impur, plaisir profane,


Au sourire séduisant,
L'Évangile vous condamne :
Vous blessez en caressant.
Sous votre empire,
0 mon Dieu, que de trésors ! m'engage aujourd'hui li-brement.
Vos douceurs sont sans remords :
Pour elles seules j e soupire. ( Réf.)
2. Je crois donc en un Dieu trois personnes,
10. Loin des tentes magnifiques En sa gloire, en son règne, en ses droits
Où s'agite le pécheur, Vainement, faible esprit, tu raisonnes,
Moi j'irai sous vos portiques Je m'engage à le croire, et je crois.
M'abriter, Dieu de mon cœur. Je m'engage, etc.
Là, dès l'aurore,
Votre enfant vous bénira, 3. Dieu s'incarne, et je crois ce mystère
Et la nuit le trouvera Qui me donne un futur Rédempteur.
Fidèle et vous priant encore. CW).
Sous les lois de l'Église, ma mère, 10. 0 Jésus, dans le ciel, ma patrie,
Je m'engage et d'esprit et de cœur. De mes biens vous serez le plus doux !
Je m'engage, etc. Dès ce jour, et pour toute ma vie,
Je m'engage et je suis tout à vous.
4. Fonts sacrés, dans votre eau salutaire, Je m'engage, etc.
Pour enfant Dieu daigna m'adopter ;
J'ai souillé ce divin caractère,
Je m'engage à le mieux respecter.
AC T RE AIR.
Je m'engage, etc.
Moderato.
5. Monde vain, je renonce à tes pompes;
De la chair je craindrai les attraits ;
Toi, Satan, qui séduis et qui trompes,
Je m'engage à te fuir pour jamais. w f J'en - ga - geai ma pro-messe au bap-
Je m'engage, etc.
—1 ,—» k—fv-fcv-,
*->
6. Oui, mon Dieu, votre seul Évangile
Réglera mon esprit et mes mœurs :
Pour garder ma nature fragile, - t ê - me^Maispourmoi d'autres fi-rent ser-ment;Dansce
Je m'engage à ses saintes rigueurs.
Je m'engage, etc.

7. Oui, Seigneur, lorsqu'à vous l'on veut être, jour je ré - ponds par moi - mê - me. Je rn'en-
Ah ! combien votre joug parait doux ! . Refrain.
C'en est fait, je n'ai plus d'autre maître; 6 - N N N K, i h,
Je m'engage à ne suivre que vous.
Je m'engage, etc. -gage aujourd'hui .li-brement. Je m'enga - ge. Je m'en-

8. Sur vos pas, 6 Jésus, mon modèle, J É S I I VI É ^ É F E I L É


Plus heureux qu'à la suite des rois,
Serviteur généreux et fidèle,
Je m'engage à porter votre croix - gage aujourd hui li-brement,Jem'engageaujourd'hui li-bre-
Je m'engage, etc.
M I ^ H
9. Si le ciel à jamais récompense » ' B U
Nos travaux, nos épreuves d'un jour, -ment. Je m en-gage au-jourdliui li-bre-ment.
S'il le faut, je-choisis la souffrance;
Je m'engage à souffrir par amour.
Je m'engage, etc.
140. — Engagement d'être à Dieu.

RlSolltlo . r Honneurs, richesses d ' i c i - b a s ,


-rr-g-rr , s k . . , r e l l 7*
Votre valeur n'est point réelle :
Vous finissez tous au trépas,
Tandis que l'âme est immortelle. (Réf.)

Vous seul pouvez me rendre heureux ;


Oui, j e le sens, votre présence
A pleinement comblé mes vœux,
Elle a guéri mon inconstance. (Réf.)

Que puis-je désirer de plus,


d r 0 ' t m o n T > 0 - serais-tu leme'con-naî - J'ai dans mon cœur mon Dieu lui-même !
Ah ! tous les biens sont superflus
Quand on jouit du bien suprême. ( Réf.)

tre? "C'en est donc fait, ô Dieu Sau-veur, A vo^s Vous m'avez dit avec douceur :
« Prends, mon enfant, mon joug aimable :
Lorsqu'on le porte avec ferveur,
Il est léger, doux, agréable. » ( Réf.)
seul j e don- nemonc œ u r ; C ; en est donc f a i t , Ô
Ah ! quand j e vois tant de bienfaits,
Je reconnais mon impuissance;
Comment pourrai-je donc jamais
Dieu Sauveur, A TOUS seul je don - ne Vous prouver ma reconnaissance ? ( Réf.
mon coeur.
i. Pour vous il doit vivre et mourir,
Ce cœur, coupable d'inconstance, Vous voulez bien me demander
Mon pauvre cœur, comme une offrande :
Que vous avez daigné nourrir
Hésiterais-je d'accorder
De votre immortelle substance. (Réf.) Ce que le Tout-Puissant demande ? ( Réf.)
3. Par le bonheur sollicité,
A le chercher j e m e consume; Ce cœur, Seigneur, il est à vous
Tout, hors de v o u s , est vanité, Plus que jamais, car il vous aime;
Le cœur n'y trouve qu'amertume. J'en jure par ce don si doux
(Réf.)
Qu'il tient de votre amour extrême. (Réf.)
141. — P e r s é v é r a n c e
Andantino Je redoute ma faiblesse,
Mes penchants impérieux,
Le plaisir et son ivresse
Et le monde astucieux.
ro/*Jour h e u - r e u x , s a i n t e a l - I é - g r e s - sel J é s u s Dans sa fureur meurtrière,
Satan revient m'assaillir :
Ah ! si tout me fait la guerre,
Ne faudra-1-il pas pénr?

rè-gnedans mon coeur! Pourquoidonc,sombretris Quoi ! me dit le Dieu que j'aime,


Tu pourrais fuir mon autel ?
Tu pourrais rompre toi-même
Ces liens avec le ciel ?
Le monde avec tous ses charmes
V a - t - i l encor t'entraîner ?
Cher enfant de tant de larmes,
Voudrais-tu m'abandonner 1
las! démon i n c o n s - t a n - c e M a f f l i - g e le sou-ve- .Moi, te fuir, Dieu tout aimable,
0 Jésus, blesser ton Cœur !
T'oublier. Maître adorable,
Outrager mon bienfaiteur I
Ton sang qui coule en mes veines
Ne doit-il pas m'aguerrir?
Quoi 1 reprendre encor mes chaînes
Non, Seigneur, plutôt mourir !

Par ta grâce, je l'espère,


dou-te 1 a-ve-nir.DouxSauveur de I'en-fan-ce,Cache Je vaincrai dans les combats ;
Vigilance, humble prière,
Guideront toujours mes pas;
Fidèle à ce cher asile ,
Où l'on m'apprit à t'aimer,
Dans ton sang, enfant docile,
nous dans ton Ccènr; Con- s e r - ve-nous l a fer Je viendrai nié ranimer.

Vierge sainte, ô tendre Mère !


Je me jette dans tes bras;
veur Sois ma force dans la guerre,
it le bonheur e t l'in-no-cen-ce,£on-serv.
Près de toi je ne crains pas.
Ton nom, ô douce Marie,
D'espoir me fait tressaillir :
Qui t'invoque obtient la vie,
Ton enfant ne peut périr.
•veur, E t J'innocenceetle b&nheur
324

142. — Protestation de fidélité à Jésus-Christ.


Pi'nn/7/ fsi Dans cette lutte il n'est jamais de trêve;
Un bouclier m'abrite : c'est ma foi;
Votre parole, ô Dieu, me sert de glaive :
Je ne crains rien {bis), Jésus combat pour moi. (bis.)

Non, le péril, la mort la plus cruelle


charmes. Veut m'en- ga - ger à pli - er sous sa
Ne me feront trahir mon divin Roi :
Jusqu'au trépas je lui serai fidèle;
Je ne crains rien (bis), Jésus combat pour moi. ( bis..

Le grand danger, j e le sens, c'est moi-même ;


Il faut se vaincre, il faut mourir à soi ;
On sait se vaincre et mourir quand on aime ;
Je ne crains rien (bis), Jésus combat pour moi. (bis.)

— 6 —

Je mets en vous, Seigneur, mon espérance ;


Que votre amour soit mon unique loi ;
Augmentez donc pour vous ma confiance ;
Je ne crains rien (bis), Jésus combat pour moi. (bis.)
— 2 -

Le démon même a beau jurer ma perte


Et m'assaillir pour me glacer d'efl'roi,
Mon cœur, en paix, d'un mot le d ^concerte : •
Je ne crains mn(bis), Jésus combat pour moi. ( bis.)
!a K. de C. 10
143.— Protestation de fidélité à Jésus - Christ.
Mais Jésus nous donne en retour
Moderato. La paix, l'amour, la confiance. ( Réf. )

3. De roses couronnant sa tête,


L'esclave des trompeurs plaisirs
Voudrait, au gré de ses désirs,
Le mon-de, par mille ar ti Se promener de fête en fête ;
Mais il connaîtra quelque jour
De ces faux biens le vide immense. (Réf.)

4. Le chrétien, sous la loi, captive


Une chair rebelle à l'esprit;
Il sait souffrir pour Jésus-Christ,
Mourir pour qu'en lui son Dieu vive ;
-sus, pour fai - re son bon-heur. Nous en de - Mais le honheur aura son tour :
Le ciel s'acquiert par violence. (Réf.)
5. Voyez l'impie en son délire ,
Près de paraître devant Dieu :
- mande les prèmi Le corps glacé, mais l'œil en feu.
Le blasphème en sa bouche expire ;
L'horreur de 1 infernal séjour
Tourmente son cœur par avance.
(Réf.)
-tour, Va-t-il dorv-ner la pré-fé - ren - ce? A Jé-sus 6. Voilà les biens que tu nous donnes,
0 monde, voilà donc ta paix !
La mort change en tristes cyprès
Les myrtes dont tu nous couronnes ;
seul tout notre a - mour! fl se-ra notre Ah I reprends ton bonheur d'un jour,
Sujet d'éternelle souffrance.
(Réf.)
7. Voyez au sein de la lumière
Paraître tous les bienheureux;
A Jé-sus seul tout no • tre a Oh ! dans quel état glorieux
Renaît une vile poussière I
La croix enfin brille à son tour,
La croix, notre unique espérance. (Réf.)
-mour! D se-ra no tre
8. Quelle triomphante victoire,
Dans ce jour où tous les élus,
2. Pour rester à Jésus fidèles,
Autour au trône de Jésus,
Il faut nous montrer généreux,
Seront couronnés de sa gloire!
Et fuir les plaisirs dangereux,
0 ciel, ô bienheureuse cour,
Sources d'alarmes éternelles ;
Soutien de ma persévérance !... (Réf.)
144. — Sentiments d'amour envers Jésus-Christ,
F4
Andantino.
Avec lui, tout est délices,
La souffrance a sa douceur ;
Que. J é - sus est up bon Mai - trel Tout en L'âme y t r o u v é e s prémices
De son immortel bonheur. (/{«'.)

— S —
lui doit nous char-mer;
Avec lui, de l'opulence
On dédaigne les faveurs ;
Avec lui, de l'indigence
On ne craint plus les rigueurs. ( Réf.)

— 6 —

veur!Beau-té su-prê-me!Oui, je vous ai-me, D i - v i n Sau-


Oui, Jésus est ma richesse,
Il est seul tout mon trésor ;
Entouré de sa tendresse,
veur! J e TOUS ai-me, J e vous ai-me De tout mon coeur.
Dans la paix mon cœur s'endort. ( Réf.)

— 7 —

Mettons-nous sous son empire


Pour l'amour dont il nous aime,
Soyons à lui pour jamais ;
N'aurons-nous aucun retour ?
Que notre âme enfin n'aspire
Puisqu'il est le Bien suprême,
Qu'à goûter ses saints attraits.
Qu'à Jésus soit notre amour.

Sans Jésus, rien ne peut plaire


Tout est dur, pénible, amer ;
Tout bonheur devient misère
Désespoir, tourment, enfer.
2. Toujours dans cet auguste asile
145. — Hommage au Sacré Cœur de Jésus. Jésus fixera son séjour;
Venez, vous son peuple docile,
Moderato Venez offrir vos cœurs au Cœur du Dieu d'amour. [Réf.)

3. Ce Ccéur puissant^t magnanime


Du ciel irrité conffe nous
Voulut, se faisant la victime,
» Nous dérober aux traits de son divin courroux. (Réf.)

4. Que vois-je? des torrents de flammes


jour ap-paraîtdanslescieux:Ain-si,Cceursacré que fa- S'élancent du Cœur de mon Dieu !
Il veut que dans toutes les âmes
De son divin amour s'allume le beau feu. (Réf.)

do - re, Detes rayons d'amour, tu riens frapper m e s 5. Des instruments de son supplice
Refrain. ,. s Il dresse un trophée en ce jour :
Quel noble et touchant artifice
Pour captiver nos cœurs conquis par son amour ( Réf.)

6. Voyez, la croix brille et s'élève


Du Cœur entr'ouvert de Jésus !
Le sang de ce Cœur est la sève
Qui fait croître et fleurir cet arbre des élus. ( Réf.)
m e . Souffrez
7. Venez sonder cette blessure
D'où le sang divin a coulé ;
C'est là qu'attendri je mesure
Par quel excès d'amour Jésus s'est immolé. (Réf.)
vos ardeurs: Pour -mer Jé-suscoi
8. Comptez les pointes si cruelles
De son diadème épineux :
C'est vous, âmes dures, charnelles,
Qui les fixez encore au Cœur du Roi des cieux. ( Réf.)
me, Faibles rr.or-tels, c'est trop peu de nos
9. Autour de lui, venez, saints Anges,
Joyeux et tremblants à la fois,
Chantez, célébrez ses louanges :
cœurs,Faiblesmortels, c'est troppeu de nos cœurs A vos pieux concerts nous unirons nos voix. (Réf.)
146. — Venez tous au Sacré-Cœur.
Adolescents, vous dont l'âme s'élance
Vers des combats à l'enfance inconnus,
Moderato
Venez, venez vous armer de vaillance
Auprès du Cœur de^rotre Roi Jésus.

\e-nez, en-fants, de sa main pa-ter


Vous qui voulez dans l'ardente jeunesse
Demeurer forts et conserver l'honneur,
Venez d'un Dieu connaître la tendresse ;
a vous • Venez, Jésus vous attend sur son Cœur.

Vous qui pleurez, venez, Jésus console ;


nir; Sonœil vouscherche et sa voix vous
Vous qui souffrez, venez, Jésus guérit;
Vous qui craignez, venez : d'une parole
Jésus commande, et la mer obéit.
le, Q dit à tous de TOUS lais-ser ve

Vous qui pliez sous le poids de la vie,


Venez, venez, Jésus vous soutiendra;
iceur Vous dont la coupe est de douleur remplie,
Venez aussi, Jésus l'adoucira.

•tan-ce, Etnotrea-sile etnotrea-mour;Cœurde Jé 0 faibles cœurs, venez, Jésus couronne


Tout noble effort qui se fait en son nom ;
Vous qui tombez, venez, Jésus l'ordonne ;
Venez, pécheurs, c'est le Dieu du pardon. (fie/-.)

sus,sqyeznotreespé-rance Tou-te fa vie, à no-tredercier


Avec Jésus comme le cœur repose !
Qu'il est heureux sur son sein paternel I
Que Jésus seul de tous nos jours dispose ;
vie, à no-tre der-nier jour Mourir pour lui, c'est renaître immortel !
334

147. — I n v o c a t i o n an S a c r é - C œ u r . I n v o c a t i o n au Sacré-Cœur.

Moderato

- pel - le. L'ai-malle voix de tes bienfaits; Pourraisjeen- E-cou-tenosTOkence j o u r ; Cceurde Jé-sus,£âisnouscon-

î^v. — : —

naî - f r e Tous les t r é - s o r s d e ton a-moui


-core è - tre re-bel - le A sa douceur, à ses at-traits?
Refrain. k k k , , v k. s,

\j o c - sus! tu veux que j e t'ai-me: Dé T cou-vre- Dans l e mal-heur, dans l a t r i s - t e s - se,Soisnotrea

-moi ton di-vin Cœur; Et ton a - m o u r . Beau-té su- s i - i e l e plus doux; Dans les dangers, dans fa d é

-pré-me, M e m - b r a — s e - ra de son ar - deur.


très - se.Cceurde Jé - sus,pro4è - ge - nous

2. Ta loi divine et salutaire Qu'en moi jamais plus rien noblesse, — 2 — — 4 —


Par sa douceur sait nous charmer; 0 Cœur si pur, ta sainteté. (Réf.) ? 0 Cœur divin, Cœur de clémence, A vous la gloire et la patrie.
Jamais ton joug ne fut austère : 5- Ta voix me dit : j'attends, je frappe; j Refuge du pauvre pécheur, Anges du ciel, heureux élus;
Ah! quipourraitne pas l'aimer?(/?.) Je veux, mon fils, régner sur toi, En toi seul est notre espérance, A l'exilé, dans cette vie,
Et notre appui consolateur. (Réf.) Le Cœur et l'amour de Jésus. (Réf.)
3. De mon esprit deviens le maître, Et de mon cœur ce cri s'échappe : — 3 —
A lui souvent révèle-toi; 0 divin Cœur,viens vivre en moi ! (Réf.) — 5 —
Qnand le démon vient de sa rage Cœur de Jésus, sois ma défense ;
Fais que j'apprenne à te connaître,
6. Oh ! quand pourrai-je avec les Anget, Autour de nous semer l'effroi, Dans la vertu conduis mes pas,
0 divin Cœur, soutiens ma foi ! (R.) Notre âme, pour prendre courage, Et sois surtout mon espérance
Débarrassé de mes liens,
4. Triste jouet de ma faiblesse, Mêler ma voix à leurs louanges, Se réfugie auprès de toi. (Réf.) Quandviendra l'heure du trépas.( fie.
p***
J'ai trop aimé l'iniquité; Jouir en toi de tous les biens '-(Réf.)
334

147. — Invocation an Sacré-Cœur. Invocation au Sacré-Cœur.

Moderato

- pel - le, L'ai-mable voix de tes bienfaits; Pourraisjeen- E-cou-tenosTOixence jour; Cœur de Jé-sus,faisr,ouscoiv

î^v. — : —

naî - fre Tous les tré-sorsde ton a-mour


-core è - tre re-bel - le A sa douceur, à ses at-traits?
Refrain. k k k , v ^ .

\j oc- sus! tu veux que je t ' a i - m e : DéTcou-vre- Dans le mal-heur, dans l a t r i s - t e s - se,Sois nôtres

-moi ton di-vin Cœur; Et ton a - m o u r . Beau-té su- s i - i e l e plus doux; Dans les dangers, dans fa dé

- p r é - m e , Mem-bra—se - ra de son ar - deur.


très - se.Cceurde J é - sus,pro4è - ge - nous
2. Ta loi divine et salutaire Qu'en moi jamais plus rien noblesse, — 2 — — 4 —
Par sa douceur sait nous charmer; 0 Cœur si pur, ta sainteté. (Réf.) ? 0 Cœur divin, Cœur de clémence, A vous la gloire et la patrie.
Jamais ton joug ne fut austère : 5- Ta voix me dit : j'attends, je frappe; j Refuge du pauvre pécheur, Anges du ciel, heureux élus;
Ah! qui pourrait ne pas l'aimer?(/?.) En toi seul est notre espérance, A l'exilé, dans cette vie,
Je veux, mon fils, régner sur toi,
Et notre appui consolateur. (Réf.) Le Cœur et l'amour de Jésus. (Réf.)
3. De mon esprit deviens le maître, Et de mon cœur ce cri s'échappe : — 3 —
A lui souvent révèle-toi; 0 divin Cœur,viens vivre en moi ! (Réf.) — 5 —
Quand le démon vient de sa rage Cœur de Jésus, sois ma défense ;
Fais que j'apprenne à te connaître,
6. Oh ! quand pourrai-je avec les Anget, Autour de nous semer l'effroi, Dans la vertu conduis mes pas,
0 divin Cœur, soutiens ma foi ! (R.) Notre âme, pour prendre courage, Et sois surtout mon espérance
Débarrassé de mes liens,
4. Triste jouet de ma faiblesse, Mêler ma voix à leurs louanges, Se réfugie auprès de toi. (Réf.) Quandviendra l'heure du trépas.( fie.
p***
J'ai trop aimé l'iniquité; Jouir en toi de tons les biens '.(Réf.)
336 I n v o c a t i o n au S a c r é - C œ u r . ^

'Moderato. K 150. — I n v o c a t i o n a u S a c r é - C œ u r .

P Cceurde Jé-sus,ô di-vin s a n c t a - a l - r e !

Le pécheur insensé cher-chedanslari-


j.j • • 0 0 4 - — 111
Fojer sa-cré de L^-temel amourlCœurde J é - s u s . j e

-ches-se Un 'bonhéiirpassa-ger qui, chaque jour, l e

f o f - f r e ma pri - è - t e E t monhommageetiresTOuxenc'e

fuit; i l s ' e n va v e r s l a - b î m e , ef-feuillantsajeu-

ire.ma p n -
joSTcoeur d e J e - sus, €o£.-fo).
. dim,
-nes-se: L e plaisir l e c a p - t i v e et l e r e m o r d s le
Refrain.

fit m o n h o m m a g e e t m e s voeux en ce jour.


Cœur de Jésus, fontaine de la grâce, suit. O u r tout a i - m a - ble,Bonheurdes cieux,
Verse sur nous les flots rafraîchissants;
Trésor caché que la sagesse amasse, 1 b(s.
Daigne enrichir tous les cœurs innocents.
Temple divin, que le Seigneur lui-meme
S'est consacré, vivant et radieux,
En toi le Christ, intercesseur supreme, bis. Cœur a - d t ^ - ra - t i e , R ë n d s i i c u s h e u - reux.
îj Offre à son Père et son sang et ses vœux.
Cœur de Jésus, tu nous donnes la vie; 2 Divin Cœur de Jésus, à n o u s s'offrent tes charmes ;
Tu fais trouver du ciel le vrai chemin ; En toi seul nous trouvons l a j o i e et le repos ;
La vérité, par ta voix, nous convie bis.
A l'avant-goût du bonheur souverain. Contre nos ennemis tu nous fournis des armes ;
Cœur de Jésus, jardin de l'innocence, T u calmes nos douleurs et tu guéris nos m a u x , (Réf.)
Brasier divin d'ardente charité, 3. Nous voulons apaiser les angoisses mortelles
Sois le pardon qu'obtient la pénitence; Dont t'affligent toujours les crimes des p é c h e u r s ,
Au languissant donne force et santé.
Éloignez-vous, richesses corruptrices, Et souvent nous v i e n d r o n s , en disciples fidèles,
Fuis, monde vain! Arrière, faux plaisirs. A v e c amour nous j o i n d r e à tes adorateurs. (nef.)
Jésus, lui seul, fait toutes nos délices; bis. 4. A u milieu d e nos toits tu choisis ta d e m e u r e ,
Son Cœur sacré remplit seul nos désirs.
E t , captif jour et n u i t , ainsi q u ' u n roi sans cour,
Cœur de Jésus, lumière de lumière,
Dont la splendeur éclaire nos esprits; Ta v o i x dans le secret nous appelle à toute heure
De jour en jour, qu'en toi notre âme acquière bis. Et nous c r i e : 0 m o r t e l s , j ' a i soif de votre a m o u r ! (Réf.)
La charité dont toi-même es le prix. F"*.
( P a r a p h r a s e d e l a p r o s e : Fas sit Christe.)
F***.
151. — Amour du Cœur de Jésus. A ses attraits il faut nous rendre :
De notre cœur il est jaloux.
Aqdantino grazioso. , F*** 11 est à nous, etc.
— 4 —
Il est à nous,
< 0 d i - vin Cceur.C ceux a - do-ta-Me,
Ce Cœur si tendre,
Il est à nous,
Ce Cœur si doux ! ( Fin.)
A "d'autres biens comment prétendre?
Ô di - v i a Cœur Du DieuSauveur! F o y - e r d'a-
Pour nous il les possède tous.
Il est à nous, etc.
— 5 —
-mour i - né - pui - sa-ble,Em-bra-sez-moi de Que de bonté !
Que de tendresse !
- —
Que de bonté !
De charité! (Fin.)
votre ardeur! 0 di - v i n Cceur,Cceur.a - do - Lorsqu'à ce Cœur un cœur s'adresse,
Peut-il en être rebuté ?
Que de bonté ! etc.
— 6 —
-ra-ble, 0 d i - v i n Cœur Du Dieu S a u - v e u r ! Que de bonté !
Que de tendresse !
Que de bonté !
0 divin Cœur, De charité! (Fin.)
Cœur adorable, Dans notre exil ce Cœur nous laisse
0 divin Cœur Entrevoir la félicité.
Du Dieu Sauveur! (Fin.) Que de bonté ! etc.
De mon cœur faible et misérable,
— 7 —
Par vous s'échauffe la froideur.
0 divin Cœur, etc. Cœur enflammé
D'amour extrême !
— 3 — Cœur enflammé :
Il est à nous, Qu'il soit aimé ! (Fin.)
Ce Cœur si tendre, C'est de ce Cœur le vœu suprême,
Il est à nous, 11 l'a lui-même proclamé.
Ce Cœur si doux ! (Fin.) Cœur enflammé, etc.
Pour le comprendre
152. — Amour du Cœur de Jésus
11 faut ma foi.
Larghetto.
Qui puis-je aimer et préférer à toi?
0 doux vainqueur, à toi je viens me rendre ! ( bis.)
reux
— 3 —

Disciple heureux, le Maître de la vie


Laissa poser ton front près de son Cœur :
Combien j'envie
Un tel bonheur !
Quels droits ton âme avait à sa faveur !
e tous mes vceux!
La mienne, hélas! au mal est asservie. (bis.)

Rassure-toi, mon âme, plus de plainte!


Il m'est offert l'embrassement divin.
0 table sainte !
deux! a-mour
0 doux festin !
Dieu, quel repos on goûte sur ton sein !
Oui, là mon cœur te parle sans contrainte. (bis.)
-bra-se de ses feux; J e m'a - bandonne à
— 5 —

0 doux Jésus, ma faim, qui te réclame,


Attend de toi le pain de chaque jour;
Nourris mon âme
De ton amour;
m'a - bandormeà son empire ai-ma - Ole.
Qu'à tout instant , en ce mortel séjour,
— 2 — Ton Cœur divin m'anime de sa flamme. ( bis.)
Je n'étais pas, ton Cœur, toujours si tendre,
Brûlait déjà de s'immoler pour moi.
153. — Bienfaits du Cœur de Jésus.
2. Jésus naissant déjà fait ses délices
Andentino. p**»
De se livrer aux sonffrances pour nous
Et de son sang il verse les prémices
Pour apaiser le céleste courroux. ( Réf.)

3. Ce Cœur divin, ému de nos disgrâces,


A nous sauver travaillait chaque jour,
Et sa bonté marquait toutes ses traces
-ma-ble! Coeurdigne d etreà j a m a i s a-do-ré!
Par des bienfaits, des prodiges d'amour. [Réf.)

4. Vers la brebis qu'en vain sa voix appelle,


Daigne à mes vœux te ren-dre f a - vo - ra - ble. Le bon Pasteur précipite ses pas ;
Père affligé, quand vient son fils rebelle,
Contre son Cœur il l'accueille en ses bras. (Réf.)

Qu'en toi j e trouve un a - s i l e as-su-ré. 5. Pendant la nuit d'afireuse ignominie,


Refrain . Jésus succombe, abattu, gémissant;
Son Cœur répand au jardin d'agonie
Un flot sacré de sueur et de sang. (Réf.)

6. C'est bien son Cœur qui d'un amer calice


Lui fait connaître et choisir les rigueurs;
C'est par son Cœur qu'il s'offre en sacrifice,
Bon - té su-prè - me, 0 di-vin Coeur! Prenant sur lui nos péchés, nos langueurs. (Réf.)

7. Quand sur la croix il consent à s'étendre,


Jésus nous aime, et, s'il veut y mourir,
Toi seul que j'aime, Sois tou- jours mon bon - h e UT, C'est de son Cœur si généreux, si tendre,
Que sort pour nous le suprême soupir. (Ref.)
- I 1—
8. Mais c'est trop peu, Jésus, pour ta tendresse:
Toi seul que j'aime,Soistcu-joursmon bon - heur. Te dérobant aux splendeurs de ta cour,
Ton Cœur divin, qui nous attend sans cesse,
m <:
Au tabernacle établit son séjour. (Réf.)

To
+; ' [ V
seuLque j'-ai-me,Sois tou joursmon bon - heur! S Que dans les cieux le séraphin l'adore ;
Qu'on le célèbre aux concerts éternels ;
Mais ici-bas qu'on l'aime et qu'on l'honore :
Que tous les cœurs soient pour lui des autels. (Réf.)
Toi seul que j'ai-me^Sois tou-joursmon bon - heur!
154. — Le Cœur de Jésus, asile de l'âme. — 3 —
Andante. _ __ . .
Entends Jésus , qui te redit sans cesse
Cette parole où brille sa douceur :
N e t a r - de plus, en - vo - le-toi, mon « Mon Cœur pour toi déborde de tendresse ;
« Viens, ô mon fils, et donne-moi ton cœur. » bis. [Réf.]

— 4 —
a-me. Vers at-tend J é -
Ne sois plus insensible
A ce touchant appel :
Son attrait invincible
Est un rayon du ciel. ( Réf.)

— 5 —

Ecoute encore ; il dit : « Sur cette terre


« Je suis venu porter un divin feu;
brû-lentles é- « Mon seul désir, ma gloire la plus chère,
a C'est de le voir s'allumer en tout lieu. » bis. (Réf.)

— 6 —

Tu ne peux méconnaître
Que Jésus parle en toi ;
Le désir de ton Maître
- s u s . Dont la d i - v i - ne f l a m m e E m - b r a - s e
Deviendra-t-il ta loi? {Réf.)

-lus. A - m e f a i b l e e t f r a - g i - l e . Je-sust'ouvreson

•(/7 •H/ ~N i r — u
v» y -

Cœur; Cherchedanscet a - s i - l e Lapaix et le bonheur.


155. — Près du Cœur de Jésus
Moderato. Près de ton Cœur, Jésus, le mien respire,
Et le repos par ton amour rendu ,
Me fait bientôt reconquérir l'empire
Que sur mes sens, hélas ! j'avais perdu.
'rès de ton Coeur j a - bri - t e mon jeune

Près de ton Cœur, le mien reprend la vie,


Comme au soleil s'épanouit la fleur.
.on m - no-cence A son festin ta grâce me convie;
En moi l'espoir succède à la douleur. {Ref-)

foi; Près de ton Cœur je necrainspointdo Près de ton Cœur, j'adore la blessure
Par où sur moi s'épanchent tes trésors ;
Mon âme puise à cette source pure
Une vigueur qui double ses efforts.
Le monde en vain
Refrain. k , — 5 —
Près de ton Cœur, mon âme confiante
Dans le combat appelle un prompt secours ;
™f OCceur veux te Ta grâce en moi, vertu sanctifiante ,
Et me ranime et me soutient toujours.

— 6 —

Près de ton Cœur, j'apprends le sacrifice ;


suivre
A tes désirs, joyeux, je me soumets;
De tes tourments j'accepte le calice,
Et par amour je souffre désormais.

— 7 —
veux Près de ton Cœur s'exhale ma prière,
Par toi je l'offre à Dieu sur son autel ;
Exauce-la, Jésus, splendeur du Père,
Et que ton Cœur m'attire jusqu'au ciel.
vivre F***.
;e veux mourir!
156. — Promesses du Cœur de Jésus 2« P R Et si mon amour en lui toujours brille,
Il verra la paix luire en sa famille
Andante. Refrain. Dans tout son éclat. » (Réf.)

>urvos sain 3* P R . H Si dans ton exil l'angoisse t'oppresse,


Pour te consoler, cœur dans la détresse,
Je guis le Dieu fort.
4° P R . Refuge assuré de ton existence.
Tu pourras compter sur mon assistance
Au jour de la mort. » (Réf.)
mes- ses,0 Dieu Sauveur [Vousmymontrez lesdi-vî - nés lar-
_•( ET-
— 3 -

5' PR. « S'il reste fidèle à la foi promise,


Je seconderai, dans toute entreprise,
ges-sesDe vo-tre Coeur. Qui rend à mon Cceur un Mon vrai serviteur ;
6« P R . Toujours de moD Cœur jaillit et déborde
Tout un océan de miséricorde
Sur l'humble pécheur. » (Réf.)

— i —

7. PR. o Approche, âme tiède, et sois plus fervente :


Mon Cœur n'est-il pas la fournaise ardente
Du céleste feu?
8« P R . Et toi, cœur aimant. atteins à ce faîte
ap-pui né-ces - sai - r e Se-Ion son é - tat; Et Où ta pureté, désormais parfaite,
a tempo, k , . S'élance et voit Dieu. » [Réf.)

— 5 —

si mon a - mour ours 9« P R . o Et chaque demeure où, par humble hommage,


De mon Cœur divin brillera l'image,
Je la bénirai.
10« P R . Et s'il manque encore au prêtre fidèle,
Pour toucbei les cœurs, l'onction, le zèle,
Je les donnerai. » [R&f-)
a tempo.^.
- 6 -

11» P R . H Si pour .réjouir mon Cœur qu'on insulte,


Tu veux propager ma gloire et mon culte,
le Dans tout Du monde proscrit,
Ton nom, mieux encor qu'au marbre immobile,
Ton nom que je sais, reste indélébile,
o Qui rend à mon Cœur nn culte sincère En mon Cœur écrit. » ( Réf.)
Reoevra de moi l'appui nécessaire jr***
Selon son état ;
10»
157. — Le Cœur agonisant de Jésus
C'est votre Cœur divin, mystère inexprimable,
Andante.
Qui veut par nous se sentir soulagé !
Pour célébrer l'ineffable miracle,
Que votre amour vous inspire pour nous,
Nous reviendrons au pied du tabernacle
Passer souvent une heure auprès de vous !

— 3 —

Eh quoi!«Votreâme est tris-te, Tris - te jusqu'à la


De loin, le monde aussi m'appelle et me convie
A sa folle amitié ;
Il m'offre des plaisirs pour enivrer ma vie,
Mais ces plaisirs m'ont déjà fait pitié.
iû. - tres même Divin Jésus, j e préfère,les charmes
De votre amour incarné parmi nous :
Que vaut, leur rire auprès des douces larmes
Que je répands parfois auprès de vous !
cun ne vous as-sis-te, Et leur a-mour vous tra
. ^ . O* . « «.Tatti. y . . . — 4 —

Quelle douleur par vous ne se change en délice,


Admirabl e • Sauveur !
hit ou s'en-dort— Ah! laissez-nous en
La goutte que l'on puise à votre amer calice
Donne à nos croix sa divine saveur.
Vous avez pris pour vous seul, au Calvaire,
L'.horreur des maux devant fondre sur nous,
vos cô-tés^iousjeter à ge-noux. Et désormais l'exil est moins sévère :
Même il est doux, Seigneur, auprès de vous!

— 5 —
com-pa-tir, pri - er, pleurer peut-é -ire.
Lorsque viendra pour moi cette terreur suprême
Du suprême abandon,
Qui me consolera? qui donc? sinon vous-même,
En me donnant le baiser du pardon.
Et pour veil - 1er uneJieure au-près de TOUS
Ami divin, dans la sombre agonie,
— 2 — Quand tout ce monde aura fui loin de nous,
Combien j e la bénis la faiblesse adorable Rappelez - vous l'heure à jamais bénie
Où vous êtes plongé! Où nous aimions pleurer auprès de vous!
352
4. Serait-il des cœurs de glace,
158. — Offrande de la journée an Sacré-Cœur. • Par l'oubli toujours fermés
(PRIÈRE DE L'APOSTOLAT) A ce Cœur que rien ne lasse,
Et qui nous a tant aimés? [Réf.)
5. Je ne veux pour mon partage
Que l'amour du divin Cœur;
Ali! puissé-je davantage,
P DouxCoeurde Ma-ri-e, Ma M'e - re En connaître la douceur ! ( Réf.)

159. Invocation au Saint-Esprit.


B —--
-ri-e. mes œu-vres de ce

"1 Es-prit
'
saint,Dieu d'a-mour, Com-blez nos
jour. Et iu-nis àsonCceur,quii|ousaimeetqui prij

ma pri-ère etmon a-mour,Etmaprrière et mon amour. voeux en ce jour;_Esprit saint.DieudamourjGombleznos


Un peu pluslent. . w. k.

Acceptantpour'le bon Maître Letra-vail et ladou- vœux , en ce jour. Que yotre amour i m - m e n - se
' ' ^ Poco ritca. •%

En-flamme no-tre cœur Et garde en lui la


-leur. Je fé-raipartoutconnaître Et partoutchérirsonCceur.

8. Se livrant pour moi l u i - m ê m e ,


Jésus m'offre les vrais biens :
fleur De l'ai-mah!e in - no - cen -
J'aimerai tout ce qu'il a i m e ,
Ses désirs seront les miens. (Réf.) — 2 — —3 —
3. Jour et nuit, Jésus s'immole La foi noua vivifie Force, douceur, lumière.
Sur l'autel de son amour; Par vos célestes dons, Viennent toujours de vous
Et nous vous demandons Répandez-les sur nous :
Vers son temple mon cœur vole
De guider notre vie. ( Réf.) C'est notre humble prière (Réf.)
Et s'immole sans retour. {Réf.)
160. Invocation au Saint-Esprit.
Nous aimons à nous réunir
Dès notre enfance à ton école ;
De nos cœurs entends le désir,
Et que ta divine parole
Vienne en eux pour les affermir. (W-)
Tu nous montres la vérité ;
Tu nous enseignes la sagesse;
Tu mets en nos cœurs la bonté ;
Par toi s'iustruit notre jeunesse
-eux. du tré - sor de la sci - en - Dans la force et la charité. ( WO

161. — Invocation au Saint-Esprit.


ci eux. Andante.

i* h N = qs h 1 J|
• » — * • *

0 Saint Es - prit! don-nez-nousvos lu-


cœurs, rem-plis de ta pré - sen - con-

-sa-crent ces chants -mie-res,Ve-nez en nous pournousemhrasertous;Gui-

- cents - tre pri - è - re, Prê-'te l'o- -dez nos pas et formez nos pri - è - res:Neus

-reille. Et laisse à nos - vons faire au-cun bien.sans vous.

0 feu sacré, consolateur aimable,


Du Dieu Très-Haut don le plus précieux,
Du pur amour 6 source inépuisable,
jeux, en ce jour,Bril-ler un Versez sur nous les délices des cieux.
3. Priez pour nous, ô très sainte Marie ;
Obtenez-nous les grâces du Seigneur,
Pour écouter les paroles de vie,
Et les garder toujours dans notre cœur.
r re. Brìi-1er un
162.— Invocation au Saint-Esprit.
Moderato. Refrain.

-fer, pour nous li-vrer la g u e r - r e . Se ré-u -


0 Saint Es - prit, ve - nez

nous.

-bra-sez no-trecœur de vos feux, de vos feux lesplus

notre Ii-bé-ra-
- tre cceur de vos

-teur. En- la di - vi - ne sa -

- ges - se;Seuleel- le peut nous conduire au bon-


-den - ceNepeut,hé-las! que s"é - g a - rer, Ah!dis-si-

-heur: Dans ses sen-tiers qu'heureuse est la jeu


-peznotre i-gna-ran - ce,Ah!dis-si-pez notre i-gno-

- n é s - selQrfheureusé est la vieil-les - se!


-ran - ce; Es-prit «Tin-tel - li-gen - ce, Ve-

-nez nous Le noir en -


358 359
163. — Invocation au Saint-Esprit. _ 4 _

Moderato. Refrain. Dissipez toute obscurité»,


Répandez la clarté
De la vérité :
Changez nos froideurs
Par vos ardeurs. ( Réf.)

— 5 —

â-mes Desplusvi-ves flammes;Esprit saint, comblez nos Donnez-nous ces purs désirs,
Ces regrets et ces soupirs
s , ,-k-^-K K N ^ I I i Fu j. Qui des grands pécheurs,
Brisent les cœurs. (ftef.)
voeux,Em-bra-sez nos â-mes De vos plus doux feux.
— 6 —

Donnez - nous la docilité,


Le don de piété
Seul au-teur de tous les dons. De vousseul nous at-ten-
Et de pureté,
L'esprit de douceur
Et la candeur. (/}<?/.)

Réchauffez notre tiédeur,


Animez notre ferveur,
aide,Esprîtgl(wj-eux, Lesplaisirs dangereux S éduiront nos Rassurez nos pas
Dans nos combats. ( Réf.)

yeux; E - loi-gnez noscœursDes biens trom-peurs.


Bénissez nos efforts constants,
- 3 -
Et, dès nos jours naissants,
Sans vous, quel aveuglement 1 Rendez-nous fervents;
Quel fatal égarement! Que tous nos instants
De vos feux si doux Soient innocents.
Éclairez-nous. (Re/)

»
Confonds leur trame criminelle,
164. — Invocation au Saint-Esprit
Viens briser leurs pièges pervers. (Réf.)
Allegretto. .
— 3 —

Un jour plus pur luit à mes yeux :


Ce sont les rayons de ta grâce ;
Oui, dans mon cœur, don merveilleux!
La foi du doute prend la place,
Dieu vient h a - b i - t e r moD â - me! A son as
Et de croire je suis heureux. ( Réf.)

— 4 —

j e m en-
Par toi je comprends mieux la croix
Refrain.
Que l'on méprise ou qu'on oublie ;
C'est elle qui fixe mon choix,
flamme: Je fa-dore, Esprit cré-a -teur Et j'en embrasse la folie,
Dont j'osai rougir autrefois. Réf.]

— 5 —
•rais,Dieude lu-mie-re, Parais, Dieu de lu-miè-re.
De l'âme ô toi l'Hôte sacré,
Fais-moi trouver ton joug aimable;
Prescris, défends, parle à ton gré;
Et viens re-nou-ve - 1er la fa- ce de la ter Mais si mon cœur devient coupable,
De remords qu'il soit déchiré! [Réf.)

— 6 —

Et viens re-nou-ve- 1er la fa-ce de la Triomphe et règne, Esprit d'amour,


Dans l'âme dont tu fais ton temple;
Je vois partout, dans l'univers, Qu'enfin je t'aime sans retour,
Et qu'à jamais j e te contemple
Ligués pour ma perte éternelle
Dans l'éclat du ciel, ton séjour. (Réf.)
La chair, le monde et les enfers
R. de e 11
362

165. — La descente du Saint-Esprit sur les Apôtres.

ve- re, En y mê-lant, comme au. - tre

W Sur les A-pô-tres as-sem-blésQuelleestcette

du ton-ner - re?
0 saint troupeau, rassurez-vous,
Le ciel est pour vous sans menace,
Et de ces feux puissants et doux
Vos cœurs seuls garderont la trace.
C'est l'oracle de Jésus-Christ,
Sou adieu rempli de tendresse :
« Vous recevrez le Saint-Esprit! »
11 tient aujourd'hui sa promesse.
3. Quel changement dès aujourd'hui !
Hier eneor, tremblants de faiblesse,
•blés Dune.se-cous-se v i - o - l e n - te? Dieu veut- N'êtes-vous pas comblés par lui
D'amour, de force et de sagesse ?
Vous parlez, et dans votre voix
L'étranger entend son langage,
Et, prosterné devant la croix,
il proclamer ses loisTelquûnmai-trejuste et sé- A Jésus-Christ rend témoignage.
Dieu vous appelle au saint combat
Que couronnera le martyre;
A chaque peuple, en tout climat,
-ii pro-clamer ses loisTelquunmaî-trejuste et sè- Prêchez la foi qu'il vous inspire.
364
Partez tous, ò nouveaux guerriers,
Pour vos froDts les palmes sont prêtes,
Et des royaumes tout entiers
Seront vos prochaines conquêtes. cher-che que le Sei - gnetir^Quenotreé-tu- de soitsans
5. 0 Saint-Esprit, Dieu créateur,
En ces jours descends sur la terre ;
Vieus, ò divin Consolateur,
Nous pénétrer de ta lumière.
ces-se De lui soumet-tre no - tre coeur.
Guéris-nous de notre froideur;
Daigne en nous répandre ta flamme,
Et des disciples du Sauveur 0 don sacré d'intelligence,
Ne fais plus qu'un cœur et qu'une âme.
Vous savez découvrir au cœur
Des plaisirs tonte l'indigence,
De la vertu l'attrait vainqueur. (Ref4

Refrain
De vos conseils que la lumière,
Moderato. En brillant toujours à nos yeux,
Guide nos pas et nous éclaire
Dans le sentier qui mène aux cieux. (Réf.)
Venez en nous-, force invincible,
TOUS
Et par vous nous vaincrons l'enfer,
En Surmontant l'assaut terrible,
L'assaut du monde et de la chair. (Réf.)
que nous in.- vo- •nez des cieux sur la Enseignez-nous cette science,
Qu'aucun doute ne fait fléchir;
Du joug honteux de l'ignorance,
Seule elle peut nous aftranchir. (Réf.)
ter-re.Comblez-nous de tous vos dons; W-nezdes
Comme une fleur pure et céleste,
Que le don de la piété
En tous nos actes manifeste
cieux sur la ter-re,ComMez-nousde tous vas dons Votre divine charité. ( Réf.)
Inspirez-nous cette humble crainte,
Qui se mêle au plus ferme espoir;
Et par amour, non par contrainte,
A c - cor-dez-nous cet - te Nous marcherons dans le devoir. ( Réf.)
167. — Effets du S a i n t - E s p r i t dans les âmes. — 3 —

Risoluto. . F*** Signe sacré de mou salut,


Arme mon front, sois ma'défense'J
ml m m Jamais Satan ne t'aperçut
Quel - le non - velle et sainte ar- deur
Sans fuir et perdre sa puissance. ( fi«/.)

En ce jourtranspor-temon â - m e l D é - j à l'Es- Seigneur, à vos divines lois


Le monde entier fut-il rebelle,
Inébranlable dans mon chois,
Je vous serai toujours fidèle. (fief.)

De ton mépris, monde insensé,


Pourrais-je m'alarmer encore;?
Va, je n'en suis pas offensé,
Et je sens même qu'il m'honore. (fief.)

— 6 —
,' ., . _ .:* • •'" •
' • v.^^sSEli
Je suis le frère des martyrs :
-tien; C'en est donc fait, je ne crains
Puissé-je, imitant leur vaillance,
Goûter comme eux de vrais plaisirs
Même au milieu de la souffrance ! ( Réf.)
rien, L'Es-prit de force est mon sou - tien-
— 2 —

Il faut dans un noble combat, S'il me fallait braver la mort

Pour vous, Seigneur, que je m'engage; Pour témoigner de ma constance

Vous m'avez fait votre soldat, Loin de me plaindre de mon sort,


Je marcherais plein d'espérance. ( Réf.)
Vous m'en donnerez le courage. ( Réf.)
3«9

\ft r,- J J _P ] 1 . y f :

168. — Triomphe de l'Église


-tel - le'.Dienlapro te-gc de son i r a s : En
K
| y - 1 l L y
-• • —
Allegro moderato

-tel - le'.Dieu la pro - te - ge de son bras: En

Pourquoi ces vains com' o . prm-ces 1 s

j vain lenfercombatcoi treel-le,Cor tredleil neprévaudra


h-y?- i * 11—^ 1 I—
t e r - re?Pourquoi tant dar-mementsdi-vers? Vous
» » ë 1 ,d é w^
vain 1 enfercombatcontre el-le,Contreelleil neprévaudra

vous re-u- u s - sez .. .


Ji rj!
. K__V-j N-V,

1 I
elle il ne pré-vau-dra pas.
pas, Contre
=
bi-tr.ede l'u-ni-vers.. Tremblez, en-nemis de. sa

J J '
L-J—0- J'-J—J »
pas, dontre elle il ne pré - vau-dra pas.
loi - re,Tremblez, au-da- d-euxmor-telsl II 0
. - 2 -
Hélas! depuis longtemps, plongé dans les ténèbres,
"tient ensesmainslavic-toire:Tombez au'
Refrain. i Assis à l'ombre de la mort,
Le monde, gémissant sous ses voiles funèbres,
Soupirait pour un meilleur sort.
neur
Jésus parait : et sa lumière
Dissipe la nuit sans retour,
Ainsi qu'on voit l'ombre légère
:on- neur îm- mor
S'enfuir devant l'astre du jour. {Réf.)
Pour mettre sous sa loi tous les peuples du monde,
Il a choisi douze pêcheurs,
Et pour éterniser le royaume qu'il fonde,
Il en fait ses ambassadeurs.
Partez, milice pacifique :
per-
Passez les monts, passez les mers; - t e l - le; Dieu sau-ra d i s - s i - p e r
Allez, phalange apostolique,
A Dieu gagner tout l'univers. (Réf.)
— 4 —

En vain, "cruels tyrans, votre main meurtrière


Répand le sang chrétien à flots;
li-gue c r i - m i - n e l - le Contre e l -
Ce sang devient fécond : des martyrs la poussière
Fait germer autant de héros !
Partout s'étendent tes conquêtes;
-ra la
Les princes proclamant tes droits,
Après trois siècles de tempêtes,
0 Christ, ont arboré ta croix. (Réf.) - l e brise-

»
Eglise de Jésus, tu m'as donné la vie,
Tu m'as nourri dès le berceau, _ra la ra - ge de ses flots.
Comblé de tes bienfaits ; ah! si mon cœur t'oublie, 2 D'abord faible arbrisseau, secoué par Forage,
De ses rameaux sacrés sur cent peuples divers
S'il ne t'aime jusqu'au tombeau, Bientôt s'est étendu le salutaire ombrage, _ ¿¿ s .
Qu'à mon palais reste attachée Qui doit, Dieu l'a promis, couvrir tout 1 univers, j
Ma langue sans voix désormais, 3 Contre elle de l'enfer les fureurs déchaînées
A son tronc vénérable ont donné la vigueur ;
Et que ma droite, desséchée, Tandis qu'on-voit languir, stériles et fanées, bis
Les branches qu'infecta le souffle de 1 erreur. J
Devienne immobile à jamais ! ( Ren
4 Le Christ à son Église a promis la victoire
Mais il y met un prix : la souffrance et les pleurs.
Consacrons notre vie à procurer sa gloire, ) bi
Et partageons en fils sa joie et ses douleurs. ) '
— 3 —
170. — Perpétuité de l'Église

,, , Refrain.
Le temps jette au tombeau les potentats qu'il brise
Maestoso. DeJsarte Des plus fiers conquérants aucun n'est respecté ;
A Rome seulement son vol est arrêté

Je crois en Par l'éternité de l'Église. [Réf.)

— 4 —

Et je m'incli - ne, Sou-mis à ta loi. " Lors- 0 peuples orphelins, prenez le Christ pour maître :
Il saura susciter de vrais libérateurs ;
Après l'obscurité de tant de faux docteurs,

que lamain dutemps détruit et re-nou-vel - le Roy La vérité doit apparaître. ( Réf.)

— S —

j a vieux 0 Rome des martyrs, cité des saints apôtres,


Maîtresse de la foi, conquise par leur sang ,
Ton nom est, par le Christ, devenu si puissant,

im-mor Qu'il doit éclipser tous les autres. (Réf.)

R . BRDCKER.

cieux

Les peuples les plus grands, semblables à des ombres


S'effacent devant Dieu s'ils ont bravé sa loi ;
L'empire qui renie ou qui combat la foi
S'écroule au milieu des décombres. (Réf.
— 3 —
171. — Le Souverain Pontife. Pasteur zélé, prudent et sage,
Des loups il n'est jamais surpris ;
Marziale. » f*** Il sait garder de tout ravage
tEt ses agneaux et ses brebis. (Réf.)

Le Christ, fi-dèle à sa pro-mes-se, Barque mystique de saint Pierre,


C'est ton Pilote habile et fort ;
Les yeux fixés sur la lumière,
Il te dirige vers le port. (Réf.)
A Pier - redonne un suc - ces-seur.
Juge et Docteur, seul infaillible,
Suprême oracle de la foi,
Il est le Guide indéfectible
Trô - ne vi-vant de sa sa - ges - se, Des âmes dont il est le Roi. (Réf.)
' • Refrain.
— 6 —

Des nations il est l'arbitre,


Par lui leurs droits sont affirmés ;
Dont il sefait le dé-fenseur, " / Respect^jncur J o-bé-is-
Père des pères, c'est son titre ;
Sa voix défend les opprimés. (Réf.)
— 7 —

- s a n - ce A u V i - c a i - re deJé-sus£hristî Dieu le re- Représentant du Dieu fait homme,


Sur l'univers sa main s'étend;
Le Christ maintient son siège à Rome,
Malgré la rage de Satan. (fie/'.)
-vêt de sa puis-san - ce Et l a - ni -me de son es - — 8 —

Si, dans sa folle convoitise,


L'homme chassait l'élu de Dieu,
Où Pierre va, le suit l'Église :
-prit. Et l'a-ni - me de son es - prit. Avec lui Rome est en tout lieu. (Réf.)

2 — Seule grandeur qui soit au monde,


Nous saluons le Christ en vous;
C'est le sublime Patriarche, Par vous toute œuvre se féconde :
De tous les peuples respecté ; Du Vatican bénissez - nous ! (Réf.)
C'est lui qui doit guider la marche F***.
Du monde vers l'éternité. (Réf.)
172. — La France catholique
3. Peuple élu que Dieu favorise,
(gesta dei per francos)
Le Sicambre à Reims te conduit;
Avec lui Renii te baptise,
Sur ta couronne la croix luit. (Réf.)
Risoluto
4. Désormais partout on va lire
Par les Francs les Gestes de Dieu,
Et l'histoire peut les inscrire
viens Sur chaque pierre du saint lieu. • (Re/.)
5. Dieu veut-il briser l'islamisme,
Dans, ses mains tu sers de marteau,
Et l'Église foutre le schisme
T'abritera sous son manteau. (Re/.)
6. Jusqu'à Rome avec Charlemagne
Tu soutiens le Pape et ses droits,
Et l'Europe entière accompagne
Tes chevaliers prenant la croix. (Réf.)
Dès l a u - r o - re de toD his-toi - re Dieu te re-
7. L'univers déjà te proclame
, K, Refrain. i K K De l'Église le plus beau fief,
Et l'honneur suit ton oriflamme
Quand saint Louis devient ton chef. (Réf.)
Enfants bien-ai-més de l'E 8. Tes rivaux voudraient, dans leur haine,
T'imposer un joug abhorré:
Par le Christ, la Vierge lorraine
Délivre enfin ton sol sacré. (Réf.)
gli - se, Ser-ronsautourd'el - le nos rangs; Rap-pelons- 9. Pour le Christ s'agite ton glaive;
Dieu te couvre de son regard;
De la foi qui sauve ou relève,
C'est toi qui restes le reuipart. (Re/.)
10. Si des jours de crime et de honte
nous c e t - t e d e - vi - se: Vi-ve le Christ,a-mi des T'ont causé de longs repentirs,
Quel est donc le peuple qui compte
Plus de. héros et de martyrs ? (Réf.)
11. Comme au temps des preux tes ancêtres,
Francs, Vi - ve le Christ, a - mi des Francs! Pour le Christ travaille et combats ;
A son culte donne des prêtres,
Donne à sa cause des soldats. (Réf.)
Entends-tu la voix des apôtres 12. Oui, malgré l'enfer qui blasphème,
Qui t'appelle au don de la foi ? Noble France, marche en avant 1
Ce qu'il n'a pas fait pour tant d'autres Toujours fière de tou baptême,
Le Dieu Sauveur l'a fait pour toi. Garde en ton cœur le Christ vivant. (Réf.)
378

173. — Sainteté de nos églises.' Ces fonts reçurent mes serments;


L'Esprit divin, en traits de f l a m m e ,
Monpou. A gravé ces engagements
Au plus intime de mon âme. ( Réf.)

— 3 —
voeux
Victime et prêtre en son amour,
Sur cet autel mon Dieu lui - même
S'immolant, y vient chaque jour
Et du bonheur Donner la vie à ceux qu'il aime. ( Réf.)

A son enfant Dieu s'est montré :


- ma - ge des cieux, Les Touchant prodige de tendresse !
C'est ici qu'au banquet sacré
Il a réjoui ma jeunesse. (fie/-)

— 5 —
jours de mon en - fan - ce. ' Ins - pi - r e -
Par les lumières de la foi
Ici j'appris à me conduire;
C'est ici qu'en sa sainte loi
Dieu l u i - m ê m e a daigné m'instruire. (Réf.)

— 6 —

Souvent le luxe des palais


Cache à nos yeux- d'amères larmes ;
Mais vos temples, ô Dieu de paix,
Ne nous révèlent que des charmes. (Réf.)

Sous ces portiques révérés


Quand nous viendrons courber nos tètes,
Vos échos, ô murs consacrés,
Rediront nos hymnes de fêtes. (Réf.)
380

_ -2 —
174. — Sainteté de nos églises.
0 séjour merveilleux par Dieu même habité !
Celui que ne contient ni le ciel ni la terre,
L'Être grand qui remplit toute l'immensité,
De ces murs a voulu se faire un sanctuaire.
iC'est 1 - ci la mai-son du Mo~nar-que du
— 3 —

C'est ici qu'aux cœurs purs Jésus s'offre et s'unit,


Aliment immortel qu'inventa sa tendresse ;
C'est un père au milieu des enfants qu'il bénit,
Jour et nuit avec eux il réside sans cesse. (/fe/1.)

Gloire à toi. Père saint! Gloire à toi, divin Fils,


En qui le Père vit, se complaît, se contemple !
Gloire à toi, nœud vivant, qui tous deux les unis,
Esprit saint, dont nos cœurs sont devenus le temple. Réf.)

la -vi - e.

cœurssontà toi sans re-tour.


175. — L'Immaculée-Conception.

nuit,rentreauxen-fers, Et de fem-pi - re des té-

- n è - très Dé-livre en - f i n cet u - ni -vers.


Je la vois, ma libératrice,
S'élever avec majesté,
Et son front, brillant de justice,
Des cieux fait pâlir la beauté ;
Elle vient ravir ta conquête,
Serpent maudit, monstre infernal :
Le monde entier voit sur ta tète
Se poser son pied virginal.
3. Au milieu d'une race impure,
Ton cœur, Marie, est innocent;
Il se montre exempt de souillure
Aux yeux ravis d'étonnement.
Tel, parmi de tristes ruines,
ap-pa-raît à nos
S'élève un temple somptueux,
' Ou tel, du milieu des épines,
S'élance un lis majestueux.
Du haut des cieux, Vierge puissante .
Laisse-toi toucher de nos maux.
Hélas 1 d'une chaîoe pesante
Nous traînons les tristes anneaux.
Le démon qui nous environne
Lance ses traits empoisonnés :
Deviens l'appui, sois la patronne
Des enfants que Dieu t'a donnés.
176. — L'Immaculée-Conception.

AUe.arn modeTaHo^'^'
jcwrtroisfois-heu-reuxl a p - p e - l é par la ter - re,Iu

ne hril-lais en - cor qu'au sein de l a - ve - nir; Voi-

-ci quemain-te-nant ray-on-ne ta lu - miè-re;

L&mondeen-tier veut tou-jours te bé-nir!

2. En te donnant déjà ce beau titre, ô Marie,


La terre accomplissait une secrète loi;
Mais Pierre a prononcé : dès lors, Mère chérie,
A notre amour vient s'unir -notre foi. ( Réf.)
3. L'Église proclama dogme saint, grâce insigne,
L'auguste privilège en un jour fortuné;
Épouse de Jésus, sur toi se lève un signe
Devant leauel fuit Satan consterné. (Ref-
4. Nous saluons encor cette aurore nouvelle;
est com- blé-e: Ses lumineux reflets nous rendent triomphants;
C'est notre espoir vainqueur : la gloire maternelle
Va devenir le salut des enfants. {Réf.)
5. N'ayons plus qu'un désir : qu'à notre heure dernière,
Jésus nous dise à tous : 0 mes élus. venez I
Après tous vos combats, pour honorer ma Mère,
Par elle enfin vous serez couronnés. (Réf.)
6. Aux pieds de notre Reine, en ce jour d'allégresse,
Qu'un chant joyeux prélude au cantique éternel;
Qu'à ce bienfait du ciel réponde avec tendresse
.. L'acte de foi filial, solennel. (Réf.)
177. — L'Immaculée-Conception,
nous un.re-
Moderato

De tes en-fants reçois l'hom-ma-ge,Seigneur,é nous un ri

cou - te leurs ac-cents: C'est de ta main


il condui-sez nous au

nî-sent dans leurs chants. Ra-ni-mé T T - * — ¿ W * - * •

ra-ble, De cet ex- il conduisez-nous au


Dans le malheur, dans les alarmes,
L'homme vivait en ce séjour;
par tamainpuis-san-te, David,bri - sé par la dou Le ciel enfin tarit nos larmes,
Et nous sourit avec amour.
C'est une mère qu'il nous donne :
A cette Mère offrons nos cœurs,
leur, Voit de sa ti - ge ian-guis-sao - te Germer la Faisons monter jusqu'à son trône
L'hymne qui chante ses grandeurs.
I N. i , JOI Refrain. , . ¡s
. Elle est plus pure que l'aurore
Qui brille à l'horizon lointain,
Plus que le lis qu'on voit éclore
plus bril-lan - te A la fraîcheur d'un beau matin ;
Et seule, aux sources de la vie,
Par un prodige sans égal,
Son âme ne fut pas flétrie
Par le mortel poison du mal.
. Comme un palmier étend son ombre
Dans le désert, au bord .des eaux,
Et tous les ans accroît en nombre,
Vierge mcom-pa near. Avec ses fleurs, ses fruits nouveaux
Loin de la foule, ainsi Marie
Grandit sous le regard divin ;
D'elle naîtra le fruit de vie
Vierge incom-pa-ra-ble, L'hon-neur, la gloire etl'ap Qui doit sauver le genre humain.
= : :. at- ten-<lri - e,nous ins- pi -rer des chants toy-

que ledûuxcomdeMa-ri - eRègneàja-maisdans notre

- eux! L'Eter-nel daigne en -fin pre-pa-rer Ma-

-ri - Lac-cord de la terre et Cet-te

cœur, Règn Ja - mais dans no- tre cœur


terre ingrate et re-bel-le. Du Ciel

Triomphez , ô mortels, et que l'enfer frémisse :


Tous ses efforts sont impuissants;
Dieu, qui veut réunir la paix et la justice,
-Refrain Va vous adopter pour enfants.
ii> g 1 O j N h . i h Quand Jésus devient notre frère,
j • . - -yt Rien ne doit manquer à nos vœux :
Ne fallait-il pas uue mère
* toi quivasncussauvej« tous, f C lantonscetœfê-tec >ê
A l'homme faible et malheureux ? . ( Réf.)
— 3 —

f Chantonscettefê-teché- Fils unique du Dieu que partout on adore ,


Lui-même il apporte la paix;
390

Mais il veut que ce jour ait aussi son aurore, 179. — Le saint Nom de Marie.
Présage de tous ses bienfaits. TIR .. RNA.N,V • D T »«L'HAM»

Pouvait-il offrir à la terre


Plus grande et plus douce faveur ?
Il est annoncé par sa Mère :
Il est déjà notre Sauveur! (Réf.)

La nature et la grâce à l'envi l'ont parée :


Astre du ciel, fleur du saint lieu,
Rien n'efface l'éclat de cette arche sacrée
Où s'abritera l'Homme-Dieu.
Elle étonne et ravit les Anges, un chant d amour. Est-il unnomde
Qui chantent devant son berceau ,
Et, pour célébrer ses louanges,
•Ils disent un hymne nouveau. (Réf.)

— 5 —

Comme on voit s'entr'ouvrir sur sa tige éclatante


Un lis à la suave odeur, unnonisnr t e r - re Plusdouxauxcceursfervents?
Telle brille au berceau cette Reine naissante, 2. Ce Nom, c'est la puissance
Le front rayonnant de candeur. Unie à la douceur;
La douceur, la paix, l'innocence 11 parle de clémence
Non moins que de grandeur. (Réf.)
Déjà semblent suivre ses pas.
3. Ce Nom, c'est la victoire
Ravis d'une si belle enfance,
Qui brise tous nos fers;
Ne la retracerons-nous pas ? (Réf.) Il nous obtient la gloire
De vaincre les enfers. ( Réf.)
4. Ce Nom, c'est l'espérance,
L'asile du pécheur;
Dieu vous donne, ô Marie, un pouvoir tutélaire ; C'est la persévérance
Daignez nous bénir en ce jour ; Pour notre faible cœur. (Réf.)
Désormais cet asile est le vrai sanctuaire 5. Ce Nom, si plein de charmes
Où doit se montrer votre amour. Allège nos fardeaux;
A l'enfance, douce Patronne, Il sait tarir nos larmes,
Ouvrez votre cœur et vos bras; Et consoler nos maux. (Réf.)
Qu'au ciel entourant votre trône, 6. Marie ! ô is'om que j'aime,
Nous vous chantions comme iei-bas. (Réf.) Puissé-je te bénir
Jusqu'à l'instant suprême
De mon dernier soupir ! (Réf.)
180. — Le saint Nom de Marie — 3 —

Andantino. Ce Nom sacré,


De salut pour nous est un gage ;
Ce Nom sacré,
Dans nos concerts Bé-nis-sonsle nom.de Ma- Partout doit être révéré !
Dans tous les cœurs, que d'âge en âge,
Soit entouré d'un pur hommage
Ce Nom sacré L (bis.)

lui nos chantsdi - vers. Quetoutl annonce et le pu Nom glorieux,


Le démon connaît ta puissance ;
Nom glorieux,
Règne sur terre comme aux cieux !
De Dieu tu calmes la vengeance,
Tu nous assures sa clémence ,
Nom glorieux ! (bis.)
•ans nos con- certs.
— S —

Par ton secours,


Qu'un Nom si doux Au Seigneur notre âme est fidèle ;
Est charmant, suave, admirable ! Par ton secours,

Qu'un Nom si doux Dans la vertu coulent nos jours.

Doit être aimé, chanté par nous ! D'une ferveur toujours nouvelle,
Doit s'enflammer l'amour, le zèle,
A votre Nom, Maître adorable,
Jésus, aucun n'est plus semblable Par ton secours. (bis.)

Qu'un Nom si doux !


181. — La Présentation de Marie au temple. De la Fille du Roi que la démarche est belle!
Ce premier sacrifice en grâce va fleurir :
Au Père qui l'appelle
Moderato. J- Fauber».
Et seul veut la chérir,
Ici le Christ, par elle,
Au tem - pie du Sei - gneur, Ma - Bientôt viendra s'offrir. (Re/-)

Ainsi que de l'encens l'odorante fumée .


S'élève de la terre à l'immortel séjour,
De l'âme bien-aimée
De cettè enfant d'amour,
mè - re el - le pré-rient le vœu. Prière parfumée,
1
T J_ Tu montes nuit et jour ! (Réf.)
—1 #--
i '
el-lesést hâ-té - e Auxpor-tesdu saint lieu! Son Chrétiens, pourquoi chercher un plaisir éphémère?
Suivons cette humble Vierge au cœur vaillant et pur;
Prenant la coupe amère
Du sacrifice obscur,
Voyons grandir la Mère
Du Rédempteur futur. ( Réf.) .
— 5 —

0 Vierge, nous voulons imiter votre exemple,


Accordez-nous votre aide et montrez-nous Jésus;
vous,Ma- Le cœur qui vous contemple
Ne résistera plus,
Aimable Enfant du temple,

l'om-brede 1 au-tell 0 Reine des élus ! (Réf.)

* -
— 3 —

La douceur était la parure


"De ceye Vierge aimaïuc et p u r e ,
Et l'innocence de son cœur
Comme en un val -Ion so-li-tai - te Du lis surpassait la blancheur. (Ref.)

— 4 —

La prière, comme une flamme,


Montait sans cesse de son àme ;
Suave, elle embaumait les cieux,
Comme un encens délicieux. (;Re/.)

— 5 —

Quand sa voix, unie aux saints Anges,


Chantait les divines louanges,
paix et ton- ce^ansleionheurconsemntnotreen-
Soudain tout le ciel se taisait :
A Dieu son hymne seul plaisait. (Re/.)

— 6 —

Pendant les sanglants sacrifices,


Ou lorsqu'on offrait les prémices,
Son cœur, mieux que ces dons communs,
, cours Tou -jo tirs, tou-j ours, toujours, toujours. Brûlait sur l'autel des parfums. ( Réf.)

— 2 —
Le ciel enviait à la terre
En cette retraite profonde,
Ce lis, fleuri dans le mystère "
Tout près du ciel, bien loin du monde,
Et le monde ignorait encor
Coulaient, de Dieu toujours bénis, Qu'il possédait un tel trésor. (Ref.)
Ses jours par la grâce embellis. IW-) E. de C.
183. — L'Annonciation de la très sainte Vierge. Et nous en avons le gage :
Anrlavifo tir t Dieu le donne dans son Fils.

— 3 —

Nazareth, ville fleurie,


Pour toi quel sublime honneur!
Tes murs abritent Marie,
La servante du Seigneur.
De Jessé voici la tige
Qui retrouve sa beauté;
Par un étonnant prodige,
Dieu lui rend fécondité.

Ce prodige est sans exemple,


-non - ce Oui, Mère et Vierge à la fois,
- ce de sa
Marie est le nouveau temple
Que choisit le Roi des rois.
C'est la gloire la plus haute
cour; Que
Pour tes fils dans leur malheur ;
0 coupable Adam, ta faute
Nous valut un tel Sauveur !

si beau jour.

0 Marie, en cette fête


— 2 — Les Anges montent vers vous
Le péché du premier père Portant notre humble requête;
Avait perdu l'univers; Sainte Vierge, exaucez-nous.
Le poids de notre misère A nos vœux soyez clémente,
Nous traînait dans les, enfers Douce Mère de Jésus;
Mais le ciel, notre héritage, Montrez-vous toujours aimante
De nouveau nous est promis, Reine auguste des élus !
400 401

184. — La Visitation de la très sainte Vierge.


Du Verbe en vous caché la divine présence
Réjouit la mère et l'enfant;
Grazioso.
Déjà le Précurseur, en l'adorant, commence
Son ministère triomphant. (Réf.)
' 0 Vier- ge d'Is-ra- ël ! par cet- teroute a -
— 4 -

Soudain l'Esprit d'amour de ses leux vous embrase,


- r i - de, EnqueLslieuxpor-tez-vous vos pas? Vers Et votre àme exalte son Dieu ;
Votre hymne, que le ciel écoute dans l'extase,
Nous le chantons dans le saint lieu. (Ref-)
sainte E-Ii-sa-beth la chari-té vóusgui- de-.Lachari-
. Refrain;. — 5 —

Au monde, votre voix prophétique et joyeuse


-té n'hé-si-te pas7Deslau-ro - re 3e no - tre Annonça qu'il verrait bientôt
> b K h " Les peuples, tour à tour, proclamer bienheureuse
L'humble servante du Très-Haut. (Réf.)
vi - e. Vous nous comb lez cle vos fa-veurs:Daigneztou-
— 6 —

0 Mère de bonté, toujours pleine de grâce ,


-jours,Vierge Ma-ri-e, Vi-si -terde p a u s e s pé-cÎeurs.
Montre'z-nous votre fils Jésus;
Qu'il vive dans nos cœurs, et que, suivant sa trace,
Nous soyons un jour ses élus. ( Réf.)

Que sainte Élisabeth est doucement émue


Et surprise d'un tel honneur!
Et comme avec respect en vous elle salue
(Réf.)
L'auguste Mère du Seigneur I
Aux touritients de ces deux victimes
185. — La Compassion de la très sainte Vierge. Viens, pécheur, joindre tes douleurs,
p*** !
— 3 —

0 Marie! 6 ma tendre Mère!-


Que de pjeurs je vous ai coûtés l
J'ai péché, mais pourtant j'espère,
Oui,- j'espère dans vos bontés.
Me - re du Roi des rois: Au mo - ment où Jé - Quand Jésus pour l'homme coupable
Endure, hélas ! tant de douleurs,
«
Au sang de ce Maître adorable
-sus e x - p i - r e , El - le reste aupied de la croix; Et de
Puissé-je enfin mêler mes pleurs !

cet - te Mfe-re c h é - r i - e Si tu ne peux s é -


Par les clous et par les épines
Qui blessèrent mon doux Jésus,
Imprimez de vos mains divines
-cher les pleurs. Ah! du moins, pleure a - v e c Ma-
—i—! Dans mon cœur le sceau des élus.
— r r i — M r r i
J'ai causé vos longues souffrances,
-ri - e, 0 toi qui eau-ses ses dou-leurs! Mère d'amour et de douleurs :
Ah! je veux, pleurant mes oflenses,
Tarir la source de vos pleurs !

»
Oui, c'est toi qui perças son âme
* ,

De ce glaive si douloureux ;
C'est toi qui, sur un bois infâme,
Fis mourir Jésus sous ses yeux.
Ce sont bien tes fautes, tes'erimes,
Qui font couler ce sang, ces pleurs :
186. — L'Assomption de la t r è s sainte Vierge.
Maestoso. ?"
rft * f ' « A

Mè - re Rt i - n des cieux, Rei - ne des cieux.

p. y-
M è - re R e i - ne des'cieux, Rei - ne des cieux.

ter-me de ses jours m o r - t e l s ; -Plus de li-


— 2 —

C'est le soleil qui l'environne


De ses rayons multipliés ;
-en qui la c a p - t i - veLoindesporti-ques é-ter-nels Son front d'étoiles se couronne,
Refraïai h K I) h I l. . N • V l r L'astre des nuits est à ses pieds. {Réf.)
— 3 —

t e r - rej C ouro nn ant sonfrontglori- Montez, montez, Ève nouvelle,


Sous ce splendide vêtement;
Des créatures la plus belle,
Du ciel vous êtes l'ornement. (Réf.)
' / M a - r i e e s t ra-vie à la t e r - re-Couronnantsonfroiitgloti- — 4 —

n h Reine des hommes et des Anges,


J J . «l'g « Dont rien n'égale la beauté,
Qui pourra dire, en ses louanges,
M è - re R e i - n e des Votre ineffable pureté ! ( Re/-l
-eux, Jé-sus Christé - tà-blit sa
— 5 —
h Jîj J - 1 9 S*' * En cette fête solennelle,
A notre Mère ayons recours ;
-eux, Jé-susChristé-ta-blit sa Mè-re R e i - n e des Au sein de la gloire éternelle,
Plus efficace est son secours. {Réf.)
— 6 —

Consolez-nous de votre absence,


0 v o u s , la Reine des élus;
Assurez-tous votre assistance,
Rendez-nous forts de vos vertus. (Réf.)

c i e u x , R e i - n e d e s ci eux; Jé-sus-Christê- ta-blit sa


• '
1 8 7 . — L ' A s s o m p t i o n d e la t r è s s a i n t e Vierge. 188. — L e s a i n t C œ u r d e Marie.

Andantino quasi allegretto.'

au ciel des c e - lui de Jé - sus. ma - b l e , 0

Rei-

Ch a n - t e dans son b o n - h e u r : C œ u r s a - cré de M'a-

ri - e . Reprenez la v i - e Auseindutombeau, E t

-gnezdansla p a - t r i - e Sur le t r ô - ne le plus b e a u .


- e, A vous louange,honneur!

2. Le ciel et la terre, 4. 0 Reine puissante!


0 divine Mère ! 2. Ravissante est l'aurore Avec votre clémence
Montrez-vous clémente,- Qui brille dans l'azur ;
Le ciel et la terre Domptez les cœurs ingrats ;
0 Reine puissante ! Ce Cœur bien plus encore
Chantent vos grandeurs, Ecoutez nos voix : Et par votre puissance
Et dans votre sanctuaire Est beau, limpide et pur. (Réf.) Donnez force à nos bras. [Réf.)
Soyez-nous compatissante,
Nous venons porter des fleurs, (fi.) Nous suivrons vos douces lois, (fl.) 3. Asile gecourable •Guidez notre voyage
Pour le cœur égaré, Au désert de l'exil,
3. De cette couronne o. Ah ! que la mémoire Ouvrez-vous'au coupable •
Que Jésus vous donne, Gardez-nous du naufrage;
De votre victoire, Dont les yeux ont pleuré. (Réf.) Élftignez le péril. (Réf.)
De cette couronne - Ah ! que la mémoire
Quelle est la beauté! 4. Cœur exempt de souillure, Que ceux qui vous implorent.
De cet teureux jour
Du soleii qui l'environne D'un reflet ae votre gloire 0 Lis plein de beauté,* Réunis en ces lieux,
Elle éclipse la clarté. [Réf.) A mon cœur pour parure Ensemble vous honorent
Vienne accroître notre amour. [R.) Donnez la pureté. (Réf.) A jamais dans les deux. ( Réf.)
F***
*
409

189. — Le saint Cœur de Marie Au temple accours, Vierge "bénie,


Offrir ce Cœur à l'Éternel;
Jamais plus agréable hostie
Andantino.
Ne fut portée à son autel. (bis.)
3. C'est là, dans l'ombre et le mystère,.
Que Dieu, fidèle à ses desseins,
reux. Rendra ce Cœur un sanctuaire,
Digne séjour du Saint des saints.
Déjà ses vœux du ciel attirent
Le Verbe, Messie et Sauveur;
e Connaîtjho - no-re les Oéjà les séraphins admirent
Son innocence et sa ferveur. (bis.)
4. Pour nous lorsque Jésus veut naître
Dans l'indigence et dans les pleurs,
qui sanscrainte se con-fi - eEnsonamour,en ses fa
Marie, en le voyant paraître,
S'unit sans plainte à ses douleurs ;
Victime de nos injustices,
V e u t - i l de son généreux sang
veurs, A - près le Coeur du di-vin Maî-tre,Quex
Pour nous répandre les prémices,
Sa Mère est là : son Cœur consent ! ( bis.)
5. Combien sublime est son courage,
cœurs Quand cette Mère suit les pas
Du Fils qu'une infernale rage
Condamne aux plus honteux trépas !
Lorsqu'une lance déicide
tre Un cœur plus Transperce Jésus expiré,
Le Cœur de la Vierge intrépide
Du même fer est déchiré ! ( bis.)
6. 0 Cœur de la plus tendre Mère,
digne denoschants?Uncœurplusdi-gne de Source de grâce et de bonté,
0 Cœur sur qui, dans sa misère,
Nul homme en vain n'aura compté,
Les cieux ont pèrdu leur parure Soyez notre plus sûr refuge
Auprès des traits de sa beaujé; Dans les tempêtes d'ici-bas;
De l'astre roi de la nature Parlez pour nous à notre Juge,
Sa gloire éclipse la clarté. Et retenez enfin 'son bras. ( bis.)

t
190. — Le saint Cœur de Marie 191. — Notre-Dame du Saint-Rosaire.

Grazioso.

-brons lesgranùeurs;Consacrons à Ma- r i - e Et nos


Refrain.
er d'a-mour, Toi.
j^r Z-e » » f
voix et nos coeurs. De concert a-vec l'Ange Quand

e A l e - terncl séjour, ' Daigne em- bra-ser nos


v -a s iy | 9 ^ P


7- t r~*
y - ge Un A - ve Ma -ri - a; Di -

con - sument pour Dieu.

0 Temple impénétrable Si ta voix maternelle - sons à salou- an - ge Un A - ve Ma-ri - a


Habité par Jésus ! De nous parle à Jésus,
0 Source intarissable Sa Mère pourrait-elle 2. Elle fut sans souillure Gloire à toi, nouvelle Eve,
De toutes les vertus ! Aux regards du Seigneur; Qui nous donnas Jésus. (Réf.)
Éprouver un refus?
Cette Vierge si pure 5. Montre - toi notre Mère,
Deviens le sanctuaire Percé sur le Calvaire
Enfanta le Sauveur. (Réf.) Guide-nous vers le port,
Où tes enfants chéris D'un glaive de douleur,
Déposent leur prière Tu restes sur la terre 3. Elle écrasa la tète Et sois notre lumière
Pour apaiser ton Fils. L'asile du pécheur. Du tyran des enfers, Dans la vie, à la mort. (Réf.
0 doux Cœur de Marie, Fais naître l'èspérance Et ravit sa conquête 6. Obtiens-nous cette grâce,
Fontaine de la paix! Au pied de ton autel, En brisant tous nos fers. (Réf.) Mère du saint amour,
A l'âme qui te prie Et par ton assistance 4. Que l'espoir se relève De te voir face à face
Accorde tes bienfaits : fais-nous gagner le ciel, Dans les cœurs abattus ; Au céleste séjour. (Réf.)
192. — Les mystères du Rosaire. Portez sous son toit les grâces
Dont votre saint Cœur est plein.
(MYSTÈRES JOYECX.) Puissions-nous, suivant vos traces,
Aimer ainsi le prochain !
Moderato quasi allegretto. L. Garnie.
— 3 —

l ^ l É î É i p p p ^ ^ l
Au bruit des concerts des anges,
Le Dieu fait chair par amour
Apparaît, couvert de langes,
Chétif, pauvre enfant d'un jour.
S'il naît, auguste Victime,
-lue à ge-noux; A 1 ins-tant, Vier- ge De tout bien déshérité,
Ne m'apprend - il pas l'estime
De l'esprit de pauvreté ?

-des-te. Le Ver - be s'incarne en vous. Pour

Marie, aux parvis du temple ,


Vous présentez l'Enfant - Dieu.
fruit de ce grandmys-te - re, Ga-ge de fé-b-ci- Siméon, qui le contemple,
A YU s'accomplir son vœu.
Jésus, malgré sa puissance,
A la loi reste soumis :
Ainsi de l'obéissance
11 nous enseigne le prix.

— 5 —

Quel bonheur et quel mystère,


Lorsque, trois jours égaré,
Votre Fils est, tendre Mère,
— 2 — Par vous enfin recouvré !
Souvent, lâche et sans courage,
Vous partez, Vierge timide, Je le perds pour mon malheur.
Et vous quittez Nazareth ; A le chercher je m'engage :
C'est le zèle qui vous guide Qu'il règne seul dans mon cœur.
Au loin vers Elisabeth. F* •
193. — Les mystères du Rosaire. 0 douleur ! son sang ruisselle,
(MYSTÈRES DOULOUREUX.) Et je crains de trop souftrir ;
Andante doloroso. Désormais ma chair rebelle
A tout péché doit mourir.
— 3 —

Écrasé sous l'anathème,


Vous frémissez, {> Jésus!
Et d'épine un diadème
Fait sentir ses dards aigus.
En voyant ce front qui saigne,
Ah! pour vous, Mère, quel deuil!
Le Sauveur ici m'enseigne
diu de l'a-era-ni-e, Tristeet seul ré Qu'il faut briser mon orgueil.
— 4 —

En montant sur le Calvaire,


Jésus, chargé de sa croix,
La douleur
Vous rencontre, ô tendre Mère,
Puis il tombe, hélas! trois fois.
11 m'apprend la patiènce
Dans les peines d'ici-bas,
gememé
Aussi bien que la vaillance
Qui rend vainqueur aux combats.

— 5 —
cœur se
Sur la croix, supplice infâme!
Jésus, fixé par des clous,
Va mourir, et dans votre âme,
Vierge, vous pleurez sur nous.
Si ce Dieu, par sa mort sainte,
De l'enfer détruit l'effort,
Flagellé comme un coupable, Acceptons, sans nulle plainte,
L'Agneau de Dieu, lui si doux D'aller au ciel par la mort.
Votre Fils, Mère admirable,
Se voit accablé de coups.
Marie, a gagné le faite
194. _ Les mystères du Rosaire.
De son règne triomphant.
(MYSTÈRES GLORIEUX.) Désormais cette vallée
N'a pour vous qu'absinthe et fiel ;
Qu'avec vous l'àme exilée )
Par ses désirs monte au ciel. j

vos douleursa-mè - res, Voi-ci le — 3 —

, , _ N ' ft 0 Vierge, dans le Cénacle,


Le Saint-Esprit, votre Epoux,
Du Christ accomplit l'oracle .
jour le plus beau, 0 Rei - ne par-mi les Sur l'Église unie à vous.
De ce Dieu gardez les flammes,
Et pour nous, à sa bonté,
Demandez l'amour des âmes,
Zèle, ferveur, charité.

— 4 —

Votre âme s'est consumée


Au feu brûlant des désirs,
- p o r - te Dieu fort, ce puissant Et fuit, Mère bien-aimée,
Où l'emportent vos soupirs.
Par vos mains elle s'élève,
Votre Reine, Anges du ciel!
Que pour moi l'exil s'achève
pour sa gloi - re. Le don sa-
Dans son amour maternel.

Dieu veut déposer lui - même


pour sa Sur votre front radieux,
0 Vierge, le diadème
Le plus beau qui brille aux cieux.
En ce jour font alliance
La justice avec la paix :
gloi- re. Le
Ah ! que notre confiance )
— 2 —
En vous repose à jamais. }
Au terme de sa conquête, F***.
Le Christ, qui fut votre enfant,
418 419

195. — N o t r e - D a m e Auxiliatrice.

Mndernfn P. Lamblllofie.

" ^ C h r é - t i e n s , qui c o m - bat-tons sans


En elle ayons toujours une humble confiance ,
Aimons à l'invoquer, surtout dans nos combats,
Et que de notre cœur son nom béni s'élance ;
trè - ve sur la er - r e, Sa-chons nous sou - ve -
Qu'il soit notre secours à l'heure du trépas. ( Réf.)
rfrrjr 1 N, 1 N- fi—K ^ N| | VH fy]
—0— — 3 —

-nir, à l'heure c u dan -ger, Q ue nous a-vons au


Accordez - nous à tous la force et le courage ;
—i, 1 f-Ni»! -¡S- ^ N, i 1 Kl N.|
Qu'en nous votre puissance allume un noble feu ;
Toujours nous serons prêts, si le combat s'engage,
ciel une in-vin-ci-ble M e - r e , Et
A nous offrir par vous en holocauste à Dieu. ( Réf.)

-sant sau- ra n o u s p r o - t é - g e r . _ tre-


Elle est la forteresse, inexpugnable asile,
Qui brave du démon les furieux assauts ;
C'est l'arche radieuse et s'avançant tranquille ,
-Da-me de Malgré le choc des vents et le courroux des flots. ( Réf.)

— 5 —

0 Mère immaculée ! ô Vierge tutélaire !


Joignez à tous vos- dons un don plus précieux :
Unis dans votre amour durant la vie entière,
Par vous que vos enfants triomphent dans les cieux. [Réf.)
-mourl Encore un chantde
Quia respexit humilitatem ancillœ suœ, * ecce enim
ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
CH. Quia fecit mihi magna qui polens est, * et san-
ctum nomen ejus.
3. Il veut aimer ceux qui le craignent,
Les consoler, les soutenir.
Si les superbes le dédaignent,
Son bras s'apprête à les punir.
Les humbles régnent,
Il les fait rois de l'avenir.
Et misericordia ejus a progenie in progenies * timen-
libus eum.
Me-re CH. Fecit polentiam in brachio suo : * dispersit su-
perbos mente cordis sui.
4. Touché de la misère extrême
Où le péché nous avait mis,
Il a souvent promis lui-même
du De renverser nos ennemis.
Bonté suprême,
Il a donné son propre Fils !
Deposuit potentes de sede, * et exaltavit humites.
SOD bon-heur: CH. Esurientes imptevit bonis, * et divites dimisit
inanes.
5. Dieu veut tenir cette promesse
Qu'il avait faite à nos aïeux :
a - n i - m a ffle- a Do-mi-num. Au deuil succède l'allégresse :
Voici venir des jours heureux !
Et sa tendresse
A nos désirs ouvre les cieux.
Suscepit Israel puerum suum, * recordatus miseri-
me - us cordix su;e.
CH. Sicut locutus est ad patres nostros, * Abraham
et semini ejus in sxcula.
6. Qui pourrait perdre la mémoire
in De - o sa - lu - t a - r i me - De ses bienfaits, de ses faveurs?
Que le ciel chante sa victoire ;
2. Dieu , qui peut tout, pouvait-il faire Par lui finissent nos malheurs ;
En ma faveur rieu de plus grand? Et que sa gloire,
Jetant les yeux sur ma misère, De zèle enflamme tous les cœurs.
11 vient s'unir à mon néant : Gloria Patri, et Filio, * et Spiritui sancto.
Profond mystère, CH. Sicut erat in principio, et nunc et semper, et in
Dont je bénis le Tout-Puissant. sxcuta sxculorum. Amen.
5. C'est pour son peuple ingrat, perfide,
Qu'elle a v u , flagellé,
Son Bien-Aimé, sanglant, livide,
Sous tant de coups accablé ! ( Réf.)

6. A ce martyre de tristesse
Je voudrais compatir ;
O Mère ! source de tendresse,
-sus Faites-le-moi ressentir. (Réf.)

7. De ses blessures que l'empreinte,


Comme un signe vainqueur,
Mè - re,Satendre Par^vous se grave, 6 Mère sainte,
Au plus profond de mon cœur. (Réf.)

8. Qu'en moi la mort du Christ demeure :


dou - leursí À mon Qu'elle soit mon appui.
O Vierge ! faites que je pleure
Et que je souffre avec lui. • (Réf.)

9. Quand sur la croix Jésus se livre,


Doux Agneau sur l'autel,
Déjà devant ce crime infâme Pour lui d'amour mon cœur s'enivre,
Tout son corps frémissait; Mais d'un amour immortel. ( Réf.)
Plus triste encore était son âme,
Qu'un glaive aigu transperçait. (Réf.) 10. Du noir abîme plein de flammes,
3. Oui, cette Mère inconsolable, Éternel châtiment,
Immobile et sans voix, O Vierge ! défendez mon âme
Voyait le Fils le plus aimable Dans le dernier jugement. (Réf.).
Pour nous fixé sur la croix.
Quel cœur si dur serait sans larmes 11. Jésus en croix, je vous regarde,
A l'aspect de ces maux ? Et mes jours sont bénis ;
Quoi! d'une Mère les alarmes Par vous, ô Mère ! Dieu me garde
En nous seraient sans échos ? Son glorieux paradis. ( Réf.)
198. — Aima Redemptoris.
Sainte Vierge Marie,
moaeraïq. i > Votre âme, pure et chaste ileur,
Par Satan ne fut point flétrie :
Vous avez su plaire au Seigneur.. (Réf.) •

— 5 —

Sainte Vierge Marie,


La terre, en un jour triomphant,
Mè-ie
A pu voir, heureuse, attendrie,
Entre vos bras Dieu fait enfant. (Réf.)

— 6 —

Sainte Vierge Marie,


Soyez sensible à nos douleurs :
Vier-
Ouvrez - nous un jour la patrie,
Vous le refuge des pécheurs. (Réf.)

vous,ô Mè-re ché-ri - e, Je puisseunjour entrer aux cieux.


— 2 —

Sainte Vierge -Marie,


Astre qui brillez sur les mers,
Apaisez des vents la furie,
Calmez, calmez les flots amers. {Réf.)

— 3 —

Sainte Vierge Marie,


Voici l'écueil donnant la mort :
Guidez mon esquif, je vous prie,
Conduisez-le vous-même au port. (Réf.)
427
199. — Salve Regina.
5. 0 douce, b tendre , ô pieuse Marie !
Moderato. Vierge, de qni Jésus reçut le jour !
Quand finira l'exil de cette vie,
Montrez-le-nous dans l'éternel séjour.
AUTRE AIR
ATÎnnta nv/i *ir\on

TOUS sa-lue, au-gusteetsain-te Rei-ne,


Dont la beauté ra-vit lesimmortelsl

Dont la beauté ra-vit lesim-mor-tels!

ne. Je me prosterne au
Mé-ie de grâce, ai-ma-blcSou-ve- rai- ne.

Je me pifos-terne . au pied de vos au-tels.

-rai-ne, Je me prosterneau pied de vos au -tels.


Sain-teViergeMa-ri - el Me- retendreetchéri - el
2. Mère toujours'miséricordieuse,
Vous méritez l'hommage de nos cœurs ; -6* 1 —hi i L
Vie et douceur pour l'âme malheureuse,
j bis.
Soyez l'espoir, l'asile des pécheurs.
3. Fils malheureux par Ève, notre mère, Heu-reux .ce-lui qui vous donna sonccfcurl
Bannis du ciel dans le vallon des pleurs,
Ah ! puisse au moins de cette vie amère
bis.
Monter vers vous le cri de nos douleurs !
4. Auprès de Dieu soyez notre Avocate ; trouve vous et le bonheur.
Tournez vers nous vos yeux compatissants :
Ah! pourriez-vous, quand la tempête éclate,
Ne pas répondre aux vœux de vos enfants?
trouve en vous la vie le bonheur.
-Q—
200. — Memorare 1
* * ' '
* -

glo i - re? L'in - vo - querais-je en vain pour


%
%Cantabile. Refrain P. LambilloCe. rçll.

a 1f¿f >1
ve-nez-vaus la premiè-re foîsT' pour la premiè-re fois?

— 2 —

Marie à tous les vœux toujours prête l'oreille :


ja-mais re - cours a vous
Le juste est sou enfant, il peut tout sur son Cœur;
Sur l'âme du pécheur jour et nuit elle veille,
Il est son fils aussi, [l'enfant de sa douleur, (bis) (Ref.)

— 3 —

Et moi, pauvre pécheur, tout meurtri sous ma chaîne,


0 Vierge, à Dieu par vous je demande pardon;
ex - au - cez- cous. Et dans ce
Je suis faible et tremblant, et je n'ose qu'à peine
Lever les yeux vers vous [et dire votre nom. ( bis) (Ref.)
— 4 —
au- cez-nous
Mais quoi! je sens mon cœur pénétré d'espérance
Il retrouve la paix, il s'enflamme d'amour;
Je n'ai pas vainement imploré sa clémence,
La Mère de Jésus [m'adopte dès ce jour. ( bis) (Ref.)

— 5 —
faits ils n'ont tous
Je n'ai qu'un seul désir à former sur la terre;
Daignez, Mère, aujourd'hui couronner vos bienfaits :
Ah ! laissez - moi mourir en ce doux sanctuaire,
Si je ne dois au ciel [vous aimer à jamais, (bis) (Ref.)
201. — 0 Domina mea. 4. Je vous donne la dernière heure
i/,•„,„ Refrain. Du dernier de mes jours ;
. P. LamhiJlotte. Marie, obtenez que je meure } ,.
En vous aimant toujours- ) IS • (Réf.)
5. A Jésus, à sa douce Mère,
Gloire, amour en tous lieux!
ma Reine, ó Vier-ge Ma-ri - e! Je vous Marie, en nos cœurs sur la terre \,.
Régnez ainsi qu'aux cieux. jbiS- (Réf.)

. Grazioso. Sub tuum.

dan - ne mon coeur; Je vouscon-sa - ere pour !a


Pr, •
Puis - san - te prò - tee - tri - ce,jRe -

P
vi - e Mes pei-nés,mon bon-heur. Je me
-fu-ge du pécheur, Soj-ez toujours pro-pi-ce Aux

donne à vous, ô ma Me - re! Je me jette en vos


voeux de no - tre coeur; Mil-ie su-jets d'a-

bras: Ma-rie, ex- au-cezma pri - è - re,Ne

-Jar-mesSontséméssur nospas:Dansce séjour de

ma-bandonnez pas; Ma-rie, ex-au-cez ma pri-

lar - mes, Ne nous dé-lais - sez pas, Dans


• ,
t _ j"°| j v
-e - re, Ne ma - .ban-don-nez pas.
2. Je vous donne mon corps, mon âme ' V V 1

• Aujourd'hui pour jamais, ce séjour de lar-mes,Nenousdé-lais-sez pas.


Marie, et de vous je reclame ).. 2. Satan, la chair, le monde 3. Partout à l'innocence
Un doux regard de paix. j bis- Conspirent contre nous : Des pièges sont tendus ;
3. Je vous donne toute espérance, Que votre bras confonde Prenez notre défense-
Tous leurs efforts jaloux. Ou nous serions perdus.
Tout souhait, tout désir, •Vous êtes notre Mère, A h ! sur notre faiblesse
Marie, et pour moi la souffrance h ; , to Secourez vos enfants ; Daignez jeter les yeux,
Sera comme un plaisir. j ' \ K e l-i En vous leur cœur espère ; j Et guidez-nous sans cesse
Rendez-les triomphants, jtns- Dans le chemin des cieux. oh.
433
203. — Languentibus. — 3 —
(PRIÈRE A MARIE POUR LES AMES DU PURGATOIRE.
Vers vous des trépassés les cris montent sans cesse;
Andante. Refrain. Comme ils sont affamés du bonheur de vous voir!
Soyez leur délivrance, 6 vous dont la tendresse,
En exauçant nos vœux, comblera leur espoir. [Réf.)
re,0 tendre Me-relMonte vers

0 vous, Clef de David ! vous par qui le ciel s'ouvre,


N'aurez-vous pas pitié de tant de malheureux?
vous; Sain4e_Ma- ri - e.
Que votre cœur s'incline et d'un regard les couvre ;
Daignez les arracher aux cachots ténébreux. (Réf.)

— 5 —
•nous re-tient dans lar
Modèle des cœurs purs, des croyants l'exemplaire,
Quiconque espère;en vous, du ciel est assuré;
On croit, en purgatoire, à ce crédit, ô Mère,
Que vous donna sur lui votre Fils adoré. (Réf.)

-tice au mi-lieu des douleurs, S o j - ez com-pa - tis — 6 —

Par vos mérites saints, que ces âmes souffrantes


Obtiennent du Seigneur un accueil paternel,
Et du profond abîme aux flammes dévorantes,
Conduisez - les vous - même au repos éternel. (Réf.)
p***,

Vous êtes dans l'Église une source abondante


Qui lave les pécheurs sans jamais se tarir;
Versez, versez votre onde et cette flamme ardente
Où l'on espère en vous sans cesser de souflrir.
E. de C. 13
204. — Ave, Maris Stella.
205. — Grandeurs de Marie.
Grazioso.
Allegretto.

£ - toile é - tin - ce - lan - te, Sa-

- lut, As-tredcsmers; 0 Vierge etMere ai-man - te Du


-brer par nos lou-

Dieu de lu-ni-vers. Par toi, Por-te bril-

-lan - te. Les cieux nous sont ou-verts.

— 2 —
— 5 —
C'est toi qu'en sa louange 0 Vierge incomparable,
Célèbre Gabriel; Unique en ta bonté,
C'est toi qui, sans mélange, De notre à me coupable
Nons rends la paix du ciel ; Détruis l'iniquité;
Le nom d'Eve se change Qu'en nous reste immuable
En ton nom maternel. Douceur et chasteté.
— 3 — 2. Auprès d'elle la nature A sa voix, sur le coupable
Oh! viens, brise la chaîne Obtiens pour notre vie Perd sa grâce et sa beauté, Le pardon descend du ciel. (Ref.)
Qui charge le pécheur; Les plus pures vertus; Le printemps est sans parure.
Conduis, splendeur sereine, Le soleil est sans clarté. (Réf.) 6. Cette Mère bien-aimée,
Que tout danger s'enfuie, Qu'ici-bas nous acclamons,
L'aveugle voyageur; Et nous verrons Jésus 3.C'est le lis de la vallée; Plus terrible qu'une armée ,
Fais fuir le mal, la haine, Au ciel, notre patrie, Son parfum délicieux, Met en fuite les démons. [Réf.)
Et rends le bien vainqueur. Avec tous les élus. Sur la terre désolée.
7.Qui vers elle, en sa détresse,
— 4 — — 7 — Attira le Roi des cieux. (Ref:)
A jeté même un seul cri.
Toujours montre-toi mère Louange à Dieu le Père ! 4. C'est l'auguste sanctuaire Sans trouver dans sa tendresse
De tes enfants chéris ; Louange à Jésus-Christ! Que le Dieu de majesté Prompt secours et sùr abri? (R.)
Nos vœux, à ta prière, Louange égale, entière, Inonda de sa lumière,
Seront tous accueillis A Dieu le Saint-Esprit! Embellit de sa beauté. (Ref.) 8. Pour tout dire, c'est Marie !
Du Dieu qui, sur la terre, Partout que l'on vénère Dans ce nom que de dou eur !
Voulut naître ton Fils. Leur nom partout écrit. F**- 5.C'est la Vierge incomparable; C'est l'espoir, la paix, la vie,
C'est la gloire d'Israël ; C'est l'aurore du bonheur. (Réf.)
206. — Marie notre Mère.
Pourrait-elle ne m'aimer pas?
Cantabile. P. Lambillotte. Marie ! elle est ma Mère ! [bis.)

ne 1 ai - me Elle est ma Mère


Je veux ne l'oublier jamais.
Dans son aimable sanctuaire
J'irai toujours chercher la paix,
- r a i s - j e pas? Je 1 aime et j e ne puis le tai-re;
Elle aura toujours ma prière ;
Je ne veux l'oublier jamais,
Marie ! elle est ma Mère ! (bis.)
Je 1 aime-rai jus-quau trépas* Je veuxdire à >

— 4 —

Elle est ma Mère !


tou-te la ter- re: Ah!pourrais-je ne Son Cœur ne l'oubliera jamais.
Satan m'a déclaré la guerre,
Elle saura briser ses traits ;
Sa vertu m'anime et m'éclaire,
Et son Cœur n'oubliera jamais ;
Marie! elle est ma Mère! (éis.j

— 5 —

Elle est ma Mère !


Je jure de l'aimer toujours.

Elle est ma Mère ! Puisqu'à travers la vie amère,

Peut-elle donc ne m'aimer pas? Elle est ma force et mon secours,


Mon bonheur sera de lui plaire ;
Elle a pitié de ma misère,
J'ai juré de l'aimer toujours,
Et je l'invoque en mes combats ;
Dans son Cœur ma foi reste entière Marie ! elle est ma Mère ! ( bis.)
207. — Marie notre Mère. L'âme captive,

Andante. Sur cette rive,


N'a d'espoir que dans te» bienfaits (Réf.)

— 3 —

J | Il M - L... [
L'aquilon rugit sur nos tètes :
Vierge divine, sauve-nous !
grâ - ce, Viens met-tre fin à tous nos maux!
Dans les tempêtes,
Toi seule arrêtes
Les efforts des flots en courroux. (Réf.)
L'ex- il nous las- se; Toutnousme- na - ce:Quandpour

— 4 —

Montre-nous la douce patrie,


nous vien - (ira le re-pos! Au sanc-tu - ai - re.
Ce_ciel promis à nos vertus;
Vierge Marie,
Mère chérie,
No - tre pri- e - re De ton coeur ré- clame un
Conduis-nous auprès de Jésus. (Réf.)

-cours;

-jours, toujours.

Ici notre voix est plaintive,


En vain nos cœurs cherchent la paix ;
440 441
208. — Marie notre Espérance.
Andantino. {?**•

nous, Rei-ne des cieux, pri-ez pour nous.

— 2 —

Pour nous il est tant de tristesse


Dans le vallon de notre exil!
Notre cœur a tant de faiblesse
Quand sonne l'heure du péril !
Où donc trouver une parole
Qui soit un baume pour le cœur?
ferme Et quelle amitié nous console
Dans ce monde impie et moqueur? (Réf.)

— 3 —
clai-re, Mal-
De l'âme abattue et flétrie
Vous êtes le puissant secours,
Lorsqu'à votre Cœur, ô Marie,
-gré les om-bresde la mort,-€ommeuneé-toi-le tu- Dans ses chagrins elle a recours ;
Jamais vainement on n'implore
Votre assistance et votre appui,
Et Jésus reconnaît encore
Les droits qu'il vous donna sur lui. (Réf.) j

— 4 —
- ran - ce! Parmi nous quels affreux vertiges
h-N K N N h. A soulevés l'impiété !
Qu'il en reste encor de vestiges
A travers le monde agité I
Que vo-tre nom,toujourssi doux, Ra-ni-me no-treconfi -
Mère, vous êtes le refuge
Des affligés et des pécheurs :
Ah ! mettez fin à ce déluge
D'iniquités et de malheurs. (Réf.)
pri-ez pour
209. — Marie notre Espérance.
(NOTEE-DAME DE FRANCE) Pitié pour nous, 6 Vierge tutélaire,
Nos maux, hélas ! ne font que s'aggraver ;
Maestoso.
Le crime appelle une juste colère :
Le_repentir pourra-t-il nous sauver? (Bef.)

Ve - nez, chrétiens, ve-nez tous à Ma — 3 —

Vous, dont le nom se mêle à notre histoire,


Comme un reflet de la foi des grands jours,
sa puissance un
A nos aïeux vous donniez la victoire :
De votre Cœur nous viendra le secours. (Réf.)

veurs. Et pour toucher cet-te Mè-re ché-ri - e. unmeme


Mère de Dieu, voyez vos sanctuaires
Couvrir partout notre vieux sol français ;
nos cœurs, Que de soupirs, de pleurs et de prières,
Et que de sang pour laver nos excès ! (Réf.)

— 5 —
France'.Priez pour nous;Notreespéran-ceRe-po-setouteen
Dans nos vallons, comme sur nos montagnes,
Combien de fois se sont posés vos pieds !
Et les cités, autant que les campagnes,
vous! Rei- nede France! Pri- ez pournous;Notreespè-
Ont recueilli vos dons multipliés. (Réf.)

— 6 —

Quoique pécheurs, vous nous aimez encore,


Et votre Cœur n'est pas fermé pour nous ;
Notre faiblesse aujourd'hui vous implore
po - se toute en vous! Et nous conduit, tremblants, à vos genoux. (Réf.)
4'i4
445
210. — Marie notre Espérance. Du bonheur la soif nous altère...
Neukomm. Qui viendra calmer nos douleurs ? (Réf.)
Moderato.

— 3 —

w
f Es -poir des pé-cheurs, ô M a - r i - e, Ecou-
Nos pieds, que déchire la ronce,
Sont lassés de l'âpre chemin,;
Nulle aurore qui nous annonce
-tez nostris- tes ac-cents; Acca-blés desmaux de la Le repos pour le lendemain. (Réf.)
Refrain.

— 4 —

vi - e. Nous poussons des cris gé-missants.'/Oui, Partout l'ennemi cache un piège;


Chaque jour accroît nos remords;
Le chagrin, l'ennui nous assiège,
notreespéranceest en vous;Mère de Dieu, pri - ez pour Et, mourants, nous suivons les morts. (Réf.)

0

nous! Oui,notre es-pérance est en vous; Mè-rede 0 vous, la Cité du refuge,
i—, ^ , w cresc. .
Vous, la Source de la Bonté,
Des rigueurs du Dieu notre Juge,
Dieu, pri - ez pour nous, pri-ezpouraous, priez pour Apaisez la sévérité. (Réf.)

nous! Mè-re de Dieu, pri- ez, pri-ez pour nousl

Errants et captifs sur la terre,


Loin du ciel, au yallon des pleurs,
Contre les enfants de Marie
211. — Bonheur d'appartenir à Marie.
Leurs efforts seront impuissants. (Réf.)
Allenfpttn P***
— 3 —

qui dès le jeune â - ge,Ho- no- C'est la Vierge consolatrice


Dans la peine ou dans l'abandon,
Et son Cœur se montre propice
Au pécheur demandant pardon. (Réf.)
-rant la Rei-nedescieux.Et-s'armantd'un no-blecou-

En"tous lieux, sa bonté seconde


-ra-ge,En
Le chrétien fidèle et vaillant;
• Sur le vaste océan du monde,
C'est l'étoile au rayon brillant. (fte/.)
- mable son em -
— 5 —
y r p p p y r -y * r* P
Rappelez, 6 divine'Mère,
pur y trou-ve d attraits! C'est le bonheur qu'on r.es-
L'égaré qui fuit loin de vous ;
4 N - l v h -h m h . K• ..
•w—y— ' p Qu'il délaisse un monde éphémère,
r ' v \ y * v Pour chanter joyeux avec nous. ( Réf.)
- p - re,EtrienDj peut troubler la paix;Cest le bon-
ir*—

- heur quo ny res- pi - re,EtriennypeuttroublerJapaix. —C-0—

— 2 —

Que le monde à l'enfer s'allie


Pour troubler des jours innocents :
212. — Qu'elle est bonne, Marie!

Andantino. Refrain. F*** Qu'elle est bonne, Marie !


Nautonier loin du bord,
Son étoile chérie
Te conduit jusqu'au port. ( Rcf.)

0 notre ai- ma - ble — 5 —

Qu'elle est bonne, Marie!


C'est le Jardin fermé,
Où la rose est fleurie
Et le lis embaumé. (Réf.)
TOUS nos voeux les plus fervents! Ex-au-cez la pri-
• — 6 —

Qu'elle est bonne, Marie !


Viens près d'elle, ô pécheur,
Quelle est ioDne, Ma - Et ton âme flétrie
Reprendra sa blancheur. (Réf. j

-ri- el Tous les siè-cles l'ont dit; Qu'elle est bonne, Marie !
Qu'au malade attristé
Son image sourie,
C'est bientôt la santé. ( Réf.)

Elleoffre^. qui la pri-e, PrèsdeDieusoncrédit. — 8 —


Qu'elle est bonne, Marie !
— 2 — Elle essuiera tes pleurs,
Qu'elle est bonne, Marie ! Ame faible ou meurtrie
Nul ne L'implore en vain ; Sous le poids des douleurs. • ( Réf.)
Elle veille, attendrie,
— 9 —
Sur le pauvre orphelin. {Réf.)
Qu'elle est bonne, Marie !
— 3 — Son enfant à la mort
Qu'elle est bonne, Marie ! Entrevoit la patrie
Son regard est si doux, Et dans ses bras s'endort. ( Réf.)
Qu'il abat la furie
F***.
D? la mer en courroux, ( Réf.)
213. — Confiance en Marie.
— 3 —

Andantino. Refrain.
Tu sais parler à ceux qui pleurent,
Et tu prends soin des malheureux ;
Tu donnes paix à ceux qui meurent,
Ten-dre Ma- ri - e, Mè-re ché- ri - e.
Et ta main les conduit aux cieux. ( Réf.)

0 vrai honheur Du coeur 1 Vier-ge, ma Mè-re,


C'est toi qui gardes l'innocence
Dans l'âme des petits enfants,
Et qui ranimes l'espérance
En toi j es- pè-re, Sois mon re - cours Toujours!
Du vieillard aux pas chancelants. ( Réf.)

— 5 —
Sois mon r e - cours Tou - jours!
Je te consacre mes tristesses ;
Je te consacre mes douleurs ;
0 Mère, viens par tes caresses
Tout ce qui souf-fre sur la ter-re En toi trouve
De mes yeux essuyer les pleurs. (Réf.)

I I J J U - ' J 1 ^
UD puis-sant se-cours: A qui f implore en

sa pri- è - re. Ton cœur sait ré-pondre toujours.

— 2 —

Tu nous consoles dans nos peines,


Tu viens à nous dans l'abandon ;
Tu nous délivres de nos chaînes,
Et par toi descend le pardon. (Réf.) '
214. — Confiance en Marie. Sur le saint joug elle répand des fleurs ;
Andantirw. Refram,
Notre bonheur est son ouvrage. ( /fe/*.)

— 3 —
.» — •

Nous qu'en ces lieux combla de ses bienfaits Quand le chagrin, en nos cœurs attristés ,
Lance un trait qui blesse et déchire,
Aimable Mère, elle est à nos côtés,
Nous animant de son sourire. (Réf.)

— 4 —

Combien de fois sa prévoyante main


Dieu, que nos chants à al - tent le
De l'enfer vint rompre la trame!
Nous l'invoquons, et nous sentons soudain
La paix descendre dans notre âme. (Réf.)
nom -tent le nom de Ma
— 5 —

Heureux celui qui, dès ses premiers ans,


-ri - e! On voit monter tous les vœux des mor-
Consacra ses jours à lui plaire :
Elle l'admet au rang de ses enfants,
La Reine des cieux est sa Mère ! (Réf.)
-telsVersletrône de sa c!émence:Lemondeentier
— 6 —

Oui, sa bonté se plaît à secourir


dressedes au-tels, Ga-ges de sa reconnaissan ce.
Un cœur pur qui l'aime et la prie ;
— 2 —
Siècles, parlez!... Vit-on jamais périr
Ici, sa voix sait charmer tous les cœurs,
Un vrai serviteur de Marie ? (Réf.)
Et toujours leur rend le courage;
215. — Confiance en Marie.
n i ...l.'n 11.
Sainte Vierge ûlarie,
Doux abri des pécheurs,
Apaisez, je vous prie,
Mes trop justes frayeurs.
De votre Fils, mon Juge
J'ai transgressé la loi;
- se. Prenez Ah ! soyez mon refuge,
Intercédez pour moi.

Et quand mader-nière.
Daignez m'ètre propice
Au moment de mourir,
heu- re Et calmez la justice
Que je crains de subir.
0 Vierge, mon modèle,
Le cœur de votre enfant
Désire être fidèle
Et par vous triomphant.

Le cœur plein d'espérance,


Vierge, à vous j'ai recours,
Soyez mon assistance —00—
En tous lieux et toujours.
Vous êtes notre Mère,
Jésus est votre Fils ;
Portez-lui la prière
De vos enfants chéris.
Puisque Dieu vous fit Notre-Dame, •
216. — Invocation à Marie.
Au combat soutenez notre âme ;
AnHrmfp.. . . De Dufort.
Du courage allumez la flamme :
Priez pour nous, priez pour nous. (bis.)
«
— 3 —

Lorsque sur lui le ciel se voiie,


e! De tout mor- Qu'au vent se déchire sa voile,
Du nautonier, céleste Étoile,
Souvenez-vous, souvenez - vous.
L'orphelin vous nomme sa Mère,
Et le pauvre dans sa misère
A vos pieds porte sa prière *
-vous. YousdunDieu Mè - re,Quides Priez pour nous, priez pour nous. ( bis.)

deux rapprochez la t e r - pécheures-


De l'opprimé, seul, sans défense,
De ceux qui n'ont plus d'espérance,
Du moribond dans la souffrance,
Souvenez-vous, souvenez-vous.
Souveraine des Saints, des Anges,
Puissions-nous, parmi leurs phalanges,
nous. ez pour nous, pn - ez pour p^ust A jamais chanter vos louanges :
Priez pour nous, priez jpour nous. (bis.)

— à —
O vous, la fleur mystérieuse, -00-

Parmi les élus radieuse,


De la jeunesse vertueuse
Souvenez - vous, souvenez - vous.
459
458
_ g —
217. — Invocation à Marie.
Ta prière puissante
Rassure le pécheur;
Ta voix compatissante
Attendrit le Seigneur. (Réf.)

— 3 —

Le Sauveur, au Calvaire,
Nous mit entre tes bras ;
Depuis, ô tendre Mère,
Tu protèges nos pas. (Réf.)

— 4 —

Secourant nos misères,


Tu fais notre bonheur;
, r i _ elVois tes en-fants se r é - u - mf.
Et tous les cœurs des mères
Semblent être en ton Cœur. (Réf.)

— 5 —

J'ai cboisi ton empire;


Je viens te supplier :
Que mille fois j'expire,
Si je dois t'oublier. (Réf.)

-OO-

re^es enfants malheureux.


Sois-nous constance et victoire;
2jg. _ Invocation à Marie. Et pour jamais
De tes bienfaits
' Andantino " Nous garderons la mémoire. ( bis.)

3. Sois-nous candeur,
Bonté, douceur,
Divin Miroir d'innocence;
Sois, Maison d'or,
Notre trésor
Jet - te les jeux De foi, d'amour, d'espérance. • (bis.)

4. Astre des mers ;


Des flots amers
Daigne apaiser la tourmente ;
Chasse la mort,
Et mène au port
Notre nacelle tremblante. (bis.)

Detesfa- 5. Que du méchant,


Sur ce bè-ni sanc-tu - ai - Moi, ton enfant,
Je ne sois pas la victime !
Ne souffre pas
Que le trépas
Me trouve au bord de l'abîme. (bis.)

6. Si nos accents,
Nos vœux ardents,
notre
S'élèvent jusqu'à ton trône";
Dans ce séjour,
Du saint amour
Garde à nos fronts la couronne. ( bis.)

7- Accorde-nous
De te voir tous
Dans la céleste patrie; "
no-tre Mè - te. D'y vénérer,
D'y célébrer
Ton Nom si doux, ô Marie 1 (bis.)
% Entends nos v œ u x ,
Rends - nous heureux,
Invocation à Marie.
Et Maison d'or!
De la justice
P. Comire.SJ. Miroir propice
Et saint trésor!

Brillante aurore
,ic. - ge M a - ri - e, Dou-ceur et vi - e. Dont l'éclat dore
Nos jours obscurs,
Votre rosée
S'est reposée
Re-gar-dez-nou&A TOS ge-nonx! Des enfants Dans les cœurs purs.
Bien plus que l'onde
Peur nous le monde
Rei-ne des cieux,Le A des dangers :
Le jour s'efface,
La nuit menace
, Les passagers.

chant pi-eux. Vous ê-tes pu - rejinl-lesouil- 0 blanche Étoile,


Guidez la voile
Des matelots;
Et quand l'orage
- l u - re Ne vous f i é - t r i t ; Tout vous Étend sa rage,
Calmez les flots.

0 doux Refuge,
* Par vous du Juge
M è - re De Jé-sus-Christl S'obtient pardon,
Dieu nous accorde
Miséricorde
Source scellée, A votre nom.
De la vallée
Lis embaumé ! Vous êtes Reine,
Rose mystique, Votre domaine
Colombe unique Est en tout lieu.
Du Bien-Aimé! (fer.) Elle est immense,
Votre puissance
Palais d'ivoire, Auprès de Dieu.
Vase de gloire,
220.— Invocation à Marie.
Andanfino. K P. Lambillotte.
Toujours dans cet aimable asile
De l'innocence et du bonheur,
Sa - lut, ô Vierge immacu C'est toi qui nous rendais facile
La loi sainte du Dieu Sauveur;
Mais l'ennemi sans cesse, par ses guerres,
leduma-tin! l'â-me dé - so
Veut alourdir ce fardeau si léger :
Mère bénie entre toutes les mères,

le - e N'a jamais in-voquée en vain Sois-nous propice à l'heure du danger.

— 3 —

Ici, loin des périls du monde,


Quel calme heureux ! quel doux sommeil
Hélas ! voici la mer profonde :
Plus d'azur et plus de soleil 1
Il faut voguer malgré les vents contraires,
Et fuir l'écueil du plaisir mensonger;
Mère bénie entre toutes les mères,
Sois-nous propice à l'heure du danger.

— 4 —

Protège-nous, tendre Marie,


mè-res. Sois-nous pro-pice a Surtout'à l'heure du trépas;
Fais-nous trouver dans la patrie
Le repos après nos combats.
A notre mort exauce nos prières,
Alors surtout daigne nous protéger :
Mère bénie entre toutes les mères,
Sois-notis propice en ce pressant danger.
me- res, Sois-nous propice a l'heure du danger
221. — Invocation à Marie. 222. — Invocation à Marie.
Andante. Delsarte. Canlabrle. Refrain.
Delsarte,

qui vous cri- e :

-l^Dieu vous a c o m b l é e s ' plusrichesdons.


Dieu, qui vous donna sa puissance, 2. Pauvres sur la terre,
Par vous protège l'innocence ; Dans notre misère,
L'âme que noircit son offense, C'est en vous, ô Mère,
Par vous retrouve sa blancheur. Que nous espérons. (Réf.)
De la mer vous calmez la rage ; 3. Les tribus des Anges,
Votre regard fait fuir l'orage, Reine, en leurs phalanges,
Et vous redonnez du courage Chantent vos louanges
Au cœur des tristes naufragés. Dans les deux profonds. ( nef )
L'orphelin, le pauvre, la veuve, 4. Astre dont la flamme
Tous ceux que la douleur abreuve, Réjouit notre âme,
Savent bien que dans toute épreuve Notre foi réclame
Vous consolez les affligés. Vos charmants rayons. (Réf.)
5. Notre cœur se lasse
Pour qui tremble dans sa faiblesse,
Du bonheur qui passe ;
Pour qui gémit dans la détresse,
Vierge, par la grâce
Votre nom et votre tendresse
Relevez nos fronts. ( Re <• \
Sont les plus assurés soutiens.
6. Sûr et doux refuge ; V '
En vain Satan contre l'Eglise Du péeheur transfuge.
Veut que la lutte s'éternise, Obtenez du Juge
Votre aspect seul le paralyse, Les divins pardons. " t-Rèf.)
Secours et Force des chrétiens.
'i m*: ., •
468 469

223. — Consécration à Marie. •

Sans ton appui, dans ce lieu de misère,


Andante. . Labat.
Nous ne pouvons que tomber et périr ;
Mais quand vers toi s'élève la prière,
Par ton pouvoir tu sais nous secourir. (bis.)
A ton autel, iiycom-pa-ja-ble Rei- De,

— 5 —

Nous ac - courons of-frir nos jeu-nes^ ans: Ah ! dans ton sein nous verserons nos larmes,
Là, ton amour nous offre le bonheur ;
De tes bieniaits qui peut goûter les charmes,
Sois de nos coeurs l'auguste Sou - ve-rai - ne. Sans désirer t'aimer de tout son cœur! (bis.)

— 6 —

A-dop - te- nous i - ci pour tes enfants.


Que ton autel soit notre sûr asile,
Accorde-nous ton maternel secours,
A-dop - te-nous i - c i pour tes en-fants. Et si parfois la lutte est difficile,
Nous combattrons en t'invoquant toujours. (bis.)

Oui, nous voulons, ô divine Marie,


Te consacrer notre àme en ce saint jour;
Dans notre exil, ainsi qu'en la patrie,
A toi nos vœux, nos chants et notre amour. (Vis.) —C'O-

3 —

Le nautonier sur l'océan qui gronde,


Du phare au loin réclame la lueur;
Dans nos dangers, parmi les flots du monde,
Pour notre nef sois l'astre protecteur. * ( bis. )
l i . de C. 14
470 224. — Consécration à Marie. 225. — Consécration à Marie. 471
. Allegro moderato. Cantabile.
P.Làmfclfn»»

Ras - sem - blons-nous en ce saint


- ^ t —
ma^ni-fi _
... MVi

Iieu,Sous le re-gardde no-treMè - re; Et denos -cen - ce Orne

-fan - ce.

-mour.

-heur! Toujours chéri- e. Tu vi-vrasdans mon cœur


2. Nous accourons à ses genoux. 0 mon refuge ! ô ma Reine ! ô ma Mère !
Comme à la Mère la plus tendre ; combien sur moi tu versas de bienfaits ! '
L'aimer est-il rien de plus doux?
Dn bon cœur peut-il s'en défendre? & r ^ r n e f 7 S l d a i s c e ( l o u x sanctuaire,
m-) Jai retrouve le bonheur et la paix! mef
3. 0 Mère, en vous est notre espoir, 3.
Vous, notre douceur, notre vie; Mon œil a peine avait vu la lumière, '
tt ton amour protégeait ton enfant;
A nous fixer dans le devoir, Ce tes bienfaits, ô mon aimable Mère '
• C'est votre voix qui nous convie. [Réf.) c 4 q u e j ° u r ' chaque instant. (Ref
4. Reine des cieux, de vos vertus 4.
Embellissez notre jeune âge ; Soyez témoins de ma sainte promesse, ( '
Que par vos mains, un jour, Jésus Cieux écoutez ce serment solennel •
Au ciel couronne votre ouvrage. Oui, cen est fait, ma fidèle tendresse
(Réf.) Jure a Marie un amour éternel. m*?
5. Puissent nos humbles sentiments
Ne permets pas qu'infidèle et volage 1 A
Vous plaire, aimable Protectrice !
Mon cœur oublie un seul Jour son serment •
Daignez bénir tous les enfants
Je t en supplie, arme - moi de courage
Engagés à votre service. {Réf.) accorde-moi de mourir en t'aimant. (R e f\
473
226. — Serment de fidélité à Marie.

De cruels ennemis nous déclarent la guerre,


La frayeur nous saisit en face des combats ;
du sanc-tu -
Tendre Mère, au secours ! viens prêter à nos bras
L'appui si désiré de ton bras tutélaire. (Réf.)

- a i - r e , De la Me-re de Dieu nous sommes les en-


— 3 —

Si, pour nous enchaîner, des faux biens de la vie


a re- Çu nos ser- Le monde offre à nos yeux les charmes imposteurs,
Disons-lui, repoussant ses funestes douceurs :
Mon cœur n'est plus à moi, mon cœur est à Marie. (Réf.)
-ments-.Honneur,respect, a- mourà la plustendre.Mè-re.

— 4 —

Sur le peuple chrétien déchaînant la tempête,


ju -rè,nous som-mes ses en-
Les suppôts de l'enfer frémissent de courroux,
L'invincible Marie en triomphe pour nous;
De l'orgueilleux serpent elle a brisé la tête. (Réf.)
-fants: C JSUÏ ki - f e - ront *a -

— 5 —

C'est ainsi que vainqueurs, si ta main nous seconde,


-mour le
Si, propice à nos vœux, toujours tu nous défends,
Mère, nous foulerons sous nos pieds triomphants
Les pompes de Satan, les plaisirs de ce monde. (Réf.)
cieux,

fois, bé- ni-ront no - tre


227. — Serment de fidélité à Marie.
L'autel est comme un trône
Cantabile. Où brille sa bonté ;
Jésus, son Fils, lui donne
Sa douce autorité. (Réf.)
notre hom-ma - ge S'c-

De cette tendre Mère


ai - menotreâ-ge,Pré- Soyons les vrais enfants.
Heureux qui sait lui plaire
Dès ses plus jeunes ans ! (Réf.)

-sen-tons-lui ncs vœux. _ sainte et — 5 —

Marie est le modèle


Que suivent les élus ;
Avec ferveur et zèle,
Imitons ses vertus. (Réf.)

— 6 —

Sur nous veillez sans cesse ;


Affermissez nos pas;
Aidez notre faiblesse
Au milieu des combats. (Réf.)

— 2 —

Ici tout parle d'elle, Malgré toute la rage

Son nom règne en ces lieux, Du monde et de l'enfer,

Et nous, tribu fidèle, Vous dissipez l'orage,

Nous vivons sous ses yeux. (Réf.) Étoile de la mer. (Réf.)


228. — Serment de fidélité à Marie. Loin de sa coupe enchanteresse

Allegro moderato. P. Lambiifotte. Marie attire tous les cœurs.

— 3 —

Mère d'amour et d'espérance,
Sois la lumière de nos pas;
Daigne garder notre innocence,
Vois tes enfants en ce séjour; E-tendssureuxtamainbé- Nous protéger dans les combats.

Em - bra-se-les du saint a-mour De tes tendresses maternelles,


Marie, entoure tes enfants ;
Et que leurs cœurs, toujours fidèles,
Par ton secours soient triomphants.
nis dans tonsanctu - ai - re,Nouscé-lè

•brons à l'en-TÍ tes bienfaits, Et nous

•rons,augusteettendre Mè - re, % tTet'ou-bJi-er

mais, Non,non^o^non,jamais, junáis, jamais

Le monde de sa folle ivresse


En vain nous offre les douceurs :
#
229. — Serment de fidélité à Marie.

- r a i - ne, Ci m-me J é - s u s en est lu-ni-que


Maestoso. .

Roi; Qu à son amour votre a - mour cous

-chai-ne,Tous deux dic-tez-nous

-rons en ce — 3 —

Ck>ntre l'enfer, qui nous menace


Et prétend vous ravir nos cœurs,
Rendez-nous forts, Mère de grâce;
Du combat, sans que rien nous lasse,
Puissions - nous sortir tons vainqueurs ! ( Rc;.)
sans r e -

nous,Mcreadmi - ra-bIe,Nouiiie- Vierge sans tache, ô très pure Marie,


Que vos enfants imitent vos vertus !
Qu'ils soient admis, dans la sainte patrie,
ra vos bienfaits si doux;Que ] a memoire en soit du.
Un jour au milieu des élus. (Réf.)

F"

- rable!<^sermentestinvioIatfe: Nonjamaisdmgratsparmi

ez toujours de no s coeurs Sou-ve


230. - Le Mois de Marie.
— 4 —

Andantino. Devant elle l'aurore,-


Refrain. P. Lambillotte.
Qui brille au firmament,
Pour nous se décolore,
Et n'a plus d'ornement. (Réf.)
C'est le mois de Ma - ri - e,
— 5 —
! 1
Au vallon solitaire,
' i * » ' iTi
Le lis, par sa blancheur,
De cette Vierge Mère
Fin.
o '> Nous redit la candeur. (Réf.)
: .
* 9 — 6 —

-r - e Di - sons u.n chant nou J a u . L'aimable violette,


Cherchant l'obscurité,
De la Vierge reflète
Or-nonslesanctu-ai-re De nos plus bel-les fleurs; La douce humilité. (Réf.)
•• g .!> • f-Z
La rose épanouie
Of-fronsà notre Mè-re Et noschantsetnoscceurs. Aux premiers feux du jour,
Nous rappelle, ô Marie,
Ton maternel amour. (Réf.)
— 2 —

De la saison nouvelle
On vante les attraits : Vierge, que ta main sème
Marie est bien plus belle, Et fasse croître en nous
Plus brillants sont ses traits. ( Réf.) Les vertus dont l'emblème
A nos yeux est si doux. (Réf.)
— 3 —
— 9 —

L'étoile éblouissante, Fais que dans la patrie


Qui luit au fond des cieu'x, Nous chantions à jamais,
Est bien moins éclatante Sainte Vierge Marie,
Que son front radieux. ( Réf.) Ta gloire et tes bienfaits. ( Réf.)

#
231. — Le Mois de Marie. Que sur nous ta main bienfaisante
Verse toujours les dons du ciel. (Réf.)
Allegretto

— 3 —

Ton beau mois. Sur les arbres, le vert feuillage


A reparu dans sa fraîcheur;
Raffermis en nous le courage,
ri - e, I - ci ras-semble tes en - fants: De leurs Garde à nos âmes leur blancheur. (Réf.)

— 4 —

mains,<) Mè-reché-ri - e,Re-çois les fleursdudouxprin- Dans les bois où tout se réveille,
Refrain. . , , p i K L'oiseau redit ses doux concerts ;
Tendre Mère, prête l'oreille
Aux chants qui montent dans les airs. (Réf.)

— 5 —

Rei - ne, A ses pieds por-tonsnos présents : Of- Sous la fleur qui vient de paraître,
Germe l'espoir des fruits prochains ;
i J « , IsU-J^g g , , ij Que la grâce en nous fasse naître
De tes vertus les fruits divins. ( Réf.)
fronsà no-treSouve-rai - neNoscceurs,nosvceuxeÎEcireen-

Nos cœurs,r.os TOUX et notre en- cens

La campagne resplendissante
A des trésors pour ton autel ;
232. — Le Mois de Marie.
A IIorrrnottn Ainsi rendez notre cœur pur;
Écartez de nous les orages.

— 4 —
de la Mè- re de DieuClian-

Tandis qu'aux rayons du soleil


La vie en tous lieux se ranime,
-tons, cé -
Fuyant un funeste sommeil,
Que notre âme échappe à l'abîme.

-vec amour,en cesaint


— 5 —

Les bois, qui se peuplent d'oiseaux,


De mille concerts retentissent ;
0 Vierge, que des chants nouveaux
Jour et nuit partout vous bénissent ! ( Réf.)

-ma - ge de nos cœurs; 6 —

Mais si la fleur peut se flétrir,


Et si le printemps bientôt passe,
Nos cœurs verront toujours fleurir
— 2 — Vos bienfaits, ô Mère de grâce I
Voici le printemps de retour :
A vous ses parfums, ô Marie !
A vous, en ce pieux séjour,
Des jardins l'oflrande fleurie !

— 3 —

Ainsi que du limpide azur


La brise a chassé les nuages,
233. — Le Mois de Marie.
Refrain. P. LambiiioHe.
Allegretto
Voyez-vous s'élever au milieu des épines,
De gloire couronné, le lis si gracieux?
Telle, du genre humain dominant les ruines,
En - fants,à l'autel deMa-ri - e, AI - Quand Marie apparaît, tout sourit dans les cieux. (Réf.)
-fia

— * H —frrl S- ij- W - f ÏF»


La rose en nos jardins, de fraîcheur ravissante,
Ions offrir nos cceurs;Auxpiedsdur.eMerecbérie, Ai.
Étale ses couleurs aux premiers feux du jour;
Ainsi, Mère de Dieu, de l'Église naissante
Tu faisais l'ornement, la richesse et l'amour. (Réf.)
Ions je-ter des fleurs, Al-lons je-ter des fleurs
— 5 —

Quand le flambeau du jour affaiblit sa lumière,


P r é - ve-nantnotreamour,lana-tu- resempres-seDém- L'astre des nuits se lève et nous rend sa clarté ;
Quand Jésus monte au ciel, tu reflètes sur terre
De ton Fils glorieux l'ineffable beauté. (Réf.)
- b e l - l i r nos jardins et d'em-baumerles airs;On <fi
- 6 -

Le soleil la revêt d'une robe éclatante ;


La lune sous ses pieds voit pâlir sa clarté ;
Douze étoiles, telle est la couronne brillante
De la Reine des cieux, sans égale en beauté. (Réf.)

-fants deMa-rie, a-ni-mer - certs-

L'hiver de ses glaçons a vu rompre la chaîne; De nos cœurs, à Jésus, daigne offrir la prière,
La nature a repris ses plus charmants attraits ; Qu'il fasse naître en nous tes aimables vertus :
Pour qui seront les fleurs, sinon pour notre Reine ? Prouve-nous en ce jour que le cœur d'une Mère
Les fleurs sur son autel ne se fanent jamais ! [Réf.) Ne peut pas recevoir ni donner de refus. (Ref-)
489

— 2 —
234. — Allons à Joseph !
Allons à Joseph ! par lui la jeunesse
Kefrain.. Suivra sans peur le droit chemin;
11 fut jeune et pur, fort de la sagesse;
C'est un lis que soutient sa main. (Réf.)

— 3 —
' Vers le ciel pro-mis nous som-mes en
Allons à Joseph ! vers nous il s'incline
Comme un monarque très clément;
Pour nourrir notre âme aux jours de famine,
Il nous garde un divin froment. {Réf.)
marche. Et,
— 4 —

Allons à Joseph ! aux heures d'angoisse


11 saura bien nous consoler;
C'est de N a - z a - r e t h le saint Pa-tri-ar-che: Dans l'infirmité, qui brise ou qui froisse,
A nos cœurs il viendra parler. ( Réf. )

— 5 —

Allons à Joseph! travailleur, il aime


Ceux qui travaillent chaque jour;
Indigents-, il fut indigent lui-même :
Demandez ses trésors d'amour. (Ref.)

-Ions à Jo-sephl il offre à l'en-fan - ce — 6 —

Allons à Joseph! la justice brille


Et le courage est affermi,
Lorsque tu le prends, chrétienne famille,
Le grand Mo - de - le des ver - tus; Pour patron, protecteur, ami. (Réf.)

Allons à Joseph! exilés sur terre,


Il guidera nos pas errants;
Par lui nous irons jusqu'à la lumière,
Lorsqu'un jour nous serons mourants ! (Réf.)
F"**.

_
235. — Privilèges de saint Joseph.

Allegretto. F***

Du haut du ciel, choeurs an - gé -


nna - ge Ex-al-tons la gloire à ja-raais.

- li - ques, A nos a e - cords u - nis - sez -


2. Quelles faveurs incomparables !
tf 1 : : ir—T~H 1 L C'est dans ses bras que le Sauveur
Échappe aux glaives implacables
Dont le sang innocent abreuve la fureur. (.Réf.)
-vous; Nous cé - l é - b r o n s d a n s nos can-
3. L'ancien Joseph mit en réserve
til
Pour tout un peuple un pain mortel ;
Mais le nouveau Joseph conserve
Le froment des élus, le pain vivant du ciel. (Réf.)
-ti-ques,De l a R e i - n e d e s c i e u x le vir-gi-nal E - p o u x ,
tt R e f r a i n . ' ' 4. Pour Jésus, comme pour Marie,
Quel gardien tendre et vigilant !
Son dur travail soutient la vie
De son Épouse vierge et du Dieu fait enfant. (Réf.)
5. Si du Très-Haut il eut sur terre
Le droit suprême envers Jésus,
Au ciel tout cède à sa prière :
/ E n ce-jour of-frons notre hom-ma - ge A Jo- Joseph doit- il jamais éprouver un refus ? (Réf.)
6. Avec Marie, il nous dispense
A pleines mains les dons des cieux;
Du pauvre il est la providence;
De tout cœur confiant il exauce les vœux. (Réf.)
7. Qu'à nos foyers il. ait sa place,
Dans l'allégresse ou les douleurs; *
777 Invoquons-le: par lui la grâce
-scph,pourtousses bienfaits. Et de son puissant patro- Bénira nos succès, consolera nos pleurs. (Réf.)
236. — Hommage à saint Joseph. — 2 —

Sa foi vive en la crèche adore


L'Enfant sur la paille étendu ;
Il le guide en exil ; bientôt, tremblant encore,
Il le cherche et le trouve après l'avoir perdu. (Réf.)

— 3 —

Son laheur nourrit ô prodige !


- t é de son
Celui dont la main fit les cieux.
C'est le Fils du Très-Haut qu'un artisan dirige
Et voit, obéissant, travailler sous ses yeux ! (Réf.)
cour - se d e ses

De sa mort quand l'heure est prochaine,


Le vieillard contemple Jésus,
Jésus avec sa Mère; alors, l'âme sereine,
C'est entre eux qu'il s'endort du sommeil des élus. (Réf.)

( Paraphrase du Répons Quicumque.)

r
' V
J u s - t e , fi-dèleet pop, il sait que s a p r i - è - reJVèsde

Dieu, n'a j a - m a i s é-.prou-vé de re-fus.


237. — Hommage à saint Joseph. Son filial amour rend la tâche facile :
F»** En âge, comme en grâce, il grandit sous tes yeux.
Maestoso.
— 4 —
^ Au ciel et sur la terre on ce -
Après les jours d'exil, dans ton humble demeure,
1 j ! i Au plus obscur travail, tu vois Jésus soumis ;
Quand de tes jours si pleins sonne la dernière heure,
-là - bre ta gloi - . re; Par-tout, ô saint Jo- Tu peux mourir en paix sur-le Cœur de ton Fils.

— 5 —

-seph, on • chan-te tes grandeurs; Et Si de l'Emmanuel tu gardas la jeunesse,


lit 1—-—i— !—I—I . I Comme ce doux Sauveur, nous sommes tes enfants ;
Contre un monde pervers soutiens notre faiblesse,
nous, à no-tretour, bénissant ta mé-moi - rej^ous Et rends-nous de tout mal à jamais triomphants.
j L
— 6 —

Dans le dernier combat où s'achève la vie,


fof-frons à len - vi le tri-but de nos coeurs.
Viens éloigner de nous la fureur des démons ;
Puissions-nous, près de toi, voir Jésus et Marie,
— 2 —
Et mourir consolés, prononçant vos doux noms.
Quand le Sauveur promis apparaît dans ce monde,
Son Père le confié à ta fidélité;
Quelle grâce nouvelle en ton Cœur surabonde !
Dieu te donne ses droits, son amour, sa bonté.

— 3 —

Lorsqu'il naît indigent, quand il fuit et s'exile,


Jésus, petit enfant, reçoit tes soins pieux;
Et, pour nous, de la Providence
238. — Hommage à saint Joseph.
Tu gardes les divins présents. (Réf.)
Moderatn. Refrain. P . Basuiaa.
— 3 —

Dans tes bras, spectacle ineffable !


Dans tes bras tremblants de~bonheur,
Que de fois le Verbe adorable,
Jésus, reposa sur ton Cœur ! ( Réf.)
— 4 —

- è - rei A Jo-seph,
Puisqu'au ciel encore il s'empresse
D'obéir à tes volontés,
C'est par toi que notre faiblesse
- lui notre a-mour. sin - cè - Réclame aujourd'hui ses bontés. (Réf.)
— 5 —

Aide-nous de ton assistance;


Nous devrons à tes doux bienfaits,
Por- tez -
Pour nos cœurs, courage et constance,
Pour nos foyers chrétiens, la paix. (Réf.)

— 6 —

Viens bénir notre heure dernière,


Saint Patron de la bonne mort;
Par la main prends-nous, tendre Père,
ter - re,Tu tu versas des pleurs, Quelas-
% Et daigne nous conduire au port. (Réf.)
— 7 —

Puissions-nous tout près de Marie,


-pectdenotremi-sè-re Sur nous at-ti-re tes fa-veurs.
Sous les yeux du Sauveur Jésus,
Exalter, jusqu'en la patrie,
De Jésus tu guides l'enfance Ton nom avec tous les élus. (Réf.)
Nous aussi sommes tes enfants ;
239. — Hommage à saint Joseph. — 2 —

Tes yeux voyaient Jésus-Christ sans nuage ,


Allegretto,
Entre tes bras il daignait reposer,
Et de sa joue approchant ton visage,
S a - lut à toi, du S a u v e u r ten-dre Tu recevais ou donnais un baiser.. [Réf.)

— 3 —

r e . Du R é d e m p t e u r , ô f i - d é - le Gar Du nom de fils l'appelait ta tendresse ;


Le nom de père à ta voix répondait ;
Qui comprendra l'indicible allégresse
Dont le torrent dans ton cœur débordait? (Réf.)

— 4 —

Mè - r e , S o i s de Nul autre saint plus que toi n'est aimable,


i Refrain. Et nul aussi qui soit plus honoré;
Dieu d o n n a - t - i l une gloire semblable ?
Joseph, à tous son Cœur t'a préféré. \Ref-)
a - mour, h o n n e u r , l o u
— 5 —

Oh ! bienheureux est celui qui mérite


an - ges,-Peuple c h r é t i e n , c h a n - t e ton P r o - t e c
Que ton regard se repose sur lui !
De ton amour pour Jésus il hérite,
Et ta faveur lui sert toujours d'appui. ( Réf.)
ois t a voix aux h y m - n e s des s a i n t s
F"".

( Paraphrase du Soiue, Pater Salvatorit.)


500
240. — Hommage à saint Joseph.
Andantino. F""*

0 • • — ! I Auprès de toi nous viendrons nous instruire,


0 Saint Jo-scph, a-vec re-con-nais- Maître excellent de toutes les vertus;
Que ta tendresse à nos yeux fasse luire
La vérité dont t'éclaire Jésus ! [Réf.)

— 3 —

Si le travail parfois, hélas ! nous pèse,


Rappelle-nous, toi, vaillant ouvrier,
Qu'en priant Dieu toute douleur s'apaise ;
En travaillant, apprends-nous à prier (Réf.)

— 4 —
-fan-ce. Tu nous conduis d a n l a rou - te du ciel.
, Refrain. v . ^ S'il est souvent des heures de tristesse,
Retrace-nous les maux de ton exil;-
Toi qui jamais ne connus de faiblesse,
Tou-jours, ton - j o u r s , ai - mahle et ten-dre
Tends-nous la main au moment du péril. (Réf.)

Enseigne-nous comment un cœur fidèle


Garde son Dieu dans la fragilité ;
De la prudence admirable modèle,
Conserve en nous foi, vigueur, chasteté. (Réf.)
— 6 —

Plus d'un obstacle entrave notre marche,


Mais à la mort tout finit ici-bas ;
Viens nous aider, sublime Patriarche,
A soutenir le dernier des combats. {Ref-I
F***.
-nir cal-me-ra nos d o u - l e u r s Î o u j o u r s , t o u j o u r s .
241. — Invocation à saint Joseph. — 2
Qu'il est beau, qu'il est plein de grâce
Ce lis qui fleurit dans vos mains I
Il est si brillant qu'il eflace
La gloire et la splendeur des saints. (Réf.)
— 3 —

Au "milieu de cette Famille,


Puis - sant pro - tec - teur de l'en - Image du ciel parmi nous,
La grâce, 6 Joseph, croit et brille,
Puisque Jésus est près de Vous. (Réf.)
— 4 —

Montrez-nous'qu'il est l'amour même;


Combien il mérite d'amour;
Comment, dans une âme qui l'aime,
Ce feu s'augmente chaque jour. * ( Réf.)
-sus.
— 5 —

Dites-nous son obéissance,


Sa paix, sa douceur, sa bonté;
Montrez quel était son silence
croître en nous ses ver- tus.
Et son immense charité. ( Réf.)
— 6 — .

A l'aspect du Dieu tout aimable


nous ver Sous votre humble toit descendu,
Comme notre orgueil est blâmable,
Et comme il reste confondu ! [Réf.)
— 7 —

-poux d u - n e Vierge Mè-re, Qui nous a-dopta pouren- Le Sauveur, dès l'adolescence,
Voulut partager vos travaux ;
Pour nous, que sa douce présence
Dans nos labeurs soit le repos. ( Réf.) .
-fants, Vous ê - tes aus-si no - tre — 8 —
Sur la route de' la patrie,
Joseph, daignez nous secourir, .
Et qu'entre Jésus et Marie,
Pè - re,Vous en a - vez- les sen - t i - m e n t s . ' ' Comme vous, nous puissions mourir. (Réf.)
243. — Invocation à saint Joseph. 505
242. — Invocation à saint Joseph. Moderato.
a.Andante. w F*»«

vrai mo
Noble E - p o u x d e M a - r i - e .

t -c- » m f) h -. J- H
- " - ' T P ? ' * 1 ¡ — J— H Des s e r - vi-teurs p r u - d e n t s , A vous. Gar-dien f i -
chants, sup - pli - e
N o - t r e cœur t'ei
I• N M
T —
de - le. Nos vœux l e s plus ar - dents
Veil- lesur.tes enfants. veil- le,veille s u r t e s enfants Refrain, i i i i i . . . ,

Veil - le, veil - le sur tes en-fants.


2. Le Sauveur sur la terre
Reçut tes soins touchants :
Toi*qu'il nomma son Père,
Veille sur tes enfants. (Réf.) pri - e z f p r i - ez pour vos en-fants.

'3. Témoin de sa naissance 2. Joseph, caché sur terre


Au rang des indigents,
Et de ses jeunes ans,
Dans le travail austère
Gardien de son enfanee,
Rendez-nous diligents. (Réf.)
Veille sur tes enfants. ( Réf.)
3. Joseph, dont le silence
4. Au jour de la colère, Instruit les plus savants,
Tu ravis aux tyrans Vous dont la vigilance •
Le Sauveur et sa Mère : Soutient les cœurs fervents, (Réf.)
Veille sur tes enfants. ( Réf.) 4. Joseph, en qui la grâce
5. Toi dont l'obéissance, Eut des effets croissants,
En ces dangers pressants, Qu'en nous rien ne surpasse
Devint leur providence, Ses charmes ravissants. (Réf.)
Veille sur tes enfants. ( Réf.) 5. Joseph, pour que fleurisse,
6. Toi dont la main féconde Dès nos plus jeunes ans,
A nourri si longtemps L'amour de la justice
Le Créateur du monde, Dans nos cœurs innocents, (Réf.)
Veille sur tes enfants. ( Réf.) 6. Joseph, dont l'assistance
J. DUFOUR. " Console les mourants,
Soyez de leur constance
Le plus sur des garants. F***. (Réf.)
E. de c. 15
244. — Invocation à saint Joseph.

- d i t et se fithumbleeiifaBt,Prèsdu berceau vi-si-té par les

DeJé-
an - . - lait sur J é - s u s dans ses

l a n - ges.Que craindrons-nous si Jo-sephnousdé-

- s u s , en-fant comme nousJV'oust'ensuppîi-ons, à ge-


- f e n d ! Quecraindronsnoussi Josepbnousdéfend!
cresc. 2. D'un roi cruel Joseph trompant la rage,
Sauva Jésus endormi dans SHS bras.
Sur nous l'enfer amoucelle l'orage :
Saint Protecteur, arme-nous de courage;
Nous serons forts, car tu nous défendras, (bis.)
( W )
3. Dans son exil, loin de la Galilée,
Jésus sur toi s'appuyait au chemin :
Fais qu'ici-bas, dans la triste vallée,
-nour.Soisnotreappui,no-tremo-dè- l e . Veil-le sur La grâce brille en notre âme exilée,
Comme le lis qui fleurit dans ta main, (bis.) (Réf.)
N fc I rit - O 3
4. L'impie, au front courbé sous l'anathème,
Veut de sou joug imposer le fardeau
A la jeunesse innocente qui t'aime :
reus,g3rdMmssam-^ous!VéilJesurmu^Jos^hpVolège-riousi Garde à nos fronts la splendeur du baptême.
Et dans nos cœurs garde notre Credo. (bis.) (Réf.)
5. Dans nos combats, viens, sois notre défense,
Avec Marie hâte-toi d'accourir;
Pour le saint nom de Jésus qu'on offense,
nous^ardeDOussauTe-BousIVeillesurnous/JosepHpnjtèg&BOus! Pour son amour qui ravit notre enfance.
Nous voulons vivre, et combattre, et mourir, (bis.) (Réf.)
V. P. D.
245. — Consécration à saint Joseph — 2 —

Tempo dimarcia. Puisqu'ici-bas de la sainte Famille


Par le Seigneur tu fus nommé le Chef,
Près d'elle aux cieux, où ta couronne brille,
No us en - tou.- rons atb-jourd'hui ton i Protège - nous, patriarche Joseph ! ( Ref-)

— 3 —

m a - ge,Toi que le Ciel a comblé de fa-vtursjÔ S a i n t Jo- Le Ciel t'a fait protecteur de l'enfance,
Elle est si faible ! ah ! viens la soutenir ;
Garde en nos cœurs la fleur de l'innocence,

seph! a c - c e p - t e n o t r e h o m - m a - ge Et . t o u s les Et rends-nous forts pour la lutte à venir. [Réf.)

Sans défaillir, sous ta noble bannière,


vœux que t'a-dres-sent nos cœurs
Le cœur joyeux, méprisant tout affront,
Vivant de foi, d'amour et de prière,
Oui, désormais tes enfants marcheront. (Ref-)

— 5 —

Fais-nous entrer aux sentiers difficiles;


seph, douxgardien d e J é - sus, TicKîs r e - a i e t Sois près de nous pour affermir nos pas ;
A tes conseils que tes fils soient dociles;
Assiste-les au moment du trépas. (Réf.)

tons sous t a g a r - de ché - ri - e Nos j e u - n é s .

cœurs, nos tra-vaux , nos ver- tus.


246. — Patronage de saint Joseph.
— 2 —
Maeafnxo. Refrain.
L'Église en pleurs, par la voix de son chef,
A u bruit de l'orage qui gronde,

Jo-seph, Pa-tronpuis-sant a u x Vous a choisi, patriarche Joseph,


Pour son pilote^dans ce monde. [Réf.)

— 3 —

cieux! En.votreap-pui l ' E g l i s e a mis son e s - p é -


Contre l'Église on a vu se liguer
La force, l'astuce hérétique ;
Par v o u s , Joseph, on verra naviguer
- r a n - ce; Sur ses malheurs j e - t e z en - f i n J e s
Jusques au port la nef mystique. {Réf.)

L'iniquité, sur le monde éperdu,


Ressemble aux torrents du déluge;
Mais votre lis sur l'Église étendu

- vran - ce, Est son égide et son refuge. (Réf.)


L

La'haine en vain cherche à nous arracher


-fants de l'erreur: « Du C h r i s t r a - v a - g e o n s l ' h é - r i -
La croix où Jésus nous attire;
Sous son abri nous voulons tous marcher :
Rendez-nous forts jusqu'au martyre ! (Réf.)
-ta. - - _ gel » Màis que f a u t -



1
Aux trahisons pourrait-elle céder,
V 1
La France, soldat de l'Église,
-il pourdomp-ter leur fu-reur?
% Quand saint Joseph veut toujours la garder,
J * I P ' B-. p • f y jj Fidèle au Christ qui l'a conquise? (Réf.)
F*".
I 'e S a i n t J o - s e i h le pa - t r o - na -
6e-
513

— 3 —
247. — Saint Joseph, patron de la bonne mort.
Quand je verrai l'image
De ce monde inconstant
Andante. F***
Passer comme un nuage
Qu'emporte au loin le vent, (Réf.)

— 4 —

Quand, déroulant la chaîne


De toutes mes erreurs,
D'une éternelle peine
Je craindrai les rigueurs, (Réf.)

— 5 —

Quand, mis dans la balance


Du Juge souverain,
J'attendrai la sentence
Qui fixe mon destin, (ft?/.)
— 6 —

Vous avez tout empire


Sur le Cœur de Jésus,.
C'est par lui que j'aspire
Au bonheur des élus. (Ref•)

Sous votre patronage


Humblement abrité,
Je braverai la rage
De l'enfer ameuté. .(Rer.)

— 2 — — 8 —

Heureux qui sait vous plaire !


Quand viendra l'agonie,
Il ne craint plus la" mort :
Et que ma faible voix
Dans vos bras, tendre Père,
Dira : Jésus ! Marie !
Doucement il s'endort. (Réf.)
Pour la dernière fois,
248. — La sainte Famille. 3. Sous le toit le plus modeste,
Nazareth, sans le savoir,
Andantino. Refrain. j . Schwartz. Garde ce Trésor céleste,
Notre salut, notre espoir. {Réf.)
4. Là, le Maître de la terre
S a - lut à vous. Fa-mille au- Apparaît faible et petit,
Et, caché dans le mystère,
Lui, le Très - Haut, il grandit ! (Réf.)

- g u s - te. Où le plus humble est r e - c o n - nu pour 5. Au foyer voici Marie,


Ne vivant que ¡jour Jésus;
N Son cœur aime, veille et prie,
Resplendissant de vertus. (Réf.)
chef 1 Di-vin S a u - v e u r . Vier - ge sainte. Homme 6. Saint Joseph, avec constance,
Au labeur de l'atelier,
Pour son Dieu dans l'indigence,
"Gagne le pain journalier. (Réf.-)
jus-te,Gloire r à TOUS, ô J ê - s u s ! ô Ma-riel ô Jo-
7. Douce Vierge et Mère tendre,
Fi'n.. i i ,
Vous, Joseph, père et tuteur,
Aux chrétiens daignez apprendre
Comment aimer le Sauveur. (Réf.)
-sephl Beth - lé - hem, chré-tiens fi -
8. Les familles qui révèrent
Vos saints Noms et vos bienfaits.
D'âge en âge persévèrent
- de - l e s . Prêche à tous la sain-te - t é ; Que nous Dans la concorde et la paix. (Réf.)

9. Trinité, visible image,


Du Très - Haut trois fois béni,
Tout le ciel vous rend hommage
disent nosmodè - I e s ? H u m i - l i - t é ! Pauvreté I Dans un concert infini. (Réf.)
F"**.
En Egypte la colère
D'un tyran les a fait fuir;
Leur exemple nous éclaire :
Sachons comme eux obéir.
m . )
249. — Les saints Anges.

Andante. Puissions - nous imiter votre reconnaissance,


Éprouver dans nos cœurs l'ardeur de votre amour!
Puissions - nous égaler la prompte obéissance

vous,qui contem-plezDieumé-nie sur son Qui fait votre bonheur au céleste séjour. ( bis.)

— 4 —

Inspirez-nous l'horreur de tout mal, de tout vice;


Faites-nous repentir de nos fâcheux excès;
Secondez nos efforts, et, d'un regard propice,
Consolez nos revers, assurez nos succès. (bis.)
-eux, sa splendeur cou-

— 5 —

Ah ! nous vous en prions, soyez notre lumière,


-ron - ne, C'est vous.
Faites - nous éviter les pièges de l'erreur,
Et soutenez nos pas dans la sainte carrière
Qui nous doit amener près de vous au bonheur, (bis.)
TOUS, p u r s es-

-prits, que s'a -

Publiez qu'il est Saint, qu'il est Roi, qu'il est Père;
Aux parvis éternels célébrez ses bienfaits ;
Présentez-lui l'encens de notre humble prière :
Nos hommages par vous deviendront plus parfaits. ( bis.)
250. — L'Ange gardien. r
251. — L'Ange gardien.
'Grazioso.
Grazioso

A n - g e de Dieu, - M i - n i s - t r p de sa P r o - v i -

mableenvqy-é du S e i - g n e u r ! J e suis sur terre un vòyia

dai-gnczmesuivreentoutlieu, Par vo-tre f i - d è - l e pré-


Sois mon.
Refrain.

- s e n - ce. Gar- dez ma fragile i n - no - cen - ce.


-ÏV- es vœux ar-dents montentverstoi, An-ge du

2. Dans cet exil ciel, v e i l - l e sur m o i ; M e s vœux ar-dents montent vers


Soyez sensible à ma misère;
Dans cet exil
Préservez-moi de tout péril;
Soyez ma force et ma lumière,
Mon maître, áion ami, mon frère, An-ge du ciel, veil - le sur
Dans cet exil. ( bis:)
3. Entre vos bras Errant au séjour des alarmes,
Soutenez ma débile enfance ; Oh! viens me montrer le chemin
Entre vos bras Préserve - moi jusqu'à la fin
Je puis affronter les combats; Du vice et des amères larmes.
Par moi, je ne suis qu'impuissance, Que de ton flambeau la lumière
Mais mon cœur est plein d'espérance A mes regards brille toujours;
Entre vos bras.' Sois ma défense et mon secours
(bis.)
4. Céleste Ami, Quand sonnera l'heure dernière.
Détacbé des saintes phalanges, Brisant les liens de la vie,
Céleste Ami, Puissé-je à la fin des travaux,
Puissé - j e , par vous raffermi, Dans l'allégresse et le repos,
Traversant les terrestres fanges, Chanter l'hymne de la patrie.
Vous suivre au ciel parmi les Anges,
Céleste Ami. (bis.)

»
252. — L'Ange gardien
Grazioso. — 3 —

Hélas ! sur cette route


Surgit plus d'un écueil ;
Surtout mon cœur redoute
Les brisants de l'orgueil ! (Réf.)

moi veil-ler tou-jours; Prê-tez à ma na — 4 —

Des flots quand la furie


Augmente le danger,
cours
Vous êtes de Marie
L'aimable messager. (Réf.)

— 5 —
mon
Guidez, guidez ma voile
Au sein des flots amers,
Et montrez-moi l'étoile
Brillante sur les mers. (Réf.)

— 6 —

Que votre vigilance


Conserve leur fraîcheur
Aux lis de l'innocence
Sur mon front, dans mon cœur. (Réf.)

— 7 —

Sur l'océan du monde


Sur l'immortel rivage,
Je vogue loin du port ;
Céleste conducteur,
Au ciel l'orage gronde...
Qu'un jour mon cœur partage
Dieu ! quel sera mon sort ?
Votre éternel bonheur. (Réf.)
253. — Fête de tous les Saints.

Arulymaestoso Refrain. p — Quand votre âme du temps eut franchi les limites,
Devant vous s'entr'ouvrit ce ciel où nous tendons,
Et depuis ce moment, couronnant vos mérites,
f r , . " F Dieu couronne ses propres dons.
Gloire à Dieu dans ses Saints! Gloire (Ref)

— 3 —

Le cours de votre rie est pour nous un modèle ;


rons
Toujours votre alliance assure nos combats ;
Et dans notre faiblesse, oh! quel secours fidèle
tè - reDe sesprofondsdesséins: Deshumblesde la Vient par vous soutenir nos pas ! (Réf.)

ter-re,DeshumbÌesde la t e r - re,ÉxaÌ-tant les ver- De témoins radieux formant une nuée,


Vous nous environnez de lumineux remparts :
Qu'aux luttes d'ici-bas notre âme habituée
S'encourage par vos regards ! (Ref.)
<
— 5 —

cieux u - n i t la même gioì - re,Nousvousu- nis-sons Seigneur, accordez-nous que, sans retours funestes,
Au terme des élus nous courions désormais;
Comme e»x couronnez-nous de ces lauriers célestes
Qui ne se flétriront jamais. (Réf.)

— 6 —

De vous descend tout don, Dieu créateur, ô Père !


Verbe éternel, par vous le monde est racheté.!
Des saints, Esprit d'amour, vous êtes la lumière !
Gloire à vous, sainte Trinité ! {Réf.)
525
254. — Fête de tous les Saints Le divin Soleil de Justice
Risoluto. k ^ Toujours échauffe, toujours luit;
Aucune ombre qui l'obscurcisse :
Dans le ciel le jour est sans nuit. ( bis.)

Chan-tons les combats et — 3 —

Brillants de lumière éternelle,


On voit les martyrs triomphants,
L'apôtre vainqueur par son zèle,
Saints,nosil-lustres a-ïeux
Et les généreux pénitents.
Là, je vois fleurir sur un trône
Les lis de la virginité ;
Et le riche qui fit l'aumône,
•toi - re, Ils sont cou-ronnés dans les cieux
Près du pauvre est dans la clarté. (bis.)

Grands saints devenus nos modèles


se. Plus de sou Et nos glorieux protecteurs,
Nos cœurs veulent être fidèles :
Soyez nos divins conducteurs.
Puissions-nous, marchant sur vos traces,
pirs,plus dedou - leurs. iis-son-nentdans l'ai -.lé Être toujours à Dieu soumis ;
Que par vous nous viennent ses grâces,
Puisqu'il fit de vous ses amis. (fa's.)

»
A vous désormais la patrie ;
Nous sommes encore étrangers;
eurs Vous êtes au sein de la vie,
Et nous au milieu des dangers.
Le Dieu tout-puissant leur dispense Vous étiez tous ce que nous sommes,
Ses dons, comme un doux aliment; En butte au mal, ainsi que nous ;
Lui-même il est leur récompense, Demandez au Maître des hommes
Et sa gloire est leur vêtement. Qu'il nous soit ce qu'il fut pour vous. (bis.)
255. — Dialogue entre l'Église militante 5 —
D. Et vous, vierges fidèles R. De roses couronnées,
et l'Église triomphante. A votre auguste Epoux, Nous seules, en tout lieu,
Pour des vertus si belles, Epouses fortunées,
Quel charme go.ùtez-vous? Suivons l'Agneau de Dien.
Andantino.
6 —
D. Et vous qui dans les larmes i R. Jésus tient sa promesse :
Cherchiez le pain du jour, Sa main sèche nos pleurs;
Quel prix pour tant d'alarmes La paix et l'allégresse
Du sein de vo - tre gioì - re, 0 Dieu vous donne en retour ? I Remplacent nos douleurs.
7 —
D. Mais quelle est la durée R. Dieu, qui de la souffrance
De ce charmant repos? Abrège les instants,
Jus - tes, d i - t e s - n o u s , A - près vo-tre vic- Est-elle mesurée Veut que la récompense
A celle de vos maux ? S'étende à tous les temps.
8 —
D. Daignez donc nous apprendre, R. Si vous voulez nous suivre,
En notre exil cruel, Marchez en combattant,
-toi - re,Quels biens pos- sé - dez-vous?R.Ces La route qu'il faut prendre Et, sans cesser de vivre,
Pour vous rejoindre au ciel. Mourez à chaque instant.

ACTEE AIR

bienssont in-ef- fa-blesjLecoeurn'apointcomprisCom- Andantino.

-bien sont dé- si - ra-blesTous ces trésors sans prix.

— 2 —
D. Quel est votre partage, R. Au front une couronne, Jus- tes. - re,Quels
Martyrs, nobles héros. La palme en notre main,
Vous dont le fier courage Ici Jésus nous donne
Lassa tant de bourreaux ? Un jour sans lendemain.

— 3 —
D. Docteurs, fameux oracles,
l i e n s pos- R. Ces biens sont i n - e f -
R. Ah ! quel bonheur extrême
Vous qui parliez des cieux, D'aller en sûreté
Par quels nouveaux miracles Au sein de Dieu lui-même
Dieu frappe-t-il vos yeux? Puiser la vérité!

4 —
- f a - b l e s ; Le
D. V o u s , humbles solitaires,
R. Pour tous nos sacrifices,
jJan3 les d é s e r t s e n f u i s ,
Pour nos saintes rigueurs,
De v o s jeunes austères
Jésus de ses délices
Quels sont les heureux fruits? Ici remplit nos cœurs. - bien sont dé - s i - ra -
256. — A un saint Patron.
— 3 —

Andantino. D . .
Refrain. Votre égide puissante et sainte,
Sous laquelle Dieu nous a mis,
Des démons écarte l'atteinte
Vous qui ré - gnez dans la
Et nous prête un secours promis. {Réf.)

— 4 —

gloi - r e , Pa - tron c h é - r i de ces l i e u x , A l'aspect du trône sublime,


0 P a - t r o n - n e de ces Récompense de vos vertus,
Notre zèle augmente et s'anime,
Au combat nous n'hésitons plus. (R'-f-)

^vous noschantsdevic-toi - re,Noshomma-ges et nos — 5 —

Donnez-nous de suivre vos traces,

voeux. 'D'immortels r a y o n s de ïu-miè - re Ornent D'aspirer à la sainteté,


t De ne perdre aucune des grâces
K-f- Dont le nombre nous est compté. (Réf.)

| tr ^ n t g l o r i - eux: A jamais s o j - ez pour l a —• 6 —

Comme vous, aimant la justice


Et fuyant de traîtres appas,
ter - re Un se-cours toutpuis-sant a u x c i e u x .
Nous voulons combattre le vice
Et le vaincre jusqu'au trépas. (Réf.)

Dieu vous donne à nous pour modèle,


Montrez-nous du ciel le chemin; —Ni—
Votre voix sans bruit nous appelle;
Chaque jour tendez-nous la main.' (Réf.)
257. — Saint Jean-Baptiste.
C'est le présage et l'assurance
Maestoso. F*** Du Roi promis à l'univers.

— 3 —
Wr
Chan - tons un m a r - t y r , un pro-
Il vit, mais d'une vie austère ;
Au désert il reste trente ans;
- p h è - t e , J e a n - ß a p t i s - te, le P r é c u r s e u r ; Toutl'u-ni- Et l'on voit l'Ange de la terre
Servir d'exemple aux pénitents.

_ 4 _
TÊTS bénit la fê-te De ce puis-sant in-ter-cès
Refrain. | K ^ ^ ^ k
Il parle : ô sublime langage !
" / y - - y Tout un peuple accourt à sa voix ;
seur. S u r les pasglo-ri-euxdungui-de si fi-dfe-le,Mar- Devant le crime, son courage
De la vertu venge les droits.

chons,chré-tiens, mar- chóns a - r e e a r d e u r ; Sui


11 meurt : quelle noble victoire,
Illustrant la fin de ses jours,
Doit immortaliser sa gloire I
vous l'Agneau de Dieu, sa voixnousle ré-vè - l e ; Que
Dieu le couronne pour toujours !

— 6 —

no-tre cœur! Saint Jean, précurseur du Messie,


En priant, l'Église aujourd'hui
— 2 — A vos triomphes s'associe :
11 naît, et déjà sa naissance Soyez pour elle un ferme appui !
Fait frémir Satan aux enfers;
258. — Saint Pierre.
Maestoso. Pour nous apprendre à tout craindre
Si l'amour, trop inconstant,
Semble un jour en vous s'éteindre,
Quel - le splendeur est la vô - tre.,Prince au- C'est l'éclipsé d'un instant.
Ce feu sacré se rallume
Au regard du Christ Sauveur;
De vos larmes l'amertume
En rend plus vive l'ardeur.

Vous expiez la faiblesse


De ce triple reniement,
Affirmant votre tendresse
Par un triple et doux serment.
Ainsi voudrais-je moi-même
- g l i - se, _ Domi - nant tous les Lu-mains. Dé
Au bon Maître m'exprimer :
« Vous savez que je vous aime,
Et veux toujours vous aimer! »
gloire à tous pro-mi - se Les clefssont en - tre vùs mains.
2. Quand vous suivez votre Maître. Pour annoncer à ce monde
En disciple au cœur fervent, L'Évangile du Sauveur,
Vous savez le reconnaître C'est la grâce qui seconde
Pour le Fils du Dieu vivant. Votre infatigable ardeur.
Lui-même, un jour, récompense Jésus ! ce Nom seul attire
Votre foi, si faible encor : Rois et peuples sans retour;
Un rayon de sa puissance Sur la croix, par le martyre,
Se montre à vous au Thabor. Vous lui prouvez votre amour.
3, Lorsque, malgré la tempête, Rome devient votre siège,
Sur la barque dort Jésus, Les faux dieux sont abattus;
Chaque apôtre lui répète : Plus de culte sacrilège
« Ah! nous sommes tous perdus! » Où fleurissent vos vertus.
Mais sur les flots s'il s'avance, Contre la Pierre angulaire,
11 dit : « Pierre, viens à moi! » Que du Christ soutient le bras
Et dans votre défaillance Non, jamais dans ta colère,
Il raffermit votre foi. Enfer, tu ne prévaudras.
Les peuples subissaient du démon l'esclavage;
Vous relevez leurs fronts, vous brisez tous leurs fers.
Du Dieu qui meurt en croix vous achevez l'ouvrage:
Il régnera sur l'univers. (bis.)

— 5 —

A votre voix bientôt en tous lieux on adore


L'auguste profondeur des mystères divins,
Et l'homme enfin connaît, il proclame, il honore
D'un Dieu les ordres souverains. (bis.

- t a n - tes. Vous j u - g e - rez le monde un jour. — 6 —

Vous nous avez donné du salut l'assurance,


Vous qui tenez les clefs du céleste séjour;
Vous ju-ge-rez le monde un jour.
Gardez en nous la foi, comblez notre espérance,
Embrasez-nous du saint amour. (bis.)

Par vous l'éclat soudain d'une pure doctrine


Jette en la sombre nuit des torrents de clarté;
Partout l'erreur s'enfuit, le monde s'illumine :
Voici venir la vérité! (bis.)

3 —

Privés de tout appui, sans aucune éloquence,


Nous sûtes triompher de ce monde maudit;
La croix que vous prêchiez fut la seule puissance
Qui le soumit à Jésus-Christ. ( bis.)
260». — Saint Nicolas.

Moderato. Adolescent, sa jeune âme est remplie


Des vérités qu'enseigna Jésus-Christ ;
En attendant que sa voix les publie,
Il les apprend, les goûte et les écrit. ( nef.)
Nous té - lé - brons le Patron du jeune — 4 —

De l'orphelin il défend la faiblesse ;


De l'innocent il se fait l'avocat;
On voit en lui d'un vieillard la sagesse,
Lorsqu'il est jeune encore et délicat. (nef.)
Sonnombê-ni re - ten-tit dans — 5 —
Par le trésor d'une aumône discrète,
De l'humbie vierge il protège l'honneur ;
Et sa vertu, qu'il veut rendre secrète,
chants; An-ges du ciel, por-tez-lui notre h o m - Fait éclater la grâce du Seigneur. (Réf.)
— 6 —

Le Séraphin le contemple et l'admire


Quand de l'autel il franchit les degrés;
Pontifè illustre, à son peuple de Myre
-ma - Tous ses travaux, ses soins sont assurés. (Réf.)

D'un bras puissant il abat mainte idole,


Érige à Dieu mille temples nouveaux;
Le démon fuit à sa forte parole,
fan - c e , Saint Pro-tec - Qui fait ouvrir les portes des cachots. (nef.)
— 8 —

En arrachant la victime au supplice,


D'un juge inique il flétrit les abus ;
A trois enfants tués par avarice
Il rend la vie en invoquant Jésus. (nef-)
— 9 —

Il effleura du martyre la palme ;


cœur, Dans lTn-nocence Et dans la paix du cceur. Jamais l'erreur n'atteignit son troupeau.
Il apparaît, la tempête se calme :
- 2 - Des nautoniers il guide le vaisseau. (nef.)
— 10 —
Des le berceau pratiquant l'abstinence,
11 en recherche et soutient la rigueur Que ses vertus désormais soient les tiennes,
Montrant ainsi combien la pénitence Il t'aime tant, petit peuple écolier!
Donne aux cœurs purs de force et de vigueur. (Re/ ) C'est le patron des écoles chrétiennes :
Honorons-le d'un culte singulier. F . (Réf.)
Dansl'in-no-cen - ce Et dans lapaix du co
2. Dès le berceau pratiquant l'abstinence,
Il en recherche et soutient la rigueur,
Montrant ainsi combien la pénitence
Donne aux cœurs purs de force et de vigueur.
3. Adolescent, sa jeune âme est remplie
Des vérités qu'enseigna Jésus-Christ;
En attendant que sa voix les publie,
Il les apprend, les goûte et les écrit.
4. De l'orphelin il défeud la faiblesse;
De l'innocent il se fait l'avocat ;
On voit en lui d'un vieillard la sagesse,
Lorsqu'il est jeune encore et délicat.
5. Par le trésor d'une aumône discrète,
De l'humble vierge il protège l'honneur;
Et sa vertu, qu'il veôt rendre secrète,
Et dites-lui l'amour de ses en-fants. Fait éclater la grâce du Seigneur. •
6. Le Séraphin le contemple et l'admire
Quand de l'autel il franchit les degrés;
Pontife illustre, à son peuple de Myre
Tous ses travaux, ses soins sont assurés.
7. D'un bras puissant il abat mainte idole,
Érige à Dieu mille temples nouveaux;
Le démon fuit à sa forte parole?,
Qui fait ouvrir les portes des cachots.
- ce, SaintProtec-teur, 8. En arrachant la victime au supplice,
D'un juge inique il flétrit les abus ;
A trois enfants tués par avarice
11 rend la vie en invoquant Jésus.
9. 11 effleura du martyre la palme;
Jamais l'erreur n'atteignit son troupeau,
11 apparaît, la tempête se calme :
Des nautoniers il guide le vaisseau.
10. Que ses vertus désormais soient les tiennes
Il t'aime tant, petit peuple écolier I
C'est le patron des écoles chrétiennes :
Danslm-no-cen- ce Et dans lapaixdu cœur. Honorons-le d'un culte singulier. F***.
261. — Saint Louis de Gonzague. — 3 —

Dès l'aurore de son printemps,


„Moderato. Louis fut le frère des Anges ;
A vous surtout, cœurs innocents,
A vous de chanter ses louanges. (Réf.)
Tflf *
' For - tu - nés ha - bitantsdes ci eux, Ve • — 4 —

Ni le monde aux trompeurs appas,


[P m . ±i j J ^
Ni même une riche couronne
m m m
Ne peut l'arrêter ici-bas :
-nez des céles-tes por- ti -ques, A nos accents harmo-ni- A Dieu qui l'appelle, il se donne. (Réf.)
-9% 7T--tir c —u»
• y ——. a— r tfi» N Jk1 —I . -k f>__ — o —
Déjà mùr à la fleur des ans,
-eux Mê - 1er au-jourd'hui TOS can - ti-ques. Pour lui sonne l'heure dernière :
Ainsi le juste, en peu de temps,
Refrain. i L b I I i
Remplit une longue carrière. (Réf.)

— 6 —
C o n - sa-crons nos joyeux • ac- cords Au.saint Pa-
Dieu d'amour, à ta volonté
S'immole son cœur magnanime ;
Il meurt martyr de charité :
Son cœur est deux fois ta vietime. (Réf.)
- tron de la jeu r nes-se; lui les pieuxtrans-

ftrrm^
Jeune saint, dans un corps mortel
Tu fus comme un ange sur terre ;
Nous accourons à ton autel :
-ports Du - ne vive sJ - lé — gres -
A Dieu porte notre prière. (Réf.)

A Louis que tout rende honneur ! De l'amour du Sauveur Jésus


Son nom, embaumé d'innocence, En nous renouvelle la flamme ;
Du lis rappelle la candeur, De la plus belle des vertus
EtDieu le revêt de puissance. Conserve la fleur dans notre âme. (Réf.)

B. de c. 16
f
543
262. — Saint Stanislas de Kostka. — 3 —

Son âme est comme un temple


Andantino. Refrain- Brillant de pureté,
. Où du Dieu qu'il contemple
' Reluit la sainteté. (Réf.)

Dans sa jalouse rage,


L'enfer l'attaque en vain :
II puise son courage
Dans le banquet divin. (Ref.)

— 5 —

Au toit d'un hérétique


D'où Jésus est proscrit,
-1er à ce can-ti - que Vos chants harmo - n i - Du pain eucharistique
Un ange le nourrit. (Réf.)

— 6 —

- eux. Nous ho-norons la gloi - re D'un La grâce dans son âme


Sema tant de vertus,
—Ü— 1 N , N 1 1 i Ni N-. Qu'en ses bras Notre -Dame
* * * •»' 0 i é- é M Remit l'Enfant-Jésus! {Réf.)
tj
an gc d'i - ci - bas: Qu'un bym - ne de vir - — 7 —

i*. ~ « 11 n'est plus rien au monde


Qui n'ait eu son adieu ;
Dans une paix profonde,
toi . re Cé - lè - bre ses com - bats. Il ne vit plus qu'en Dieu. {Réf.)
— 2 —

Dès l'âge le plus tendre, D'un si parfait modèle


Dieu, quels sont tes desseins! Reproduisons les traits,
Il peut déjà prétendre Et Dieu, toujours fidèle,
Au rang des plus grands Saints. (Re/-) Comblera nos souhaits.
263. — Sainte Cécile.
2. Ton â m e , toujours si pure et si belle,
Andantino.
% Refrain. Limagne Mérita d'avoir Jésus pour Époux;
Tu domptas la chair fragile et rebelle;
L'enfer devant toi frémit de courroux. (fie/ 1 .)
Sain-teCé- ciie, ó toi. Vierge et mar-
3. Tu fuyais ce monde impie et profane,
Qui rit et blasphème en ses chants moqueurs ;
Tu savais que là toute fleur se fane,
Et qu'un souffle impur y flétrit les cœurs. ( Réf.)
- t y - re, Pa - tron - ne des chants, des
4. Vierge , tu portais le saint Évangile,
Comme en lettres d'or en ton cœur écrit ;
Le temps, nuit et jour, s'écoulait tranquille
chants ins-pi-rés, A lou-erDieu ta ver- En doux entretiens avec Jésus - Christ. (Réf.)

5. Ta noble famille, abeille pieuse,


Est comme un jardin à tes soins remis;
Cueillant ton trésor, tu reviens, joyeuse,
-tu nous at - ti - re: Gui - de nos can-
Offrir à Jésus d'autres cœurs amis. (Réf.)

i m
é

-tiques, nos can -ti-ques sa - crés. Lors-que sous tes


6. En vain le tyran par le feu t'éprouve*,
Des brasiers un ange apaise l'ardeur ;
Si ton corps languit, ton âme retrouve,
En souffrant pour Dieu , toute sa vigueur. (Réf.)
-fi-Ss—i jV-N =rT
X ac ¿L| 7. Avant de mourir, ta douce prière
J ! fcM r^—
Demande trois jours pour donner à Dieu
doigts résonnait la l y - re. Et qu'au ciel mon-
Ta maison changée en un sanctuaire ;
Et Rome t'honore en ce même lieu. (Réf.)

8. Vous nous permettez, Seigneur, chaque annee,


-tait l'hymnemodu - lé. Tu di-sais à Dieu, D'exalter Cécile en cet heureux jour ;
Faites qu'à vous seul gloire soit donnée
Sur terre, aussi bien qu'au divin séjour. ( Réf.)
F*".
dans ton saint dèli-re: Faites que mon cœur soit immaculé. (Les pensées de "ce cantique sont extraites de l'Office de sainte
Cécile.)
264. — Le bienheureux J.-B. de la Salle.

Maestoso. Refrain Tu fus le compagnon des esprits angéliques


Qui gardent le jeune âge, encore dans sa fleur,
Et voient toujours briller les éternels portiques

neur a Où de Dieu même apparaît la splendeur. (7fe/.)

— 3 —

Tandis que, vigilant, tu prends soin des écoles,


Sur l'aile de la foi tu voles jusqu'aux cieux;
Pour Dieu luttant sans cesse, aux âmes tu t'immoles,

foi; Vainqueur de tf-gno-rance, à Pà-me si Vaillant héros, à jamais glorieux! (Réf.)

- 4 -

ta - le, Hon-neur à toi! Honneur à Le peuple des enfants pour patron te réclame ;
Les maîtres t'ont nommé leur guide et leur docteur,
Et tous, en t'invoquant, espèrent pour leur âme
Secours et force, ô puissant Protecteur! (Réf.)
commenousai

— 5 —

dissent Et nommentbienheureux dans les parvis du Divine Trinité, ta louange parfaite,


Tu sais la faire éclore aux lèvres de l'enfant;
«v>
Que toute langue humaine avec amour répète
Que ton empire est partout triomphant. (Réf.)
loire j i - ci nos voix s'u-
F"*.

(Paraphrase de l'hymne : Aima quem Sion, Office propre du


nissent A - v e c transport au cantique é - ter- nel Bienheureux de la Salle.)
265. — Le bienheureux J.-B. de la Salle. Andantino!..
FC K K
Refr n
Moderato. f-

il* h h r u J i
ty ~ ' « v j > / - — W é ¡4-
FleUrissaitprèsdusainflieu,Etgrandissait,studi-eu-se.
Duo ad libi. K K

Belleet pu - re devant Dieu,Des enfants s o y - e z l e x -

ce, Bienhéu-reux de La Salle,à vous nos chants,nos l l . I—l I K Ni , W N K, , . K K | +

- e m - ple,QueJésus,leurRoisidoux,Â-vec amour les con


ce Bienheu-reux de La Salle,a vous noschantsnos

-tem-ple,Bonset sa-gescomme vous.Ve-ri-table A -

voeuxI Gui-dez nos pas, s o j - ez no-tre dé- Si le monde vous encense,


Vous fuyez ses vains appas,
Et la fleur de l'innocence
En vous ne se flétrit pas.
Obtenez à la jeunesse
nous du haut des Foi, vaillance et piété ;
Que son front reste sans cesse
Un miroir de pureté. ( Réf.)
fen - se. Protégez-nous du haut des cieiix! Pro-té-gez
I N K cresc. , K tdfm. Fin 3. Du Seigneur devenu prêtre
Quand vous montez à l'autel,
On vous y voit apparaître
Plus en ange qu'en mortel.
^ nous, Pro - té-gez -nous du haut de: cie ux! J Que nos cœurs, dans la prière,
Se pénètrent chaque jour
"7 jr— De l a divine lumière
Et des feux du saint amour. (Réf.)
- nous, Pro-té-gez-nous du haut des cieux!
4. Vous domptez la chair rebelle
Pour la soumettre à l'esprit, 2 6 6 . — Gémissements des âmes du Purgatoire.
Et votre part la plus belle,
C'est la croix de Jésus-Christ.
Puissions - nous de la mollesse
Préserver toujours nos cœurs,
E t , malgré notre faiblesse,
Du combat sortir vainqueurs. (Réf.)
5. Pour la richesse fragile
Vous n'avez que du mépris ;
Vous trouvez dans l'Évangile
Des trésors d'un plus grand prix.
Que notre âme se détache Dieunous gé - mis -
Des faux biens, des faux plaisirs,
Pour monter, libre et sans tache,
Jusqu'au ciel par ses désirs. (.Réf.)
6. Contre la peine ou l'épreuve,
Par_ la grâce prémuni,
Si l'angoisse vous abreuve,
Vous chantez : « Dieu soit béni ! »
Que nos cœurs, comme le vôtre, -las! hé-las! Feu
Se consument pour Jésus;
Enseignez-nous, saint apôtre,
Le secret de vos vertus. (Réf.)
7. Reims, Paris, Rouen, Grenoble, - t i - m e s Les pleurs ne t'é - tei - gnent pas.
Vous ont vu, prêtre et docteur,
Rendre à jamais grand et noble
L'humble état d'instituteur.
Pour les maîtres du jeune âge, 2. A l'aspect de nos supplices, 4. De ce Juge si sévère,
Enseigner de Dieu la loi, Chrétiens, attendrissez-vous: Toujours juste en son courroux,
Quel glorieux apanage ! A nos maux soyez propices, Une aumône, une prière
Donnez-leur l'esprit de foi. (Réf.) 0 nos frères ! sauvez-nous. Nous adoncira les coups
Hélas ! hélas ! Hélas! hélas !
8. P»r vous l'école chrétienne Le Ciel, sans vos sacrifices, C'est l'obole à la misère :
A l'enfance olfre un abri, Ne les abrégera pas. Oh! ne la refusez pas!
Pour que la foi se maintienne
Au sein d'un monde appauvri. 3. De ces flammes dévorantes. 5. Mais le sang du sacrifice
Désormais sous l'auréole Vous pouvez nous arracher ; Est plus fort que tous nos vœux;
Votre front resplendira, Hâtez-vous, âmes ferventes, Sa puissance expiatrice
Dieu se laissera toucher. Eteindra bientôt ces feux.
0 doux Patron de l'école,
Et votre œuvre grandira. (R e f.) Hélas! hélas! Hélas ! hélas!
De ces peines si cuisantes, De sa grâce rédemptrice
F"*. La fin ne vient-elle pas? Comblez-nous, ne tardez pas!
552
553
267. - Gémissements des âmes du Purgatoire.
— 3 —
p»*»
De son séjour Dieu nous bannit;
Sur la terre une simple larme,
Une prière le désarme ;
Mais en ces lieux il nous punit. (Ref.)

nuitl A n - g e saint,mon guide fi - d e - le,Quand votre — 4 -

Quand s'ouvrira l'ardent séjour,


Où le feu vengeur nous dévore !
de Dieu lejourqui Quand paraîtra ta douce aurore,
0 ciel! des saints heureuse cour! (Re/.)

— 5 —
• ilit, j 1 -
- . ¿T-' Nous acceptons ces rudes coups ,
Ces rigueurs que nul ne peut dire ;
-se re. 0 vous qui fû - tes mes a - Mais le cruel, l'affreux martyre,
*Ë" 1 •N
Seigneur, c'est d'être loin de vous !
~Gf —* 7 P "—f 8-1- r * * j i .—j—( (Réf.)
, HT» "
— 6 —

Joignez encor d'autres tourments


A ces flammes, Juge suprême ;
-re Qui m'ouvre en - fin
Mais, pour notre âme qui vous aime,
— 2 — Hâtez, Seigneur, hâtez le temps! (Réf.)
Comme au milieu de tant de maux
Se prolonge, hélas, notre peine!
Brisez, chrétiens, la lourde chaîne
Qui nous retient en ces cachots. (fie/.;
- » s a

554

268. — Pour les Catéchismes. Mettre à l'abri son innocence,


Apprendre la route des cieux! (bis.)
Andantino.
— 4 —

Dans le secret du sanctuaire,


Sa - lut, ai - mable et cher a -
K Il grandit aux yeux du Seigneur,
Comme au vallon, dans le mystère,

-si - le. Où Dieu même ins-truit ses en- Un lis éclatant de blancheur. (bis.)

— 5 —

Je veux t'aimer, ô maison sainte,


Où mon Dieu m'enseigne ses lois :
Un jour vaut mieux dans ton enceinte
Qu'un siècle aux demeures des rois. ( bis.)

— 6 —

Oui, dans tes murs, tout sait me plaire,


Je sens mieux du ciel les attraits;
Plus pure y monte ma prière ;
Plus Dieu m'y dispense la paix. (bis.)
Ici, la Foi de ses nuages
Pour nous semble se dégager;
Ici, nos cœurs sont moins volages,
Le joug du Seigneur plus léger. ( bis.)
P
— 3 —

Heureux celui qui, dès l'enfance,


Vient, à l'ombre de ces saints lieux,
556 557
269. — Pour les Catéchismes. 270. — Pour les Catéchismes.
Andantino. LeféW. p***
Am/lnvifi'nn .

P Mon fils, pour ap-pren - dre Le

vrai che-min du pa - ra- dis, Ve - nez pour e n -


-tre! Nous ve - i - ci nous for-

N à vous con-naî -
iHt—1 ^ h ]> y-jy-J
—«—0—L_3
- tri - ne, Qu'en vo - tre cœur j e veux g r a - v e r . Ma

w - ne Doit vous sau - ver.

L'ENFANT. JÉSUS. A vous s e r - vir, à vous


.Sauveur débonnaire , Ma sainte parole
Docteur de toute vérité, Demande un cœurhumble et soumis:
— 2 —
On ne peut vous plaire Elle aide et console ;
Sans charité. Elle est sans prix j
Notre âme attentive Aussi l'enfant sage, Mon Dieu, j'entends votre Évangile;
Écoute avec amour et foi, Docile à cet enseignement, Pour guider mes pas, j'ai la foi;
Et se captive Dès le jeune âge
Sous votre loi. S'instruit vraiment. Ah! faites que mon cœur docile
L E N F A N T .
•ç Mette en pratique votre loi. (bis.)
Daignez, tendre Père,
Fixer nos cœurs dès aujourd'hui,
Dans cette lumière
Seigneur, quand vous daignez v o u s - m ê m e
Qui nous a lui.
D'un pas intrépide De vos lois instruire mon cœur,
Nous marcherons à sa splendeur,
Car elle guide Avec plus d'ardeur je vous aime,
Vers le bonheur. 0 souverain Législateur 1 (
271.— La nouvelle Année.
C'est dans l'oubli de votre volonté
Que nos malheurs, ô Dieu, trouvent leur cause
Même ici-bas, toute félicité
De foi, d'espoir et d'amour se compose.

— 5 —

Que de moments nous avons dérobés,


0 Dieu d'amour, à votre saint service !
Oubliez l'heure où nous sommes tombés,
En méprisant les lois de la justice.

— 6 -

Pardon, Seigneur, pour tant de jours perdus


Dans le plaisir ou coupable ou frivole,
Quand nous devions, serviteurs assidus,
Suivre et goûter votre aimable parole.

— 7 —

Les ans, les mois, les jours et les instants


Que de désirs vous avez exaucés!
Dont vous avez, Seigneur, fixé le nombre,
Quels tendres soins ! quels secours efficaces !
Plus fugitifs qu'une fleur du printemps,
Merci, mon Dieu, pour vos bienfaits passés ,
Naissent pour nous et passent comme une ombre.
Trésors bénis de vos divines grâces.

— 8 -

Pour acheter un éternel bonheur, Puisqu'il vous plaît de prolonger nos jours,
Vous nous donnez du temps le libre usage Nous voulons tous, avec un cœur fidèle,
Le dépenser sans profit, quelle erreur ! Vous consacrer nos œuvres, nos discours,
Le laisser perdre, est-ce donc être sage? Et désormais vous servir avec zèle.
272. — Pour la Propagation de la Foi. — 3 —
Seigneur Jésus, ô Dieu puissant,
Ces peuples sont votre héritage ;
Par la vertu de votre sang
Qu'ils aient la foi pour leur partage. (.Réf.)

Astre nouveau, de quel éclat


Brille partout votre croix sainte !
Qu'un courageux apostolat
Dans les cœurs grave son empreinte! (Réf.)
— 5 —
Climats brûlants et meurtriers,
Glaces du pôle, mers profondes,
Voyez surgir ces ouvriers
A qui Dieu livre d'autres mondes ! ( Réf.)
- 6 -

Héros sublimes, sans regret


Us abandonnent leur patrie ;
Dieu leur inspire le secret
D'anéantir la barbarie. ( Réf. )

Apôtres saints au cœur de feu,


Quelle ambition vous attire ?
Gagner des âmes au vrai Dieu,
Mourir broyés par le martyre ! ( Réf.)
-mÈne of-frons l'humble tri - but: Dieu le ren-
— 8 —

La croix en main, marchez, courez


A vos conquêtes pacifiques;
Comme ils sont beaux vos pieds sacrés,
•0 messagers évangéliques! (Réf.)
— 9 —
Du dévouement suivez la loi;
Tristes esclaves de l'enfer,
Partez, ardents missionnaires ;
Esprits légers et cœurs frivoles,
•Grâce à notre or semez la foi ;
Sur eux, ainsi qu'un joug de fer,
Nous vous suivrons par nos prières.. (Réf.)
Pèse le culte des idoles. (Réf.)
273. — Jésus, modèle de la jeunesse. — 3 —

Risoluto. Refrain. k Mais loin de lui Jésus rejette


3L 1 k Les cœurs flottants, les cœurs étroits ;
Par le comhat le ciel s'achète :
a vous Point de victoire sans la croix. (Réf.)

Devant le Ciel qui le regarde,


Mai - .tre des cieux,Maî-tre des temps; A vous, Jé
Jésus grandit en travaillant ;
C'est le travail qui fait et garde
Le fier chrétien, le cœur vaillant. (Réf.)
-sus, a - mour,homma- ee; vous nos cœurs et
k . Pin.

Son front est pur, Dieu l'illumine ;


nos vingt ans. Voi - ci Jé - sus, no - tre mo -
La paix rayonne aux fronts élus ;
La joie éclate où Dieu domine ;
La joie est-elle où Dieu n'est plus? (Réf.)
-dè - !e; Sa voix nous dit: Viens, ne crains pas;
— 6 —

Aux soirs d'angoisse, aux jours d'orage,


- moi Levons les yeux, disons tout bas :
Il s'est fait homme, il eut notre âge ;
Jésus là-haut voit nos combats. (Réf.)
Dieu sou-tient tes pas-

Gardons pour lui notre jeunesse,


Jeune homme, il marche ; il te convie Gardons par lui notre printemps:
A marcher droit ton dur chemin. Pour qu'en notre âme il reconnaisse
Toi qui veux vivre, il est la vie ; Ses traits, sa vie et ses vingt ans. (Réf.)
C'est lui qui fait le lendemain! (Réf.) P . - V . DELAPORTE., S. J.
Voulez-vous, oubliant l'injure,
274. — Jésus parlant à la jeunesse. Répondre au mal par des bienfaits ?
(Air : n° 208.) Vaincre l'orgueil et la nature?
Venez à m o i , je suis la paix.
— 1 — — 5 —
Enfants préférés de mon Père,
Jeunes gens que j'aime entre tous, Venez à moi, car je pardonne ;
Voulez-vous passer sur la terre Venez à m o i , car je bénis.
En restant purs, vaillants et doux? Vous qu'on blesse ou qu'on abandonne,
Au milieu d'un monde infidèle, Venez à moi, car je guéris.
Voulez-vous garder votre foi? Vous qui n'avez plus votre mère,
C'est moi, Jésus, qui vous appelle; Vous qui pleurez, venez à moi ;
Enfants de Dieu, venez à moi. Venez, car je suis votre frère ;
Venez, car je suis votre roi.
Refrain. Marquis DE SÉGUR.
Comment répondre à la tendresse
De votre immense charité?
Jésus, Roi de notre jeunesse,
Nous vous jurons fidélité ! (ois.)
— 2 —
275. — Incarnation de Jésus - Christ.
Voulez-vous posséder vos âmes (Air : n° 255.)
Dans la paix, la force et l'honneur ? (PARAPHRASE DE LA PROSE DE N O E L )
Epurez-les aux saintes flammes
Dont le foyer brûle en mon cœur.
Appuyez-vous sur ma poitrine, — 1 —
Comme l'Apôtre virginal ; Le Père èn sa tendresse
Remplis de ma grâce divine, Exauce enfin nos vœux :
Vous serez à l'abri du mal. (Réf.) Le Juste, sa Sagesse,
Descend du haut des cieux;
— 3 —
La Vierge sans souillure
Si devant quelque raillerie Enfante le Sauveur,
Vous rougissez, faibles soldats , Et Dieu prend la nature
Venez en ma sainte énergie " De l'homme ingrat, pécheur.
Puiser la force des combats.
Mon Cœur sera votre refuge
Contre la crainte et les remords. La nuit, sur notre terre,
Ne suis-je pas l'éternel Juge, Fait place à la clarté ;
Le Dieu des vivants et des morts? (Réf.) Pourdire ce mystère,
- 4 — Les Anges ont chanté.
Que rien ne nous empêche,
Voulez-vous vivre pour les autres,
Près des pasteurs émus,
Et dans leur nuit semer le jour ?
D'aller tous à la crèche
Venez à moi, jeunes apôtres;
Où dort l'Enfant Jésus.
Je suis la lumière et l'amour.
— 3 —
Lumière de lumière,
Avant l'astre du jour Mortel, tu prends nos peines ;
Brillait, splendeur première, Sous des dehors chétifs,
Ta gloire, ô Dieu d'amour. Vainqueur, tu nous enchaînes :
Au Père qui t'engendre, Nous sommes tes captifs.
Égal, coéternel, — 8 — '
Versnous tu veux descendre, Tu daignes te confondre
Aimable Emmanuel. Au rang des malheureux;
- 4 — Jésus, tu veux répondre
Si grand, quoi ! tu t'abaisses, Et t'immoler pour eux ;
Amour vraiment divin ! Tu portes nos misères
Pbur l'homme tu délaisses Et notre infirmité ;
Ton trône souverain! De nous tu ne diffères
Touché de nos faiblesses, Que par ta sainteté.
Sans force tu parais; — 9 -
C'est toi qui nous redresses, 0 Dieu, par qui nous sommes,
Enfant aux doux attraits ! Si votre Fils divin
Descend parmi les hommes
Pécheur dès sa naissance, Pous les sauver enfin,
Tout homme doit souffrir ; Ah! faites-nous connaître
Tu veux, toi, l'Innocence, Jésus, principe et but
Du vice l'affranchir. De la grâce ou tout être
Soumis aux lois divines, Reprend vie et salut.
Divin Législateur, — 10 —
Toi-même tu t'inclines Esprit des saintes flammes,
Devant ton serviteur. Brasier du pur amour,
— 6 — Par vous que dans nos âmes
Quittant le ciel spiendide, Il brûle dès ce jour;
Tu ne dédaignes pas Et puisque par sa grâce
L'étable tout humide Les cieux nous sont rendus,
Où tu nous tends les bras Laissons tout ce qui passe :
Toi, Maître des empires, N'aimons plus que Jésus!
De langes enlacé I
A toi tu nous attires :
L'orgueil est terrassé.

— 7 —
Tu cherches à paraître
En tout semblable à nous
Et faible tu veux être,
Agneau parmi les loups
MOTETS ci 4
- a , Quae cce - li >an - dis 0 - sti um, Bel-
-no Sit sem - pi - :er - na glo - ri - a Qui
• • i l .
276.— 0 Salutaris.
-£) 1
la pre - munt ho -sti - li - a Da ro - bur,
0 sa - lu - ta - ris ho - sti - a, vi - tam si - ne ter - ni - no No-bis /di>-
! — r 1 1 1 r
l i - ni tri - no-que Do - mi-no
i y ' '=*•
fer au -• xi - li - um.
i w m
-net in pa-tri-a. A - man.
Quae cce - Ii pan - dis o - sti - um,
Sit sem - pi - ter - na glo - ri - a,
278. — 0 Salutaris.
r ryrtirt
Bel - la pre-munt ho - sti - li - a ,
Qui vi - tam si - ne ter - mi-no
0 sa - lu - ta - ris ho - sti - a . Quae
U - ni tri - no-que Do - mi-no Sit
Da ro-bur,ferau-xi - li-um.
No-lis do-net in pa - t r i - a . A - - men.
O Victime salutaire, qui nous ouvrez le ciel, l'ennemi nous c œ - li pandis o
livre de rudes combats; fortifiez-nous contre ses attaques,
prêtez-nous votre secours. sem - pi-ter-na
Gloire éternelle au Dieu unique en trois personnes ; qu'il
daigne nous accorder, dans la céleste patrie, la vie qui ne finira
jamais. Ainsi soit-il.

277. — 0 Salutaris. -sti - li - a, Da ro - bur,fcr au - xi-li-um.


Andante. ter-mi-no No-bis do-net in pa-tri-a. Amen.

p 0 sa - lu - ta - ris ho - sti -
U - ni tri - no - que Do - mi -
279. — 0 Salutaris.

Larghetto. Air de Noel.

i
-munt ho-sti - l i - a , * Da ro - bur, fer au-
si - ne t e r - m i - n o N o - b i s d o - n e t # in ^
O sa - lu - ta - ris ho - sti - a ,
U - ni tri - no-que Do - mi - no

-xi - l i - u m .
pa - tri - a . A - men, A - men.
Quae cce-li pan-dis o - s t i - u m . Bel - la pre-
Sit sem-pi-ter-na g l o - r i - a , Qui vi-tam

281. — 0 Salutaris.
-munt ho-sti - li - a , Da ro-bur,fer au - x i - li-
si - ne ter-mi - no No-bisdo - net in pa - fri -
Andante. Solo.
a / t « a / K i > >vjuij. AJbbé »P.Nouguès.
rujuc .i'uuguc;

p-?VTT
0 ' \—
*> mi « . . , . v—' I
-um. Da ro-bur,fer au - x i - li - u m . '"'' 0 sa-lu-ta-ris • ho - s t i - a , Quae ere -
-a, No-bisdo-net in p a - t r i - a . A-meo. U - ni tri-no-que Do - mi-no Sit sem -
Tutti.
1
280. — 0 Salutaris.
li pandiso - sti-um, 0 sa-lu-ta - ris ho - sti -
-pi-ter-naglo-ri-a, U - n i t r i - n o - que Do - mi-
Andante. F**»- 1 ' Solo.

0 sa - lu - t a - r i s ho - sti - a , -a, Qusecce - li pandis o - sti-um. Bei-la


U - ni tri - no-que Do - mi - no, -no Sitsem - pi - ter-naglo - ri-a, Qui vi -

J J r j ^ J U JJ

Qu® c œ - l i pan-dis o - s t i - u m , Bel-la_pre- premuntho-sti-li-a. Da ro - bur,ferau-xi - li-


Sit s e m - p i - t e r - n a g l o - r i - a , Qui vi-tam -tam sine termi-no No-bisdo-net in pa - tri-
Tutti.
Ss C oda .f ad fife.)

Bel - la premunì h o - s t i - l i - a ,
ra, in ter-ra vi - ven - ti-um. -re, mi-se-
Qui vi - tam si-ne tenni - no

Da ro-biìr,fer auxi - li-um


No-bisdonet inpa-tri-a.
Bon Pasteur, pain véritable , Jésus, ayez pitié de nous ; soyez
notre nourriture et notre soutien; faites-nous jouir des véritables
biens dans la terre des vivants.
282. - Bone Pastor.

283. — Ecce Panis

Andante
Bo - ne Pa-stor, panis ve

Je - su, no-stri mi-se - re

rum

panis ve - re, Je-su,no-strimise-re


Soli.

Non mit - ten-dus


•— - » ^
J e - s u , no-stri mi - se - r e - re; Tu nos
I - sa-ac immo-la-tur: A-gnusPaschœ de-pu-

-ta - tur: Da-tur man- na pa-tri-bus.

Voici le Pain des Anges, devenu la nourriture des hommes


fac -vi-de-re In ter - ra ri-veo^TÎT. voyageurs i c i - b a s : c'est vraiment le pain des enfants , qui ne
Lento. doit point être jeté aux chiens.
Il avait été représenté d'avance sous les figures de l'ancienne
loi, dans l'immolation d'Isaac, dans le sacrifice de l'Agneau
pascal, et dans la manne donnée à nos pères-
a - - - men.

284. - Ecce Panis/


Andante.
285. — Panis angelicus.

Ec - ce Pa - nis An-ge
ge -- Io
Io -- rum.

Fa - dus c i - b u s v i _ a - to - .
rum: Ve-re

'. A> y J Y' \ (Jm -0 C* J 1 fJ ~f~i—t- -I l | y Vn


ho-minum: Datpa-niscœ - li-cus fi - gu - ris
po-scimus. Sic nos tu vi - si-ta, si - eut te

ter-mi-num: 0 resmi-ra-bilis! man - du-cat


-bus. fi - gu - ris p r a - s ì - g n a - ter,Cum co -li-mus: Per tu-as se-mitas duc nos quo
Da-minum Pauper, servus^et humi-lis. Pa-msan-
ten-dimus, Ad hicemquaminhabi-tas. Te,tri-na

_ge - li-cus fit pa-nis ho-minum: Dat panis.


De-i-tas u - na-que,posci-mus. Sic nos tu san-guj-np. E-sto no-bis prae - gu-sta-tum mor - tis
TiPnfrt
2

cœ- li-cus fi - gu - ris terminum.


vi-si-ta si - cut te co-li-mus. Amen, amen. in e x - a - mi-ne. 0 Je-su dul-cis! O Je-su
Le Pain des Anges devient le pain de l'homme ; ce pain cé-
leste met fin aux anciei nés figures. 0 prodige inouï! un pauvre,
un humble esclave est admis à se nourrir de son Créateur !
0 Dieu unique en trois personnes, daignez visiter ceux qui
vous adorent; conduisez- nous par vos voies à cette lumière que
vous habitez, et vers laquelle tendent tous nos désirs. Ainsi
soit-il.

286. — 0 sacrum convivium.


ndante. k t F***

A - men.

Je vous salue, ô vrai Corps né de la Vierge Marie ,


Qui avez vraiment souffert, et avez été immolé pour l'homme
in quo Christus su - m i - t u r : re- eo-li - sur la Croix ;
Dont le côté percé d'une lance a versé du sang et de'l'eau.
Faites que nous vous recevions à l'heure de la mort.
O Jésus plein de douceur ! ô Jésus plein de bonté!
O Jésus, fils de Marie, faites-nous miséricorde!

-tur me-mori-a pas - si - o - Dis e - —CO—


289. — Ave verum. 290. — Tantum ergo.
Andante. Maestoso.

A - ve, ve - rum Cor-pus na-tum Tan - tum er - go Sa - era - men-turn


..... j) Ge - ni - to - ri, Ge - ni - to - que
! * 0 fafc

de Ma-ri-a vìr-gi-ne, Ve-re passumjmmo - la-tum


V e - n e - r e - m u r cer - nu - i . Et an-
. i ^ , . rit. ,
Laus et ju - bi - la - ti - o, Sa-lus.

in cru - ce pro homi-ne, Cu-jus latus perfo- —Cl a rj -gi-J


, , , . rit. ^
-ti-quum d o - eu - men -tum No - vo ce - dat
ho- nor. vir - tus quo-que- Sit et be-ne-
-ra-tum flu-xit a - qua et- san-gui-De. E-sto -p—p-rzsrjc P
o
f„ [ i ; j , , i i i i i i i -4—f-
ri5 T - i : Praes-tet f i - d e s sup-ple-mentum
' '' ' o '1 1
-di - e t i - o : Pro-ce-den-ti ab u-tro-que
no-bis prœ-gu - sta-tum mor-fis in ex -
- n i p I i i j i j
r,^, , , , , , A
il ' S ,•» - •
y

-a-mi-ne. O J e - s u dulcis! 0 Je-su pi-e! Com-par sit lau - da - . ti - o. A - men.


rit. _ r
Adorons avec un profond respect un Sacrement si digne de
nos hommages; que les sacrifices de l'ancienne loi cèdent la
—»—*—i—^ lace à ce nouveau mystère, et que la foi supplée à la faiblesse
Je-su, F Se nos sens.
0 - li Ma - ri - ae! Tu no- Gloire, louange, salut, honneur, actions de grâces au-Père et
au Fils unique; gloire égale à l'Esprit-Saint, qui procède de
r\ l'un et de l'autre. Ainsi soit-il.
'•fo » ¿ J 4
1
d ö • o —X—
-lis mi - se - re - re. A - men.

A
582

292. — Tantum ergo.


291. — Tantum ergo.

Larghetto.

Tan-tum er - go Sa - cra-men-tum Tan-tum er - go Sa - cra-men-tum


Ge-ni - to - ri, Ge - n i - t o - q u e Ge - ni - to - ri, Ge - ni - to - que

V e - n e - re-mur cer - nu-i; Et an- ne-re-mur c e r - n u - i ; Et an-


Laus et ju - bi - la - ti - o, Sa - lus. et ju - bi - la - ti - o, Sa - lus,

ti - quum .do - cu-men-tum No-vo ce - dat ti - quum do - cu-men-tum No - vo


ho - nor, vir - tus quo-que Sit et be - ne- ho - nor, vir - tus quo - que Sit et

ri - tu - i: Praestet fi - des sup-ple-


ce-dat ri - tu-i: Pries - tet f i - d e s
-di - cti-o: Pro-ce -den - ti ai» u-
be - ne - di - cti-o: Pro - c e - d e n - t i

-men - turn Sen - su-um de - fe - ctu - 1 .


- t r o - q u c Com - par sit lau - da - t i - o . ple-men-tum Sen - su-um de -
rail. u - tro - que Com - par sit lau -
rail.

Sen - su-um de - fe - ctu - i .


Com - par sit lau - da - ti - o . A-men. ctu - 1.
A - men. a - men.

—CC—
293. — Tantum ergo.
1 MTnhoÌ1f\
-re-mur cer - n u - i ; Et an-ti-quum do- cn-
ju-bi-la - ti-o, Sa-lus, i o - nor, vir-tus

Sa - cra-men - tum
Ge - ni - to - que

Ye-ne-re-inur cer - nu-i; Et an - ti-quum


Laus et ju - t i - la - ti - o. Sa-lus, ho-nor.
fi - des sup-.ple - men - tum Sen - su - um de -
- d e n - t i ab u - tro -„qufe Com-par sit lau-

cu- No-TO ce-dat ri -


- tus ne Sit et be-ne-di -

-i: Prses - tet 295. — Tantum ergo.


-o: Pro - ce - T p***

cra-mentum
Sen - su-um
Ge - ni-to-que
Com - par sit lau-da - t i - o . A-men.
•« —T—
y 'tfj- 'X ' ''
294. — Tantum ergo. Ve-ne - re-mur cer - nu-i; Et an-ti-quum
Lauset j u - b i - l a - ti-o, Sa-lus,ho-nor.
Larghetto.

Tantum er - go Sa-cra-men-tum Ve - ne-


vir - tus quoque Sit et be-ne-di - cti-o:
Ge-ni - to - ri. Ge-ni - to-que Laus et
Praestet f i - des sup - ple-mernhim Sen-su- - fe - cta-
Pro- ce - den-ti ab sit lau.-da-ti-

-um - ctu-i. V P ? ~
sit - ti-o. A-men. - i , Sen-su-um de-fe-ctu - i .
- o , Compar sit lauda-.ti. - o. A - men.
297. — Tantum ergo.
i*»*
»LargheUo. . £
296. —. Tan turn ergo.

- cra-men-tum
Larghello. Ge - ni - to - que

Tan-turn er - go Sa-cra-men-tum Ve-ne-


an-
Ge-ni r to - ri, Ge-ni - to -queLauset
Sa - lus.

-re-mur c e r - n u -
ju - ki - la - ti - o. -ti-quum do - cu-men-tum N o - v o ce - dat
ho-nor, vir - tus quo - que Sit et be-ne-

-men-tum No-vo
quo-que Sit et n - tu - i : Praestet fi-des sup - plementum
- d i - cti - oo:
: Pro-ce - den-ti ab u-tro-que

» - men-turn Sen-su - urn de- fe - ctu - i ;


- tro - que Corn-par sit lau - da - ti - o ; Pro-ce - Sen - su - um de - fe - ctu - i .
Com - par sit lau-da-ti-o. A-men.
298. — Tantum ergo

andante
T T V 7 1
re - mur cer - nu - 1

cra-men-tum

cu - men-
tus quö-
lle - re-mur cer

•ti-quum do - cu-mentum No - vo ce-dat ri - tu


ho-nor, vir - tus quoque S i t et be-ne-di - d i

•i: Praestet f i - des sup - plenientum Sen-su


o: Pro-ce-den - ti ab u-tro-queCom-par

300. — 0 Esca viatorum

299. - Tantum Andante

Larghetto
0 es-ca vi-a-torumlO

cra-men-tum
lorumlOmannaccelitum! E - s u - r i - e n t e s c i -ba;Du!
Donné à la terre, né pour nous d'une Vierge très pure, après
avoir vécu avec les hommes et répandu la semence de sa pa-
role, il a terminé sa carrière par une merveille ineffable.
Dans la nuit de la dernière cène, assis à table avec ses dis-
ciples, après avoir observé tout ce qui était prescrit par la loi
-ce-di-- - va Cor - da quae-ren-ti-um. de la Pàque, il se donna lui-même à eux de ses propres mains
pour leur servir de nourriture.
2. O lympha, fons amóris, 3. 0 Jesu! tuum vultum, Le Verbe fait chair change par sa parole un pain véritable en
Qui puro Salvatóris Quem cólimus occùltum sa propre chair, et le vin en son sang; et si les sens ne peuvent
E Corde prpfluis, Sub panis spècie, s'élever jusqu'à un tel prodige, la foi suffit pour affermir un
Te sitiéntes pota. cœur docile.
Fac ut remòto velo
H sec sola nostra vota : Post libera in ccelo
His una súfficis. Cernàmus àcie. 302. — Sacris solemniis.
0 aliment des voyageurs! ô pain des Anges! ô manne céleste, (Air no 285.)
apaisez notre faim, ne privez point de vos douceurs les cœurs
qui vous cherchent. 1. Sacris solémniis juncta Sic totum omnibus, quod
Eau sacrée, source d'amour, qui jaillissez du Cœur très pur sint gáudia, totum singulis,
du Sauveur, abreuvez ceux qui ont soif de vous. Ce sont là Et ex prœcôrdiis sonent prœ- Ejus fatémur mànibus.
tous nos vœux : ce pain et cette eau nous suffisent. ' cónia: 4. Dédit fragilibus côr-
O Jésus, accordez-nous la grâce, après notre délivrance, de Recédant vétera, nova sint poris férculum :
voir à découvert dans le ciel votre visage que nous adorons sous ómnia,
le voile des saintes espèces. Dédit et tristibus sângui-
Corda, voces et ópera.
nis pôculum,
301. — Pange -lingua. 2. Noctis recólitur cœna Dicens : Accipite quod trado
(Airs no. 290-299.) novissima, vâsculum,
Qua Christus créditur a - Omnes ex eo bibite.
1. Pange, lingua, glo- 3. In suprémœ nocte cœ- gnum et ázyma
riósi, nœ 5. Sic sacrificium istud
Dedisse frâtribus, juxta le- instituit,
Corporis mystérium, Recûmbens cum frâtribus, gítima
Sanguinisque pretiósi, Observâta lege plene Priscis indulta pátribus.' Cujus officium committi v ô -
Quem in munai prétium, Cibis in legélibus, luit
Fructus ventris generósi, Cibum turbse duodénœ 3. Post agnum t^picum, Solis prèsbyteris, quibus
Rex effudit géntium. Se dat suis ménibus. explétis épulis, sic côngruit
Corpus dominicum datum Ut sumant, et dent c<ete-
2. Nobis datus, nobis na- 4. Verbum caro panem ris.
discipulis,
tus verum
Ex intäcta Virgine, Panis angelicus, etc., tioir plus haut, no 285.
Yerbo carnem éfficit :
Et in mundo conversa- Fitque sanguis Christ! m e - Célébrons avec allégresse cette sainte solennité ; que nos hom-
tus, rum ; mages partent du fond de nos cœurs, que le vieil homme dis-
Sparso verbi sémine, Et si sensus déficit, raisse, et que tout soit nouveau en nous, le cœur, la voix et
Sui moras incolätus Ad firmândum cor sincérum C i œuvres.
Nous rappelons le souvenir de la dernière cène, dans laquelle
Miro clausit órdine. Sola fides sùfficit.
nous savons que Jésus-Christ célébra la Pàque avec ses dis-
Tantum ergo, etc., voir plus haut, n° 290. ciples, selon les promesses f ^ e s à leurs pères par les prophètes.
Chante, ô ma langue, le mystère flu corps glorieux de Jésus, Après avoir mangé l'agneau symbolique, Jésus donna lui-
et du sang précieux que ce Roi des nations, sorti d'un sein gé- même son corps à ses disciples, et nous croyons fermement
néreux, a versé pour le salut du monde. qu'il se donna tout entier à tous comme à chacun.
Il donne à ses disciples encore faibles sa chair divine pour les
fortifier; il présente à des amis affligés son sang pour breuvage, 2. V i s u s , tactus, gustus 5 . 0 m e m o r i a l e mortis D ò -
en leur disant : Prenez de mes mains ce calice, et bu vez-en in te fällitur; mini,
tous. S e d auditu solo tuto crèdi- Panis vivus , v i t a m p r ® -
C'est ainsi qu'il institua ce sacrifice adorable : il voulut que tur: stans h ó m i n i ,
les prêtres seuls en fussent les ministres; à eux seuls il appar- Credo quidquid dixit Dei P r a s t a mese menti de te v i -
tient de s'en nourrir et de le distribuer aux fidèles. Filius; vere ,
Nil h o c verbo Veritätis Et te illi semper dulce sa-
vérius. pere.
303. — V e r b u m supernum.
3. In c r o c e latébat sola 6. Pie Pellicàne, Jesu D ò -
(Airs no» 276-281.)
Déitas, mine ,
1. V e r b u m s u p é r n u m p r ó - 3. Quibus sub bina spècie At hie latet simul et h u - Me i m m ù n d u m m u n d a tuo
diens, Carnem dedit et s a n g u i - manitas : sanguine,
Nec Patris linquens d é x t e - nea , A m b o tarnen credens atque Cujus una stilla s a l v u m f à -
ram, Ut dùplicis substëntiœ cónfitens, cere
Ad opus suum é x i e n s , T o t u m cibâret h o m i n e m . Peto quod petivit latro pee- Totum m u u d u m quit ab
Venit ad vitae vésperam. nìtens. omni scélere.
Se n a s c e n s dedit s ó c i u m ,
2. In m o r t e m a discípulo Convéscens in e d u l i u m , 4. Piagas, sicut T h o m a s , 7. J e s u , quem velàtum
Suis tradén.ius s m u l i s , Se m ó r i e n s in prétium, non intüeor, nunc aspicio,
Prius in v i t a fèrculo Se r e g n a u s dai in prœ- Deum tarnen m e u m te c o n - O r o , fiat illud q u o d t a m
Se trádidit discípulis. mium. fiteor : sitio ;
Fac m e tibi semper m a g i s U t , te revelàta cernens fà-
O salutaris Hostia, etc., voir plus haut, n° 276. crédere, cie,
Le Verbe eternel, descendu jusqu'à nous, sans quitter la In te spem h a b é r e , te d i l i - Visu siui beàtus t u a gloriai.
droite de son Père, pour consommer son œuvre, marcha lui- gere. Amen.
même au terme de sa vie mortelle.
Sur le point d'être livré à ses ennemis et à la mort par un Prosterné devant vous, je vous adore, ô Dieu vraiment ca-
de ses disciples, il voulut auparavant se donner lui-même pour ché sous ces espèces : mon cœur se soumet à vous tout entier,
aliment à ces mêmes disciples. parce qu'en vous contemplant ainsi il est anéanti.
La vue. le toucher et le goût sont ici en défaut : l'ouïe seule
Sous deux espèces différentes il leur donna sa chair et son assure ma foi; je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu; rien
sang, afin que l'homme, formé de deux substances, fût nourri
tout entier. n'est plus vrai que la parole de la Vérité même.
Sur la croix la divinité seule était cachée; ici la divinité et
A la crèche, il s'est fait notre frère; au festin pascal, notre l'humanité se cachent également : croyant néanmoins et confes-
nourriture; sur la croix, notre rançon; au ciel il est notre ré- sant l'une et l'autre, je vous demande, Seigneur, ce que vous
compense. demandait le larron pénitent.
Je ne vois pas vos plaies, comme Thomas les a vues ; cepen-
304. — A d o r o te. dant je vous reconnais pour mon Dieu : faites que ma foieroisse
de plus en plus : faites ¡ue je n'espère qu'en vous, et que je
1. Adoro te d e v ò t e , latens n'aime que vous.
Tibi se cor m e u m totum
Déitas, sübjicit, 0 souvenir de. la mort du Seigneur, pain vivant qui donnez
la vie à l'homme, donnez ^ mon âme de ne vivre que de vous,
Q j c e sub his figúris vere Q Ä a , te c o n t é m p l a n s , t o - et de trouver toujours en vous sa joie et ses délices.
látitas ; tum déficit.
Pélican olein de tendresse, qui nourrissez vos enfants de
votre sang, Seigneur Jésus, puritiez-moi de toutes mes souil-
lures par votre sang, par ce sang dont une seule goutte peut Cet amour, architecte de la terre, de la mer et des astres, eut
effacer tous les péchés du monde. compassion des fautes de nos premiers p a r e n t s , et fit cesser
0 Jésus, que je ne vois maintenant qu'à travers un v o i l e , notre esclavage.
remplissez Tardent désir de mon âme : qu'un jour mes yeux,
»Que cet amour immense brûle toujours votre cœur, et que le
perçant le nuage qui vous cache, jouissent à découvert de la vue
genre humain puise dans cette source divine la grâce de sa j u s -
de votre gloire. Ainsi soit-il.
tification.
Vous n'avez été percé d'une lance, vous n'avez souffert cette
305. — Auctor beate. blessure que pour nous purifier par l'eau et par le sang qui en
laestoso. F « jaillirent.
Gloire au P è r e , et au Fils, et au S a i n t - E s p r i t , dont la puis-
sance, la grandeur et le règne ne finiront jamais. Ainsi soit-il.

306. — Christe fons jugis.


(Airs -no« 331-S33.)
1. Christe, fons jugis sa- JEmulum pectus nimis £e-
liéntis und®, stuánti
Péctoris sacros àperi recés- Sólvitur igne.
sus,
5.
Christe, quo ferves
Ut Deo plenos bibat ore cremer intus aestu ;
puro
Corda fac zelus bene doctus
Spiritus amnes. urat;
lu - m i - n e , D e - u s - que v e - r u s de De-o- 2. Hie latens blando plà-Qui tuos rexit, regat ille
cidus sopóre, nostros '
2. Amor coégit te tuus 5. Percùsswm ad. hoc est Nóxio mundi procul a tu- Spiritus actus.
Mortále corpus súmere, láncea, multo,
Dt, novus Adam, rédderes PassûmçMe ad hoc est vul- 6. Cordis in sacris láte-
Ebrius largo jacet affluén- bris sepulta,
Quod vêtus iUe aèstiilerat. nera, tis
Mens sibi sánete moritura
3. lile amor almus ârtifex Ut nos Iaváret sórdibus, Nùminis haustu.
vivat ;
Terra marisque,et sideruui, Unda fluènte et sanguine. 3. Igneis pectus jàculis Vana dediscenstibi,Christe,
Erráta patrum miserans, 6. Deeus Parénii, et Filio, feritur ; fida
Et nostra rumpens vincula. Sanctóque sit Spiritui, Vulnus infligit Deus, ipse Sérviat uni.
Quibus potéstas, glòria telum ;
4. Non corde discédat tuo 7. Qui pari sese rédamant
Regnùmçwe in omne est Lcedit et sanat feriéntis
Vis illa amóris ínclyti : amóre
Hoc fonte gentes háuriant ssculum. idem
Amen. ; Summa laus Patri, Genitó-
Remis^iónis grátiam. Ictus amóris. que summa;
Heureux Créateur du monde , ô Jésus, Rédempteur de tous 4. Ardor bine crescit : Laus tibi compar, utriúsque
les hommes , lumière émanant de la lumière du P è r e , et vrai prius hinc amáta, sanctum,
Dieu de vrai Dieu,
Mens amat Christum reda- Flamen amóris.
C'est votre amour qui vous a fait p r e n d r e un corps m o r t e l , mante Christo ; « i Amen.
afin q u e , nouvel A d a m , vous nous*rendiez c e que le premier
O Jésus, source éternelle d'eau vive, ouvrez-nous les trésors
nous avait ôté.
secrets de votre Cœur, afin que notre âme purifiée s'abreuve à
(11 Les petites crochet correspondent aux syllabes en italique. longs traits de ces eaux pleines de la vertu de Dieu.
596 597

Dans la douce retraite de ce Cœur adorable, loin du tumulte 5 . Cor d u l c e , Cor a m â - 6. Jesu, Patris Cor û n i c u m ,
dangereux du monde, l'àme, enivrée de la divinité même, s'aban- bile, Puris a m i c u m m é u t i b u s ,
donne sans crainte à ces ineffables délices. A m ô r e nostri s â u c i u m , Purisamâmlum cordihus,
Notre cœur est percé de traits de flamme ; c'est Dieu lui-même A m ô r e nostri l à n g u i d u m , In c o r d e r é g n é s o m n i u m .
ui est le trait enfoncé dans la blessure :1e même coup de l'amour F a c sis m i b i plaoâbile. Amen.
ivin nous trappe et nous guérit à la fois.
Le feu divin s'accroît; prévenue par l'amour de Jésus, l'âme 0 Cœur, victime d'amour, éternelle joie des cieux, vous êtes
aime à son tour Jésus, qui lui rend son amour, et, rivalisant la consolation des mortels et leur dernière esperance.
ainsi d'ardeur, notre faible cœur se dilate et se consume. Vous êtes la gloire de la Trinité, le Fils éternel vous a pris,
0 Christ, enflammez-moi de cette ardeur dont vous brûlez; en vous le Saint - Esprit réside, en vous sont les joies du Père.
faites qu'un zèle éclairé embrase nos cœurs; et que l'Esprit- Vous êtes plus éclatant que le soleil radieux, vous êtes le
Saint, qui a dirigé vos actions, dirige aussi les nôtres. sanctuaire et le palais du Verbe divin, un temple plus estimable
Que notre âme cachée, dans la retraite mystérieuse de votre que le ciel.
Cœur, vive en mourant saintement à elle-même, et qu'oubliant V o u s , trône digne de la divinité, la vertu féconde du Saint-
les vanités du monde, elle s'attache à vous pour toujours. Esprit. agissant dans le sein de la Vierge Marie, vous forma
du sang le plus pur.
Gloire infinie au Père et au Fils, qui s'aiment d'un amour
égal et réciproque; gloire à vous aussi, qui êtes égal à tous les Doux Cœur, Cœur aimable, blessé par amour pour nous, souf-
deux, Esprit-saint, essence éternelle de leur amour.'Ainsi soit-il. frant par amour, je vous en prie, soyez-moi propice.
0 Jésus, Cœur unique du Père, aimé des âmes pures et leur
ami, régnez dans tous les cœurs. Ainsi soit-il.
0 Cor, a m o r i s victima.

F'**
308. - Cor J e s u .

Cor, a - mo - ris vi - c t i - m a .

s a - cra - tis

mum. mi - se - re - re

- l a - tium Mor - ta - l i - u m spes ul - ti-ma.


2. Tu Trinitatis g l o r i a , Y e r b i Dei p a l ä t i n m ,
Jungit tibi se F i l i u s , T e m p l ü m q u e c œ l o (ifgnius.
In te quiescit S p i r i t u s , .
,4.Te,dignasedesNumine,
I n te Patris s u n t g ä u d i a .
F œ c ù m l a virtus F l ä m i n i s ,
_ 3 . Te sole p u r o p ü r i u s
l l l a o s a in a l v u m V i r g i n i s ,
V e r b i Dei s a c r a r i u m , P u r o creâvit s a n g u i n e .
309. — A v e , Maria. Vierge incomparable, douce entre tontes les femmes effacez
nos péchés et remlez-nous doux et chastes.
Rendez notre vie pure; préparez-nous la voie, pour que nous
goûtions I eternelle jouissance de la vue du Christ.
Andante.lro fois' Sol°! 2°fois' Tutti:
Louange s Dieu le Père, honneur suprême au Christ égal à
Ifcsprit-Saint; honneur égal à la sainte Trinité. Ainsi soit-il.

312. — A v e , m a r i s S t e l l a . •

Be-ne-di-cta tu ÌD mu-Ii - e - r i - b u s

313. — A v e , m a r i s stella.
602
Que les âmes qui gémissent dans le purgatoire, qui sont puri-
314. — Languentibus. fiées par les ardeurs du feu, et qui subissent de cruels tour-
'PROSE POUR LES DÉFUNTS) ments , soient l'objet de votre compassion , ô Marie!
Vous êtes la source toujours ouverte pour effacer les fautes ;
vous réconciliez tous les coupables , et vous n'en rejetez aucun :
étendez votre main sur les morts qui souffrent dans de continuels
supplices, ô Marie!
Tendre mère, c'est à vous que se réclament les morts qui sou-
L a n - g u e n - t i - bus in p u r - g a - to - n - pirent après la fin de leurs peines, pour vous voir et goûter les
joies éternelles, 6 Marie !
-A. I, I I .. - Clef de David, qui ouvrez le ciel, du séjour de votre bonheur
ayez pitié des malheureux que dévorent d'horribles souffrances :
délivrez-les de leur prison, ô Marie!
-o, Qui pur-gantur ar- de -re ni-mi - Oj Et Vous qui êtes le modèle des justes, la règle des fidèles, le
salut assuré de ceux qui espèrent en vous , priez avec ardeur,
A I, j— 1 1 priez votre fils pour les défunts, 6 Marie!
Vierge bénie , nous vous en supplions par vos mérites, donnez
aux morts la véritable vie, obtenez-leur la remise de leurs
dettes , et soyez la voie qui les conduise au repos, 6 Marie !
tor-quen-tur gr a - v i sup-pli-ci - o, Sub-ve-ni-
- «11 j .
•q . i, j-j—|—
315. — S u b t u u m .
^a
-at tu - a com-pas-si - o, O Ma-ri a!

2. Fons es patens qu¿e Qui torméntis torquéntur


culpas ábluis; âsperis :
Omnes l a v a s , et n u l l u m r é - Educ eos de d o m o cûreeris,
spuis, 0 Maria!
M a n u m t u a m exténde m ó r - 5. Lex j u s t ô r u m , n o r m a
tuis, credéntium,
Qui sub pœnis l a n g u e n t c o n - Y e r a salus i n . te s p e r â n -
tinuis, tium,
O María! P r o defùnctis sit tibi stii-
3. A d t e , p i a , sûspirant dium
niórtui, Assidue orâre f i l i u m ,
0 Maria! — •J IFKAI^ 1 L y — '
Cupiéntes de pœnis é r u i ,
v t? U V V
Et adésse tuo conspéetui, 6.
B e n e d i c t a , p e r tua -trix: DO - stras de-pre-ca-ti - o-nes nede-spi-ci-
Et gâudiis œtérnis p é r f r u i , mérita,
O Mariai Te r o g â m u s , m o r t u o s s u - N
4. Clavis David quœ c œ - scita ,
i; r ri
lurn áperis, Et dimittens e ô r u m d é b i t a , y r - ' & D r - " iq f n i i / i- 1
Nunc, beáta, succúrre m i s e - A d r é q u i e m sis eis s é m i t a , -as in neces-si-ta-ti-bus; sed a pe-ri-culis
ris, ' 0 Maria!
0 très sainte, ô très pieuse et douce Vierge Marie! Mère
bien-aimée et sans tache, priez pour nous !
Vous êtes notre consolation et notre refuge, Vierge et Mère ,
ô Marie I Tout ce que nous désirons, nous l'espérons par vous;
priez pour nous!

317. — Alma Redemptoris.

Nous avons recours à votre protection, sainte Mère de Dieu:


ne rejetez pas les prières que nous vous adressons dans nos Solo.ad lit:
pressants besoins; mais délivrez-nous toujours de tous les dan-
gers auxquels nous sommes exposés, ô Vierge comblée de gloire
et de bénédictions.

* ^ Al - ma Re-demp - to - ris Ma - ter.


316. — 0 sanctissima.

Moderato.

0 sari-ctis-si-ma. pi - is - si-ma,,
Tu so - la - ti-um. re - fu-gi-um,
vet stel - la ma - ris, suc-cur- re ca-den - ti
> rail. Solo, a ternpo.
it w- ? u—Ô uj. a
Dul - cis vir - go Ma - ri - —1
V
Vir - go, Ma - ter Ma - ri - sur - g e - r e qui cu - rat, po - pu -lo: Tu, quae

-y
Ma - ter a - m a - t a , fn - te-me-ra-ta,
gtHiu-i-sti, Na-tu-ra mi-ran-te, tu-um sanctum
Quid - quid op - ta -mus, Per te spe-ra-mus;
Tutti.

Ge-ni-to-rem:- '\r:
Vir- gopri-us ac po-steri-us,
— — } rit. , . ,

Ga-bri-e - lis ab o - re Su-mens il- lud A - ve,


>

pec - ca - to - rum mi - se - re - re. per o - mnes s p e - ci - o - sa:

étotod^fm» du Rédempteur ' P°r'e du ciel '«»jours ouverte ,


lever' de s e s c h u t e T " ^ S6C°Ur8 ^ p9np'e qui veut se reI

J ^ S & SU r D n p r 0 d i g e d S,1 t s ' é t ° n n e l a n a t u r e


. avez enfanté
J»,. D M cesser d'être vierge; vous qui avez-reçu

cheurs. 8a!utat'°n d e ''AnSe Ga *"el. » 7 « V * dM$î

Et pro no - bis Chri-stum e x - o - ra.


318. — A v e , Regina.
Je vous salue, Reine du ciel; je vous salue, reine des anges,
tige sacrée, porte sainte d'où est sortie la lumière du monde.
Réjouissez-vous, Vierge gforieuse,belle par-dessus tout; je
vous salue, ô vous qui êtes vraiment ravissante; priez pour nous
Jésus-Christ.
A - ve, R e - g i - na cœ - lo - rum;
319. — R e g i n a cœli.

H kA - ve. n o - m i - na
D An - ge -
o - rum.
^ Solo.

J 1)
Sal - ve, ra - dix, sa! - re, por - t a .
Solo.

E - ia, er-go,ad-vo-ca-ta no-stra, il-los tuosmï-


/ IUU1.

o NS
rfO o
- s e - r i - c o r d e s o - cu-los a d nosconver - t e : E t J e s u m b e n e d i -

- c i u m f r u - c t u m ven - t r i s tu - i, n o - b i s post hoc


Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia, puisque celui que Sole . Plus lent.
vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia, est ressus-
cité comme il l'a dit, alléluia. Priez Dieu pour nous, alléluia.
' f r " — — ° :

320. — S a l v e , Regina.
Tutti.
Solo.(ad lib. p»**

«> pg
•J 0 pi - a, 0 dul-cis V i r - g o Ma-ri - al
Sal-ve, R e - g j - na, Ma-ter mi-se-ri-cor-di-ae; Salut, 6 Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre dou-
ceur, notre espérance, salut. Nous crions vers vous, nous qui
sommes les fils exilés d'Eve, nous soupirons vers vous, gémis-
sants et pleurant dans cette vallee de larmes.
Oh! de grâce, notre avocate, tournez vers nous vos regards
V i - ta,, d u i - ce - do, et s p e s n o - s t r a . sal - miséricordieux, et après cet exil montrez-nous Jésus, le fruit
béni de vos entrailles, 6 clémente! 6 charitable! ô douce Vierge
Solo. Marie !

321. — 0 g l o r i o s a D o m i n a .
Ad te clamamus,exu4es f i - li-i E-vae. Ad te s us^i-ramus. ( Airs n o . 3 0 5 , 3 0 7 , 3 2 4 - 3 2 6 , 3 3 5 , 3 3 6 . )

1. 0 gloriôsa virgi- 2. Quod Heva tristis â b -


J L l . „ !- ! 1 ' 1 M 1 J
num, stulit,
S1 " 1 " Sublimis inter s i d é r a , T u reddis a l m o gérmine ;
g e - m e n t e s e t f i e n t e s i n h a c l a - c r y m a r u m val - le. Qui te créa vit p a r v u l u m intrent u t astra fléhiles,
Lacténte nutris ubere. Cœli recludis cardines.
323. — Ecce fidelis.
3. Tu Régis alti j â n u a , 4. J e s u , tibi sit g l ò r i a .
Et aula lucxs fulgida : Qui natus es de V i r g i n e , Maestoso. a***
V i t a m datam per V i r g i n e m , Cum Pâtre et a l m o Spiritu,
Gentes redémptœ , p l â u - In sempitèrna sœcula.
dite. 1 Amen.

0 la plus glorieuse des vierges au-dessus de tous les astres , J E c - ce fi de- l is ser - v u s , et
vous nourrissez de votre sein virginal le tendre enfant qui vous O
a créée. -i 4 1 l
\-P~- t r - p
Vous nous rendez par votre auguste enfant les privilèges dont 1 1 U — f —
Eve nous avait malheureusement privés ; vous ouvrez les portes — H
du ciel, afin que nous puissions y êire admis. pru - d e n s , q u e m e o n - s t i - tu - i t Do-mi-
Vous êtes vous-même la porte du palais du grand R o i , vous ^ OFin.
formez sa brillante cour : nations rachetées, applaudissez : c'est
par cette Vierge pure que la vie vous est rendue.
0 Jesus né d'une Vierge, soyez glorifié avec le Pè re ¡et le
Saint-Esprit, dans toute la suite des siècles. -nus su - per f a - mi - l i - a m su-am.
Ainsi soit-il.

. 322. — M e m e n t o rerum.
S a n c t e J o s e p h , Pro - te-ctonio - ster,
(Airs n°» 305, 307, 324-326, 335, 336.) Sancte J o s e p h , Patrone n o s t e r d i - i e - ctis-sime.

1. M e m é n t o , rerum Cón- 2. M a r i a , Mater g r a t i ® ,


ditor, Dulcis Parens eleménti®,
Nostri q u o d olim eórporis, T u nos ab hoste p r ó t e g e , pro no
Sacrata ab alvo Virginis Et mortis hora sùscipe.
pro no
Nascéndo, f o r m a m s u m p s e -
ris. Voilà le serviteur fidèle et prudent que le Seigneur a établ
sur sa famille.
Jesu tibi sit, etc., voir le n» 321.
324. — Quicumque.
Souvenez-vous, ô Créateur du monde, que vous avez pris au-
trefois, dans le sein d'une Vierge pure, un corps semblable au Andante.
nôtre pour naître au milieu de nous.
Marie, Mère de grâce, Mère de douceur et de clémence, proté-
gez-nous contre nos ennemis, et recevez-nous à l'heure de la
mort. ^ Q u i - c u m q u e s a - n u s vi - ve-re, Cursumque

—CO— t u rji w i f u u ¿\
vi-tae clau - de-re In fi-ne lae-tus
613

325. — Quicumque.

Andantino.

Qui-cum-que sa-nus vi - ve - re Cur-

-sumque v i - t a e clau-de- re In f i - ne lae - tus


Fin.

2. Hie sponsus alme Vir- 4. Mundi suprémus Arti-


ginia, ex - pe-tit 0 - p e m J o - s e - p h i po - s t u - l e t .
fex
Patérque Jesu créditus, Ejus labóre páscitur; Soli.(2f Air.ad lib.)
Justus, fidélis, integer, Summi Paréutis Fílius
Quod poscituraus, impetrat. Obedit illi subditus.
3. Freno jacéntem párvu- 5. Adésse morti próximus
lum Hie Spon-sus al-maeVir - gi - e i s . P a - t e r - q u e
Cum Matre Jesuin cónspi-
Adórat, et post éxulem cit
Solátur; inde perditum Et inter ipsos júbilans
Quffirit dolens, et ínvenit. Dulei sopóre sólvitur.
Que celui qui désire vivre dans l'innocence et terminer dans
la paix le cours de sa vie, implore la protection de Joseph. J e - s u ere - di - tus, J u - s t u s , f i - de - lis, in-te-

la.V'er(?e reSardé comme le Père de Jésus ;


*
demande 161 ° 1 par prlères t o u t 06

Il adore le petit Enfant Jésus couché sur la paille, l'assiste


-ger,Quodpo - seit o - rans im - pe-trat. G o - r i - a
retrouve a ^ ' j o k ' ^ ^ Cherehe — ^ul'eur et le

.A?°°,ntparJoa W l e P u i s s a n t Créateur de l'univers;


le Fils du Pere éternel lui obéît avec soumission. '

sa M V T T . t p t i ' î i n ' f H 1 8 ^ 6 ' " » " P r * de lui Jésus avec Pa-tri, et Fi - ü - o , et S p i - r i - t u - i S a n


un doux'sommeilf d e J°'e' 8U m '"eu d'eux ' " d<™

—oc—

R. de C. 18
615

326. — Quicumque. n J, j ; — —J 1 p—^

Allegretto.
l ' i -dum cho-ri. Qui c. a - r u s m e - r i - t i s junctus es

ñ i
Q u i - cum-gue sa-nus vi - ve - re.

in-clj-tse, Ca-sto fee - de-re, Vir-gi-ni.

Cur-sumxjue v i - t a e clau - d e - r e In fi-ne 2. Almo cum tumidam 4 . Post m o r t e m r é l i q u o s


g é m i n e cónjugem m o r s pia eónsecrat ;
A d m i r a n s , diibio tângeris Palmámqup, eméritos g l ò r i a
ànxius, súscipit;
Affla tu sùperi F l â m i n i s A n - T u v i v e n s , stiperis par f r ù -
lae-tus ex - pe-tit ^ 0 - p e m Jo - se - phi gelus eris D e o ,
1 J Concéptum puerum do- Mira sorte b e á t i o r .
_n
cet. 5. N o b i s , s u m m a T r i a s ,
!
>. i y n
• i 3. T u n a t u m D ó r a i n u m
stringis ; a d éxteras
parce p r e c á n t i b u s ;
D a , Joseph m é r i t i s , sidera
pos - tu - » l e t . Glo-ri-a P a - t r i , et Fi-Ii-
¿Egypti p r ó f u g u m tu s é q u e - scéndere ;
"ris plaga s ; Ut t a n d e m liceat n o s tibi
Amissum Sólymis quœris, pérpetim
et i n v e n i s , Gratum prómere cánticum.
-o, et S p i - r i - tu - i San - cto. Miscens g à u d i a flétibus. Amen.
Coda.ad.lib: _ — — ^
Que les chœurs des Anges, que les chants de tous les chrétiens
vous glorifient aujourd'hui, ô bienheureux Joseph ; car vos ver-
tus vous ont mérité d'être uni par un chaste lien à une Vierge pure.
1 -let. 0 - p e r a J o - s e - phi pos - fu-let. Quand le trouble saisit votre âme à la vue du mystère accom-
pli en votre virginale Epouse, un Ange vous révéla l'opération
327. — T e , J o s e p h , celebrent. de l'Esprit-Saint dans l'incarnation du Fils de Dieu.
Vous recevez dans vos bras le Seigneur; vous fuyez avec lui
Maestoso. dans la terre d'Egypte ; vous le cherchez à Jérusalem, où vous
l'avez perdu; vous le retrouvez dans le Temple, et vos pleurs
t se changent en larmes de joie.
Que d'antres soient glorifiés après leur mort et placés au rang
Te, Jo-seph, ce-Ie-brent a_ - gmi-na des bienheureux; pour vous, éaal aux Saints dès cette vie,
î plus heureux même que les Saints, vous jouissez de la présence
de votre Dieu. »
Trinité souveraine, exaucez les vœux de ceux qui vous prient :
accordez-nous, par les mérites de saint Joseph, le bonheur d'ar-
river au séjour de la gloire, et de chanter enfin vos louanges
Coe - l i - t u m , Te cun-cti re-so-nent Chri-sti-a- pendant l'éternité. Ainsi soit-il.
616

328. — Ccelitum Joseph. 329. — Iste quem lœti.

(Airs no« 331-333.) (Airs n°» 331-333.)

1. Cœlitum Joseph, decus Aspicis gaudens, humilis- 1. Iste quem lœti côlimus Migrât œtérnas, rutilisque
fidèles, cingit
atque nostrœ, que natum
Cujus excélsos cânimus tri- Témpora sertis.
Certa spes vitœ, columén- Numen adöras.
que m u n d i , ûmphos, 4. Ergo regnántem flagi-
4. Rex Ileus r e g u m , Do- Hac die Joseph méruit p e -
Quas tibi lieti cânimus, be- témus omnes,
minator orbis, rénnis
nignus Adsit ut nobis veniámque
Cujus ad nutum tremit in- Gâudia vitœ.
Siiseipe laudes. nostris
ferörum
2. Te Sator rerum stâtuit Turba, cui pronus famula- 2. 0 nimis f e l i x , nimis Obtinens culpis tribuat su-
pudieae tur cether, . o beâtus, pérase
Virginis sponsum,voluitque Cujus extrémam vigiles ad Muñera pacis.
Se tibi subdit.
Verbi l.oram 5. Sint tibi plausus, tibi
5. Laus sit.excelsse Triadi
Te patrem diei, dédit et Christus et Virgo simul i sint honores,
perennis.
miniStrum adstitérunt Trinus, qui régnas, Deus,
Quie tibi pnebens sdperos
Esse salùtis. Ore seréno. et coronas
honöres,
3. Tu Redemptôrem stâ- Dettui nobis meritis'beät« 3. Hinc stygis victor, lâ- Aureas servo tribuís fidéli
bulo jacéutem, Gäudia Vit®. queo solutus Omne per œvum.
Quem chorus Vatum cécinit Carnis, ad sedes plâcido Amen.
Amen.
futûrum, sopôre '
0 Joseph, honneur des bienheureux, espoir assuré de notre Celui que nous, fidèles, honorons a v e c allégresse, et dont
vie, soutien du monde, dans votre bienveillance, agréez ces nous chantons les célestes triomphes , Joseph, en ce jour, a mé-
louanges que nous vous décernons avec joie. rité la joie de la vie éternelle.
L'Auteur des êtres vous a fait l'époux d'une chaste Vierge; il O bienheureux, ô fortuné patriarche, dont la dernière heure
a voulu qu'on vous appelât père du Verbe, il vous donna la mis- eut pour témoins vigilants les doux visages du Christ et de la
sion de veiller sur le Sauveur. sainte Vierge !
Le Rédempteur, dont le chœur des prophètes annonça l'avè- Vainqueur de la mort, délivré des liens deJ a chair. il passe
nement, vous est apparu couché dans une étable; vous l'avez d'un doux sommeil aux demeures éternelles, le front ceint dune
contemplé plein d'allégresse, et vous avez adoré avec un profond couronne étincelante.
respect sa divinité incarnée. Nous supplions tous le glorieux Joseph de venir à notre aide
Le Seigneur, Roi des rois, Dominateur de l'univers, qui par et de nous obtenir le bienfait de la paix éternelle après nous
un signe fait trembler les légions infernales, à qui le ciel obéit, avoir obtenu le pardon de nos péchés.
s'est soumis à votre autorité. A vous les applaudissements, à vous les honneurs, ô Trinité,
Gloire éternelle soit à la très sainte Trinité; qu'en vous accor- ô Dieu, qui régnez dans tous les siècles et couvrez de couronnes
dant les honneurs suprêmes, elle nous donne, par vos mérites, d'or le front de votre fidèle serviteur. Ainsi soit-il.
les joies de la vie bienheureuse. Ainsi soit-il.
330. — Custodes hominum.
(Air no 327.) w
V * ——E
or be m, Hac di - e lae - tus
1. Custódes hóminum 3. Huc, custos igiturpér-
psàlliiiius Angelos, vigil, ádvola,
Natura fràgili quos Pater Avértens pàtria de tibi cré- 1 f~|—
àddidit dita
Cceléstis cómites, insidiàn- Tarn morbos ànimi, quam
tibus requiéscere me-ru-it be - a - tas S c a n - d e - r e se-des.
Ne succùmberet hóstibus. Quidquid non sinit íncolas.
2. Qui pius, prudens, hu- 4. Noster bine illi chorus
2. Nam qnod corrùerit 4. Sanctaj sit Triadi laus obsequentem
milis, puaicus,
próditor àngelus, pia j úgiter, Sóbriam duxit sine labe vi- Concinit laudem celebres-
Concéssis mèrito pulsusho- Cujus perpètuo nòmine má- que palmas,
• tam,
nóribus, china Donec humànos animàvit Ut piis ejus precibus juve-
Ardens invidia, péllere ni- Triplex héec régitur, cujus mur
titur aura
in omnia Spiritus artus. Omne per eevum.
Quos ccelo Deus àdvocat. Regnat glòria sacula. Amen.
3. Cujus ob preestans mé- 5. Sit salus illi, decus
ritum frequénter, atque virtus,
¿Egra qua passim jacuére Qui super cceli solio coru-
r ^ C œ ^ 1 6 ' P0Ur ^ - « M » membra, scans,
Viribus morbi dómitis, sa- Totius mundi seriem guber-
Depuis que l'ange apostat a été précipité dans l'abîme il ltiti nat
M - S ^ ' avec lui ceux que Restituuntur. Trinus et unus. Amen.

Ce saint Confesseur du Seigneur, dont les peuples répètent


pourrait s opposer a notre bonheur
avec pieté les louanges sur toute la terre, a mente d entrer au-
é t e r n e i à la s a i n t e Trinité, dont la Providence ne jourd'hui plein de joie dans le ciel.
Teint i t sssr u n i v e r s •et dont ,a 11 a vécu ici-bas avec prudence, humilité, pureté; sa vie a été
sobre et sans tache, tant que son âme anima son corps mortel.
Par ses mérites éclatants, souvent des i n f i r m e s triomphent des
331. — Iste Confessor. maladies les plus graves et s-ont rendus à la santé.
Maestoso. Voilà pourquoi nos voix s'unissent pour chanter ses louanges
et son triomphe, afin que nous soyons sans cesse secourus par
ses saintes prières.
Salut, honneur et puissance à Dieu, un en trois personnes,
qui, assis dans la gloire sur le trône céleste, gouverne 1 univers
I - steCon-fes - sor Do - mi -ni, co-
entier. Ainsi soit—il.

-len - tes Quem p i - e l a u - d a n t po-pa-li per


332. — Iste Confessor.
334. — Alma quem Sion.
Maestoso.
( A i r s nos 331-333.)

1. Alma quem Sion céle-1I Pro Deo pugnans, änimas


brat beátum requiris,
I - s t e C o n - f e s - s o r D o - m i - n i , co.- len - tes Hac die festa decet.oJoánnes, Inclytus heros.
Nos tuas sacras memorare 4. Te pi um laudant püeri
ti M • J dulcí
patrónum,
J c Cárminé laudes.
Te ducem sanctum récolunt
Quem p i - e lau-dant po-pu-li p e r o r - bem,Hacè'-e 2. Degis in térra comes magistri,
Angelórum, Te vocant cuncti méritis po-
Qui student flori juvenílis tentem :
tevi, Omnibus adsis.
Semper in ccelis simul in-
5. Sit decus summa Tria-
tuéntes
I « - fus me - ru-it be - a - tas S c a n - d e - r e s e - d e s . di perènne,
Núminis ora. Qu® dat infanti resonäre
3. Dum tenent curie v i - laudem
333. — Iste Confessor. giles scholárum, Integram ; lingua fateäntur
Sublevat mentem fídei vo- omnes
Maestoso. látus; Cuncta regéntem. Amen.

—j- i [- j. —s 0 vous, dont 1 aimable Sion célèbre aujourd'hui les louanges ,


bienheureux Jean, nous devons, en ce jour de fête, redire vos
louanges dans nos chants sacrés.
I - steCon-fes-sor D o - m i - n ì , co-Jen-tes Vous vivez ici-bas associé aux anges qui veillent sur la fleur
du jeune âge, sans cesser de contempler au ciel la face de Dieu
3 r fili J I 1—M=r Tandis que vos soins vigilants vous retiennent dans les écoles,
—--—&————y • • » votre âme s'envole au ciel sur les ailes de la foi ; dans vos
i - e laudant p o - p u - l i p« combats pour Dieu, vous ne cherchez que les âmes, ô héros
Y + glorieux !
Tl p r or-bem,Hac d i - e
M

En vous les enfants chantent un protecteur aimable, les maîtres


un guide sacré ; tous invoquent la puissance de vos mérites;
accordez à tous votre assistance.
Gloire éternelle à la Trinité souveraine, qui met sa louange
• »
parfaite sur les lèvres du petit enfant; que toute langue confesse
lae-tus m e - r u - i t b e - a - tasScajnJe-re se-des. le Roi de l'univers. Ainsi soit-il.

-CO-
335. — LUCÍS Creator.
Allegretto.
Allegretto.

L u - cis Cre - a - tor o - ptj -

L u - cis Cre- a - "tor o - pti-mc , Lu-

-me, Lu-eem di - e - r u m pro - fe-rens,fti-


' -cem di - e -r u m p r ò - f e -r e n s . P r i m o r - d i - i s hi-
-ñ-Z— ,

s ^ * a
- cis no-rae Mun-di pa-rans gi-nem.

2. Q u i m a n e j u n c t u m v é - J t . Cceléste pulset o s t i u m :
speri V i t a l e tollat p r a m i n m :
Diem v o c à r i p r a c i p i s , Vitémus omne nóxium : - di p a - rans o - ri - gi - nem.
Illabitur tetrum chaos : Purgémus omue péssimum.
A u d i p r e c e s c u m flétibus. 337. — Tu es Petrus.
5. P r a s t a , Pater p i i s s i m e ,
3. N e mens gravata c r i - Patrique c o m p a r U n i c e , Maestoso.
mine Cum Spiritu Paráclito
Vita? sit exsul m ù n e r e , Regnans per omne s a c u -
D u m nil perènne c o g i t a i lum.
S e s é q u e culpis illigat. Tu es Pe - trus, tu es Pe - trus,
Amen.

fai?p^!firP3rerain.emfntJb0P'JCréateur de la >nmière.qni la
parelle la créâtion^tk!" ï £ £ ^ « «Ui
Vous qui avez voulu qu'on appelât jour le temps qui s'écoule do et su - p e r h a n c pe-tram se -
prochenr^snTr«' m ° m e n t 0 Ù l e S ténèbres 2e la n T s ' a ?
procheni, les pneresque nous accompagnons de nos larmes. 1 N \ _ ^ K >> .
f a i n e s ^ n Î ^ P a S - 1 " 6 notr u e â m e s e l a i s s e appesantir par ses
¡ f " ®8: ne pense point aux choses éternelles, s'engage dans les
liens du peche, et soit exilée du séjour de la vie. g

se - di - f i -c a - bo Ec - cle - si - am
remnort^n? Î T J Ï Ï T Î * * f r a PP e n t „ à l a P<»te du ciel, que nous
le Prlx d e 'a vie eternelle, que nous évitions tout T.P.
ce qu, peut nous nu.re, et que nous expiions nos iniquités
Accordez-nous cette grâce, à Père miséricordieux, et vous
* -— ^

Vous êtes Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise


Alleiuia.
3 3 8 . — Sit n o m e n Domini.

-nus Do - mi-ni te - ti - git me.

Jésus, Sauveur du monde, exaucez nos prières suppliantes.


Ayez pitié de moi, vous au moins qui êtes me
sœ - cu-îum, us - que in sfe - cu-lum. pitié de moi, car la main du Seigneur m'a frappé.

Que le Nom du Seigneur soit béni, maintenant et dans tous


les siècles.
340. — L a u d a t e Dominum.
339. — J e s u , Salvator mundi.
(MOTET POUR LES DÉFUNTS)

ex-au - di pre-ces sup - . pli-cum. -da-te e-um,om-nespo - pu-Ii.

Mi - se - re - mi-ni me - i , mi - se - re - r • • r y y y \ I
- m a T t a e s t s u p e r n o s m i - s e - r i - c o r - di - a e - jus,et
ri Ii 1 h 1 1 h ,

ve-ritas Do-mi-ni rmi-nét i n <e - TABLE DES MATIÈRES


et ve - ri -tas Do-mi - ni manet in a; -
J^—- r m _ Duo.

•mfV7/ ^
- ternum in se - ter - -
- ternum cum. Glori-a AVERTISSEMENT iv Souvenez-vous 40
Prière du matin 1 0 ma Souveraine . . . . 40
Tutti.
Litanies du saint Nom de Prière à saint Joseph . . 41
Jésus 6 Prière d'un enfant pour
Angélus 9 ses parents 41
Pa-tri,et Fi-lï-o, etSpi-ritui San^to.S'icut
Regina cœli 10 Pratiques de piété . . . 41
Prière du soir 10 Mystères du Rosaire. . . 43
Litanies de la très sainte Vêpres du dimanche. . . 44
Vierge 12 Antiennes à la très sainte
e-rat inprin ci-pi-o, etnimc.étsem'- per, ' et Prières pendant la messe, lp Vierge 48
etnunc.etsem - per. Exercice pour la confes- Vêpres de la très sainte
sion 28 Vierge 49
Examen de conscience. . 29 Saluts du saint Sacre-
Actes avant la commu- ment 50
nion 33 Rorate (Avent) 53
in sœ-cu- !a "sà>-aj- Îo-rum.in s<e -cu-Ia saecu- Actes après la commu- Adesie (Noël) 53
et m sœcu-'a sascu-Io- rum, nion 35 Attende (Carême) . . . 54
Renouvellement des pro- Stabat Mater (Passion) . 54
messes du baptême . . 38 O filii (Pâques) 55
Prière : 0 bon et très Veni, Creator 56
doux Jésus 38 Te, Joseph 57
- lo - rum. A-men, men. Offrande au Sacré-Cœur. 39 Miserere 57
g Nation., louez toutes le Seigneur; peuples, célébrez tous sa ' Vent, sancte Spiritus. . 39 Dies irai 58
Consécration à la très De profundis 59
Parce qu'il a signalé envers nous la grandeur dr> « • sainte Vierge 40 Te Deum 59
corde, et que sa vérité demeure éternellement. 3 J®*^

FIN
ri Ii 1 h 1 1 h ,

ve-ritas Do-mi-ni rmi-nét i n <e - TABLE DES MATIÈRES


et ve - ri -tas Do-mi - ni manet in a; -
J ^ — r m _ Duo.

•mfV7/ ^
- ternum in se - ter - -
- ternum cum. Glori-a AVERTISSEMENT iv Souvenez-vous 40
Prière du matin 1 0 ma Souveraine . . . . 40
Tutti.
Litanies du saint Nom de Prière à saint Joseph . . 41
Jésus 6 Prière d'un enfant pour
Angélus 9 ses parents 41
Pa-tri,et Fi-lï-o, etSpi-ritui San^to.S'icut
Regina cœli 10 Pratiques de piété . . . 41
Prière du soir 10 Mystères du Rosaire. . . 43
Litanies de la très sainte Vêpres du dimanche. . . 44
Vierge 12 Antiennes à la très sainte
e-rat inprin ci-pi-o, etnimc.étsem'- per, ' et Prières pendant la messe, lp Vierge 48
etnunc.etsem - per. Exercice pour la confes- Vêpres de la très sainte
sion 28 Vierge 49
Examen de conscience. . 29 Saluts du saint Sacre-
Actes avant la commu- ment 50
nion 33 Rorate (Avent) 53
in sœ-cu- !a "sà>-aj- Îo-rum.in s<e -cu-Ia saecu- Actes après la commu- Adesie (Noël) 53
et m sœcu-'a ssecu-îo- rum, nion 35 Attende (Carême) . . . 54
Renouvellement des pro- Stabat Mater (Passion) . 54
messes du baptême . . 38 O filii (Pâques) 55
Prière : 0 bon et très Kent, Creator 56
doux Jésus 38 Te, Joseph 57
- lo - rum. A-men, men. Offrande au Sacré-Cœur. 39 Miserere 57
g Nation., louez toutes le Seigneur; peuples, célébrez tous sa ' Vent, sancte Spiritus. . 39 Dies irai 58
Consécration à la très De profundis 59
Parce qu'il a signalé envers nous la grandeur dr> « • sainte Vierge 40 Te Deum 59
corde, et que sa vérité demeure éternellement. 3 J®*^

FIN
TABLE ANALYTIQUE
629
Ouverture de la retraite Un Dieu vient. . 28
Avantages de la retraite Qu'ils sont doux . 29
L e S£dut Chrétien,travaille. 30
TABLE ANALYTIQUE — Nous n'avons à. . 31
Fut-il jamais . . 32
Le combat spirituel Armons-nous. . . 33
Résistance aux tentations Si le péché vient . 34
Le respect humain a Jésus, mon Roi. 35
La conscience n existe un lieu . 36
L e Péché o h ! si l'on. . . . 37
CANTIQUES Invitation à revenir à Dieu Enfant de Dieu. . 38
Dieu invite le pécheur à se convertir. Reviens, pécheur. 39
I" PARTIE — VIE CHRÉTIENNE Le pécheur repentant Voici, Seigneur. . 40
Retour de l'enfant prodigue Hélas! j'ai vécu . 41
Invitation à chanter les louanges de
Dieu
— — Un fantôme . . . 42
Enfants chrétiens. 4 — Comment goûter . 43
Pécheurs, ne. . . 2 Sentiments de contrition Seigneur, Dieu. . 44
Hommage de la création au Seigneur. An Dieu de. . . .
3 ~ — Hélas! quelle. . . 45
Mystère de la très sainte Trinité . . 0 toi qu'un voile.
4 — — Grand Dieu ! . . 46
0 vaste abîme. . 5 — Grâce, suspends . 47
Présence de Dieu Oui, Dieu me voit. 6 Mon doux Jésus . 48
Sentiments de foi Que dans mon . . Bonheurdel'âmeréconciliéeavecDieu. Il est passé l e . . . 49
T
Confiance en la Providence . . 0 douce Tout passe Sous le firmament. 50
8
Conformité à la volonté de Dieu Dieu soit béni . • 0 Vanités du monde Tout n'est que . . 51
Résignation dans la souffrance Bienheureux ceux. 10 Adieux aux vanités du monde . . . . Faux plaisirs. . . 52
Amour de Dieu Pleins de ferveur. 11 Instabilité de la vie. Nous passons. . . 53
Dieu seul Il n'est pour moi. 12 Enseignements de la mort A la mort, à la. . 54
Reconnaissance envers Dieu. . Bénis, mon âme . Préparation à la mort. Lorsque pourmoi. 55
13
Aux chants de ma. 14 Le souvenir de la mort Ne perdons. . . . 56
Bénissons à . . . Le jugement général Dieu va déployer . 57
Bonheur de l'innocence 15
Heureux qui dès. L'enfer Quelle fatale. . . 58
Invitation à se donner à Dieu. 16
La plus belle. . .
L'âme se rend à la voix de Dieu.
17 — (La voix d'un réprouvé). Tremblez . . . . 59
En secret le . . .
18 Dialogue des vivants et des réprouvés. Malheureuses... 60
Avantages de la ferveur Dieu garde l'âme.
Crois un Dieu. . .
10 La pensée du ciel Le ciel en est le. 61
Abrégé de la doctrine chrétienne.
Ecoute, âme fidèle.
20 Bonhenr du ciel Sainte cité . . . . 62
La loi du Seigneur
21 Désirs du ciel. . . ! Beau ciel 63
Dignité et devoirs du chrétien. Je suis chrétien. .
Prier, c'est un. .
22 — Quand vous . . . 64
Bonheur de la prière
0 Dieu, dont je. . 23 — Quand de la terre. 65
Sanctification de la journée (malin)
Bénissez mon. . . 24
— ( travail ) Le soleil vient de. 25 II E P A R T I E — NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
— (soir) Venez à la prière. •26
Sanctification du dimanche . . . . . . Attente de la venue du M e s s i e . . . . Venez, divin. , . 66
27
— Le Dieu que nos. 67
TABLE ANALYTIQUE 631
Nos
Attente de la venue du Messie . . . 0 Dieu de. . . . 68 Sentiments de respect en présence
~ — . . . . Venez, Sauveur . 70 de Jésus-Christ Que cette voûte. . 106
Les grandes antiennes de l'Avent . . Cieux, versez . . 69 — — Quel auguste et. . 107
Naissance du Messie annoncée aux — — O prodige ! ô . . 108
bergers •. . En cette nuit. . . 71 — — Recueillons-nous. 109
Naissance de Jésus-Christ Les Anges dans. . 72 — — Dans ce profond . 110
~~ — Silence, ciel . . . 73 — — O Roi des cieux . 111
— Adorons l'enfant. 74 — — Voici l'autel. . . 112
— — Il est né le divin. 75 Bienfaits de l'Eucharistie Au Dieu d'amour. 113
— Amour, honneur. 76 Amende honorable à Jésus - Christ an
— Dans cette ¿table. 77 très saint Sacrement Au pied des saints. 114
~ — Le Fils du Roi de. 78 Procession du T. S. Sacrement . . . Peuple chrétien. . 115
~ — Quel bonheur. . . 79 — — . . . Quel beau jour. . 116
Amour a Jésus naissant Q„e j'aime ce. . . 80 Zèle pour le culte du T. S. Sacrement. Allons parer le. . 117
Le saint Nom de Jésus Vive Jésus ! c'est. 81 Avant la communion Mon doux Jésus. . 118
L'adoration des Mages Suivons les rois. 82 — Troupe innocente. 119
Présentation de Jésus-Christ 0 prodige! ô. . . 83 — Quel beau j o u r . . 120
La divine Entance Chantons 84 — Tu vas remplir le. 121
0 divine enfance. 85 — Le voici 122
Vertus de l'enfant Jésus 0 vous dont les. . 86 — Seigneur, je . . . 123
La Vie cachée de Jésus-Christ. . . . A Nazareth. . . . 87 Après la communion Jésus quitte son . 124
La Passion de Jésus-Christ Lorsqu'un Dieu. . 88 — Du Roi des rois . 125
E s t - c e vous que. 89 — Qu'ils sont aimés. 126
Le chemin de la croix Suivons 90
— . . L'encens divin . . 127
Plaintes de Jésus-Christ Peuple infidèle. . 91
— Que mon sort a . 128
^eCrucifix 0 toi, qui du. . . 92 — Oh ! que je suis . 129
Hommage a la Croix Étendard 93
— Chantons en ce. . 130
Aimons notre. . . 94 — Oui, je le sens. . 131
. , — Célébrons la . . . 95 — Il vil en moi. . . 132
La Résurrection de Jésus-Christ. . . Dans les 96 — Je l'ai trouvé. . . 133
. ~~ — ••• Jésus, de la mort. 97 Le ciel et l'Eucharistie. ( L'ange et
Le bon Pasteur Protège l'enfance. 98 l'âme.) Un chérubin . . . 134
L Ascension de Jésus -Christ Quel spectacle . . 99 Sentiments à l'approche de la pre-
Institution de l'Eucharistie Par les chants . . 100 mière communion Quel doux penser. 135
Pendantj a sainte Messe Pleins d'un . . , 1 0 1 a
Jour de la première communion . . . O saint autel. . . 136
— O doux Jésus. . . 1 0 1 6 Action de grâces Célébrons ce . . . 137
. ~ Divin Jésus. . . . 101c Renouvellement des promesses du
Le sacrifice de la croix renouvelé à la baptême Quand l'eau . . . 138
«. / prodige . . . . 102 — — J'engageai ma . . 139
sentiments de respect en présence de Engagement d'être à Dieu Mon cœur, il faut. 140
Jésus -Christ Il est sur cet. . . 103 Persévérance Jour heureux. . . 141
Protestation de fidélité à Jésus-Christ. Le monde en vain. 142
— Sur cet autel, ah. 104
O Roi des anges. 105 Protestation de fidélité à Jésus-Christ. Le monde par . . 143
Sentiments d'amour envers Jésus- Le saint Nom de Marie Dans nos . . . . 180
Christ Que Jésns est un. 144 La Présentation de Marie au temple. Au temple du . . 181
Hommage au sacré Cœur de Jésus . . Perçant les voiles. 145 L'Enfance de Marie Comme en un . . 182
Venez tous au sacré Cœur Venez, enfants. . 146 L'Annonciation Cesse enfin. . . . 183
Invocation au sacré Cœur Oui, je l'entends. 147 La Visitation de la très sainte Vierge. 0 Vierge d'Israël. 184
— — 0 Cœur sacré du. 148 La Purification O prodige! ô... . 83
— — Cœur de Jésus, ô . 140 La Compassion Vois, pécheur, le. 185
— — Le pécheur. . . . 150 L'Assomption La Vierge sainte . 186
Amour du Cœur de Jésus 0 divin Cœur. . . 151 — Triomphez au.ciel. 187
— Quel signe. . . . 152 Le saint Cœur de Marie Est-il cœur plus . 188
Bienfaits du Cœur de Jésus Cœur de Jésus. . 153 — Heureux qui du. . 189
Le Cœur de Jésus, asile de l'àme. . . Ne tarde plus . . 154 _ Divin Cœur de . . 190
Près du Cœur de Jésns Près de ton Cœur. 155 Notre-Dame du saint Rosaire. . . . D'une Mère . . . 191
Promesses du Cœur de Jésus Soyez béni pour . 156 Les mystères du Rosaire [m. joyeux). Voici l'envoyé . . 192
Le Cœur agonisant de Jésus Que dites -vous. . 157 — (m. doulour.) Loin de vous .. . 193
Offrande de la journée au sacré Cœur. Doux Cœur. . . . 158 — — (m.glorieux.) Calmez v o s . . . . 194
Notre-Dame auxiliatrice Chrétiens, qui . . 195
111" PARTIE — LE S A I N T - E S P R I T , L'ÉGLISE
Magnificat L'ange de Dieu. . 196
Invocation au Saint - Esprit Esprit-Saint. . . 159 Stabat Debout sur le . . 197
— — Dieu puissant. . . 160 Aima Redemptoris Sainte Vierge .. . 198
— — 0 Saint-Esprit. . 161 Salve Regina Je vous salue. . . 199
— — 0 Saint-Esprit. . 162 Memorare Souvenez - vous. . 200
— — Esprit-Saint. . . 163 0 Domina mea O ma Reine . . . 201
— — Quel feu s'allume. 164 Sub tunm Puissante . . . . 202
La descente du Saint-Esprit sur les Languentibus Notre prière . . . 203
apôtres Sur les apôtres. . 165 Ave. m a r i s Stella . . . . ' Étoile étincelante. 204
Dons du Saint-Esprit Esprit-Saint Dieu. 166 Grandeurs de Marie De concert avec . 205
Effets du Saint-Esprit dans les âmes. Quelle nouvelle. . 167 Marie notre Mère Elle est ma mère. 206
Triomphe de l'Église Pourquoi ces. . . 168 _ Sainte Vierge . . 207
— Elle triomphera. . 169 Marie notre espérance Protégez-uous. . 208
Perpétuité de l'Église Je crois en toi . . 170 _ _ Venez, chrétiens. 209
Le Souverain Pontife Le Christ, fidèle. 171 _ — Espoir des. . . . 210
La France catholique ( Gesta Dei per Bonheur d'appartenir à Marie . . . . Bienheureux qui . 211
Franco») Souviens-toi des. 172 Qu'elle est bonne, Marie O notre aimable . 212
Sainteté de nos églises : . . . . . . Temple, témoin. . 173 Confiance en Marie Tendre Marie. . . 213
— C'est ici la maison. 174 Nous qu'en ces. . 214
— Je mets ma. . . . 215
I V " PARTIE — LA TRÈS SAINTE VIERGE
Invocation à Marie Reine du ciel. . . 216
L'Immaculée Conception. Quelle est cette. . 175 _ A tes pieds. . . . 217
— Oui, je le crois . . 176 _ " Reine des cieux. . 218
— De tes enfants. . 177 _ Vierge Marie. . . 219
La Nativité de la très sainte Vierge. Quel beau jour. . 178 _ Salut, ô Vierge. . 220
Le saint Nom de Marie C'est votre nom. . 179 _ O très douce . . . 221
Nos
Salutation à Marie . , . Saint Nicolas Nous célébrons le. 260
Consécration à Marie V,erge glorieuse . 222
_ A ton autel. . . . 223 Saint Louis de Gonzague Fortunés 261
Saint Stanislas de Kostka Venez , troupe . . 262
Rassemblons. . . 224
Sainte Cécile Sainte Cécile. . . 263
Serment de fidélité à^Marie . . . . . £ * ! ! g Le Bienheureux Jean-Baptiste de la
Salle Honneur à toi . . 264
Enfants,quenotre. 227
_ _ Vois à tes pieds. . 228 — — Véritable ami . . 265
Gémissements des âmes du purga-
Le mois de Marie . . . Jurons à ta Mère . 220
_ L'est le mois de . 230 toire Au fond des . . . 266
Ton beau mois . . 231 — — La sombre nuit. . 267
_ Chrétiens, de la. 232
Enfants, à l'autel. 233 CANTIQUES SUPPLÉMENTAIRES

V PARTIE - SAINT J O S E P H , LES ANGES, LES SAINTS Pour le catéchisme Salut, aimable. . 268
_ Mon fils, pour . . 260
Allons à Joseph. . . . , . .
— A votre école. . . 270
Privilèges de saint Joseph n f h VJ " 234
La nouvelle année Auteur des temps. 271
Hommage à sainWo8eph\ . ! . ! . S S - ! m
Pour la Propagation de la f o i . . . . Assis à l'ombre. . 272
_ _ Au ciel et snr la . 237 Jésus modèle de la jeunesse Salut à vous. . . 273
_ _ Volez , volez. . . 238 Jésus parlant à la jeunesse Enfants préférés . 274
__ _ Salut à toi, du. . 230 Incarnation de Jésus-Christ Le Père en sa . . 275
Invocation à saintjJoseph . ^ l Î ' T ] ! Si

_ _ Noble Époux de . 242


Joseph, 6 vrai . . 243

Consécration à saint Joseph. 1 & ' ' ' ^ MOTETS


Patronage de saint Joseph . . . . S S ^ S ^ P 2«
Saint Joseph, patron de la bonne (L'astérisque indique les m o t e t s dont, les paroles ne s o n t pas tirées
mort r. d e la liturgie.)
La sainte Famille ' ' ' ' Qo«nd mon âme . 247
Les saints Anges. n 3 VOflS - " " 248

L'Ange gardien ? "aU! " • • 249


Au très saint Sacrement. Verbum supernum. 303
_ An^e d e Dieu. . . 250 Adoro te 304
_ toi, céleste. . . 251 O salntaris . . . de 276 à 281
La Toussaint . .' Daignez, esprit. . 252 Bone Pastor 282 Au Sacré Cœur.
•_ a Dieu. . . 253 Ecce panis . . . . 283 , 284
Auctor beate ( Hymne ). 305
Panis angelicus 285
Dialogue entre l'Église militante et ^ " " 234 * Christe fons jugis ( Id. ). 306
O sacrum convivium . . 286
l'Eglise triomphante. n„ „ • j * O Cor amoris victims. 307
Fête patronale. Du sem de votre . 255 O quam suavis est. . . 287
Cor Jesu 30S
Saint Jean-Baptiste Vous qui régnez . 256 Ave verum 288 , 289
Saint Pierre. . . Chantons un. . . 257 Tantum ergo . . de 290 à 299 A la très sainte Vierge.
Les saints Apôtres Q » e " e splendeur. 258 * O esca viatorum. . . . 300
Pange, lingua 301 A v e , Maria 309, 310
r Incomparables . . 250
Sacris solemniis 302 Ave-maris Stella. 311, 312,313
* Languentibus ( Prose Iste quem lati (Id., des
pour les défunts). . . 314 Laudes) 329
Sub tuum 315
* 0 sanctissima 316 Divers.
Alma Redemptoris. . . . 317 Custodes hominum
Ave, Regina 318 (Hymne des SS. Anges). 330
Regina cœli 319 Iste Confessor (Id. des
Salve, Regina. . . . . . 320 Confesseurs ). 331, 332, 333 TABLE ALPHABÉTIQUE
0 gloriosa Virginum. . . 321 Alma quem Sion (Id. du
Memento rerum 322 B. de la Salle) 334
Lucis Creator ( Id. des,
A saint Joseph.
Dim. ord. ) . . . . , 335, 336
Ecce fidelis (Antienne). 323 Tu es Petrus (Antienne
Quicumque (Répons). . 324, pour le Pape) . . . . 337
325, 326. Sit nomen Domini ( Ver- K°s I
Te Joseph (Hymne des se') 338 A Bénissons à jamais . . . 15
Vêpres) 327 Jesu Salvator ( Motel Adorons l'Enfant Jésus . Bienheureux
74 ceux qui
Cœlitum Joseph (Id. des pour les defunte ). . . 339 Aimons notre Sauveur en pleurent 10
Matines) 328 Laudate Dominum . . . 340 croix 94 Bienheureux qui dès le. . 211
A Jésus, mon Roi. . . . 35 C
A la mort. . . . . . . . .54 194
Calmez vos douleurs . .
Allons parer le sanctuaire.
117
Célébrons ce grand jour. 137
Amour,honneur,louanges. 76
Célébrons la victoire. . . 95
A Nazareth 87
Cesse enfin 183
Ange de Dieu 250
C'est ici la maison. . . . 174
Armons-nous ! la voix du
C'est le mois de Marie . 230
Seigneur 33
C'est votre nom, Marie. . 179
Assis à l'ombre 272 Chantons en ce jour. . .
130
A tes pieds 217 Chantons l'enfance. . . .
A ton autel 223 Chantons les combats. .
254
Au ciel et sur la terre. .
237 Chantons un martyr. . .
257
Au Dieu d'amour . . . . 113 Chrétiens, de la Mère . .
232
Au Dieu de l'univers. . . 3 Chrétiens qui combattons.
195
Au fond des brûlants. . 266 Chrétien, travaille à ton
Au pied des saints autels.114
Au temple du Seigneur. 181 salut 30
Auteur des temps. . . . 271 Cieux, versez 69
Aux chants de ma recon- Cœur de Jésus, cœur à
naissance 14 jamais 153
Cœur de Jésus, ô divin
A votre école 270
sanctuaire 149
B Comme en un vallon soli-
Beau ciel 63 taire 183
i Bénis, mon âme 13 Comment goûter 43
*
Bénissez mon ouvrage. . 25 i Crois an Dieu 20
TABLE ALPHABÉTIQUE
N"
N'- s»»
D Etend a rd glorieux. . . . 93 Notre prière, ô tendre
Joseph, Ô vrai modèle. . 243
Daignez , esprit fidèle . . 252 Etoile étincelante . . . . 204 Mère • ••
Jour heureux, sainte allé-
Dans ce profond mystère. 110 141 Nous célébrons l e . . • • 260
F gresse
Dans cette étable. . . . 77 Nous entourons. . • • •
Dans les transports . . . 96 Faux plaisirs 52 Jurons à la M è r e d ' a m o u r . 2^9 Nous n'avons à faire. . - ol
Dans nos concerts . . . . 180 Fortunés habitants . . . 261 Nous passons comme. . . 33
Debout sur le sanglant
L Nous , qu'en ces lieux. . 214
F u t - i l jamais. . . . . . 32
Calvaire. 197 La plus belle jeunesse. . 17 O
G
De concert avec les anges. 205 L a V i e r g e sainte 186
De tes enfants 177 Gloire à Dieu dans ses La s o m b r e nuit
O Cœur sacré. . . - • • ^J
Dieu garde l'âme . . . . 19 saints 253 O Dieu de clémence. . • ">°
L'ange de Dieu ™
Dieu puissant 160 Grand Dieu, mon cœur . O D i e u , dont je tiens
Le Christ, fidèle à sa pro-
Dieu soit béni 3 touché 46 l'être fj
Lemesse
1
Dieu va déployer. . . . 57 Grâce , suspends , Sei- ciel en est le prix. . . M O divin Cœur
Divin Cœur de Marie. . 190 gneur 47 Le Dieu que nos larmes. 6/ O divine enfance
Divin Jésus 101c Lè Fils du Roi de gloire. 78 O douce Providence. . . »
Doux Cœur de Marie. . 158
II L e m o n d e en vain . . . . 142
O doux Jésus
Du haut du ciel . . . . 235 Hélas ! j'ai vécu 41 Le monde , par mille ar- O h ! que je suis heureux, 1-«
D'une mère chérie . . . . 191 Hélas! auelle douleur. . 45 tifices " 3 Oh ! si l'on pouvait bien. 37
Du Roi des rois. . . . . 125 Heureux qui dés son e n - L'encens divin O J o s e p h , ô gardien. . . 244
Le pécheur insensé. . . . 130
Du sein de votre gloire. 255 fance. . . . . . . . . 16 O ma Reine
Le Père en sa tendresse. 275
Heureux qui du cœur. . 189 O notre aimable Mere. -
E Les Anges dans nos cam-
Honneur à toi. . . . 264 O prodige d'amour. . • - l"*
Écoute, âme fidèle. . . . 21 pagnes • 72
O prodige! ô merveille! Si
Elle est ma mère. . . . 206 Le soleil vient de finir. . 26 O prodige! ô mystère! • 108
Elle triomphera 169 Il est né le divin Enfant. 75 Le voici l'Agneau si doux. 122 O Roi des anges
Enfant de Dieu. •. . . . 38 Il est passé le temps. . . 49 Loin de vous 133 O Roi des cieux "
Enfants, à l'autel. . . . 233 Il est sur cet autel. . . . 103 Lorsque pour m o i . . - • 55 O saint autel liD
Enfants chrétiens . . . . 1 Il existe un lieu solitaire. 36 Lorsqu'un Dieu daigne. . 8S O S a i n t - E s p r i t , donnez- ^
Enfants préférés 274 Il n'est pour moi . . . . 12 nous
Enfanta, que notre hom- M
II vit en moi 132 O S a i n t - E s p r i t , v e n e z en
mage 227 . 162
Incomparables chefs. . . 259 M a l h e u r e u s e s créatures. . 60 nous
En cette nuit 71
Mère de Dieu 223 O saint Joseph, avec r e -
En secret le Seigneur. . 18 connaissance
Mon cœur, il faut. . . . 140
Espoir des pecheurs. . . 210 Je crois en toi 170
Mon doux Jésus, enfin. . 48 O saint Joseph, patron
Esprit-Saint, comblez nos Je l'ai trouvé 133
Mon doux Jésus, pour- puissant.
vœux 163 Je mets ma confiance. . . 215
quoi 118 O toi, céleste intelligence, m
E s p r i t - S a i n t , Dieu d ' a - J'engageai ma promesse. 139
Mon fils, pour apprendre. 269 O toi, qui du chrétien. . «
mour 159 Je suis chrétien 22 O t o i , qu'un voile épais. . J
Esprit- Saint, Dieu de lu- Jésus, de la mort v a i n - N O très douce Vierge. . -
mière. 166 queur 97
Ne perdons jamais. . . . 56 O u i , Dieu me voit. . . - °
Est-ce vous que je vois. 89 Jésus quitte son trône. . 124
Ne tarde plus 154 O u i , je le crois 5 '
E s t - i l cœur 188
Je vous salue, auguste. . 199 Noble époux de Marie. . 242
Oui, je l'entends. . . . . «
TABLE ALPHABÉTIQUE 641

No» No.
No« No. Souviens-toi des jours. 172 V
Oui, je le sens 131 Quel beau jour vients'of- Soyez béni 156 Venez à la prière. . . . 27
0 vasle abîme 5 Suivons, chrétiens . . 90
frir 178 Venez, chrétiens 209
0 Vierge d'Israël . . . . 184 Quel bonheur inestimable. 79 Suivons les Rois. . . . 82
Venez, divin Messie. . . 66
0 vous dont les tendres Quel doux penser. . . . 135 Sur cet autel 104
Venez, enfants 146
ans 86 Quel feu s'allume. . . . 164 Sur les apôtres. . . . 165
Venez, Sauveur aimable. 70
0 vous qui contemplez. . 249 Quel signe heureux.. . . 152 Venez, troupe angélique. 262
Quel spectacle s'ofTre à ma Véritable ami 265
P
vue 99 Temple témoin. . . . 173
Par les chants 100 Vers le ciel promis . . . 234
Quelle est cette aurore. . 175 Tendre Marie. . . . 213
Pécheurs, ne troublez Vierge glorieuse 222
Quelle fatale erreur . ; . 58 Ton beau mois . . . 231
plus 2 Vierge Marie 219
Quelle nouvelle et sainte.' 167 Tout n'est que vanité 51
Perçant les voiles. . . . 145 Vive Jésus 81
Tremblez, habitants. 59
Quelle splendeur . 258 Voici l'autel H' 2
Peuple chrétien, t r e s - Triomphez au ciel. . 187
Quemonsortadecharmes. 128 Voici l'envoyé 132
saille. us Troupe innocente . . 119
Qui désire garder . . . . 236 Voici, Seigneur 40
Peuple infidèle 91 Tu vas remplir . . . 121
Qu'ils sont aimés . . . . 1*26 Vois à tes pieds 228
Pleins de ferveur. . . . 11
Pleins d'un respect . . . 101a
Qu'ils sont doux tes fruits. 29 U Vois, pécheur 185
134 V o l e z , volez 238
Pourquoi ces vains com- U Un chérubin
p'ots 168 Un Dieu vient se faire. 28 Vous en êtes témoins . . 226
Rassemblons -nous. . . . 224 42 Vous qui régnez 256
Près de ton cœur . . . . 155 Un fantôme brillant . .
Recueillons-nous . . . . 109
Prier, c'est un bonheur. . 23
Reine des cieux 218
Protège l'enfance . . . . 98
Reine du ciel 216
Protégez-nous 208
Reviens, pécheur. . . . 39
Puissante protectrice. . . 202 M O T E T S
Puissant protecteur . . . 241 S
Sainte Cécile 263 A.
Q Sainte cité 62 Adoro te 304 Ecce fidelis 323

Quand de la terre. . . . 65 Sainte Vierge Marie. . . 198 Alma quem Sion 334 Ecce panis 283 , 284
Quand l'eau sainte. . . . 138 Sainte V i e r g e , pleine de Alma Redemptoris. . . . 317 I
Quand mon âme 247 Auctor beata; 305 Iste confessor. . 331, 332, 333
grâce 207
Quand vous contemple- A v e , Maria 309,310
Salut, aimable 268
ra'-je Iste quem lieti 329
64 Salut à toi, du Sauveur. 239 A v e , maris stella. 311,312,313
Que cette voûte 106 J
Salut à v o u s , Famille. . 248 A v e , Regina 3 1 8

288 , 289 Jesu Salvator


339
Que dans mon cœur la foi. 7 Salut à vous, Roi du jeune A v e , verum
Que dites-vous, Seigneur. 157 âge 273 B L
Que j'aime ce divin . . . . 80 Salut, ô Vierge 220 Languentibus
Que Jésus est un bon Bone Pastor 282
Seigneur, Dieu de clé- Laudate Dominum. . . . 340
Maître i/l4 mence '. 44 Lucis Creator. . . . 335, 336
Quel auguste et d o u x . . 107 Seigneur, j e crois. . . . 123 Christe, f o n s j u g i s . M
Quel beau jour, quel bon- Silence, ciel. . . . . . . 73 328
Cœlitum Joseph. .
308 Memento rerum
rthe,ur 120 Si le péché vient . . . . 34 Cor Jesu
Quel beau jour, quel tou- 330 O Cor amoris 30 '
Sous le firmament. . . . 50 Custodes hominum.
chant
Souvenez-vous 200
O
Ho.
R CANTIQUES
'3 esca viatorum 300 Regina cceli 319
O gloriosa Virginum. . . 321 S POUVANT S E CHANTER SUR PLUSIEURS AIRS
0 quam suavis est. . . . 287 Sacris solemmis 302
O salutaris. . . de 276 à 281
Salve, Regina 320
O sacra m convivium. . . 286
Sit nomen Domini. . . . 338
O sauctissima 316
Sub tuum 315
P T On n'a indiqué ici que les numéros dont les paroles
Tantum ergo. . de 290 à 299 "s'adaptent prosodiquement aux mélodies et qui ont un
Pange, lingua 301 caractère musical d'une suffisante analogie.
Pauis angelicus 285 Te Joseph 327
Tu es Petrus 337 11 est à remarquer qu'il n'y a pas toujours récipro-
Q cité dans l'adaptation des paroles d'un air sur un autre;
V
ainsi le N° 180 va bien sur 9 et 250, tandis que 9 et
Quicumque. . . 324 , 325 , 326 Verbum super num. . . . 303 250 ne vont pas sur 180.
Comme différence de caractère avec similitude de
coupe, on peut ciler le3 cantiques Par les chants lis
plus magnifiques, et Fois, pécheur, le cruel mar-
tyre, qui ne pourraient se chanter l'un sur l'autre,
fussent-ils même complètement prosodiques.
No. N°»
1 peut se chanter sur 96,209. 85 peut se chanter sur 98.
3 — — 51. 96 — — 209.
8 — — 24. 98 — — 85.
9 — — 250. 118 — 125,152.
11 — ; 151. 119 77.
17 — 25,215. 121 — — 126.
19 — 64. 125 — — 118,152.
24 — 8. 126 — 121.
25 — — 5,24,215. 127 — — 62.
28 — 82. 135 — — 136.
30 — 167. 136 — — 135.
32 — 39,40. 151 — — 11.
39 — 40. 152 — — 118,125.
40 — 39. 153 — — 1.
44 — 24. 180 — — 9,250.
51 — — 3. 199« — — 223.
62 — 209. 215 — — 8.24.
64 19,128. 223 — — 199a.
66 70,76. 224 — -- 272.
70 — 66,76. 225 — — . 1,209,153
76 _ 66,70. 250 — —
77 84. 260 — — 96^209.
79 82,205. 274 208
84 — 77.
O
Ho.
R
CANTIQUES
'3 esca viatorum 300 Regina cceli 319
O gloriosa Virginum. . . 321 S POUVANT S E CHANTER SUR PLUSIEURS AIRS
0 quam suavis est. . . . 287 Sacris solemmis 302
O salutaris. . . de 276 à 281
Salve, Regina 320
O sacra m convivium. . . 286
Sit nomen Domini. . . . 338
O sauctissima 316
Sub tuum 315
P T On n'a indiqué ici que les numéros dont les paroles
Tantum ergo. . de 290 à 299 "s'adaptent prosodiquement aux mélodies et qui ont un
Pange, lingua 301 caractère musical d'une suffisante analogie.
Pauis angelicus 285 Te Joseph 327
Tu es Petrus 337 11 est à remarquer qu'il n'y a pas toujours récipro-
Q cité dans l'adaptation des paroles d'un air sur un autre;
V
ainsi le N° 180 va bien sur 9 et 250, tandis que 9 et
Quicumque. . . 324 , 325 , 326 Verbum super num. . . . 303 250 ne vont pas sur 180.
Comme différence de caractère avec similitude de
coupe, on peut ciler le3 cantiques Par les chants lis
plus magnifiques, et Fois, pécheur, le cruel mar-
tyre, qui ne pourraient se chanter l'un sur l'autre,
fussent-ils même complètement prosodiques.
No. N»>
1 peut se chanter sur 96,209. 85 peut se chanter sur 98.
3 — — 51. 96 — — 209.
8 — — 24. 98 — — 85.
9 — — 250. 118 — 125,152.
11 — ; 151. 119 77.
17 — 25,215. 121 — — 126.
19 — 64. 125 — — 118,152.
24 — 8. 126 — 121.
25 — — 5,24,215. 127 — — 62.
28 — 82. 135 — — 136.
30 — 167. 136 — — 135.
32 — 39,40. 151 — — 11.
39 — 40. 152 — — 118,125.
40 — 39. 153 — — 1.
44 — 24. 180 — — 9,250.
51 — — 3. 199« — — 223.
62 — 209. 215 — — 8.24.
64 19,128. 223 — — 199«.
66 70,76. 224 — -- 272.
70 — 66,76. 225 — — . 1,209,153
76 _ 66,70. 250 — —
77 84. 260 — — 96^209.
79 82,205. 274 208
84 — 77.
I - 647 —

MESSE SOLENNELLE DE H. DUMONT

ou i .

son.iii. Kyrie

le.ison

JIIJ 1 .
ria inexeelsis De.o. Et in ter.ra

pax homi.nibus lionse volunta . tis. Lau . da.mus

te. Benedi.cimus te. A^do.raiiins te . 'ilo.ri.fi

. c a . m n s te. (ìraJUas a . g i m u s t i . h i , propter m a .

gnam glo.riam tuam. Do.mine De. us, Rex ece.le

.siis, De.us Pa.teromnipotens . Do_mine,Fi.li u . ni

* " " v . « rj— —


_ge.ni.te, JE.SU CHR.STE. Do.mine De.us, A .gnus

«
is pecea-.ta mnn
lumen de l u . m i n e

mi.se.re.re n o . b i s . Qui l o i . l i s s e c c a . t a m u n . d i ,
1 | i 1 | Deum v e . r u m ro. G e . n i t u m non fa

sus . ci . pe
,
d e . pre . ca . ti . o . nem
'J. • •
nos.tram.
v
cium consubstantia'lem Pa . t r i , per quem o m n i a
|l | \ J ri • J J j ' " 0 >\
fi
Qui s e i d e s ad dexteram Pa . t r i s , m i . s e . r e . r e no.bis.

l •—1—1—i
ì | . . —i—i—1—
i i — fa L eta sunt. Qui p r o p t e r nos h o . m i n e s
— rj.
rv : ».. I . . .. - r. . . T.. rr> !nr TI f. m l m t r
yilU.IIIcllll III 3 U . I IIS s c i l i ' . L i l i o . 1
ter nostrani saluterei, d e s c e n d i t de ece

lus A l . t i s . s i . m u s , J E . S U CHRISTE
El i n c a r n a . tus est de S p i . r i . t u S a n c t o , ' e x M a

Cum sancto.Spi . ritti, ingloria D e . i Pa _ Iris

men.
e . tiam

DI' 1.

.sus et s e . p u l t u s e s t : Et r e s u r r e c t t e r - t i . a di.e

vi.si.bi.lium secundum S e r i u _ r a s . Et aseendit i n c o e l u m , se

det ad d e x . t e r a m P a _ t r i s . Et i . t e r u m v e n t u . r u s est

re vi.vos et m o r . t u o s

. g e . n i t u m : Et ex oalnm an.te om.ni.a


c u j u s r e g n i . n o n e . r i t f i . n i s . Et in S p i r i t u m San
DUI.:

.ciumDominum et v i . v i 1 f i c a n . t e m , qui e * P a i r e , A - gnus P e i , qiiitollis peccata mundi,

"Fi_li_o que p r o c e . d i t . Qui cum Pa.tre et Fi m i s e r e . r e n o 1 bis-. Agnus D e . i , qui t o l . I i s p e c c a .

V
simu .ta mundi, mi.sere.re nobis . A . gnus Dei, qui

locu . tus est per p r o p h e . tas . Et unam,sanctam, toi.lis pep.ca.ta mun.di, d o . na n o . b i s pa . c e m

s t o . l i o a m E c . c l e _ siam Con

PROSE DES MORTS


.fi.leor u.num baptisma in r e m i s s i v o . n e m p e c c a .

DU 2
. t o _ r u m . Et e x p e c t o r e s u r r e c t i o . nem m o r t u . o .
TRANSP.^—r- . . , .
r-H
—ri P [ " >] i b» ,¡ . —d • i ''— Dies i.ra? di.es i l . I a , Solvei se . c i u m
''6
.rum'.El vitam ventu.ri sie.culi. A
in• f a v i l l a .\ Teste David c u m S \1 ' b.i l l a , Q u a n t iIi s I r e m oI r

est fu u_rus Quando j u _ dex est v e r r u s Cunóla

s t r i c t e d i s c u s s o ru s . T u b a m i n i m s p a r , gens s o .

T n u m , P e r sepulehra r e g i o n u m , Cogeí o . mnes an.

.le thronum.Morsstupe-bít et natii. ra, Cum

r e s u r g e t c r e a - t u r a , J u d i . can . ti responsu.ra.
L
t
me . us : Supplicanti p a r c e Deus.. Qui Mariam a b . E
Liber s c r i p t i i s p r o . fe _ r e l u r ; In quo t o f u m c o n t i . e
' . r] ti /i P - ! > - p , i . j p [' p. J _¿L-f-fryh-rr
d.
. s o l v i . s t i , Et l a . t r o . nem e x a u d i . s t i , Mihi quoque
. n e tur, ü n d e mñndus j u d i e J u r Jn.dexergo

—'/ • rj 1 o—u ' "— —f-— i bo.


s p e m d e d i s t i . P r e c e s m e œ non sunt dignœ-.Sed t
cum sede _ bit. Quit q u i d l a J e l a p p a r e b i t . Nil . n u l .
t
is
.nus f a c b e n i . g n e . Ne p e . renni c'remer i . g n e . I n t e r
-tum refnanebit. Quid sum m i s e r lune d i c t u r u s î Q u e m

o . ves ¿ V c n m p r a e . s t a . È t a b haedis me s e q u e .
»a ro.num rn^atii.rus.Ciim vix jiistus sil se.

o À• j p
. s t r a . Sta . t u e n s in parte d e x t r a . C o n f i i l a . t i s
. c u r i i s î H e x r e m e n d . v m a j e s t a t i s , Ç m sa -V an . d o s sal.

'o . c a
ma . l e d i c t i s - , - Flammis a . c r i b u s a d d i c t i s , 1
.vas g r a t i s , Salva me f o n s _pi.e_la.tis Recordare,

me cum benedictìs.O.ro. sup.plex el ac.


Jp _ SII p i e ; Quod sum c a u s a TU.ae vi_ae. Neme
" Sf-

. e l i . n i s Cor contritum quasi c i . lis, <ìe.re c u r a m .


per _ das i l . l a d i . e . Q u a r e n s me se . di . sti

mei f i . n i s . L a c r y m o . sa d i e s 1 il J a , Qua r e . s u r .
lassus: Redemisti riicem passiis:Tantus la or

4» . mo r e .
'avi 1.1 a Judicandus ho
.get ex
sit eassns . Ju . sie jii - dex ul . ti . o . n i s , Do .

Buie ere o par ' ce.De.us Pi.e Je.su,Do.


.IIS .
.numfa.e í e m i s s f o . n i s , Ante d i e m ratio. is. In.
S N '. »

re.quiem. A . men.
rJP »ne , Dona e , is
. g e . m i . seo tamquam r e _ . u s ! ; . C u i . ' p a ruhet vu 11 us
l e g i s , P h a s e v e . t u s ter.mina.' Ve. tust a . tem no
PROSE DU TRÈS SAINT SACREMENT

v i t a s , U m b r a m fu . gat ve . r i t a s , N o c t e m l u x e . l i .

Lauda S L o n , S a l v a . t o . r e m , Lauda ducëm

et p a . s t o . rem In h y m n i s et c a n . t i c i s . Quan.tum h o c e x p r e s s i t . In s u . i m e m o . r i a m . " Docti saens

potes,tantum a u d e : Quia m a . j o r o m n i l a u . d e Nec i n s t i . t u . t i s , P a n e m v i n u m in s a . l u . t i s Con.se.cr

l a u d a . r e s u f f i c i s . L a u d i s thema s p e c i a _ lis, Pa. mushostiam. Dogma datur Cbristia.nis Q u o d in

ñ i s v i v u s et v i . t a ' . h s Ho.die pro.po.nitur. Quem carnem transit pan i s . Et i . rium in san.guinem.

in sacras mensa eoe . nae Turbae f r a t r u m d u . o Quod non c a p i s quod n o n v i d e s , A . n i m o . s a f i r m a t f i

J.J j J . J » 11 \ f I 7 f
denœ Datum non a m . b i . g i t u r . Sit laus p l e . n a , sit d e s , Praeter r e . r u m o r . d i n e m : S u b d i v e r . s i s spe.

so J nora,Sit jucun.da,sit de.co.ra Mentis j u - b i . :ie _ b u s , S i g n i s tantum-et non " e b t i s , L a t e n t res


'j

_la.ti.o-. Di.es e . nim s o l e m n i s a . g i . t u r , In quh e.xi.miae. Caro c i . b u s , s a n g u i s p Q . It»»:Mar et

m
men.sse p r i m a r e . c o . l i t u r Hujus i n s t i . t u . t i o . In tarnen C h r i s t u s t o . t u s S u b u J r a q u e s p e . c i . e
g p- rr—
A

r i h |. I —
hac mensa novi R e _ g i s , Novum P a s . c b a n o . v a s su . mente non c o n e i . s u s , N o n c o n f r a c t u s , n o n d i . y i .
i m m o i a - t u r : A g n u s P a s c h i de I p.itn.turPa.tur
sus : I n . t e g e r ac . c i . p i t u f , : Sumit u-nus,sumunt

p a . l r i b n s . B o n e P a s t o r , p a n i s ve . r e , J e . s u ,
lil.le. Quantum v . sii. lan.him il - l e : Nec

noslvi m i s e . r e . re : Tu nos p a s c e , non t u . e . r e :


siimptus con . su.mi.tjir. Summit b o . ni. su

Tu nos b o n a f a c v i d e . r c In t e r . r a v i v e n . t i - u r n . Tu
itma - li: S o r t e tamen i . n a e . ( | i i a - l i , V i . t r e

vel i n _ t e . r i t n s . M o r s est m a . l i s , v i . l a b o . nis :


, __ p 1 p-

?t so.
V i d e p a r i s s u m p t i . o . n i s Quam sii d i s p a r e . x i t u s . l a . e s . T n o s i . ii c o m m e n s a . l e s , Cohreue d e s

F r a c t o d e m u m S a c r a m e n t o , Ne v a c i ! l e s : s e d memento da . les Fac S a n . c t o . rum c i . vi . u m .

Tantum e s . s e sub f r a g m e n l o Quantum ( o . l o le.gi. \r


11

t u r . Nulla r e . i f i t s c i s s u . r a : S i g n i tantum f i l f r a .

ctu.ra Qua nec status n e c s t a . t i i . r a S i g n a t i mi .

nn.i.ltir. Erre panis À n . g e . l o . r u m , Fa.ctus s i b n s


a• p

v i a . l o r u m : Vere panis fi . i . i . r u m Non m i t . e n .

dus canibus. In f i - g u r i s pra;-signa(ur,Crini I . s a a c


fl
À.
POUR LES DÉFUNTS

DU 2
TRANSP.;

.te »ter . na, indie illa t r e . men .


et

. d a . * Quando e o e . li mo . vendi sunt et ter.ra-.


No.bis

•i.
_lum per i ' . g n e m . ^ . f r e m e n s Cactus sum e.go.et
0 9*
>. » /]

ti . meo dum d i s e u s s i o ve . nerit at . que ve -


1* per _

. t u . Va i . r a * Quando.V. Diès i l . l a d i e s i . rae.

D.
calamitatis et mi-se', ri», d i . e s magna et

.erri ae_tern'am dona e_is,Domi . n e , et lux perpe-

Ow répète Libera jusqu'au 3


.tua lu.ceat e.is.
tura incola fuit ànima Dóminus custòdiat in-
mea ! tróitum tuum, et éxitum
VÊPRES DES MORTS Cura bis, qui odérunt tuura, * ex hoc nunc, et
usque in steculum.
pacein, eram pacificus : *
Réquiem setérnam,elc.
cum loquébar illis, im-
Placebo Domino. Placebo Dòmino * in Ant. Dóminus custòdit
pugnàbant ine gratis.
regióne vivórum. te ab omni malo : custò-
Requiem fetérnam,etc.
diat animara tuam Dómi-
PSAUME 114. A la fin de tous les Ant. Ilei mihi, Dòmi- nus.
Psaumes on dit : ne, quia incolàtus pro-
longàtus est ! Ant. Si iniquitátes.
Diléxit.quóniamexáu- Rèquiem ietérn ara " do-
diet Dominus ' vocera Ant. Dominus custòdit
na eis. Dòmine.
oratiónis meas. le. PSAUME 129.
Et lux perpètua * lù-
Quia inclinávit aurem ceat eis. De profundis clamávi
suam mihi : " et in dié- Ant. Placebo Dòmino
PSAUME 120.
ad te, Dòmine , * Dòmi-
bus meis iuvocábo. in regióne vivórum.
Levavi óculos meos ne, exáudi vocera meam.
Circumdedérunt me Ant. Hei mihi, Dò-
in montes, * undevéniet Fiant aures tuie inten-
dolores m o r t i s : ' el peri- mine !
auxilium mihi. déntes * in vocera depre-
cula inférni invenérunt
Auxilium mcum a Dò- catiónis mece.
me.
Tribulatiónera et dolo- PSAUME 119. mino, * qui fecit ccelum Si iniquitátes observó-
rem invéni : * et nomen et terram. veris, Dòmine, * Dòmine,
Dómini invocávi. Ad Dominum, cum ¡Non det in commotió- quis sustinébit?
tribulàrer, clamavi : nem pedem tuura : Quia apud te propitiá-
O Dómine, libera ani-
et exaudivit me. neque dormitet qui cus- tio est : * et propter legem
man) meara : * raiséri-
Dòmine, libera àni- tòdit te. tuam sustinui te, Dòmi-
cors Dominus, et justus,
mam meam a làbiis ini- ne.
etDeus nostermiserétur. Ecce non dorraitàbit,
quis, * età lingua dolósa. neque dórmiet, * qui cus- Sustinuit ánima mea
Custódiens párvulos
tòdit Israel. in verbo ejus : * sperávit
Dominus : * humiliátus Quid detur tibi, aut
ánima mea in Dómino.
sum, et liberávit rae. quid apponàtur tibi, *ad Dominus custòdit te ;
Con vér tere, ánima 1 inguaili dolósam ? Dominus protéctio tua ' A custodia matutina
mea, in réquiem tuam : * Sagittae poténtis acò- super manum déxteram usque ad noctem, spe-
quia Dominus benefécit tie, * cum carbónibus tuam. ret Israel in Dómino.
tibi. desola tóriis. Per diem sol non uret Quia apud Dóminum
Quia erípuit ánimara Heu mihi, quia inco- te " neque luna per noc- misericordia, * el copiosa
meara d e m o r t e , ' óculos làtus meus prolongùtus tem. apud eum redémptio.
meos a lácrymis, pedes est : habitàvi cum habi- Dominus custóditte ab Et ipse rédimetIsrael*
meos a lapsu. tàntibus Cedar : " mul- omni malo : * custodiat ex ómnibus iniquitáti-
ànimara tuam Dominus. bus ejus.
Réquiem (eternam, etc. dio tribulationis, vivifi cá- Dominum ; Iaudâbo Do- A porta inferi. fi.
Ant. Si iniquitátesob- bis me : * et super iram minum in vita mea : Eruè Domine, " ânimam
serváveris, Dómine; Dó- inimicórum meórum ex- psallam Deo meo quäni- ejus [ou animas eôrum).
mine, quis susti nébit? tendisti manum tua tri, diu füero. f. * Requiéscat (ou
Ant. Opera. et salvurn me fecitdéxte- N olite confidere in Requiéscanti in pace.
ra tua. principibus : * in filiis fi. Amen.
PSAUME 137. Dòminus retribuetpro hominum, in quibus non f . Domine, cxâudi ora-
me : * Dómine, miseri- est salus. tionem mea m. fi. Et cla-
ConfitéBor tibi, Dómi- còrdia tua in sÈecnlum : Exibit spiritus ejus, mor meus ad te véniat.
ne, in toto corde meo : * ópera mánuum tuárum. et revertétur in ternani
Oremus.
quóniam nudisti verba ne despicias. suam : * in ¡Ila die peri-
Pour tous les Défunts :
oris mei. Réquiem œtérnam, etc. bunt omnes cogitationes
eorum. Fidelium, Deus, om-
In conspéctu Angeló- Ant. Opera mánuum nium Cônditor et Red-
rum psallam tibi : * ado- tuárum. Dómine, ne de- Beatus, cujus Deus
émptor, animàbus famu
rábo ad templum san- spicias. Jacob adjutor ejus, spes
lôrum, famularùmque
ctum tuum. etconfitébor y . Audívi vocem de cœ- ejus in Domino Deo ip-
sius : * qui fecit cœluni, tuàrum. repii ssiànem
nomini tuo. lodicéntemmihi.r^. Beáti
et terrain, piare, el om- cunctôrum tribue pecca-
Supermisericórdia tua, mortui, qui in Dómino
nia, quae in eis sunt. tôrum : ut indulgéntiam,
et veritáte tua : * quó- moriúntur.
quam semper optavé-
niam magnificasti super Ant. Omne. Qui custodii veri tàtem
runt, piis supplicationi-
omne, nomen sanctum in sύulum, facit j u d i -
Magnificat f . Page 47. bus consequaptur. Qui
tuum. cium injûriam patiénti-
Réquiem aeternam, etc. bus : * dat escam esu- vivis et régnas in ssecula
In quacümque die in-
Ant. Omne quod dat riéntibus. saeculorum. fi. Amen.
vocáverote, exaudí me : *
multiplicábis in anima m ibi Pater, ad me véniel: Dominus solvit corn- f . Requiem œtérnam
mea virtútem. et eum qui venit ad me, peditos : ' D o m i n u s illu- dona ei (oweis), Domine,
Confiteántur tibi, Dó- non ejiciam foras. minât ccecos. fi.Et lux perpétua lûceat*
mine. omnes reges ter- Les prières suivantes Dominusérigitelisos : * ei (ou eis).
ras : * quia audiérunt ver- se disent à genoux. Dominus diligit justos. f . * Requiéscat (ou
ba oris tui. Dominus custodii àd- Requiescarit) in pace fi.
Pater noster, tout bas.
Et cantent in vi is Dò- venas, pupillum et vi- Amen.
mini : ' quóniam magna f . Etne nos indúcas in duam suscipiet : * et vi as
est glòria Dòmini. tentationem. FÍ. Sed li- peccatorurn dispèrdei.
bera nos a malo. •M
Quóniam excélsus Do- Regnâbit Dominus in .. C A N T I Q U E D E 7 . A C H A R 1 E .
minus, et humilia ré- s.Keula : D e u s t u u s ,
| Luc. 1.
spicit : * et alta a longe PSAUME 1 4 5 Sion, * in generationem
cognóscit.
Si ambulávero in mè- Lauda, ánima mea,
et generationem.
Rèquiem, etc. f Benediclus •}• Dôminus
Deus Israël. * quia.visi-
tàvit, et fecit redem- strórum liberati, " ser-
HYMNE :
ptiónem plebis su<e ; viamus illi.
DI' 2 EN A.-
Et eréxit cornu salutis In sancti tàte et justi-
1 Te Joseph,ceJebrent agmina cceJitum, Te
nobis, * in domo David tia, coram ipso, * ò m n i -
2 Almo cum I n m i d a m germineron-jugem Ari.
pueri sui. bus diébus nostris.
3 Tu na.tus Dominusstringisadex.te.ras ft.-
Sicut locutus est per Et tu, puer, Prophétn,
os sanctorum, * qui a Altissimi vocàberis, *
sreculo sunt, prophetà- praibis enim antefàciein
cùncti resonentChristiadum chori, Qui clarus meri.tis,
rum ejus : Dòmini pararevias ejus :
Ad dandam sciéntiam mirans,dubio lan.gerisan.xius, Af.fla.tu su p e r i
Salutem ex inimicis
salutis plebi ejus, * in gvpli profugum tu s e q u e r i s plagas; A.missumSoljmis
nostris, " et de manu
omnium, qui odérunt remissiònem peccatórum
nos : eórum.
Ad faciéndam rniseri- Per viscera misericór- junetuses in.clyt® Casto te-dereV.rgi ni 4.Post mor.
cordiam cum pàtribus diie Dei nostri : * i n q u i - Tlami.nis Angelus Conceplumpu.erumdocet.
nostris : * et memoràri bus visitàvit nos, óriens qusris et in.venis Miscensgandia fle tihus 5. No-bis,
testaménti sui sancti. ex alto :
Jusjuràndum, (|Uod Uluminéré bis qui in
juràvit ad Abraham pa- tenebris et in umbra lem rejiquosmors pi-a comsecrat, Palmanqu*emeri.
trem nostrum,* daturum mortis sedent : ad diri- sum.maTrias, par.ce p r e c a n t U ^ ^
se nobis : géndos pedes nostras in
Ut sine timóre, de viam pacis. — Gloria
manu inimicórum no- Patri, etc. tos glo.ri-a sn.scipit: T» vivens,Snperis par,fr.ue
lis "si-derascandere; Ut tandem h.ce.at nos ti-bi

r i s i c o , Mi.rasor.te be.a.ti-or. meo.


per-petim Gratnm pro.me.re canjicnm. A
cit.2.Visus,tactus, gustus in te f a l l i t u r : S e d
5 . 1 n c r u c e la . t e . b a t s o l a D e . i . t a s ; At hiclafet
0 ß.ri

so. o tufo c r e d i t u r : C r e d o q u i d q u i d d i _ xit D e .


si . nlui ethumanitas: A m b o ta . men c r e d e n s a t .

AU TRÈS SAINT SACREMENT


i F i J i . u s ; Nil h o c v e . r i t a . f i s verbo veri-us. 4.Pla.

DU fi.
A . ve v e r u m C o r p u s na _ tum de M a r i . a
„ »
q u e c o n f i t e n s , P e . t o quod peti . v i t
'1 ÌJ p-/Ì.
latiopœnitens.5. 0

gas sicut Thomas non i n . t u . e _ o r , Deum tamen me.


m e . m o . r i - a . le mor.tis D o m L n i , Panis v i v u s vi.
v i r . g i n e , Ve _ re p a s s u m immola . tum inerti.

um te c o n . f i . t e . o r : Fac me fi . bi s e m p e r m a g i s
ce pro ho . mine, Cujus latus perfo.ra . tum f l u - tamprasstans h o . m i n i , Praesta me . ae men.ti de !e

xit a.qua et san . guine. E.sto nobis pregu- c r e d e . r e . In te d i . l i . g e r e . fi. P i . e


. 1 . Jesu

sta _ »um m o r t i s in e x . a . mine. 0 Je.

ìdul . eis! 0 J e . s u pi . e! 0 Je_su,Fi_

tii.o sangnine,
li Ma . ri . ae! Tu no_bis mi_se.re.re A men. quodfam s i . t i . o ;
DU 5 . fo j >}•!' ^ bo . rj J ' ! —

A_do.ro e devo . e, latens D e _ i J a s , ( uas s u b


Totnm m u n d u m q u i t ab omni s c e l e r e .
V i - s u s sim b e . a . fus tuse g l o r i a - A

his f i g u . r i s V e . r e l a . t i t a s : ï T i . li se c o r m e - um
HYMN E
OU i.
1 . Pangelingua g l o r i . o . s i - Cor.porismysle. l . S a . r r i s s o ^ e m . n i . i s j u n c l a s i n f gaudia Et
2 . Nobis d a t u s , n o b i s - n a . t u s Ex intactaVir. 2 . N o . c t i s r e . c o . l i . t u r Cos.na n o . v i s s i m a Q u a

ex praecor.di.is sonent prasco.nLa : Recedant v e . t e .


rLum. S a n g u i n i s q n e preti_o.si,Quem in mandi p r e . l i .
Chrisluscredi.lur Agnumet a . z i m a Dedisse f r a - l r i .
gi.ne, El in mando conversalus,Spargo v e r . h i se.mi.

— fj— -r^ ' • wj ra, No.vasinl o m n i . a , C o r . da v o o e s e t o . p p . r a .


um, Fructusvenlris ge.ne.ro.si Rexef.fnjit.gentium b u s , J u x . t a le . g i . t i . m a Pri . scisindultapalribas.
ie' Su.i mo.ras in.co.la.tusMLroclausit orJine.
" " ' ' É É
3 . Post Agnnm ly_picum explelis e . p u l i s Corpusdomi
4 . D e _ dit f r a . g i . l i b u s C o r p o r i s fercnlum . p è d i } et tri -
3 . In suprema; node cre.na? Re.cumbenseumfratri.
4 . Verbumca.ro, panem ve.rum. Ver. bo car.nem e f . f i .
datum d L s c i S i c lotiim o m n i b u s
s l i b us saniminis po.culum, Dicens-.Ac.ci.pile quo d I r a .
bus, Obser.va.ta l e . g e piene Cibisinle.galibiis,
cil : FilquesanguisCbristi merum El s i s e n s i i s d e f i c i t , 7— " 'J *.'J 'J
do va_sculum: 0 . mne9 ex e . o b i . b i . t e . 6 . Pa . nis
7 . Te tri.
Cibumturbfe duo-dente S e dat s o i s manibns.5.Tan_
Adfirmandum corsincerum SoJa fides sufficit. fi.Ge.

crLficium i.stud in_sli_tif_lt Cu.jus o f . f i . c i u m


A n . g e l i c u s f i l p a n i s h o . m i n n m , Dal p a j n i s c c e _ l i n t s
na D e i . l a s , U n a q u e p o s c i m n s - , S i c n o s tu v i . s i _ t a ,

Commillivo.lu.il Solis presbyteris Qiiibiissic ron.


F i . g u . r i s terminami!) res m i . r a . b i l i s ! Mandu.oal D o .
SLcut te c o . l i m i i s - . P e r t i i . a s s e j i i i l a s due nos q u o t e n .

gru.it Ut sumanl el dent e c e . l e r i s .


f i . d e s snpplementumSensuiim d e . f e c l u _ i . m i n u m Pau . per ser.vus et humilis.
denJi ab u . t r o . q u e C o m p a r s i t l a u d a - l L o . A - men. d i m a s , Ad lucemquamin.habilas . A . men.
- 6 7 1 -

OU 6 . :
TEMPS DE LA PASSION
V e r . bum su . p e r . r.um ¡"pro" -. dt»i ._ ens
v na
__ç ., , -- i i

Nife Pa-tris linquens d e x t e . r a m Àd o . p u s su . um


1 . V e x i l . la Re . g i s p r o . deunl : F u l g e t
2.Quas v i l i . n e r a — ta l a n . c e a p Muero
ex . i . e n s . V e . n i t ad v i . tas v e s . pe.ram.

In m o r t e m a d i s c í p u l o Se m o r i e n s in prétium, Crucis myste . r i . u m , Qua v i . t a m o r t e m p e r . tu


Suis tradéndus remulis, Se regnans d a t in pre- ne di . r o c r i . m i . n u m Ut n o s l a . v a . r e f s o r . d i .
P r i u s in v i t e f è r c u l o
mium.
Se trádidit d í s c í p u l í s . ti o . J ,J .

O salutaris Hostia. "Et m o r . l e vi . tam p r o . t u . l i t . 3 . I m p l e . ta


s, M a . n a . v i t u n d o et s a n . g u i ñ e . 4 . Arbor de.
Q u i b u s sub bina spècie Qufecceli pandis o s t i u m ;
C a m e r a d e d i t et s a n g u i - Bella p r e n i u n t hostílía;
nei« ; Da r o b u r , l e r a u x í l í u m . sunt quse can. . c i n i t David _ £ i d e _ i i ear.mine.,
Ut d ú p l i c í s s u b s t á n t i a ; cora et f u l . g i d a , Or.na.la Re.gis pur.pnra,
Totum cibáret hominem. Uní t r í n ó q u e Dómino
Sit sempiterna g l o r í a ;
Se nascens dedit so- Qui vitam sine término D i c e n d o na _ ti _ o . n i b i i s : R e . g n a . v i t a Ü_
E . l e . c t a d i . g n o sii . p i j e %amsanc.ta mem.bra
cium, ¡Nobis d o n e t in p a t r i a .
C o n v é s c e n s in edúlium, Amen.
gnoDeus. 5.*"Rea . tá"cu . j u s d i r a . c h i . i s
tan.gere. 6 . O.Crux,a_ve , spes 'u . . n i . c a :

' — '•-,) -0«. ,) } ,j " a •4


P r e . l i u m pependit sse . c u f i „ . ¿ t a . t e r a Ta Jeta c o r .
H o c p a s s i . o . itistemp.o . r e , Pi.is m . g e gra .

ü o1.,! i i' J. 'i1 J



.1 J m1 ^1 ì'j • ÌF^^

p o r i s , T u l i t q u e praedam t a r . J a . r i . 7 . T e , f o n s s a .
tiam Re-ismie d e . le...cri . m i n a .
1 ! : , 1 1—l—t-î—r 1 1 , , .4

lu . tis.Tri . nitas, Collaudet o . m n i s s p i - r i t u s :


T. 1 1 H 1—I 1—1—1 — ! -
L J 1 I 1 I J - + -
•l-^vfv'fi' l.f' •

n .am o.mne no.xitim.


-o.mni tempore, 7 . D e o P a . t r i sit ç l o . ria Et

iTitnjHl
Largi.ris.ad d e p r a e . m i urn. A . , men. F i l i o q u i . a m o r . tnis Surre.x t ac Pa . ra . e l i .

L E S A I N T JOUR DE L A P E N T E C O T E 1' M-.) ,1-J I.U.1-1.J.I


to, In saecu . lo.rum sae.cula. A . - men.
HYMNE.
DU 8 ;
Ji; V e n i , c r e . a . t o r Spi . ritiis; Mentes t u o .
ìs.simi

rJ ' Ò , \ . ;] * j~7jt * fi !

rum vi . si.ta I m . p l e s u . p e r n a g r a . l i . a Quae


do.nurn D e i , Fons v i . u s , i . g n i s , ca . p i l a s , Et

tu e r e . a _ s » i ( 1 ì p e e t o r a . 3 .Tu s e p t i . f o r m i s mn . n e .
s p i . r i . ta.lis u n c t i - o . 4 . Accende lumen sen - s i .

r e , D i g i t u s . «pä)e?nae dex v terse: Tu r i . te pro.


b u s : I n - funrfi'a-mor.em Cor > d i b n s , I n f i r . m a no.

mis_siim ; J&tfr5, S e r . m o n e . df.Utos guttura.5.Ho.


stri r o r . ^ i s Vir.7u.le : fi|ñ#nsperpeti.fi.Per

stem re g i . u s , f a c e m f l u e d o n e s p r o . ti
«jpalrfcm Noscamus atque Fi - Ii

nus; Du . c j o . r e s i c Te onae.vko . V i . » e m u s
um Te^ue u . t r i * ù . s q u e % p i _ r i t u r f i , C r e _ d a m u s
'CtX-DansHuelques.églises.on ¿fianteje s t . n a t u r e l .
TABLE DU SUPPLEMENT
. IJO .' YIJ'FL . <-'<|MIJ
( d e la p a g e 647 à la p a g e 675J

Pages.

Ad Dominum (psaume)... 660


Adoro te (hymne) 666
Ave, veruni (hymne) 666
Benediclus -J- Dominus (psaume) 663
Confitebortibi..., quoniam ( p s a u m e ) . . . . ' . . 662
De profundis (psaume) 661
Dies iras (prose) 651
Dilexit, quoniam (psaume) 660
Inviolata (prose» 658
-'À! Lauda, ani ina mea (psaume) 662
Lauda Sion (prose) 654
Levavi oculos (psaume) 661
Libera me (chant pour les défunts' 659
Messe de Dumont 647
Pange lingua (hymne) 668
Sacris solemniis (hymne) 669
Te Joseph (hymné) 665
Veni, Creator 672
Verbum supernum (hymne^ 670
Vexilla Régis (hymne) 671

Paris. Imp. G. Plcquoln, 53, r o o do LlUc.

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