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Mots-clés : traitement de l’eau, filtre planté de roseau, vieillissement, comportement hydraulique, expériences
de terrain
Keywords: wastewater treatment, constructed wetland, ageing, hydraulic properties, field experiments
systèmes n’est pas forcément synonyme de dégra- évaluation en laboratoire de paramètres physico-
dation des performances hydrauliques, comme l’ont chimiques et structuraux (teneur en matière orga-
remarqué CHAZARENC et MERLIN (2005). Il semble nique, porosité, granulométrie) du granulat prélevé
donc nécessaire de procéder à un suivi du vieillis- dans les filtres, là encore afin d’apporter des éléments
sement de ces systèmes, afin de s’assurer de la conti- d’explications aux résultats hydrauliques obtenus.
nuité de leur bon fonctionnement – hydraulique et épu- Ainsi, les objectifs de cette étude sont :
ratoire, ces deux aspects étant liés – au cours du temps. – rendre compte de l’état de vieillissement hydrau-
Dans le cadre de cette étude, l’aspect hydraulique du lique – colmatage – des filtres plantés de roseaux à
vieillissement en lien avec le colmatage des filtres est écoulement vertical (FPRv) équipant des petites com-
étudié. Pour cela, une approche couplant expériences munes après 10 ans de fonctionnement ;
de terrain et de laboratoire a été adoptée : le compor- – étudier l’impact d’un curage de filtre sur les vitesses
tement hydraulique, par l’intermédiaire de mesures d’infiltration relevées sur le terrain ;
de la vitesse d’infiltration [PEDESCOLL et al., 2009], – mettre ces résultats en perspective, notamment des
ainsi que la stratification verticale du granulat des caractéristiques de l’effluent d’entrée.
quatre plus anciennes stations du bassin Rhin-Meuse
ont été évalués sur le terrain. Un curage superficiel 1. Matériel et méthodes
des parcelles échantillonnées a été réalisé pour simuler 1.1. Choix des sites d’étude
l’effet d’un curage des filtres ; cet effet a été repris en Les quatre stations choisies pour l’étude sont des
laboratoire lors de tests en éprouvette pour étudier stations de traitement des eaux usées de type filtres
l’évolution des vitesses d’infiltration au sein du plantés de roseaux à écoulement vertical (FPRv),
massif filtrant. Cette évaluation est suivie par une situées sur le bassin Rhin-Meuse. Elles ont été choisies
A B C D
Surface totale E1 E2 E1 E2 E1 E2 E1 E2
(m 2) 668 496 474 518 375 255 190 128
Lam e d’eau (m/j) 0,68 0,67 0,32 0,95
Porosité granulat E1F E2F E2Dr E1F E2F E2Dr E1F E2F E2Dr E1F E2F E2Dr
(%) 46 48 44 37 40 38 54 69 nd 66 43 56
E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr
CU
7,2 9,1 34 6,0 3,9 nd 34 2,6
E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr
d10 (mm)
0,14 0,12 0,06 0,17 0,42 nd 0,06 0,36
Teneur en fines E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr E2F E2Dr
(%) 0,59 0,46 0,39 0,14 0,25 nd 0,21 0,12
E1 : premier étage ; E2 : second étage ; E1F : horizon filtrant du premier étage ; E2F : horizon filtrant du second étage ; E2Dr : horizon de drainage du second
étage ; EH : équivalent-habitant ; CU : coefficient d’uniformité ; d10 : 10 % des grains de la matrice ont un diamètre (en mm) inférieur à la valeur du d10.
Tableau I. Caractérisation des stations étudiées
MOLLE et
1.2. Stratégie de prélèvement
A B C D
al., 2004
Sur chaque station, les prélèvements et les mesures
MES (g/m 2/j) 52 49 37 79 50
in situ ont été réalisés sur le filtre qui était en phase
DCO (g/m 2/j) 117 89 83 105 100
2
45 42 32 53 50
de repos. Les conventions suivantes ont été adoptées
DBO 5 (g/m /j)
NTK (g/m 2/j) 11 11 8 13 10 pour la dénomination des échantillons (figure 1) :
NH4 (g/m /j)2
8 7 6 9 - – selon l’étage : les échantillons réalisés sur le premier
Ptot (g/m 2/j) 3 2 2 3 - étage sont notés E1, ceux réalisés sur le second étage
MES : matières en suspension ; DCO : demande chimique en oxygène ; DBO5 : sont notés E2 ;
demande biochimique en oxygène ; NTK ; azote total Kjeldahl ; Ptot : phosphore total.
– selon le point de prélèvement : pour le premier
Tableau II. Charges de dimensionnement des stations. Les charges cor-
respondent aux charges d’entrée dans la station étage, deux types de prélèvement ont été réalisés afin
de prendre en compte l’hétérogénéité spatiale du sys-
car elles sont les plus âgées en service sur le bassin
tème. Les échantillons situés à 1 m et 2 m de l’alimen-
(> 10 ans) recensées par l’agence de l’eau Rhin-Meuse
tation en effluent sont notés respectivement P1 et P2.
[AERM, 2013]. Elles sont situées sur les communes
Pour le second étage, la répartition des rampes d’ali-
d’Erckartswiller (14 ans de fonctionnement, notée A
mentation homogénéisant l’effluent en surface du
par la suite), Deuxville (14 ans de fonctionnement,
filtre a permis de définir un seul point de prélèvement
notée B par la suite), Nixéville-Blercourt (15 ans de
équidistant des rampes pour toutes les stations étu-
fonctionnement, notée C par la suite) et Saint-Julien-
diées ;
sous-les-Côtes (11 ans de fonctionnement, notée D
– selon l’horizon de prélèvement : les horizons de
par la suite). Les caractéristiques de ces stations sont
prélèvement sont référencés comme de « dépôt » D
données tableaux I et II. Toutes ces stations compren- (horizon superficiel composé uniquement de matière
nent deux étages de filtration, fonctionnent de accumulée), de « filtration » F (horizon situé immé-
manière alternée et intermittente [MOLLE et al., diatement sous l’horizon précédent et composé d’un
2004] et ont été plantées de roseaux communs Phrag- mélange de granulats et de matière accumulée) et
mites australis lors de leur mise en œuvre. Les prélè- enfin de « drainage » Dr (uniquement pour le second
vements ont été réalisés le 28 mai 2013 (A), le 29 mai étage, correspond à l’horizon situé en dessous de l’ho-
2013 (B), le 30 mai 2013 (C) et le 3 juin 2013 (D). rizon de filtration).
Lors de l’étude, les filtres du premier étage de la sta-
tion D présentaient un phénomène de colmatage total. Ces notations sont récapitulées dans le tableau III.
Figure 1. Localisation des points de prélèvement. Quatre échantillons ont été définis sur le premier étage et trois sur le second
Figure 3. Comparaison entre les charges surfaciques relevées sur le terrain (boîtes à moustaches) et les charges surfaciques utilisées
pour le dimensionnement (trait rouge horizontal)
M esure Horizon
Vitesse
(lavé) (lavé)
d’infiltration (II)
Stratification verticale
Teneur en m atières
organiques
Porosité
Granulom étrie
Tableau IV. Récapitulatif des analyses. Le protocole de chaque analyse est détaillé dans la partie « matériel et méthodes »
Figure 4. Évolution des vitesses d’infiltration sur le terrain. De gauche à droite et de haut en bas : A, B, C, D. Noir : E1P1 ; gris : E1P2 ;
blanc : E2. Les barres d’erreur représentent la variabilité associée aux mesures d’infiltration par infiltromètre double-anneau sur
le terrain. La notation « avant » correspond à la vitesse d’infiltration du filtre après 10 ans de fonctionnement. La notation « après »
correspond à la vitesse d’infiltration du filtre après curage des boues
Sur le second étage, on observe des vitesses d’infiltra- d’infiltration plus élevée sur le premier étage que
tion plus élevées que sur le premier étage, proba- sur le second.
blement en raison de l’accumulation moins forte Ces modifications de vitesse d’infiltration à la suite
de boues. Ainsi on relève : sur la station A, de la présence de solides accumulés ont déjà été
Vinf = 0,05 mm/s ; sur la station B, Vinf = 1,2 mm/s ; reportées dans la littérature pour des filtres contenant
sur la station C, Vinf = 0,035 mm/s ; sur la station D, des granulats de taille similaire à celle des filtres
Vinf = 0,018 mm/s. Cette tendance est inverse à celle étudiés, dans le sens d’une amélioration ou d’une
recherchée initialement, c’est-à-dire un temps d’infil- dégradation ; ainsi l’étude de KNOWLES et DAVIES
tration plus élevé (et donc une vitesse d’infiltration [2009] a relevé une diminution de la conductivité
plus faible) sur le second étage que sur le premier. hydraulique concomitante à une accumulation de
Ces valeurs sont inférieures à celle de conductivité solides alors que CHAZARENC et MERLIN [2005]
hydraulique à saturation (1,5 mm/s) trouvée par ont observé une amélioration de la percolation d’un
MORVANNOU et coll. [2013] sur cet étage, sauf pour facteur 5. Les résultats de la présente étude tendent,
la station B dont l’accumulation est moins élevée eux, à montrer que l’opération de curage semble
(cf. paragraphe précédent). Cela peut s’expliquer par diminuer de manière significative le colmatage super-
le fait que les filtres étudiés sont plus âgés, entre ficiel lié au dépôt de surface et en conséquence amé-
11 et 15 ans, contre 9 ans pour le filtre étudié dans liore les capacités d’infiltration des filtres du premier
ces travaux. étage des FPR. Du point de vue opérationnel, cela
Le colmatage est donc plus important sur le premier permettrait ainsi d’envisager une dissociation du
étage, ce qui entraîne une vitesse d’infiltration plus curage de l’horizon de dépôt et du remplacement
faible que sur le second étage en dépit de la granulo- du granulat, pour permettre de restaurer la capacité
métrie plus grossière et de la vitesse d’infiltration hydraulique du filtre.
initiale plus élevée sur le premier étage.
2.1.2. Vitesse d’infiltration du granulat lavé
Lorsque l’on procède au curage de la boue, on ob-
(laboratoire)
serve sur le premier étage un effet similaire sur les Les vitesses d’infiltration des granulats lavés sont bien
deux points de mesure (figure 4) : amélioration signi- plus élevées en moyenne que celles des granulats
ficative pour les stations A (Vcuré/Vinit = 4,7 pour P1 curés sur le terrain (figure 5). Cela provient proba-
et Vcuré/Vinit = 36 pour P2), C (Vcuré/Vinit = 3,4 pour blement du protocole expérimental différent qui a été
P1 et Vcuré/Vinit = 2,4 pour P2) et D (Vcuré/Vinit = 14 employé, mais également du fait que le curage sans
pour P1 et Vcuré/Vinit = 205 pour P2) et évolution non remplacement de l’horizon profond simulé sur le
significative (due à la variabilité associée aux mesures terrain ne joue pas sur le colmatage lié à la croissance
par infiltromètre double-anneau, rapportée par de la biomasse sur le support granulaire. On constate
BOIVIN [1990]) pour la station B. On remarque également que la vitesse d’infiltration du granulat du
que l’amélioration la plus forte est logiquement
constatée sur la station D, qui présentait un colma-
tage total lors de l’étude. Sur le second étage, l’effet
est moins marqué : amélioration pour les stations C
(Vcuré/Vinit = 1,2) et D (Vcuré/Vinit = 8,3), diminution
pour les stations A (Vcuré/Vinit v = 0,55) et B
(Vcuré/Vinit = 0,21). Cette atténuation de l’effet du
curage est à relier à l’accumulation de matière plus
faible sur le second étage que sur le premier, et à une
modification consécutivement plus faible de la
perméabilité de l’ensemble. On remarque également
que le curage a pour effet de rétablir une vitesse Figure 5. Vitesses d’infiltration du substrat lavé (tests en laboratoire)
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Indicateurs de colmatage de filtres plantés de roseaux à écoulement vertical :
étude comparative de quatre stations de traitement après 10 ans de fonctionnement
E1 E2
Vinf/Vinf_10
Curé Lavé Curé Lavé
A 18,0 397,4 0,2 518,4
B 0,7 59,2 0,5 10,1
C 2,6 673,3 1,2 372,4
D 36,6 70,3 2,4 55,1
Tableau V. Rapport des vitesses d’infiltration après maintenance sur la vitesse d’infiltration
(Vinf) après 10 ans de fonctionnement. E1 : premier étage du filtre ; E2 : second étage du filtre
Bibliographie
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treatment ». Desalination and Water Treatment ; 5 : 257-266. 646.
Résumé
P. BOIS, J. LAURENT, M. NUEL, A. WANKO
Indicateurs de colmatage de filtres plantés de roseaux à écoulement vertical : étude
comparative de quatre stations de traitement après 10 ans de fonctionnement
L’effet du vieillissement sur le colmatage de des filtres. La teneur en matière organique du
quatre stations de traitement de type filtre planté dépôt varie entre 0,45 % et 20 % en fonction de la
de roseaux a été étudié sur le terrain et en labora- présence d’ouvrages de traitement primaire en
toire. Il ressort de l’étude qu’un curage de la boue amont de la station. Les différences de colmatage
déposée permet d’améliorer la vitesse d’infiltra- observées entre les différents sites d’étude sem-
tion sur le premier étage (trois cas sur quatre) et blent être principalement liées à des différences
parfois sur le second étage (deux cas sur quatre). de maintenance ou d’exploitation. L’utilisation d’un
Le renouvellement du granulat permet lui une infiltromètre double-anneau pourrait permettre
augmentation de la vitesse d’infiltration d’un facteur de s’assurer du bon fonctionnement hydraulique
100 environ. Les taux d’accumulation de boue relevés du système et de planifier les opérations de curage
varient entre 0,7 et 1,6 cm/an sur le premier étage des filtres.
A b st ra c t
P. BOIS, J. LAURENT, M. NUEL, A. WANKO
Vertical flow reed bed filter aging indicators: comparative study of four constructed
wetlands after ten years of operation
A study on the effect of ageing on 4 constructed first stage. Deposit organic matter content ranges
wetlands designed for wastewater treatment is between 0.45% and 20%, depending on the
carried out on the field and in the laboratory. presence of primary treatment systems before
Sludge removal allows improving infiltration speed the plant. Clogging differences that are obser-
on the first (3 out of 4 sites) and sometimes on ved seem to be mainly due to maintenance and
the second stage (2 out of 4 sites) of the station. operation. Double-ring infiltrometer could be used
Granular medium renewal enables a 100-fold as a tool to monitor hydraulic functioning of the
infiltration speed increase. Sludge accumulation system and to help planning removal sequences
rate ranges between 0.7 and 1.6 cm/yr on the on the filters.
Logiciel 3R 2014
Les nouvelles recommandations pour le dimensionnement de
la réhabilitation par chemisage et tubage des réseaux d’assai-
nissement sont disponibles.
Ce logiciel permet la vérification du dimensionnement mécanique,
selon ces techniques, d’ouvrages (circulaires ou non) en tenant
compte de trois états de dégradation de l’existant.
Il comprend :
• Un manuel d’utilisation ;
• Le texte de la méthode ;
• Cinq modules de dimensionnement mécanique : chemisage
circulaire, tubage circulaire, chemisage non circulaire, tubage
(avec coulis) non circulaire, tubage avec enroulement hélicoïdal ;
• Un module de dimensionnement hydraulique.