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2.2. Poids volumique
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Tous ces paramètres ne sont pas indépendants. Ils sont reliés par des relations que l’on
peut retrouver à l’aide du modèle élémentaire. Exemple de formules :
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N.B : Pour les sols (à part les sols organiques) : 26 kN/m3 ≤s ≤ 28 kN/m 3
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d10 =0.17
d30 = 0.58
d60= 1.80
3.3 Essais sur sols pulvérulents
Le comportement de ces sols dépend des paramètres qui caractérisent le squelette
solide, à savoir les dimensions des grains et l’indice des vides. Les essais les plus
courants sont :
3.3.1. Equivalent de sable (ES%) : Permet de caractériser la propreté des sables et le
type de sol analysé.
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3.4 Essais sur les sols fins
3.4.1. Les limites d’Atterberg
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3.4.2. Valeur du bleu de méthylène : « VBS »
Elle représente la quantité de bleu pouvant être adsorbée sur les surfaces internes et
externes des particules du sol. La valeur VBS s’exprime en masse de bleu pour 100g de
sol.
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3.4.3. Teneur en carbonate : % de CaCo3
L’essai est réalisé au calcimètre Dietrich-Fruhling afin de déterminer la teneur
pondérale en carbonates d’un sol qui est le rapport entre la masse de carbonate
contenue dans le sol à sa masse sèche totale. La détermination se fait par décomposition
du carbonate de calcium CaCo3 contenu dans le sol par l’acide chlorhydrique.
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Les sols fins (plus de 50% des éléments solides ont un 80m).
a. Les sols grenus
On adopte la classification des laboratoires des ponts et chaussées (LPC).
Tableau : Classification des sols grenus (plus de 50% des éléments > 80μm)).
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CONTRAINTES DANS LES SOLS
Le sol est un milieu poreux constitué d’un squelette solide dont les vides sont remplis par l’air
et/ou l’eau. Ce milieu se déforme sous l’action des contraintes dues aux efforts extérieurs
provenant de l’ouvrage. On suppose que le sol est plutôt un milieu continu soumis à son
poids et aux surcharges de l’ouvrage et décrit par les équations générales de l’équilibre dans
un massif.
Toute charge appliquée à la surface d’un sol engendre à l’intérieur de celui-ci un
accroissement de contrainte. Cet accroissement devient de plus en plus faible au fur et à
mesure que la profondeur augmente.
1- Notions de contraintes
Soit un solide à la surface duquel s’exercent des forces.
En coupant ce solide par un plan fictif (P), l’élément de surface « s », autour du point « M »
sur la surface « S », est soumis à une force F.
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La contrainte au point « M » est le vecteur :
Cette contrainte se décompose en une contrainte normale et une contrainte tangentielle
En mécanique des sols, pour déterminer l’état de contraintes autour d’un point « M » dans le
sol, il suffit de connaître les composantes des forces s’exerçant sur les faces d’un
parallélépipède centré autour du point « M » et dont les arêtes sont parallèles aux axes Ox,
Oy, Oz.
Parmi les facettes autour du point M, il existe 3 plans privilégiés pour lesquels la contrainte
tangentielle est nulle (= 0). Ces 3 plans sont appelés plans principaux.
Leurs directions normales, directions principales et les contraintes correspondantes,
contraintes principales sont notées :
1 : Contrainte principale majeure.
2 : Contrainte principale intermédiaire.
3 : Contrainte principale mineure.
Avec : 1 2 3
On doit souligner enfin que, en mécanique des sols, on adopte la convention de signes
suivante :
>0 en compression
<0 en traction
2- Contraintes dues au poids propre du sol
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Le poids du sol augmente avec la profondeur ; réparti sur une unité de surface horizontale à
une profondeur donnée, il correspond à la pression ou contrainte due au poids propre.
Pour un sol de poids volumique (en kN/m3), et à une profondeur z (en m), la contrainte
verticale est :
V = .z
2-1 Cas d’un sol sec
Le poids volumique intervenant dans le calcul de la contrainte est d. Dans le cas d’un sol
stratifié en plusieurs couches de différents poids volumiques et différentes hauteurs :
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3- Contraintes dues aux surcharges
Les dépôts de sol sont normalement stables, à moins que des circonstances naturelles ou
un chargement artificiel ne contribuent à y accroître les contraintes effectives et qu’un
tassement s’en résulte. On sait qu’un abaissement de la nappe augmente la contrainte
effective, mais divers types de surcharges induisent également des contraintes () dans le
sol. Il s’agit :
Des charges ponctuelles,
Des charges uniformément réparties sur les surfaces rectangulaires et circulaires,
Des charges en forme de remblai de longueur supposée infinie.
3-1 Cas d’une surcharge uniformément répartie sur toute la surface q
Dans ce cas et quelle que soit la profondeur z, on a :
=q
3-2 Cas d’une surcharge ponctuelle Q
En considérant le sol comme milieu semi-infini élastique non pesant, la contrainte verticale
due à la force ponctuelle Q est calculée d’après la formule de Boussinesq :
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Ou bien : = Iz q (Iz : facteur d’influence fonction r/R et z/R).
3-4 Cas d’une surcharge rectangulaire uniforme q
Sous l’effet d’une charge rectangulaire de largeur « b » et de longueur « l », la contrainte
induite sous l’un des coins de cette charge, est donnée par :
= Iz q
Iz : facteur d’influence fonction de b/z et l/z. donné par le tableau1 suivant :
Tableau1 : valeurs de Iz pour une semelle rectangulaire b.l
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3-5 Cas d’un remblai semi-infini
Pour un remblai de hauteur Hr et de poids volumique r, la contrainte verticale est : = Iz q
Avec : q = r. Hr
Iz : facteur d’influence donné par le tableau ci-dessous en fonction de a/z et b/z.
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TASSEMENT ET CONSOLIDATION DES SOLSe
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h et e sont le tassement et l’indice des vides à l’instant « t ».
3. Relation entre l’indice des vides et la contrainte effective
Pour déterminer la relation entre l’indice des vides et la contrainte « ’ : due à l’action
des charges », on doit réaliser un essai œdométrique qui permet d’étudier la
consolidation des sols (amplitudes et durée des tassements pour une charge
donnée).
L’essai consiste à placer un échantillon de sol saturé dans un moule cylindrique
indéformable (module œdométrique) et de le charger verticalement (charge
constante) jusqu’à dissipation des surpressions interstitielles, tout en mesurant les
tassements.
En appliquant un chargement discontinu par paliers et en déterminant la contrainte
effective ’et l’indice des vides « e » pour chaque palier de chargement, on peut
tracer la courbe : e = f(log’) appelée courbe oedométrique. Cette courbe peut être
schématisée par la figure suivante.
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La pression de préconsolidation:’p C’est la plus grande contrainte qu’a
supporté le sol durant son histoire géologique.
Le rapport de surconsolidation (Roc) permet de connaître l’état de consolidation du
sol. Il est défini par :
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On doit noter que :
Si le sol est composé de plusieurs couches compressibles, le tassement total
sera la somme des tassements de chaque couche.
Si la hauteur de la couche est supérieure à 3m, on subdivisera la couche en
sous couches.
3-2 Tassement à un instant « t »
Le tassement à un temps donné hc(t) est calculé en fonction du tassement final
hc, à partir de la formule suivante :
hc(t) = U. hc (4.11)
U : étant le degré de consolidation moyen défini à un instant « t »par la relation :
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H’ : représente le chemin de drainage.
Pour une couche de hauteur h :
H’ = h/2 si la couche est doublement drainée.
H’ = h si couche est simplement drainée.
Le tableau suivant donne les valeurs de U en fonction deTv
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