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UNIVERSITY OF DSCHANG
Scholae Thesaurus Dschangensis Ibi Cordum
Par /by
TCHAMDA A. Rodrigue ; Ph.D
EVINA NKOLO Williams ; PLET, MSc.
DJOUSSE K. Boris Merlain ; Ing., Ph.D.
2020/2021
Objectif : Ce cours d’électrification rural avancée a pour objectif de permettre aux jeunes
étudiants chercheurs de Master ou Ingénieur, d’acquérir les bases nécessaires pour une
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installation d’un générateur diesel et d’une implantation d’un mini central hydroélectrique
pour une production efficiente de l’énergie électrique en milieu rural.
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CHAPITRE I : PROJET SIMPLE ÉCLAIRAGE
Partant d'un local à éclairer dont on connaît les dimensions, la couleur des murs et la nature des tâches
qui y seront accomplies, le projet consiste à déterminer le type, le nombre et la disposition des luminaires
nécessaires pour réaliser un éclairage convenable.
Un projet d'éclairage comporte :
Un cahier des charges qui indique les données.
Le projet proprement dit, qui utilise une méthode de calcul d'éclairage.
L’implantation des lampes et l'alimentation électrique.
1) Le local à éclairer.
- la nature de l'activité prévue.
- les dimensions.
- la couleur des murs et du plafond.
4) Autres conditions.
Le cahier des charges peut préciser par exemple :
- les critères d'implantation (pour éviter des reflets gênants).
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- les conditions de maintenance (aspect esthétique à concilier avec les facilités d’accès).
- l'éclairage de sécurité (les normes imposent un éclairage de sécurité dans tous les établissements assujettis
à la législation du travail).
II. ECLAIREMENT
En général l’objectif est d’obtenir selon le type d’activité visuelle pratiquée dans le local, un éclairement de
ce qu’on appelle le plan utile.
La destination d'un local permet de déterminer le niveau d'éclairement à réaliser sur le plan de travail. Le
tableau des éclairements recommandés en fonction de la destination des locaux donne des indications sur les
éclairements recommandés (voir document 1).
1) Indice du local.
K= A.B
( A + B ) H3
A : longueur du local en m.
B : largeur du local en m.
H3 : hauteur du luminaire au-dessus du plan utile en m.
2) Rapport de suspension
J= H2
H2 + H 3
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Remarque :
On ne considère jamais la hauteur totale d'un local mais la hauteur des luminaires au-dessus du plan utile.
3) facteurs de réflexion
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie par les parois du local éclairé. On a caractérisé
en pourcentage les facteurs de réflexion du plafond, des murs et du sol. S’expriment par 3 chiffres correspondant
en % aux coloris : plafond, murs, plan utile.
Pour éviter une surcharge des tableaux, ils ne sont pas donnés en pourcentage, mais par le chiffre des
dizaines de cette valeur.
Ex : 7 5 1 correspond à facteur réflexion 70% du plafond, facteur réflexion 50% des murs, facteur réflexion
10% du plan utile.
En pratique la majorité des constructeurs utilisent le tableau ci-dessous, qui fixe les quatre classes fondamentales
utilisées pour les projets :
Direct intensif et direct extensif pour les flux lumineux dirigés vers le bas,
Semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en partie vers le bas et en partie vers le haut,
Indirect lorsque le flux lumineux est uniquement dirigé vers le haut.
D'après la norme NFC 71-121 les luminaires sont répartis en 20 classes repérées de A à T.
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5) L'utilance
C'est le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des luminaires.
Son symbole est Ui.
On détermine le facteur d'utilance à l'aide de tableaux comportant trois variables :
La valeur de J (facteur de suspension).
La valeur de K (indice du local).
Les facteurs de réflexion des parois.
IV. CALCULS
1) Facteur d’empoussièrement (D1)
Il existe trois niveaux :
Faible : 1,1
Moyen : 1,25
Fort : 1,4
Pour tenir compte de ces événements, l'Association Française de l'Eclairage (AFE) indique les valeurs
suivantes :
Incandescence courante : 1,10
Incandescence aux halogènes : 1,00
Tube fluorescent : 1,20
Vapeur de mercure ballon fluorescent : 1,20
Halogènes métalliques : 1,35
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Vapeur de sodium : 1 ,10
3) Nombre de luminaires.
Connaissant le flux lumineux total, et le flux lumineux produit par chaque luminaire, on en déduit le
nombre de luminaires à installer.
N : nombre de luminaires.
F : flux lumineux total à produire en lumens.
N=F/f f : flux lumineux produit par un appareil.
Les valeurs des distances entre luminaires dépendent de la classe des luminaires et de la hauteur utile H3.
Le tableau ci-dessous donne des coefficients de distance maximale entre deux luminaires, en fonction de la classe
du luminaire.
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Les valeurs des interdistances DM (distance entre les luminaires) sont des valeurs minimales. En bordure
des murs, on prendra DM / 2 de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le même éclairement.
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CHAPITRE 2 : TRANSPORT D’ENERGIE ELECTRIQUE
Habituellement, le transport de l'énergie électrique ne suscite pas le même intérêt que sa production et
son utilisation, de sorte qu'on a souvent tendance à négliger l'étude de ce sujet important. Pourtant, les
investissements humains et matériels affectés au transport dépassent largement les investissements consacrés
au secteur de la production. On sait que le transport de l'énergie électrique se fait sur des conducteurs tels que
les lignes aériennes, les câbles souterrains ou le simple fil de raccordement sortant d'un téléviseur. Malgré leur
simplicité apparente, ces conducteurs cachent des propriétés importantes qui influent grandement sur le
transport de l'énergie électrique. La question est celle de savoir comment l’électricité arrive-t-elle jusque chez
l’abonné ? Nous pouvons ainsi dire que l’électricité circule depuis l’endroit où elle est produite jusqu’à
l’endroit où elle est consommée. Le transport de l'électricité se fait grâce à un réseau de grand transport et
d'interconnexion et à un réseau de distribution : Le réseau de grand transport achemine l'électricité produite à
la sortie des centrales sur de longues distances grâce à des lignes à Très Haute Tension (entre 225 000 et 400
000 volts). Le transport de l’électricité se fait grâce à un réseau de grand transport et d’interconnexion et à un
réseau de distribution. Les principales caractéristiques de l’alimentation sont :
• La tension nominale,
• Le courant de court-circuit,
• Le courant assigné en service,
• Le schéma des liaisons à la terre.
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Les compagnies d'électricité divisent leurs réseaux en trois grandes catégories : 1) le réseau de
transport ; 2) le réseau de répartition ; et 3) le réseau de distribution.
Le réseau de transport et d’interconnexion comprend les centrales, ainsi que les lignes et les postes de
transformation issus de celles-ci. Il assure en permanence une liaison entre les centrales de production et les
lieux de consommation, sachant que l’électricité ne se stocke pas (à chaque instant, la production est égale à
la consommation).
Le réseau de répartition comprend les lignes de transport et les postes de transformation intermédiaires entre
le réseau de transport et le réseau de distribution.
Le réseau de distribution comprend les lignes et les postes de transformation servant à alimenter les clients.
Ce réseau est composé de deux parties : le réseau de distribution à moyenne tension et le réseau de distribution
à basse tension.
Les postes de transformation servent à augmenter ou à abaisser la tension et à régulariser celle-ci au
moyen de compensateurs statiques, de réactances capacitives ou inductives et de transformateurs à prises
variables. Ils contiennent aussi les disjoncteurs, fusibles et parafoudres destinés à protéger les appareils et le
réseau.
Les postes d'interconnexion servent à relier le réseau avec d'autres réseaux afin d'augmenter la stabilité
de l'ensemble et de permettre des échanges d’énergie. En l’absence d’interconnexion la défaillance d’une
centrale entrainerait la disparition d’énergie électrique pour ses clients.
Notons tout de même que :
• Production : La tension la plus courante fournie par les alternateurs des centrales est 20 kV.
• Transport et interconnexion : La tension des centrales est élevée à 225 kV pour les boucles régionales
ou 400 kV pour les boucles nationales.
• Répartition : Au niveau local, la répartition se fait avec des tensions entre 63 et 150 kV.
• Distribution : Selon la puissance demandée par les consommateurs, elle se fait entre 230 V et 20kV.
La production et le transport de l’énergie électrique se font la plupart du temps en régime alternatif triphasé.
L’énergie circule sur 3 conducteurs appelés phases (ou conducteurs de ligne).
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Les centrales qui produisent de l’énergie électrique sont implantées selon les conditions géographiques
(centrales hydrauliques, éoliennes...), selon les contraintes d’approvisionnement en combustible ou
d’alimentation en eau de refroidissement (centrales thermiques.). Quant aux consommateurs d’énergie, ils sont
répartis sur tout le territoire, et souvent éloignés des grandes centrales de production d’énergie.
De façon spécifique, nous devons retenir les niveaux de tension ci-dessous définis par les normes NFC 15-
100 et NFC 13-200
Tension Domaine Autre appellation courante Valeurs usuelles (tension
alternative de tension d’utilisation)
1< U ≤ 50kV HTA MT (moyenne tension) 5.5 - 6.6 -10 -15 -20 - 36 kV
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THT (très haute tension) 225 - 400 kV
U> 50kV HTB
L’énergie produite par les différents sites de production doit être acheminée sur tout le territoire. Cet
acheminement peut être réalisé par des lignes aériennes et/ou souterraines.
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et
20KV. Cette tension est élevée à des valeurs proches de 400KV afin d’être transportée vers les centrales de
répartition (dispatching) puis vers les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de distribution de
l’énergie électrique.
Les ouvrages et installations électriques sont classés en domaines de tension. Ceux-ci sont définis par l'UTE
(Union Technique de l’Electricité, organisme national de normalisation du domaine électrotechnique) dans le
tableau ci-dessous :
Le réseau de transport et de distribution de l’énergie électrique est doté de plusieurs sectionneurs et disjoncteurs
télécommandés utilisés pour le contrôle, la protection et l’isolement des lignes ou des transformateurs, ils sont montés
au niveau des jeux de bar qui constituent le point de liaison entre deux ou plusieurs lignes électriques.
Le centre de répartition ou dispatching est le lieu de surveillance et de pilotage du le réseau électrique par les opérateurs,
24h/24h. Pour cela, ils sont à l’écoute du réseau afin d’ajuster les offres de production aux demandes de consommation.
La demande en électricité varie constamment au cours d'une journée en fonction des horaires de travail, de la durée du
jour ou de la température. D'autres critères sont également pris en compte comme les périodes de congés, les jours de la
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semaine, la saison en cours et les événements du calendrier. L'électricité produite par les centrales ne se stocke pas.
Aussi, pour ajuster très précisément la production à la demande, le réseau s’appuie sur des centres de répartition de
l’électricité : les dispatchings. Des prévisions de consommation définissent les besoins théoriques et des ajustements ont
lieu en permanence pendant la journée.
Lignes de distribution BT : ce sont des lignes installées à l'intérieur des édifices, usines et maisons pour
alimenter des moteurs, cuisinières, lampes, etc. Dans certaines régions, on utilise un réseau comprenant une grille
de câbles souterrains.
Lignes de distribution MT : ce sont des lignes qui relient les clients aux postes de transformation principaux
de la compagnie d’électricité.
Lignes de transport HT : ce sont les lignes reliant les postes de transformation principaux aux centrales de
génération. Elles sont constituées de fils aériens ou de câbles souterrains. Dans cette catégorie, on trouve aussi
les lignes servant à échanger de l'énergie entre deux grands réseaux et à augmenter la stabilité de l’ensemble.
Lignes de transport THT : ce sont les lignes qui relient les centrales hydrauliques éloignées aux centres
d’utilisation. On les place dans une catégorie distincte à cause de leurs propriétés spéciales. Ces lignes peuvent
atteindre des longueurs de 1000 km et elles fonctionnent à des tensions allant jusqu'à 765 kV.
Les lignes à courant continu à haute tension sont également incluses dans ce groupe.
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Pourquoi le transport en haute tension ?
Une partie de l’énergie électrique transportée se dissipe par effet joule dans la résistance de la ligne, les pertes en
ligne sont données par la relation :
PJ = RI2
PJ est la puissance des pertes en ligne (en Watts), R est la résistance de la ligne (en ohms Q), I est l’intensité en ligne (en
ampère A).
La puissance transportée est :
Pj= UI
U est la tension à transportée, I est l’intensité en ligne. I= PT/U on a alors
PJ= R (PT/U)2.
Pour un transport donné, les pertes en ligne sont inversement proportionnelles au carré de la tension, ce qui
explique l’intérêt de la haute tension. Si la tension est forte, la puissance des pertes en ligne PJ sera faible.
Pourquoi le transport en triphasé ?
P = V.I.cos ϕ
En triphasé la puissance active est :
P= √3. U.I’’. Cos ϕ avec U=√3.V
P: Puissance active en W,
U : tension composée en V,
I et I" : intensité en ligne en A
ϕ: Le déphasage entre la tension et le courant.
V : tension simple en volts.
Déterminons la relation qui lie les deux équations :
I’’ = I/3
Pour une même puissance transportée, le courant en ligne est divisé par 3 en triphasé par rapport au
monophasé, cela entraine des pertes beaucoup moins élevées
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Les pertes se font principalement dans les câbles par échauffement (pertes joules).
PJ = RI2,
Pj : est la puissance des pertes joules.
R : est la résistance du câble.
I : est l’intensité du courant traversant le câble.
Les pertes dépendent de R et I.
Exemple :
Trouver la variation de la résistance d'une ligne de transport d’énergie entre des températures
de -30 ° C et + 35 ° C, si la résistance des conducteurs de cuivre est de 100 mΩ (milli ohms) à 0 °
C.
Pour diminuer R on peut :
• Diminuer ρ en utilisant des conducteurs comme l’argent, l’or et platine.
• Diminuer L en rapprochant les centrales de génération.
• Augmenter S en utilisant des câbles plus gros.
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IV. REALISATION PRATIQUE D’UNE LIGNE AERIENNE
Les lignes aériennes peuvent comporter :1, 2 voire plus de « circuits ».
Chaque « circuit » est composé de 3 phases.
Il peut y avoir de 1 à 4 conducteurs par phase Les principaux
composants des lignes aériennes sont :
Les conducteurs (Phases + câble(s) de garde) ;
Les isolateurs ;
Le pylône ou les supports ;
Les fondations ;
Autres accessoires (pinces de suspension, jonctions de connecteurs).
: Les entretoises permettent de maintenir l’écartement des différents câbles constituant le conducteur.
En haute tension
Les conducteurs des lignes aériennes à haute tension sont toujours nus. On emploie presque exclusivement des
câbles en cuivre et des câbles en aluminium avec âme en acier.
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Tout comme les plaques d'un condensateur, les conducteurs d'une ligne de transport restent chargés après avoir
été mis sous tension. C'est pourquoi, après avoir isolé du réseau une ligne à haute tension, on doit toujours prendre
soin de relier solidement chacun de ses conducteurs à la terre afin de les décharger. Sinon, la charge qui reste
prisonnière sur les conducteurs maintien des tensions dangereuses pour le personnel d'entretien.
Une autre raison de cette mise à la terre est de court-circuiter les tensions qui peuvent être induites dans une
ligne en réparation lorsqu'elle longe une autre ligne qui, elle, est alimentée. Le couplage inductif et capacitif entre
les deux lignes peut induire une tension très élevée dans la ligne ouverte.
Cette âme doit être très bonne conductrice de l'électricité pour limiter au maximum les pertes par effet
Joule lors du transport de l'énergie, d'où l'utilisation du cuivre, ou de l'aluminium qui ont une résistivité
très faible.
X = Lω où L=λl
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Parties isolantes (enveloppe ou gaine isolante)
Propriétés physiques
• Mécaniques
• Physiques
• Chimiques
Technologie:
Isolateurs
Les isolateurs servent à supporter et à amarrer les conducteurs et à les isoler entre eux et de la terre. Ils
sont presque toujours en porcelaine. Au point de vue électrique, les isolateurs doivent offrir une grande résistance
d'isolement afin qu'ils ne soient ni contournés en surface, ni perforés à travers leur masse par les tensions élevées
qu'ils ont à supporter normalement. Afin d'augmenter leur distance de contournement, on leur donne une forme
de jupe. Au point de vue mécanique, ils doivent être assez résistants pour supporter les forces énormes dues au
poids et à la tension mécanique des conducteurs.
Les isolateurs sont de deux types principaux : rigides et à chaîne. La partie supérieure des isolateurs rigides sur
laquelle est fixé le conducteur est constituée d'une ou de plusieurs jupes en porcelaine. Une tige vissée à l'intérieur
des isolateurs permet de les fixer à un support. Pour des tensions supérieures à 70 kV, on emploie toujours des
chaînes d'isolateurs constituées d'un certain nombre d'éléments en porcelaine réunis par des pièces métalliques.
Le nombre d'éléments varie avec la tension : pour une tension de 110 kV, on en admet de 4 à 7, pour une tension
de 230 kV, de 13 à 16.
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Supports
Les supports maintiennent les conducteurs à une hauteur convenable au-dessus du sol par l'intermédiaire de
traverses ou bras.
• Pour les lignes de moins de 70 kV, on peut employer comme supports de simples poteaux en bois ; Le
bois est souvent injecté de créosote ou de certains sels métalliques pour le préserver contre la pourriture.
• Pour les lignes supérieures à 70 kV, on emploie toujours des pylônes métalliques. Ils sont constitués de
fers corniers boulonnés. La distance entre les fils conducteurs doit être suffisante pour empêcher leur
contact, même sous l'action d'un vent violent. L'écartement entre les fils doit être d'autant plus grand que
la distance entre les pylônes est plus grande et que la tension de la ligne est plus élevée. Par exemple,
l'écartement entre les phases est habituellement de 12 m sur les lignes à 735 kV.
Les principaux types de supports que l’on rencontre sont décrits sur les figures 6.3 et 6.4. Ils se différencient
principalement, entre ces deux figures, par la position verticale des conducteurs de puissance : dans la seconde
figure, ces lignes sont suspendues à une hauteur qui peut être considérée relativement constante.
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Le design des lignes électrique est fonction de la tension de ligne, du nombre de circuits, du type de conducteurs
et de la configuration des circuits. De plus, la protection contre la foudre par des conducteurs de terre, terrain et
l’espace disponible sur site doivent être pris en considération. Dans les régions fortement enneigées, il est
recommandé de ne pas placer les conducteurs dans un même alignement vertical, afin d’éviter les chocs lorsqu’un
amas se détache du conducteur supérieur. Pour les niveaux basse-tension et moyenne-tension, un arrangement
horizontal est préférable et les câbles de terres sont omis. En haute et très haute tension, une grande variété de
configurations peut être imaginée. Nous retiendrons la configuration dite « Danube » (dissymétrique : 1 phase
d’un côté et deux de l’autre, alternées), couramment utilisée en raison de ses faibles encombrement et coût.
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Construction d'une ligne
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Une fois que la section des conducteurs, la hauteur des poteaux et la distance entre les poteaux (portée) ont été
déterminées, on peut procéder à la pose des conducteurs. Un fil supporté et tendu entre deux poteaux n'est pas
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horizontal ; il prend plutôt une forme courbée. La distance verticale entre la droite qui joint les deux points de
support et le point le plus bas d'un fil porte le nom de flèche. Plus le fil est tendu, plus la flèche est courte.
Avant d'entreprendre la construction d'une ligne, il importe d'en faire le calcul mécanique pour déterminer la flèche
et la tension mécanique admissibles. Entre autres choses, on doit tenir compte de la température régnant au
moment de la pose. D'une part, la flèche ne doit pas être trop longue à ce moment, car autrement, le fil s'allongera
durant les chaleurs d'été et la distance entre son point le plus bas et le sol ne sera plus suffisante au point de vue
sécuritaire. D'autre part, la tension mécanique ne doit pas être trop grande, car autrement, le fil peut se contracter
pendant le froid et devenir dangereusement tendu.
Les distances normalisées par la CEI 38, pour quelques tensions (de transport d’énergie)
a) Effet couronne (phénomène d’ionisation autour des conducteurs d’une ligne haute tension)
Les très hautes tensions électriques créent des décharges importantes autour des conducteurs (effet couronne). Le
soir, on peut parfois observer la lueur qui s'en dégage. Ces décharges produisent des pertes le long de la ligne et,
de plus, elles possèdent un spectre de fréquences radiophoniques qui brouille la réception sur les postes de radio
et les téléviseurs situés dans le voisinage de la ligne. Pour réduire l'effet couronne, on diminue le champ électrique
créé par les conducteurs en grossissant leur diamètre ou en les arrangeant en faisceaux de deux, trois ou quatre
conducteurs par phase, ces conducteurs sont retenus en place par des séparateurs métalliques. Comme cet
arrangement diminue aussi l'inductance de la ligne, on augmente du même coup la puissance qu'elle peut
transporter.
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b) Pollution
La poussière, les acides, le sel et les autres polluants qu'on retrouve dans l'atmosphère se déposent sur
les isolateurs et diminuent leurs propriétés isolantes. Cette pollution des isolateurs risque de produire des court-
circuit pendant les orages ou lors de surtensions momentanées. L'interruption du service et la nécessité de nettoyer
ou de remplacer les isolateurs sont donc un souci constant créé par la pollution.
c) Fils de garde
Sur certains pylônes de la ligne, il existe deux conducteurs non isolés disposés au sommet. Ces conducteurs,
appelés fils de garde, servent à intercepter la foudre avant que la décharge n'atteigne les conducteurs sous tension
de la ligne. Ils ne portent normalement aucun courant ; pour cette raison, ils sont ordinairement en acier. On les
relie solidement à la terre à chaque pylône.
d) Mise à la terre des pylônes
On relie les pylônes des lignes de transport à des prises de terre exécutées avec grande précaution afin de leur
assurer une faible résistance. En effet, si la foudre frappe un pylône, il ne faut pas que la chute de tension provoquée
par le courant dans la prise de terre dépasse la tension de contournement des isolateurs.
Considérons une ligne triphasée à 69 kV dont les isolateurs ont une tension de tenue à l'onde de choc (BIL) de 350
kV. Elle est représentée schématiquement avec son disjoncteur à la figure ci-dessous. Imaginons que la résistance
de chacune des prises de terre des pylônes soit de 20 Ω. En régime normal, la tension entre les conducteurs de la
ligne et le sol est de 69 kV/ 3 = 40 kV et aucun courant ne circule dans les prises de terre. Si la foudre frappait l'un
des pylônes, en libérant un courant soudain, disons, de 20 kA, la chute de tension dans la prise de terre atteindrait
E = 20 000 A x 20 Ω = 400 000 V
La tension entre le pylône et le sol étant alors de 400 kV, la tension des conducteurs par rapport au sol atteindrait
momentanément 40 kV + 400 kV = 440 kV.
Comme cette tension est supérieure au BIL de 350 kV, elle provoquerait immédiatement un arc de contournement
aux bornes des isolateurs. Cela mettrait les trois lignes en court-circuit entre elles et à la terre. Le courant de court-
circuit résultant entraînerait l'ouverture du disjoncteur de protection et la mise hors service de la ligne. Vu le grand
nombre d'abonnés affectés par les interruptions sur une ligne de transport, on assure une meilleure continuité de
service en diminuant la résistance de la prise de terre. Dans l'exemple précédent, si la résistance de la prise de terre
des pylônes avait été limitée à 3 Ω seulement, l'augmentation de tension aux bornes de l'isolateur n'aurait pas
dépassé. E=20000Ax3Q=60000V et elle n'aurait pas provoqué d'arc à travers les isolateurs. Remarquer que des
courants de foudre d'une intensité de 20 kA sont relativement fréquents, même s'ils ne durent que quelques
microsecondes.
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Figure 6 : Surtension créée par un courant de foudre circulant dans la résistance de terre
Figure 7 : Ondes de tension de choc se propageant sur une ligne de transport. L’onde de gauche atteindra le poste de
transformation en quelques microsecondes
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L'onde représente aussi, à chaque point, la valeur du courant dans la ligne. Pour la plupart des lignes aériennes, le
rapport entre la tension et le courant correspond à une résistance de 400 ohms environ ; une tension momentanée
et locale de 800 000 V est donc accompagnée d'un courant momentané et local de 800 000/400 = 2000 A. À
mesure que l'onde se propage sur la ligne, les importantes pertes par effet Joule et par effet couronne aplatissent
la forme de l'onde et diminuent sa tension crête.
Lorsque l'onde rencontre un isolateur sur un pylône. L’isolateur subit un choc de tension violent mais de courte
durée. En effet, la tension peut monter de sa valeur normale à quelques centaines de kilovolts en 1 ps, ce qui
correspond à la longueur du front ab de l'onde. Si l'isolateur est incapable de résister à cette surtension, il se produit
un arc et, comme dans le cas d'un coup direct, les disjoncteurs doivent ouvrir le circuit. Si, par contre, l'isolateur
supporte la surtension, l’onde se propage plus loin pour aboutir finalement à un poste de transformation. C'est là
que son arrivée foudroyante » peut produire des ravages.
La surtension sur les transformateurs, les compensateurs, etc. ., peut endommager leurs enroulements et les mettre
hors service . Elle peut également endommager les disjoncteurs, sectionneurs, isolateurs, relais, etc...Faisant partie
du poste. Pour cette raison, il faut prévoir des parafoudres à l'entrée d'un poste de transformation pour réduire le
niveau de la surtension avant que l'onde de choc n'atteigne l'appareillage critique.
Les parafoudres sont conçus pour écrêter la surtension afin qu'elle n'excède pas une valeur prédéterminée, disons
400 kV. L'équipement lourd à l'intérieur du poste est conçu pour supporter une tension impulsionnelle nettement
supérieure à 400 kV, disons 550 kV. Par conséquent, si une onde de surtension de 1000 kV arrive au poste de
transformation, le parafoudre absorbe une bonne partie de l'énergie qu'elle contient. L'onde qui se propage au-
delà du parafoudre n'aura alors qu'une valeur crête de 400 kV. Comme l'équipement lourd peut supporter 550 kV,
il ne sera pas endommagé.
Les fils bons conducteurs de sections carrée et rectangulaire (Figure b, c) sont employés pour les enroulements à
grande section des transformateurs et des machines rotatives. L'emploi de tels conducteurs dans les moteurs et
génératrices permet une meilleure utilisation du volume des encoches.
Il existe plusieurs types des conducteurs en aluminium :
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• Les conducteurs homogènes en aluminium pur (AAC) ;
• Les conducteurs hétérogènes composés d'aluminium et d'acier (ACSR- Aluminum Cable Steel Reinforced) :
un ou plusieurs fils centraux sont en acier afin d'assurer une plus grande résistance mécanique du câble ;
• Les conducteurs hétérogènes composés d'aluminium et d'ACS (Aluminium Clad Steel) (ACSR/AW) ;
• Les conducteurs homogènes en alliage d'aluminium (AAAC) ;
• Les conducteurs hétérogènes composés d'alliage aluminium et d'acier zingué (AACSR) ;
• Les conducteurs hétérogènes composés d'alliage aluminium et d'ACS (Aluminium Clad Steel) (AACSR/AW)
;
• Les conducteurs hétérogènes composés d'aluminium et d'alliage aluminium (ACAR).
Tous doivent réaliser un équilibre entre solidité mécanique (tenue) et résistance électrique (Conductivité). Les
conducteurs en aluminium à armure acier (ACSR) sont très résistants et supportent les hautes tensions sur de
longues portées. Les conducteurs tout aluminium (AAC), insensibles à la corrosion, conviennent parfaitement aux
conditions sévères.
Pour les fortes intensités de courant rencontrées dans les centrales et les postes de transformation, on utilise des
conducteurs nus de formes particulières qui assurent une meilleure dissipation de la chaleur ou qui possèdent une
plus grande rigidité mécanique (figure e et f).
Le rôle fondamental d'une ligne est de transporter une puissance active. Si elle doit également transporter une
puissance réactive, celle-ci doit être faible par rapport à la puissance active, à moins que la distance de transport
ne soit courte. En plus de ces exigences, une ligne de transport doit posséder les caractéristiques de base suivantes
:
a) la tension doit demeurer assez constante sur toute la longueur de la ligne et pour toutes les charges
comprises entre zéro et la charge nominale ;
b) les pertes doivent être faibles afin que la ligne possède un bon rendement
c) les pertes Joule ne doivent pas faire surchauffer les conducteurs
Si la ligne ne peut d'elle-même répondre à ces exigences, on doit alors ajouter de l'équipement supplémentaire afin
de réaliser toutes ces conditions.
Pour les applications de branchement d’abonnés, la technique de l’auto-porté (pas de cable spécifique «
porteur ») s’est révélée être une solution technique bien adapté en considération des contraintes
électriques et mécaniques.
A titre d’exemple, pour une puissance demandée de 12KVA, et une intensité de 60A, la distance
maximum recommandée pour une torsade monophasée de 25mm2 sera de 30mètres.
La torsade retenue sur le marché français se compose de deux (monophasé) ou quatre (triphasé)
conducteurs aluminium de 16 ou 25mm2. Elle peut éventuellement desservir plusieurs clients, et
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constituer sur de courtes longueurs le câble principal sur lequel plusieurs raccordements d’abonnés ou
d’éclairage public seraient effectués. Pour la réalisation du réseau principal, les torsades utilisées sont de
type « à porteur isolé ». Sur le réseau Français, EDF a standardisé l’emploi de 3 types de torsades:
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Deux fils conducteurs parallèles (Figure ci-dessous) forment un condensateur dont la capacitance est donnée
par la formule :
Où C = capacitance de la ligne [F] ; e = constante diélectrique de l'isolant séparant les conducteurs ; l = longueur
de chaque conducteur [m] ; D = distance séparant les conducteurs [m] ; d = diamètre du conducteur [m] ;
12 x 10-12 = facteur tenant compte des unités.
Exemple : Calculer la capacitance d'une ligne à haute tension de 12 km formée de 2 conducteurs ayant un diamètre
de 16 mm et espacés de 3,2 m .
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Figure 8 : L’impédance d’une ligne de transport est composée d’une série de sections identiques
On peut simplifier le circuit de la Figure 8, en additionnant les résistances individuelles pour
former une résistance totale R. De la même façon, on obtient une réactance inductive totale XL et une
réactance capacitive XC. On partage XC en deux éléments de valeurs 2XC localisés aux deux extrémités
de la ligne. Le circuit équivalent de la Figure 9, donne une bonne représentation d'une ligne à 60 Hz
lorsque la longueur est inférieure à 250 km.
Figure 9 : Circuit équivalent d’une ligne à 60 Hz dont la longueur ne dépasse pas 250 km
Parfois, on peut simplifier le circuit davantage en éliminant un, deux ou tous les éléments de la Fig.4. La
validité de cette simplification dépend de l'importance relative des puissances Pj, Ql, Qc associées à
chacun des éléments par rapport à la puissance active P fournie à la charge. En se référant à la Figure 10,
ces puissances sont :
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Si l'une de ces puissances est négligeable par rapport à la puissance active P transportée, on peut négliger
l'élément de circuit correspondant. Par exemple, les lignes à 600 V sont toujours courtes de sorte que
XC est très élevée. Par conséquent, E2/XC devient négligeable, ce qui permet de représenter ces
lignes par le circuit de la figure 11 :
Figure 11 : La puissance réactive capacitive d'une ligne à 600 V est négligeable par rapport aux autres
puissances.
Par contre, une ligne à 735 kV, peut être représentée par le circuit de la Figure 12, car les pertes par
effet Joule sont relativement faibles alors que les puissances QL et QC ne le sont pas.
Figure 12 : Les pertes Joule dans une ligne à 735 kV sont négligeables par rapport aux autres puissances.
Afin de donner l'ordre de grandeur des réactances inductives et capacitives, on présente au tableau l les valeurs
approximatives de XL et XC pour les lignes pratiques fonctionnant à 60 Hz. Noter que la réactance capacitive des
câbles souterrains est plusieurs fois plus petite que celle des lignes aériennes, et que leur réactance inductive est
aussi plus petite.
La résistance par kilomètre dépend de la grosseur du conducteur ; c'est pourquoi on ne peut pas en fournir une
valeur moyenne. Le tableau l donne la résistance par kilomètre et la capacité en ampères de quelques conducteurs
aériens en cuivre et en aluminium-acier (ACSR), d'après les spécifications du fabricant.
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Le mil est une unité de longueur anglaise égale à un millième de pouce. Il équivaut à 0,0254 mm ou 25,4 pm. La
valeur de la section droite des conducteurs ronds est souvent exprimée en circular mils. Le circular mil (cmil) est
une unité de surface : c'est la surface d'un cercle ayant un diamètre de 1 mil (Fig ).
Exemple1 : Trouver la section droite d'un fil rond ayant un diamètre de 0,102 pouce.
Exemple 2 : Une ligne triphasée à 230 kV avec une longueur de 50 km est composée de trois conducteurs nus en
aluminium-acier avec une section de 1000 kcmil. La ligne transporte une puissance de 300 MW (Figure ci-
dessous). Déterminer :
a) Le circuit équivalent « exact » de la ligne
b) La valeur des puissances active et réactive
c) Le circuit équivalent approximatif
La régulation de la tension et la puissance maximale qu'une ligne peut transporter sont deux de ses plus importantes
caractéristiques. En effet, la tension d'une ligne doit demeurer assez constante à mesure que la puissance active
consommée par la charge varie. Ordinairement, la variation de la tension de zéro à pleine charge ne doit pas
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dépasser 5 % de la tension nominale, bien qu'on puisse tolérer parfois une régulation allant jusqu'à 10 %. On
s'intéresse également à la puissance maximale qu'une ligne peut transporter afin de connaître ses possibilités lors
de surcharges temporaires. Afin de connaître la variation de la tension et d'établir la puissance maximale
transportable par une ligne, nous étudierons successivement le comportement de quatre types de lignes :
1. ligne résistive
2. ligne inductive
3. ligne inductive avec compensation
4. ligne inductive reliant deux grands réseaux
Dans cette analyse nous considérons que la ligne triphasée est équilibrée. Par conséquent, nous ne traitons qu'une
seule phase.
Figure 13: a. Charge résistive alimentée par une ligne résistive. b. Courbe caractéristique d’une ligne
résistive.
a) Il existe une limite supérieure Pmax à la puissance active que la ligne peut transporter. On atteint
ce maximum lorsque la résistance de la charge est égale à celle de la ligne. Il s'ensuit que ER =
0,5 Es. On prouve que:
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b) Si l'on permet une régulation maximale de 5 % (Er = 0,95 ES), la ligne peut transporter une
puissance PC qui représente seulement 19 % de la puissance maximale. La ligne pourrait
transporter une puissance plus grande que PC, mais la tension correspondante serait alors trop
basse.
c) La source doit fournir la puissance PC absorbée par la charge plus les pertes RI dans la ligne.
Exemple :
Une ligne monophasée ayant une résistance de 10 ohms transmet la puissance d'une source dont la
tension est de 10 kV. Calculer :
a) La puissance maximale que la ligne peut transporter à la charge
b) La puissance transmise à la charge lorsque la tension à ses bornes est de 9.5 kV
On prouve que :
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Figure 14 : a. Charge résistive alimentée par une ligne inductive .b . Courbe caractéristique d'une ligne
inductive.
Pour une même impédance, une ligne réactive peut donc transporter deux fois plus de puissance active
qu'une ligne résistive.
a) Si l'on permet une régulation de 5 %, la ligne peut transporter une puissance P C valant 60 % de
la puissance maximale Pmax. Pour une même charge, une ligne inductive donne donc une
meilleure régulation qu'une ligne résistive.
b) La source ES doit fournir non seulement la puissance active PC consommée par la charge, mais
aussi puissance réactive XLI2 absorbée par la ligne.
Exemple :
Une ligne monophasée ayant une réactance inductive de 10ohms relie une charge résistive à une source
de 10 kV Calculer :
a) la puissance maximale que l'on peut fournir à la charge
b) la puissance à la charge lorsque la tension à ses bornes est de 9,5 kV
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Figure 15: a. Charge résistive alimentée par une ligne inductive compensée ; b. Courbe caractéristique
d'une ligne inductive compensée.
a) La régulation est parfaite (ER = ES) et la tension demeure constante jusqu'à la limite où
On peut donc transporter à la charge une puissance PC qui est égale à la capacité maximale Pmax de la
ligne.
b) En comparant cette courbe avec celle de la ligne inductive sans compensation, on constate que
la ligne compensée peut transporter le double de la puissance, tout en maintenant une tension
constante. Les condensateurs sont donc très utiles sur une ligne inductive.
c) La capacitance Xc fournit la moitié de la puissance réactive absorbée par la ligne, l'autre moitié
provenant de la source ES. Au besoin, on peut ajouter une deuxième capacitance XC , de même
valeur, au début de la ligne (Figure 15a). Dans ces circonstances, la source débite seulement une
puissance active PC ; la puissance réactive absorbée par la ligne est fournie par les condensateurs
aux deux extrémités.
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Choix de la tension de ligne
On a vu que la puissance P qu'une ligne peut transporter pour une régulation donnée est proportionnelle au
rapport EL2/ Z où EL est la tension de ligne à ligne et Z son impédance. Puisque cette impédance est proportionnelle
à la distance à franchir, on en déduit que la tension d'utilisation E est donnée par une expression de la forme :
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