Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
UNIVERSITY OF DSCHANG
Scholae Thesaurus Dschangensis Ibi Cordum
Par /by
FETIO NGOUNE NASSE ; Ing., MSc., Doctorant GR
DJOUSSE K. Boris Merlain ; Ing., MSc. Ph.D.
2023
OBJECTIF DU COURS
À la fin de ce cours, l’apprenant devrait avoir une connaissance approfondie sur les stratégies
de gestion et les processus de prise de décision pour maximiser l'efficacité des machines et
l'augmentation de la production, ainsi que fournir les compétences requises en matière de
planification, d'exploitation et de gestion des technologies agricoles sur le marché concurrentiel
d'aujourd'hui.
i
TABLE DES MATIERES
iii
CHAPITRE 1 :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1.1 Généralités
La mécanisation fait partie intégrante de toutes les fermes modernes. Bien que les
machines agricoles aient considérablement amélioré l'efficacité de l'agriculture au fil des ans,
les coûts de possession et d'exploitation de machines peuvent être excessifs. La gestion des
exploitations agricoles évolue actuellement rapidement vers une perspective systémique
intégrant l'environnement en termes d'impact environnemental, d'entités publiques et de
documentation de la qualité et des conditions de croissance. Une gestion et une optimisation
appropriées des équipements mécanisés sont essentielles pour réduire les coûts et maximiser
les bénéfices.
La gestion du machinisme analyse les facteurs qui composent la gestion des machines, explique
les fonctions des différentes machines et mécanismes qui affectent le fonctionnement
économique et propose des approches et des procédures contemporaines pour prendre des
décisions de gestion.
En tant qu'agriculteur, votre responsabilité ne se limite pas à l'achat des articles, vous devez
également vous assurer que tous vos équipements sont en bon état car ils constituent votre plus
gros investissement et vous devez en faire le meilleur usage. Un entretien régulier est
indispensable pour vos machines agricoles, car si vous sautez cette tâche, vous pourriez vous
retrouver dans un trou plus profond et plus difficile à échapper. Heureusement, il existe
différentes façons de vous aider à prévenir les problèmes.
Tout d'abord, vous ne devriez pas prendre votre manuel de l'utilisateur pour acquis. Les guides
sont faits pour une raison et c'est pour enseigner aux clients la bonne façon de manipuler
l'équipement. De plus, vous pouvez obtenir des conseils et des techniques sur la façon de
prendre soin de vos machines agricoles et de les maintenir en état de marche. En outre, ils
coûtent cher, vous devez donc leur accorder une attention et des soins appropriés. Ensuite,
lorsque vous démarrez votre nouvel équipement, vous devez vérifier son fonctionnement. Par
exemple, vous devez tester votre tracteur dans votre ferme pour vous assurer que le moteur et
les autres pièces sont en bon état. Si vous trouvez des problèmes, n'hésitez pas à appeler
l'entreprise ou le magasin où vous avez acheté l'appareil et à demander de l'aide. Et enfin, votre,
propriétaire et gestionnaire de la ferme, devriez au moins avoir les compétences de base pour
vérifier vos machines agronomiques. Les tâches que vous devez garder à l'esprit comprennent
l'inspection du moteur, la lubrification et la nécessité de changer l'huile et le filtre. Vous devriez
4
avoir une trousse d'outils à portée de main afin que vous puissiez inspecter votre équipement
régulièrement et lorsque la situation l'exige. De plus, n'oubliez pas de garder votre équipement
à l'abri dans des hangars de machines. Assurez-vous donc que vous êtes entièrement équipé
avant de vous lancer dans une entreprise agricole. N'oubliez pas que vos tâches ne sont pas
seulement celles concernant l'aspect financier.
5
1.3.2 Outil monté :
Il est attelé au tracteur par une tringlerie à trois points de telle manière qu'il est
complètement soutenu par le tracteur lorsqu'il est en position relevée. Les liaisons assurent une
stabilité de rotation autour de l'axe longitudinal et permettent un contrôle de la profondeur ou
de la hauteur par le support vertical du tracteur
6
➢ Meilleure visibilité
➢ Meilleur contrôle par l'opérateur
➢ Mobilité améliorée
➢ Réduction des pertes lorsque l'unité de coupe se trouve devant l'unité.
2. Désavantage :
➢ Investissement initial plus important. Elle doit avoir une utilisation annuelle plus élevée
pour être économiquement compétitive avec une machine à traction.
7
CHAPITRE 2 :
ANALYSE DES PERFORMANCES DES MACHINES AGRICOLES
2.1 Définition et performance technique d'une machine
2.1.1 Définition
La mécanisation agricole est l'utilisation de machines pour le processus de production. La
production agricole implique une séquence d'actions, d'opérations et d'autres facteurs qui
affectent la production. Un bon plan de gestion agricole doit analyser l'ensemble du système
agricole afin de maximiser la production et de minimiser les risques. Le chef d'exploitation
doit étudier les relations entre les machines, les conditions météorologiques et les combinaisons
de cultures. La gestion peut plus ou moins contrôler la capacité des machines (largeur, vitesse
et efficacité des champs), ainsi que le choix des outils, des opérations et des cultures. Les
systèmes informatiques peuvent faciliter l'examen de ces relations. De nombreux systèmes
informatiques ont été développés ailleurs pour analyser les facteurs qui affectent les opérations
sur le terrain et les performances des machines. Les objectifs de ces systèmes varient de la
sélection de la puissance et de l'appariement des outils (Dahab et Mohamed, 2006), à des
systèmes intégrant la taille de l'exploitation, les modes de culture, les propriétés du sol et les
conditions climatiques pour calculer la puissance du tracteur, la largeur des machines et estimer
les coûts.
La gestion agricole telle qu'elle est pratiquée par les agriculteurs a été définie (Dillon, 1980)
comme le processus par lequel les ressources et les situations sont manipulées par le chef
d'exploitation pour essayer, avec des informations incomplètes, d'atteindre ses objectifs.
En règle générale, l'exploitation agricole ne joue qu'un rôle de facilitation dans la réalisation
des grands objectifs familiaux. Ainsi, la gestion agricole se préoccupe de l'optimisation
conditionnelle d'une partie seulement du système de l'exploitation agricole - mais généralement
de la partie matérielle la plus importante. L'objectif spécifique peut être de maximiser le profit
monétaire ou, en reconnaissant la présence d'une incertitude, de maximiser l'utilité attendue.
8
➢ De rallonger sa durée de vie et d'amortir aisément sa machine.
Edwards (2001) dans l'estimation des capacités au champ des machines agricoles
(paysagistes) relève que la performance de la machine est constituée de la vitesse
d'accomplissement des opérations et de la qualité du travail effectué. Elle s'exprime beaucoup
plus en (quantité/temps) et la plupart des performances des machines agricoles se reportent en
(surface/heure). Ces performances des machines sont appelées capacités des machines. Une
gestion agricole efficiente nécessite une bonne estimation de la capacité des machines lors des
prévisions de leur achat afin d'optimiser leur utilisation future. La connaissance des capacités
des machines facilite la sélection des puissances ou d'équipements pour la réalisation à temps
des opérations et permettant ainsi d'éviter de commander des machines en surnombre.
Pour Hermiteau (2002), la performance est l'appréciation du résultat obtenu dans un domaine
précis par rapport à une référence ou un objectif fixé. Elle se mesure selon deux critères
complémentaires : l'efficacité et l'efficience. Pour l'efficacité, il est question de savoir si les
activités permettent d'atteindre les objectifs assignés. Tandis que l'efficience permet de savoir
si les ressources (naturelles, humaines et matérielles) utilisées pour atteindre ces résultats sont
exploitées de façon optimale. Le même auteur propose un instrument servant à fournir des
indications, souvent exprimé à partir d'une expression algébrique de différents paramètres
nommé indicateur de performance. De ce fait, les indicateurs de performance permettent de
mesurer le degré d'atteinte des objectifs. On distingue pour ce faire : la vitesse
d'accomplissement des opérations, le temps de fonctionnement effectif, la consommation en
combustible, la qualité du travail, la capacité théorique et la capacité réelle.
2.2 Sélection des machines agricoles
9
• Coût initial et valeur de revente : gardez à l'esprit la valeur de revente, le coût initial ne
doit pas être élevé ;
• Rapport d'essai : les rapports publiés par les stations d'essai de machines agricoles
doivent être consultés pour obtenir des conseils
➢ Nom commercial ;
Modèle : Achetez le dernier modèle avec de meilleures caractéristiques comme le Mahindra B-
275, le Mahindra DI-540, et le Farmtrac-50 etc. Que la machine soit ou non une conception
approuvée : Marque BIS ou ISO (Organisation internationale de normalisation) (Beauro of
Indian Standards) ;
Installations de réparation : Pour savoir si la machine est réparable ou non, à quelle distance
se trouve la station-service ou l'existence d'un atelier de réparation, avec quelle facilité la
réparation peut-elle être effectuée ?
Disponibilité des pièces de rechange : Les composants de la machine sont-ils facilement
disponibles ?
➢ Caractéristiques de conception :
Points d'usure, c'est-à-dire type de roulement, etc.
Facilité de réglage, c'est-à-dire angle du disque, angle d'inclinaison
Dispositions en matière de sécurité, c'est-à-dire le blindage des éléments rotatifs. Apparence
de la machine (attrait visuel, esthétique)
Les vibrations et le bruit dans la machine doivent être faibles
Facilité d'utilisation : il ne devrait pas nécessiter une quantité inutile d'énergie et de main-
d'œuvre pour fonctionner. La facilité d'utilisation peut dépendre d'un réglage correct. Les
machines modernes sont équipées de relevages hydrauliques et hydrauliques et une fois réglées
correctement, elles nécessiteraient peu d'efforts pour fonctionner en attendant la direction et les
virages.
Facilité de réglage : les méthodes et dispositions pour le réglage de diverses pièces et le réglage
doivent être faciles à faire et prendre moins de temps. Découragez «Je suis pressé» de faire les
ajustements corrects.
10
Adaptabilité de la machine au travail et aux conditions de travail (environnement et
polyvalence): Sélectionnez la machine ou l'outil qui peut fonctionner dans un large éventail de
conditions. Il doit être facile d'adapter l'équipement à différentes conditions de sol, de culture
et d'environnement.
Changement rapide des unités : Pour les machines qui sont une unité intégrée et conçues pour
les changer comme de la charrue au cultivateur ou comme un semoir à cultures multiples, le
temps requis pour le changement doit être minimum.
Maniabilité : Vérifiez si l'équipement est de type traîné ou monté. Les équipements montés
sont faciles à soulever et à tourner. Les équipements de piste attachés à la barre de traction d'un
tracteur ne peuvent pas effectuer de virages serrés. Les timons allongés et pivotants sont une
aide pour les virages courts. (Des cadres articulés sont fournis dans certains équipements).
Choisissez une machine avec une taille appropriée de roues. Une petite roue s'enfonce dans un
sol meuble, tombe dans des fossés peu profonds et des sillons et pour le tracteur, il est difficile
de tourner.
Confort humain : Le confort humain est un facteur important dans la sélection et le
fonctionnement de l'équipement. Le siège doit être confortable, stable et réglable pour convenir
à des personnes de tailles différentes. Il doit y avoir des dispositions de sécurité appropriées
pour l'opérateur.
11
2.3 Importance de la gestion des machines agricoles
La gestion des machines est un aspect intégral mais vital d'un programme de mécanisation
agricole réussi, quelle que soit son échelle de fonctionnement. Une gestion efficace des
machines implique une prise de décision et une mise en œuvre efficaces dans tous les aspects
de la sélection des opérations, du bon choix de l'équipement, de la propriété, de l'adéquation
appropriée entre la puissance et les outils, du financement des opérations et des contrôles de
l'utilisation des machines pour un rendement optimal. De toute évidence, le marché agricole
actuel se développe rapidement face à la diminution des réserves de pétrole et à la détérioration
des marchés financiers. En tant que telle, l'agriculture devient plus compétitive et nécessite une
minimisation des coûts d'exploitation et une meilleure gestion des ressources pour maximiser
les profits. L'augmentation de la capacité des machines et l'utilisation efficace des facteurs de
production pourraient encourager une réduction importante des coûts.
L'importance de la gestion des machines agricoles a augmenté dans les exploitations
agricoles modernes en raison de sa relation directe avec le succès de la gestion en combinant la
terre, la main-d'œuvre et le capital pour un profit satisfaisant. De nombreux problèmes de
gestion des machines sont rencontrés tels que :
a) Combien d'équipement doit-on posséder ?
b) Quelle taille d'équipement est requise ?
c) À quelle fréquence les machines devraient-elles être échangées ?
d) Faut-il engager un opérateur personnalisé ou louer une machine ?
e) Comment limiter au minimum l'augmentation rapide des coûts de carburant ?
Voici quelques suggestions pour aider un agriculteur à se préparer à répondre aux besoins
croissants de gestion des machines :
(i) Apprenez à utiliser les principes des machines.
(ii) Tenir des registres complets des travaux effectués sur le terrain par diverses machines
et du nombre de jours ouvrables disponibles pour les opérations critiques sur le terrain. En
connaissant la capacité moyenne des machines et le nombre de jours de travail disponibles, un
travail plus efficace de sélection des machines est possible.
(iii) Savoir comment estimer avec précision les coûts d'une machine et comment
combiner les coûts des machines pour estimer le coût total d'un système entier. De nombreuses
décisions importantes sont basées sur les coûts.
(iv) Savoir comment améliorer la fiabilité de l'équipement. Toujours travailler à
l'élimination des temps d'arrêt inutiles.
12
(v) Améliorer l'efficacité sur le terrain avec des machines pour réduire les coûts et
terminer plus de travail dans le temps disponible.
(vi) Élaborez un plan autonome pour vos exploitations agricoles.
(vii) Continuer à réfléchir aux moyens d'améliorer la propriété et la gestion efficaces des
machines agricoles.
(viii) Examiner les problèmes rencontrés.
Les mesures du rendement de l'équipement agricole sont le taux et la qualité avec lesquels les
opérations sont accomplies. Cela s'exprime généralement en termes de capacité et d'efficacité.
Capacité : Le calcul de la capacité de la machine implique la mesure de la surface couverte, du
poids du matériau et du temps. La capacité de la machine s'exprime normalement de trois
manières :
a. Capacité au champ
b. Capacité matérielle
c. Capacité de débit
Capacité sur le terrain : C'est le taux de couverture sur le terrain. Elle s'exprime également de
deux manières :
a) Capacité théorique au champ
b) Capacité effective au champ
Capacité théorique de champ : C'est le taux de couverture de champ si la machine exécute
ses fonctions 100% du temps à sa vitesse nominale tout en couvrant 100% de sa largeur
nominale.
La capacité théorique de champ (Ct) est exprimée en
SW × 36
Ct =
10000
Où,
Où,
13
S = vitesse moyenne de la machine, mph
w = largeur nominale de la machine, ft
Ou,
Où,
S = vitesse moyenne de la machine, km / h
w = largeur nominale de la machine, m
Ainsi, ces valeurs représentent le meilleur qu'une machine puisse faire s'il n'y avait pas
d'arrêt et que la machine prenait sa pleine largeur tout le temps.
Capacité effective au champ : L'équipement agricole couvre rarement sa largeur nominale
et remplit sa fonction 100% du temps. Par conséquent, il ne répond jamais à la capacité
théorique du champ. La capacité effective sur le terrain est le taux réel de couverture sur le
terrain. Il est exprimé comme
Où,
Ce = capacité effective au champ, (ha / h)
Ef = efficacité sur le terrain,
Ou,
Surface total travaillée(ha)
Ce = × 100
Temps totale de travail(h)
Et l’efficience au champ (Ef ) en %
14
de charge est placée entre le tracteur et une charge. La traction du timon et la vitesse de
déplacement sont enregistrées et utilisées pour calculer la puissance du timon.
La puissance de la barre d'attelage pour les outils entraînés par tracteur (et propulsion pour les
outils automoteurs) est calculé à l’aide de la formule suivante :
D×S
Pdb =
3,6
Ou :
Pdb : est la puissance de barre d'attelage requise pour l'outil, en kW;
D est la mise en œuvre de l'ébauche, kN;
S est la vitesse de déplacement, km / h;
La puissance est le taux de travail. Il peut être écrit comme
Travail(w) Force(F) × Distance(D)
P= =
Temps(t) Temps(t)
Ou :
F en N ; D en m et T en min
15
En vérifiant les machines avant la saison, il y aura moins de colmatage et l'efficacité sur le
terrain s'améliorera considérablement.
Faire des ajustements : Avec la plupart des machines, il est nécessaire de faire des
ajustements avant d'aller sur le terrain. Certaines machines, comme les moissonneuses-
batteuses ou les presses à balles, doivent être ajustées occasionnellement sur le terrain car les
conditions de récolte varient tout au long de la journée.
Réduction des pannes : il est impossible de prédire quand certaines parties d'une
machine tomberont en panne, mais de nombreuses pannes de machine sur le terrain peuvent
être évitées en effectuant des inspections approfondies avant et pendant le fonctionnement. Pour
aider à éliminer ou à réduire les pannes, les points suivants doivent être pris en compte :
• Inspectez et réparez les machines bien avant la saison d'utilisation.
• Effectuer une maintenance préventive.
• Évitez les roches, les trous et les obstructions.
• Conduisez prudemment dans les champs accidentés.
• Évitez de surcharger l'équipement.
• Vérifiez les sons étranges, les vibrations ou les odeurs.
• Faites de petites réparations au besoin.
• Utilisez une vérification périodique pour localiser les problèmes potentiels.
• Gardez tous les éléments de transmission de puissance ajustés, alignés et lubrifiés.
Arrêts de repos : des pauses ou des arrêts de repos courts mais fréquents sont
souhaitables et nécessaires tant du point de vue de la sécurité que de l'amélioration des
performances. Lorsque l'opérateur doit continuellement se concentrer sur un travail, une courte
pause toutes les heures environ augmente la vigilance, réduit les accidents et améliore la qualité
du travail.
Capacité de machine inégalée : Une des principales causes d'un fonctionnement
inefficace est un système de machines inégalées. Il est toujours important d'utiliser l'équipement
correspondant à la source d'alimentation.
2.4 Termes liés aux performances des machines sur le terrain
16
𝐖𝐱𝐒
TFC =
𝟏𝟎
𝐖𝐱𝐒
C = 𝟏𝟎𝐱𝑭
𝒇
Ainsi, les capacités effectives sur le terrain sur la base du nombre total de minutes par hectare
sont la somme du temps théorique par hectare plus le temps par hectare requis pour les virages
plus le temps par hectare requis pour les « fonctions de support », c'est-à-dire le temps perdu
en raison de :
➢ Réglage ou lubrification de la machine
➢ Pannes
➢ Colmatage
➢ Tourner aux extrémités
➢ Ajout de semences ou d'engrais
➢ Déchargement des produits récoltés
➢ Attendre le matériel de transport des récoltes, etc.
17
2) Efficacité sur le terrain : Il s'agit du rapport entre la capacité effective du champ et
la capacité théorique du champ, en%. Il comprend l'effet du temps perdu sur le terrain
et de l'échec à utiliser toute la largeur de la machine.
3) Efficacité des performances : C'est la mesure de l'efficacité fonctionnelle d'une
machine, par exemple le% de récupération du produit utilisable par une machine de
récolte.
4) Index des machines de terrain : Il s'agit du rapport en pourcentage du temps de
fonctionnement effectif plus le temps de rotation.
5) Indice comparatif : Il est déterminé par des études de temps réelles avec la même
machine pour différents domaines.
6) Efficacité temporelle : Il s'agit du rapport entre le temps pendant lequel une machine
fonctionne efficacement et le temps où une machine est engagée à fonctionner. La liste
suivante décrit les éléments de temps qui devraient être inclus lors du calcul des
capacités ou du coût de la machine :
S = Vitesse de déplacement, Km / h
18
W = largeur de l'outil, m
Ef = efficacité du champ,%
20
CHAPITRE 3 :
ASPETS ECONOMIQUES DE LA GESTION DES MACHINES AGRICOLES
3.1 Introduction
La mécanisation agricole est un souhait légitime des agriculteurs qui espèrent, par ce
moyen, alléger leurs peines et augmenter leurs revenus. De par son coût élevé, la mécanisation
agricole ne s’improvise pas. Une étude sérieuse sur le matériel à utiliser et sur sa rentabilité
doit être effectuée avant toute acquisition, au risque d’essuyer de graves échecs.
La mécanisation n’est concevable que si elle s’accompagne d’une réduction du temps de
travail susceptible d’être valorisée. Cette épargne de main-d’œuvre peut être utilisée pour
d’autres tâches à la ferme, ce qui peut augmenter le revenu de la famille.
La mécanisation tend à accroître la productivité du travail. Elle permet d’obtenir :
✓ Un résultat plus grand avec les mêmes efforts (rendement quantitatif du travail) ;
✓ Un résultat de plus grande qualité (le sol est mieux préparé ; utilisation des engrais ;
enfouissement de matière organique) ;
✓ Un allègement de la peine physique.
Cependant, la mécanisation impose des servitudes:
✓ Les investissements qu’il faut rentabiliser ;
✓ Le matériel s’use, il faut le remplacer ;
✓ La mécanisation spécialise les entreprises et les individus ;
✓ La mécanisation est dangereuse pour la santé et la vie des hommes ;
✓ La mécanisation diminue le nombre des travailleurs.
21
Le choix d’une de ces trois formules dépendra de la grandeur de l’exploitation. Pour une
exploitation assez grande (10 ha et plus). Le paysan peut envisager l’achat de son propre
matériel d’exploitation. Pour une ferme moyenne (5-10 ha) il sera préférable d’envisager un
achat en association avec d’autres cultivateurs. Pour une exploitation inférieure à 5 ha, il
faut prévoir la mécanisation grâce à la culture attelée ou faire effectuer le travail par un
possesseur de matériel agricole, ou se limiter aux motoculteurs.
22
Pour profiter au maximum du service de labour, il faudra que celui-ci permette une
mise en culture des champs en début de saison pour assurer une récolte optimum et que la
culture soit bien entretenue. Pour ces travaux, la culture attelée est d’une grande utilité. Dans le
cas où les prix sont fixés d’après les heures de travail, une parcelle bien dessouchée et bien
nettoyée permettra un travail rapide et donc un coût moins élevé.
b) Achat en commun
Trois cultivateurs se mettent ensemble pour acheter un tracteur. L’achat permet de mieux
rentabiliser les machines agricoles l o r s q u e l’exploitation individuelle est trop petite.
Cependant, cette forme de mécanisation exige que les différents cultivateurs se connaissent bien
et s’entendent bien. Plus ils seront nombreux, plus ils auront de la peine à s’accorder. Il semble
que trois à quatre cultivateurs soit le nombre le meilleur.
Des règles précises doivent être établies quant à l’utilisation, l’entretien et les
réparations du matériel. Pour le tracteur, si chacun doit pouvoir le conduire, il est préférable
qu’il soit remisé à un seul endroit et qu’une seule personne soit responsable pour assurer les
différents travaux d’entretien et de révision (vidange, graissage, etc.). Par contre chacun
notera les heures de travail effectuées sur son exploitation pour que les frais soient répartis
suivant l’utilisation effective.
c) Achat individuel
Un cultivateur achète son propre tracteur. Comme nous l’avons vu plus haut, l’achat de
matériel agricole mécanisé ne s’improvise pas. Le fermier arrive à cette solution lorsqu’il a
déjà cultivé ses champs avec la traction attelée, là où c’est possible, et lorsqu’il a pu épargner
une somme d’argent suffisante pour payer une partie de son achat. Il est rare que le paysan
puisse payer à l’achat l’ensemble de ses machines. Une des conditions sera donc pour lui la
possibilité d’acheter ce matériel à crédit ou d’obtenir des prêts à des taux d’intérêt et
d’amortissement qui soient raisonnables.
Une autre condition est de trouver sur place un commerçant qui a le type de machines qui
répond aux besoins et conditions de l’exploitation et qui peut assurer le service après-vente.
Mais pour le point 2 comme pour le point 3, nous devons d’abord déterminer de quel type de
tracteur nous avons besoin et ensuite voir sur le marché celui qui se rapproche le plus de ces
normes, et non pas adapter notre type d’exploitation au modèle de tracteur disponible sur le
marché! Nous devrons aussi calculer si les frais du tracteur seront couverts par la production.
23
3.5 Quel type de mécanisation
Il existe différents types de matériel agricole, passant du motoculteur au gros tracteur
de plus de 100 CV ayant quatre roues motrices. Nous laisserons de côté dans cette étude
les motoculteurs, car leur choix et leur achat porte moins à conséquence que les tracteurs. Le
type de tracteur à choisir dépend des facteurs suivants :
Le choix d’un tracteur à quatre roues motrices se fera dans des conditions de terrain en
pente et sol lourd ainsi qu’en cas de transports sur mauvaises pistes.
24
Nivelage
55-75 CV 20-40 ha tous types de sol Idem charrue bissoc remorque
3-4 t.
+ 75 CV 40 ha et + tous types de sol idem +sous-solage charrue trisoc remorque
4-5 t. sous-soleuse
3.6 Coûts
Le coût total de l'exécution d'une opération sur le terrain d'une opération sur le terrain
comprend les frais de l'outil, la puissance du tracteur utilisée et la main-d'œuvre. Les coûts de
mise en œuvre et de tracteur sont divisés en deux catégories ;
➢ Coût fixe - Lié à la propriété de la machine non lié à l'utilisation ou non de la machine.
Le coût horaire fixe est inversement proportionnel à la quantité d'utilisation annuelle.
➢ Coût variable / coût d'exploitation - Ils sont directement liés à la quantité d'utilisation
et comprennent le coût de réparation et d'entretien, le coût du carburant, le coût des
lubrifiants et l'entretien. Ceci est inversement proportionnel à la quantité d'utilisation
annuelle.
Coûts fixes Coût variable
- Amortissement - Coût R / M
- L'intérêt - Coût de l'essence
- Taxes - Huile ou lubrifiant. Coût
- Abri - Coût du travail
- Assurance
Depreciation
25
2. La méthode par balance décroissante (« declining balance ») : ici, la dépréciation
pour chaque année est un pourcentage constant de la valeur restante au début de chaque
année.
3. La méthode par valeur estimée : elle est basée sur la détermination des valeurs
actuelles sur le marché pour les machines de différents âges, pour déterminer la relation
entre l’âge et la valeur restante exprimée comme un pourcentage de la nouvelle liste de
prix.
4. La méthode digitale des sommes des années : cette méthode donne aussi comme les
méthodes par balance décroissante et par valeur estimée, une dépréciation rapide
pendant les premières années, et de faibles dépréciations pendant les années où la
machine vieillie.
5. Amortissement : Cela signifie moins de valeur de la machine en raison du temps et de
l'utilisation. La machine se déprécie pour plusieurs raisons comme l'âge d'usure de la
machine, l'obsolescence (la machine devient obsolète à mesure que le nouveau modèle
se développe). Il existe différentes méthodes pour calculer l'amortissement comme suit:
26
appropriée soit utilisée pour l'âge de la machine. La valeur de l'amortissement annuel peut être
calculée à partir de l'expression suivante
C−S
D=L×H
Ou
D : Amortissement par heure
C : Investissement en capital
S : valeur de récupération, prise à 10% du prix d'achat
L : Durée de vie de la machine en années
H : Nombre d'heures de travail années/ utilisation annuelle de la machine, heures
Mais ce n'est pas une méthode assez précise pour donner de la valeur à une machine au
même âge. Dans la pratique, la dépréciation de la machine doit être plus rapide dans les
premières années que dans les années suivantes.
Ln
D n+1 =Yd
Où
27
L = durée de vie de la machine, années
P = prix d'achat, Rs.
S = valeur de récupération, Rs.
L'amortissement peut être calculé comme suit:
D n+1 = V n - V n+1
V n = P (1-X / L) n
V n + 1 = P (1-X / L) n + 1
D n + 1 = P (1-X / L) n (X / L)
Où,
I = charge d'intérêt annuelle, Rs./année
P = prix d'achat, Rs.
S = valeur de récupération, Rs.
i = taux d'intérêt,%
28
Assurance et logement
L'assurance et les frais d'hébergement sont pris ensemble à 2% du prix d'achat par an.
Prise en compte de l'inflation dans l'analyse de l'amortissement du matériel agricole. Toute
considération des flux de trésorerie dans l'économie actuelle doit inclure un effet de l'inflation.
L'inflation peut être définie en termes de pourcentage annuel qui représente le taux auquel les
prix de l'année en cours ont augmenté par rapport aux prix de l'année précédente. Il a un effet
aggravant. En raison de l'inflation, le coût de l'équipement agricole ou de tout autre produit
continue d'augmenter. Par conséquent, l'inflation affecte négativement le pouvoir d'achat de
l'argent. Les prix futurs du matériel agricole au cours de la n ième année à taux d'inflation constant
peuvent être représentés par
F = P (1 + I) n
Où.
F = Prix futur de la n ème année, Rs.
P = prix d'achat, Rs.
I = taux d'inflation, fraction
29
Lorsque les flux attendus sur la période considérée sont constants, on a alors :
Le calcul de la VAN permet de déterminer si un projet sera rentable. Dès lors que la VAN
est supérieur à 0 le projet est rentable.
t= taux d’actualisation
n= année du flux de trésorerie
3.8.5 Définition
Alors que la VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement, l’IP mesure l’avantage relatif : c’est à dire pour chaque dirham (unite
monetaire du maroc) investi. Pour cela, on divise la somme des cash-flows actualisés par le
montant de l’investissement, soit :
30
3.8.6 Les critères de sélection des projets
Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son IP soit supérieur à 1. Lorsque plusieurs
projets d’investissements sont possibles, on retient celui qui possède l’indice le plus fort, à
condition toutefois qu’il soit > 1.
➢ Du risque couru par l’entreprise (plus l’horizon est éloigné, moins le prévisions sont
fiables et plus l’environnement est incertain) ;
➢ De la rentabilité (en général, plus le délai de récupération est court, plus le projet est
rentable).
Or, comme VAN = - I + Σ CFi (1+t)-i, le TIR est donc le taux pour lequel la VAN
est nulle.
31
3.8.9.2 Critères de sélection des projets
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise
sera rejeté. Ce taux est appelé « taux de rejet ». Entre plusieurs projets acceptables, le projet
possédant le TIR le plus élevé sera retenu.
Cfp : Coût des fonds propres ou taux de rentabilité requis par les actionnaires;
Cd : Coût de la dette financière avant impôt;
D: Valeur des dettes financières;
CP: Valeur des fonds propres;
t : Taux d’impôt sur les bénéfices;
Critères Caractéristiques
32
3.9 Cas Pratique de gestion d’un tracteur.
Vous devez tout d’abord déterminer quels sont les différents facteurs de votre exploitation, et
choisir la puissance du tracteur qui corresponde le mieux à vos conditions, prenons quelques
exemples :
Exemple Nº 1.
Exemple Nº 2.
Exemple Nº 3.
Un cultivateur possédant 10 ha et cultivant du maïs, des patates douces et des haricots sur
un terrain en légère pente, choisir un tracteur de la catégorie 1.
Les frais fixes sont des frais qu’on doit payer même si le tracteur ne fonctionne pas. Il y a :
✓ L’amortissement du tracteur + l’intérêt
✓ Les frais d’assurance et de taxe
33
✓ Les frais de remisage et de garage.
✓ Les réparations
✓ Le carburant
✓ L’huile
✓ L’usure des pneus et la main d’œuvre si l’on doit payer un chauffeur.
Ces frais sont calculés par heure de travail. Généralement, on compte que pendant la
vie d’une machine, on paie 1 fois à 1,5 fois son prix d’achat pour les réparations. Exemple :
Prix d’achat : 4 millions, durée d’utilisation : 5 000 heures
Dans ce cas, on paiera pour les réparations entre 4 et 6 millions de francs, soit un coût à
l’heure variant entre 800 et 1200 francs. Le soin que l’on prend à entretenir son tracteur et la
façon dont on l’utilise permettra de faire de grandes économies ou ... de grandes pertes !
La consommation en carburant varie suivant la puissance du tracteur. On multiplie les
chevaux par 0,12 pour connaître la consommation horaire.
Exemple : Un tracteur de 65 CV consommera : 65 x 0,12 = 7,8 l./heure. Il reste à multiplier
ce chiffre par le prix du litre de carburant.
34
Pour les lubrifiants (huile), on compte une consommation égale à 4 % du carburant ou un prix
égal à 20 % du coût du carburant.
Exemple : Pour le tracteur de 65 CV consommant 7,8 x 0,04 = 0,312 l d’huile. On multipliera
ce chiffre par le prix du litre d’huile pour connaître les frais du lubrifiant à l’heure. Si l’on a
un chauffeur engagé pour conduire le tracteur toute l’année et qu’il ne fait que ce travail,
son coût (salaire + charges sociales + ev. primes) peut être compté comme frais fixes. Si non,
on déterminera son coût horaire qui sera ajouté aux frais variables.
Prenons un cas concret pour savoir ce que coûte un tracteur
Trois cultivateurs ont payé 4 millions un tracteur de 40 CV avec 1 charrue, 1 herse, 1 semoir et
1 remorque. L’amortissement est prévu sur 8 ans. L’intérêt est de 8 %. Ils cultivent 30 ha de
maïs en tout. Il faut 15 heures de travail par ha. Un hangar de 90 000 francs a été construit.
Son amortissement est prévu sur 15 ans. Les assurances et taxes s’élèvent à 110 000 francs /
année. Chaque cultivateur conduit lui-même le tracteur. Le taux de réparation est égal à 1,2 fois
la valeur neuve.
35
--------
Total des frais variables 33’825
Coût total du tracteur pour 1 hectare :
Frais fixes 27’645
Frais variables 33’825
---------
61’470
Pour 40 ha
Frais fixes :829 335 : 40 = 20 735
Frais variables : 33 825
---------
Coût à l’hectare 54 560
36
On voit ainsi que le coût /ha varie suivant le nombre d’hectares cultivés. Dans l’exemple
précédent, voyons si le produit des cultures couvre les frais de mécanisation en considérant
que :
✓ le maïs produit 1,5 tonne/ha qui se vend 60 F/kg ;
✓ les semences ont été payées 1500 francs ; l’engrais a coûté 5 000 francs et on a payé
des manœuvres 6 000 francs pour le désherbage et 4 000 francs pour la récolte.
Lorsque le tracteur est utilisé pour cultiver 20 ha, les frais de mécanisation à l’hectare
sont plus élevés que le produit net. La perte est de 1 790 francs par hectare. Lorsque le tracteur
est utilisé pour cultiver 20 ha, les frais de mécanisation à l’hectare sont couverts par le produit
net. Il reste un bénéfice de 12 030 francs par hectare. Le bénéfice par hectare est de 18 940
francs lorsque le tracteur cultive 40 ha.
Le bénéfice correspond alors à la rétribution du cultivateur pour son travail. Ces chiffres
sont donnés à titre indicatif. Ils peuvent varier suivant les conditions régionales. En outre, un
retard dans les pluies ou une panne du tracteur peuvent bouleverser toutes les prévisions. Il faut
être prudent lorsqu’on fait des calculs pour déterminer le produit net d’une culture et utiliser
des données moyennes et même plutôt pessimistes qu’optimistes.
37
CHAPITRE 4 :
ENTRETIEN DES MACHINES AGRICOLES
4.1 Prévention des accidents
Les tracteurs et machines agricoles peuvent être la cause de nombreux accidents souvent
mortels. On diminuera les risques en respectant certaines règles :
✓ Ne laissez jamais monter les enfants sur une machine agricole ou jouer près des
machines.
✓ Ne reculez jamais avant d’avoir vérifié qu’il n’y a personne derrière.
✓ Sur les pentes, choisissez la bonne vitesse ; embrayez doucement et ne changez pas de
vitesse dans une côte.
✓ Portez des vêtements pratiques, pas trop amples, de peur qu’ils se prennent dans les
leviers ou les pédales.
✓ Vérifiez que les freins sont bien équilibrés. Des freins indépendants e t m a l équilibrés
peuvent, lorsqu’ils sont couplés, faire verser le véhicule.
✓ Lorsque vous devez circuler sur la route de nuit, vérifiez l’éclairage du véhicule
ainsi que la signalisation réfléchissante des machines.
✓ Quand vous manipulez du carburant, ne fumez pas, arrêtez le moteur, ne faites pas
déborder le carburant, essuyez le carburant répandu.
✓ À l’arrêt, assurez-vous que la machine est bien immobilisée avant d’en descendre.
✓ Avant de procéder à des réglages intérieurs, débranchez la prise de force et les
circuits hydrauliques ; arrêtez le moteur et serrez le frein à main.
4.2 Entretien
La façon dont on entretient le matériel agricole a une grande importance sur la durée
d’utilisation du matériel ainsi que sur les frais de réparation. Chacun sait qu’une voiture, suivant
le soin que lui apporte son utilisateur, durera longtemps sans trop de réparation ou sera
rapidement un tas de ferraille. Il en est de même pour le tracteur et les machines qu’on utilise.
De plus, ce matériel coûte trop cher pour le négliger. Chaque utilisateur de tracteur ne peut
pas être un mécanicien complet. Cependant, certains contrôles et travaux sont à la portée de
chacun et permettent d’éviter de graves problèmes.
Le but de l’entretien est d’empêcher, ou tout au moins de limiter l’usure dont les origines
sont diverses : frottement des mécanismes entre eux, ou avec le sol en contact avec des
produits chimiques, avec des poussières ; chocs accidentels ; vieillissement, etc. Il y a deux
sortes d’entretiens différents :
38
1) L’entretien qu’on effectue chaque jour ou tout au moins lors de chaque utilisation du
tracteur.
2) L’entretien périodique qu’on effectue après un certain nombre d’heures de travail.
39
• Contrôle des niveaux des autres carters
• Nettoyage du filtre à air
• Graissages
Toutes les 200 heures
• Changement de la cartouche du filtre à huile
• Lubrification de la dynamo
Toutes les 500 heures
• Changement de la cartouche du filtre à combustible
• Graissage des moyeux des roues avant
• Graissage de la butée d’embrayage
• Vérification des injecteurs et réglage des culbuteurs de soupape
• Vérification de la dynamo
Toutes les 800 heures
• Vidange de l’huile des carters de transmission
Toutes les 1000 heures
• Nettoyage du réservoir à combustible
• Vidange et nettoyage du circuit d’alimentation
• Changement de la cartouche du filtre à combustible secondaire
• Vidange d’eau du radiateur et du bloc moteur.
40
6) Ne jamais forcer des vitesses qui grincent, s’engagent mal. Lever le pied et débrayer à
nouveau.
7) Ne jamais conduire un tracteur en laissant le pied sur l’embrayage, ou en faisant varier
la vitesse d’avancement avec l’embrayage (défaut de nombreux chauffeurs, en
particulier pour s’arrêter ou, pire, dans les virages !)
41
TRAVAUX DIRIGÉS
Exemple 1
Si une courroie produit une force tangentielle de 1000 N sur une poulie ayant un rayon de 0,30
m à une vitesse de 200 tr / min, qu’elle sera la puissance.
Exemple 2
Déterminer le TFC pour une machine qui se déplace à 5,0 km / h et a une largeur de
fonctionnement de 20 m. si le temps de perte est de 0,75 h par jour de 10 h. Quelle est la capacité
effective au champ?
Exemple 3
Supposons qu'un nouveau tracteur soit acheté pour Rs. 3 000 000,00 et sa durée de vie est
supposée être de 15 ans. Supposons que la valeur de récupération représente 10% du prix
d'achat. Calculer la dépréciation annuelle moyenne
Exemple 4
Supposons qu'un nouveau tracteur soit acheté pour Rs. 3 000 000,00 et sa durée de vie est
supposée être de 15 ans. Supposons que la valeur de récupération représente 10% du prix
d'achat; Retrouver l'amortissement en 6 ème année.
Exemple 5
Une machine coûtant Rs. 3 000 000,00 a une durée de vie totale de 15 ans. Si le taux d'inflation
est considéré comme constant à 5% tout au long de sa durée de vie, trouver le prix futur de la
machine, l'amortissement total, la valeur résiduelle et la charge d'amortissement annuelle à la
fin de la 12 e année. Prenez la valeur de récupération comme 10% du prix gonflé.
42