Vous êtes sur la page 1sur 27

Informations Nutrition de Moringa

Document Actions

 English

Les feuilles de Moringa contiennent plein de nutriments essentiels qui préviennent contre la
maladie:

 La Vitamine A, qui agit comme un bouclier contre les maladies des yeux, les maladies
de la peau, les maladies du coeur, la diarrhée, et beaucoup d'autres maladies.
 La Vitamine C, qui combat une foule de maladies incluant les rhumes et la grippe.
 Le calcium, qui bâtit des os et des dents solides, et qui aide à prévenir contre
l'ostéoporosis.
 Le potassium, essentiel pour le fonctionnement du cerveau et des nerfs.
 Des protéines, les briques de construction à la base de toutes les cellules de notre
corps.

Feuilles de Moringa comparées à des aliments courants Valeurs pour 100mg


de portion comestible

Feuilles de
Nutriments Autres Aliments
Moringa
Vitamine A 6780 mcg Carottes: 1890 mcg

Vitamine C 220 mg Oranges: 30 mg

Calcium 440 mg Lait de vache: 120 mg

Potassium 259 mg Bananes: 88 mg

Protein 6.7 gm Lait de vache: 3.2 gm

de Nutritive Value of Indian Foods,


par C. Gopalan, et al.

1
 LE 30e ANNIVERSAIRE
 LE RÉSEAU EN BREF
 NOS PROGRAMMES
 MULTIMÉDIAS
 IMAGES
 MEDIA
 COMMUNIQUEZ AVEC NOUS
Allez au site des partisans et des donateurs

Textes radiophoniques et Échos


o Textes pour la radio
o Échos
 Agro Radio Hebdo
 IRRRA
 Projets spéciaux
 Ressources pour les radiosdiffuseurs
 Coin des partenaires
 Archives

Allez
Recherche :
Textes pour la radio
Textes pour la radio
 Imprimez le texte radiophonique

 Textes radiophoniques les plus récents

 Textes pour la radio en ordre chronologique

Pochette 54, Numéro 11


Janiver 2000

Emploi des graines du moringa pour purifier les eaux usées

Remarque au diffuseur: Ce texte porte sur l'utilisation des graines de l'arbre de moringa
(Moringa oleifera) dans la purification des eaux usées. Ce processus se déroule en plusieurs étapes,
et chacune doit être suivie rigoureusement pour assurer de bons résultats. Ce texte ne devrait être
diffusé que dans la mesure où la méthode de purification à l'aide des graines du moringa est déjà
répandue dans votre région, et où des intervenants, tel que les travailleurs de la santé, sont là
pour assister les paysans. Le cas échéant, dites à vos auditeurs de s'adresser aux personnes
ressources appropriées et soulignez l'importance d'exercer une grande vigilance les premières fois
qu'on a recours à cette méthode.

Le moringa est aussi connu sous le nom de malanggay, benzolive, arbre raifort, arbre d'huile de
ben, et cassier.

L'ANIMATEUR :

2
Les eaux usées peuvent vous tuer !

Ou vous rendre très malade.

Il s'agit d'un problème vraiment sérieux.

Vous êtes sans doute déjà au courant que vous pouvez faire bouillir votre eau pour la rendre
propre à la consommation.

Cependant, faire bouillir de l'eau revient cher et n’est pas toujours facile, car il faut alors épuiser
beaucoup de combustible.

Mais il existe une autre façon de purifier son eau.

Écoutons Rita et Saba, deux femmes venant d’un petit village, en train de discuter d'une façon
ingénieuse de purifier l'eau.

Les voilà du côté de l'étang, en train de transporter de l’eau.

BRUITS D’EAU QU’ON PUISE EN ARRIÈRE-FOND.


SABA SANGLOTE.

Rita : Saba, qu'est-ce qui ne va pas ?

Saba (encore en sanglots): Ma plus jeune fille est malade. Elle a eu des boutons sur la peau la
semaine dernière. Maintenant, elle tousse et elle fait beaucoup de fièvre. Je suis inquiète.

Rita: Oh, Saba, je suis désolée d'entendre ces nouvelles. Les problèmes de votre fille semblent
provenir du fait qu'elle a bu de l'eau contaminée. Est-ce que vous purifiez votre eau de table ?

Saba: Non, je ne purifie pas toujours mon eau de table. Je n'ai pas assez de bois pour la faire
bouillir. Serait-ce la raison pour laquelle ma fille est tombée malade ? Faut-il à tout prix faire
bouillir son eau pour qu'elle ne présente pas de risque ?

Rita: Faire bouillir son eau est la meilleure façon d'écarter tout danger. Mais ce n'est pas toujours
aussi simple. J'ai appris, par exemple, qu'on pouvait se servir des graines du moringa pour purifier
son eau de consommation. L'eau ressort purifiée et un grand nombre de microbes sont éliminés.

Saba: Moringa ? Vous voulez dire, l'arbre avec les cosses qu’on mange comme légume ?

Rita: C’est exact. Certaines parties du moringa sont recherchées pour leurs qualités nutritives et
pour leurs propriétés médicinales. Mais les graines peuvent également servir à purifier l'eau.
Laissez-moi vous montrer. Prenons ces deux grands pots en verre vides. Allons à l'étang les
remplir d'eau.

BRUITS DE PAS QUI S'ÉLOIGNENT.


VOIX DE FEMMES QUI SE FONT ENTENDRE AU LOIN.

L'ANIMATEUR :

Vous connaissez déjà sans doute le moringa. Il pousse dans beaucoup d’endroits différents et peut
servir à beaucoup de choses.

3
L'idée d'utiliser les graines du moringa pour purifier son eau nous est venue du Soudan.

Les femmes du Soudan ont appris à se servir de ces graines pour clarifier les eaux boueuses du Nil.

Cette méthode est en fait assez simple.

Lorsqu'elles sont mélangées à de l'eau, les graines écrasées attirent les particules de saleté qui
flottent dans celle-ci, y compris certains microbes qui causent des maladies.

Les saletés se lient aux fragments de graines et sont entraînées avec eux au fond du contenant.

Il suffit ensuite de recueillir la bonne eau.

Encore une fois, il faut bien apprendre chacune des étapes de ce processus avant d’en tenter
l’expérience en situation réelle.

Trouvez quelqu'un qui pourrait vous aider - par exemple, demandez aux travailleurs de la santé si
l'un d'eux connaîtrait la méthode.

Vous aurez beaucoup de décisions à prendre - par exemple, la quantité de graines qu'il conviendra
d’utiliser.

Une chose est certaine : plus l'eau est sale, plus il faut de graines.

Une fois que vous avez établi la quantité de graines qu'il vous faut, il reste à piler celles-ci, à
ajouter de l'eau pour former une pâte, à brasser, à drainer, à brasser de nouveau, et ainsi de suite.

Si vous sautez des étapes, votre eau n'en ressortira pas purifiée.

Retournons à l'étang.

Rita vient de finir de purifier un pot d'eau qu'elle a puisée dans l'étang.

BRUITS D’EAU VERSÉE DANS UN POT.

Rita: Cela fait maintenant deux heures que les graines trempent dans l'eau. Voyez la différence !

Saba (sursaute): Regardez-moi cette eau ! Elle est si propre. Si je n'avais pas vu cela de mes
propres yeux, j'aurais du mal à y croire !

L’ANIMATEUR :

Quand vous ne pouvez pas faire bouillir de l'eau contaminée, utilisez les graines du moringa. Il
s'agit d'une façon efficace et abordable de purifier votre eau et de mettre votre famille à l'abri des
maladies.

- FIN -

Remerciements

4
Contribution : Vijay Cuddeford, rédactrice/chercheur, Réseau de Radios Rurales des Pays en
Développement.
Révision : Vigneswaran Theivendaram, consultant agricole/ancien directeur de ferme, Cambridge,
Canada.

Sources d’information

« Water purification with moringa seeds », de Dian Desa, Waterlines, volume 3, no 4, avril 1985,
pages 22-23. Intermediate Technology Publications, 103-105 Southampton Row, Londres WC1B
4HH, RU.

« Monitored water coagulation with moringa seeds in village households », de Samia Al Azharia
Jahn, Gate, no 1/89, mai 1989, pages 40-41. Deutsche Gesellschaft für Technische
Zusammenarbeit (GTZ), GmbH Post Box 5180, D-65726 Eschborn, République Fédérale
d’Allemagne. Tél. : 49 6196790. Télécopie: 49 6196797352. Courrier électronique: GATE-
ISAT@GTZ.DE SiteWeb: http://gate.gtz.de/isat/

Moringa : A multipurpose vegetable and tree that purifies water. US Agency for International
Development, 1987. USAID, Washington, DC 20523, États-Unis.

« Moringa : A nutritious water purifier », Life, vol. 19, no 5, octobre/novembre 1986, pages 4-5.
League for International Food Education (Ligue internationale pour l’éducation en alimentation),
915 Fifteenth Street, NW, Suite 915, Washington, DC 20005, États-Unis.

« Evaluation of the application of Moringa oleifera to water purification and phytotherapy », Red,
année 10, Vol. 34, juillet-décembre1989, pages 26-29. CEMAT, 28 Avenida 18-80, Zona 10, PO
Box 1160, Guatemala, 01901, Guatemala.

« Amaranth to zai holes : Ideas for growing food under difficult conditions », Laura S. Meitzner et
Martin L. Price, ECHO, 1996. 17430 Durrance Rd., North Fort Myers, FL 33917-2239, États-Unis.

« Moringa stenopetala provides food and low-cost water purification », de Frank A. Mayer et Elkie
Stelz, Agroforestry Today, volume 5, no 1, janvier-mars 1993, pages 16-18. ICRAF House, United
Nations Avenue, PO Box 30677, Nairobi, Kenya.

« Traditional water clarification methods — using scientific observation to maximize efficiency », de


Samia Al Azharia Jahn, Waterlines, volume 2, no 3, janvier 1984, pages 27-28. Intermediate
Technology Publications, 103-105 Southampton Row, Londres WC1B 4HH, Royaume-Uni.

« Moringa oleifera : a tree and a litany of potential », de Geoff Folkard et John Sutherland,
Agroforestry Today, volume 8, no 3, juillet-septembre1996, pages 5-8. ICRAF House, United
Nations Avenue, PO Box 30677, Nairobi, Kenya.

"Moringa oleifera : A multipurpose tree », de Geoff Folkard et John Sutherland, Footsteps, no 20,
septembre 1994, pages 14-15. PO Box 200, Bridgnorth, Shropshire, WV16 4WQ, Royaume-Uni.
Tél. : 44 1746 768750. Télécopie : 44 1746 764594. Courrier électronique :

5
La feuille d'arbre de Moringa :
Boisson de santé ou forme de
capsule ?

 Vous souffrez peut-être de cyberdépendance. cyber quoi? par Josée Brousseau

 Rester mince même en hiver par DAC

 Apprenez à respirer pour vous relaxer par Bruno

 Des poignées d'amour qui vous trahissent ! par Bruno

 Découvrez l'aromathérapie ! par Docteur Lionnel Michat

Il n'y a aucun doute que la feuille pure d'arbre de Moringa est la source des prestations-
maladie incroyables. C'est le supplément final, normal, organique, d'énergie et de résistance
de santé. Il y a d'abondance des études qui décrivent ces avantages et le pur, en poudre, feuille
de moringa est la partie la plus efficace de l'usine. La tradition antique de l'Inde de la
médecine d'ayurveda situe les 300 maladies qui sont traitées avec les feuilles de l'arbre de
Moringa.

Le gramme pour le gramme, feuilles de Moringa contiennent :

7 fois la vitamine C dans les oranges

4 fois le calcium en lait

4 fois la vitamine A dans les carottes

2 fois la protéine en lait

3 fois le potassium dans les bananes

La feuille d'arbre de Moringa est organique et absolument sûre. Il n'y a aucun effet secondaire
connu. Elle est assez douce pour être donnée aux bébés en Afrique pour surmonter la
malnutrition. Cela est l'un des produits augmentants de l'exécution la plus secrète pris par des
athlètes aujourd'hui qui ingèrent les megadoses qui les aident physiquement et mentalement.
Il est grand pour des personnes de tous les âges, particulièrement les oldsters qui perdent leur
vigilance.

6
Bien qu'il y ait eu des références à l'arbre de Moringa qui retournent un couple mille ans, et
l'organisation mondiale de la santé a été étudiante et en utilisant l'usine pendant les quarante
dernières années comme renforceur de santé à prix réduit dans les pays les plus pauvres
autour du monde, il y a une raison pour laquelle la feuille de moringa est toujours
relativement inconnu. La vente de toutes les formes de vitamines, de minerais, et de
suppléments de santé est de grandes affaires. Si vous étiez une compagnie vendant des
centaines de produits alimentaires, pourquoi vous vendriez un produit qui pourrait
potentiellement éliminer tous vos autres produits ! Cela vaudrait pour l'industrie
pharmaceutique aussi bien. Ces industries, avec les budgets énormes de vente, plutôt les restes
de grand public ignorants au sujet de la feuille de moringa.

La boisson de Moringa appelée Zija contient toutes parties de l'arbre de Moringa et d'autres
ingrédients tels que la chlorophylle. C'est une formule « de propriété industrielle », qui
signifie que leur recette est leur propre, tout comme le coca-cola. Ainsi il est difficile de
savoir ce qui est exactement dans lui à rivaliser avec d'autres produits de feuille de moringa.
Ils ont dépensé beaucoup d'argent dans sa formulation et ils font de bons arguments pourquoi
vous devriez l'acheter. Finalement, vous prenez la décision. Toi se sent qu'en utilisant mieux
un produit ou toi pas.

Vous n'aurez besoin d'aucun autre supplément de vitamine ou de minerai au delà de Zija.
C'est une source totalement normale plus de de 90 vitamines, de minerais, et d'autres aliments
essentiels comprenant les antioxydants multiples et les anti-inflammatoires. Boisson une 5.5
onces. le bidon par jour et reçoivent les avantages suivants :

Antioxydants

Nourrissent le système immunitaire du corps

Favorise le système circulatoire sain

Anti-inflammatoire

Fournit un sens de bien-être

Niveaux normaux de glucose de sang de soutiens

Favorise la digestion saine

Énergie d'augmentations

Augmente la santé de peau

Favorise la fonction de foie normale et de rein

Réduit l'aspect des lignes et des rides fines

Favorise le cholestérol dans le sérum normal

Favorise la structure saine de cellules

Nourrissent les yeux et le cerveau

Métabolisme de déclenchements avec des ingrédients de Bioavailable


7
Favorise les défenses normales du corps

Zija est la première compagnie pour inclure la feuille de Moringa dans une boisson de santé.
Quelques plus suivront. Mais seulement le petit homme d'affaires, cherchant à améliorer la
santé des personnes autour du monde, vendra Moringa sous sa forme pure, en poudre,
encapsulée.

Si vous voulez une pomme arrangez-vous pour la salade de fruits ? Si vous voulez les
avantages incroyables de la feuille efficace de moringa arrangez-vous pour une « formule »
qui contient juste un peu de feuille ?

Moringa Zinga est une excellente source de nutrition et est un propulseur normal d'énergie.
Cette poussée d'énergie n'est pas basée sur le sucre ainsi elle est soutenue. Peupler également
le rapport que leur système immunitaire a renforcé, l'état de peau reconstitué, la tension
artérielle commandée, les maux de tête et les migraines manipulés, le niveau de sucre de
diabète contrôlé, les inflammations et les douleurs d'arthrite réduites, les tumeurs limitées et
les ulcères guéris.

Moringa apaise également. Elle aide l'hypotension et est une soporifique. Son effet de
détoxication peut venir de la capacité de Moringa d'épurer l'eau. Moringa agit en tant que
coagulant s'attachant au matériel et aux bactéries nocifs. On le croit que ce processus a lieu
dans le corps aussi bien. Le résultat est énergie durable sans hyperactivité, système de nerf au
repos, système de sang pas sous pression, et système de glande et d'hormone dans l'équilibre.

Voici certaines des utilisations autour du monde pour la feuille fantastique de Moringa :

Désintoxication - les études ont montré la capacité de Moringa d'enlever les matériaux
dangereux de l'eau.

Antibiotique - Moringa est employée comme traitement topique pour des infections mineures.
Sa propriété antibiotique est identifiée comme Pterygospermin, composé bactérien et
fongicide. Les études ont montré qu'un extrait agueous fait à partir des graines était également
efficace contre la peau infectant Staphylococcus aureus de bactéries comme néomycine
antibiotique.

Traitement de peau - Moringa a de grands avantages curatifs pour la peau, traitant des coupes,
des coups de racloir, des blessures, et des éruptions aussi bien que signes fendants et autres du
vieillissement.

Diabète - un extrait de la feuille de Moringa s'est avéré efficace en abaissant des taux du sucre
dans le sang dans un délai de 3 heures d'ingestion, cependant moins efficacement que la
drogue hypoglycémique standard, glibenclamide. Les effets ont augmenté avec de plus
grandes doses.

Découvrez d'autres articles :

8
 Comment arrêter le ronflement par Irene Delphy

 Tenir un journal alimentaire par MariBo

 Les secrets du ji-jo --- ou comment supprimer n'importe quelle douleur en quelques instants ! par
Nicolas Tessereau

 Perte d'attention ! 10 conseils pour décupler votre concentration par Didier Pénissard

 Guide pour une meilleure nutrition par Wilfried Mbouenda

Imprimer Réagir Envoyer par email Sauver

Destinataire:

Adresse email:

Nom:

Expéditeur:

Adresse email

Nom

Envoyer cet article (à un ami)

Contenu du dossier: Les yeux

Glaucome : trop de pression dans les yeux


Comment fonctionne notre oeil ?
Gare au soleil, portez des lunettes solaires
Une solution pour chaque problème
Opération de la cataracte : une méthode définitive
Le fond de l'oeil : la rétine sous la loupe
Décollement de la rétine : gare aux taches
Dégénérescence maculaire
Héméralopie
Complications oculaires dues au diabète

Comment fonctionne notre oeil ?


9
Pour mieux comprendre les troubles et les problèmes oculaires, la connaissance de la structure de l'oeil
peut aider !

La lumière qui est reflétée par un objet, pénètre dans l'oeil par la cornée (15) et la pupille (13, l'ouverture ronde
qui se trouve dans l'iris - 14). Elle aboutit sur le cristallin (16)qui est situé juste derrière la pupille. La cornée et le
cristallin forment ensemble le système de réfraction de l'oeil, que l'on peut comparer à l'objectif d'un appareil
photographique. Tout comme l'objectif sert à dévier les rayons lumineux de façon à former une image nette sur la
pellicule d'un appareil photographique, la cornée et le cristallin permettent de former une image nette sur la rétine
(4). L'image formée sur la rétine (inversée tête-bêche et gauche-droite, comme l'image d'un film photographique)
est ensuite transmise au cerveau via le nerf optique (5).

Afin de projeter une image nette sur la rétine, un muscle permet «d'accommoder» la courbure du cristallin. Au
repos, l'oeil est en principe réglé sur l'infini. Pour voir un objet rapproché, le muscle de l'accommodation rend le
cristallin plus bombé. Pour pouvoir voir un objet éloigné, le cristallin doit être aussi plat que possible.

L'oeil est un organe fermé, dans lequel s'exerce une forte pression, la pression oculaire. C'est ce qui permet au
globe oculaire de fonctionner correctement. Cette pression varie en fonction de l'humidité présente dans la
chambre oculaire (11-12), c'est le liquide oculaire. Ce liquide est renouvelé continuellement. Lorsque l'écoulement
devient impossible ou que la capacité d'écoulement est dépassée, la pression oculaire augmente.

Le globe oculaire
1. Muscle oculaire
2. Sclèrotique
3. Choroïde
4. Rétine
5. Nerf optique
6. Point aveugle
7. Tache jeune (macula)
8. Vaisseaux sanguins
9. Glasvocht
10. Corps vitré
11. Chambre postérieure
12. Chambre antérieure
13. Pupille
14. Iris
15. Cornée
16. Cristallin

Auteur: Leen Baekelandt | Mise en ligne: 19-08-2008 | Mise à jour: 17-02-2009

E QUE LE MORINGA OLEIFERA ?

10
 Le Moringa Oleifera est une plante d’origine Asiatique connue à travers le monde pour ses valeurs nutritives.
Actuellement il se trouve partout dans le monde.
 En Afrique et en RD Congo, le Moringa est cultivé partout, et il est vulgarisé par un projet « Congo Moringa » dont
le siège est à Kinshasa, Kananga (IMCK Tshikaji) et à MbujiMayi que vous pouvez consulter sur le site web:
www.congomoringa.com
 Toutes les parties du Moringa ; gousses, graines, feuilles sont très indispensables à la santé.
 Les feuilles et les gousses sont consommées comme légume. La poudre des feuilles peut être mélangée à tout les
repas même dans la bouillie, les sauces et les légumes quotidiennement.
 Les feuilles et la poudre de Moringa aident particulièrement les enfants de 6 à 59 mois, les femmes enceintes et
les femmes allaitantes. Les enfants mangent les feuilles avec le bidia !

COMMENT CULTIVER LE MORINGA OLEIFERA

 Le Moringa peut facilement pousser à partir des graines ou par bouture. Il est de culture facile adapté à toutes les
saisons.
 La culture par graines peut se faire directement dans le champ ou dans le sachet en plastique pour être
transplantées après.
 Dans une pépinière, les graines doivent être plantées par intervalle de 2 cm sur des lignes espacées de 20 cm

l’une de l’autre.
 Dans les gaines en plastique, la terre à utiliser doit être légère. On peut ajouter du fumier ou du compost si le sol
est très pauvre. Mettre 2 ou 3 graines dans chaque gaine à un demi centimètre de profondeur.
 Pour la production des gousses et des graines, les plantes peuvent être espacées de 3 mètres l’un de l’autre
 Les gousses : Le Moringa fleurit et produit des gousses à l’age de 9 à 12 mois. S’il pleut toute l’année, le Moringa
produira de manière continue.
 La plantation par bouture donne une croissance rapide. Ill est conseillé d’utiliser des tiges solides pour la culture
par bouture. Les boutures ne doivent pas être des tiges à écorce verte. Elles peuvent avoir 45 cm à 1 m 50 de long
et 4cm à 16cm de diamètre.
 Enterrer le tiers de la plante (pour une bouture de 1m50, enterrer les 50 cm) et ne pas trop arroser.

VALEURS NUTRITIVES DE MORINGA OLEIFERA :

11
 Les feuilles de Moringa contiennent de protéines de haute valeur biologique composée de tous les 9 acides
aminés essentiels qu’on ne retrouve pas dans d’autres légumes et constituent le meilleur légume dans le contexte
nutritionnel en RDC.
 Les feuilles de Moringa sont mieux indiquées dans la prévention et le traitement de la malnutrition et certaines
carences nutritionnelles.
 Elles sont également riches vitamines A, C, B1, B2, B3, B6, B12, E en fer et contiennent les autres minéraux tels
que le zinc, phosphore, calcium, magnésium qui aident à la croissance de l’enfant, aux femmes enceintes et
allaitantes et la santé des personnes vivant avec VIH/Sida.
 Une cuillerée à soupe de la poudre de Moringa consommée 3 fois par jour couvre 42% de besoin de l’enfant en
protéines, 310% en vitamine A, 125% en calcium, 41% en potassium et 71% en fer.
 Les feuilles de Moringa renferment également 3 fois plus de fer que les épinards.
 100g (1.5 tasse) de feuilles fraîches couvre 10 % des besoins journaliers en protéines chez la femme enceinte et
allaitante et couvre 47% des besoins en fer et aident à combattre l’anémie chez la femme enceinte et la femme
allaitante.

PREPARATION DE LA POUDRE MORINGA

On peut facilement préparer une poudre à partir des feuilles de Moringa qu’on peut mélanger aux différents repas :

- prendre les feuilles fraîches de Moringa et les lavez en l’eau propre


- sécher à l’abri du soleil (à l’intérieur de la maison de préférence), car la vitamine A est détruite par les rayons
solaires ; garder les feuilles propres
- piler les feuilles en les tamisant et obtenir une poudre fine
- la poudre ainsi obtenue doit être conservée à l’abri du soleil ; de préférence dans un récipient en plastique bien
fermé

Les graines du Moringa Oleifera offrent une réponse appropriée et très appréciable à la purification de l’eau. La poudre et les
tourteaux de graines de Moringa sont de puissants floculants ayant la faculté de clarifier et de purifier l’eau la plus trouble. La
poudre d’une graine peut clarifier 1 litre d’eau quand l’eau est peu trouble ; 2 graines sont nécessaires quand l’eau est très
trouble.

MORINGA OLEIFERA : TRAITEMENT NATUREL

Le Moringa Oleifera est aussi utilisé autour de monde dans le traitement naturel de diverses maladies. Au cour des
dernières années, des recherches en laboratoire scientifique ont confirmé l’efficacité de certains usages :

Les feuilles, les gousses, les fleurs, les racines ont des propriétés thérapeutiques indispensables à la santé.

Les feuilles ainsi que la poudre des feuilles est un bon traitement et prévention contre la malnutrition, les carences en
vitamines et minéraux, l’anémie ainsi que dans les cas de maux de tête, fièvre, les oedèmes et le rhumatisme.
12
Le suc des feuilles est utilisé pour stabiliser la tension artérielle, le taux de sucre dans le cas de diabète et dans certains cas
de crise d’anxiété. Il est également utilisé pour traiter la diarrhée, la dysenterie et la colite (inflammation du colon).

Les feuilles sont également utilisées contre les maux de tête, la bronchite, les infections urinaires, les infections des oreilles,
des yeux et de la peau, le scorbut et la cataracte. La consommation régulière augmente la lactation et prévienne l’anémie
chez les femmes.

NB : Les racines doivent être consommées en petite quantité.

NB : Les fleurs sont contre indiquées pour les femmes enceintes.

MORINGA OLEIFERA : MEILLEUR LEGUME POUR LA BONNE SANTE DE LA FAMILLE

La Lutte Contre la Malnutrition en RD Congo

Préparé par Le Réseau Congo Moringa

CPK-CPC-PCUSA

Site web: www.congomoringa.com

E-mail: congomoringa@yahoo.fr

Télé : 0815074668-0815081074-0997124435-

PRODUCTION ET UTILISATION DU MORINGA


EN INDE DU SUD : LA SITUATION ACTUELLE

13
Rajangam J., Azahakia Manavalan R. S., Thangaraj T.,

Vijayakumar A. et Muthukrishan N.

Département des sciences végétales, Ecole horticole et Institut de recherche,

Université agricole de Tamil Nadu, INDE

L’essence Moringa oleifera Lam, qui appartient à la famille des Moringacées, est un bel arbre à bois
tendre que l’on trouve à l’état sauvage dans les zones sub-himalayennes de l’Inde du nord. L’essence
est cultivée aujourd’hui dans toutes les régions tropicales et sub-tropicales du monde. En Inde, elle
est cultivée pour ses gousses tendres, mais aussi pour ses feuilles et ses fleurs. Les gousses de
Moringa sont parmi les légumes les plus utilisés pour la cuisine dans le sud de l’Inde, où leur saveur
originale est très appréciée. Utilisé quotidiennement par les familles, le Moringa se trouve dans les
cours de plus de 2 millions de familles dans le sud de l’Inde. La littérature indienne ancienne signale
que le Moringa est abondamment utilisé et apprécié dans l’agriculture, la médecine et l’industrie.

Le Moringa est une essence à croissance rapide, résistante à la sécheresse et adaptée à de nombreux
systèmes écologiques et agricoles. Elle bénéficie donc d’une place unique et stable dans le secteur
des plantes légumières en Inde. En raison de ses multiples utilisations, de sa floraison continue et de
sa culture facile, la superficie consacrée au Moringa et la demande de plants sont en augmentation.

En Inde, la Moringa est cultivé surtout dans les états du sud (Tamil Nadu, Karnataka, Kerala et Andhra
Pradesh). Les variétés pérennes sont depuis longtemps les plus répandues. Cependant, celles-ci
présentent de nombreuses contraintes en termes de productivité : délai relativement long avant
fructification, manque de disponibilité de semences ou de jeunes plants, besoin d’eau en période
sèche et susceptibilité aux attaques des insectes nuisibles et des maladies.

La nécessité étant mère de toute invention, les chercheurs de l’Ecole horticole et l’Institut de
recherche de l’Université agricole de Tamil Nadu à Periyakulam (Inde du Sud) ont réussi à développer
des variétés de Moringa pouvant être multipliées par semis, qui ont révolutionné le secteur du
Moringa dans le pays. Des efforts concertés axés sur l’introduction, la conservation, l’évaluation et
l’élevage de ces végétaux ont débouché sur le développement de deux variétés annuelles très
prometteuses à rendement élevé, baptisées Periyakulam 1 (PKM-1) et Periyakulam 2 (PKM- 2).
Toutes deux se sont montrées très supérieures aux variétés pérennes.

Ces deux variétés de Moringa multipliées par semis ont rapidement remplacé les variétés pérennes
sur environ 60 % de la superficie consacrée au Moringa dans le sud de l’Inde, grâce à leur adaptabilité
à différents types de sols et de climats. Elles représentent la majeure partie de la production de
Moringa dans les exploitations agricoles petites ou marginales. Dans le sud de l’Inde, plus de 52 000
agriculteurs cultivent le Moringa à des fins commerciales, car ses produits génèrent des revenus très
intéressants. En effet, les petits agriculteurs en tirent en moyenne un revenu annuel net d’environ
1500 USD/hectare.

SUPERFICIE CULTIVEE

14
L’Inde est le premier pays producteur de Moringa, la production de fruits frais s’élevant à 1 100 000 -
1 300 000 tonnes par an sur une superficie de 38 000 hectares. L’Etat de Andhra Pradesh est le
premier en termes de production et de superficie cultivée (15 665 ha), suivi par le Karnataka (10 280
ha) et le Tamil Nadu (7 408 ha). Dans les autres Etats, 4 613 hectares sont consacrés au Moringa. Le
Tamil Nadu a été le premier Etat à utiliser des génotypes variés provenant de différentes zones
géographiques, dont le Sri Lanka.

ECOTYPES ET CULTIVARS

Seules quelques variétés de Moringa ont été formellement baptisées. Une de celles-ci, la variété
‘Jaffna’ (yazhpanam) cultivée dans certaines régions de l’Inde du sud, produit des fruits de 60-90 cm
de long, caractérisés par leur chair tendre et leur saveur agréable. Elle serait originaire du Sri Lanka,
où il existe cependant trois autres variétés qui se distinguent par la couleur et la longueur des
gousses. Une autre variété introduite du Sri Lanka, baptisée ‘Chavakacheri murungai’, produit des
fruits de 90-120 cm de long. Une autre encore, appelée chemmurungai (fruits à bouts rouges), est
réputée très productive et fleurit tout au long de l’année. Le ‘Kadumurungai’ est une variété sauvage
à petites gousses de qualité inférieure (Kadhar Mohideen et al.,.1982).

D’autres variétés moins répandues comprennent le ‘Palmurungai’ ou Puna murungai à pulpe épaisse
et saveur amère, et le ‘Kodikkal Murungai’, que l’on trouve dans les zones de culture de noix de bétel
dans le Tamil Nadu. L’essence est fortement hétérozygote, et il existe donc des génotypes de
différentes zones géographiques qui peuvent être valorisés dans le cadre de programmes
d’amélioration des rendements (Sundaraj et al., 1970).

L’Ecole horticole et l’Institut de recherche de l’Université agricole de Tamil Nadu à Periyakulam


possèdent une collection de 85 accessions de Moringa. Cette collection de matériel génétique
comprend des variétés de Moringa annuelles et pérennes caractérisées par une forte productivité, la
fructification par grappes, la résistance à la sécheresse, un port nain ou la résistance à diverses
maladies ou insectes nuisibles.

Grâce à des programmes d’obtention judicieusement conçus - introduction de plantes-mères d’élite,


évaluation, sélection et hybridation – l’Ecole horticole et l’Institut de recherche de l’Université
agricole de Tamil Nadu a créé en 10 ans deux variétés annuelles améliorées de Moringa (PKM-1 et
PKM-2) qui sont aptes à la culture commerciale. Ces variétés se sont bien adaptées dans de
nombreuses régions où le Moringa est cultivé selon des systèmes traditionnels ou modernes
(Sathashathi et al., 1997).

CARACTERISTIQUES DE LA VARIETE ANNUELLE PKM-1

Obtenue par sélection de lignes pures

Multiplication par semis

Port nain moyen

Gousses de 60-70 cm de long, circonférence 6.3 cm, poids 120 g

220-250 fruits / arbre

Rendement estimé : 50-54 tonnes/ha

Apte à la culture remontante (après recépage)


15
Peu sensible aux parasites et maladies

S’accommode de différents types de sol (naturellement drainés) en plaine tropicale

CARACTERISTIQUES DE LA VARIETE ANNUELLE PKM-2

Hybride dérivé par croisement de MP 31 x MP 28.

Port moyennement élevé.

Facilement multiplié par semis pour recouvrir de larges superficies en peu de temps.

Gousses de 125 cm de long, circonférence 8.3 cm, poids 280 g.

Peu de graines, davantage de chair.

Apte à la culture dans les plaines tropicales de l’Inde.

Apte à la culture intercalaire avec noix de coco et vergers de fruits tropicaux avant le stade
de la fructification.

Adapté aux jardins familiaux.

240 fruits/arbre en moyenne ; rendement estimé : 98 tonnes/ha.

VARIABILITE

Suthanthirapandian et al (1989) ont étudié la variabilité des populations de jeunes plants des variétés
annuelles de Moringa. Parmi les neuf caractéristiques prises en compte dans l’étude, le nombre de
fleurs par inflorescence (19.0 – 126.0), le poids des fruits (25.0 - 231.5g) et le rendement en nombre
de fruits par arbre (1.0 - 155.0) présentaient une forte variabilité, avec variance observée, écart type
et coefficients de variabilité plus importants.

SEMENCES ET SEMIS

Le Moringa se multiplie par boutures (branches) ou par semis. Pour les variétés pérennes, des
boutures de 100-150cm de long et de 14 - 16 cm de diamètre sont plantées in situ pendant la saison
des pluies. Des arbres de choix sont rabattus pour laisser une souche de 90cm de hauteur, dont on
conserve deux ou trois repousses. Des boutures de 100 cm de long et de 4 - 5 cm de diamètre sont
ensuite sélectionnées et prélevées sur ces repousses (Seemanthini, 1964 ; Peter, 1978).

Dans le district de Kanyakumari au Tamil Nadu, de bons résultats ont été obtenus avec des greffes en
écusson : les arbres ainsi traités fructifient au bout de 6 mois et donnent de bons rendements
pendant environ 13 ans. Ce type de greffe prend mieux quand elle est pratiquée entre septembre et
décembre (Sundaraj et al., 1970).

Les graines n’exigent pas de période de dormance et peuvent être semées dès leur extraction.
Actuellement, les variétés annuelles, multipliées uniquement par semis, occupent environ 70 % de la
superficie totale des plantations de Moringa dans le sud de l’Inde. Dans le seul Etat de Andhra
Pradesh, les variétés annuelles multipliées par semis couvrent plus de 90% des superficies consacrées
au Moringa.

16
SAISONS ET PLANTATIONS

Les boutures sont plantées dans des poquets de 60x60x60 cm espacés de 5x5 m, entre juin et août,
époque où les pluies de mousson facilitent l’enracinement et la reprise des boutures. Un tiers de la
longueur de la bouture doit être enterré dans le trou. Dans les sols moyennement argileux, l’arrosage
doit être bien dosé pour éviter la pourriture des racines.

Les variétés annuelles peuvent être semées directement en poquet à l’aide d’un plantoir pour
accélérer la croissance des plantules. Dans le sud de l’Inde, la meilleure saison pour le semis se situe
en septembre. Ce calendrier doit impérativement être respecté parce que la floraison ne doit pas
coïncider avec les pluies de mousson qui provoquent la chute massive des fleurs. Il convient de
prévoir un espacement de 2.5 x 2.5 m en tous sens pour aboutir à une densité de 1 600 plantes/ha.
Des poquets de 45x45x45 cm sont creusés et les semences placées au centre. Elles germent au bout
de 10 à 12 jours après le semis. Il faut compter 625 g de semences à l’hectare. Un espacement de 2 m
suffit lorsqu’elles sont semées en rangs séparés par une rigole d’irrigation.

Une expérience de traitement des semences de Moringa avec une culture d’azospirillum à raison de
100 g pour 625 g de semences avant le semis a accéléré la germination, amélioré la vigueur et la
croissance des plantules et augmenté les rendements.

ENTRETIEN

Le bourgeon à l’extrémité du tire-sève doit être pincé lorsque celui-ci atteint une hauteur de 75cm
(deux mois après le semis). Cette opération favorise la pousse de nombreux rejets latéraux, limite la
croissance en hauteur et les dégâts dus au vents forts, et facilite la récolte. Vijayakumar et al (2000)
ont constaté que le pincement précoce des points de croissance à 60 jours donne des rendements
meilleurs que le pincement à 90 jours après le semis.

Le Moringa se développe généralement bien sans engrais. Au Kerala (Inde), on creuse des fossés
circulaires à 10 cm de la base du tronc pendant la saison des pluies. Ceux-ci sont remplis de feuilles
vertes, de fumier et de cendres et recouverts de terre, afin d’augmenter le rendement en fruits
(Ramachandran et al., 1980).

Lorsque la culture est menée avec fertilisation, il convient d’apporter du NPK à 44 : 16 : 30 g / plant
au moment du pincement (75 jours après le semis). De l’azote à 44 g / plant doit être apporté en
surface lors de la première floraison (150 – 160 jours après semis) (Suthanrapandian et al., 1989).

Beaulah (2001) a intégré des apports de nutriments à la gestion des variétés annuelles : fumier
organique, engrais biologiques et quantités variables de N, P et K. Les réactions ont été positives pour
les apports de fumier et d’engrais. La vigueur au départ était améliorée avec des apports de fumier
de volailles (500 g / poquet) additionné de tourteau de Neem (250g/poquet) et de panchakavya (2%)
en aspersion, avec du NPK à 150:150:100g /plant. Pour les récoltes sur remontants, le même
traitement a favorisé le développement précoce et vigoureux de la plante, ce qui confirme l’intérêt
d’une gestion intégrée des apports de nutriments pour la culture du Moringa.

Les plants de Moringa n’exigent pas forcément des arrosages, sauf en période chaude où ils peuvent
intervenir une fois par semaine. L’irrigation au goutte à goutte convient bien aux variétés annuelles
et permet de doubler les rendements (fruits du Moringa utilisés en légumes) (Rajakrishnamoorthy et

17
al 1994). L’irrigation au goutte à goutte à raison de 4 litres/jours permet d’augmenter les rendements
de 57 pour cent par rapport aux plantations pluviales (Rajakrishnamoorthy et al., 1994).

Vijayakumar (2000) a constaté que l’aspersion de GA3 à raison de 20 ppm le 90 ème jour après le semis
améliore toutes les caractéristiques des gousses (longueur, densité spécifique, nombre de graines,
contenu en chair et pulpe) par comparaison avec un échantillon témoin sans traitement.

CULTURE SUR REMONTANTS

Pour les variétés annuelles, les arbres sont rabattus à un mètre de hauteur après la première récolte.
Des rejets se développent alors sur les souches et fructifient quatre ou cinq mois plus tard. Trois
recépages sont recommandés durant le cycle de production (mois n° 9, 17 et 25), après chaque
période de récolte. Au moment des recépages, les plantes reçoivent les quantités recommandées de
N, P et K avec 20-35 kg de FYM.

Les variétés pérennes sont également rabattues à 0,3m – 0,45m du sol en octobre-novembre, et
reçoivent ensuite un apport d’engrais organique (25kg) et de l’engrais aux doses recommandées.

RECOLTE ET RENDEMENT

Les variétés pérennes issues de boutures ne fructifient qu’au bout de près d’un an. Les rendements
sont généralement assez faibles (80-90 fruits/an) pendant les deux premières années, mais
augmentent progressivement pendant la quatrième et la cinquième année pour atteindre 500-600
fruits par arbre et par an. La plupart des gousses sont récoltées en mars à juin, avec une deuxième
récolte en septembre-octobre.

La fructification des variétés annuelles est saisonnière, et la récolte sur les plantes semées en
septembre intervient six mois plus tard. Les fruits de longueur et d’épaisseur suffisantes sont
récoltées avant qu’ils deviennent fibreux. La récolte se prolonge sur 2-3 mois, et chaque arbre donne
250-400 fruits suivant les variétés.

INSECTES NUISIBLES ET MALADIES

En se développant, les fruits peuvent être attaqués par une mouche à fruits, Gitona distigmata, dont
les atteintes peuvent être maîtrisées en adoptant des techniques de lutte intégrée. Le procédé
comprend (i) application de Fenthion 80 EC à 0,04 pour cent pendant les stades de végétation et de
floraison, (ii) application de Nimbecidine à 0,03 pour cent et 150 ppm à la mi-nouaison et 35 jours
plus tard, (iii) application au sol d’un extrait d’amande de neem (NSKE) à raison de 2 litres/arbre 2 à
la mi-nouaison et (iv) élimination toutes les semaines des fruits atteints (Anjaneya et al (1992),
Ragumoorthi et al. (1998), Sivagami et al. (1965).

Aucune maladie économiquement importante n’a été signalée en Inde. Cependant, une maladie
nouvelle est apparue dans la région de Maharashtra, où les gousses sont largement atteintes de
pourriture lorsqu’elles arrivent à maturité. Les symptômes sont évidents sur toute la surface de la
gousse, surtout à l’extrémité stigmatique. Sur les gousses vertes se développent des taches en creux,
elliptiques ou allongées, aux bords rougeâtres. Les gousses malades sont ratatinées par endroits et
plus étroites aux extrémités stigmatiques que les gousses saines. Lorsque la maladie est aux stades
avancés, les gousses pourrissent et se dessèchent prématurément en se couvrant de taches en relief.
L’organisme pathogène est le champignon Drechslera haraiiensis. Il s’agirait d’une maladie du
Moringa nouvellement apparue dans le pays.

18
PRODUCTION, TRANSFORMATION ET STOCKAGE DES SEMENCES

La récolte de fruits de Moringa de couleur marron 20 jours après l'anthèse a permis d’extraire des
portions médianes et centrales du fruit des semences de meilleure qualité et à potentiel germinatif
plus élevé que dans les portions distales. Les graines noires, puis marron, étaient de qualité
supérieure (meilleur potentiel de germination et indice de vigueur plus élevé) que les graines de
couleur claire. Les gousses récoltées doivent être mises à sécher pendant un jour ou deux, à l’ombre
dans un endroit bien aéré. Les graines sont extraites à la main en exerçant une légère pression pour
ouvrir les gousses. Les graines sortent alors facilement, et peuvent être triées en même temps pour
éliminer toutes celles qui sont mal développées, flétries ou abîmées

Les graines sont calibrées à l’aide d’un séparateur par gravité. La fraction 2 à 3 donne une meilleure
germination et une vigueur plus grande. Le traitement des graines à l’azospirillum à raison de 100g
pour 625g de graines augmente le poids et la vigueur des plantules. La température optimale se situe
entre 20 et 25oC. Pour tester les graines dans les meilleures conditions, elles doivent être semées à 1
cm de profondeur dans un milieu sableux avec 80 % pour cent de capacité de rétention d’eau.

Les graines des variétés annuelles de Moringa peuvent être stockées pendant douze mois. Les
graines fraîchement récoltées sont séchées à 8 % d’humidité et traitées au captan à raison de 2g/kg
de graines, puis conditionnées dans des sacs en polyéthylène de calibre 700 (Palanisamy et al., 1995).
Les graines noires et marron traitées au carbendazim à raison de 2g/kg et stockées dans des sacs en
polyéthylène de calibre 700 ont conservé leur potentiel de germination à plus de 84 % pendant 12
mois (Sivasubramanian et al, 1997)

CONDITIONS REQUISES POUR LA CULTURE DU MORINGA A PETITE ET GRANDE ECHELLE EN INDE

Les facteurs clé de rentabilité pour une production à grande échelle sont les suivants :

- Sélection de variétés à rendement élevé et de bonne qualité commerciale.

- Semis en respectant le calendrier recommandé et les techniques agricoles les plus récentes.

- Contrôle phytosanitaire

- Gestion de récoltes sur remontants

- Mise en place de systèmes de gestion après récolte.

- Analyse des possibilités de transformation et d’exportation des gousses fraîches et tendres.

Contraintes et limitations pour la culture à grande échelle :

- Récolte fortement hétérozygote en raison de sa forte dépendance de la pollinisation croisée


d’où variabilité importante des rendements et de ses composantes. La contrainte consiste
donc à maintenir une variété génétiquement pure.
- Le calendrier des semis doit être strictement observé (août-septembre).
- Les cultures de rapport doivent être irriguées en période chaude et ventée, quand les nappes
phréatiques sont au plus bas. L’extension des cultures de rapport est limitée dans les zones
arides.
- Aucune mesure de lutte établie contre la mouche à fruits (Gitonia).
- Systèmes de conditionnement peu développés (fagots à nu ou sacs de jute).
- Les surplus saisonniers nécessitent des systèmes de stockage réfrigérés.
Avantages de la culture du Moringa pour les petits exploitants :

19
- Le Moringa n’exige qu’un minimum d’irrigation.
- Besoins de main d’œuvre réduits : la main d’œuvre familiale suffit pour accomplir les
opérations nécessaires en temps voulu.
- Apports minimaux de fumier et d’engrais.
- Les petits exploitants cultivent moins d ‘un hectare de Moringa et peuvent donc apporter
eux-mêmes leur production sur les marchés locaux.
- Les déchets de taille peuvent être valorisés par les usines de pâte à papier, ce qui génère des
revenus supplémentaires pour les petits agriculteurs.
Problèmes rencontrés :

- Manque de semences de bonne qualité des variétés annuelles de Moringa.


- Méthodes de taille incorrectes pour les récoltes sur remontants.
- Gestion de la mouche à fruits et des chenilles dévoreuses de feuilles. Gestion après récolte
insuffisante pour assurer des prix viables.
- Manque de systèmes coopératifs de commercialisation.
RECHERCHES A MENER

- Enrichissement et conservation du matériel génétique


- Il existe un potentiel important pour l’amélioration de la culture du Moringa. Le
développement d’une variété à fruits en grappes (5 – 6 fruits par grappe), à couronne réduite
et tolérant les facteurs de stress biotiques et abiotiques permettrait d’augmenter la densité
de plantation et de maximiser les rendements.
- Identification d’écotypes ayant des qualités industrielles : pourcentage plus élevé d’huile de
noix de ben, valeur médicinale, teintures, etc.
- Développement de systèmes combinés fertilisation/irrigation pour optimiser les apports
d’eau et de substances nutritives
- Développement de prototypes permettant de mécaniser les opérations de récolte et de
taille.
- Identification de méthodes appropriées après récolte pour améliorer la durée de
conservation des fruits
- Développement de produits à valeur ajoutée pour l’exportation
- Développement de méthodes de stockage appropriées et de circuits de commercialisation
- Création d’un Comité pilote regroupant les exploitants les plus performants et les chercheurs
pour trouver des solutions aux problèmes de commercialisation
- Développement d’une base de données axée sur l’amélioration de la culture du Moringa et
les techniques de gestion.
-
ANNEXE 1 : UTILISATIONS MEDICINALE
L’Inde possède une grande diversité de plantes médicinales où le Moringa occupe une place de choix.
L’écorce des troncs et des racines, les fruits, les fleurs, les feuilles, les graines et la gomme sont
largement utilisés et commercialisés en Inde dans le cadre de la médecine traditionnelle. Le Moringa
est une composante essentielle des systèmes Ayurveda, Siddha et Unani et des autres médecines
traditionnelles en Inde.

Utilisation en médecine ayurvédique

La racine fraîche est âcre et vésicante. Les racines fraîches des jeunes arbres sont utilisées pour
traiter les fièvres intermittentes. Les racines s’utilisent en cataplasme pour guérir les inflammations,
et comme rubéfiant ‘pour les paralysies agitantes, l’hydropisie et les morsures d’animaux enragés’.

Des infusions de racines sont recommandées pour l’asthme, et sont également utiles pour traiter les
ascites dues aux maladies du foie et de la rate.

Les racines et l’écorce des racines et des tiges sont abortives.


20
Le jus fraîchement pressé de l’écorce des racines mélangé avec la gomme et de l’huile de sésame
s’utilise en instillation dans les oreilles pour soulager les otites.

Une pâte d’écorce de racines est administrée oralement pour les calculs urinaires

L’écorce et les feuilles favorisent la transpiration et s’utilisent contre l’anorexie et les ulcères
externes

La gomme, fade et mucilagineuse, s’utilise comme antiseptique.

Les feuilles sont galactogènes, réfrigérantes, laxatives et améliorent la digestion.

Les feuilles tendres réduisent le flegme et peuvent être absorbées pour traiter le scorbut et les
rhumes.

Les fleurs ont une action irritante et s’utilisent pour traiter les abcès et l’inflammation des tendons.

Les gousses encore vertes s’utilisent préventivement contre les vers intestinaux.

Les fruits stimulent l’appétit grâce à leur saveur sucrée et épicée, s’utilisent préventivement contre
les maladies des yeux et augmentent la qualité et la quantité du sperme.

Utilisations en médecine siddhartique

L’écorce s’utilise pour régulariser la menstruation. Les fleurs, les feuilles et les racines s’utilisent
contre les vers, le vertige, les nausées et la pitta, et pour traiter la tuberculose.

Utilisations en médecine unani

Comme laxatif et antispasmodique. Les feuilles sont utilisées en externe pour traiter les laryngites

Les décoctions de racines s’utilisent pour se gargariser, comme abortif, comme rubéfiant et comme
contre-irritant dans les cas de rhumatismes et d’hypertrophie du foie chez les enfants (Chopra et al.,
1938).

Les fruits s’utilisent pour traiter les douleurs des articulations, le tétanos, les états de faiblesse
nerveuse, les paralysies, les pustules, les taches et la lèpre (Chopra et al., 1938).

21
ANNEXE 2 : CHIMIE
Les racines contiennent de l’anthomine et de la pterygospermine (antibiotique), produits de la
condensation de deux molécules de benzyliso-thiocyanate avec une molécule de benzoquinone. Elles
donnent une huile essentielle très malodorante.

L’écorce des racines contient de la moringinine et de la spirochine (bases aminées soufrées) avec de
la benzylamine et de la glucotropacoline (dérivés de benzylisothiocyanate).

Les extraits de la tige contiennent de l’hydroxymelléine, de la vanilline, de l’acide octacosanoïque, du


béta-sitostérol et de la betasitosténone, identifiée pour la première fois dans une espèce végétale.

L’écorce contient un alcaloïde cristallin blanc, deux résines, un acide inorganique et du mucilage
(gomme)

Les feuilles contiennent les éléments suivants : magnésium (24 mg), potassium (259 mg), arginine
(0,38 g), histidine (0,14), lysine (0,32), tyrosine (0,10 g), phenylalanine (0,29 g), methionine (0,11),
cystéine (0,13), thréonine (0,25), leucine (0,46), isoleucine (0,28) et valine (0,35).

Les fleurs de Moringa contiennent du cuivre (0,62 mg), du soufre (137 mg), du chlore (423 mg), de
l’acide oxalique (101 mg) et de la phytine P (44 mg).

Les fleurs et les fruits contiennent des acides aminés (alanine, arginine, glycine, sérine, thréonine,
valine) et de l’acide glutamique et aspartique. Les fleurs contiennent de la lysine, du sucrose et du
glucose et les fruits contiennent également du sucrose.

Les graines contiennent un dérivé de benzylisothiocyanate (glycoside d’huile de moutarde) et 4(4-


acetyl-L-L-rhamnosyloxy)-benzoisothiocyanate

ANNEXE 3 : BIODIVERSITE
La famille des moringacées comprend 12 espèces dont l’aire de distribution s’étend des chaînes sub-
himalayennes de l’Inde à Madagascar en passant par le Sri Lanka, le nord-est et le sud-ouest de
l’Afrique et l’Arabie. L’espèce la plus connue et la plus commune est Moringa pterygosperma
Gaerthn (syn. Moringa oleifera. Lam). Viennent ensuite Moringa Peregrina Forsk aux fleurs blanches
ou roses, Moringa optera Gaerthn, Moringa arabica et Moringa zeylanica sieb. Celles-ci sont
autochtones dans le nord-est de l’Afrique tropicale, en Syrie, en Palestine et dans toutes les zones les
plus arides de la péninsule arabique.

L’essence Moringa sternopetala se trouve à l’état sauvage entre 1 000 et 1 800 mètres d’altitude en
Ethiopie et dans la province nord du Kenya. Les feuilles sont consommées en saison sèche et utilisées
localement pour leurs propriétés médicinales. Une espèce buissonnante plus petite, Moringa
longihiba Engl., se trouve à l’état sauvage au Kenya, dans les districts de Wajir, Garissa, Teita et
Moyale. L’essence Moringa concanensis Nimmo est abondante dans la région de Yercaud du district
de Salem au Tamil Nadu (sud de l’Inde). En Afrique du Sud, l’essence Moringa mellifolia pousse en sol
sableux et conserve de l’eau dans son tronc en saison sèche. Moringa drouhardii jumelle, une espèce
malgache au tronc énorme, est extrêmement résistante à la sécheresse et prospère même en sol
salin, où les graines restent longtemps dormantes mais où la croissance des jeunes plants est très
rapide.

22
Bienvenue

Huile de moringa

Histoire

Moringa oleifera Lam. appartient à une famille monogénérique d’arbres et


arbustes, les Moringacées.
Il semble être originaire des régions d’Agra et de Oudh, au nord-est de l’Inde, au
sud de la chaîne de montagne de l’Himalaya.
Moringa oleifera est mentioné dans le « Shushruta Sanhita », écrit au début du
premier siècle avant J-C, sous le nom de « Shigon ». Mais il semble que la
culture de cet arbre en Inde ait en fait été établie il y a plusieurs milliers
d’années.
Les Indiens savaient que les graines, qu’ils utilisaient en médecine, contenaient
de l’huile comestible. Il semblerait également que la plupart des gens
connaissaient sa valeur en tant que fourrage ou comme légume.
Arbre ornemental originaire de l'Inde et de l'Himalaya, le Moringa pousse
également en Afrique, à Madagascar, en Asie et en Amérique du Sud.
A Madagascar, l'huile extraite de ses graines (appelée huile de Ben ou Behen) est
utilisée pour apaiser et adoucir la peau des bébés. Dans la vallée du Nil, il est
appelé "l'arbre purificateur" à cause de la remarquable propriété purifiante de la
poudre de ses graines.
Les femmes soudanaises enfermaient cette poudre dans un linge qu'elles
agitaient dans le récipient d'eau puisé à la rivière. C'est en effet les protéines
hydrosolubles contenues dans les graines qui permettent de faire précipiter les
impuretés et d'obtenir une eau pure.
Actuellement nombreux sont les chercheurs qui étudient ces étonnantes
propriétés afin de traiter industriellement les eaux polluées.
Le Moringa est un arbre tropical à usages multiples, résistant à la sécheresse et à
croissance rapide. Le Moringa suscite un intérêt international grandissant auprès
des ONG, des chercheurs et du secteur privé, en tant que: complément
nutritionnel, floculant pour le traitement des eaux, huile cosmétique, légume,
fourrage.
Plante à croissance rapide, le Moringa constitue une véritable thérapie contre
certaines maladies. Les feuilles du Moringa sont comestibles, alors que ses
racines peuvent être utilisées pour guérir les malades du paludisme. La
consommation des feuilles du Moringa permet d’éviter des maladies liées à la
sous-alimentation.
Les feuilles du Moringa séchées peuvent servir à la place du thé. Ces feuilles
permettront aux consommateurs de bénéficier de leur vertu médicinale en les
protégeant contre certaines infections du tube digestif.

23
Botanique

Cet arbre se rencontre à l’état naturel jusqu’à 1000 m d’altitude, il pousse


relativement bien sur les versants mais est plus répandu dans les zones de
pâturages et les bassins des rivières. Il pousse rapidement, jusqu’à 6 ou 7
mètres en un an, même dans des zones recevant moins de 400 mm de
précipitations annuelles.
Le Moringa : un arbre à usages multiples, résistant à la sécheresse. Parmi les 13
espèces connues, le Moringa oleifera est particulièrement facile à multiplier et sa
croissance est très rapide. Les nombreuses utilisations économiques du Moringa
oleifera et la facilité de sa propagation ont suscité un intérêt international
grandissant pour cet arbre originaire d'Inde que l'on trouve dans la plupart des
pays tropicaux (Afrique, Asie, Amériques). Le Moringa stenopetala et d'autres
espèces d'Afrique de l'Est et de Madagascar ont également des intérêts même
s'ils ont été moins exploités pour l'instant.
Les écorces sont brunâtres à grisâtres, pâles, cla ires et grossièrement
lenticellées. Ses feuilles sont tripennées à la base et bipennées au sommet avec
3 à 5 paires defoliolules ovales de 2 cm sur 1cm. Ses fleurs ,blanches et
pédonculées de 4 à 10 cm, se développent en panicules axillaires, ramifiées ou
terminales. Les fruits forment des gousses à trois lobes, mesurant 20 à 60 cm de
long, qui pendent des branches. Lorsqu’ils sont secs, ils s’ouvrent en trois
parties. Chaque gousse contient entre 12 et 35 graines noires. Les graines sont
rondes, avec une coque marron semi-perméable. La coque présente trois ailes
blanches qui s’étendent de la base au sommet à 120 degrés d’intervalle. Un
arbre peut produire 15000 à 25000 graines par an. Une graine pèse en moyenne
0,3 g et la coque représente 25% du poids de la graine

Utilisation
Le Moringa est aussi une plante vivrière : en Inde, le Moringa oleifera est cultivé
pour la production de ses fruits, qui sont mangés cuits et exportés frais ou en
conserve. Au Sahel, les feuilles de Moringa oleifera sont consommées comme
légume et celles de Moringa stenopetala constituent le repas de base du peuple
Konso en Ethiopie. Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de
Moringa oleifera ont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la
plupart des légumes. Beaucoup de programmes utilisent les feuilles de Moringa
oleifera contre la malnutrition et ses maladies associées (cécité, etc.) .
D'autres applications potentielles du Moringa, comme son utilisation dans
l'alimentation animale, comme hormone de croissance végétale, comme engrais
vert, en phytopharmacie ou comme pâte à papier font l'objet de recherches
nombreuses.

Les graines de Moringa contiennent un polyélectrolyte cationique qui a montré


son efficacité dans le traitement des eaux, en remplacement du Sulfate
d'Alumine ou d'autres floculants. L'avantage de l'utilisation de ces graines est
double :
- la substitution de floculants importés par un produit local facilement accessible
permet une économie importante de devises pour les pays du Sud,
24
- ce floculant, contrairement au sulfate d'alumine, est totalement biodégradable,
ce qui peut être intéressant dans le contexte des pays occidentaux.
Plusieurs organismes ont isolé la protéine active pour faciliter son utilisation dans
les usines de traitement des eaux mais aussi pour l'aquaculture d'algues, les
usines de pâte à papier, les caves viticoles ou le secteur minier. Maintenant que
les recherches et les applications à échelle pilote ont été réalisés, la production et
l'utilisation du floculant de Moringa dans des conditions économiques réelles est
en train d'être mise au point.

Utilisation populaire
Les feuilles sont utilisées par les populations villageoises comme condiment dans
le couscous. Dans plusieurs pays africains, la racine et les graines pilées sont
utilisées pour purifier l'eau de consommation.

Utilisation par les guérisseurs


Utilisé en médecine indigène, il est surnommé « l'arbre à miracles ». Ce sont ses
graines pressées qui donnent l'huile précieuse de Moringa et qui offrent ainsi des
propriétés réparatrices exceptionnelles.
Au Sénégal, la racine réduite en poudre est utilisée dans le traitement des états
fiévreux, des céphalées et des névralgies par prise nasale ; en cataplasme, elle
est indiquée dans les rhumatismes et les douleurs articulaires. Les crises
épileptiques, l'hystérie et les douleurs abdominales sont traitées par une
décoction aqueuse sucrée de racines, d'écorces, de feuilles et de fleurs. Une
gomme blanche retirée du tronc est mélangée à l'eau et utilisée contre la
dysenterie à Madagascar, elle est réputée antifébrile, diurétique et comme
remède contre l'asthme. A la Réunion, la bouillie des feuilles, fleurs et fruits est
employée contre l' hypertension artérielle. Au Bénin, le suc des feuilles instillé
dans les yeux soulage les céphalées et les convulsions et l'ingestion du macéré
aqueux des tiges feuillées calme les ophtalmies .

Obtention de l'huile
La graine est riche en matière grasse. La teneur en huile des graines
décortiquées, c’est-à-dire des amandes, est d’environ 42%.. L’huile est d’un
jaune brillant.
Elle est utilisée comme lubrifiant dans la machinerie fine, comme l’horlogerie,
pour sa faible tendance à se détériorer et devenir rance et collante .
Elle est également utilisable comme huile de cuisine. Grâce à sa capacité à
absorber et à retenir les substances volatiles, elle est également intéressante
dans l’industrie des parfums pour stabiliser les senteurs.

COMPOSITION

Composition en acides gras en %:

25
Acide myristique 0.1 %

Acide palmitique 4.5 - 5.5 %

Acide palmitoléique 1.2 -1.5 %

Acide margarique 0.1 %

Acide margaroléique 0.1 %

Acide stéarique 5.4 - 5.7 %

Acide oléique 71.0 - 73.0%

Acide linoléique 0.4 - 0.7 %

Acide linolénique 0.1%

Acide arachidique 3.4 - 4.0 %

Acide gadoléique 2 - 2.2 %

Acide béhénique 6.8 - 9.0 %

Acide érucique 0.1 %

Acide lignocérique 0.9 - 1.1 %

PROPRIETES
L’huile des graines de Moringa contient environ 13% d’acides gras saturés et
82% d’acides gras insaturés. Elle est particulièrement riche en acide oléique
71%. Les huiles végétales classiques contiennent généralement de l’ordre de
40% d’acide oléique.

L'huile extraite de ses graines est à la fois une huile alimentaire intéressante,
notamment en Afrique où beaucoup de pays manquent d'huiles alimentaires, et
une matière première intéressante pour l'industrie cosmétique.

CARACTERISTIQUES

Aspect liquide

Couleur jaune
26
Odeur caractéristique

Densité à 20 °C 0.897

Viscosité (20°C)

Point de solidification 6°C

Indice de saponification 183

Indice d’iode 66.4

Indice de réfraction 1.467

APPLICATIONS

Un soin tout en souplesse pour la peau. L'huile de moringa hydrate et revitalise


les peaux chroniquement très sèches qui sont parfois en proie à des
démangeaisons ou à une desquamation. L'huile de moringa contient des
éléments qui favorisent l'équilibre du métabolisme féminin souvent en cause
dans les sécheresses cutanées.

27

Vous aimerez peut-être aussi