PROJET DE REINSERTION DES ENFANTS DE LA RUE A TRAVERS

LE SPORT
2 VOLETS
PREMIER VOLET :
CREATION D’UNE ECOLE DE FOOTBALL JEUNE POUR LE
COMPTE DE FODECAM

DEUXIEME VOLET : LA FORMATION EN BOXE PAR LA

FONDATION NGANNOU

COUT DU PROJET :
 ORGANIGRAMME DU FODECAM

NAGTCHOUANG Hortense
PRESIDENTE

MENYE Réné Blaise

Vice-Président

NGOH BANA Sandrine MBOMO Alain Stéphane MAMOUDOU Halidou

Sécrétaire Générale Coordonnateur Trésorier

HGAYE Dieudonné Jeanno

HGAYE Dieudonné
Commissaire aux comptes Chef de la direction éducative
Commissaire aux comptes

Dr NKOUTANG NGATCHOU Tatiana

M.MVONDO LIBOT Jean Paul
Appolinaire Chargé de la santé Pair éducateur
Chargé du sport
Conseiller
 SOMMAIRE
Sommaire…………………………………………………………………………… 1
Avant-propos
- Organigramme du FODECAM ....………………………………........ 2
- Qui est FODECAM …………………………………………………………… 3
- Historique du FODECAM…………..…….………………………………. 4
- Les causes du phénomène des enfants de la rue ..…………… 5
- Les conséquences des enfants dans la rue ………………………. 7
- Comment éradiquer le phénomène des enfants de la rue .. 8
- Nos activités …………………………………………………………………… 9
Contexte …………………………………………………………………………… 13
Justification ………………………………………………………………………. 15
Description du projet …………………………………………………………17
Réalisation
- Budget prévisionnel d’investissement …………………………..19
Annexe ………………………………………………………………………………25
 AVANT-PROPOS
QUI EST FODECAM ?
FODECAM (Forum pour le Développement du Cameroun) est une association à but non
lucratif, apolitique et humanitaire créée en 2006 avec pour objectif la réinsertion sociale des
enfants de la rue dans la société à travers plusieurs activités. Ce qui est connu de tous, le
résultat d’un enfant de la rue c’est la prison, la folie ou la mort, c’est pourquoi le FODECAM
œuvre depuis 2011 pour la resocialisation des détenus mineurs libérés de prison pour que ces
derniers ne récidivent.
NOTRE VISION
Nous aspirons à un Cameroun où tous les enfants auront accès aux besoins nécessaires
pour leur plein épanouissement afin d’atteindre la plénitude de leur potentialité. Aussi que les
droits de ces enfants soient respectés dans les familles et dans la société.
NOTRE MISSION
Nous nous sommes engagés sans fléchir dans la quête de l’amélioration des conditions
de vie des enfants de la rue et les détenus mineurs pour un avenir meilleur à travers plusieurs
programmes et projets.
NOS OBJECTIFS
- Faire la prise en charge véritable des enfants de la rue après une étape préalable
d’identification.
- L’encadrement desdits enfants dans un centre adéquat.
- La contribution à la réinsertion sociale des enfants de la rue à travers plusieurs
programmes
- Les descentes dans les prisons afin d’identifier les détenus mineurs pour le suivi de leurs
dossiers dans les différents parquets (TPI TGI du centre administratif, et le TPI Ekounou
et ailleurs) ;
- Faire le plaidoyer auprès des différents juges pour la libération des détenus mineurs en
vue de leur réinsertion sociale durable
- Faire le plaidoyer auprès du gouvernement, de la société civile et toutes autres
institutions et instance pour le changement positif en faveur des enfants de la rue et les
détenus mineurs libérés de prison.
- Conscientiser, sensibiliser et assister les familles à lutter contre ce phénomène.
- Pérenniser les activités du FODECAM dans le temps et dans l’espace en faveur des
enfants en situation de vulnérabilité
- Identifier les différents acteurs exerçant dans le même domaine dans le but de travailler
en synergie de force.
- Faire éclater les talents des autres à travers le sport.
 HISTORIQUE
Il y’a de cela une vingtaine d’années qu’a germé l’idée de soutenir l’enfant en situation
de vulnérabilité (enfants de la rue et des détenus mineurs
libérés de prison).
J’ai vécu personnellement une scène macabre à laquelle
le sac d’une dame a été arraché par l’un de ces enfants au
niveau du carrefour Warda à Yaoundé. Touchée par cet acte,
j’ai immédiatement compris que celui-ci pouvait passer de la
vie à trépas soit par la vindique populaire, soit par une contre
réaction d’un agent de sécurité ou même par la prison. Je n’ai
pas pu me remettre de mes émotions qu’une fois arriver à la
maison j’ai pensé utile de réagir. La question qui me taraudait
l’esprit tournait autour de ma contribution sur ce phénomène
récurrent des enfants de la rue et son corollaire.
Parlant du phénomène des enfants de la rue, nous avons
trois types à savoir : les enfants dans la rue, les enfants à la
rue et les enfants de la rue.

DEFINITION DES ENFANTS DE LA RUE.

Les enfants de la rue sont ceux-là qui ont coupé tous
liens familiaux. Ils n’ont pas un toit pour y habiter, leur vie
et leurs activités se déroulent dans la rue ; ils évoluent
dans les décharges publiques, les gares ou sous les ponts
des grandes villes. Ils n’ont pas de compte à rendre à
quelqu’un ; leurs droits sont bafoués.
Parlant du phénomène des enfants de la rue, nous
distinguons trois types à savoir : les enfants dans la rue,
les enfants à la rue et les enfants de la rue
- Les enfants dans la rue
Ce sont ceux-là qui se réclament des parents
connus, mais ils passent leurs journées dans la rue, mendient, volent ou mènent des
petites activités génératrices des revenus et le soir rentrent sous le toit parental ou
familial. Généralement ces enfants deviennent plus tard dans certaines circonstances
des enfants de la rue.

- Les enfants à la rue

Les enfants à la rue sont en situation de fugue temporaire mais peuvent finir par
rester dans la rue car, ils sont eux-mêmes conscients de ce qui est à l’origine de leur
présence dans la rue. Mais il arrive que certains évoquent des raisons non fondées.
 Parmi ces raisons, émerge la délinquance juvénile alors que des facteurs économiques
seront évoqués pour justifier les vraies raisons.

- Les enfants de la rue

Les enfants de la rue sont ceux-là qui ont coupé définitivement tout lien avec
l’institution familiale. Ils passent leur temps dans la rue, dorment dans la rue, n’ont pas
de compte à rendre à quelqu’un. Toute leur vie s’organise et se déroule dans la rue, ils
vivent et y survivent. Comme tout phénomène dans la société, les causes du
phénomène des enfants de la rue sont connues et bien réelles.

I- LES CAUSES DU PHENOMENE DES ENFANTS DE LA RUE

Les causes du phénomène des enfants de la rue sont nombreuses. Nous pouvons citer entre
autres : La pauvreté, la guerre, l’irresponsabilité des parents, la dislocation des foyers, la
polygamie, la stigmatisation des enfants, le décès de l’un ou des deux parents, les jeunes
filles-mère, l’influence extérieure, les enfants non désirés etc.
a- La pauvreté :
Au Cameroun, elle est l’une des causes fréquente de la présence des enfants de la rue ;
les conjonctures socio - économiques de notre pays ont fait que beaucoup de personnes vivent
misérablement (insuffisance alimentaire, non assouvissement des besoins primaires tels que la
santé, la scolarisation, vêtement, etc. Même ceux qui travaillent ont des salaires ne leurs
permettant pas de nouer convenablement des deux bouts du mois. Ainsi, les enfants insatisfaits
vont chercher satisfaction dans la rue.
b- La guerre
La guerre n’a pas seulement des conséquences sur les infrastructures, mais aussi sur des
vies humaines. Exemple : au Cameroun, (le BOKO - HARAM dans le septentrion et la crise
anglophone, les ambazoniens etc.), elle laisse des orphelins qui connaissent une rupture
brusque avec les liens parentaux, commencent à chercher les solutions pour leurs prises en
charges. Et c’est dans la rue que certains trouvent refuge.
c- L’irresponsabilité des parents :
Certains parents sont irresponsables soit par leurs propres volontés, soit par des
circonstances indépendantes de leurs volontés. Parmi les irresponsabilités dont eux-mêmes
sont auteurs, nous pouvons citer l’ivresse qui fait que les parents ne peuvent plus subvenir aux
besoins du foyer et accomplir leurs responsabilités parentales, les vagabondages pour certains
parents qui ne passent leurs temps que dans les futilités tels que les buvettes, les jeux aux
hasards, cartes, discutions inutiles etc…
Par contre, comme nous l’avons dit un peu plus haut, il y a des parents qui sont devenus
irresponsables à cause des conjonctures de notre pays : manque d’emploi ou un salaire
insuffisant, l’appauvrissement suite aux guerres.
 Toutes ces irresponsabilités ont pour conséquences le manque de la prise en charge de
ces derniers. Conséquences, les enfants se retrouvent dans la rue.
d - La dislocation des foyers
Les parents ne vivant plus ensemble constitue une cause non négligeable de la descente
des enfants dans la rue. En effet, suite au divorce ou bien la séparation d’un couple, il est
toujours difficile que les enfants soient soudés entre eux. Puisse encore papa prendre une
nouvelle femme, celle-ci (la marâtre) est tout simplement une véritable trouble-fête dans la
famille. (Vice-versa). Les enfants étant dans la maltraitance et l’insécurité totale, ne trouvant
plus leurs comptes en famille descendent dans la rue.
e - La stigmatisation des enfants
Avec l’arrivée d’une multitude des églises dite de réveil, les enfants sont victimes des
situations qu’eux - même ignorent. La plupart d’entre eux sont accusés de sorcellerie. D’autres
sont considérés comme porte malheur dans la famille. Inculqué dans la mentalité des parents
et de la société, ces derniers cherchent de se débarrasser d’eux. En fin de compte, ne
supportant plus la situation, ces enfants sont rejetés par leurs propres parents, ceux-ci trouvent
refuge dans la rue.
f - Le décès de l’un ou des deux parents

1 - Le décès de l’un des parents

L’enfant constitue l’avenir. De ce fait, il doit bénéficier d’une protection spéciale pour
garantir son bien – être. Les parents sont des personnes indiquées pour mieux le faire. Mais
malheureusement la nature a souvent eu raison sur l’homme que certains perdent l’un des
parents. Hélas, confrontés à la maltraitance des marâtres ou par le seul parent vivant, et aux
difficultés socio-économiques et divers ordres liées à la dégradation du système dans
l’ensemble, ils trouvent refuge dans la rue.
2 - Le décès des parents
Cas le plus difficiles car, dans notre pays, il n’y a pas une loi qui oblige la famille de
prendre l’orphelin de leurs feux frères ou feux sœurs chez - eux. L’enfant se retrouve dans les
difficultés d’assurer sa protection contre toutes exploitations et finalement découragé du rejet
de sa famille, tombe directement dans la rue
g- Les jeunes filles mères.

Une autre cause très fréquente dans notre pays car, le faible taux d’alphabétisation et
de scolarisation des jeunes filles les rend particulièrement vulnérables. Cela limite pour elles
l’accès à leurs droits ou à la capacité de faire respecter leurs droits. Ces filles très jeunes,
mineurs, immatures, dans la rue sont exposées à de nombreux risques (viols, prostitutions,
drogue etc…). Comme conséquence, elles tombent enceinte ; ne connaissant même pas
l’auteur de la grossesse, ces enfants naissent d’abord dans des conditions déplorables et en
grandissant, n’ayant pas les moyens d’assurer leur encadrement et éducation, l’enfant lui-
même fini dans la rue.

h - Influences extérieures
Il y a des enfants qui se trouvent dans la rue non pas parce que leurs parents n’ont pas la
possibilité de les prendre en charge, non plus parce qu’ils n’ont pas des personnes qui veillent
sur eux, mais parce qu’ils sont influencés par leurs copains se trouvant dans la rue. Comme
l’habitude est une seconde nature, ces enfants finissent par devenir aussi des enfants de la rue.
i - Nous pouvons encore citer les conflits au sein de la famille, les mauvais traitements
physiques, affectifs, voir sexuels infligés à certains enfants.

j – les enfants indésirés

Beaucoup d’enfants naissent sans un réel désir de leurs auteurs, c’est le hasard qui est à
l’origine de leurs venus sans forcément une attente joyeuse de la famille ; par manque
d’amour et d’affection, ces enfants retrouvent cet amour et l’affection dans la rue.

II- LES CONSEQUENCES DES ENFANTS DANS LA RUE

Les enfants de la rue sont exposés à des
intempéries, l’insécurité, les tracasseries
judiciaires, la mal nutrition ; car ces derniers
se nourrissent dans les poubelles, les travaux
forcés sans rémunération, ils sont livrés à eux
– même et vivent des expériences fortes sur
des stupéfiants, la sexualité ; ce qui les
exposent à des maladies sexuellement transmissible (le VIH ; les MST, les IST etc.). Ils n’ont pas
accès aux services sanitaires. Ils sont sales et infectés de poux et autres.
- Le travail des enfants de la rue
Ils sont appelés à réaliser des actes contraires à leur conscience pour une raison de survie.
Ils fouillent des poubelles à la recherche des objets vendables. D’autres sont des mendiants, des
collecteurs d’objets divers, des plongeurs, des laveurs de véhicules, des cireurs, des vendeurs
des produits divers etc.
Les enfants de la rue sont exploités par les leaders de la rue dans plusieurs domaines à
savoir : la vente de la drogue, le vol, les pratiques de la pédophilie.
Aussi ils sont confrontés à des tracasseries judiciaires etc.

IV - CONSEQUENCE GENERALE
La présence des enfants dans la rue n’a pas seulement des conséquences sur ces derniers
car la population toute entière est dans une insécurité incertaine. Ces enfants sont une fureur
dans la rue, ils agressent femmes, hommes et enfants, cassent les pares brises des voitures
pour voler, détournent le panier de la ménagère, viol, poignardent bref ils sont un véritable
danger pour la population. Ces enfants sont aussi les auteurs de l’insalubrité de nos villes.
En conclusion le résultat de la présence d’un enfant dans la rue c’est la folie, la prison, la
mort de celui-ci ou d’un (e) citoyen (e) victime de leur agression.

V - COMMENT ERADIQUER LE PHENOMENE DES ENFANTS DE LA RUE ?

SOLUTIONS
Le phénomène des enfants de la rue mérite que l’on s’investisse. Une telle dynamique
ne peut s’opérer qu’au moyen d’actions fondées sur la solidarité. En effet, le développement de
l’action des associations et des ONG est un pas important vers un investissement qui s’inscrit
dans la durée. Pour plus d’efficacité, il faut non seulement cibler la (les) zone (s) géographiques
d’intervention, mais il parait aussi opportun de se mettre en partenariat avec les structures
locales d’intervention du phénomène. Ainsi peuvent être envisagés des solutions pour une
éradication efficace de ce Phénomène.
Aussi le problème des enfants de la rue n’incombe pas seulement le ministère des
affaires sociales, les associations et ONG parce que la rue n’accouche pas d’enfants. Ils viennent
chacun dans une famille respective et se retrouvent tous dans la rue. Donc tous (les directeurs
des sociétés, les forces de maintien de l’ordre, les services judiciaires, les mécènes ainsi que
certains ministères) doivent apporter une pierre à l’édifice pour le bien – être de ces âmes en
détresse car, « ILS N’ONT PAS DEMANDE A NAITRE ».

SOLUTIONS ADEQUATES
1- Assurer leur sécurité. Les enfants de la rue sont souvent exposés à des violences
et exploitation. Il est important de leur fournir un environnement sûr pour qu’ils puissent
vivre sans crainte.
2- Fournir des abris et des soins de santé. Les enfants de la rue ont souvent besoin
d’un abri et de soin de santé de base, tels que les vaccins, des soins dentaires, les soins
corporels etc.
3- Offrir des programmes éducatifs et de formation professionnelle. L’éducation
est n droit fondamental pour l’enfant. Les programmes éducatifs et de formation
professionnelle peuvent aider les enfants de la rue à développer des compétences et des
connaissances nécessaires pour améliorer leur futur.
4- Soutenir leur réintégration dans la société. Il est important de travailler avec les
enfants de la rue et leur famille pour trouver une solution à long terme qui permettra leur
intégration dans la famille et dans la société.
5- Sensibiliser et mobiliser la communauté. Les enfants de la rue ont besoin du
soutien de la communauté pour sortir de leur situation de précarité. Sensibiliser la
 communauté et mobiliser les âmes de bonnes volontés peuvent aider à améliorer leur
situation et prévenir les problèmes.

En conclusion, sauver un enfant de la rue c’est se sauver soi-même, son entourage du vice
qu’aurai pu commettre ce dernier. Sauver les enfants de la rue c’est sauver la société tout
entière.

NOS ACTIVITES

I- LA DESCENTE SUR LE TERRAIN

Pour mener à bien notre mission, nous faisons des descentes nocturnes sur le
terrain afin de mieux cerner les enfants de la rue aux enfants dans la rue et les
enfants à la rue.

II- L’IDENTIFICATION

C’est une activité préliminaire du processus de réinsertion sociale de ces enfants

vulnérables car ; chaque enfant entretient une relation personnelle avec la rue,
qui ne peut être généralisée. C’est pourquoi l’identification et l’écoute sont
personnelle.

III- LES DESCENTES DANS LES PRISONS

Nous faisons les descentes dans les différentes prisons pour identifier les détenus
mineurs et obtenir toutes les informations nécessaires afin de procéder aux suivis de
leurs dossiers dans les parquets (TPI Centre Administratif, TGI Centre Administratif,
TPI Ekounou) et ailleurs pour leur libération.

IV- LA PRISE EN CHARGE AVANT ET APRES LIBERATION DES DETENUS

1- La prise en charge avant. Elle consiste à s’occuper des détenus incarcérés

en nutrition, santé, scolarisation et surtout le plaidoyer pour leurs
libérations

2- La prise en charge après libération. Elle se fait par l’amélioration des conditions de vie desdits
enfants de la rue et les détenus mineurs libérés dans un centre adéquat.

a - Le plaidoyer

Nous faisons non seulement le plaidoyer auprès du

gouvernement, mais aussi auprès de la société civile et toutes
autres institutions et instances pour le changement positif
en faveur des enfants de la rue et les détenus mineurs
libérés de prison, également auprès des instances des droits
de l’homme afin que leurs droits soient restaurés
b -La réhabilitation. Les enfants de la rue et les détenus mineurs vivent trop souvent dans des
conditions déplorables et sont l’objet d’abus de toutes sortes. Ils sont nombreux à souffrir de maladies
diverses en raison de leur condition de vie pas favorable.

La réhabilitation consiste donc à rétablir l’enfant de la rue ou le détenu mineur libéré de prison de
ces droits, lui faire découvrir l’estime, la considération qu’il a perdue ; en définitive, réhabiliter l’enfant
aux yeux de leur entourage et de la société.

A - LA REINSERTION

A – 1 – Définition de la réinsertion.

Elle consiste à identifier un enfant de la rue et en fonction de ses besoins, mettre un programme
approprié pour ce dernier. Par exemple, un retour en famille, une scolarisation, une formation
professionnelle selon son choix, une réinsertion à travers un sport comme le cas de ce projet.

A – 2 – Méthodes de réinsertions

Elle se fait en prélude par La prises en charge corporelle et la prise en charge alimentaire.

a- La prise en charge vestimentaire : Après la récupération des enfants sur le

terrain et la descente au centre, nous procédons directement à la propreté
corporelle de ces derniers à travers le bain et les dotés des nouveaux vêtements
afin d’éviter les puces et les poux au centre

b- La prise en charge alimentaire :

Ventre affamé n à point d’horaire. Ces enfants se nourrissent très mal dans la rue. Donc après la
prise en charge corporelle, les enfants se régalent afin d’avoir les forces et toutes les facultés
pour donner des bonnes informations lors de son écoute pour un bon suivi et une bonne
réinsertion.

Après ces moments primordiaux pour l’enfant, nous passons à l’écoute car, l’enfant se sent à l’aise pour
nous donner les informations nécessaires pour sa réinsertion.

c- L’écoute : C’est un moment très important dans la vie de l’enfant et l’objectif du centre car

Les informations recueillies par l’assistant social ou l’encadreur permettent de bien cerner le problème
de l’enfant et proposent des solutions fiables pour la réinsertion de ce dernier. C’est pourquoi nous
laissons le temps à l’enfant de « SE VENTILER » ; c’est-à-dire, se libérer de tout ce qu’il a dans le cœur.

C’est aussi un temps ou l’assistant social et l’encadreur se familiarisent avec l’enfant.

d - La santé

L’article 27 de la convention internationale relative aux

droits de l’enfant reconnait le droit de tous les enfants à un
niveau de vie suffisant pour permettre son développement
physique, mental, spirituel, moral et social » la loi
d’orientation relative à la lutte contre les exclusions est aussi
orientée vers l’accès effectif des enfants aux droits fondamentaux tel que la santé
etc.
 La santé des enfants qui évoluent dans la rue, est fortement compromise. En effet, ils n’ont pas
accès à des installations sanitaires ; ils sont sales et infestés de poux. Et parfois pour échapper à
leur réalité, ils consomment du cannabis, de l’alcool ou inhalent de la colle
C’est dans cette optique que le FODECAM prend au sérieux la santé des enfants à travers
les consultations et les prises en charges médicamenteuses, les causeries éducatives avec les
psychologues, la sensibilisation sur les dangers des stupéfiants etc.

e - L’alphabétisation

Elle permet d’amener l’enfant analphabète à l’alphabet afin de permettre à ce dernier à se

préparer pour une bonne formation professionnelle

f - La remise à niveau

Elle consiste à cerner ceux qui peuvent encore retourner à l’école classique et savoir exactement
dans quelle classe les orienter, afin de mieux les accompagner.

g - La scolarisation

Elle consiste à ramener l’enfant qui a

encore les facultés de compréhension à
reprendre le chemin de l’école car ; l’enfant
de la rue bénéficiant d’une scolarité
régulière, a entre ses mains les clefs de son avenir. Assortie d’une éducation attentive, cette
instruction solide fera de lui plus tard, un adulte responsable capable de prendre part à l’évolution
économique de sa famille et de son pays.

h - Formations professionnelles

Pour mieux intégrer ses enfants dans la société, plusieurs formations qualifiantes leurs sont
proposées telles que : La mécanique auto, la menuiserie, la coiffure, la couture, l’artisanat, l’hôtellerie,
la restauration, l’informatique, la cordonnerie etc. Tout ceci avec l’aide de nos partenaires.

i - Le retour en famille

C‘est une étape très importante dans la réinsertion d’une enfant car, il consiste à ramener
l’enfant de la rue dans sa famille après une étape d’identification préalable sur le terrain et, la
préparation de sa psychologie par les causeries éducatives mené par des experts. Tout ceci sans
distinction de région et nonobstant la distance à parcourir afin de faire revivre à cet enfante une enfance
normale auprès de ces parents ou de ces proches.

CONTEXTE DU PROJET

Convaincu de ce que la réinsertion sociale de l’enfant passe par une bonne éducation, le
FODECAM se bat depuis presqu’une vingtaine d’années pour offrir aux enfants de la rue ce
droit fondamental. L’éducation se définit comme la mise en œuvre des moyens propres à
assurer la formation et le développement d’un être humain. Au-delà de permettre à l’enfant de
se construire librement un avenir, l’éducation constitue le socle du développement durable. Or
ce droit à l’éducation est particulièrement menacé depuis le début de la crise économique
mondiale. Selon un rapport de l’ONU, 258 millions d’enfants n’ont toujours pas accès à l’école
dans le monde. Ce qui est connu de tous, l’éducation est l’une des moyens les plus efficace pour
lutter contre la pauvreté, améliorer la santé, faire progresser l’égalité homme – femme et
assurer la paix et la stabilité. L’éducation permet à l’enfant de s’insérer dans le tissus socio-
économique local et d’accéder à un emploi stable et durable. Elle stimule la productivité,
l’innovation, et l’entreprenariat. Une éducation de qualité participe à une meilleure
compréhension des enjeux politiques et économiques d’un pays, elle permet à chacun de
s’impliquer dans la société et d’accompagner l’évolution d’un pays vers un développement
économique et une stabilité politique. Eduquer un enfant c’est lui inculquer des valeurs nobles,
développer sa réflexion, développer son physique afin de lui garantir une bonne santé et un
épanouissement totale. L’éducation devient dont un instrument à plusieurs volets, en occurrence le
volet éducation sportive.

En milieu scolaire l’éducation sportive occupe une place de choix dans le monde moderne, elle se
pratique parallèlement à leurs études, les élèves acquièrent les compétences essentielles, notamment
l’esprit d’équipe, le respect d’autrui, le fair-play, le respect des règles, la coopération, la discipline et la
tolérance. Le sport permet aux enfants d’acquérir de manière durable des valeurs comme l’amitié et
l’inclusion sociale. Le sport est une pratique sociale de notre temps, il réponds aux motivations et
aspirations des élèves. Sachant que le sport est éducatif, il renferme plusieurs disciplines comme dans
tous les autres formes d’éducations, ici nous pouvons citer les disciplines sportives telles que :
l’Athlétisme, le volley-ball, le tennis, le football, la boxe Etc …

La pratique du sport dans la société moderne s’insère valablement dans le monde de l’emploi
car la pratique du sport est considérée comme un métier comme tous les autres métiers.
Dans la société on distingue deux catégories de sport à savoir :
- La catégorie des sports individuels
- La catégorie des sports collectifs

Pour ce qui concerne le sport individuel on retrouve des parties à un seul acteur, lors des
compétitions, un seul individu est récompensé sur sa seule performance. Le sport individuel va
permettre de connaitre l’endurance mais plus encore le sport individuel permet de se détendre ou
toutefois dès que vous voulez faire du sport vous pouvez.

Pour ce qui concerne le sport collectif, il est un sport qui oppose des équipes entres elles. Par
opposition à un sport individuel, le sport collectif amène les joueurs à avoir un esprit d’équipe pour
atteindre un objectif commun qui n’est autre que la victoire. Pratiquer un sport collectif permet
également à une personne d’être plus sociable et d’avoir plus de motivation tout en lui permettant de
progresser facilement et de s’épanouir. Le sport aide aussi aux enfants de montrer leurs talents et leurs
réussites à la société en mettant en valeur leurs capacités, ce qui améliore l’estime de soi et la confiance
en soi. On distingue plusieurs sports collectifs en occurrence le football. Ce dernier est le premier sport
collectif dans le monde d’où le choix du FODECAM de mettre sur pied une école de formation de
 football jeunes et canaliser les forces des autres enfants de la rue dans la boxe car, étant dans la rue , ils
le font déjà ce sport collectif en se battant eux-mêmes.

JUSTIFICATION DU PROJET

Au Cameroun, le Football est le sport collectif qui contribue plus que les autres sports collectifs dans la
création des emplois, car il a plus de débouché. Non seulement le Football donne facilement naissance
aux emplois mais permet aux enfants d’acquérir de manière durable des valeurs comme le respect,
l’amitié, l’esprit d’équipe, et l’inclusion sociale. Au regards de l’expérience du FODECAM parmi ces
enfants abandonnés dans la rue se trouvent plein de talents surtout dans le domaine du Football d’où La
création d’une école de football jeune qui permettra au FODECAM de mener à bien sa mission.

Aussi, dans la rue, ces enfants se battent constamment entre eux ou agressent la population. Ce projet
voudrait aussi canaliser les forcent de certains d’eux dans la boxe ; c’est-à-dire, au lieu de se battre pour
se faire du mal, ils se battent pour construire leur avenir à travers ce sport. D’où la signature d’un
partenariat est faite avec la Fondation NGANNOU partenaire officiel du projet.

DESCRIPTIONS DU PROJET

Ce projet consiste à mettre sur pied une école de football jeune pour ceux qui ont du talent dans
le domaine et canaliser la force des autres dans la boxe dans un club de formation.

1 – La mise sur pied d’une école de formation du football.

Son rôle sera d’assurer une formation morale, éducative, sociale et physique à ces enfants par la
pratique de ce sport. La philosophie de cette école est d’apprendre aux enfants le « vivre ensemble ». Il
s’agira aussi d’accompagner l’épanouissement de ces enfants et de révéler leur talent à travers leur
sport préfère.

A – L’objectif de cette école est d’accueillir les enfants de la rue, de les former, les voir grandir et devenir
aussi les professionnels à l’horizon 2035.

Pour y parvenir nous devons faire certaines réalisations à savoir :

- La mise sur pied des infrastructures

- La mise sur pieds de l’équipe technique
- L’achat du matériel sportif
- L’obtention de l’agrément
- La sélection de nos jeunes enfants (enfants de la rue et détenus mineurs libérés de prison et les
enfants des Fai fond des villages afin de leur éviter la rue.
- Un partenariat avec les structure du football pour accompagnement

LA MISE SUR PIED DES INFRASTRUCTURE

 Pour ce qui concerne l’infrastructure principale à savoir le stade d’entrainement nous
avons la chance d’être situé en face du stade municipal de Mfou. Nous déposerons à cet effet
une demande à la mairie pour obtenir le droit de s’entrainer nos enfants dans ce stade.

LA MISE SUR PIED DE L’EQUIPE TECHNIQUE du football

Pour ce qui concerne la mise sur pied de l’équipe technique, nous avons un coach
qualifié et nous allons procéder au recrutement du personnel concerné à savoir
- Les entraineurs
- Les médecins
- Aussi en partenariat avec d’autres structure à l’occurrence l’APECAFC
B – La formation des enfants de la rue en boxe

La boxe est un sport fascinant, complet et accessible à tous. Tout le monde peut apprendre la
boxe en club ou chez soi. La seule chose dont on a besoin, c’est la motivation.
La pratique de la boxe est un diversement brutal destiné à satisfaire les instincts du public.
B-1- Les inconvénients de la boxe dans la rue
* Ils utilisent leur force pour se battre dans la rue ;
* Agressent la population ;
* Arrachent les sacs les femmes ;
* Cassent les pares brises des véhicules etc.
B-2- Les avantages de la boxe pour les enfants de la rue :
-La boxe n’ayant pas d’âge limité, nous pouvons
canaliser les forces de ces derniers dans ce sport. Au
lieu de faire du mal à la population, ils les utilisent
pour leur réinsertion sociale et la construction de leur
vie future.
- La boxe est considérée comme une thérapie, elle
apprendra à ces enfants à se discipliner, à se
coordonner et va les pousser à se dépasser.
- La boxe étant bon pour le moral et l’esprit, elle va
aider l’enfants de la rue à se stabiliser mentalement.
Elle leur permettra également de travailler leur
persévérance et l’esprit de compétition.
 FORMATION PROPREMENT – DIT
Les enfants vont se former dans la fondation NGANNOU et sera suivi par le Champion du
monde lui-même qui va les aider à travailler leur mental afin d’aboutir à une discipline qui les
servira aussi dans la vie de tous les et dans la société car, la boxe est riche en notions qui
servent aussi au boxeur à se construire en tant que personne.

LA REALISATION DU PROJET
BUDGET PREVISIONNELLE DU MATERIELS DE FOTBAALL DE 100 ENFANTS (FILLESS ET
GARCONS)
DESIGNATIONS QTES/NBRES P.U P.T
Ballons 100 15 000 1 500 000
Sacs à ballons ( 05 ballons) 5 8 000 40 000
Cordes à sauter 100 3 000 300 000
Gang de gardiens 3 18 000 54 000
Vêtements arbitres 6 20 000 120 000
Haie basculantes 10 8 900 89 000
Jalons (80 cm) 100 1600 160 000
Gonflage des ballons 05 8 000 40 000
Echelles de rythmes en croix 5 39 000 195 000
Coupelles &é trous (40 cm) 50 2 250 112 500
Coupelles de délimitation (kit de 20) 3 6 500 19 500
Coupellés 50 20 000 600 000
Bloux 50 5 000 150 000
Chasubles 100 1 000 100 000
Maillots 100 4 000 400 000
Protèges tibias 100 5 000 250 000
Sifflets 10 2 000 20 000
Chronomètres 10 5 000 50 000
Godas 100 12 000 1 200 000
Sous total 1 : Budget matériel de football 5 040 000
Cinq Millions Quarante Mille Francs CFA

BUDGET EQUIPEMENTS DES ENCADREURS

Sous-vêtements 06 15 000 90 000
Maillots d’entrainement 12 4 000 48 000
Tableau magnétique 01 60 000 60 000.
Prise en charge et déplacements des entraineurs 06 Forfait 1 500 000
Pour un an
Entretien infrastructure Forfait 1 000 000
Sous total 2 : Trois Millions Deux Cent Trente Huit Mille Franc CFA 3 238 000

BUDGET PREVISIONNELLE DU MATERIELS EN BOXE DE 50 ENFANTS

(FILLESS ET GARCONS)
DESIGNATIONS QTES/NBRES P.U P.T
Paires de gangs 50 20 000 1 000 000
Protèges dents 50 5 000 250 000
Casques de protection 50 12500 625 000
Corde à sauter 50 5 000 250 000
Serviettes 50 2 000 100 000
Sacs de sport 50 15 000 750 000
Tenues d’entrainement (débardeur et short) 50 15 000 750 000
Hommes et femmes
Chaussures de boxe 50 10 000 500 000
Prise en charge entraineurs ( 1 an ) Forfait 1 500 000
Sous total 3 : Budget matériel de boxe 5 225 000
Cinq Millions Deux Cent Vingt Cinq Mille Francs CFA

BUDGET COUVERTURE SANITAIRE

N° DESIGNATIONS QUANTITES P.U P.T
01 Métronidazole 250 mg 03 3 000 9 000
02 Paracémol 500 mg 10 1 000 10 000
03 Amoxicilline 500 mg 05 2 000 10 000
04 Ibuprofène 400 mg 10 2 000 20 000
05 Carbocistéine 2 08 2 500 20 000
06 Cotrimoxazole 480 mg 05 2 000 10 000
07 Benzyl benzoate 10 3 000 30 000
08 Lopéramide 05 2 500 12 500
09 Alumine hydrozyde 12 3 000 36 000
10 SRO 03 4 000 12 000
11 Mébendazole 100 mg 05 3 000 15 000
12 Bétadine jaune 05 2 500 12 500
 13 Phosphalugel 05 2500 12 500
14 Compresses stériles 40 x40 03 2 000 6 000
15 paracétamol 10 1 000 10 000
16 Sparadrap 10 cmx5m 05 1 000 5 000
17 Gant d’examen 05 1 500 7 500
18 Coton hydrophile 05 1 500 7 500
19 Neomycine pde 05 2300 11 500
20 Acaribial éàà ml 05 3 300 16 500
21 Miconazole crème 03 2 200 6 600
22 Dexametazone cp 05 1 500 7 500
23 Salbutamol CP 2mg 02 7 000 14 000
24 Gentamycine collyre 05 1300 6500
25 Tensocold bande 01 7 000 7 000
26 Cafecop 150 ml 12 2 500 27 500
27 Gentamycine 80 mg 12 1 200 12 000
28 Seringues 5ml 05 4 000 20 000
29 Loperamide 2mg 05 2 500 12 500
30 Artsunate + Amod 6cp 10 2 000 20 000
31 Hémorroïdaire cp 05 2 000 10 000
32 Thermomètres 100 500 50 000
33 Tensiomètres 03 25 000 75 000
34 Balances 03 8 000 24 000
35 Glacières 02 10 000 20 000
36 Vessie à glace 02 9 000 18 000
37 Accumulateur 02 10 000 20 000
38 Tensocold spray 01 9 000 9 000
39 Cathéter 50 300 15 000
40 Alcool 05 1 000 5 000
41 Vitamine B complexe 05 1 000 1 000
42 Gangs 03 1 500 3 500
43 Diclofenac inj. 03 3 000. 9 000
44 Kits Perfuseur 05 3 000 15 000
45 Bande velpa 10 3 000 30 000
46 Sac voyage 02 5 000 10 000
47 Baume de massage 10 2 000 20 000
48 Diclofenac 05 1 000 5 000
Hydroxyde s’Aluminium 02 2 500 5 000
Déplacement et perdiem des médecion 03 100 000 300 000
Déplacement infirmieres 07 50 000 350 000
Casse – croûte pour les enfants Forfait 300 000
Pause déjeuner, médecins, infirmiers et 200 000
éducateurs Forfait
Sous total 4 : Un Million Neuf Cent Seize Mille Cinq Franc CFA 1 916 500
 BUDGET PREVISIONEI NUTRITION
01 Sacs de riz 05 24 000 120 000
02 Sacs du Haricots 03 65 000 195 000
03 Sacs de maïs 05 15 500 77 500
04 Cartons de spaghetti (500 g ) 05 8 000 40 000
05 Cartons de sucre 05 19 000 95 000
06 Carton de lait en sachet 05 7 000 35 000
07 Cartons d’huile raffinée 05 18 500 92 500
08 Bidons d’huile rouge ( 20 litres) 10 20 000 200 000
09 Cartons de savon 05 22 000 110 000
10 Sacs d’arachides 02 80 000 160 000
11 Cartons de tomate en sachets 10 8 000 180 000
12 Sac de Tapioca 02 78 000 156 000
13 Sacs de sel 05 3 000 15 000
14 Cartons de cubes 02 23 500 47 000
15 Sac d’oignons 02 90 000 180 000
Sous total 5 : Un Million Cinq Cent Quatorze douze Mille Francs CfA 1 592 000

TOTAL GLOBAL égale Sous total 1 + Sous total 2 + Sous total 3 + Sous total 4 15 578 500
5 040 000 + 3 238 000 + 5 225 000 + 1 916 500 +1 592 000

Arrêter le présent devis à Quinze Millions Cinq Cent Soixante Dix Huit Deux Cent
Francs CFA
ANNEX