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Chapitre 1 : Comment les économistes, les sociologues et les politistes

raisonnent – ils et travaillent – ils ?

II – Le comportement des sociologues et des politistes

A – Les questions des sociologues

Victor de l’Aveyron (vidéo diffusée en classe) Objet d’étude : Les processus


d’apprentissage dès l’enfance.

Liens possibles : https://www.dailymotion.com/video/xb201b


https://www.youtube.com/watch?v=0rlSH0BXnPM

Cette extrait d’un film met en évidence :

o Un enfant qui ne sait pas bien marcher, il reste voûté malgré les efforts du
médecin à l’aider à apprendre à rester droit.
o Il ne sait pas parler (le médecin pense qu’il est sourd)
o Il ne sait pas manger avec des couverts
o Il réussit à participer à des jeux que s’il y a de la nourriture
o Il écoute le bruit des animaux

Explications dégagées :

o Enfant abandonné à sa tendre enfance


o Privé d’apprentissage de la vie humaine

Histoire vraie : Victor de l'Aveyron est un enfant sauvage français, peut-être né


dans le Tarn vers 1785, trouvé dans l'Aveyron en 1797. Ce n’est que deux ans
plus tard qu’il est attrapé par des chasseurs alors qu’il a douze ans. Cet enfant a
sûrement été abandonné en raison d’une relation amoureuse illégitime ou d’une
situation d’handicap de l’enfant. En 1801, l'enfant est confié au docteur Jean
Itard qui lui donne le prénom de Victor après s'être aperçu qu'il savait juste
prononcer la lettre O. Personne ne croit à sa réinsertion sociale, mais Itard
s’attelle à la tâche. Il publie un mémoire la même année et un rapport en 1806
sur ses travaux avec Victor de l’Aveyron. Pendant cinq années, il travaille à la
réinsertion sociale de cet enfant, mais considère comme un échec personnel son
incapacité à parler.
Victor est confié à une certaine madame Guérin qui reçoit une pension annuelle
de 150 francs et le soigne pendant 17 ans, de 1811 à sa mort en 1828, dans une
maison de l’impasse des Feuillantines à Paris.

Idée importante : L’enfant a été privé de liens sociaux.

o Le lien social : les relations humaines sont indispensables pour que


l’enfant apprenne à se développer et s’adapter à la société.

La sociologie étudie l’environnement social d’un individu et ses effets sur ses
comportements. Son origine, son âge, son lieu de vie mais aussi ses goûts, ses
pratiques de consommation.

Autres exemples possible à étudier : La réussite scolaire des filles et des garçons
– l’utilisation des réseaux numériques par les personnes âgées – comment les
parents s’entendent sur l’éducation des enfants.

B – Les questions des politistes

Avec la science politique, le chercheur s’intéresse d’abord aux relations de


pouvoir qui existent entre les individus et qui façonnent la vie en société. C’est
pour cette raison qu’il s’intéresse autant à la manière d’exercer du pouvoir (par
la force ou par le droit) qu’à la manière de l’obtenir (en général par
l’intermédiaire d’un représentant). De façon générale, il s’intéresse à
l’organisation du pouvoir et des décisions qui sont prises tant sur leur territoire
qu’avec les autres pays.

Cas abordé en classe : Shanghai : les meilleurs élèves du monde ?


https://www.youtube.com/watch?v=gTs6VC-FzDE

Objectif : Etudier comment le gouvernement chinois veut devenir la première


puissance du monde en misant sur les sciences pour former ses futurs citoyens.

➢ Elaborer une synthèse en groupe.

Autres exemples possibles à étudier : Le Brexit, pourquoi et comment le


Royaume-Uni est sorti de l’Union Européenne. – Les réunions internationales sur
le climat.
C – Les méthodes des sociologues et des politistes

Le sociologue et le politiste ont les mêmes méthodes de travail.

Cas d’étude d’un sociologue qui a étudié à Chicago le quotidien d’un gang pour
en analyser tous les faits et observer comment le chef organise le groupe.
➔ Mettre en évidence ses difficultés à faire une immersion dans un quotidien
illégal où cohabitent la violence et la solidarité (particularité de ce gang
qui aide et redistribue l’argent).

Le chercheur peut observer des phénomènes, rentrer dans le quotidien d’un


individu pour mieux comprendre sa vie. L’impératif est d’être neutre ; il doit
suspendre tout jugement.

Tout comme l’économiste, ils peuvent aussi établir des statistiques pour rendre
compte par exemple des métiers des individus.

Par exemple : étudier l’argent de poche chez les jeunes mais « Qui donne ?
Quand » -> Mettre en évidence les liens sociaux et les événements clefs
(anniversaire, Noel etc.)

Autre ex : Ecouter la parole des citoyens - Le mouvement des gilets Jaune permet
de rendre compte des mécontentements des citoyens et les chercheurs en
sociologie et en politique peuvent aller à la rencontre des personnes, les écouter,
observer leurs moyens d’actions et analyser ce qu’ils défendent. Aussi possible
avec une autre manifestation.

Conclusion : Les sciences économiques et sociales sont pluridisciplinaires et pour


répondre à la multiplicité des objets d’études les chercheurs ont recours à
diverses méthodes.

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