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3 bonnes raisons d’utiliser le jeu en formation

28 janvier, 2015 | 8 Commentaires



Parce qu’il est souvent difficile de maintenir l’attention durant une formation, le jeu peut être un
excellent moyen de transmettre du contenu. Il permet d’alléger la formation : le formé apprend
alors sans s’en rendre compte, en immersion dans le jeu. Voici trois bonnes raisons d’utiliser le
jeu en formation.
Le formé devient acteur de sa propre formation
Avec le jeu, l’apprenant s’implique, il n’est plus passif : il doit faire face à des choix et doit
participer. Lorsqu’il doit écouter le formateur qui déroule son explication, il y a de grands risques
que l’apprenant s’ennuie et décroche. Lors d’un jeu, il doit intervenir régulièrement, ce qui le
pousse à rester éveillé et alerte. Par ailleurs, le fait d’être actif facilite l’apprentissage et la
mémorisation des contenus. Rappelons d’ailleurs les travaux du psychopédagogue Roger
Mucchielli, qui a démontré qu’on ne se souvient que de 10% de ce qu’on lit, et de 20% de ce
qu’on entend. En revanche, on se souvient de 90% de ce que l’on réalise soi-même.
Le jeu suscite davantage de motivation
L’apprentissage par le jeu va susciter chez la personne formée de la curiosité, de l’intérêt et du
plaisir. Dès lors, il sera beaucoup plus facile pour le formateur de capter son attention et de la
motiver. La motivation est liée aux différents mécanismes de jeu, qui peuvent fonctionner plus ou
moins bien en fonction des profils et des personnalités des apprenants. L’idéal est de mixer ces
mécanismes pour s’assurer que tous les participants trouvent leur compte.
Voici les différents mécanismes de jeu existants :
• le “faire semblant”, pour les jeux où le participant est amené à être quelqu’un d’autre (jeux de
rôles, de mimes, intrigues, etc.),
• la compétition : il faut progresser, avancer… et gagner ! (jeux de cartes, échecs, Scrabble, etc.),
• l’aléa, là où le hasard tient une place importante (pari, loterie, etc.),
• le vertige, lorsqu’il faut prendre des risques et relever des défis (Jenga).
Le jeu permet de mieux appréhender l’erreur
Le jeu permet de dédramatiser les situations d’échec, parce qu’elles n’ont, dans le contexte de la
formation, aucune conséquence sur la vie réelle. Ainsi, le jeu est idéal pour évaluer le niveau de
connaissance avant et après la formation, sans faire ressentir de pression au formé. On peut
également l’utiliser lorsqu’on souhaite faire tester de nouvelles techniques, de vente par exemple,
aux apprenants. En effet, d’après le psychologue américain Jerome Bruner : « Le jeu fournit
l’occasion d’essayer des combinaisons de conduites, qui, sous des pressions fonctionnelles, ne
seraient pas tentées ».

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