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COURS D’AUTOMATIQUE :
asservissement &
régulation
Niveau : DUT S4
I.1.1 Définitions :
Automatique : science et technique des méthodes et moyens d’étude et de conception des
systèmes automatisés (agencement de parties qui se coordonnent pour atteindre un résultat). En
anglais terme générique plus précis : « automatic control » soit commande automatique.
Système à événements discrets : commande logique combinatoire et séquentielle (API)
Systèmes continus : commande en temps continu (analogique) ou discret (numérique)
Remarque : dans cours, seuls les systèmes continus seront traités
Systèmes : On appelle ‘système ‘ en automatique (Procédé ou processus) un ensemble
d’éléments interconnectés entre eux et qui définissent un certain ensemble de relations causales.
Les grandeurs sont :
L’entrée : action extérieure s’exerçant sur le système (grandeur de commande)
Les perturbations : Ils sont non maîtrisables.
La sortie : élaborée par le système lui-même et qu’on cherche à commander.
Représentation symbolique :
Perturbations
L’extérieur
But de l’automatique : Déterminer la décision (action) qu’il faut appliquer à un système pour
avoir les performances imposées (consignes) en tenant compte des informations que l’on
possède sur le système.
Décision : grandeur d’entrée ou signal de commande.
Information :
Modèle du système qui permet d’en prévoir son comportement.
Mesures effectuées sur le système et qui donnent l’état dans lequel il se trouve au moment
de la prise de la mesure.
Performances : Elles sont imposées par l’utilisateur. Il en existe deux types :
Performance statique : Régulation
Performance dynamique : Asservissement
Régulation et asservissement :
Un système régulé a pour but essentiel de maintenir une ou plusieurs grandeurs physiques de
sorties à une valeur constante ou de leur faire suivre un cycle d’évolution et ceci
indépendamment des entrées perturbatrices
Un système asservi doit permettre de faire suivre à une ou plusieurs grandeurs de sortie une loi
évolutive et non fixée à l’avance .la recopie doit être la plus fidèle possible sans influence des
perturbations. Le système est nécessairement bouclé.
Systèmes Physiques
Systèmes à paramètres
distribués (régit par des Système à paramètres localisés (régit par des équations
équations à dérivées différentielles où seul le temps intervient y(t)
partielles dont l’espace et le
temps interviennent en
même temps y(t,x,y,z)
I.2.1 Définition :
Un système physique est dit linéaire si la relation entre les grandeurs d’entée et de sortie sont
liées par un système d’équations linéaires.
Un système est continu si toutes les grandeurs qui le caractérisent sont de nature continue.
𝑑𝑑 𝑛𝑛 𝑠𝑠(𝑡𝑡) 𝑑𝑑 𝑛𝑛−1 𝑠𝑠(𝑡𝑡) 𝑑𝑑 𝑚𝑚 𝑒𝑒(𝑡𝑡) 𝑑𝑑 𝑚𝑚−1 𝑒𝑒(𝑡𝑡)
𝑎𝑎𝑛𝑛 + 𝑎𝑎𝑛𝑛−1 + ⋯ + 𝑎𝑎0 𝑠𝑠 ( 𝑡𝑡 ) = 𝑏𝑏𝑚𝑚 + 𝑏𝑏𝑚𝑚−1 + ⋯ + 𝑏𝑏0 𝑒𝑒(𝑡𝑡)
𝑑𝑑𝑡𝑡 𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑡𝑡 𝑛𝑛−1 𝑑𝑑𝑡𝑡 𝑚𝑚 𝑑𝑑𝑡𝑡 𝑚𝑚−1
Système de commande en chaine ouverte (B.O) :
Chaque fois qu’un système quelconque sous l’action d’une grandeur variable à l’entrée fournit
une grandeur de sortie en fonction de l’entrée on dit que l’entrée commande la sortie.
Température θ Température lue
E(t) Système S(t)
Température
Ainsi généralisée, la notion de commande se confond avec celle de la relation entre deux
grandeurs (E, S) réalisée par un système matériel.
Système à retour ou on boucle fermée (B.F) :
Les systèmes en B.O crée une relation entre deux variables, l’entrée (ou variable de commande)
et la sortie (ou variable commandée). En réalité, comme on vient de voir la relation entre
l’entrée et la sortie est modifiée par les perturbations toujours présentes, de ce fait lorsqu’on
affiche une certaine valeur de la commande on n’est pas sûr, en pratique, que la sortie aura la
valeur désirée.
Si on veut commander effectivement la sortie il faut contrôler la manière dont l’ordre a été
exécuté et au besoin de modifier nos conséquences.
Exemple :
L’exemple qui vient d’être décrit et donc un système de commande qui contrôle, l’exécution de
l’ordre, de ce fait il maintient une relation entre l’entrée et la sortie quelque soit les
perturbations. C’est ce qu’on appelle un système à contrôle automatique.
Un système asservis (S.A) est un système bouclé c.à.d. Possédant une rétroaction de la sortie
sur l’entée copie le comportement de l’homme dans les trois phases essentielles de son travail
Réflexion Action
Tâche à Effet de
réalisée
l’action
Observateur
Régulateur
Correcteur Actionneur ou
E(t) U(t) S(t)
Entrée de Signal de Signal de
référence ou ξ(t) commande
sortie
consigne
E F S 𝑺𝑺(𝒑𝒑)
• Bloc : ⟺ = 𝑭𝑭(𝒑𝒑)
𝑬𝑬(𝒑𝒑)
S1
E S2
-
E2
• Structure Série :
E F1 F2 S E F1.F2 S
⟺
S1
• Structure parallèle :
E F1
+ S S
E F1-F2
⟺
-
E F2
• Boucle :
+ S E 𝑇𝑇𝑇𝑇 S
E Td ⟺
1 + 𝑇𝑇𝑇𝑇. 𝑇𝑇𝑇𝑇
-
Tr
• Réduction (exemple ) :
Exercice :
Calculer les transmittances pour les schémas-blocs suivants :
2.
Précision : Pour une boucle stable, il est naturel de vouloir contrôler en régime permanent
l’écart existant entre la consigne et la grandeur de sortie réglée ou l’influence d’une perturbation
sur la sortie. Cette qualité est la précision qui est différente suivant la nature de la variation de
consigne ou de la perturbation. Classiquement, l’erreur statique (ou de position) est la première
considérée (voir figure ci-dessous) les erreurs dynamiques de vitesse et d’accélération font
partie des qualités et des performances imposées pour un cahier des charges pour la réalisation
d’un asservissement.
Précision statique d’un système en rapport avec une variation de consigne
II.1 Généralités :
Pourquoi utilise-t-on la transformée de Laplace ?
La transformée de Laplace est un outil mathématique permettant de résoudre de nombreux cas
physiques. Elle transforme des équations integro-différentielles en équations algébriques.
L’information contenue dans les deux espaces est identiques, il est en général plus facile de
travailler dans l’espace d’arrivé.
On considérera un système physique monovariable. À l’entrée e(t) correspond une seul sortie
s(t). Nous nous intéresserons dans le cadre de ce cours uniquement au système linéaire continu
stationnaire ou invariant dans le temps(SLIC).
Un système linéaire dans le sens physique est un système qui est régit par des équations integro-
différentielles à coefficients constants et d’ordre fini.
Représentation temporelle :
0 pour t ≠ 0 δ(t)
Impulsion de Dirac δ(t) : δ(t) = �
+∞ pour t = 0
δ(t) n’est pas une fonction mais c’est une distribution
singulière.
Propriétés de l’impulsion :
+∞
∫−∞ 𝛿𝛿 (𝑡𝑡 )𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 : δ(t) est l’élément neutre de la convolution. s(t) = δ(t) ∗ h(t)
Question : Montrer cette propriété.
Réalité de δ(t) :
Il est impossible de réaliser physiquement une impulsion de Dirac.
h
T
-T/2 T/2
1
t
𝑡𝑡 𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑡𝑡 ≥ 0
2. Echelon de vitesse : 𝑉𝑉(𝑡𝑡) = ∫0 𝐴𝐴. 𝑈𝑈(𝜃𝜃) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �
0 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
V(t)
A.t
𝐴𝐴 2
𝑡𝑡 𝑡𝑡 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑡𝑡 ≥ 0
3. Echelon d’accélération : 𝐴𝐴(𝑡𝑡) = ∫0 𝑈𝑈(𝜃𝜃) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �2
0 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
A(t)
(A.t2)/
𝒕𝒕
Pour un signal causal : 𝒔𝒔(𝒕𝒕) = ∫𝟎𝟎 𝒆𝒆(𝜽𝜽)𝒉𝒉(𝒕𝒕 − 𝜽𝜽) 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝑓𝑓 (𝑡𝑡) �� 𝐹𝐹2 (𝑝𝑝) 𝐹𝐹2 (𝑝𝑝) = � 𝑓𝑓 (𝑡𝑡)𝑒𝑒 −𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑝𝑝 = 𝛼𝛼 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑝𝑝 ∈ ℂ
𝑇𝑇𝑇𝑇2
−∞
Remarque : Si le système est discret, il existe d’autre transformée tel que la T en Z, la FFT (Fast
Fourier Transform).
𝑇𝑇𝑇𝑇
• Dérivation : 𝑢𝑢(𝑡𝑡). 𝑓𝑓(𝑡𝑡) �⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝐹𝐹(𝑝𝑝)
𝑡𝑡 𝑇𝑇𝑇𝑇 𝐹𝐹(𝑝𝑝)
b. Intégration : 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = ∫0 𝑓𝑓(𝜃𝜃)𝑑𝑑𝑑𝑑 �⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯�
𝑃𝑃
𝑇𝑇𝑇𝑇
c. Translation : 𝑢𝑢(𝑡𝑡 − 𝑎𝑎)𝑓𝑓(𝑡𝑡 − 𝑎𝑎) �⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯� exp(−𝑎𝑎𝑎𝑎) 𝐹𝐹(𝑝𝑝)
𝑇𝑇𝑇𝑇 1 𝑝𝑝
d. Changement d’échelle : 𝑢𝑢(𝑡𝑡)𝑓𝑓(𝑎𝑎𝑎𝑎) �⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝐹𝐹( )
𝑎𝑎 𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑇𝑇
e. Translation en P : 𝑒𝑒 −𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎(𝑡𝑡) �⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝐹𝐹(𝑝𝑝 + 𝑎𝑎)
e− a t f (t )U (t ) L e− a t f (t )U (=
t ) F ( p + a) a réel
t U (t ) +∞ p>0
∫=
− pt 1
L (tU (t ))
= t e dt
0 p2
t 2 U (t ) L (t 2U (t )) =
2 p>0
p3
t n U (t ) L (t nU (t )) =
n! n ∈ et p > 0
n +1
p
f '(t )U (t ) (t ) pF ( p ) − f (0+ )
L f '(t )U= Les conditions initiales sont
indispensables
−t f (t )U (t ) L −t f (t )U (t ) =
F '( p )
sin(ωt )U (t ) ω ω réel
L ( (sin(ωt )U (t ) ) =
p + ω2
2
sin(ωt )e− a tU (t ) (
L (sin(ωt )e− atU (t ) = ) ω
( p + a )2 + ω2
p+a >0
sin(t )U (t )
L ( (sin(t )U (t ) ) =
1 Re( p ) > 0
p +1
2
cos(ωt )U (t )
L ( (cos(ωt )U (t ) ) =
p ω réel
p + ω2
2
(cos(ωt )e− a tU (t ) (
L (cos(ωt )e− atU (t ) = )
p+a
( p + a )2 + ω2
p+a >0
+∞ +∞ 1 p>0
∫
0
f (u )du U (t )
L
∫0 f (u )du U (t ) = F ( p )
p
f (t − a )U (t − a ) e− pa F ( p )
L f (t − a )U (t − a ) = e− pa s’appelle le facteur de retard ;
a>0
∞ ∞ F1 ( p ) est la transformée de la
f (t ) = ∑ f k (t ) où f est L f (t )U (t ) F=
= 1 ( p) ∑
e− pkT
F1 ( p )
1− e − pT
k =1 k =0 restriction
T−périodique de f à sa première période
g (t ) = λ f1 (t ) + µ f 2 (t ) L λ f1 (t ) + µ f 2 (t ) = λ L f1 (t ) + µ L f 2 ( Linéarité de L
Identifier un système physique stable c’est déterminer une fonction représentant un modèle de
ce système. On procède généralement en deux états :
• Ecriture de Lois physique régissant l’évolution du système.
• Déterminer expérimentalement des paramètres intervenant dans la structure à partir des
réponses transitoires et harmoniques.
III.1 Modélisation
Dans ce module, l’ensemble composants-système est considère comme continus, causaux,
linéaires et invariants. Leur description est faite à l’aide d’équation différentielles linéaires à
coefficients constants (EDLCC). bien que la plupart des comportements soit non-linéaires, une
étude linéarisée autour d’un point de fonctionnement peut être envisagée. L’effet de
phénomènes typiquement non –linéaires comme la saturation, l’insensibilité (seuil) ou
hystérésis (jeu) pourra être considéré dans un environnement de simulation ou expérimental.
La transmittance s’exprime donc simplement par le rapport de deux polynômes construit à partir
des coefficients des équations différentielles :
On dira que la réponse libre (naturelle ou propre) du système est constituée par la partie de
la réponse qui contient des pôles provenant de H(p), et on dira la réponse forcée du système
celle qui contient les pôles provenant de la fonction source ou excitation.
Si 𝑒𝑒(𝑡𝑡) = 𝛿𝛿(𝑝𝑝) = 1 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑆𝑆(𝑝𝑝) = 𝐻𝐻(𝑝𝑝) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆(𝑡𝑡) = ℎ(𝑡𝑡)
La réponse libre s’identifie à sa réponse impulsionnelle (pas de réponse forcée pour ce cas)
Exemple :
La réponse transitoire d’un système est identifiée à la partie de la réponse totale qui tend vers 0
quand 𝑡𝑡 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 ∞
La réponse permanente d’un système est celle qui demeure lorsque t→∞.
K
95% de K 5% de K
Amplitude
tr
0
0
Temps (sec)
Figure 1
Dépassement (fig. :2) :
𝐷𝐷
Le dépassement est égal au rapport . On l’exprime en % de K, une réponse Indicielle sans
𝐾𝐾
Max
105% de K
Amplitude
95% de K
tr
0
0
Temps (sec)
Figure 2
Système retardé (fig. :3) :
L’influence de l’entrée dans un système retardé ne se fait senti qu’après un temps τ appelé le
retard pur.
K
Amplitude
0
0
Temps (sec)
Figure 3
Exemple :
1 + 𝑇𝑇′𝑝𝑝
𝐻𝐻 (𝑝𝑝) = 𝐾𝐾
1 + 𝑇𝑇𝑇𝑇
Réponse indicielle ?
K.T'/T
Amplitude
0
0
Temps (sec)
K
Amplitude
KT'/T
0
0
Temps (sec)
′(
𝐾𝐾(𝑇𝑇 ′ − 𝑇𝑇) 𝑘𝑘𝑘𝑘′
lim+ 𝑆𝑆 𝑡𝑡) = lim+ − ; lim+ 𝑆𝑆(𝑡𝑡) = ; lim 𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘
𝑡𝑡→0 𝑡𝑡→0 𝑇𝑇² 𝑡𝑡→0 𝑇𝑇 𝑡𝑡→+∞
1 𝑡𝑡 𝑡𝑡
𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝐾𝐾 �1 − �(1 − 𝑎𝑎) exp �−𝜉𝜉 − �𝜉𝜉 2 − 1� + (1 + 𝑎𝑎) exp �−𝜉𝜉 + �𝜉𝜉 2 − 1� ��
2 𝑇𝑇0 𝑇𝑇0
𝜉𝜉 1
𝑎𝑎 = 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑇𝑇0 =
�𝜉𝜉 2 − 1 𝜔𝜔0
𝑡𝑡
𝑆𝑆𝑆𝑆 𝜉𝜉 ≫ 1 ������ 𝑎𝑎 = 1 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝐾𝐾 �1 − exp −�𝜉𝜉 − �𝜉𝜉 2 − 1� �
𝑇𝑇0
1 𝑡𝑡
D’où 𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝐾𝐾(1 − 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 �− �
2𝜉𝜉 𝑇𝑇0
K
Amplitude
0
0
Temps (sec)
k 𝐾𝐾𝜔𝜔2
2éme cas : 𝜁𝜁 = 1 régime critique :𝐻𝐻 (𝑝𝑝) = 2 𝑝𝑝 2 = (𝑝𝑝+𝜔𝜔02 )
1+ 𝑝𝑝+ 2 0
𝜔𝜔0 𝜔𝜔0
1 𝐾𝐾𝜔𝜔2
Réponse indic. 𝑒𝑒(𝑡𝑡) = 𝑈𝑈(𝑡𝑡) ⟹ 𝐸𝐸 (𝑝𝑝) = . Donc 𝑆𝑆(𝑝𝑝) = 𝑝𝑝(𝑝𝑝+𝜔𝜔0 2
𝑝𝑝 0)
𝑡𝑡 𝑡𝑡
𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘[ 1 − �1 + � exp �− �]
𝑇𝑇0 𝑡𝑡0
K
Amplitude
0
0
Temps (sec)
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝛼𝛼 𝜁𝜁
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = =
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 �1 − 𝜁𝜁2
2𝜋𝜋
𝑇𝑇𝑇𝑇 = Pseudo-période
𝜔𝜔0 �1−𝜁𝜁2
𝑇𝑇𝑇𝑇 𝜋𝜋
𝑇𝑇𝑇𝑇 = = (Temps de montée)
2 𝜔𝜔0 �1−𝜁𝜁 2
𝜋𝜋𝜋𝜋 1
𝐷𝐷 = exp �− � ; En particuliers pour𝜁𝜁 =
�1−𝜁𝜁2 √2
K
Amplitude
tm 2Ta
Ta
0
0 0
temps (sec)
K
Amplitude
0.69T
-K
0
Temps (sec)
0
0
Temps (sec)
𝐾𝐾
Intégrateur double : 𝐻𝐻(𝑝𝑝) = 𝑃𝑃2
0
0
Temps
(sec)
𝐾𝐾
Intégrateur +constante de temps : H(p)=𝑃𝑃(1+𝑇𝑇𝑇𝑇)
1 𝑘𝑘 1 𝑇𝑇 𝑇𝑇 2
𝐸𝐸 (𝑃𝑃) = 𝑃𝑃 S(p)= = 𝐾𝐾( 2 − + 1+𝑇𝑇𝑇𝑇)
𝑝𝑝2 (1+𝑇𝑇𝑇𝑇) 𝑝𝑝 𝑝𝑝
𝑡𝑡
𝑆𝑆(𝑡𝑡) = 𝑘𝑘(𝑡𝑡 − 𝑇𝑇 + 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 �− �)
𝑇𝑇
IV.1.1Stabilité asymptotique :
On dit qu’un système est asymptotiquement stable si sa réponse libre est transitoire, ceci
implique directement : une condition nécessaire est suffisante pour qu’un système soit
asymptotiquement stable est sa fonction de transfert H(p) n’est que des pôles à partie réelle
négative.
IV.1.2Stabilité EB–RB
On dit qu’un système est stable EB–RB (excitation bornée–Réponse bornée) si sa réponse à
toute excitation bornée est bornée.
Une C.N.S pour qu’un système soit stable EB–RB et que sa fonction de transfert H(p) n’est
que des pôles à partie réelle strictement négative et que le degré du numérateur soit inférieur
ou égal à celui du dénominateur.
REMARQUES : Dans la pratique, on rencontre presque toujours des systèmes dont les
transmittances H(p) ont un numérateur de degré ≤ au d° de dénominateur. Dans ce cas les
Re(p) Re(p)
Im(p) Im(p)
Re(p) Re(p)
−2.155 −3
0.19254 < 𝑘𝑘 < 3 ⟹ �−0.423� < 𝑟𝑟(𝑘𝑘) < � 𝑗𝑗√2 �
−0.423 −𝑗𝑗√2
La limite de stabilité absolue est donc 𝑘𝑘lim = 3
1 an an-2 … a1 0
Poser
2 an-1 an-3 … a0 0
3 A1 A2 0
4 B1 B2 0
… … … …
Calculer
… … … …
n-2 L1 L2 0
n-1 M1 M2 0
n N1 0
n+1 O1 0
• Pour que la boucle soit stable, il faut que tous les coefficients du
polynôme soient présents et de même signe, et si cette condition est
vérifiée que les coefficients de la première colonne du tableau de
Routh soient de même signe (le nombre de changements de signe
de la 1ère colonne donne le nombre de pôles instables)
Exemple :
𝜏𝜏 0
- ordre1 : 1 + 𝜏𝜏𝜏𝜏 ⟹ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝜏𝜏 > 0
1 0
1 𝜔𝜔02 0
2 2
- Ordre2 : 𝑝𝑝 + 2𝛼𝛼𝜔𝜔0 𝑝𝑝 + 𝜔𝜔0 ⟹ 2𝛼𝛼𝜔𝜔0 0 0 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝛼𝛼𝜔𝜔0 >
𝜔𝜔02 0
0
1 2 0
3 2𝑘𝑘 0
- Ordre3 : 𝑝𝑝3 + 3𝑝𝑝2 + 2𝑝𝑝 + 2𝑘𝑘 ⟹ 6−2𝑘𝑘 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠 0 < 𝑘𝑘 < 3
0
3
2𝑘𝑘 0
Conclusion : ce critère est facile à appliquer mais il ne nous donne que les limites de réglage
pour obtenir la stabilité absolue de la boucle.
Exemples :
Par le critère de ROUTH, déterminer la stabilité absolue des systèmes représentés par les
équations caractéristiques suivantes :
1. 𝑝𝑝4 + 2𝑝𝑝3 + 5𝑝𝑝2 + 2𝑝𝑝 + 2 = 0
2. 𝑝𝑝4 + 3𝑝𝑝3 + 52 + 4𝑝𝑝 + 1 = 0
3. 𝑝𝑝4 + 𝑝𝑝3 + 3𝑝𝑝2 + 𝑝𝑝 + 1 = 0
4. 𝑝𝑝4 + 1𝑝𝑝3 + 2𝑝𝑝2 + 2𝑝𝑝 + 1 = 0
5. 𝑝𝑝4 + 1𝑝𝑝3 + 5𝑝𝑝2 + 4𝑝𝑝 + 4 = 0
IV.2 Précision