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Chapitre 12
Énurésie
J. Leveau
Définitions
Énurésie : miction active complète, dans des endroits inappropriés, plus de
2 fois par mois, chez un enfant de plus de 5 ans, d’âge mental normal
Énurésie nocturne : pipi au lit la nuit
Énurésie diurne : culotte mouillée durant la journée
Énurésie avec mictions involontaires : l’enfant ne s’en rend pas compte
Énurésie avec mictions volontaires : l’enfant s’en rend compte
Énurésie primaire : pas de propreté de plus de 12 mois
Énurésie secondaire : période de propreté de plus de 12 mois
Énurésie nocturne primaire isolée (ENPI) : absence de facteur expliquant le
trouble, c’est la forme la plus fréquente
diurne, nocturne ou mixte. Elle est diurne dans la majorité des cas. Elle
est le plus souvent involontaire : l’enfant ne s’en rend pas compte. Elle
peut être parfois volontaire : l’enfant s’en rend compte.
L’énurésie nocturne primaire isolée est la plus fréquente et la plus
négligée puisqu’il s’agit d’une affection sans gravité qui guérit souvent
spontanément : la prévalence diminue avec l’âge avec un taux de rémis-
sion spontanée de l’ordre de 15 % par an entre 5 et 10 ans (Rushton,
1989 ; Yeung, 2007).
Malheureusement en cas de prolongation inhabituelle, l’enfant vic-
time d’une ENPI peut arriver à se déprimer et souffrir d’un manque
d’estime de soi dont la cause n’est souvent pas reconnue tant il est
difficile de faire la part de ce qui est la cause ou la conséquence du trou-
ble (Vande Walle et al., 1997). Elle concerne 7 % des garçons de plus
de 5 ans et 3 % de filles (Hellström et al., 1990). À 10 ans le trouble est
encore présent chez 3 % des garçons et 2 % des filles et à 18 ans 0,5 %
des garçons en souffrent. Le retentissement psychologique négatif et
la fréquence du trouble ont été confirmés par une étude sous forme
d’enquête nationale auprès de 3 000 familles ayant un enfant souffrant
d’ENPI (Lottman, 2002). À partir de ces chiffres, on peut affirmer que
ce trouble touche en France 400 000 enfants, 100 000 adolescents et
4 000 adultes !
Moyens d’évaluation
Afin de procéder de façon logique et rationnelle nous avons créé un Arbre
de décision diagnostic et thérapeutique de l’énurésie. Tous les spécialistes
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Dans le cas d’un interrogatoire normal et d’un examen clinique normal : aucun
examen complémentaire n’est nécessaire.
Questionnaire enfants/parents
1. Dans le cadre de la recherche d’une explication concernant le problème
de l’énurésie de votre enfant (pipi au lit), pouvez-vous nous donner quelques
informations sur cette possibilité chez d’autres membres de sa famille :
Le père à quel âge a-t-il été propre, le jour et la nuit ?
La mère à quel âge a-t-elle été propre, le jour et la nuit ?
Les frères et sœurs :
a. à quel âge a-t-il ou a-t-elle été propre le jour et la nuit ?
b.
c.
d.
2. En ce qui concerne l’enfant :
A-t-il été hospitalisé ou a-t-il subi des examens spécifiques demandés par votre
médecin de famille concernant des problèmes du système urinaire ? oui/non
Vous a-t-on parlé d’infection urinaire ? oui/non
Si c’est le cas, êtes-vous allé voir votre médecin et celui-ci a-t-il prescrit
des examens ? oui/non
Si oui, veuillez nous faire parvenir les résultats ou un courrier de votre méde-
cin de famille.
3. Votre enfant fait-il ou a-t-il fait récemment des poussées de fièvre pour
lesquelles vous avez consulté votre médecin et auxquelles il n’a pas été trouvé
d’explication comme : angine, grippe, etc. ? oui/non
4. Votre enfant a-t-il été propre pendant un certain temps, puis, a-t-il recom-
mencé à faire pipi au lit ? oui/non
Si oui, pouvez-vous nous dire de quelle date à quelle date il a été propre ?
5. Si votre enfant est une fille : avez-vous constaté des épisodes de culotte
mouillée, en dehors du fait d’aller normalement aux toilettes. Par exemple,
lorsqu’elle est restée en position debout un certain temps, ou de perte d’urine
à l’effort ? oui/non
6. S’il s’agit d’un garçon : a-t-il eu des épisodes de culotte mouillée, parallè-
lement à des poussées de fièvre ? oui/non
7. Votre enfant doit-il pousser pour commencer à uriner et s’il a l’impression
d’un jet urinaire faible ? oui/non
8. Parallèlement au problème du pipi au lit, votre enfant est-il parfois constipé
et y a-t-il une légère perte de matière fécale dans la culotte (culotte souillée ?)
oui/non
9. Votre enfant a-t-il l’habitude de boire une trop grande quantité de liquide
trop souvent au cours de la journée et/ou boit-il la nuit ? oui/non
10. Votre enfant a-t-il eu des pertes de connaissance pour lesquelles vous
avez fait venir votre médecin et, à cet égard, a-t-il passé des examens spéci-
fiques ? oui/non
11. Pendant la projection d’un film ou durant un trajet en voiture, votre enfant
a-t-il quelques « fuites » dans sa culotte ? oui/non
Cela s’accentue-t-il lorsqu’il fait froid ou à la vue de l’eau ? oui/non
Afin de mieux comprendre cela, pouvez-vous lui poser les questions suivantes :
Demandes-tu souvent des « arrêts pipi » lorsque tu voyages en voiture ? oui/non
À l’école, peux-tu attendre difficilement la récréation pour aller faire pipi ?
oui/non
Lorsque tu regardes la télévision, te lèves-tu souvent pour aller aux toilet-
tes ? oui/non
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Lorsque tu joues, dois-tu parfois croiser les jambes pour ne pas faire pipi
dans ta culotte ? oui/non
Lorsque tu joues, t’assois-tu parfois sur tes talons pour retenir ton envie de
faire pipi ? oui/non
Dois-tu parfois courir très vite vers les toilettes ? oui/non
12. Votre enfant est-il capable ou motivé pour établir une évaluation quoti-
dienne de la fréquence des « accidents » ? Par exemple, pourriez-vous, pen-
dant une semaine, faire l’expérience de lui demander de dessiner chaque
matin :
un soleil en cas de lit sec ;
un nuage en cas de lit mouillé.
Si votre enfant est plus âgé, lui demander de noter sur un carnet-calendrier,
que vous lui offrirez :
un + en cas de lit sec ;
un – en cas de lit mouillé.
Au cours de cette semaine, a-t-il noté spontanément ces résultats ? oui/non
13. Votre enfant va-t-il dormir avant 21 heures ? oui/non
Sinon, à quelle heure ? Et pour quelle raison ?
14. Pouvez-vous nous indiquer si votre enfant boit de l’eau ou d’autre liquide
après 21 heures ?
15. Avez-vous l’impression que votre enfant a une certaine crainte du noir
avant de s’endormir ? oui/non
Par exemple : a-t-il peur de sortir de sa chambre et de parcourir la distance
qui le mène aux toilettes ? oui/non
Vous demande-t-il de laisser une lumière allumée ? oui/non
16. Donnez-vous de l’argent de poche à votre enfant, spécifiquement chaque
semaine ? oui/non
Si oui, pouvez-vous nous dire quelle utilisation il en fait ?
17. Pouvez-vous également nous dire quels sont ses loisirs préférés (regarder
la télévision, jouer avec ses camarades, etc.) ?
18. Pouvez-vous nous indiquer ce que vous avez déjà tenté ou fait tenter
comme thérapie concernant l’énurésie de votre enfant :
Psychothérapie. Si oui, de quelle date à quelle date ?
Médicaments :
– Ditropan
– Anafranil ou Tofranil
– Minirin
Si oui, pouvez-vous nous préciser la période à laquelle s’est effectué ce trai-
tement et à quelle dose ?
Avez-vous déjà utilisé un système de réveil du genre « Pipi Stop » ? oui/non
Si oui, pendant quelle période ?
19. Avez-vous constaté que votre enfant a souvent très peur de quitter le
milieu familial ? oui/non
Par exemple, lorsqu’il s’agit de partir en colonie de vacances ou d’aller dormir
chez un ami, etc.
20. Votre enfant a-t-il des difficultés scolaires ? oui/non
Avez-vous l’impression qu’une augmentation de la fréquence du pipi au lit est
en rapport avec un contrôle scolaire ou un stress scolaire ? oui/non
21. Pouvez-vous nous dire si votre enfant mouille son lit : 1 fois, 2 fois ou
plusieurs fois par nuit ?
278 TCC chez l’enfant et l’adolescent
22. Pouvez-vous réveiller facilement votre enfant la nuit, pour l’inciter à aller
aux toilettes ? oui/non
Si vous ne l’avez pas fait, pouvez-vous tenter l’expérience au moins une
fois avant la première consultation et nous faire part de ce que vous avez
observé ?
23. Votre enfant se réveille-t-il facilement le matin avec un réveil ? oui/non
Si vous ne savez pas, pouvez-vous faire un essai, avec un réveille-matin,
avant la première consultation ?
Chimiothérapie
Le Minirin est conseillé en premier lieu pour son effet antidiurétique et
sa bonne tolérance.
Si l’enfant continue à mouiller son lit ou s’il persiste encore quel-
ques accidents, on peut donner en plus de l’Anafranil ou Tofranil (1 à
2 mg/kg/jour) pour lui permettre de mieux percevoir la nécessité de se
réveiller pour uriner. Le traitement doit durer au moins 3 mois et être
arrêté de façon progressive pendant au moins encore 3 mois.
En de signes d’immaturité vésicale, le Ditropan est le médicament de
choix car il agit sur le muscle détrusor au niveau du sphincter vésical :
il est également recommandé en cas d’énurésie diurne.
Remarques importantes :
• les effets indésirables, bien que rares, doivent être expliqués, de même
que le risque de danger en cas d’intoxication accidentelle ou volontaire
(par les frères et sœurs éventuellement) : il est judicieux de prévoir une
pharmacie avec clé ;
• lorsque le Minirin ne guérit pas l’enfant ou seulement partiellement,
il ne faut pas l’arrêter et le remplacer par le Tofranil mais additionner
les deux médicaments, voir même les trois en cas d’utilisation du Di-
tropan. En cas d’utilisation des trois médicaments pour obtenir la gué-
rison, il est conseillé de maintenir cette trithérapie au moins pendant un
mois puis d’arrêter le 3e pendant un mois puis le 2e et enfin le 1er.
Causes organiques
Par rapport à l’ensemble des causes, les principales origines organi-
ques sont facilement repérées en suivant l’arbre décisionnel et seront
282 TCC chez l’enfant et l’adolescent
bien entendu traitées par le médecin de famille dont le rôle est essentiel
connaissant le milieu familial.
Insistons sur des pathologies importantes à ne pas négliger :
• les infections urinaires à répétition ;
• un diabète débutant ;
• une encoprésie. Si ce trouble s’accompagne de la présence d’un fécalo-
me, parfois volumineux, qui s’appuie sur la vessie, il nécessite la passation
d’une radiographie abdomen sans préparation. Nous insistons sur la prio-
rité de cet examen car la palpation de l’abdomen peut paraître normale,
sans provoquer de douleur, de même que le toucher rectal, y compris en
présence d’un fécalome et bien entendu s’il s’agit d’une stase stercorale ;
• les autres causes organiques : elles sont plus rares et obtenir l’avis du
médecin de famille est primordial.
Antécédents
On peut relever :
• une mauvaise hygiène de vie ;
• une phobie des toilettes. La peur excessive avec évitement de se ren-
dre aux toilettes est très fréquente, en particulier à l’école ;
• une phobie de l’endormissement. En fonction de l’analyse fonctionnelle,
si une peur excessive de l’endormissement déclenchée par la phobie du noir
dans la chambre est mise en évidence, il s’agira bien entendu d’utiliser les
techniques d’expositions au stimulus anxiogènes décrites chapitre 2.
Les facteurs qui suivent le trouble sont parfois difficiles à diagnos
tiquer parce que ces enfants ou ces adolescents ont des difficultés à
exprimer leurs sentiments. Parmi les facteurs observés nous pouvons
mentionner des crises d’angoisse à l’idée d’aller dormir chez des amis,
une phobie scolaire par crainte des toilettes et enfin un isolement social.
G. a un frère plus âgé (15 ans) et un plus petit (2 ans). Ils ne présentent pas
de problèmes particuliers. Le père est employé de maintenance et fait de
l’entretien dans des immeubles. La mère s’est arrêtée de travailler après la
première naissance. D’après les dires de la mère, l’enfant serait née avant
terme mais elle n’a pas beaucoup de précisions à donner : poids de nais-
sance 2,270 kg, G. a marché à 14 mois. La mère a du mal à préciser l’âge
auquel l’enfant a parlé, mais toujours d’après ses dires, il s’agirait d’un âge
« normal ». La propreté diurne est acquise entre 3 et 4 ans. Concernant
l’énurésie nocturne, plusieurs tentatives ont échoué, notamment l’utili-
sation d’un appareil avertisseur vers 6 ou 7 ans. G. est rentrée à l’école à
l’âge de 3 ans. Aucun problème alimentaire ni de sommeil n’est à signaler,
en dehors de quelques cauchemars de temps en temps. Elle a été trai-
tée également par différents médicaments : Tofranil, Ditropan et Minirin.
Mais ces traitements n’ont pas été suivis très régulièrement, notamment
par oubli. À cette époque, elle était peu gênée par le pipi au lit et, en gé-
néral, elle ne se levait jamais, même lorsqu’elle était réveillée.
Actuellement, l’énurésie est quotidienne et il n’y a jamais eu de rémission.
Des tics de la face et des clignements des yeux sont apparus depuis un
mois : à noter que dans les antécédents familiaux, la mère a eu des tics
également. Très récemment pour G., il y a eu apparition d’un tic nouveau
consistant en un frottement des doigts avec un hochement d’épaules et
de la tête mais sans coprolalie. Alors qu’au départ à l’école il n’y avait pas
de problème, actuellement elle est devenue moyenne et redouble le CM2.
On note des difficultés en mathématiques.
Analyse fonctionnelle
Les points suivants ressortent :
• un manque d’utilisation de renforçateurs positifs et, à la place, une
tendance à utiliser la menace et la punition ;
• un manque d’auto-évaluation régulière des nuits sèches et des nuits
mouillées ;
• un manque de participation active de G. par rapport à son problème
d’énurésie (s’occuper du nettoyage des draps, etc.) ;
• des difficultés d’endormissement : G. lit tard au lit, jusqu’à 23 heures
parfois ;
• une méconnaissance du fonctionnement de l’appareil urinaire de la
part de G.
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Entretien informatif
Lors de la restitution de notre avis à la famille : nous avons insisté sur
l’importance de :
• s’occuper du problème de l’énurésie avant celui des tics (pronostic
plus favorable);
• ne pas reprendre une chimiothérapie immédiatement en ambulatoire
suite aux échecs antérieurs ;
• proposer l’indication d’une psychothérapie cognitivo-comportementale
en ambulatoire dans un premier temps. Bien entendu en cas d’échec en am-
bulatoire, il faudra envisager une hospitalisation d’une quinzaine de jours.
Avant d’aller plus loin, il est demandé à G. une auto-évaluation pen-
dant 15 jours après lui avoir présenté un schéma clair expliquant avec
des mots simples le fonctionnement de 1’appareil urinaire (fonction
de « filtre », gonflement de la vessie, robinet de fermeture qu’il faut
apprendre à fermer, etc.).
Entretien motivationnel
Déception lors de ce 3e entretien ! En effet, ni l’enfant ni les parents
n’ont été attentifs au respect du contrat insistant sur l’importance d’une
évaluation précise quotidienne des « accidents ». Ils ne donnent qu’une
réponse floue et imprécise. Nous sommes inquiets de constater un man-
que de motivation et le désir d’aller trop vite et de s’attendre à un
traitement « miracle ». Nous insistons à nouveau en réexpliquant le
plus clairement possible le tableau de l’analyse fonctionnelle et nous
proposons un nouveau rendez-vous.
• Ne plus lire au lit le soir afin de ne pas associer lecture et lieu où doit
se réaliser l’endormissement. En cas de désir de lecture, le faire plutôt
dans le salon.
Il n’est pas envisagé directement de séances de relaxation mais cette
possibilité est retenue.
Par la suite, si les résultats sont insuffisants, il sera proposé la reprise
d’un appareil avertisseur avec réveille-matin, car la mère prétend que
l’appareil utilisé quelques années auparavant n’avait pas fonctionné
correctement à cause d’un défaut technique de l’appareil.
Stratégies thérapeutiques envisagées sur le plan cognitif
• Supprimer définitivement l’utilisation de la punition.
• Ne plus faire aucun commentaire au sujet des tics.
Tâches à domicile
• Exiger une participation plus active aux tâches ménagères (range-
ment et nettoyage des draps).
Commentaires
Ce cas était difficile à traiter à plusieurs égards. D’abord parce qu’il y
avait association d’énurésie et d’autres troubles (tics) chez une fille de
12 ans et demi et ensuite parce que de nombreux traitements avaient été
tentés auparavant. De plus, le père était très réticent. À noter qu’il n’y a
pas eu de substitution de symptôme après la suppression de l’énurésie
mais paradoxalement, une diminution de 1 ensemble des tics, du moins
selon G. et sa famille.
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