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Royaume du Maroc

Ministère de la santé
ISPITS de Tanger
Option: IP
Semestre 4

Module intitulé: santé l'infantile


sous module: soins en pédiatrie

Année universitaire: 2016-2017


Rôle de l'inf devant la
Fièvre et l’hypothermie
Le rôle de l'inf dans le diagnostic
Interrogatoire très rigoureux 
 Mode de prise de température (par les parents ou non)

 Type de fièvre
 Régime alimentaire s’il s’agit d’un nourrisson
 Retentissement sur l’état général

 Contage possible dans l’entourage


 Traitement éventuellement institués
 Vaccinations (BCG…)
Le rôle de l'inf dans le
diagnostic (suite)
• Un examen clinique complet et minutieux
comportant obligatoirement un examen ORL
• La réalisation de certains examens
complémentaires minimum tels que: VS,
CRP, hémogramme, ECBU, …)
Le rôle de l'inf dans la prise en
charge de l’hyperthermie
 La prise de constantes : pouls, fréquences respiratoires,
tension artérielle,
  La réparation et la pose de vessie de glace au niveau du
passage des troncs artériels : nuques et aisselles.
  L’administration d’antipyrétique a intervalles réguliers,
  L’hydratation par voie orale ou par voie parentérale
  La réalisation des examens biologiques
Le rôle de l'inf dans la Surveillance
de l’hyperthermie

En dehors de la température, il faut surveiller


l’état général de l’enfant, son état de conscience,
son teint, sa respiration, son pouls, la bonne prise
des repas et des suppléments hydriques,
l’absence de diarrhée et de vomissements,
l’administration des traitements prescrits.
Moyens physiques simples
 Découvrir et déshabiller l’enfant

 Le rafraîchir avec des linges humides.

 Arrêter le chauffage dans la pièce

 Ventilateur, aérer la pièce

 Faire boire abondamment l’enfant

 Bain de 2° l'inférieur à la température de l’enfant : très désagréable, en voie

d’abandon

 lorsque l’enfant ne peut être baigné (pansements, plâtre, drains, etc…), faire des

enveloppements frais ou mettre des vessies de glace aux racines des membres. Celles-

ci doivent toujours être soigneusement  enveloppées pour éviter le contact direct avec

la peau et le risque  d’engelure


Définition de l’hypothermie

 L'hypothermie est la baisse de la température du

corps au dessous de 35 degrés.

 Les hypothermies modérées sont comprises entre

32 et 35°. Entre 26° et 32° elles sont dites graves,

et en dessous de 26°, elles sont dites majeures.


Le rôle de l'inf devant une
hypothermie
 Retirer tout vêtement mouillé ou froid.

 Si la mère est présente, lui demander de réchauffer l’enfant en le

mettant au contact de sa peau s’il ne présente pas d’autres problèmes.

 Si la mère n’est pas présente ou si le contact « peau contre peau » n’est

pas possible :

 habiller l’enfant de vêtements chauds et lui mettre un bonnet ; le

recouvrir d’une couverture chaude ;

 réchauffer l’enfant à l’aide d’un dispositif à chaleur radiante ou par

une autre méthode s’il y a lieu.


Le rôle de l'inf devant une hypothermie
(suite)

 Encourager la mère à lui donner le sein plus


fréquemment.
 Prendre la température de l’enfant toutes les heures
pendant trois heures:
 Si la température de l’enfant a progressé d’au moins
0,5°C par heure au cours des trois dernières heures,
c’est qu’il se réchauffe bien, continuer à prendre sa
température toutes les deux heures ;
Le rôle de l'inf devant une
hypothermie (suite)
 Si la température ne s’élève pas ou s’élève plus lentement
(moins de 0,5 °C par heure), rechercher les signes d’un état
septique (par ex. l’enfant s’alimente mal, vomit, a des
difficultés respiratoires)

 Une fois la température de l’enfant redevenue normale, la


prendre toutes les trois heures pendant 12 heures ;

 Si la température de l’enfant reste dans des valeurs normales,


cesser de la mesurer
Le rôle de l'inf devant une hypothermie
(suite)

 Si l’enfant s’alimente bien et qu’il n’y a pas

d’autres problèmes nécessitant son

hospitalisation, indiquer à la mère comment le

garder au chaud à la maison.


Rôle de l'inf devant les
vomissements
Rôle de l'inf dans l’accueil

• La coopération de la famille est capitale, elle facilite le

contact avec l’enfant malade. 

• Il faut prendre en considération les idées, les sentiments

et les comportements des membres de la famille ; les

rassurer, leur faisant part de l’état de santé de l’enfant,

et des procédés à suivre durant son hospitalisation.


Rôle de l'inf dans l’accueil (suite)

• La famille, sera informée du nécessaire pour un


bon séjour de leur enfant, et des heures de visite.
• L’infirmier doit garder le contact avec elle,
l’avisant au cours des visites, de l’évolution de
l’état de santé de l’enfant et des ordonnances de
médicaments à procurer
Rôle de l'inf dans l’installation
• Souffrant et anxieux, l’enfant se trouve loin de ses proches, dans

un milieu qui lui est étranger, entouré de visages inconnus. Seul

le confort, soldé par une rapproche confiante, est capable

d’alléger ses maux, de faciliter son séjour au sein du service. 

• L’enfant doit être installé confortablement sur son lit berceau, soit

en position assise, soit sur le ventre, pour qu’il n’inhale pas ses

vomissements. 

• Calmer l’enfant, et le préparer pour la visite du pédiatre


Rôle de l'inf dans le diagnostic
• Préparer le matériel et les documents nécessaires pour la visite médicale.

• Prendre les constantes de l’enfant (t°, pouls, respiration ta, poids, taille),

les rapporter sur la feuille de température.

• Assister le pédiatre 

• Faciliter les rapports « malade- médecin », lors de l’interrogatoire et lors

de l’auscultation.

• Contribuer aux différentes phases de la consultation, par les observations

relevés sur le malade, et sur son dossier.

• Être attentif aux recommandations du pédiarte. Les noter sur la feuille de

T° et sur le dossier du malade


Rôle de l'inf dans le diagnostic (suite)

Les examens para-cliniques

• sont indispensables. Ils permettent de détecter les causes


des vomissements.

• Il faut préparer l’enfant et son dossier. Les bons d’examen


doivent être correctement remplis et signés par le
pédiatre.

• Les examens radiologiques sont souvent prescrits par le


pédiatre.
Rôle de l'inf dans le TTT
• Appliquer le traitement prescrit;

• Mentionner au pédiatre, au cours de la visite médicale, toutes


les observations relevées sur le malade. 

• Il faut surveiller, donc :


- Les constantes.
- La courbe de poids
- L’état global de déshydratation, et de dénutrition. 
Rôle de l'inf dans le TTT (suite)
Le traitement symptomatique.
• IL consiste à corriger les troubles liées aux retentissements ses vomissements.

• Ces troubles peuvent être une déshydratation. Dans ce cas, une rééquilibration

hydro-électrolytique est nécessaire :

• Oralement par les SRO, les bouillons salés, et les jus de fruits.

• Par voie parentérale, lorsque les vomissements empêchent l’alimentation de

l’enfant.

• En cas de dénutrition, un régime de haute valeur énergétique est prescrit.

• Cependant il faut encourager la maman à continuer d’allaiter son enfant au sein ;

l’éduquer sur la manière d’alimenter son enfant, et cela dans le but de corriger les

erreurs diététiques.
Rôle de l'inf dans le TTT (suite)

Le traitement de la cause
Il est indispensable dans tous les cas de
vomissements ; s’agit-il d’un traitement
médical, ou chirurgical. 
Rôle de l'inf dans la prise en charge

 Observer les épisodes de vomissements et documenter la quantité, la


couleur et consistance des vomissements
 Peser quotidiennement le nourrisson
 Reporter son poids dans feuille de température et la comparer avec
les autres prises ultérieurs pour observer ses progrès
 Lors des vomissements, mettre le nourrisson en position dorsale, tête
incliné vers le côté ou la position latérale.
 Aspirer la bouche et le nez du nourrisson par une poire d’aspiration;
 Après chaque vomissements, nettoyer sa bouche et son nez pour qu’il
n’y ait pas de résidu
Rôle de l'inf dans la prévention/ éducation

Ce rôle repose essentiellement sur l’IEC et le fournis des


conseils à l’égard des parents pour une meilleur évolution.
 IEC concernant l’hygiène : y compris l’hygiène corporelle,
alimentaire et vestimentaire
 IEC concernant la position : Il faut expliquer aux parents :
 Les mesures posturales : 30° par rapport à l’horizontal.

 La nécessité de mettre le Nss contre soi après les tétés pour


qu’il fasse son rot.
 IEC concernant l’alimentation:

Dans certain cas, il faut rectifier la façon d’alimenter le bébé ; on


expliquant le suivant aux parents:
 Respecter sa faim et ne pas le gaver.
 Fractionner les repas.
 Contrôler qu’il ne mange pas trop ou trop vite.

 Le faire boire ou manger en position assise .


 En cas d’allergie ou d’intolérance, il faudra évidemment
éliminer l’aliment en cause
 IEC concernant le TRT :

 Expliquer aux parents comment l’administrer à domicile et


quels sont ses effets indésirables

 Citer aux parents les signes d’alarme qui doivent les amener à

revenir immédiatement avec leur enfant.


La diarrhée aigue
TTT
 Diète brève pendant quelques heures(inférieur à 24 heures si l'enfant a plus de

6 mois).

 Réhydratation orale bien conduite avec des solutés pendant la diète. Pas de

grandes quantités pour éviter de nouvelles selles (30 ml maximum toutes les 10

minutes).

 Reprise de l'alimentation rapide avec un régime adapté conçu pour éviter la

pérennisation de la diarrhée.

 Eviter les aliments laxatifs et les laits contenant du lactose.

 Régime à base de carottes, riz puis réintroduire les protéines (viande blanche,

poisson, banane, compote). Cela va mettre quelques jours à redevenir normal.

 Pas de médicaments.
Rôle de l’inf dans la PEC d’un enfant
diarrhéique
Dans l’interrogatoire : Permet de préciser :

• La date de début des signes

• Le nombre des selles et leur aspect

• L’existence de signes associés : fièvre, vomissement, douleurs abdominales,

refus de boire soif….

• L’existence d’autres problèmes

• L’interrogatoire précisera aussi le régime de l’enfant et d’éventuels

changement (lait, introduction de nouveaux aliments, servage…..)


Rôle de l’inf dans la PEC d’un enfant
diarrhéique (suite)

Dans l’examen clinique :

• Il sera minutieux et appréciera l’état

d’hydratation et son intensité.


Rôle de l’inf dans la PEC d’un enfant
diarrhéique
Dans la réhydratation orale :

1- En cas de diarrhée aigue sans déshydratation :

 Il faut donner à boire à l’enfant plus que d’habitude les différents liquides

disponibles ( eau, jus non sucrées,…….), Et poursuivre l’alimentation

normale ou même enrichie

 Donner à boire à l’enfant par petites quantités pour éviter les Vomissements

de façon contentive au cours des 4 premières heures, plus étalée dans le

reste de la journée en continuant à le faire boire à la demande. 


Dans la réhydratation orale (suite)
2-En cas de diarrhée  aigue avec  déshydratation modérée :

• C’est l’indication de thérapie de réhydratation orale par la


solution de réhydratation par voie orale (SRO).

• La réhydratation est réalise sous surveillance médicale ou /et


paramédicale.

• En pratique la même réhydratation doit proposer souvent


(toutes les 5 à 10 mm) à boire  à l’enfant et de le laisser boire
selon sa soif.
Dans la réhydratation (suite)

3- En cas se diarrhée avec déshydratation grave :

Hospitalisation

Réhydratation intraveineuse
Rôle infirmier (suite)

Rôle infirmier dans la surveillance pendant la réhydratation :

•  Les malades soumis à la réhydratation soit par voie orale soit


par voie intraveineuse doivent être soigneusement surveillés.

• Il convient de réévaluer leur état après une heure de TTT puis


toutes les 1 a 2 heurs pour s’assurer que le liquide leur est
administré de façon satisfaisante et que les signes de
déshydratation disparaissent.
Rôle infirmier (suite)
2- Réalimentation
• Après 12 ou 24 heures de repos digestif , la réalimentation est entreprise et mener à bien en

2 à 3 jours.

• Le lait est d’abord introduit au ¼ puis au 1/3 à la ½ et enfin à la concentration normale.

• Chez l’enfant ayant une alimentation diversifiée les aliments utilisables en premier pour la

réalimentation sont : les carottes, le lait, les bananes, pommes crus, viandes non grasses et

les pommes de terre

• Chez l’enfant âgé de moins de 3 mois, il faut recourir à des substitués du lait sans lactose et

à protéine hydrolysée. Après 4 mois , on peut utiliser des substitues sans lactose.
Rôle de l’inf dans la prévention de la
diarrhée aigue
 L’allaitement maternel et son importance jusqu’à l’âge  de 2 ans

 Donner le sein à la demande.

 Commencer à diversifier l’alimentation chez l’enfant à partir de 4 à 6 mois

 Informer les parents sur le respect d’hygiène dans la préparation des biberons,

dans la prévention des contaminations interhumaines en particulier dans les

crèches et les pouponnières

 L’eau de boisson doit être potable, si non il faut le faire

 Insister les parents sur l’importance de la vaccination

 Conseiller les femmes enceintes et allaitante par une alimentation riche en

protéine et en éléments énérgitiques


Déshydrations du nourrisson
Définition

La Déshydratation aigue correspond à une

perte d’eau et d’électrolytes en quantité et

proportions variables.
Diagnostique positif

Il est habituellement passif c’est un diagnostique

clinique parfois un diagnostique d’inspection, les

symptômes sont groupés de façons variables, selon

le mécanisme principal de la déshydratation.


Signes de déshydratation intracellulaire:
o Soif vive
o sécheresse des muqueuses (langue, bouche)
o Hypotonie des globes oculaires
o Hyperthermie
o Troubles de la conscience et du tonus
Signes de déshydratation extracellulaire
o Pli cutané
o Yeux creux
o Dépression de la fontanelle antérieure
o Oligurie
o Troubles hémodynamiques périphériques ou centraux.
Examen para clinique

• Ionogramme sanguin ;
• Etude des gaz de sang ;

• Rechercher la cause ;

• Mesurer la TA, poids, recueil des urines,


ionogramme urinaire, dans les 1ères mictions,
ionogramme sanguin répété.
Complications
• Complications neurologiques : Elles sont liées à une hyponatrémie, une intoxication à

l'eau avec œdème cérébral, un hématome sous-dural ou une thrombose des veines

cérébrales :

o troubles de la conscience

o convulsions (parfois secondaires à la réhydratation trop rapide d'une déshydratation

hyponatrémique)

• Complications rénales : Elles sont la conséquence de l'hypovolémie, insuffisance rénale

fonctionnelle ou organique, d’une thrombose des veines rénales : hématurie, oligurie ou

polyurie

• Complications hémodynamiques :

o choc hypovolémique avec risque vital.


Rôle de l’inf dans la PEC dans la DSH de
l’enfant
• Installer l’enfant

• Prendre une voie veineuse de bon calibre

• Placer une perfusion rapidement

 si collapsus : perfusion en 30 min de 20ml/kg de solutés macro moléculaires ;

albumine ou plasma.

 Si hyperpnée : en perfuse une quantité égale de bicarbonate de Na isotonique à 14‰

en 30 min.

 Si pas de collapsus : une perfusion de sérum glycosé à 5% + électrolytes (NA, KCl, :

gluconate de calcium) pendant les 1ères heurs, on apporte une quantité égale à la ½ de la

perte du poids.
Rôle de l’inf dans la PEC dans la DSH de
l’enfant (suite)

Surveiller les effets de la réhydratation :


 Disparition signes cliniques
 Normalisation du bilan sanguin
 Surveiller le poids régulièrement
 Surveiller la concentration et le volume des urines
 Surveiller l’état de la muqueuse buccale (spray buccal,
glaçons, soins de bouche si nécessaire))
Rôle de l’inf après la réhydratation

• Donner un apport liquidien de 1,5 à 2 litres/jour

• Augmentation de l’apport d’aliments riches en eau

• Programmer des apports en petite quantité mais fréquente

• Augmentation des apports en eau si température extérieure élevée ou si chauffage, si

fièvre, si patient sous traitement tel que diurétique ou laxatif

• Inciter l’enfant à boire en lui donnant des boissons diversifiées, adaptées à ses goûts

• Eau, café, thé, chocolat, lait, jus de fruit

• Penser que l’apport liquidien se fait aussi avec des potages ou bouillons de

légumes

• Donner sucré, salé selon les préférences

• Varier chaud et froid


Rôle de l’inf après la réhydratation (suite)

• Veiller à laisser le verre à portée de main

• Remplir souvent le verre de l’enfant et la faire


boire si nécessaire au cours de la journée
• Essayer de proposer les boissons dans de grands
récipients car l’enfant à tendance de boire ce qui
lui est offert
Rôle de l'inf devant une
pneumonie
Définition

La pneumonie est une maladie infectieuse qui

provoque l'inflammation des poumons,. causée par une

bactérie ou un virus. Elle entraîne une accumulation de

pus, de sécrétions et de liquides dans les alvéoles

pulmonaires. Celles-ci qui ne peuvent plus alors assurer la

distribution d'oxygène dans le sang


Les causes

• Virale est la plus fréquente chez les enfants


( pneumocque, VRS, virus para-influenza, virus
grippal A ou B, adénovirus)
• Bactérienne
• Champignon
• Inhalation de substances toxiques

• Facteurs environnementaux (tabac et pollution)


Sujets à risques

• Un enfant ou un nourrisson dont le système immunitaire est

affaibli,

• Les nourrisson non allaités au sein ou ayant ye carence en Zinc,

• Les enfants dénutries,

• Les enfants ayant SIDA ou rougeole,


Signes cliniques
Pneumonie virale : Pneumonie bactérienne:
Installation graduelle Apparition brutale

Symptômes généraux
– Fièvre
– Frissons Symptômes respiratoires:
– Malaise – Respiration rapide ou dyspnée
– Céphalée -Respiration sifflante
– Léthargie -Toux
– Anorexie ou alimentation insuffisante
chez les
nourrissons
Diagnostic

Radiographie du thorax

Examens biologique:

 NFS (hyperleucocytose), CRP élevée

 Hémoculture ++++

 Gazométrie si cyanose ou autres signes de

gravité
Complications

 Insuffisance respiratoire et collapsus cardiovasculaire

 Épanchement pleural

 Empyème pleural

 Abcès du poumon

 Pneumothorax

 Bactériémie

 Septicémie

 Péricardite
TTT
 Pneumonie bactérienne : le traitement fait appel à
l'amoxicilline. L'hospitalisation est indiquée. En cas
d'allergie à l'amoxicilline, un traitement antibiotique
par macrolide sera instauré
 Pneumonie virale : repos, traitement antipyrétique
(pour lutter contre la fièvre) et antibiotique en cas de
crainte d'une surinfection bactérienne
( amoxicilline par voie orale pendant 10 jours)..
Rôle de l'inf dans la PEC de la
pneumonie
• Accueillir l’enfant t sa famille;

• Placer l’enfant en position semi-assise, en relevant la tête du


matelas
• Conseiller le repos au lit;

• Prendre une voie veineuse pour le TTT et l’hydratation;


• Aspirer doucement le nez et la gorge de l’enfant pour enlever les
mucosités;
• Administrer les ATB prescrits;

• Placer l’enfant sous oxygénothérapie par une sonde nasale;


Rôle de l'inf dans la PEC de la
pneumonie (suite)
• Vérifier toutes les 3 heures que la sonde, ou le cathéter, ne sont pas
bouchés par le mucus, sont en bonne position, et que tous les raccords
sont jointif
• En cas de fièvre, donner du paracétamol.
• En cas de respiration sifflante, donner un bronchodilatateur à action rapide

• Placer une sonde gastrique si l’enfant est incapable de s’alimenter;


• Surveiller : FR , pouls, SaO2, signes de détresse respiratoire , vigilance,
alimentation; TTT;
Rôle de l'inf dans la prévention de la
pneumonie
• Informer et éduquer les parents sur la maladie son évolution, sa

transmission comment désobstruer le nez, quand consulter, quand

s’inquiéter, qui consulter ?

• Sensibiliser les parents de lutte contre les facteurs environnementaux,

comme la pollution de l’air ambiant dans les maisons (en fournissant des

fourneaux propres, par exemple) et le respect des règles d’hygiène dans les

logements surpeuplés, permet aussi de réduire le nombre d’enfants atteints

par cette maladie

• Eviter l’exposition de l’enfant à la fumée du tabac


Rôle de l'inf dans la prévention de la pneumonie
(suite)

• Insister sur la vaccination et le traitement des infections

• Insister sur le respect de calendrier vaccinal

• Conseiller une bonne alimentation

• IEC sur l’hygiene de vie

• La surveillance de T° 2 fois/j

• Eviter l’automédication en cas d’infection respiratoire

• Chez l’enfant infecté par le VIH, on administre quotidiennement le

cotrimoxazole pour réduire le risque de contracter une pneumonie


Rôle de l'inf devant la
bronchiolite
Définition

Syndrome viral aigu des bronchioles caractérisé par


une respiration sifflante et une détresse respiratoire.
C’est une maladie du jeune enfant (< 2 ans) qui
survient le plus souvent en hiver et au printemps. La
maladie dure 4 ou 5 jours, mais peut se prolonger
chez les nourrissons.
Causes

 Virus respiratoire syncitial (VRS) : principal agent causal

 Virus para-influenza
 Adénovirus
 Existence probable de facteurs favorisant – Facteurs
environnementaux: mode de garde, résidence urbaine, bas
niveau socio-économique, fratrie nombreuse – Anomalies
respiratoires préexistantes – Déséquilibre immunitaire –
Tabagisme passif
Signes cliniques
 Premiers signes cliniques: Signes ORL:

– Rhinite et toux sèche

– Obstruction nasale variable ( selon âge)

– Peu ou pas fébrile

 Lors de bronchiolite (phase d’état):

– Dyspnée avec polypnée

– Expiration active, freinée

– Expiration bruyante: grésillante ou sifflante

– Distension thoracique

– Tirages (signes de lutte): intercostale, sus-claviculaire, battement des ailes du

nez. Selon le degré d’obstruction


Signes cliniques (suite)

 Lors de bronchiolite:

– Alimentation et sommeil perturbés


– Risque de fausses-routes
 Auscultation: crépitants et sous crépitants puis râles

bronchiques et sibilants, parfois audibles à distance


(wheezing). Si grande distension, auscultation
silencieuse
Complications
• Une surinfection bactérienne, comme une otite moyenne ou une ou

pneumonie bactérienne;

• Des convulsions et autres troubles neurologiques;

• Une détresse respiratoire;

• De l’apnée centrale;

• De l’asthme, qui peut se déclarer et persister plusieurs années par la suite;

• De l’insuffisance cardiaque et des arythmies;

• Le décès (très rare chez les enfants qui ne souffrent pas d'une autre

maladie).
Critères d’hospitalisation

– Altération importante de l’état général

– Survenue d’apnée, présence d’une cyanose – Fréquence respiratoire > 60/mn

– Age < 6 semaines

– Prématurité

– Cardiopathie congénitale,

– pathologie pulmonaire grave

– SaO2 < 94% (air) au repos ou lors de la prise du biberon

– Déshydratation avec perte de poids > 5%

– Difficultés psychosociales
TTT
 Oxygénothérapie
 Antibiothérapie pour prévenir les surinfections.

 Antipyrétiques
 Corticoïdes

 Antitussifs : sont formellement proscrits car dangereux : risque


de supprimer la seule arme dont dispose le nourrisson pour lutter
contre les encombrements bronchique à savoir la toux.
 Bronchodilatateurs: utilisés en nébulisation, avec de l'oxygène,
 Kinésithérapie respiratoire
 Couchage en position proclive
Rôle de l'inf dans la PEC de la
bronchiolite
• Isoler le malade pour éviter la contamination;
• Placer l’enfant en position semi-assise, en relevant la tête du matelas
• Prendre une voie veineuse pour le TTT et l’hydratation;
• Administrer les ATB en cas de surinfection;
• Administrer l’Aérosol de broncho-dilatateurs (Ventoline);
• Faire une aspiration rhino-pharyngé lors des malaise, avant les repas…
• Préparer l’enfant pour les séances de kinésithérapie (suppression de l’alimentation);
• Placer l’enfant sous oxygénothérapie par lunette nasale ou sonde nasale en cas
d’hypoxie et surveiller le débit de l’o2 et l’état du petit malade;
• Placer une sonde gastrique pour alimenter l’enfant si toux ou épuisement;
• Surveiller : FR , pouls, SaO2, signes de détresse respiratoire , vigilance, alimentation;
TTT;
Rôle de l'inf dans la prévention de la
bronchiolite
• Informer et éduquer les parents sur la maladie son évolution, sa

transmission comment désobstruer le nez, quand consulter, quand

s’inquiéter, qui consulter ?

• Se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon avant de s’occuper

de l’enfant.

• Éviter d’emmener le nourrisson dans des lieux publics où il pourra se

trouver en contact avec des personnes enrhumées (transports en commun,

centres commerciaux, hôpitaux, etc.) ;

• Éviter d’échanger, dans la famille, les biberons, sucettes, couverts non

nettoyés ;
Rôle de l'inf dans la prévention de la
bronchiolite (suite)

• Eviter d’exposer le nourrisson à des environnements

enfumés qui risquent d’aggraver la maladie.

• Veiller à une aération correcte de la chambre tous les

jours.

• Eviter d’embrasser les enfants sur le visage (et en

dissuader les frères et sœurs fréquentant une collectivité).

• Insister sur la vaccination


Rôle de l'inf devant un
enfant asthmatique
Définition

L’asthme est une maladie chronique variable dans le

temps, marquée par des épisodes réversibles de

dyspnée aiguë. Il est défini par une obstruction des

voies aériennes réversible, une inflammation des voies

aériennes, et une hyperréactivité bronchique.


Physiopathologie de l'asthme
 Un virus, le tabac ou un élément auquel l’enfant est allergique va irriter
les bronches qui vont alors devenir enfler et rouges en raison de
l'inflammation, ce qui laisse moins d'espace pour la circulation de l'air.

 Les muscles autour des voies aériennes peuvent se resserrer, ce qui


réduit encore davantage leur diamètre.

 Finalement, les voies aériennes produisent du mucus en réaction à


l’inflammation, ce qui obstrue les conduits qui sont déjà rétrécis suite à
l'inflammation et à la constriction des muscles des parois des voies
respiratoires.
Les causes de l’asthme

 Les allergènes: acariens et pollens sont les allergènes majeures chez

l’enfant

 Les infections respiratoires surtout à virus

 Exercice physique

 Pollution atmosphérique ou domestique (fumée du tabac)

 Facteurs psychiques (rares)


Classification de l’asthme

L'asthme de l'enfant peut se différencier en :

 Asthme léger (1 fois par mois).

 Asthme moyen (1 fois par semaine).

 Asthme sévère (plus d'1 fois par semaine).


Symptômes
 Antécédents de rhinite, accompagnée de toux (en fin de soirée ou dans la nuit).

 Difficulté à respirer, entraînant la position assise sur le lit.

 Mobilisation active de tous les muscles du thorax pour respirer (tirage) surtout

pendant l'expiration. Ce tirage est visible par la dépression qui apparaît entre les

côtes de l'enfant, au-dessus du sternum.

 Sifflement audible par l'entourage et par le médecin, pendant l'auscultation des

poumons.

 Apparition de sueurs dans les cas plus graves.

 Coloration des ongles en bleu traduisant une cyanose .

 Tachycardie, nausées, vomissements, troubles de sommeil

 Patient assis incapable de parler


Les signes de la crise
• Dyspnée ou polypnée chez le nourrisson

• Toux sèche, spasmodique au début puis humide avec l’expectoration claire


visqueuse

• Wheezing: le mètre des symptôme

• Tachycardie

• Cyanose

• Agitation

• Trouble de conscience

• Hypotension
Diagnostic

Chez tout enfant asthmatique, un bilan de base doit


être effectué.
- Une évaluation clinique : anamnèse, examen
clinique
- Une radiographie du thorax
- Un bilan allergologique
Traitement
 ß2 mimétiques à effet bronchodilatateur courte durée
d’action (ventoline, bricanyl, salbutamol) pour les crises
et longue durée d’action pour le traitement de fond
 Atropiniques de synthèse à action bronhodilatatrice
mais inférieure à celui des ß2 mimétiques
 L’adrénaline: administrer en cas d’une crise d’asthme
avec choc anaphylactique.
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Traitement
 Corticoïdes par voie générale pour le traitement des
crises et par voie inhalée pour la traitement de fond
 Les autres TTT: l’oxygénothérapie, L’hydratation,
Le sulfate de magnésium, L’antibiothérapie, La
kinésithérapie

78
Rôle de l’inf devant une crise d’asthme

a) Dans le dépistage:

Apprécier l’importance de la maladie en précisant et en notant:

 La difficulté de tousser,

 Le degré de la dyspnée et de l’agitation

 Le degré de l’anxiété,

 L’importance de la transpiration,

 L’existence d’une cyanose,

 La possibilité ou non de parler


Rôle de l’inf devant une crise d’asthme (suite)
B) dans la prise en charge d’une crise d’asthme:

 Le calmer et le rassurer, un patient en crise d’asthme est souvent très

angoissé et agité

 Le mettre en position demi assise ;

 Le mettre sous oxygène après prescription médicale ;

 Prendre les constantes (pouls, TA, fréquence respiratoire) ;

 Une fois le patient est installé, rassurer également sa famille.

 Mettre en place le traitement prescrit, notamment une voie

veineuse ;
Rôle de l’inf dans la prévention de la crise
d’asthme
 Supprimer le ou les allergènes pour éviter les crises d'asthme allergique : lutter contre les

acariens de la poussière de maison (supprimer moquette et tentures, passer l'aspirateur tous

les jours en portant un masque), ainsi que les phanères d'animaux, moisissures, pots de fleurs,

produits ménagers sous forme d'aérosols, cosmétiques allergisants. 

 Eliminer : matelas de laine, oreillers en duvet, édredons. 

 Aérer la literie chaque jour au soleil (si cela est possible). 

 Retirer les climatiseurs et humidificateurs (favorisent la prolifération des bactéries et

moisissures).

 Ne pas fumer, éviter les odeurs de cigarette, de peinture, vernis. 

 Alimentation équilibrée (choisir des aliments sans colorants ni additifs car allergisants 

 Pratiquer une activité physique régulière, non violente (marche, natation) 


Rôle de l’inf en dehors de la crise d’asthme
(suite)
 Préférer les climats secs et chauds, loin des pollutions industrielles  

 Lors des pics polliniques : éviter les promenades en campagne

 Eviter les collectivités avant 3ans

 Privilégier de garder l’enfant chez une nourrisse pour éviter la

contamination

 Eviter l'automédication et prendre uniquement le traitement prescrit 

 Eviter l'oxygénothérapie à trop fort débit 

 Rechercher et soigner les foyers infectieux : ORL, dentaires

 Apprendre à bien utiliser les aérosols doseurs (utiliser une chambre

d'inhalation si nécessaire) 
Rôle de l'inf devant une
otite
Introduction
 L'otite chez l'enfant constitue l'un des problèmes les plus
fréquents en médecine pédiatrique.
 La première apparition se situe vers l'âge de 6 à 9 mois jusqu'à
2 ans.
 Une autre phase moins importante se manifeste vers l'âge 5 ans
à la rentrée scolaire.
 On observe que 80 % des enfants auront fait une otite avant
l'âge de 3 ans et que 45 % en feront au moins 3 durant cette
période de leur vie.
Rappel anatomique de l’oreille
Définition

 L’OMA est définie comme une l'inflammation


aiguë de l'oreille moyenne.
 L'otite moyenne aigue est définit par l’existence
d'un épanchement purulent ou mucopurulent dans
la caisse du tympan, associée à des signes ou
symptômes locaux ou généraux d’l'infection aiguë.
Définition (suite)
 L’otite congestive : est définie par à une congestion bénigne des tympans le plus

souvent d’origine virale, souvent associée à une rhinopharyngite d’évolution

spontanément résolutive mais aussi susceptible d’évoluer vers un tableau d’OMA

purulente.

 L’OMA purulente: correspond à la surl'infection bactérienne de l’oreille moyenne,

avec présence d’un épanchement (muco-)purulent collecté ou extériorisé dans la

caisse du tympan. Le caractère aigu est lié à la brutalité du début de la

symptomatologie.

 L’otite séromuqueuse (OSM): est caractérisée par un épanchement

rétrotympanique sans signe d’l'inflammation aiguë, évoluant depuis plus de 2 mois

(observée à deux reprises et à au moins 3 mois d’intervalle)


Facteurs de risque
 Chez les enfants ayant une fente palatine

 Chez les enfants ayant des ATCD de l’l'infections des voies respiratoires

 Chez les enfants atteints du syndrome de down

 Dans les garderies

 Peut-être chez les enfants nourris au biberon, lorsqu’ils boivent seuls ou qu’ils ont

l’habitude de s’endormir avec un biberon de lait

 Chez les enfants qui dorment avec une sucette

 Chez les enfants de 6 mois à 3 ans

 Pendant les mois d’hiver

 Chez les garçons que chez les filles

 Chez les enfants exposés à la fumée de cigarettes


Symptômes
 Fièvre
 Douleur aux oreilles localisée à 1 ou 2oreilles (l’enfant porte la main à ses
oreilles)
 Baisse de l’audition (réagit peu ou pas aux sons de faible intensité)
 Diminution de l’appétit ou refus d’alimentation
 Sommeil perturbé

 Vomissement et nausée
 Diarrhée
 Liquide s’écoulant d’une des oreilles (otorrhée)
Dépistage

L’anamnèse doit rechercher :


 L’âge du nourrisson ;

 Une fièvre ± élevée ;

 un contexte de rhinopharyngite aiguë

 Des facteurs de risque d’OMA

 Les signes généraux: (la fièvre, réduction de l’appétit, +/-


vomissement alimentaire, douleurs abdominales, pleurs, insomnie)
Dépistage (suite)
L’examen clinique de l'oreille pratiqué à l'aide d’un otoscope
qui de différencier quatre stades cliniques:
1. Rougeur du tympan avec une oreille moyenne vide; 
2. Rougeur du tympan, présence de liquide séreux d’aspect
grisâtre dans l’oreille moyenne, le tympan est plus ou moins
bombé;
3. Rougeur du tympan, présence de liquide purulent d’aspect
jaunâtre dans l’oreille moyenne, le tympan est souvent bombé
et tendu; 
4. Perforation du tympan avec écoulement de pus.

NB: Aucun examen complémentaire n’est nécessaire devant un


diagnostic d’OMA non compliquée.
Dépistage (suite)
 Les examens complémentaires ne sont pas nécessaires pour une otite moyenne

aiguë débutante.

 Le prélèvement bactériologique ou la paracentèse n'est indiqué que dans les

circonstances suivantes :

 Résistance au traitement,

 Enfant de moins de 3 mois, dont l'otite peut être due à des germes

inhabituels.

 Immuno-dépression.

 Pour des études épidémiologiques régulières qui sont nécessaires pour

connaître la prévalence de germes et leur sensibilité aux antibiotiques.


Complications

La paralysie faciale 

Les complications endocrâniennes: de méningites, des abcès

encéphaliques et des thrombophlébites du sinus latéral.

La labyrinthite

La mastoïdite aiguë ou antrite


Traitement

 L’antibiothérapie n’est pas recommandée, sauf en cas de persistance

des symptômes au-delà de 48h, après avis spécialisé.

 Les antibiotiques ne sont prescrit qu’en cas de : 


– l’enfant est modérément à gravement malade et fait une forte fièvre (plus de

39 ºC),

– L’enfant ressent beaucoup de douleur,

– l’état de l’enfant ne s’est pas amélioré au bout de 48 heures,

– le conduit auditif contient du nouveau liquide.


Traitement (suite)

 La durée de l’antibiothérapie est généralement de 8 à 10 jours avant 2

ans et de 5 jours après cet âge.

 Le traitement antalgique est indispensable de même que les

antipyrétiques.

 L’efficacité des anti-l'inflammatoires stéroïdiens ou non n’a jamais été

démontrée.

 Chez l’enfant la désl'infection rhinopharyngée doit être associée au


Rôle de l'inf dans la PEC d’une otite
moyenne aigue
 Dans l’anamnèse:
l'inf mène ou participe à l’interrogatoire avec la famille pour
rechercher:
 L’âge du nourrisson ;

 La présence d’une fièvre ± élevée ;


 La présence d’un contexte rhinopharyngite aiguë

 Des facteurs de risque d’OMA

 Les signes généraux: (la fièvre, réduction de l’appétit, +/-


vomissement alimentaire, douleurs abdominales, pleurs,
insomnie)
Rôle de l'inf dans la PEC d’une otite
moyenne aigue (suite)
Dans l’examen clinique:
l'inf doit préparer l’enfant psychiquement et
physiquement pour pratiquer l’examen de l’oreille à
l'aide d’un otoscope

Ainsi, l'inf doit préparer le matériel nécessaire pour

l’otoscopie
Rôle de l'inf dans la PEC d’une otite
moyenne aigue (suite)

Dans le TTT:
 Administrer des ATB et des analgésiques selon la
prescription médicale;
 Administrer des gouttes auriculaires;
 Faire assoir l’enfant surélever sa tête à l’aide d’oreiller
ou le faire allonger sur son oreille non atteinte;
 Appliquer un coussin chauffant ou bouillote;
Rôle de l'inf dans la PEC d’une otite
moyenne aigue (suite)
 Faire mâcher de la gomme à l’enfant ou le faire souffler
dans ballon pour soulager la pression dans l’oreille.
 Faire des soins locaux:

 Assécher l’oreille
 Micro-aspirations

 Lavages
 2 à 3 fois par jour pendant 10 jours
Rôle de l'inf dans la prévention d’une
otite
 Enseigner aux parents les mesures d’hygiène: en premier lieu le lavage des
fosses nasales au sérum physiologique et l'emploi du mouche bébé en
attendant l’apprentissage d’un mouchage efficace, et la prise de conscience
des parents d’un tabagisme passif

 Enseigner les parents à couvrir le nez et la bouche chaque fois qu’ils tousse
ou éternuent et à se laver souvent les mains

 Inciter les parents à fournir à l’enfant une nutrition optimale, de l’exercice et


du repos

 Tenir les nourrissons alimentés au biberon dans une position semi-verticale.


Ne jamais caler le biberon pour laisser boire seul
Rôle de l'inf dans la prévention d’une
otite (suite)
 l'informer les parents sur l’importance de retrait de la crèche pour éviter la
contamination;

 Envisager la supplémentation en fer : si l’hémoglobine est l'inférieure à 12g et


si la ferritine est l'inférieure à 40 mg/ml.

 Inciter les parents sur l’importance de la vaccination pour diminuer l’incidence


de l’OMA au cours des épidémies hivernales

 Utiliser des bouchons pour empêcher l’eau de pénétrer dans les oreilles;

 Éliminer les allergènes et les irritants des voies respiratoires supérieures, tels
que: le tabac, la fumée et poussière.

 Ne pas donner de sucettes à l'enfant


Rôle de l'inf devant une
meningite
Définition

La méningite est une inflammation des

méninges,
• Etiologies
– Virales : herpès, VIH, rage, arbovirose,
rougeole…
– Bactériennes : BK, listéria, syphyllis
– Parasitaires : paludisme, toxoplasmose…
Signes chez l’enfant
 Fièvre
 Céphalées,
 Vomissements
 Refus alimentaire
 Photophobie
 Raideur de la nuque
 Signe de Koerig flexion sur le tronc des membres inférieurs maintenus en
extension, entraînant une flexion invincible des jambes sur les cuisses).
Signes chez le nourrisson
• Le diagnostic est beaucoup plus difficile. Il est évoqué devant :

 Changement de comportement: un enfant grognon, geignard,

 Des cris à la mobilisation (hyperesthésie cutanée) ;

 Fixité du regard

 Un refus répété du biberon ;

 Des convulsions fébriles

 Nuque « molle » par hypotonie musculaire

 Une tension de la fontanelle


Diagnostic
La recherche des signes cliniques

PL

Les examens biologiques: NFS, CRP, hémoculture,


ionogramme sanguin et urinaire, groupage et crase
sanguine
Les examens radiologique: Echo transfontanelles, TDM
Cérébrale, scanner cérébrale
Complications
 Troubles du comportement ; léthargie, délire en terrain fébrile ;

 Troubles de la conscience : allant souvent jusqu’au coma ;

 Convulsions focalisées ou généralisées volontiers répétitives voir un état de

mal convulsif;

 Signes de focalisation ou déficitaires : paralysies à type de monoplégie,

hémiplégie et paralysie oculomotrice ;

 Troubles neurovégétatifs, hypo ou hypertension, irrégularité du rythme

respiratoire ;

 Signes hémodynamiques : l’état de choc


Signes cutanés: Purpura (lésion qui ne s’efface pas à la vitro

pression) rapidement extensif, nécrotique, ecchymotique et

confluant pouvant aboutir à la nécrose des extrémités et

éventuelles amputations
TTT

 Antibiotique
 Traitement de collapsus: remplissage par les
macromolécules
 Hydratation

 Antipyrétique

 Anticonvulsivant

 Corticoïdes
Rôle de l'inf dans la PEC
 Accueillir l’enfant et sa famille et les rassurer

 Installer l’enfant dans une chambre isolée et un peu obscur

 Prendre de deux voies veineuses périphériques (VVP);

 Placer une soluté de remplissage : sérum salé isotonique


20ml/kg/30 min en cas de collapsus

 Administrer les médicaments prescrits

 En cas de difficultés respiratoires, placer l’enfant sous


Oxygénothérapie voire une intubation ± ventilation assistée
Rôle de l'inf dans la PEC (suite)
 En cas des convulsions (position de sécurité et l’administration de
diazépam en IR)

 Préparer le matériel nécessaire et l’enfant pour la PL

 Aider et assister la médecin dans le prélèvement

 Faire les bilans biologiques et radiologiques demandés

 Surveiller les paramètres vitaux

 Surveiller les signes clinique (marbrures ,signes locaux cutanés ,


…)
Rôle de l'inf dans la
Prévention
 Insister sur la poursuite de la vaccination

 Se laver les mains fréquemment;

 Ne pas partager aliments, boissons, brosses à dents, biberons, tétine;

 Dans les lieux publics, comme les écoles, laver les surfaces communes,

surtout dans les salles de toilettes, 1 fois par jour avec l’eau de javel

 Adopter un mode de vie sain afin de ne pas affaiblir le système immunitaire;

 Traiter les infections des voies respiratoires et les otites des jeunes enfants

dès qu’elles se présentent


Rôle de l'inf devant les
convulsions
Pendant la convulsion
 Placer le patient en position latérale de sécurité: tournez-le sur le côté, la tête
légèrement plus basse que le corps pour permettre à sa salive de s’écouler ou
pour l’empêcher à s’étouffer, en cas de vomissements pas d’oreiller;
 Placer une canule de mayo
 Collecter des urines;
 En présence d’abondantes sécrétions bucco-pharyngées, les aspirer;
 Si l’enfant est cyanosé, donner de l’O2 chauffé et humidifié (3L/min)
 Retirer les vêtements serrés pouvant limiter la ventilation;
 Faire un prélèvement capillaire par bandelettes réactives pour la glycémie
(dextrostic)
 Prendre un voie veineuse pour le bilan biologique et pour la mise en route du
TTT;
Pendant la convulsion (suite)
 Rester prés de l’enfant et surveiller qu’il ne fasse pas mal,
surtout au niveau de la tête
 Ne chercher pas à empêcher ses mouvements;
 N’essayer pas à ouvrir sa bouche et n’introduire rien, ni
objet qui peut le blesser ni médicament, ni les doigts
 Interdire l’alimentation entérale;
 Observer l’apparition de cyanose;
Pendant la convulsion (suite)

 Identifier les caractéristiques de la convulsion: type


de convulsion, durée, localisation;
 Si le patient vomit au cours de la crise, lui placer une
sonde naso-gastrique;
 Si la convulsion dure plus de 10 min, administrer
diazépam 0,5 mg/kg/ dose en intra rectal
 Pendant l’administration du médicament surveiller la
respiration, la TA, et le pouls.
Après la convulsion
 Le patient sera sous sédatifs en raison de l’effet de
benzodiazépine;
 Maintenir la voie aérienne perméable et la provision de
l’oxygène;
 Surveiller les signes vitaux et la saturation d’O2;
 Si la convulsion se répète, administrer une autre dose cinq
à quinze minutes après la première dose, jusqu’à ce que la
crise convulsion cesse. On peut administrer trois dose au
maximum;
Après la convulsion (suite)

 Si la convulsion ne cesse pas ou récidive, il faudra


préparer du phénobarbital en dose initiale de 15 à
25mg/kg et l’administer très dilué et lentement
pendant 20 à 30 min sous surveillance
 Assurer la surveillance clinique et para-clinique
Rôle de l'inf dans l’l'information et
l’éducation des parents
 D’expliquer la physiopathologie

 De les l'informer du risque de récidive tout en leur rappelant

l’évolution bénigne habituelle (en évitant de parler

d’épilepsie)

 Leur expliquer l’absence de risque vital ou fonctionnel de la

crise et la nécessité d’une bonne observation de celle-ci en cas

de survenue

 De parfaitement prescrire et expliquer les antithermiques et les


Rôle de l'inf dans l’l'information et
l’éducation des parents (suite)

 De prescrire et de les former à l’utilisation du


valium intra rectal, si cela n’est pas
indispensable et potentiellement angoissant au
décours du premier épisode, cela devient
nécessaire après le deuxième ou le troisième
épisode et souvent même à leur demande.
l’administration de Diazépam
chez un enfant
• Objectifs :
 Arrêter les convulsions pour éviter leurs
complications.
 Faire baisser la température de l’enfant si
hyperthermie
• Matériel :
 Le produit : diazépam ou midazolam (valium)
 Eau distillée ou sérum physiologique
 Seringue de 5 cc
Administration du diazépam par voie intra rectale
 
 

Technique :
 Aspirer la dose prescrite dans la seringue
 Ajouter 2-3ml d’eau distillée ou sérum physiologique
 Installer l’enfant du coté droit comme pour le lavement
 Retirer l’aiguille, introduire l’embout de la seringue
doucement et le plus loin possible dans le rectum;
 Injecter le contenu de la seringue.
Administration du diazépam par voie
intra rectale
 
 Retirer la seringue en serrant fermement les fesses pour empêcher les
fuites du médicament.  
 Observer le résultat :

 Si l’enfant continu à convulser durant les 10mn suivantes réinjecter


une 2ème dose.

 Si les convulsions continuent et l’enfant respire bien injecter la dose du


diazépam chaque 20mn après la première.

 Surveiller la respiration de l’enfant car risque de dépression


respiratoire
Administration du diazépam par voie intra rectale (suite)
 
 

• Consignes :
 Avertir le chef hiérarchique
 Écrire sur le dossier de soin : le soin, la dose prescrite, le
nombre d’injections, date, heure de la première,
 Observations : cyanose, frissons, pâleur,
Rôle de l'inf devant
l’ictère néonatal
INTRODUCTION
 De nombreux nouveau né, et en particulier les nouveaux nés de

faible poids de naissance (moins de 2,5kg à la naissance) ou

prématurés (né avant 37 SA), peuvent présenter un ictère au cours

de la première semaine de vie

 Dans la plupart des cas, la concentration de bilirubine qui

provoque l’ictère n’est pas dangereuse et ne nécessite aucun

traitement

 Toutefois, tout ictère visible au cours des premières 24 H de vie

doit être considéré comme grave


Définition de l’ictère
 Ictère: coloration jaune des téguments et des muqueuses du fait de la

présence dans le sang, en quantité anormale, de produits de dégradation de

l’hémoglobine: LA BILIRUBINE.

 Ictère précoce: apparition clinique avant 24 h de vie.

 Ictère tardif: apparition clinique après j7 de vie.

Ictère persistant: encore présent après j14 de vie.

 Ictère grave: taux de bilirubine libre ou indirecte > 200 mg/l


Rappel du métabolisme de la
bilirubine
Types d’ictère
Types d’ictère
L’ictère lié
L’ictère L’ictère L’ictère
à L’ictère
physiologiq pathologiq chole
l’allaiteme l'infectieux statique
ue ue
nt

Incompatibilité dans le
système ABO
Incompatibilité dans le
système rhésus
Déficit en G6PD
Rôle de l'inf devant un ictère

A) Interroger :
 Age du nouveau né

 Début de l’ictère (Avant 24h de vie = Ictère précoce)

 Poids de naissance et Age Gestationnel


Anamnèse Familiale :

 Place du NNE dans la fratrie

 Anamnèse positive pour une Incompatibilité fœto-maternelle dans la fratrie

 Groupage sanguin de la mère

 Existence d’une anémie hémolytique familiale


Rôle de l'inf devant un ictère
(suite)
B) examiner:

 Observer à la lumière du jour. L’ictère paraîtra plus grave s’il est


observé à la lumière artificielle et passera inaperçu si l’éclairage
est mauvais ;

 Appuyer légèrement sur la peau avec un doigt afin de révéler la


couleur sous-jacente de la peau et du tissu sous-cutané ;

 Estimer la gravité de l’ictère en fonction du jour où il apparaît et


de la partie du corps sur laquelle on l’observe
Rôle de l'inf devant
un ictère (suite)
C) Prise en charge:

 Ictère physiologique:
 Surveiller l’intensité de l’ictère
 Surveiller les paramètres vitaux
 Surveiller l’état neurologique de nné
 Surveiller la coloration des urine
Rôle de l'inf devant un ictère
(suite)
Ictère hémolytique:
Si la photothérapie est recommandée:

 Faire les examens prescrits: taux de bilirubine,


groupage de l’enfant, test de coombs,
 Préparer l’enfant pour une photothérapie
Rôle de l'inf devant un ictère (suite)

 Vérifier le besoin de TTT (s’il n’existe pas de photothérapie préventive)

 Attention à la source de chaleur

 N’utiliser qu’exceptionnellement deux amples de photothérapie

 Situer les lampes à distance de 45 à 60 cm du corps de l’enfant

 Dévêtir entièrement l’enfant

 Couvrir les yeux par des lunettes et les parties génitale de l’enfant par une couche;

 Relever la T° toutes les quatre heures

 Peser l’enfant avant de commencer le TTT et cela tous les jours

 Signaler les pertes de poids supérieurs à 2% en un jour


Rôle de l'inf devant un ictère
(suite)
 Changer fréquemment la position de l’enfant

 Marquer des pauses, de durée s’étendant jusqu’à une heure, sont

autorisées durant la photothérapie. Elles permettent l’allaitement

maternel et les soins du nouveau-né

 Enlever la protection des yeux pendant l’alimentation de l’enfant.

 Contrôler les constantes: température, fréquence cardiaque, fréquence

respiratoire 4 fois par jour. Poids une fois par jour


Rôle de l'inf devant un ictère (suite)

 Ne pas mettre de crème, d’huile ni de lotions à l’enfant


 Eteindre la lumière durant l’alimentation et lorsque des
échantillons de sang sont prélevés;
 Contrôler l’ingestion et l’élimination
 Comptabiliser le nombre d’heures de photothérapie
 Expliquer la procédure aux parents
 Réaliser des rapports et dresser des registres.
Rôle de l'inf devant un ictère
(suite)

Si une exsanguino-transfusion est préconisée:


 Organiser le transfert

 Transférer d’urgence l’enfant vers un hôpital tertiaire ou un


centre spécialisé ;

 Envoyer un prélèvement de sang de la mère et de l’enfant ;

 Expliquer à la mère pourquoi l’enfant a la jaunisse, pourquoi le


transfert est nécessaire et quel est le traitement qu’il va recevoir
Préexanguino-transfusion

 Obtenir l’autorisation des parents

 Vérifier le typage sanguin de l’enfant et celui du sang transusé


 Pas d’aliments deux heures avant ou pratiquer un lavement gastrique
 Canaliser une voie périphérique
 Équiper la salle des procédures ou la salle d’opération
 Baigner ou laver l’enfant
 Réaliser une évaluation hémodynamique de l’enfant
 Transporter l’enfant dans la couveuse
Pendant l’exanguino-transfusion

 Placer le nné dans une berceau chauffant ou couveuse

 Le fixer

 Maintenir un milieu thermique neutre

 Placer un Monitoring manuel et/ou instrumental des signes vitaux toutes les

deux minutes

 Enregistrer l’entrée et la sortie du sang

 Aider le déroulement de la procédure

 Administrer du gluconate de calcium 100mg pour chaque 100cl de sang extrait

 Administrer d’autres médicaments selon les besoins


Après l’exanguino-transfusion

 Surveiller les signes vitaux de l’enfant

 Sauvegarder un milieu thermique neutre


 Maintenir la perméabilité de la voie périphérique
 Poser un pansement compressif sur le nombril et le
changer si nécessaire
 Contrôler le saignement des vaisseaux ombilicaux
 Enregistrer le soin
Rôle de l'inf devant un ictère
(suite)

Ictère due au lait maternel:

 Tirer le lait de la mère et le réchauffé entre 56°et 60° centigrades

 Ou bien l’interrompre de 2 à 4 jours. Au cours cette période, la

bilirubine descend et on peut reprendre ensuite l’allaitement

maternel sans risque.


Mesures préventives

 Prendre en charge toute femme enceinte en CPN;

 Demander le groupage pour toute les femmes enceintes en CPN ;

 Faire le test de Coombs chez tous les nné dont la mère RH négatif;

 Administrer une injection d’anti D dans les 72h qui suivent

l’accouchement pour toute femme ayant RH négatif;

 Diagnostiquer les ictères débutants et mettre en œuvre les

thérapeutiques appropriées.
Rôle de l'inf devant la
glomérulonéphrite aigue
Rôle de l'inf dans la PEC d’un enfant atteint
d’une glomérulonéphrite aigue
• Surveiller l’état liquidien:

 Surveiller les signes vitaux

 Évaluer l’état hydro-électrolytique

 Mesurer les entrants et les sorties

 Évaluer le degré d’ascite en mesurant le périmètre abdominale

 Noter dans le dossier la densité urinaire


Prévenir les l'infections:

 Dépister les l'infections respiratoires supérieures et les traiter

 Enseigner la famille sur la technique appropriée de lavage des mains

 Limiter les visites et dépister l'infections des respiratoires supérieures chez le


visiteurs.
Rôle de l'inf dans la PEC d’un enfant atteint
d’une glomérulonéphrite aigue
• Prévenir les ruptures de l’épiderme:

 Changer fréquemment la position de l’enfant

 Protéger les éminences osseuses et les régions fragiles à l’aide d’une peau de mouton ou d’un
pansement transparent

 Retirer le lit de l’enfant les jouets

 Tendre les draps et lisser les pour éliminer les plis


• Répondre aux besoins nutritionnels de l’enfant:

 Instaurer une diète hyposodique et faible en protéine

 Donner les portions adaptées à l’âge de l’enfant

 Faire manger l’enfant avec d’autres enfants ou de membres de sa famille pour susciter son
appétit;

 Inciter les parents d’apporter à leur enfant ses plats préférées


Rôle de l'inf dans la PEC d’un enfant atteint d’une
glomérulonéphrite aigue
• Apporter du soutien à l’enfant et sa famille:
 Expliquer aux parents l’étiologie et le traitement de la maladie
 Dissiper leurs idées fausses
 Souligner aux parents que la GNA n’apparait que chez un petit nombre d’enfant ayant souffert d’une
l'infection à streptocoque

• Enseigner à la famille les soins à domicile:


 Expliquer aux parents que durant le TTT de la GNA nécessite un repos au lit
 Expliquer aux parents le TTT, ses effets secondaires possibles, les restrictions alimentaires ainsi que
les signes et symptômes des complications
 Enseigner aux parents comment prendre la TA et comment vérifier la présence d’albumine dans les
urines
 Enseigner aux parents que leur enfant doit éviter les contacts avec toute personne atteinte d’une
l'infection des voies aériennes supérieures;
 Conseiller aux parents de laisser l’enfant de reprendre ses activités normales en précisant qu’il a besoin
de période de repos.
Rôle de l'inf devant le Syndrome
néphrotique
Définition

Syndrome néphrotique se définit comme un syndrome


biologique caractérisé par une protéinurie importante
>50mg/kg/j ou 3g/24h, une hypoalbuminémie < 30g/l et
une hypoprotidémie <60g/l.
La protéinurie est liée à une anomalie de la perméabilité
globulaire. L’hypoalbuminémie et l’hypoprotidémie
résultantes des pertes urinaires insuffisamment
compensées .
Les types de SN

 SN pur: protéinurie > 3 g/24 h

 N impur s’il s’accompagne avec : une

hématurie; et/ou une hypertension artérielle

(HTA); et/ou une insuffisance rénale (IR)


Les signes clinique
Les signes cliniques souvent révélateurs ne sont pas
nécessaires au diagnostique. Ils traduisent la rétention
hydrosodée :
 Œdèmes généralisée ;

 Epanchement pleural, péritonéal, péricardique ;

L’hypovolémie peut être symptomatique sous la forme


d’une hypotension orthostatique parfois d’un certain degré
d’insuffisance rénal fonctionnelle
Les signes biologiques
 Dans le sang:
– Proteinurie > 3 g / 24 h.

– Hypoprotidémie < 60 g / L
– Hypoalbuminémie < 30 g / L
– L’hypocalcémie et l’hypocholestérolémie sont
proportionnelles à l’hypoalbuminémie
Examens complémentaires
1) Morphologie rénale:
échographie ou scanner.

2) Ponction-biopsie rénale (PBR).


Souvent indispensable.
Complications

Epanchements des séreuses: pleurésie, ascite,


péricardite.
Retentissement viscéral: œdème pulmonaire,
cérébral.
Thromboses.
Infections.
Traitement symptomatique
• Mesures hygiéno-diététiques:
– Repos.
– Régime désodé.
– Limitation des apports hydriques.
• Médicaments:
– Diurétiques.
– Anti-hypertenseurs, anti-proteinuriques.
– Albumine
• Traitement des complications:
Anticoagulants, antibiotiques.
Rôle de l’inf devant un syndrome
néphrotique dans la PEC
Dans le dépistage: faire un interrogatoire minutieux auprès des parents à la
recherche
 D’ancienneté de l’anomalie ATCD personnel ou familiaux (maladie rénale
ou urinaire, ..)
 Exposition toxique et prise médicamenteuse ancienne (antalgique), ou
actuelles.
 Symptômes fonctionnel récents : état générale, fièvre, douleur osseuse ou
articulaire, éruption cutanée, infection (urinaire, orl, cutanée, …)
lombalgie, hématurie,
 Rechercher les œdèmes qui peuvent être discrets
Dans la prise en charge:
 Installer le petit malade confortablement dans son lit
 Eviter le repos au lit car il augmente le risque de thrombose
 Limiter les visites pendant la phase aigue de la maladie
 Administrer le TTT prescrit en respectant la dose, les horaires et la voie
(diurétique)
 Placer une perfusion d’albumine en cas d’hypoprotidemie majeure avec
œdèmes important et observer HTA ou signes de surcharge liquidienne
due aux échanges liquidiens,
 Administrer les ATB pendant la durée de la maladie
 Administrer les corticoïdes et surveiller leurs effets secondaires: visage
lunaires, augmentation de l’appétit, accroissement de la pilosité,
distension abdominale et saute d’humeur.
 Surveiller l’état hémodynamique de l’enfant
 Maintenir un état nutritionnel satisfaisant :
 Supprimer tout excès alimentaire néfaste ;
 Contrôler les apports en protéines, sucre, lipides, potassium,
phosphore, calcium.
Rôle de l’inf devant un syndrome
néphrotique dans la PEC (suite)

Dans la surveillance:
 Surveiller le poids matin et soir à l’aide de même pèse-personne
 Mesurer le périmètre abdominale afin de déceler les variations de
l’oedème et l’ascite
 Surveiller les signes vitaux toutes les quatre heures afin de
dépister une détresse respiratoire ou HTA;
 Surveiller la diurèse de 24h
 Surveiller la quantité des boissons permises/ 24H
 Assurer la surveillance biologique: protéinurie de 24h ,
ionogramme sanguin, urée et créatinine
Rôle de l’inf devant un syndrome
néphrotique dans l’IEC
 Sensibiliser les parents sur l’importance de prévenir les infections tout en

insistant sur les règles d’hygiènes et le lavage des mains;

 Insister sur l’importance du régime hyposodique

 Insister sur l’importance de la vaccination anti grippal et le pneumocoque

pour combattre les infections graves

 Insister sur l’importance de poursuite du TTT pour prévenir les récidives et

les rechutes.

 Insister sur le repos à domicile

 Éviter le contact avec les personnes atteintes des infections


Rôle de l'inf devant un diabète
juvénile
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique (coma
acidocétose)
 Faire hospitaliser l’enfant

 Libérer les voies aériennes supérieures

 Mettre l’enfant en positions de sécurité

 Mettre en place une sonde gastrique

 Prendre deux voie veineuse de bon calibre

 Mettre en place un sachet de collecte des urines

 Mettre l’enfant sous oxygène si une insuffisance circulatoire et/ou un état de choc

 Administrer l’antibiothérapie si infection

 Ne rien donner à boire

 Placer un monitoring pour la surveillance

 Noter sur la fiche de surveillance (FR,FC, TA, glycémie, glucoserie, acétonurie…)


Réhydratation:

 Si collapsus : SSI 20cc/kg en 30min

 Si persistance de collapsus : renouveler avec 10cc/kg en 30min

( à ne pas dépasser 30cc/kg)

H2-H24
 SG 5%
 Electrolytes : KCL 3g/l

NACL 2g/l
CA 1g/l

SULF MG 0.5g/l
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique
(coma acidocétose)
La surveillance:
• La glycémie chaque 15min

• Si la glycémie baisse trop rapidement(< 2,5g/l)


arrêter le SSI et passer au SG10%
• Si la glycémie reste >5g/l après 2H, le SSI
peut être poursuit jusqu’à 24H
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique
(coma acidocétose)
Insulinothérapie
 À débuter dès la fin des 2H de réanimation;
 Au pousse seringue

 Insuline actrapid

 Bien purger la tubulure avec 100cc de soluté préparée


 Débit initial:

0,1 UI/kg/H ( âge < 3ans)

0,05 UI/kg/H ( âge > 3ans)


 Ajuster le débit d’insuline en fonction de glycémies capillaires
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique (coma acidocétose)

 En cas diminution rapide de la glycémie , remplacer le SG 5% par SG 10%


pour éviter l’hypoglycémie
 Surveillance de l’insulinothérapie:
 Glycémie capillaire ttes les H pdt 6H
 Glycémie capillaire ttes les 4H pdt 24H
 Surveiller l’état de conscience : FR,FC, TA, tps de coloration
 Surveiller l’état d’hydratation , diurèse, température, poids, ECG
 Surveiller l’état biologique:
Glycémie H0, H2, H6 puis tte les 4H jusqu’à lendemain
 Glycosurie et cétonurie sur chaque miction
PH et ionogramme urinaire sur la 1ère miction
Rôle de l'inf devant un enfant
diabétique (état normale)
Rôle de l'inf dans la prise en charge:

 Etablir la feuille de température ou fiche de surveillance et noter le diagnostic

  Surveiller :

            a/ la température: toutes les 4h: l'infections.

            b/ la diurèse : évolution de la maladie+ efficacité du traitement.

            c/ la T.A, la respiration et le pouls.

            d/ le poids: le rythme est fixé par le médecin : même heure, mêmes conditions,
même balance

e) L’état de conscience

f) L’irritation tissulaire

g) Glycémie dans le sang et Glycosurie et cétonurie dans les urines


Rôle de l'inf devant un enfant
diabétique (suite)

 Faire les bilans biologique demandés :ionogramme sanguin et urinaire,


culot urinaire, débit des hématies leucocytes/min, protéinurie de 24h
 Faire les examens radiologiques demandés: ECG, radio pulmonaire…
 Administrer les ATB si le médecin les prescrit
 Administrer l’insuline en respectant le type, la dose, et les points
d’injection (bras, cuisse, fesse et abdomen)
 En cas de lésions, faire des soins locaux et les garder propres
 Maintenir un apport nutritionnel équilibré (3 repas/j et deux collations)
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique (suite)

Rôle de l'inf dans l’enseignement de l’enfant et ses parents:


Pour le TTT:

 Expliquer à l’enfant et sa famille la maladie, ses signes , ses complications et le TTT;

 Les informer sur l’insulinothérapie, les différentes types, la méthode de conservation,

les lieux d’injection

 Faire accepter et expliquer au malade et sa famille la nécessité absolue de

l'administration d'insuline durant toute la vie et que cette administration ne peut se

faire à l'heure actuelle que par voie parentérale.

 Suivre les prescriptions médicales en ce qui concerne l'horaire (en général 10min

avant les repas pour les insulines d'activité rapide).


Rôle de l'inf devant un enfant
diabétique (suite)
 Faire injecter la quantité prescrite à l'aide d'une seringue à
INSULINE en s/c (perpendiculaire à la peau) en variant les
lieux d'injections
 Apprendre à l’enfant et sa la famille à vérifier la glycémie à
l’aide d’un glucomètre et la cétone par des bandelettes urinaires
 Avertir les parents qu’ils doivent vérifier la glycémie et
d’amener leur enfant en cas d’hyper ou hypoglycémie;
Rôle de l'inf devant un enfant
diabétique (suite)
b) Pour le régime alimentaire
 L’importance d’un régime alimentaire équilibré pour atteindre ou conserver un
poids corporel adéquat;
 Recevoir 3 repas/j à intervalle régulier et une collation riche en glucides en milieu
d’après midi et une autre riche en protéines au coucher;
 Les produits sucrés sont consommés de façon modérée, occasionnelle, et pendant
les repas;
 Les édulcorants ne sont pas particulièrement recommandés ; il est préférable
d’habituer l’enfant à des saveurs non sucrées.
 En cas d’exercice physique, la prise d’aliments énergétiques supplémentaires est
justifiée si celui-ci n’était pas prévu, ou si l’exercice est intense et de longue durée
Rôle de l'inf devant un enfant diabétique
(suite)
C) Pour l’activité physique:
 Expliquer aux parents que leur enfant a le droit de pratiquer les mêmes activités physiques
que ses collègues.
NB: Le sport peut faire baisser la glycémie (hypoglycémie) pendant ou après l’exercice. Dans ce
cas, le professeur d’éducation physique doit en être averti.
 Sensibiliser les parents sur l’importance de prévenir les accidents d’hypoglycémie pouvant
survenir pendant ou après le sport en diminuant les doses d’insulines et en absorbant des
aliments sucrés.
 Expliquer aux parents ou à l’enfant qu’Il faut éviter d’injecter l’insuline dans un muscle qui
sera sollicité pendant le sport, car l’insuline sera plus rapidement absorbée.
 l'informer les parents sur la nécessité de contacter les enseignants, le personnel l'infirmier
scolaire, le principal de l’école et les autres personnels pour assurer la continuité de la prise en
charge de l’enfant
Rôle de l'inf devant
l’infection néonatale
Généralités

Pendant toute la vie intra-utérine, l'embryon puis le fœtus risquent


d'être atteints par différents agents infectieux portés par la mère :
bactéries, virus ou parasites. On parle d'"embryo-foetopathies".

Au cours de la période périnatale, les infections bactériennes sont


fréquentes et graves ce sont les infections anténatales et prénatales
(pendant l’accouchement).

Après la naissance, le nouveau-né à terme ou le prématuré sont très


vulnérables à l'infection (germes de la mère et de l'entourage)
Infection néonatale
Définition
 C'est l'atteinte de nouveau né par un germe dès le

premier jour de sa vie jusqu'à la fin de la deuxième


année.
 Ce sont des maladies infectieuses qui touchent
l’enfant durant sa vie intra-utérine et dans le 1er mois
de vie.
Etiologie

 Bactérienne

Virale

Parasitaire
Diagnostic

• Il doit être précoce afin de faire débuter rapidement


un traitement efficace.
• Il repose sur l'interrogatoire de la mère et de la
sage-femme, l'examen clinique et certains examens
complémentaires. Les notions suivantes doivent
être recherchées lors de l'entretien avec la mère :
Diagnostic (suite)
• Une infection urinaire (cystite, pyélonéphrite...),

• Une infection vaginale (pertes ou leucorrhées),

• Une infection respiratoire (état grippal),

• Un état fébrile inexpliqué avec des douleurs lombaires,

• L'histoire de l'accouchement doit être minutieusement reconstituée afin de rechercher les

éléments évocateurs d'infection :

• Une rupture de la poche des eaux plus de 12 heures avant l'expulsion ;

• Un liquide amniotique teinté d'emblée ou d'odeur fétide ;

• Un travail long et difficile ;

• Une réanimation du nouveau-né dans des conditions d'asepsie douteuse;

• Une fièvre chez la mère pendant ou après l'accouchement ;

• Un aspect pathologique du placenta, du cordon ou des membranes


signes
Signes généraux

• Anomalie thermique, hypothermie ou le plus souvent hyperthermie ;

• Un teint gris, éruption, purpura, sclérème ;

• Anorexie, ballonnement abdominal , diarrhée;

• Ictère précoce et intense avec hépato ou hépato-spléno-mégalie.

Troubles respiratoires

• Cyanose en absence de pathologie pulmonaire;

• Polypnée;

• Irrégularité des poses.


Signes (suite)
 Troubles hémo-dynamique

• Allongement du temps de recoloration cutané >3 secondes;


• Pâleur sans anémie ;
• troubles vasomoteures: cyanose des extrémités, abaissement
de la TA.
 Troubles neurologiques

• Somnolence, hyporéactivités ou agitation;


• Hypo ou hypertonie;
• Mouvements anormaux(convulsion).
Examens complémentaires

• NFS : hyperleucocytose, thrombopénie;

• CRP : augmentation du taux de CRP;

• Dosage des facteurs de coagulation;

• Prélèvements bactériologiques :

 Ponction lombaire;

 ECBU;

 Hémoculture;

• Radio pulmonaire.
Complications

 Septicémie

 Méningite

 Retard de la croissance

 Hépatite

 Paralysie

 Ictère

 Atteinte cérébrale

 Détresse respiratoire
Traitement:

 Traitement préventif:
Vaccination des jeunes filles 
Surveillance de la femme enceinte
Accouchement dans un milieu hospitalier

 Traitement curatif:
ATB 
Traitement des convulsions
Photothérapie si ictère
Table chauffante si hypothermie
Rôle Infirmier
 Surveillance de l'état hémodynamique

 Surveiller la diurèse

 Faire les bilans demandés

 Arrêter les crises convulsifs

 Administrer le traitement préscrit

 En cas dyspnée: 

*Surveillance respiratoire

*Aspiration bucco-pharyngée

*Surveillance saturation en oxygène

*Evaluer l'étendue de la cyanose 

*Oxygénothérapie
Rôle dans la prévention
Pendant la grossesse, traitement des infections maternelles, urinaires,

vaginales, endométriales…;

En salle d’acct: une asepsie rigoureuse

Après la naissance:

 Laisser l’enfant avec sa mère

 Promouvoir l’allaitement maternel

 Désinfection du matériel et des locaux

 Dépister et traiter les individus porteurs des germes

 Rejeter l’utilisation systématique de l’ATB


Détresse respiratoire
 La détresse respiratoire est une insuffisance respiratoire aiguë qui

survient brusquement chez le nné du fait de l'incapacité de l'appareil

respiratoire à apporter la quantité d'O2 nécessaire à l'organisme et/ou

l'incapacité à éliminer le CO2 dans des conditions métaboliques

usuelles.

 La détresse respiratoire peut survenir de façon immédiate dès la

naissance, comme elle peut être secondaire et tardive, survenant après

plusieurs heures ou jours (jusqu'à la fin de la 1ére semaine se vie).


Clinique de DR néonatale

Le diagnostic de détresse respiratoire


néonatale est basé sur les 3 critères cliniques :

Signes de lutte (score de Silverman)

 Fréquence respiratoire.

 Cyanose
Clinique de DR néonatale

Score de Silverman : quantification des signes


de lutte
Clinique de DR néonatale

Les autres signes respiratoires :

 La polypnée

 La bradypnée

(fréquence respiratoire normale du nouveau-né


entre 30 et 60 par mn)
Clinique de DR néonatale

La cyanose

cyanose centrale cyanose périphérique

lèvres bleues lèvres roses

muqueuses bleues muqueuses roses

mamelons bleus mamelons roses

mains et pieds bleues mains et pieds bleues


Diagnostic

1. L'anamnèse :
 Les antécédents familiaux (une consanguinité peut orienter vers une maladie

métabolique),

 Le déroulement de la grossesse (âge gestationnel, malformation dépistée à

l’échographie anténatale),

 Les circonstances d’accouchement (une fièvre maternelle et des germes au

prélèvement vaginal orientent vers une infection maternofoetale)

 Les circonstances de naissance (accouchement par voie basse ou césarienne, un

liquide amniotique méconial oriente vers un syndrome d’inhalation, un score d’apgar

bas vers une anoxie)


Diagnostic (suite)
2. l‘examen clinique :
par l'observation du nouveau- né :

- Anomalie de fréquence respiratoires: elle est anormale si elle dépasse 60/ min; au


delà de 70/ min chez le prématuré de moins de 34 semaines,
- Cyanose: elle apparaît initialement au niveau des ongles, des lèvres et des gencives.

- Signes de lutte respiratoire définit par l'indice de Silverman 

- La perméabilité des choanes et d’œsophage (test de sonde)

- La recherche d’un hernie diaphragmatique (une cyanose intense, abdomen


plat, déviation des bruits du cœur à droite;
Diagnostic (suite)
3. l’examen para-clinique
 Glycémie, urée, créatinine, ionogramme: na - K – ca
 Dosage de la CRP et de la Procalcitonine à la recherche d' indice d'une
infection bactérienne
 Gazométrie
 Le degré d’acidose (pH artériel normal = 7,35 - 7.45). Il y a danger lorsque le
pH est inférieur à 7,20)
 PL pour rechercher une méningite
 Radiographie pulmonaire
 Radiographie abdominale
CAT
 Mettre le nné en incubateur ou sur une table chauffante afin de maintenir sa température

centrale de celui-ci entre 36°5 et 37°C.

 Installer le nné en position dorsale, tête légèrement défléchie

 Aspirer les voies aérienne supérieures;

 En cas de FC < 100/min, administrer de l’oxygène avec des lunettes nasales adaptée, au

débit maximal de 2L/min

 En cas de bradypnée < 60-80 / minutes ou d'arrêt cardiaque, le nouveau-né doit être

ventilé au masque et au ballon (ajouter de l’O2 si la ventilation dure plus de deux miniutes).

En d’échec de la ventilation l’enfant doit être intubé et mis sous ventilation mécanique.

 Après la ventilation, mettre l’enfant sous oxygénothérapie de préférable d’utiliser l’enceinte

Hood
 Poser une sonde gastrique par voie buccale, et non par voie nasale car le nné respire

essentiellement par le nez. Cette sonde permet d'aspirer les sécrétions gastriques résidentielles et

évite une distension aérique de l'estomac ainsi pour l’alimentation.

 Prendre une voie veineuse et mettre en route une perfusion de sérum glucosé à 10% à raison de

60-80 ml/kg/J avec une éventuelle introduction dans la perfusion du NaCl, Kcl et du gluconate de

calcium ,

 Une fois que la respiration se normalise, démarrer l’alimentation entérale,

 Surveiller l’état hémodynamique du nné ( FC, FR, T°, TA, diurèse, temps de coloration, les signes

de l’indice de Silverman).

 Surveiller la saturation d’O2

 Surveiller la glycémie capillaire, en cas d’hypoglycémie ,il faut la traiter


 En cas de convulsion, la traiter par l’administration de phénobarbital.
NB:
 Eviter tout geste agressif.
 Eviter de répéter inutilement les examens cliniques.
 Il ne faut jamais soustraire l'enfant de son enceinte d'oxygénothérapie.
 Il ne faut pas ventiler au masque un enfant suspect de hernie diaphragmatique ou de
pneumothorax
Prévention de la DR

Prévention de la prématurité.

Surveillance des grossesse.

Prise en charge adéquate des accouchements .

Prévention de l'asphyxie périnatale.


Administration des corticoïdes à la mère en prénatale
en cas de menace d'accouchement prématuré.
Souffrance néonatale
Définition

Déséquilibre des échanges gazeux entre la

mère et le fœtus. Par conséquent, le fœtus ne

reçoit pas assez d'oxygène.


signes

 Hypotonie d'origine maternelle 

 Hypotension

 Anémie

 Déficience respiratoire

 Anomalie des reflexes

 Cyanose
étiologie:

 Prématuré

 Retard de la croissance intra-utérin

 Travail prolongé

 Accouchement dystocique 

 Infection maternelle
Examen clinique

 Monitoring fœtale: tracé perturbé en cas de bradycardie

 Examen du nouveau né:

 Score d'APGAR

 Examen neurologique:

 Anomalie de conscience

 Anomalie de tonus

 Anomalie des reflexes 

 Anomalie du regard

 Anomalie du cri

 NFS,PL,ECG,IRM,IDM
Complications

• Mortalité prénatale

• Retard psychomoteur

• Infirmité motrice et cérébrale


Traitement
 Préventif:
Surveillance de la grossesse
Accouchement dans un milieu hospitalier
Réanimation néonatale en salle d'accouchement

 Curatif:
Ventilation assistée
Correction de l'hypoglycémie
Lutte contre les convulsions
ATB si infection
Transfusion si anémie
Rôle Infirmier
Dans tous les cas, c’est la réanimation d’extrême urgence en salle de travail, selon les modalités

habituelles:

 Bien sécher et stimuler

 Aspirer et positionner pour libérer les voies aériennes

 Ventilation au masque au besoin

 Massage cardiaque combiné par la ventilation s’il n’y a pas d’amélioration

 Intubation trachéale en cas d’échec de la ventilation et massage cardiaque

 Adrénaline

 La mise en place d’un cathétérisme ombilical veineux pour injecter le sérum bicarbonaté.

= Cette réanimation est poursuivie aussi longtemps que l’on perçoit les bruits du cœur et que l’on est certains

d’assurer une hémostase cérébrale suffisant.

 Une surveillance rigoureuse doit être effectuer pour s’assurer de la réussite de la réanimation d’une part et

la régression de la souffrance néonatale


Rôle Infirmier en post réanimation (suite)

 Surveiller l‘état hémodynamique

 Faire les Bilans biologiques

 Rechercher la cause d'asphyxie néonatale

 Traiter toutes les complications

 Dépistage de l'encéphalopathie néonatale

 Éduquer les femmes enceintes sur:

 La surveillance régulière de la grossesse

 Accouchement dans un milieu hospitalier

 Hygiène de la grossesse

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