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L’HYGIENE PUBLIQUE
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PROGRAMME NATIONAL DE
NUTRITION
MEMO
• Tandis que la mère est encore sur la balance et que son poids s’affiche, activez la fonction
tare de la balance.
• Enregistrez ce poids
• vérifiez que l’enfant est allongé droit sur la toise et ne change pas de position. Ses épaules doivent
toucher la planche, et sa colonne vertébrale ne doit pas être arquée.
• maintenez les jambes de l’enfant sur la toise avec une main et déplacez la partie mobile avec
l’autre.
• appuyez doucement sur les genoux pour étendre les jambes aussi loin que possible sans faire mal à
l’enfant.
• lisez la mesure et notez la taille de l’enfant couché en centimètres au dernier millimètre entier
• Aidez l’enfant à se tenir debout sur la base de la toise, les pieds légèrement écartés.
• L’arrière de sa tête, ses omoplates, ses fesses, ses mollets et ses talons doivent tous toucher la
planche verticale.
• Demandez à la mère de tenir les genoux et les chevilles de l’enfant pour l’aider à garder ses jambes
droites et ses pieds à plat, ses talons et ses mollets touchant la partie verticale de la toise.
• Positionnez la tête de l’enfant de sorte que son regard soit parallèle à la base de la toise.
• Faire descendre la partie supérieure mobile de la toise (le curseur) et l’amener fermement sur le
sommet de la tête en comprimant les cheveux.
• Lisez la mesure et notez la taille de l’enfant debout en centimètres au dernier 0,1 cm entier
I.5. TECHNIQUE DE MESURE DU PERIMETRE BRACHIAL
II. Le coach devra vérifier l’existence d’un dispositif de Prise en
charge des cas d’hypoglycémie en urgence.
NB : si l’Aide-Soignant constate que l’enfant est très fatigué, à l’arrivée, donner de l’eau sucrée
immédiatement aux enfants visiblement malades et ceux qui ont clairement besoin d’être transféré vers
une UNT: une solution d’eau sucrée à 10% - soit 10 g de sucre pour 100ml d’eau (1 carreau de sucre dans
50 ml d’eau).
2. La Phase de Transition
La Phase de Transition est introduite pour éviter au patient de prendre une trop grande quantité de
nourriture brutalement, avant que ses fonctions physiologiques ne soient restaurées : en effet ceci peut
être dangereux et conduire à un déséquilibre électrolytique et au « syndrome de renutrition ». Durant cette
phase, les patients commencent à prendre du poids avec l’introduction du F100 ou d’ATPE. Ceci
augmente de 30 % l’apport énergétique du patient et son gain de poids doit atteindre environ 6 g/kg/jour.
La quantité énergétique et le gain de poids attendu sont moins élevés qu’en Phase de Réhabilitation.
4. Traitement nutritionnel
Sachets de : F75 (102,5 g, à reconstituer dans 500 ml d’eau potable à 38° C pour obtenir 600 ml de
F75), ATPE (92 g soit 500 kcal), F100 (114 g à reconstituer dans 500 ml d’eau potable à température
ambiante pour obtenir 600 ml de F100), RéSoMal (84 g à reconstituer dans 2 l d’eau potable pour
obtenir 2 l de RéSoMal) ;
Si les sachets de F75 et de F100 ne sont pas disponibles, des recettes pour reconstituer ces produits
sont données en annexe 23. Cependant il est préférable d’utiliser le F75 en sachet du fait de sa
basse osmolarité et pour sa faciliter à l’administrer par SNG
Ustensiles : tasses, fouet, verre mesureur (500 ml – 1000 ml) ;
Eau potable à disposition et sucre ;
Possibilité de filtrer et de bouillir l’eau
5. Traitement médical
6. Critères de passage de la Phase Aiguë à la Phase de Transition
Remarque : Il n’y a pas de durée limite pour la Phase Aiguë – chaque patient diffère. En général, les plus
affectés restent plus longtemps que la moyenne et les moins atteints répondent plus rapidement au
traitement. Les critères de passage des patients de la Phase Aiguë à la Phase de Transition sont :
Le début de la fonte des œdèmes (évaluer en général selon une perte de poids proportionnelle à la
perte des œdèmes)
Le patient a récupéré cliniquement Les patients avec œdèmes bilatéraux généralisés (+++) doivent
rester en Phase Aiguë jusqu’à la réduction de leurs œdèmes à 2 degrés (++). Ces patients sont
particulièrement vulnérables
1. Traitement nutritionnel
Les ATPE contiennent déjà tous les nutriments requis pour traiter le patient malnutri (en supposant que
l’accompagnant donne suffisamment d’ATPE à l’enfant ; lors de l’admission dans le programme, il faut
informer l’accompagnant sur la nécessité de donner suffisamment d’ATPE à l’enfant et de ne pas le
partager).
Une dose supplémentaire de potassium, magnésium ou zinc ne doit pas être donnée aux patients. Cette
«double dose», l'une provenant de l'alimentation et l'autre faisant l’objet d’une prescription, est
potentiellement toxique. En particulier, une dose supplémentaire de potassium ne doit jamais être donnée
avec les ATPE.
Pour les enfants ayant la diarrhée et recevant des ATPE ou autres aliments thérapeutiques contenant du
zinc, il n'est pas conseillé de donner un supplément de zinc étant donné que cela peut augmenter le taux de
mortalité.
La prise en charge de la MAM peut être assurée au niveau communautaire. Dans la mesure du possible,
l’UNS ne devrait pas être mis en place dans les structures/centres de santé. La charge de travail du
personnel de santé est déjà énorme : ils sont responsables d’une multitude de programmes, dont le
traitement des patients souffrant de Malnutrition Aiguë Sévère (MAS). Si le personnel de santé doit en plus
s’occuper d’un nombre important d’enfants MAM, les centres vont vite être submergés de travail, au
détriment des autres programmes de santé. En situation normale, une UNS peut être mise en place dans
n’importe quelle structure communautaire (centre social, maison, école) à condition qu’il y ait un lieu de
stockage des intrants sécurisé, ventilé et protégé des rongeurs et idéalement un centre de santé non loin,
afin de faciliter l’accès au traitement systématique,