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Empfehlungen / Recommandations Vol. 20 No.

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Recommandations pour l’alimentation du au plus tard à partir du septième mois, le


lait maternel ne couvrant plus, à partir de
nourrisson 2009 ce moment, les besoins du nourrisson en
éléments nutritifs8).
Commission de Nutrition de la Société Suisse de Pédiatrie
Peter Baehler, Oskar Baenziger, Dominique Belli, Christian Braegger (président), Guy Délèze, Produits lactés de substitution
Raoul Furlano, Josef Laimbacher, Johannes Spalinger, Peter Studer, René Tabin du lait maternel
Traduction: Rudolf Schlaepfer, La Chaux-de-Fonds
Lorsque l’allaitement est impossible ou la
production de lait maternel insuffisante, on
complètera par un produit lacté de substi-
Introduction exclusif pendant les six premiers mois de tution du lait maternel. Des recommanda-
vie et la poursuite de l’allaitement pendant tions actualisées et détaillées concernant
Depuis 1983, la Commission de nutrition l’introduction des aliments de complément la composition des préparations initiales
de la Société Suisse de Pédiatrie (CN SSP) jusqu’au-delà de la première année, voire pour nourrissons ont été élaborées par une
élabore et publie des recommandations plus longtemps. L’OMS souligne qu’il s’agit commission d’experts internationale coor-
pour l’alimentation du nourrisson. La der- d’une recommandation générale pour la donnée par l’ESPGHAN7).
nière mise à jour a été publiée en 20081). population mondiale, tout en constatant
Ces recommandations de 2008 ont été que certains nourrissons peuvent profiter La composition des produits lactés de sub­
adaptées pour la présente communication de l’introduction d’aliments de complément stitution du lait maternel est réglementée
2009 et concernent en premier lieu les ali- avant le septième mois de vie. Une analyse en Suisse par un décret du Département
ments de complément (gluten, prévention Cochrane9) concernant la durée optimale fédéral de l’intérieur (DFI) concernant les
des allergies). Ces adaptations respectent de l’allaitement maternel conclut, après aliments spéciaux. Ce décret se base sur
entre autre les principes suivants: l’Ordon- analyse de toutes les données publiées, l’Ordonnance sur les denrées alimentaires
nance sur les denrées alimentaires et les que l’allaitement exclusif pendant six mois et les objets usuels (ODAIOUs) du 23 no-
objets usuels de la Confédération suisse réduit, pour les nourrissons, de manière vembre 20052) ce décret différencie entre
2005 (ODAIOUs)2), le Standard pour aliments significative le risque d’infections gastro- préparations initiales pour nourrissons et
pour nourrissons du Codex alimentarius3), la intestinales. Cette longue période d’allai- préparations de suite.
Résolution de l’OMS de l’année 20014), les tement n’entrave pas la croissance et le
Directives 2006 de l’Union européenne5) et développement du nourrisson. Pour la mère, Les préparations initiales pour nour-
les Recommandations de l’European Society l’allaitement a pour effet une réduction tran- rissons sont destinées à l’alimentation
for Pediatric Gastroentorology, Hepatology sitoire de la fertilité et une normalisation de nourrissons en bonne santé dès la
and Nutrition (ESPGHAN) concernant l’al- accélérée du poids. Les auteurs précisent naissance. Elles doivent répondre à toutes
laitement, la composition de l’alimentation qu’il n’y a pas d’évidence objectivable, ni les exigences alimentaires du nourrisson
du nourrisson et les aliments de complé- pour les pays en voie de développement pendant les six premiers mois de vie. Ce-
ment6), 7), 8). ni pour les pays industrialisés, amenant à pendant, les préparations initiales pour
recommander l’introduction d’aliments de nourrissons peuvent également être utili-
Ces recommandations sont valables pour complément avant le septième mois de sées, en combinaison avec des aliments de
les nourrissons en bonne santé et s’adres- vie. Cependant, ils soulignent aussi que complément, au delà du septième mois et
sent aux pédiatres et à d’autres personnes l’alimentation doit être évaluée pour chaque pendant toute la première année de vie. Ces
intéressées. nourrisson de manière individuelle. préparations sont fabriquées dans la plupart
des cas à base de protéines de lait de vache
Allaitement Vu la résolution de l’OMS4) et l’analyse des et contiennent, comme source d’hydrates
données publiées à ce propos9), la CN SSP de carbone, uniquement du lactose ou du
L’alimentation du nourrisson englobe deux conclut que les recommandations de l’OMS lactose combiné avec d’autres hydrates de
phases: peuvent s’appliquer aussi en Suisse, cepen- carbone. Les recommandations et direc-
1. Alimentation exclusivement avec du lait dant avec la restriction qu’individuellement tives internationales n’appliquent plus la dis-
maternel ou avec une préparation initiale l’introduction des aliments de complément tinction en type A et type B des préparations
pour nourrissons pendant les premiers est possible et, dans certaines situations, initiales pour nourrissons. Il existe en plus
(4 à) 6 mois de vie. raisonnable à partir du cinquième mois de des préparations initiales pour nourrissons à
2. Alimentation avec du lait maternel ou avec vie au plus tôt8). L’introduction d’aliments de base de protéines partiellement hydrolysées
une préparation initiale pour nourrissons complément avant le cinquième mois n’est (laits HA) – voir aussi le chapitre concernant
respectivement une préparation de suite, par contre pas conseillée, entre autres à la prévention des allergies.
combinés avec un aliment de complément, cause de la charge rénale élevée en subs-
à partir du (5ème au) 7ème mois de vie. tances obligatoirement éliminées par l’urine La composition des préparations initiales
provenant de ces compléments et à cause est réglementée plus en détail que celle
Dans leurs résolutions de l’année 20014), du risque possible d’une sensibilisation. Les des laits de suite qui font partie d’une
l’OMS et l’UNICEF encouragent l’allaitement aliments de complément seront introduits alimentation composée et ne doivent donc

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pas être utilisés comme substituts du lait apport supplémentaire en liquide. Même légumes, pommes de terre et viande et des
maternel pendant les six premiers mois de plus tard, on déconseille l’utilisation incon- bouillies fruits-céréales. L’introduction de
vie. Ils ne remplaceront donc le lait maternel trôlée du biberon, notamment aussi à cause lait de vache non dilué est recommandée
qu’en parallèle à l’introduction des aliments du risque de caries dentaires occasionnées au plus tôt dès la deuxième année de vie. Le
de complément. L’adjonction de légumes par le lait, le thé sucré ou les jus de fruits. yoghourt peut être autorisé dès le septième
et de fruits aux préparations de suite est mois comme adjonction aux purées de fruits
autorisée. Apport énergétique et céréales. Le séré est moins approprié
pour le nourrisson à cause de sa teneur
Outre la composition des préparations ini- L’apport énergétique nécessaire dépend de élevée en protéines.
tiales pour nourrissons et des aliments de l’âge et se situe, pendant la première année
suite, le décret du DFI définit également la de vie, de manière décroissante entre 95 et Le nombre des repas solides est augmenté
composition des aliments de complément 90 kcal/kg par jour12). progressivement avec l’introduction des ali-
à base de céréales et d’autres aliments de ments de complément, de sorte que le nour-
complément, l’apparence des emballages, L’OMS recommande chez le nourrisson al- risson recevra trois à quatre repas solides
des étiquettes et des notices ainsi que les laité un apport énergétique par les aliments vers la fin de la première année de vie. Il est
critères relatifs aux informations publici- de complément d’environ 200 kcal/j du recommandé de continuer l’allaitement pen-
taires concernant les préparations initiales septième au neuvième mois, d’environ 300 dant et au-delà de la première année de vie.
et de suite pour nourrissons. kcal/j du dixième au douzième mois et Si l’allaitement maternel est impossible, on
d’environ 550 kcal/j pendant la deuxième complètera par une préparation initiale pour
En Suisse, les préparations initiales pour année de vie13). nourrissons jusqu’à la fin de la première an-
nourrissons portent, selon le producteur, née de vie. On peut remplacer la préparation
des mentions complémentaires très diffé- Aliments de complément initiale par un lait de suite dès l’introduction
rentes, par exemple Initial, Pre, Start ou le des aliments de complément.
chiffre 1, les préparations de suite le chiffre À partir du septième mois de vie, l’alimen-
2 ou 3. Ces mentions ne sont pas réglées tation uniquement par le lait ne couvre plus La consistance des aliments de complément
par la loi et prêtent à confusion pour le les besoins nutritifs du nourrisson en bonne est augmentée progressivement. Les com-
consommateur. santé8), 13). Pour un développement optimal, pléments sous forme liquide comportent
le nourrisson a besoin de substances nutri- un risque de suralimentation et sont décon-
Les préparations initiales et les préparations tives et d’oligo-éléments supplémentaires, seillés. À partir de la deuxième année de
de suite pour nourrissons peuvent conte- fournis par les aliments de complément. vie, les enfants sont en mesure de manger
nir des additifs qui ne sont pas prescrits à table. Il est particulièrement important de
par la loi. Il s’agit souvent de substances Par le terme aliment de complément, on dé- proposer, durant la petite enfance, un choix
pouvant se détecter aussi dans le lait signe des aliments sous forme de bouillies équilibré d’aliments respectant les recom-
maternel. Avant d’ajouter ces substances produits spécialement pour les nourrissons. mandations pour une alimentation saine.
aux préparations pour nourrissons, devrait Ils complètent, à partir du septième mois
être documentée non seulement leur sé- (au plus tôt à partir du cinquième mois), Gluten
curité mais aussi leur utilité clinique pour l’alimentation par le lait maternel respecti-
le nourrisson. Concernant l’évaluation de vement les produits lactés de substitution. Les céréales contenant du gluten (blé,
tels suppléments, comme les nucléotides, L’introduction d’aliments de complément seigle et orge) seront introduits dans les
les prébiotiques ou probiotiques, nous ren- avant ce moment n’apporte – comme men- aliments de complément au plus tôt à partir
voyons aux prises de positions actualisées tionné ci-dessus – aucun avantage du point du cinquième mois et au plus tard à partir
des commissions d’experts internationales, de vue de la physiologie nutritionnelle. du septième mois, en commençant par de
par exemple de la Commission de nutrition Les aliments de complément peuvent se petites quantités. Idéalement, on introduit
de l’ESPGHAN7), 10), 11). donner sous forme d’aliments en purée les céréales contenant du gluten encore
fraîchement préparée ou sous forme de pendant la période d’allaitement, l’allaite-
Volume de liquide produits manufacturés par l’industrie. Le ment pouvant prévenir le développement
choix des aliments utilisés pour les aliments d’une maladie coeliaque8).
Les besoins en liquide du nourrisson sont de complément est influencé par de mul-
plus importants que pour l’adulte et dépen- tiples facteurs individuels, traditionnels et Vitamine D
dent de l’âge, de l’activité, de l’apport calo- culturels et ne joue probablement pas un
rique et de la production urinaire. Le besoin rôle significatif au niveau nutritionnel. Il est Nous recommandons un apport journalier
en eau pendant la première année se situe conseillé d’introduire les divers aliments de 300 à 500 UI de vitamine D pendant la
en moyenne et de manière décroissante l’un après l’autre, à intervalle de trois à première année pour tous les nourrissons,
entre 130 et 120 ml/kg par jour12). Ceci quatre jours, afin de détecter à temps les qu’ils soient nourris au sein ou non, indé-
correspond à un volume de lait maternel éventuelles intolérances. pendamment de l’exposition individuelle
d’environ 145 à 130 ml/kg par jour. Pendant au soleil. Un apport journalier maximal de
les six premiers mois de vie, les nourrissons Comme aliments de complément convien- 1000 UI ne devrait pas être dépassé. Cette
complètement allaités ne requièrent pas un nent des aliments en purée contenant des quantité correspond au taux d’apport maxi-

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mal tolérable (tolerable upper intake level) le risque d’allergie. Cela est valable autant a systematic review and meta-analysis of observati-
onal studies. Arch Dis Child 2006; 91: 39–43.
de l’EFSA (European Food Safety Authority) pour les enfants avec risque d’allergie élevé 15) European Food Safety Authority: Tolerable upper
de vitamine D pendant la première année de que pour les enfants sans risque allergique7). intake levels for vitamins and minerals. EFSA 2005
vie15). Le supplément en vitamine D est re- Inversement il n’y a pas non plus d’évidence (ISBN 92-9199-014-0).
16) Wagner CL, Greer FR and the Section on Breast-
commandé dès les premiers jours de vie16). scientifique convaincante que l’exposition feeding and Committee on Nutrition. Prevention of
précoce aux aliments potentiellement aller- Rickets and Vitamin D Deficiency in Infants, Children,
Prophylaxie par le fluor et l’iode géniques induit une tolérance spécifique. and Adolescents. Pediatrics 2008; 122; 1142–1152.
17) Gdalevich M, Mimouni D, David M, Mimouni M.
D’autres études devront étudier cette ques- Breast-feeding and the onset of atopic dermatitis in
Les nourrissons et enfants nourris de ma- tion importante et fournir les bases pour des childhood: A systematic review and meta-analysis of
nière équilibrée ne nécessitent pas de sup- recommandations fondées. prospective studies. J Am Acad Dermatol 2001; 45:
520–527.
plément en fluor ou iode pour la prophylaxie 18) Gdalevich M, Mimouni D, Mimouni M. Breast-feeding
de la carie et du goitre. and the risk of bronchial asthma in childhood: A
Références systematic review with meta-analysis of prospective
studies. J Pediatr 2001: 39: 261–266.
Prévention des allergies* 1) Baehler P, Baenziger O, Belli D, Braegger C, Délèze G,
19) Osborn DA und Sinn J. Formulas containing hyd-
Furlano R, Laimbacher J, Roulet M, Spalinger J, Studer
P. Empfehlungen für die Säuglingsernährung 2008. rolysed protein for prevention of allergy and food
Les maladies atopiques sont plus fréquentes SMF 2008; 8: 366–9 und Paediatrica 2008; 19: 19–24. intolerance in infants. Cochrane Database Syst Rev.
2) Ordonnance sur les denrées alimentaires et les 2006 Oct 18; (4): CD003664.
dans certaines familles et le risque de déve-
objets usuels de la Confédération suisse du 23
lopper une allergie dépend de l’histoire novembre 2005 (ODAIOUs) http://www.admin.ch/
familiale (nombre de personnes atteintes, ch/d/sr/c817_02.html.
degré de gravité de leur maladie). 3) Codex Alimentarius: Codex standard for infant Correspondance
formula. http://www.codexalimentarius.net/down-
Pour les nouveau-nés et nourrissons avec load/standards/288/CXS_072e.pdf. Prof. Dr. med. Christian Braegger
un risque d’allergie élevé, l’allaitement ex- 4) WHO report on the expert consultation on the Abteilung Gastroenterologie und Ernährung,
clusif sera conseillé avant tout – comme optimal duration of exclusive breastfeeding: a sys- Kinderspital
tematic review. http://www.who.int/child-ado-
pour tous les nouveau-nés. De nombreuses lescent-health/New_Publications/NUTRITION/ Steinwiesstrasse 75
études montrent un effet préventif de l’al- WHO_CAH_01_23.pdf. 8032 Zürich
laitement exclusif durant les premiers mois 5) Commission Directive 2006/141/EC of 22 Decem-
ber 2006 on infant formula and follow-on formula
de vie6), 17), 18). Les restrictions diététiques and amending Directive 1999/21/EC. Official Journal
préventives imposées à la mère n’apportent of the European Union 30.12.2006; 401: 1–33.
aucun avantage documenté au nourrisson 6) Agostoni C, Braegger C, Decsi T, Kolacek S, Koletzko
B, Michaelsen KF, Mihatsch W, Moreno LA, Puntis
allaité. Une telle prévention primaire ne peut J, Shamir R, Szajewska H, Turck D, van Goudoever
donc pas être recommandée. J. Breast-feeding: A Commentary by the ESPGHAN
Committee on Nutrition. JPGN 2009 [Epub ahead of
print].
Pour les nouveau-nés et nourrissons à 7) Koletzko B, Baker S, Cleghorn G, et al. Global
risque élevé d’allergie ne pouvant être allai- Standard for the Composition of Infant Formula:
tés ou ne l’étant que partiellement, on peut Recommendations of an ESPGHAN Coordina-
ted International Expert Group. JPGN 2005; 41:
utiliser, durant les six premiers mois, des 584–599.
produits lactés de substitution partiellement 8) Agostoni C, Decsi T, Fewtrell M, Goulet O, Kolacek S,
hydrolysés (lait HA). Une revue Cochrane Koletzko B, Michaelsen KF, Moreno L, Puntis J, Rigo
J, Shamir R, Szajewska H, Turck D, van Goudoever
actualisée récemment ne démontre toute- J. Complementary Feeding: A Commentary by the
fois qu’une évidence limitée en faveur d’un ESPGHAN Committee on Nutrition. JPGN 2008; 46:
effet préventif de ces produits pour l’allergie 99–110.
9) Kramer MS, Kakuma R. Optimal duration of exclusive
aux protéines bovines pendant les six pre- breastfeeding. Cochrane Database of Systematic
miers mois de vie19). Il n’y a pas de preuve Reviews 2002, Issue 1. Art. No.: CD003517. DOI:
scientifique d’un effet préventif des produits 10.1002/14651858.CD003517.
10) Agostoni C, Axelsson I, Braegger C, et al. Probiotic
HA après l’âge de six mois. bacteria in dietetic products for infants: a commen-
L’utilisation d’un lait extensivement hydro- tary by the ESPGHAN Committee on Nutrition. J
lysé pour la prévention d’allergies devrait Pediatr Gastroenterol Nutr 2004; 38: 365–74.
11) Agostoni C, Axelsson I, Goulet O, et al. Prebiotic
être limitée aux situations spéciales, après oligosaccharides in dietetic products for infants: a
évaluation par le pédiatre. commentary by the ESPGHAN Committee on Nutri-
Il n’existe pas d’évidence scientifique tion. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2004; 39: 465–73.
12) DACH (DGE, ÖGE, SGE, SVE): Referenzwerte für die
convaincante que l’exclusion, respective­ Nährstoffzufuhr. Umschau-Braus Verlag, Frankfurt an
ment l’introduction tardive d’aliments de Main 2000 (ISBN 3-8295-7114-3).
complément potentiellement allergéniques, 13) Complementary feeding. Report of the global con-
sultation, and summary of guiding principles for
comme p.ex. le poisson ou l’œuf, diminuent complementary feeding of the breastfed child. NLM
Classification: QU 145.5. http://www.who.int/child-
adolescent-health/New_Publications/NUTRITION/
* Le chapitre Prévention des Allergies a été formulé en guiding_principles.pdf.
collaboration avec PIA-CH (représenté par Jaqueline 14) Akoberg A K, Ramanan AV, Buchan I, Heller R F.
Wassenberg et Roger Lauener). Effect for breast feeding on risk of coeliac disease:

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