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Auscultation pulmonaire

L'auscultation des poumons vise à entendre et à interpréter les


différents bruits produits par le passage de l'air pendant les cycles
ventilatoires. Elle s'effectue sur quatre cadrants sur le thorax antérieur
et postérieur. En pratique, on ajoute souvent une zone d'auscultation
qui se trouve sur les lignes axillaires (environ au niveau du 4ème
espace intercostal). Le côté membrane du stéthoscope est posé à même
la peau en léger appui. On va ainsi écouter le murmure vésiculaire.
Lorsqu'il est physiologique, il est perceptible sur toute la durée de
l'inspiration et pendant le premier tiers de l'expiration.

Un exemple audio de murmure vésiculaire normal : >


murmurevesic.wav

Les quatre champs pulmonaires et les points d'auscultation

Le murmure peut être diminué ou disparaître, en situation


pathologique (présence de liquide non conducteur des bruits aériques
par exemple). Le murmure peut également être perturbé par des bruits
surajoutés.

 Les souffles. Ces derniers sont dus à la transmission amplifiée


du souffle glottique normal. On peut rencontrer des souffles
cavitaires, tubaires, pleurétiques et amphoriques.

 Les râles. Ce sont des bruits qui prennent naissance dans les
alvéoles ou les bronches. Ils sont modifiés par la respiration et la
toux. Les râles crépitants sont fins secs et éclatent en fin
d'inspiration. Ils sont plus nets après la toux. On peut les
rencontrer dans des pathologies comme l'œdème pulmonaire et
la pneumonie. On peut se faire une rapide idée du bruit des râles
crépitants en frottant ses cheveux près de son oreille. Les râles
bronchiques sont soit sibilants, soit ronflants. Ils sont consécutifs
à une inflammation de la paroi bronchique et/ou à la présence de
mucus dans les bronches. Les sibilants font penser au bruit que
le vent peut produire sur des fils téléphoniques, les ronflants
empruntent la même teinte sonore, mais sur un ton beaucoup
plus bas. Les râles bulleux ou sous crépitants sont produits par le
brassage d'air dans des alvéoles ou des bronchioles chargées de
mucosités. C'est un gargouillement qui est perceptible aussi bien
à l'inspiration, qu'à l'expiration.

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