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Institut National de formation

supérieure paramédical Tiaret

 Thème : Le système réspiratoire

 Professeure : mme Bilal

 Membre de groupe : Haidari Tamani

 Spécialité : Sage femme


Définition

Le système respiratoire regroupe l'ensemble des organes qui interviennent dans


la respiration. Ce système comprend les voies respiratoires et les poumons.

La principale fonction du système respiratoire est de fournir à l'organisme le


dioxygène (O2)
dont il a besoin ainsi que de le débarrasser du dioxyde de carbone (CO2)
qui, en trop grande quantité, peut être toxique. C'est pourquoi on dit souvent
que le système respiratoire a une double fonction. Cet échange entre l'air et le
sang se fait au niveau des alvéoles dans les poumons.

Les mouvements respiratoires (inspiration et expiration)


Les échanges gazeux (alvéoles - sang - cellules)
Important!
C'est grâce au système respiratoire que peut se produire une combustion
contrôlée dans les cellules appelée la respiration cellulaire. En effet, la
respiration "globale" permet d'obtenir le comburant pour cette combustion
cellulaire, soit le dioxygène(O2)
Lorsque ce comburant réagit avec un carburant (les nutriments fournis par le
système digestif), il se dégage différents éléments tels que de l'énergie (utilisée
par les cellules pour diverses tâches), du dioxyde de carbone(CO2)
,évacué par le système respiratoire) ainsi que de l'eau (éliminée par le système
respiratoire et le système excréteur)
L'anatomie du système respiratoire :
1- Les cavités nasales
En entrant par les narines, l’air atteint la première conduite du système
respiratoire : les cavités nasales, aussi nommées fosses nasales. On y trouve
les sinus nasaux.

Les cavités nasales sont tapissées de poils et de cils qui permettent de filtrer
l’air. C’est aussi en cet endroit que l’air est réchauffé et humidifié par les
vaisseaux sanguins à proximité, et ce, afin de limiter les dommages qu’un air
sale, froid et sec pourrait infliger aux poumons. De plus, c’est à ce niveau
que sont détectées les odeurs. L’air peut aussi circuler par la bouche qui le
réchauffe, l'humidifie et le filtre, mais moins bien que le nez

Le pharynx
Le pharynx est une voie respiratoire, mais aussi une voie digestive puisque
l'air inspiré et la nourriture peuvent y circuler (mais pas en même temps !).
La luette, lorsqu'elle est abaissée, permet le passage de l'air des fosses
nasales au pharynx. Lorsque la déglutition a lieu, la luette s'élève afin
d'empêcher la nourriture d'aller dans les fosses nasales
La trachée
La trachée, quant à elle, est un conduit dont la charpente est faite de
cartilage qui relie le larynx aux bronches. En fait, pour que ce conduit reste
toujours ouvert (ce qui est vital), des anneaux de cartilage sont disposés tout
le long du tube pour maintenir sa forme cylindrique et l’empêcher de
s’affaisser sur lui-même. Elle est située tout juste devant l'oesophage. Les
parois internes de la trachée sont recouvertes de mucus et de cils vibratiles,
ce qui permet d'emprisonner les petits corps étrangers (comme des
poussières) et de les faire remonter vers le haut pour protéger les poumons.
Le larynx et les cordes vocales
Le larynx est une structure cartilagineuse qui constitue la véritable porte
d’entrée de l’air dans les voies respiratoires. Il relie le pharynx à la trachée.
L'épiglotte est le "clapet" qui permet de fermer l'accès à la trachée lors de la
déglutition. Donc, lors d'une inspiration, l'épiglotte s'élève pour permettre le
passage de l'air.

Chez l’humain, c’est à ce niveau que l’on retrouve les cordes vocales.
Lorsque l’air est expulsé des poumons, il fait vibrer deux fibres musculaires
qui, selon leur ouverture, produisent un son contrôlé. Chez plusieurs autres
mammifères d’ailleurs, le larynx est utilisé afin de créer des sons pour
communiquer entre eux.

Les poumons
Situés dans la cage thoracique, les deux poumons sont les sites d’absorption
de l’oxygène et de rejet du dioxyde de carbone. Ils sont légèrement
différents : celui de gauche contient deux lobes alors que celui de droite en
contient trois. Les structures permettant de conduire l’air à l’intérieur des
poumons jusqu’aux sites d’échange sont les bronches, les bronchioles et les
alvéoles.

On pourrait comparer cette organisation à un arbre inversé où la trachée


ferait office de tronc, les bronches et les bronchioles feraient office de
branches et les alvéoles seraient représentées par les feuilles. Pour ce qui est
du mouvement de l’air, deux groupes musculaires seront utilisés : le
diaphragme et les muscles intercostaux. On retrouve également une double
membrane appelé plèvre qui enveloppe les deux poumons et qui adhère
également à la paroi de la cage thoracique ainsi qu'au diaphragme
Les bronches
Le système respiratoire comporte deux bronches principales. Chacune de
ces bronches conduit l’air vers l’un des deux poumons. Ces bronches
constituent les premières ramifications à l’intérieur des poumons. Il n’y a
toutefois pas d’échanges gazeux à ce niveau.

Tout comme pour la trachée, la paroi intérieure de ces conduits est


recouverte de cils vibratiles et de mucus régulièrement renouvelé. Le mucus
et les cils servent à empêcher les intrusions d’éléments étrangers dans les
niveaux inférieurs et plus fragiles des poumons : les alvéoles. Ainsi, les
poussières et le pollen notamment seront interceptés par le mucus et le
battement des cils vibratiles les feront remonter jusqu’au pharynx. À cet
endroit, le mucus vicié par les poussières pourra être avalé (transféré vers
l'oesophage) ou recraché

Les bronchioles
Une fois que les bronches sont assez avancées dans les poumons, elles se
ramifient en de plus petits conduits appelés bronchioles. Ces bronchioles
permettront d’acheminer l’air des bronches aux surfaces d’échanges
contenues dans les alvéoles.
Maladies respiratoires

1/Embolie pulmonaire :
symptômes, personnes à risques

L'embolie pulmonaire est une affection fréquente et grave entraînant, en


l’absence de traitement 30% de mortalité pouvant se réduire à moins de
20% sous traitement anticoagulant. On peut limiter les récidives en agissant
sur les facteurs de risques et grâce à un traitement anticoagulant au long
cours. Quels en sont les signes et les causes principales ? Comment la
diagnostiquer ? Comment réagir en urgence ? Explications.
Causes et facteurs de risque
Une infection d'une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang
peuvent provoquer une phlébite surtout s'il existe une station au lit
prolongée.

Plus globalement, toutes les situations favorisant l'immobilisation prolongée


favorisent un ralentissement de la circulation, rendant propice la formation
de thrombose veineuse. Les actes chirurgicaux comportent également un
risque, particulièrement la chirurgie orthopédique, gynéco-obstétricale, des
pathologies cancéreuses et les immobilisations plâtrées.

Quand le caillot provient d'une phlébite, on parle alors d'embolie


pulmonaire fibrino-cruorique. Dans de rares cas, l'embolie pulmonaire n'est
pas fibrino-cruorique et l'obstacle qui entraîne l'embolie peut être une
formation parasitaire, une viscosité graisseuse ou encore une bulle d'air.

Les causes sont alors de trois sortes :


L'embolie gazeuse se voit dans certains avortements où de l'air a été injecté
dans la cavité utérine. Le mal des caissons affecte les scaphandriers ou les
plongeurs sous-marins lorsqu'ils n'ont pas observé au cours de la remontée
les paliers de décompression
Qui sont les personnes à risque ?
Les patients souffrant d'insuffisance cardiaque et respiratoire sont
les plus exposées : la fréquence des embolies pulmonaires chez ces
patients et leur gravité imposent un traitement anticoagulant
préventif (voir plus bas).
Les longs voyages aériens favorisent les thromboses veineuses et
les embolies pulmonaires même chez des sujets apparemment
sains. Les facteurs favorisants sont alors l'hypoxie (rôle aggravant
du tabac), la déshydratation due au faible degré d'humidité de l'air
ambiant et à l'absorption d'alcool. La station assise prolongée
entraîne des modifications de la composition du sang veineux des
membres inférieurs
2/Oedème pulmonaire

Lorsque le coeur n'assure plus correctement son rôle de pompe, les


poumons se chargent de liquide : ils ne peuvent plus "respirer"
correctement. L'essoufflement est alors le premier signe de ce qui risque de
devenir une maladie fortement invalidante, voire mortelle. Revenons sur les
conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs
moyens de prévention.
Œdème pulmonaire : les personnes à risque
Toutes les pathologies cardiaques peuvent évoluer vers une insuffisance
cardiaque, qu'elles concernent les valves du coeur, la paroi ou encore les
artères du coeur. Ainsi, personne n'est à l'abri d'une décompensation
cardiaque.
L'insuffisance cardiaque gauche et donc l'OAP peut concerner tout le
monde, à partir de l'âge adulte (les enfants ont rarement une pathologie
cardiaque évoluée).
En règle générale, ce sont surtout des personnes âgées ayant déjà fait des
infarctus du myocarde qui sont concernés, ou encore, des personnes plus
jeunes présentant de multiples facteurs de risque comme le tabagisme, la
consommation quotidienne d'alcool supérieure à 2 verres de vin, le diabète,
l'âge supérieur à 50 ans, le sexe masculin (les femmes sont protégées par
leurs hormones jusqu'à la ménopause), l'excès de mauvais cholestérol, la
sédentarité et l' hypertension artérielle.
Quels sont les symptômes de l’œdème pulmonaire ?
Le principal signe est l'essoufflement.

Cet essoufflement arrive brutalement ou s'aggrave progressivement : petit à


petit, la personne n'arrive plus à faire ses activités quotidiennes. Elle est
obligée de dormir avec des oreillers pour surélever sa tête (pareil dans un
fauteuil), tellement l'impression d'étouffer est forte.
Cet essoufflement s'accompagne de toux, parfois grasse, avec des
expectorations mousseuses blanches ou de couleur saumonée.
Parfois, l'insuffisance cardiaque est globale, touchant le "coeur droit et
gauche". Dans ce cas, on retrouve en plus des oedèmes des deux jambes :
oedèmes blancs, mous, indolores, gardant la trace du doigt lorsqu'on appuie
dessus.

3/Les pleurésies
Une pleurésie est une inflammation de la plèvre, la membrane qui entoure
les poumons. La cavité pleurale entoure la plèvre. Elle est limitée par deux
feuillets glissant au contact l'un de l'autre qui réagissent lors de la plupart
des processus pathologiques et au cours des agressions les plus diverses. En
cas de pleurésie, il y peut y avoir la présence de liquide dans la cavité
pleurale.

Les pleurésies peuvent survenir brutalement, donc être aiguës


(sérofibrineuses ou purulentes) ou évoluer sur le long terme, donc être
chroniques.
Causes et facteurs de risque
Trois grandes causes dominent :

La pleurésie sérofibrineuse tuberculeuse survient en général dans les suites d'une primo-infection
tuberculeuse méconnue :
L'état général est altéré ;
Les réactions cutanées tuberculiniques (RCT) sont positives ;
La vitesse de sédimentation est accélérée ;
Les tubages gastriques sont négatifs ;
Le parenchyme pulmonaire, une partie du poumon composée des bronchioles respiratoires, est normal ;
Le bacille de Koch, bactérie responsable de la tuberculose, est retrouvé dans le liquide de ponction ;
Les pleurésies néoplasiques (cancéreuses) sont définies par la présence de cellules tumorales dans
l'espace pleural. Elles traduisent souvent des métastases pleurales de cancers locaux ou à distance. Le
médecin recherche des cellules néoplasiques dans le liquide de ponction et cherche par un bilan général
le cancer primitif. Le cancer primitif de la plèvre est rare (mésothéliome pleural) et se voit après
exposition à l'amiante.

Les pleurésies sérofibrineuses infectieuses sont secondaires à :

Une infection bactérienne : pneumonie, dilatation des bronches, abcès du poumon, septicémie,
coqueluche, rhumatisme articulaire aigu...
Une infection virale (grippe etc...)
D'autres causes peuvent provoquer une pleurésie :

Une embolie pulmonaire avec infarctus pulmonaire ;


Un oedème aigu du poumon ;
Un infarctus du myocarde (syndrome de Dressler) ;
Une crise d'asthme ;
Une parasitose ;
Une collagénose : lupus érythémateux disséminé (LED) ;
Une maladie sous-diaphragmatique : cirrhose du foie, cholécystite aiguë, pancréatite aiguë
hémorragique, abcès sous-phrénique ;
Une néphrose lipoïdique, une sarcoïdose
4/Delatation des bronches
La bronchectasie est la dilatation irréversible d'une bronche ou d'un segment de bronche, localisée ou diffuse.
Souvent, plusieurs bronches sont dilatées. Les bronchectasies peuvent se situer en un seul ou plusieurs
endroits du poumon, sur tout un lobe ou tout un poumon. Elles peuvent être uni ou bilatérales, donc toucher
un seul ou les deux poumons. C'est une affection pulmonaire chronique handicapante qui évolue par poussées
d'infections bronchiques.

Causes
Les bronchectasies peuvent être :

Congénitales (dès la naissance) ;

Ou acquises.

Les bronchectasies congénitales sont dues à une malformation bronchopulmonaire. Cette malformation peut
également toucher d'autres organes (rein, pancréas etc).

Les bronchectasies acquises disséminées sont secondaires à des affections bronchopulmonaires : broncho-
pneumonies de rougeole et de coqueluche, abcès pulmonaire, tuberculose...

Les bronchectasies acquises localisées sont secondaires à une sténose bronchique, c'est-à-dire à un
rétrécissement du diamètre bronchique de cause variable (adénopathies calcifiées, corps étrangers, tumeurs,
inhalation de gaz toxique, traumatismes...)

Les symptômes de la bronchectasie


Le patient consulte le médecin parce qu'il fait depuis plusieurs années et surtout l'hiver des bronchites fébriles
à répétition. Le malade signale en outre qu'en dehors de ces poussées, il crache pratiquement chaque jour des
sécrétions plus ou moins abondantes.

Voici les symptômes principaux :

L'expectoration qui survient en général le matin, au réveil, ou à l'occasion d'un mouvement, d'un changement
de position. Le climat froid et humide, la grippe augmentent le volume de ces sécrétions ;

Crachements de sang ;

Gêne respiratoire lors des efforts et parfois de cyanose (mais l'état général reste longtemps excellent) ;

Douleur thoracique ;

Fièvre ;

Doigts boudinés, les ongles violacés s'incurvent en verre de montre (hippocratisme digital) Perte de poids ;

Fatigue

Les sécrétions bronchiques sont entendues à l'auscultation sous forme de râles humides et de sifflements.
Évolution de la maladie
La bronchectasie, qu'est-ce que c'est ?

La bronchectasie est la dilatation irréversible d'une bronche ou d'un segment de bronche, localisée ou diffuse.
Souvent, plusieurs bronches sont dilatées. Les bronchectasies peuvent se situer en un seul ou plusieurs
endroits du poumon, sur tout un lobe ou tout un poumon. Elles peuvent être uni ou bilatérales, donc toucher
un seul ou les deux poumons. C'est une affection pulmonaire chronique handicapante qui évolue par poussées
d'infections bronchiques.

Examens et analyses complémentaires

La radioscopie et la radiographie pulmonaires évoquent le diagnostic. Un scanner permet de voir certaines


bronchectasies.

Seule la bronchographie (examen radiologique d'une bronche) affirme le diagnostic en dessinant l'intérieur des
bronches (bronchogramme) et précise le siège, l'étendue et la forme des bronchectasies. Elle ne peut pas être
pratiquée pendant une crise.

La fibroscopie est utile pour aspirer les sécrétions bronchiques, ce qui soulage le malade et permet l'analyse
bactériologique. La recherche du BK (bacille de Koch, bactérie responsable de la tuberculose) et la biopsie à la
recherche d'une tumeur sont systématiques.

Les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR), qui regroupent divers examens permettant d'évaluer la
capacité respiratoire sont demandées afin d'objectiver les troubles de la ventilation et d'étudier la possibilité
d'une intervention chirurgicale.

La dilatation des bronches est une maladie chronique. Les lésions anatomiques sont définitives.

Les poussées d'infection bronchique surviennent lors des changements de temps et lors des épidémies de
grippe. Ces épisodes infectieux se traduisent par de la fièvre, une recrudescence de la toux et une
augmentation de l'expectoration.

À la longue, la dilatation des bronches évolue vers l' insuffisance respiratoire chronique. Diverses complications
peuvent survenir : abcès pulmonaire, hémoptysies répétées, septicémie, amylose rénale...
5/Fibrose pulmonaire : symptômes, causes, traitements
Fibrose pulmonaire : symptômes, causes, traitements
Dr Catherine Quequet
Dr Catherine Quequet
Médecin allergologue
Morgane Garnier
Morgane Garnier
Journaliste
Mis à jour le
20/05/2021 à 16h35
Fibrose pulmonaire : symptômes, causes, traitements
Validation médicale :
27 January 2017
médecin, ancien directeur médical
La fibrose pulmonaire est une atteinte irréversible du tissu interstitiel du poumon qui
entraîne des difficultés à respirer. Symptômes, causes, traitements de soutien...
Eclairage avec la docteure Liath Guetta, pneumologue.
Sommaire
Qu'est-ce qu'une fibrose pulmonaire ?
Symptômes de la fibrose pulmonaire
Fibrose pulmonaire : est-ce fréquent ? Qui est touché ?
Fibrose pulmonaire : les causes
Symptômes de la fibrose pulmonaire
Les principaux symptômes sont un essoufflement et une toux sèche. Les personnes
atteintes de fibrose pulmonaire se plaignent en effet dans un premier temps d'un
essoufflement (dyspnée) à l'effort, puis au repos. Le moindre mouvement devient
difficile en raison de la baisse d'oxygénation des tissus.

Les ongles des mains peuvent prendre un aspect particulier bombé "en verre de
montre", appelé hippocratisme digital. La coloration bleue de la peau peut être
observée au fur et à mesure de l'évolution de la maladie et une insuffisance cardiaque
peut s'installer.

Quand la fibrose est à un stade avancé et qu'elle n'a pas été prise en charge, il y a une
altération de l'état général du/de la patient.e avec une anorexie et une perte de poids.

L'évolution de la maladie est chronique et peut-être émaillée de phases d'accélération


de la fibrose.
les causes
Les causes de fibrose pulmonaire sont multiples. Voici les principales :

Dans plus de 60% des cas, la cause des fibroses pulmonaires est inconnue : on parle
alors de fibroses pulmonaires idiopathiques conséquentes à des pneumopathies
interstitielles idiopathiques.
Dans d'autres cas, la fibrose pulmonaire est due à des expositions professionnelles à
l'amiante, à la silice, aux métaux lourds, etc.
Les personnes anciennement traitées par radiothérapie sont également plus exposées :
"Auparavant, quand on brûlait un organe, il y avait de l'inflammation qui donnait
séquelles de fibrose, explique la pneumologue. Aujourd'hui, cela n'existe quasiment
plus car la radiothérapie est très bien faite."
Les maladies auto-immunes comme le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjögren, la
sarcoïdose ou encore la polyarthrite rhumatoïde peuvent augmenter les risques.
6/La sarcoïdose : causes, symptômes et traitement

Qu'est-ce que la sarcoïdose ?


La sarcoïdose, également appelée maladie de Besnier-Boeck-Schaumann ou
lymphogranulomatose, est une maladie inflammatoire qui peut toucher différents
organes, mais affecte plus particulièrement les poumons.

Il semblerait qu'elle soit provoquée par une réaction inappropriée de l'organisme à un


agent agresseur, mais ce dernier n'est pas connu pour le moment. Le fait que les poumons
soient prioritairement atteints peut cependant laisser penser qu'il s'agit d'un agresseur
inhalé par le patient, même si pour l'instant cela n'a pas été démontré.

Cette agression se traduit par une inflammation au niveau des alvéoles pulmonaires
(afflux de lymphocytes et de macrophages activés), constituant une alvéolite, qui peut
évoluer ensuite vers un granulome inflammatoire, et éventuellement une fibrose.

D'autres organes peuvent également être touchés en dehors du thorax : la peau, les yeux,
les muscles ou encore le système nerveux.

La sarcoïdose, qui touche environ 20 personnes sur 100 000 dans le monde, affecte
davantage les jeunes adultes, les femmes, pour une raison inconnue.

Symptomes
Une fièvre et autres symptômes grippaux ;
Une fatigue ;
Des douleurs diffuses,
Un essoufflement et une toux sèche ;
Des sueurs nocturnes.
Autres symptômes fréquents :

Une perte d’appétit et de poids ;


Des rougeurs cutanées sur les membres ;
Une peau sêche, écaillée et des démangeaisons ;
Un gonflement des ganglions du cou ;
Une sensation d’oppression et des douleurs dans la cage thoracique ;
Des troubles des battements cardiaques ;
Des troubles de la vision et une uvéite (œil rouge).
La sarcoïdose : causes, symptômes et traitement
Les causes
Si les causes ne sont pas à ce jour identifiées, différents facteurs pourraient entrer en jeu et expliquer
l’apparition de cette maladie inflammatoire systémique, caractérisée par la formation de granulomes
dans différents organes.

Des facteurs héréditaires


Des facteurs génétiques peuvent être une éventuelle cause de la sarcoïdose : car dans 1 cas sur 50,
plusieurs membres de la même famille sont touchés par la maladie. Par ailleurs, certaines mutations
génétiques augmentent le risque de développer une sarcoïdose.

Des facteurs ethniques et géographiques

Des incidences très variables selon les pays et les groupes ethniques indiquent que les facteurs
géographique et ethnique jouent également un rôle dans l’apparition de la sarcoïdose. Ainsi, la
maladie est plus largement répandue dans certaines populations (par exemple chez les Afro-
Américains) et dans certains pays (par exemple, la Suède ou l’Islande).

Des substances toxiques absorbées par voie respiratoire

Comme dans 90 % des cas, la sarcoïdose présente une atteinte pulmonaire (sarcoïdose pulmonaire),
une cause possible de la maladie est l’inhalation de substances "toxiques" par les poumons. Certains
scientifiques supposent que ces substances inhalées activent le système immunitaire, provoquant
ainsi l’apparition des granulomes typiques de la sarcoïdose.

Les poumons peuvent être affectés dès le début de l’apparition de la maladie, mais également au fur
et à mesure que celle-ci évolue.

Il n’a pas encore pu être établi quelles substances inhalées pourraient être responsables de la
sarcoïdose. Mais différents éléments déclencheurs pourraient être en cause, tels que : des substances
chimiques, des particules fines, des bactéries, des virus, des substances allergène
La sarcoïdose est une pathologie inflammatoire encore mal connue, bien que relativement
fréquente. Comment la reconnaître ? A quoi est-elle due ? Comment la soigner ? Zoom sur une
maladie qui touche préférentiellement les poumons. Sommaire Qu'est-ce que la sarcoïdose ? Les
causes Les symptômes de la sarcoïdose La sarcoïdose aiguë La sarcoïdose chronique La
sarcoïdose pulmonaire Evolution et complications possibles Traitement de la sarcoïdose :
diminuer l'inflammation 3 | Les symptômes de la sarcoïdose Qu'est-ce que la sarcoïdose ? La
sarcoïdose, également appelée maladie de Besnier-Boeck-Schaumann ou lymphogranulomatose,
est une maladie inflammatoire qui peut toucher différents organes, mais affecte plus
particulièrement les poumons. Il semblerait qu'elle soit provoquée par une réaction inappropriée
de l'organisme à un agent agresseur, mais ce dernier n'est pas connu pour le moment. Le fait que
les poumons soient prioritairement atteints peut cependant laisser penser qu'il s'agit d'un
agresseur inhalé par le patient, même si pour l'instant cela n'a pas été démontré. Cette agression
se traduit par une inflammation au niveau des alvéoles pulmonaires (afflux de lymphocytes et de
macrophages activés), constituant une alvéolite, qui peut évoluer ensuite vers un granulome
inflammatoire, et éventuellement une fibrose. D'autres organes peuvent également être touchés
en dehors du thorax : la peau, les yeux, les muscles ou encore le système nerveux. La sarcoïdose,
qui touche environ 20 personnes sur 100 000 dans le monde, affecte davantage les jeunes
adultes, les femmes, pour une raison inconnue. Les causes Si les causes ne sont pas à ce jour
identifiées, différents facteurs pourraient entrer en jeu et expliquer l’apparition de cette maladie
inflammatoire systémique, caractérisée par la formation de granulomes dans différents organes.
Des facteurs héréditaires Des facteurs génétiques peuvent être une éventuelle cause de la
sarcoïdose : car dans 1 cas sur 50, plusieurs membres de la même famille sont...

Les symptômes de la sarcoïdose


Qu'est-ce que la sarcoïdose ?

La sarcoïdose, également appelée maladie de Besnier-Boeck-Schaumann ou


lymphogranulomatose, est une maladie inflammatoire qui peut toucher différents organes, mais
affecte plus particulièrement les poumons.

Il semblerait qu'elle soit provoquée par une réaction inappropriée de l'organisme à un agent
agresseur, mais ce dernier n'est pas connu pour le moment. Le fait que les poumons soient
prioritairement atteints peut cependant laisser penser qu'il s'agit d'un agresseur inhalé par le
patient, même si pour l'instant cela n'a pas été démontré.

Cette agression se traduit par une inflammation au niveau des alvéoles pulmonaires (afflux de
lymphocytes et de macrophages activés), constituant une alvéolite, qui peut évoluer ensuite vers
un granulome inflammatoire, et éventuellement une fibrose.

D'autres organes peuvent également être touchés en dehors du thorax : la peau, les yeux, les
muscles ou encore le système nerveux.

La sarcoïdose, qui touche environ 20 personnes sur 100 000 dans le monde, affecte davantage les
jeunes adultes, les femmes, pour une raison inconnue.
Les causes
Si les causes ne sont pas à ce jour identifiées, différents facteurs pourraient entrer en jeu et expliquer
l’apparition de cette maladie inflammatoire systémique, caractérisée par la formation de granulomes dans
différents organes.

Des facteurs héréditaires

Des facteurs génétiques peuvent être une éventuelle cause de la sarcoïdose : car dans 1 cas sur 50, plusieurs
membres de la même famille sont touchés par la maladie. Par ailleurs, certaines mutations génétiques
augmentent le risque de développer une sarcoïdose.

Des facteurs ethniques et géographiques

Des incidences très variables selon les pays et les groupes ethniques indiquent que les facteurs géographique
et ethnique jouent également un rôle dans l’apparition de la sarcoïdose. Ainsi, la maladie est plus largement
répandue dans certaines populations (par exemple chez les Afro-Américains) et dans certains pays (par
exemple, la Suède ou l’Islande).

Des substances toxiques absorbées par voie respiratoire

Comme dans 90 % des cas, la sarcoïdose présente une atteinte pulmonaire (sarcoïdose pulmonaire), une
cause possible de la maladie est l’inhalation de substances "toxiques" par les poumons. Certains scientifiques
supposent

que ces substances inhalées activent le système immunitaire, provoquant ainsi l’apparition des granulomes
typiques de la sarcoïdose.

Les poumons peuvent être affectés dès le début de l’apparition de la maladie, mais également au fur et à
mesure que celle-ci évolue.

Il n’a pas encore pu être établi quelles substances inhalées pourraient être responsables de la sarcoïdose.
Mais différents éléments déclencheurs pourraient être en cause, tels que : des substances chimiques, des
particules fines, des bactéries, des virus, des substances allergènes…

Les symptômes de la sarcoïdose

Il n’est pas rare qu’une personne souffrant d’une sarcoïdose ne montre pas, dès le début de la maladie, de
symptômes permettant un diagnostic précis.

Les symptômes de la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann (BBS) peuvent varier


fortement d’une personne à l’autre. Il se peut même qu’aucun symptôme typique ne
se manifeste dans un premier temps, surtout en cas de sarcoïdose chronique.
Plusieurs traitements pharmacologiques peuvent vous être prescrits pour le traitement d’une maladie
respiratoire.

Bronchodilatateurs
Ces médicaments sont utiles pour dilater les bronches lorsqu’elles présentent un rétrécissement qui gêne
le passage de l’air vers les poumons. C’est en particulier le cas si vous souffrez d’asthme ou de la
bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO. Les médicaments bronchodilatateurs sont
généralement administrés en inhalation ou plus rarement par voie orale ou intraveineuse. Leur effet
apparaît 5 à 30 minutes après la prise du médicament et dure entre 30 minutes et 24h selon leur type de
médicament. Il disparaît lorsque le traitement est interrompu. Pour cette raison, ces traitements vous sont
généralement prescrits de manière continue.

Antibiotiques
Ces médicaments sont utilisés en cas d’infection des bronches ou des poumons. Ils détruisent les bactéries
qui en sont responsables ou empêchent leur multiplication. Dans certaines situations, les antibiotiques
sont administrés préventivement pour empêcher l’apparition d’une infection, par exemple en cas de
mucoviscidose ou après une transplantation pulmonaire. Selon la situation, les antibiotiques peuvent vous
être administrés par voie orale, intraveineuse ou en inhalation.

Anti-inflammatoires
Ces médicaments ont pour but de diminuer l’inflammation des bronches ou des poumons lorsqu’elle est
excessive et endommage le système respiratoire. Les médicaments les plus souvent utilisés sont les dérivés
de la cortisone, une hormone produite naturellement dans le corps en faible quantité. Le traitement anti-
inflammatoire peut vous être administré par voie inhalée, orale ou intraveineuse. Les effets secondaires
sont minimes lors d’un traitement inhalé mais peuvent être plus importants lors d’une administration orale
prolongée. Nous prescrivons donc les doses les plus faibles possibles, ainsi que des vitamines, du calcium et
certains traitements préventifs pour éviter les effets secondaires. Certains antibiotiques (macrolides) ont
aussi des propriétés anti-inflammatoires et sont utilisés pour traiter l’inflammation des bronches en cas de
mucoviscidose ou de bronchiectasies.

Immunosupresseurs
Ces médicaments sont utilisés pour freiner le système immunitaire, notamment pour prévenir un rejet du
greffon après une transplantation pulmonaire. Ils sont aussi administrés au cours de certaines maladies
caractérisées par une réaction
La personne moyenne qui est modérément active pendant la journée expire environ 20 000 litres
d’air toutes les 24 heures. Inévitablement, cet air (qui pèserait plus de 20 kilogrammes) contient des
particules et des gaz potentiellement nocifs. Les particules, telles que la poussière et la suie, les
moisissures, les champignons, les bactéries et les virus, se déposent sur les surfaces des voies
respiratoires et des alvéoles. Heureusement, le système respiratoire dispose de mécanismes de
défense pour se nettoyer et se protéger. Seules les particules extrêmement petites, d’un diamètre
inférieur à 3 à 5 microns, pénètrent profondément dans les poumons.

Les cils, minuscules projections musculaires à la surface des cellules qui recouvrent les voies
respiratoires, font partie des mécanismes de défense du système respiratoire. Les cils déplacent une
couche liquide de mucus qui couvre les voies respiratoires.

La couche de mucus piège les pathogènes (micro-organismes potentiellement infectieux) et d’autres


particules, les empêchant ainsi d’atteindre les poumons.

Les cils se contractent plus de 1 000 fois par minute, faisant mouvoir vers le haut le mucus qui
recouvre la trachée à une vitesse de 0,5 à 1 cm par minute. Les pathogènes et les particules qui sont
piégés sur la couche de mucus sont expectorés par la toux ou acheminés vers la bouche et avalés.

Les macrophages alvéolaires, un type de globules blancs, qui se trouvent à la surface des alvéoles,
constituent un autre mécanisme de défense des poumons. Du fait des modalités des échanges
gazeux, les alvéoles ne sont pas protégées par du mucus et des cils. La densité du mucus entraverait
en effet les échanges d’oxygène et de dioxyde de carbone. Au lieu de cela, les macrophages
alvéolaires recherchent les particules déposées, s’y lient, les ingèrent, tuent celles qui sont en vie et
les digèrent. Lorsque les poumons sont gravement attaqués, d’autres globules blancs présents dans
la circulation, notamment les neutrophiles, sont mobilisés pour aider à ingérer et à tuer les
pathogènes. Par exemple, quand une personne respire une grande quantité de poussière ou est
atteinte d’une infection pulmonaire, la quantité de macrophages augmente et des neutrophiles sont
mobilisés.
Bibliographie :

https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies-respiratoires.htm

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-pulmonaires-et-des-voies-
a%C3%A9riennes/biologie-des-poumons-et-des-voies-
respiratoires/m%C3%A9canismes-de-d%C3%A9fense-du-syst%C3%A8me-
respiratoire#:~:text=Les%20cils%2C%20minuscules%20projections%20musculai
res,qui%20couvre%20les%20voies%20respiratoires

https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/sciences/le-systeme-respiratoire-et-
son-anatomie-s1264

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