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C’est l’étude des sons produits par la parole. Les unités séparées sont
définies par le phonéticien. Dans la mythologie indienne, un dieu particulier, le
dieu Indra, a créé le langage en le segmentant.
A- CONCEPTS ET OUTILS DE LA PHONETIQUE
I- LE POINT D’ARTICULATION
Dans un deuxième temps, la phonétique peut classer les sons selon leur
mode d’articulation c’est à dire selon le degré d’ouverture des organes. On
pourra par exemple dire qu’il y a des sons sonores et des sons non sonores :
- lorsque la glotte bloque l’air expiré, le son passe au travers des cordes vocales,
lesquelles se mettent à vibrer, on parle alors des sons sonores.
- lorsque la glotte ne bloque pas la sortie de l’air, en revanche, les cordes
vocales n’interviennent pas. Il se produit des sons non sonores comme le sont
naturellement les sons [p], [t], [k], [s].
Possibilité de rendre tous les sons non sonores quand nous chuchotons.
De même, il y a plusieurs types de résonances de l’air. Au moment où l’air est
expiré, il peut passer simplement dans la bouche (résonance orale) ou
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s’échapper en partie par le nez, après avoir fait résonner la cavité nasale
(résonance nasale). Lorsque nous prononçons le son [m], par exemple, nous
sentons jusqu’à ce que nous ouvrions les lèvres qu’une partie de l’air est
prisonnière dans la cavité nasale.
La production d’un son exige un courant d’air fabriqué par les poumons.
Ce dernier subit un traitement sous l’effet de la dilatation et de la rétroaction des
cavités pulmonaires, de la contraction et de la relaxation du diaphragme et des
mouvements musculaires, intercostaux. Le flux expulsé, après un appel d’air de
l’inspiration, est doté d’une pression et d’un volume supérieur à ceux convoqués
par la respiration. Cet ensemble sous-glottique qui a le rôle d’une soufflerie
transforme le flux respiratoire en flux énergétique.
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II- L’ENSEMBLE LARYNGE
VI- ARTICULATIONS
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d’air peut se trouver plus ou moins entravée. Le conduit buccal présente ainsi
trois types d’articulation :
- Il est maintenu ouvert et régulier sur toute sa langue et permet une
échappée de l’air sans bruit, cest le cas des réalisations vocaliques.
I- LES CONSONNES
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- Lorsque l’obstacle n’est que partiel et n’empêche donc pas l’écoulement
de l’air, la consonne est dite constrictive. La production du son résulte
d’un frottement lié au resserrement, d’où le nom de fricative et de
continue. Leur articulation peut être maintenue.
[l],[r],[f],[r],[f],[v],[s],[z], [ʃ] et [ʒ].
Ces consonnes sont toutes orales.
Parmi les constrictives, on opère les distinctions suivantes :
[f] et [v] sont parfois appelées soufflantes
[s] et [z] sifflante
[ʃ] et [ʒ] chuintantes
[r] vibrante pour des raisons articulatoires
[l] latérale :
L’obstacle étant constitué par les dos de la langue appliqué au palais, l’air
s’écoule par les côtés de la cavité buccale.
- Quand l’articulation fait intervenir les lèvres, la consonne est dite labiale.
Celle qui exige la mise en actions des deux lèvres, les bilabiales
[p],[b],[m]
Et celles qui exigent la mise en action de la lèvre du bas et des dents du
haut, les labiodentales
[f] et [v].
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- Quand l’articulation implique la luette vers laquelle se relève la partie
arrière de la langue, la consonne est uvulaire (du latin uvula luette) : c’est
le cas de
[r] uvulaire avec vibration de la luette ou encore du
[r] dit parisien qui correspond à la prononciation courante.
I.3- LE VOISEMENT
Mode d’articulation
Le fonctionnement laryngien n’est pas intègre au mode articulatoire des
voyelles puisqu’elles sont toutes produites avec la vibration des cordes vocales.
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Permet de prendre consciences de quatre degrés d’ouverture : fermé, mi-
fermé, mi- ouvert et ouvert.
Lieu d’articulation
MODE
D'ARTICULATION
orale nasale orale nasale orale nasale nasale
FERMEES
MI-FERMEES
MI-OUVERT
OUVERT
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Le cas du schwa