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MINISTERE DE LA CULTURE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

ET DE LA FRANCOPHONIE Union Discipline Travail

INSTITUT NATIONAL SUPERIEUR


DES ARTS ET DE L’ACTION CULTURELLE

ESTAAC: ECOLE SUPERIEURE DE TOURISME D’ARTISANAT ET D’ACTION


CULTURELLE

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION DOCUMENTAIRE


MASTER PROFESSIONNEL 2
DOCUMENTATION
DOCUMENTATION

DEVOIR
DU
COURS
DROIT D’AUTEUR

Présenté par : Enseignant :


AHIMAN Sess Adam M. DIARRA YaYa
Sujet
Expliquez en quelques lignes la disposition ci-dessous tiré de l’article 41 de la loi n°2016-555
du 26 juillet 2016.
« Les droits d’auteurs sur une œuvre dérivée ou composite appartiennent à la personne qui
l’a créée sous réserve des droits de l’auteur de l’œuvre préexistante. »
RÉSOLUTION

L’auteur est la personne physique qui a créé l’œuvre. De ce fait, une œuvre composite
ou dérivée est l’œuvre nouvelle qui incorpore une œuvre préexistante et qui est réalisée sans la
collaboration de l’auteur de cette dernière selon la présente loi n°2016-555 du 26 juillet 2016
dans l’article 41 qui a pour objet de fixer les règles relatives à la protection du droit d’auteur et
des droits voisins.

Dans notre analyse nous montrerons que les droits d’auteurs sur une œuvre dérivée ou
composite appartiennent à la personne qui l’a créée sous réserve des droits de l’auteur de
l’œuvre préexistante.

Selon la loi du code de la propriété intellectuelle, « est dite composite l’œuvre nouvelle
à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette
dernière ». Selon l’article 2.3 « Œuvres dérivées » de la Convention de Berne du 9 septembre
1886 modifiée le 28 septembre 1979, « sont protégés comme des œuvres originales, sans
préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre originale, les traductions, adaptations,
arrangements de musique et autres transformations d’une œuvre littéraire ou artistique ».

D’abord, concernant la titularité des droits sur une œuvre composite, l’article 41 de la
loi n°2016-555 du 26 juillet 2016 du code de la propriété intellectuelle dispose que « l’œuvre
composite est la propriété de l’auteur qui l’a réalisée, sous réserve des droits de l’auteur de
l’œuvre préexistante ». Aussi l’article 41 de la loi n°2016-555 du 26 juillet 2016 du code de la
propriété intellectuelle ajoute que « les auteurs de traductions, d’adaptations, transformations
ou arrangements des œuvres de l’esprit jouissent de la protection instituée par le présent code
sans préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre originale ». Ainsi, si l’auteur d’une œuvre
composite est titulaire des droits sur l’œuvre seconde qu’il a créée, l’auteur de l’œuvre première
qui y est incorporée conserve ses droits sur sa propre création. Chacun des auteurs est donc
propriétaire de son apport, sous réserve qu’il soit original.

Ensuite, l’œuvre dérivée est la propriété de l’auteur qui l’a réalisée, sous réserve des
droits de l’auteur de l’œuvre initiale. Il est donc nécessaire d'obtenir l’autorisation de l’auteur
de l’œuvre initiale, sauf si cette dernière se trouve dans le domaine public et à condition de
respecter le droit moral du premier auteur.

Enfin, afin de réutiliser une œuvre préexistante, l’auteur de l’œuvre composite doit, non
seulement demander l’autorisation préalablement à son auteur, mais également respecter les
droits moraux de ce dernier.
BIBLIOGRAPHIE

- Webographie

 http://culture.gouv.ci/wp-content/uploads/2019/07/loi-n-2016-555-du-26-juil-2016-
droit-d-auteur-et-dv-pdf-1.pdf
 https://www.droitci.info/files/231.07.16-Loi-du-26-juillet-2016_Droit-d-auteur.pdf

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