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El Houssaine Tissir
Département de Physique
Licence Fondamentale
Semestre 6
I. Définitions
II. Transformation de Laplace
II.1. Quelques propriétés de la transformée de Laplace
II.2.Transformée de Laplace inverse
II.3. Calcul de la transformée de Laplace inverse
II.3.1. Utilisation du théorème des résidus
II.3.2. Décomposition en éléments simples
III. Représentation externe (fonction de transfert)
III.1. Définition
III.2. Propriétés de la fonction de transfert
III.3. Forme standard d'une fonction de transfert
IV. Algèbre des schémas fonctionnels
IV.1. Notions fondamentales des schémas fonctionnels
IV.2. Représentation d’un système
IV.3. Forme canonique d'un système asservi
IV.4. Simplification des schémas fonctionnels
V. Systèmes de commande
V.1. Commande d’un système en boucle ouverte
V.2. Commande d’un système en boucle fermée
VI. Classification des systèmes asservis
VI.1. Classification selon le type de l'entrée de référence
VI.2. Classification selon le type du régulateur
1
Chapitre 3: Représentation des systèmes dans l’espace d’état
2
Chapitre 1: Notions de base sur les asservissements
I. Définitions
L'automatique est indispensable quand il s'agit de traiter avec précision et en toute sécurité des
systèmes rapides ou peu stable.
Système: Un système est un ensemble de constituants reliés les uns aux autres de façon à former
une entité.
On peut avoir un système simple, formé d’un seul élément comme par exemple une balle, ou
un système composée, formé de plusieurs éléments.
Un système monovariable est caractérisé par une grandeur de sortie et une grandeur
d'entrée. Il est représenté par le schéma suivant:
L'entrée e(t) agit sur le système et permet de le piloter vers un état spécifié, la sortie s(t)
représente les effets de la grandeur d'entrée que l'on peut observer généralement au moyen des
capteurs. Les perturbations est une variable aléatoire dont on ne connaît pas l'origine.
3
Les grandeurs de sortie et d'entrée peuvent être rassemblées dans des vecteurs s(t) et e(t)
respectivement.
Système Automatique: Un système est dit automatique lorsqu'il accomplit une tache bien
déterminée sans intervention humaine
Système linéaire :: Un système est dit linéaire si la fonction qui décrit son fonctionnement est
linéaire. Elle vérifie le principe de proportionnalité et de superposition.
Proportionnalité : si y(t) est la réponse du système à l’entrée u(t), alors λy(t) est la réponse à
l’entrée λu(t).
Superposition : si y1(t) est la réponse du système à l’entrée u1(t) et y2(t) est la réponse du
système à l’entrée u2(t), alors y1(t)+y2(t) est la réponse à l’entrée u1(t)+u2(t).
On peut aussi définir un système dynamique linéaire comme un système qui peut être décrit
par une équation différentielle linéaire.
Système stationnaire : Un système est dit invariant (ou invariant) si on suppose que les
caractéristiques du système (masse, dimensions, résistance, impédance,…..) ne varient pas au
cours du temps.
Dans ce cas, si y(t) est la réponse à l’entrée u(t) alors y(𝑡 − 𝜏) est la réponse à u(𝑡 − 𝜏)
4
On peut dire qu’un système est stationnaire lorsqu’il peut être décrit par une équation
différentielle linéaire à coefficient constants.
Système causal : Un système est dit causal si la valeur de la sortie y(t) à un instant to ne dépend
que des valeurs de l'entrée u(t) pour tto.
Cette définition montre que le système est causal si la valeur de la sortie à un instant donné ne
dépendra pas des valeurs futures de son entrée.
Notons que tous les systèmes physiques sont causaux.
Définition 1. : Soit f(t) une fonction réelle de la variable réelle t, définie pour t>0 et soit s une
o t
variable complexe définie pour s j . S'il existe un réel 0 tel que 0 f(t) e dt ,
alors f(t) admet une transformée de Laplace pour Re(s) 0 donnée par,
st
Lf ( t ) F( s ) 0 f ( t )e dt
Réponse :
st 1 1 1
U ( s) L[(t )] (t )e st dt e dt e st lim e st
0 0 s 0 t s s
1
Pour que l'intégrale converge, on doit avoir >0 et donc 0 0 . Donc U( s ) L( t ) pour
s
tout s telle que Re(s)>0.
Remarque: Une fonction est dite causale si elle est identiquement nulle pour t<0.
5
II.1. Quelques propriétés de la transformée de Laplace
1-Unicité de la solution : Si deux fonctions f(t) et g(t) possèdent la même image H(s)
(H(s)=L[f(t)]=L[g(t)]) alors ces deux fonctions sont identiquement égales.
Exemple 2 :
6
f1 (t) = t 3 Transformée de Laplace F1 (s) = 4
{ s
(t) −5t → {
1
f2 = e
F2 (s) =
s+5
18 4
f ( t ) 3f1( t ) 4f 2 ( t ) F(s) 3F1(s) 4F2 (s)
s 4 s 5
Remarque :
i) Le théorème de la valeur initiale ne s’applique pas si le degré du numérateur de F(s) est égale
ou supérieur au degré de son dénominateur car f(t) contient alors une impulsion.
ii) le théorème de la valeur finale ne s’applique que si tous les pôles de F(s) sont à partie réelle
négative. On tolère un pôle simple nul. Si ces conditions ne sont pas respectées, f(t) est une
fonction qui croit constamment avec le temps, d’où l’impossibilité d’utiliser ce théorème.
iii) Si la différence entre le degré du dénominateur de F(s) et le degré de son numérateur est
supérieur ou égale à 2 alors f(0+)=0.
6
iv) Si la différence entre le degré du dénominateur de F(s) et le degré de son numérateur est
égale à 1, alors f(0+) est le quotient des coefficients de plus haut degré du numérateur et du
dénominateur.
5-Dérivation :
Proposition: Soit f localement sommable, nulle pour t < 0, possédant sur R∗+ une dérivée
continue (ou continue par morceaux), localement sommable. De plus on suppose que pour t
assez grand
|f(t)| ≤ Aeat , (A, a)ϵR∗+ × R
Alors,
Preuve,
+∞
= −𝑓(0+ ) + 𝑠 ∫ 𝑓(𝑡)𝑒 −𝑠𝑡 𝑑𝑡
0+
= sF(s) − f(0+ )
On peut utiliser le même processus pour démontrer la transformée de Laplace pour des
dérivées d'ordre supérieur. On obtient alors :
dn d d n 1
L f ( t ) s n F(s) s n 1f (0 ) s n 2 f (0 ) ... f (0 )
n 1
dt
n dt dt
n 1
s n F( s ) sn 1k f ( k )( 0 ); f ( 0 )( 0 ) f ( 0 )
k 0
On note que pour une fonction causale : f ( k )( 0 ) 0 pour tout k L f ( n )( t ) sn F( s )
Remarque: On doit distinguer la dérivée en t de celle en s : L t n f (t ) (1) n d n F ( s)
ds n
7
d 2
Exemple 5. Lsin(2t ) Lt. sin(2t )
2 4s
2
s 4 ds s 2 4
s 2 42
6- Intégration : L f ( t )dt
F(s)
s
8-Théorème du déplacement : si F(s)=L[f(t)] alors L eat f ( t ) F( s a )
1 s
9- Théorème de changement d’échelle : si F(s)=L[f(t)] alors L[f(at)] = a F (a) , ∀a > 0
Exemple 6.
1 1 1 3
L[sin(t)] = ⇒ L[sin (3t)] = =
s2 + 1 3 s 2 s2 + 9
(3) + 1
En pratique, pour obtenir la transformée de Laplace inverse, les trois cas suivants se
présentent.
Il faut d’abord exprimer ou décomposer F(s) en une somme de termes dont les
transformées inverses sont dans la table.
8
Pour chercher la transformée de Laplace inverse de F(s), on envisage les cas suivants:
f ( t ) L1F(s) résidusF(s)est
o
et le résidu d'une fonction g(s) en un pôle a d'ordre p s'obtient par :
d p 1
Rés g , a
1
( p 1)! ds p 1
s a p g( s )
sa
7
Exemple 7: F(s) , F(s) possède un pôle (-2) multiple d’ordre 3
(s 2)3
f ( t ) résiduF(s)est ,2
1 d2
s 23 F(s)est
(3 1)! ds 2 s 2
1 d 2 st
7e
2 ds 2 s 2
1 d st
7 te
2 ds
s 2
9
1 2 st
7t e
2
s 2
t 2e 2 t
7
2
Premier cas : Pôles simples: Si D(s) présente des racines simples, on peut écrire :
N ( s)
F (s) avec si s j si i j
s s1 s s 2 ...s s n
La décomposition de F(s) peut toujours s’écrire sous la forme :
A1 A2 An
F(s) ...
s s1 s s 2 s sn
Les coefficients Ai sont appelés les résidus de leurs pôles respectifs. On en déduit :
Exemple 8:
1 1
F(s) ; F(s) possède deux pôles simples: -1 et -2.
s 2 3s 2 (s 1)(s 2)
1 1
F(s)
s 1 s 2
d ' où : f(t) e t e 2 t ( t )
Deuxième cas : pôles multiples ; Si D(s) présente des racines multiples par exemple s0 :
N ( s)
F ( s) avec 1
s s0 s s1 ...s sn
on écrie F(s) sous la forme :
10
D’où :
Exemple 9:
3s 3s 3 6
F(s)
s 2 4s 4 s 22 s 2 (s 2) 2
D’où
f ( t ) 3e 2 t 6 te 2 t ( t )
Troisième cas : pôles complexes : Si D(s) possède des racines complexes, ces racines viennent
de termes quadratiques de la forme as 2 bs c avec b 2 4ac 0 ,
s
Dans ce cas, dans l'expression de F(s) intervient des termes de type qu'on écrit sous
as bs c 2
la forme
s d
. Le terme correspondant de f(t) est :
d 2 2 e t sint
s 2 2 2
avec arctg .
d
4
Exemple 10: Retrouver l'original de H(s)
s 1 s 2 4s 7
Cette transformée ne figure pas dans la table. Utilisons la méthode de décomposition, on
écrie:
s
H (s)
s 1 s 2 4s 7
s ( )s 2 (4 )s 7 4
s 1 s 2 4s 7
(s 1) s 2 4s 7
s 1 s 2 4s 7
0
On doit donc avoir 4 0
7 4
11
1
La résolution de ce système d’équations donne -1
-3
Donc,
1 s3
H (s)
s 1 s 4s 7
2
1 s3
H (s)
s 1 s 2 2 3 2
De la table des transformées on tire :
h(t) e t
2 3 - 2t
e sin( 3 t ), t 0
3
où a 0 , a1,...,a n , b0 , b1,..., bm sont des constantes. On note que l'équation ne contient pas de terme
constant. En fait il est possible d'éliminer ce terme par un changement de variable.
On admet que le système est initialement au repos (ou en régime permanent, établi depuis
suffisamment longtemps), toutes les dérivées sont donc nulles à l'instant t=0. L'application de
la transformée de Laplace donne,
avec Y(s) et U(s) sont les transformées de Laplace de y(t) et u(t) respectivement. Alors, on
déduit :
12
H(s) est appelée fonction de transfert ou transmittance du système. Elle ne dépend ni de la
sortie ni de l'entrée ni des valeurs ou conditions initiales mais seulement de la constitution
physique du système.
t t
y( t ) h( t ) * u( t ) h( )u( t )d h( t )u( )d
0 0
où '*' désigne l'opérateur de convolution et h(t) est l'original de H(s). C’est le théorème
de convolution.
h(t) s'appelle réponse impulsionnelle du système car pour une impulsion u( t ) ( t )
(U(s)=1), on a y(t)=h(t).
1 Ts Y(s) KE(s)
K Y(s)
F(s)
1 Ts E(s)
d d
1 T y(t) Ke( t ) T y(t) y(t) Ke( t )
dt dt
13
Ke s P(s)
H(s)
s Q(s)
P( 0 )
où P(s) et Q(s) sont tels que 1 , K est le gain statique du système, est égal au nombre
Q( 0 )
d'intégrateurs et représente le retard pur du système.
Un schéma fonctionnel consiste en une représentation graphique abrégée des relations entre les
signaux d'entrée et de sortie d'un système physique. C'est un moyen à la fois utile et aisé de
caractériser les relations existant entre les différents organes d'un système de commande.
● On représente les opérations d'addition ou de soustraction par un petit cercle marqué d'une
croix appelé comparateur où aboutissent les flèches portant le signe + ou – selon les cas. On
peut faire aboutir au même comparateur un nombre quelconque de signaux d'entrée.
● Lorsqu'on a besoin d'introduire le même signal ou la même variable en plus d'un élément ou
en plus d'un comparateur, on utilise un point de dérivation (ou de branchement).
14
IV.2.Représentation d’un système
La grandeur e(t) est appelée 'entrée principale, elle correspond à une action extérieure s'exerçant
sur le système et permet de le piloter vers un état spécifié. La sortie s(t) caractérise l'état du
système et représente les effets de la grandeur d'entrée que l'on peut observer généralement au
moyen des capteurs. Par exemple, on peut représenter un potentiomètre sous la forme
L'application des lois de la physique au système conduit à l'établissement d'une certaine relation
entre s(t) et e(t).
Les autres grandeurs qui possèdent une action sur le système et qui sont susceptibles par
conséquent de modifier la relation existant entre s(t) et e(t) sont appelées entrées parasites ou
perturbations. Un exemple réel est celui d'un véhicule:
Le schéma fonctionnel de base d'un système asservi peut être donné par :
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Pour étudier le système asservi, on inscrit à l’intérieur de chaque rectangle la fonction de
transfert de l’élément correspondant ou bien l’opérateur qui va agir sur son entrée.
dx ( t )
y( t ) x ( t ) ; (y=sortie, x=entrée)
dt
Remarque:
16
La figure suivante montre les différentes relations et correspondance entre le domaine
temporel et celui fréquentiel.
ce qui donne :
H1 (s)E(s)
Y(s) =
1 ∓ H1 (s)H2 (s)
17
Y(s) H1 (s)
=
𝐸(𝑠) 1 ∓ H1 (s)H2 (s)
Y G1G2 X
Remarque :
Pour déterminer les fonctions de transferts individuelles des étages en cascade, on doit
éventuellement tenir compte des effets de couplage (interaction entre un système et son voisin).
On peut opérer sans précaution particulière avec des amplificateurs opérationnels du fait de leur
grande impédance d'entrée.
Y 1 avec L
U 1 s R
18
Ce circuit est formée de deux étages LR en
cascade, sa fonction de transfert est donnée
par,
Y R2 1 1
U R 3RLs L s 13s s 1 s 2
2 2 2 2 2
𝑌
𝑍 = 𝐺𝑋 ∓ 𝑌 = 𝐺 (𝑋 ∓ 𝐺 )
19
Règle 5 déplacements d'un comparateur en aval d'un élément
Z=G(X∓𝑌)=GX∓𝐺𝑌
20
Remarque :
Z=GX et Y X 1 GX
G
21
Remarque
Il faut souligner que deux schémas ne sont équivalents que s’ils obéissent à la même loi. Il est
donc intéressant de vérifier que le schéma réduit obéit bien à la même équation entrée-sortie,
donc à la même fonction de transfert.
Remarque
Les règles de transformations servent aussi à mettre en évidence le rôle d’un paramètre
important du système. Ceci est réalisé en isolant cet élément et par suite simplifier l’étude de
l’influence des variations de ce paramètre sur le comportement du système. Par exemple, soit
le système décrit par le schéma fonctionnel suivant,
22
En appliquant deux transformations ;
Avec ce schéma on peut voir que la fonction de transfert en boucle ouverte est,
1 + s + F(s)
K×
s 2 (s + 1)
Donc, on peut chercher les performances du système (sans K), c’est-à-dire de fonction de
transfert en boucle ouverte donnée par,
1 + s + F(s)
G1 (s) =
s 2 (s + 1)
Et étudier l’influence du paramètre K sur ce système, ainsi on peut choisir la valeur de K qui
améliore ces performances et par suite obtenir les meilleurs performances.
V. Systèmes de commande
Définition 5.1: un système de commande est un assemblage de constituants physiques branchés
ou reliés les uns aux autres de telle sorte qu'il puisse se commander, se diriger, ou se régler lui-
même, ou bien commander, diriger, ou régler un autre système.
Les systèmes de commande entrent dans deux catégories générales: les systèmes en boucle
ouverte et les systèmes en boucle fermée
23
avec :
le système à commander est le système sujet à la commande (four, moteur ,réacteur ...)
Sortie (appelée grandeur réglée) : c'est la grandeur physique que l'on désire contrôler. Elle
donne son nom à la régulation. Par exemple : régulation de température.
Consigne : ordres, c'est la valeur désirée que doit avoir la grandeur réglée; exemple fixer une
température à 37 °c ou fixer une trajectoire d’un avion.
C'est une commande en boucle ouverte qui ne permet pas de régler avec précision le niveau de
sortie et corriger l'effet des perturbations.
Remarque: les deux caractéristiques essentielles des systèmes en boucle ouverte sont les
suivantes:
1. leur aptitude à fonctionner avec précision est déterminée par leur calibre. Calibrer
signifie établir ou réétablir la relation entre entrée et sortie de façon à obtenir du système
la précision voulue.
2. Le phénomène d'instabilité n'est en général pas gênant.
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Définition 5.3: Un système de commande en boucle fermée est un système où le signal de
commande dépend d'une façon ou d'une autre du signal de sortie. Ce système est appelé aussi
système bouclé ou système asservi ou asservissement.
Le schéma général d’un asservissement analogique est donné par la figure suivante:
Un système asservi comporte une chaîne d'action avec amplification de puissance appelé aussi
chaîne de puissance, une chaîne de retour ou de contre-réaction (de faible puissance) et un outil
de comparaison.
le processus est soumis aux excitations constituées par l'entrée de référence et des
perturbations.
Le capteur donne une image utilisable (de nature le plus souvent électrique) de la grandeur
réglée. Un capteur doit donner une image fidèle de la grandeur réglée. Sa sensibilité impose
donc les limites de précision de l'asservissement.
Le régulateur est composé de deux parties :
- Le comparateur qui reçoit l'information de référence et la grandeur mesurée dont il fait la
différence appelée écart ou erreur.
- Le correcteur dont le rôle sera d'éliminer cet écart quelles que soient les perturbations, et
d'amener le processus à réagir rapidement, quelles que soient les variations de l'entrée de
référence ou des perturbations. Donc, il a pour but d'assurer le bon fonctionnement du
processus et en particulier sa sécurité.
L'actionneur reçoit du régulateur la grandeur réglante et l'amplifie en puissance, c'est le
"muscle" de la chaîne qui va piloter l'évolution du processus (par exemple : moteur, vérin,
vanne, …)
Le schéma de la régulation automatique de température d'eau dans un bassin est donné par la
figure suivante :
25
Le débit d’eau chaude est réglé par une vanne motorisée; il est proportionnel à l'angle
d'ouverture de la vanne v (rd).
Le débit d’eau froide peut être réglé manuellement.
On remarque que ce montage met en évidence l’opération de bouclage. Le rôle du bouclage est
d’ajuster en permanence le débit qec de l’eau chaude de telle sorte que la grandeur réglée
(température d’eau dans le bassin) soit égale à la consigne (Température de référence Tref) en
dépit des perturbations (par exemple échange de chaleur avec l’environnement, changement du
débit d’eau froide).
26
V. Classification des systèmes asservis
Dans tout système asservi, la sortie doit recopier le mieux possible la consigne.
27
Chapitre 2: Réponses temporelles des systèmes
dynamiques
Les signaux de test utilisés sont de deux types : signaux de test sinusoïdaux et signaux de test
non sinusoïdaux. Les signaux de test sinusoïdaux sont utilisés en analyse fréquentielle et les
signaux de test non sinusoïdaux généralement utilisés dans l’analyse temporelle sont les
suivants:
d
a0 y( t ) a1 y( t ) bu ( t )
dt
ẏ + y = Ku (1)
K
H(s)
1 s
28
Exemple : Four électrique
dV dh
qe A
dt dt
29
d 2 y( t ) dy(t )
a2 a1 a o y( t ) bu ( t )
2 dt
dt
d 2 y( t ) dy ( t )
2w o w o2 y( t ) Kw o2 u ( t )
dt 2 dt
où,
ao
w o =pulsation propre non amortie ou pulsation naturelle (s'exprime en rd/s)
a2
a1
=coefficient d'amortissement
2 a oa 2
b
K =gain statique
ao
Y(s) Kw o2
Fonction de transfert : H(s)
U(s) s 2 2w o s w o2
d 2s ( t ) ds ( t )
J Cm K es ( t )f
dt 2 dt
1
s (s) J
H(s)
Ke f 1 C m (s) f Ke
wo , et K s2 s
J 2 JKe Ke J J
s1 w o j 1 2 ; s2 w o j 1 2
30
Ils possèdent les propriétés suivantes :
s1 s 2 w o indépendants de ; s1s2 w o2 .
Si 0 alors s1 jw o et s 2 jw o : les deux pôles sont imaginaires purs.
Si 0 les deux pôles sont à gauche de l'axe imaginaire, cela correspond à un
amortissement réel.
Si 0 les deux pôles sont à droite de l'axe imaginaire, cela correspond à une
amplification.
b) 1 ' 0 : le système est amorti, et le dénominateur de la fonction de transfert
possède deux pôles réels négatifs si 0 et positifs si 0.
s1 w o 2 1 ; s 2 w o 2 1
c) 1 ' 0 : amortissement critique, racine double s1,2 w o
E pour t 0
( t )
0 pour t 0 (causalté)
(t) n'est pas définie à l'origine (t=0) ce que l'on transcrit par (0 ) 0 et (0 ) E . On a
l'échelon unité si E=1. La représentation réelle de ce signal est l'application d'une tension à un
système par l'intermédiaire d'un interrupteur. C'est le signal de test le plus simple à réaliser,
convient aux systèmes d’une grande inertie
K 1 1
Y(s) K
s(1 s) s s 1
par conséquent,
31
t
y( t ) K 1 e ( t )
Le régime transitoire encore appelé régime libre (pas d'excitation) caractérise le comportement
dynamique du système (rapidité et oscillations), et le régime permanent ou régime forcé
caractérise son comportement statique. La dynamique du système est conditionnée par les pôles
de la fonction de transfert et donc par les coefficients de l'équation différentielle.
Plus est petit plus tr est petit et plus le système est rapide.
K
H(s) ;
1 s
H(s) K
Y(s) Yc (s) Yc (s)
1 H(s) 1 K s
K1 K
Y(s) Yc (s) avec K1 et 1
1 1s 1 K 1 K
( t ) y c ( t ) y( t )
Et l’erreur statique est définie par :
Cette erreur est d’autant plus petite que K est grand. Elle est nulle pour K= ce qui n’est pas
réalisable physiquement du fait des limitations pratiques.
32
On note que l’erreur statique peut être déterminée en utilisant le théorème de la valeur finale :
Eo KEo
E(s) Y(s)
s s2
y( t ) KEot
1 Kw o2 Kw o2
U(s) Y(s)
s
s s 2 2w o s w o2
ss s1 s s 2
s1 w o 2 1 ; s 2 w o 2 1 et s1 s 2 2 w o 2 1
La décomposition en éléments simples de Y(s) donne,
s s
Y (s) K 1 1 2 1
s s1 s 2 s s1 s s 2
En prenant la transformée de Laplace inverse on trouve :
y( t ) K 1
1
s 2 e s1 t s1e s 2 t (t)
s1 s 2
L'évolution de y(t) et de sa dérivée, qui n'est autre que la réponse impulsionnelle,
y( t ) K
s1s 2
s1 s 2
e s1t e s 2 t ( t )
33
La tangente à l'origine est horizontale,
pour t, y(t ) K . Le temps t i auquel
la courbe s'infléchit est donné par :
ÿ = 0 s1 es1 ti = s2 es2 ti
b) 1 : racine double
Kw o2 wo
s1 s 2 w o , dans ce cas, Y(s) K 1 1 , soit,
ss w o 2 s s w o s w o
2
y(t ) K 1 1 w o t e w o t (t )
La réponse a même allure que la précédente. Dans ces deux cas, le régime est apériodique. En
pratique, ce régime ne présente pas d'intérêt car il est lent à s'établir.
s1 w o j 1 2 ; s 2 w o j 1 2 et s1 s 2 2 jw o 1 2 alors,
1 2 2
y( t ) K 1 s 2 e w o t e jw o 1 t s1e w o t e jw o 1 t
2 jw 1 2
o
jw o 1 2 t 2 jw o 1 2 t 2
w o t e e jw o 1 t e e jw o 1 t
y( t ) K 1 e
1 2 2j 2
e w o t
y( t ) K 1 sin w 1 2 t 1 2 cos w 1 2 t
1 2 o o
2
On remarque que 2 1 2 1 donc on peut poser sin() 1 2 et cos() et
la solution devient :
34
e w o t
y( t ) K 1 sin w o 1 2 t
1 2
e w o t e w o t
y(t) évolue entre K 1 et 1
K .
2
1
2
1
Si 0 l'enveloppe croit vers l'infini; divergence (instabilité), et si 0 l'enveloppe converge
vers K; oscillations amorties.
Graphe :
Paramètres de performances
2
pseudo période : Tp = avec w p = w o 1 2 =pseudo pulsation
wp
2 To
Tp ; To période propre
w o 1 2 1 2
Dépassements :
- Le premier dépassement D1 % : C'est le pourcentage de dépassement par rapport à la
y y ( )
valeur finale stabilisée D1 % max .100 ; y max est obtenue en calculant
y ( )
dy ( t ) n
0 ce qui aboutit à t (n=1,2,3,…). Pour n=1 on a le premier
dt wp
1 2
dépassement : t pic D1 % 100e .
wp
3
2
- Pour n=3 on a le deuxième dépassement D 2 % 100e 1
Le temps de réponse t r : c'est le temps requis pour atteindre le régime définitif à 5%.
Le temps de monté t m : c'est l'intervalle de temps séparant les instants auxquels la
réponse indicielle vaut 10% et 90% de la valeur finale.
35
IV. Réponse impulsionnelle
La réponse impulsionnelle d’un système est sa réponse à une entrée en impulsion
(t )dt 1 ; ( t ) 0 pour tout t 0 (1)
et ( t ) n'est pas définie en t=0.
L'impulsion de Dirac peut être générée à partir d'une fonction ( t , ) possédant les mêmes
propriétés (1) par passage à la limite de tendant vers zéros.
0 pour t 0
1
( t , ) pour 0 t
0 pour t
Domaine d’utilisation : Système ne pouvant pas être excité pendant un temps assez important.
Lorsqu'un système est excité par une impulsion, sa sortie est appelée réponse impulsionnelle.
36
K t
Equation de la tangente : y( t ) 1
IV.2. Cas d’un processus intégrateur
K
U(s)=1 Y(s)
s
y( t ) K( t )
1 1 1
Y(s) K02
s1 s 2 s s1 s s 2
Ce qui donne :
e s t e s t ( t )
02
y( t ) K 1 2
s1 s 2
En remplaçant s1 et s2 par leurs expressions :
2 2
w o e w o t e jw o 1 t e jw o 1 t
y( t ) K
1 2 2j
soit,
w o e w o t
y( t ) K sin w o 1 2 t
1 2
Courbe :
Remarque: Un système est dit stable si sa réponse à l'impulsion de Dirac tend vers zéro quand
t tend vers l'infini.
37
V. Réponse à une rampe : u(t)=at
Si tg 1 rd on a une rampe unité.
4
La pente de la droite ( tg ) exprime la vitesse de variation de r(t). C'est pour cela qu'on
appelle souvent la rampe échelon de vitesse.
2
y( t ) aK t
w
1
o w o s 2 s1
2
s12es 2 t s 22es1t
2
On peut voir que : lim y( t ) aK t .
t wo
38
Cas où les pôles sont complexes :
2
s 4 2
1
s
w o 42 1
2 wo 2 2 2
Y (s) aK 1 aK 1
s
2 w os
s 2 2w os w o2 s 2 w os w o s w o 2 w o2 1 2
w o t 2 1 2
2
y( t ) aK t e sin w o 1 2 t avec arctg
w o w 1 2 2 2 1
o
2
Il est clair que : lim y( t ) aK t
t wo
Courbes de réponse
Remarque
Les différentes relations entre différentes réponses sont expliquées en détail sur le lien
https://youtu.be/vos3CoMfd0E . Les réponses considérées correspondent à des entrées souvent
utilisées pour étudier les performances d’un système ou comparer les performances de
différents systèmes, ces signaux d’entrée sont appelés des signaux de test. Dans cette étude,
nous avons considéré les réponses aux entrées suivantes : impulsion, échelon, rampe et
accélération. La compréhension de ces relations permet de passer d’une réponse à une autre
sans refaire de calcul.
39
Chapitre 3: Représentation des systèmes dans l’espace d’état
La représentation d’état s’appelle aussi représentation interne. Son importance réside dans le
fait qu'on transforme une équation différentielle d'ordre n (généralement difficile à manipuler)
en n équations différentielles de premier ordre (ce qui simplifie l'étude).
La représentation interne est mieux adaptée pour l'étude des systèmes multi-variables. Elle
permet de déterminer l'évolution du système en connaissant :
le signal d'excitation
l'état présent du système
𝑥1
𝑥2
𝑥=[ ⋮ ]
𝑥𝑛
Remarques
Le vecteur d’état n’est pas unique : il y a même une infinité de choix possibles. On
passe d’un vecteur d’état à un autre par simple changement de base.
Les variables d’état sont généralement choisies pour leur signification physique et/ou
leur simplicité dans les équations d’évolution qui leur sont associées.
dx ( t )
dt A( t ) x ( t ) B( t )u ( t ) : équation d' état
(1)
y( t ) C(t)x(t) D(t)u(t) : équation de sortie
40
A(t) est appelée matrice d’état du système.
x(t) est appelée vecteur d’état du système.
u(t) est appelée vecteur d’entrée du système.
y(t) est appelée vecteur de sortie du système.
Dans le cas d’un système invariant, les matrices A, B, C et D sont indépendantes du temps, il
vient :
dx Ax ( t ) Bu ( t )
dt
(2)
y( t ) Cx(t) Du(t)
Modélisation du circuit RC
𝑢(𝑡) = 𝑅𝑖(𝑡) + 𝑉(𝑡)
{ 𝑢(𝑡) − 𝑉(𝑡)
𝑖(𝑡) =
𝑅
Utilisant le fait que i(t)=Cdv(t)/dt, on obtient :
dV(t)
u(t) = Rc + V(t)
{ dt
u(t) − V(t)
i(t) =
R
Utilisant les variables de sortie et d’état on a,
𝑢(𝑡) = 𝑅𝑐𝑥̇ (𝑡) + 𝑥(𝑡)
{ 1 1
𝑦(𝑡) = − 𝑥(𝑡) + 𝑢(𝑡)
𝑅 𝑅
On déduit,
1 1
𝑥̇ (𝑡) = −
𝑥(𝑡) + 𝑢(𝑡)
{ 𝑅𝐶 𝑅𝐶
1 1
𝑦(𝑡) = − 𝑥(𝑡) + 𝑢(𝑡)
𝑅 𝑅
De la forme,
41
Remarque
* La connaissance de x(t) (et donc de y(t)) sur l'intervalle de temps [t0, t] ne dépend que
de la condition initiale x(t0) et des équations (1) et (2)
* Si à l'instant t1, on applique un nouveau signal d'entrée u1(t), l'évolution de x (t) et y (t)
dans l'intervalle [t1, t] ne dépendra que de x(t1) et de u1(t)
d n y( t ) d n 1 y( t ) dy ( t )
n
a n 1 n 1
... a 1 a 0 y( t ) u ( t )
dt dt dt
0 1 0 … 0 0 0
0 0 1 … 0 0 0
A= ⋮ ⋮ ⋱ … ⋮ ⋮ ; B = ⋮ , et C = [1 0 … 0]
0 0 0 … 0 1 0
−a
( 0 −a1 −a2 … −an−2 −an−1 ) (1)
A est appelée matrice compagnon. Son polynôme caractéristique est donné par:
P(s) s n a n 1s n 1 ... a1s a 0
42
d n y( t ) d n 1 y( t ) dy ( t ) d n u(t) d n 1u ( t ) du ( t )
a n 1 ... a1 a 0 y( t ) b n b n 1 ... b1 b 0 u(t)
dt n dt n 1 dt dt n
dt n 1 dt
Soit D l’opérateur dérivé alors on peut écrire,
Dn a n 1Dn 1 ... a1D a 0 y(t) bn Dn bn 1Dn 1 ... b1D b0 u(t)
On intègre n fois en notant par (1/D) l’opérateur inverse de la dérivée (intégrateur) :
b b b b a a a a
y( t ) b n u ( t ) n 1 n 2 ... 1 0 u ( t ) n 1 n 2 ... 1 0 y( t )
2 n 1
D D D Dn D D 2
D n 1
Dn
b n u(t)
1
b n 1u a n 1y 12 b n 2 u a n 2 y ... n11 b1u a1y 1n b 0 u a 0 y
D D D D
On définit les variables x i comme sorties des intégrateurs. On obtient donc d’après le
diagramme :
ẋ 1 = x2 + bn−1 u(t) − an−1 y(t)
ẋ 2 = x3 + bn−2 u(t) − an−2 y(t)
⋮ n équations d′état
ẋ n−1 = xn + b1 u(t) − a1 y(t)
ẋ n = b0 u(t) − a0 y(t) }
{ y(t) = x1 + bn u(t): équation de sortie
On remplace y(t) par son expression dans les n équations d’état, on trouve:
43
ẋ 1 (t) = −an−1 x1 (t) + x2 (t) + (bn−1 − an−1 bn )u(t)
ẋ 2 (t) = −an−2 x1 (t) + x3 (t) + (bn−2 − an−2bn )u(t)
⋮
ẋ n−1 (t) = −a1 x1 (t) + xn (t) + (b1 − a1 bn )u(t)
{ ẋ n (t) = −a0 x1 (t) + (b0 − a0 bn )u(t)
Exemple
Soit le système décrit par l’équation différentielle suivante:
d5 d4 d2 d d3 d
5
y(t) − 2 4
y(t) + 6 2
y(t) − 5 y(t) + 3y(t) = 7 3
u(t) + u(t) + 4u(t)
dt dt dt dt dt dt
Réponse
Utilisant le diagramme de simulation, soit D l’opérateur dérivé,
2 6 5 3 7 1 4
(1 − + 3 − 4 + 5 ) 𝑦(𝑡) = ( 2 + 4 + 5 ) 𝑢(𝑡)
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷
Ce qui donne,
2 7 6 1 1
𝑦(𝑡) = 𝑦(𝑡) + 2 𝑢(𝑡) − 3 𝑦(𝑡) + 4 [𝑢(𝑡) + 5𝑦(𝑡)] + 5 [4𝑢(𝑡) − 3𝑦(𝑡)]
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷
1 1 1 1 1
= {2𝑦(𝑡) + {7𝑢(𝑡) + {−6𝑦(𝑡) + {𝑢(𝑡) + 5𝑦(𝑡) + {4𝑢(𝑡) − 3𝑦(𝑡)}}}}}
𝐷 𝐷 𝐷 𝐷 𝐷
44
on choisit les sorties des intégrateurs comme variables d’état. A partir du diagramme on écrie
les équations suivantes,
x1
x2
Sous forme matricielle, on pose, x = x3 , Alors, on écrit,
x4
(x 5 )
2 1 0 0 0 0
0 0 1 0 0 7
ẋ (t) = −6 0 0 1 0 x(t) + 0 u(t)
5 0 0 0 1 1
(−3 0 0 0 0) (4)
y(t) = [1 0 0 0 0]x(t)
45
b s m ... b1s b 0
H(s) m
s n ... a1s a 0
n est le nombre de pôles de la fonction de transfert qui est égale à l’ordre du système aussi égale
au nombre de variables d’état. On divise par sn le numérateur et le dénominateur.
b m s m n ... b1s1 n b 0s n
H(s)
1 a n 1s 1 ... a1s n 1 a 0s n
Y (s) b m s m n ... b1s1 n b 0s n G (s) (3)
U(s) 1 a n 1s 1 ... a1s n 1 a 0s n G(s) (4)
y( t ) b 0 x1 ( t ) b1x 2 ( t ) ... b m x m 1 ( t )
Il en résulte,
0 1 0 … 0 0
0 0 1 … 0 0
A= ⋮ ⋮ ⋮ … ⋮ ,B = ⋮ , C = [b0 b1 … bm 0 … 0],
0 0 0 … 1 0
−a
( 0 −a1 −a2 … −an−1 ) (1)
D=[0].
46
Schéma analogique
Exemple
Soit le système décrit par l’équation différentielle suivante:
d5 d4 d2 d d3 d
5
y(t) − 2 4
y(t) + 6 2
y(t) − 5 y(t) + 3y(t) = 7 3
u(t) + u(t) + 4u(t)
dt dt dt dt dt dt
Réponse
La transformée de Laplace donne,
7s −2 + 𝑠 −4 + 4𝑠 −5
=
1 − 2s −1 + 6s−3 − 5𝑠 −4 + 3𝑠 −5
Y(s)=[7s−2 + 𝑠 −4 + 4𝑠 −5 ]G(s)
47
On déduit,
sX1 (s) = X2 (s)
sX2 (s) = X3 (s)
sX3 (s) = X4 (s)
sX4 (s) = X5 (s)
{ 𝑠X5 (s) = 𝐺(𝑠)
Ce qui implique,
ẋ 1 (t) = x2 (t)
ẋ 2 (t) = x3 (t)
ẋ 3 (t) = x4 (t)
ẋ 4 (t) = x5 (t)
{ ẋ 5 (t) = g(t)
D’autre part, on a,
Y(s)=[7s−2 + 𝑠 −4 + 4𝑠 −5 ]G(s)
On déduit,
y(t) = 4𝑥1 (𝑡) + 𝑥2 (𝑡) + 7𝑥4 (t)
de même,
U(s) = [1 − 2s −1 + 6s −3 − 5𝑠 −4 + 3𝑠 −5 ]G(s)
Ce qui donne,
𝑢(𝑡) = 3𝑥1 (𝑡) − 5𝑥2 (𝑡) + 6𝑥3 (𝑡) − 2𝑥5 (𝑡) + 𝑔(𝑡)
g(𝑡) = −3𝑥1 (𝑡) + 5𝑥2 (𝑡) − 6𝑥3 (𝑡) + 2𝑥5 (𝑡) + 𝑢(𝑡)
ẋ 5 (t) = −3𝑥1 (𝑡) + 5𝑥2 (𝑡) − 6𝑥3 (𝑡) + 2𝑥5 (𝑡) + 𝑢(𝑡)
ẋ 1 (t) = x2 (t)
ẋ 2 (t) = x3 (t)
ẋ 3 (t) = x4 (t)
ẋ 4 (t) = x5 (t)
{ẋ 5 (t) = −3𝑥1 (𝑡) + 5𝑥2 (𝑡) − 6𝑥3 (𝑡) + 2𝑥5 (𝑡) + 𝑢(𝑡)
48
dx Ax ( t ) Bu ( t )
dt
y( t ) Cx(t) Du(t)
Avec,
x1 (t) 0 1 0 0 0 0
x2 (t) 0 0 1 0 0 0
x(t) = x3 (t) , A= 0 0 0 1 0 , B = 0 , C = [4 1 0 7 0], D=0
x4 (t) 0 0 0 0 1 0
(x5 (t)) (−3 5 −6 0 2) (1)
n n 1 n n 1
d y( t ) d y( t ) dy( t ) d u(t) d u(t) du ( t )
a1 ( t ) ... a n 1 ( t ) a n ( t ) y( t ) b 0 ( t ) b1 ( t ) ... b n 1 ( t ) b n ( t )u ( t )
n n 1 dt n n 1 dt
dt dt dt dt
1 (t)
0 1 0 … 0 0 2 (t)
0 0 1 … 0 0
⋮ ⋮ ⋱ … ⋮ ⋮ 3 (t)
ẋ (t) = x(t) + u(t)
0 0 0 … 0 1 ⋮
−an−1 (t) −an−2 (t) … n−1 (t)
(−an (t) −a2 (t) −a1 (t))
( n (t) )
Détermination de 0 ( t ), 1 ( t ),..., n ( t )
ÿ (t) = ẋ 2 (t) + (̇ 1 (t) + γ̈ 0 (t)) u(t) + (1 (t) + ̇ 0 (t)) u̇ (t) + ̇ 0 (t)u̇ (t) + 0 (t)ü (t)
49
=x3 (t) + (̇ 1 (t) + γ̈ 0 (t) + γ2 (t))u(t) + (1 (t) + 2̇ 0 (t)) u̇ (t) + 0 (t)ü (t)
…
d n y( t )
On calcule , puis par identification on trouve:
dt n
0 (t) b 0 (t)
i 1 i r m
i ( t ) b i ( t ) C n i a i r m ( t ) d r ( t ), i 1,..., n
n m i
r 0m 0 dt m
avec C n i n m i ! et a ( t ) 1
n m -i (n i)!m!
0
̃x̃(t) + B
x̃̇(t) = A ̃ u(t)
{
y(t) = C̃x̃(t) + D̃ u(t)
~ ~ ~ ~
Avec A T 1AT , B T -1B, C CT, et D D .
Puisque il existe une infinité de matrices inversibles T, il existe évidemment une infinité de
représentation d’état. Donc on choisit celle qui convient à notre système. Une transformation
spéciale peut être cherchée telle qu'elle donne une forme diagonale:
T 1AT diag 1 , 2 , ..., n
Si une telle matrice existe, on doit avoir: AT=T, les colonnes de T doivent satisfaire:
At i i t i , i 1,..., n . Ceci implique que i est une valeur propre de A et t i est le vecteur
propre correspondant.
Remarque :
Pour les systèmes variant de type (1), on pose :
x(t) = T(t)x̃(t) ẋ (t) = Ṫ(t)x̃(t) + T(t)x̃̇(t) avec det(T(t)) ≠ 0
x̃̇(t) = [T −1 (t)A(t)T(t) − T −1 (t)Ṫ(t)]x̃(t) + T −1 (t)B(t)u(t)
50
t
x(t) (t, t 0 )x(t 0 ) (t, )B()u()d
t0
t
t A()d
avec (t, t 0 ) e 0 = matrice de transition.
t
t Ad
La matrice de transition est donnée par: (t, t 0 ) e 0 e A( t t 0 )
e A(t - ) Bu( )d
t
La solution est donnée par: x(t) e A(t - t 0 ) x(t 0 )
t0
Calcul de la matrice de transition eAt
L’opération la plus délicate dans la résolution des équations d’état, consiste à calculer la matrice
de transition. La matrice de transition peut être déterminée par plusieurs méthodes. Les plus
classiques sont les suivantes :
Méthode 1 : La méthode de diagonalisation
Méthode 2 : La méthode de la transformée de Laplace
Méthode 3 : la méthode de Sylvester
Méthode 4 : La méthode de Cayley-Hamilton
Méthode 5 : La méthode de calcul direct (développement de Tylor)
Dans ce cours, nous allons voir les trois premières méthodes
pour le système décrit par : ẋ (t) = Ax(t), La solution est donnée par :. x ( t ) e At x (0)
51
Et par identification, il vient,
e 1 t 0 … 0
e At t −1
= Te T = T( 0 e 2 t … 0 ) T −1
0 0 ⋱ 0
0 0 … e n t
−2 −2
Exemple : A = ( )
−1 −3
𝜆+2 2
𝑑𝑒𝑡(𝜆𝐼 − 𝐴) = | |
1 𝜆+3
= (𝜆 + 2)(𝜆 + 3) − 2
= 𝜆2 + 5𝜆+4
= (𝜆 + 1)(𝜆 + 4)
−2 1
Les vecteurs propres correspondant sont, 𝑉1 = ( ) , 𝑉2 = ( )
1 1
−1 0 −𝑡
𝑇 −1 𝐴𝑇 = 𝛬 = ( ) 𝑒 𝛬𝑡 = (𝑒 0
−4𝑡 )
0 −4 0 𝑒
Donc ,
1 1
−𝑡 −
−2 1 𝑒 0 )( 3 3)
𝑒 𝐴𝑡 = 𝑇𝑒 𝛬𝑡 𝑇 −1 = ( )(
1 1 0 𝑒 −4𝑡 1 2
3 3
2 −𝑡 1 −4𝑡 2 2
𝑒 + 𝑒 − 𝑒 −𝑡 + 𝑒 −4𝑡
=( 3 3 3 3 )
1 −𝑡 1 −4𝑡 1 −𝑡 2 −4𝑡
− 𝑒 + 𝑒 𝑒 + 𝑒
3 3 3 3
52
x(t) e At x(0) e A(t - ) Bu( )d
t
0
Par identification il vient:
(s) sI A 1 L e At e At L1 sI A 1
Exemple :
1 𝑠 2 − 3𝑠 + 3 𝑠 − 3 1
(𝑠𝐼 − 𝐴) −1
= [ 1 𝑠 2 − 3𝑠 𝑠]
(𝑠 − 1)3
𝑠 1 − 3𝑠 𝑠2
𝑠 2 − 3𝑠 + 3 1 1 1
= − +
(𝑠 − 1)3 𝑠 − 1 (𝑠 − 1)2 (𝑠 − 1)3
1 1 2 t
et − tet + t 2 et tet − t 2 et t e
2 2
1 2 t 1
eAt = t e et − tet − t 2 et tet + t 2 et
2 2
t
1 2 t 1
[ te + t e −3tet − t 2 et et + 2tet + t 2 et ]
2 2
n A I
n
e At e i t
j
i j
i 1 jj 1i
Deuxième formule de Sylvester
53
La matrice A est de dimension n, et possède des valeurs propres multiples, alors,
n−1
At
e = ∑ αi (t)Ai
i=0
Exemple
2 3
A=( )
−1 6
Les valeurs propres de A sont : 1=3, 2=5. La dimension de A est n=2, alors on résous les
équations suivantes:
e5t − e3t
α1 (t) =
2
Et par suit,
5𝑒 3𝑡 − 3𝑒 5𝑡
α0 (t) =
2
On déduit,
3e3t − e5t 3 5t
(e − e3t )
eAt = α0 (t)I2 + α1 (t)A = 2 2
e3t − e5t 3e5t − e3t
( 2 2 )
54
Deuxième Cas: La matrice A a des valeurs propres multiples
Soit λm une valeur propre multiple, d'ordre de multiplicité r. On lui associe les équations
suivantes,
𝑑em t 𝑑
= (α (t) + m α1 (t) + ⋯ + 𝑛−1
𝑚 α𝑛−1 (t))
𝑑m 𝑑m 0
Exemple
−4 2
A=( )
−2 0
A possède une valeur propre double : 1=-2. On écrit les équations suivantes,
Remarque
Pour le système (libre) : ẋ (t) = Ax(t)
55
La solution est donnée par: x(t) = eA(t−t0 ) x(t 0 )
Comme,
eA(t−t0 ) = T𝑒 𝛬(𝑡−𝑡0 ) 𝑇 −1
𝑒 𝜆1 (𝑡−𝑡0 ) ⋯ 0
= 𝑇( ⋮ ⋱ ⋮ ) 𝑇 −1
0 ⋯ 𝑒 𝜆𝑛 (𝑡−𝑡0 )
Alors lim eA(t−t0 )=0 est vérifiée si eλi t 0 quand t, i=1,…,n
𝑡→+∞
Cette condition est satisfaite si toutes les valeurs propres λi sont à partie réelle strictement
négative. D’où le résultat suivant
Théorème
Un système linéaire invariant est asymptotiquement stable si toutes les valeurs propres de la
matrice d'état A sont à partie réelle strictement négative
x1 (k) = y(k)
x1 (k + 1) = y(k + 1) = x2 (k)
x2 (k + 1) = y(k + 2) = x3 (k)
⋮
xn−1 (k + 1) = y(k + n − 1) = xn (k)
xn (k + 1) = y(k + n) = u(k) − a0 x1 (k) − a1 x2 (k) − ⋯ − an−1 xn (k)
56
0 1 0 … 0 0 0
0 0 1 … 0 0 0
x(k + 1) = ⋮ ⋮ ⋱ … ⋮ ⋮ x(k) + ⋮ u(k) ;
0 0 0 … 0 1 0
−a
( 0 −a 1 −a 2 … −an−2 −an−1 ) (1)
y(k) = [1 0 … 0]x(k)
E
a n 1E n 1 ... a1E a 0 y(k) b 0 b1E ... b n E n u(k)
n
On divise par En (appliquer l’opérateur retard n fois),
y(k ) b n u (k ) b n 1u (k ) a n 1 y(k ) b n 2 u (k ) a n 2 y(k )
1 1
E E2
...
1
b u (k ) a1y(k ) 1n b 0 u (k ) a 0 y(k )
n 1 1
E E
1
où R désigne l'opérateur retard. On définit comme variables d'état les sorties des
E
opérateurs retard. Donc on peut écrire l'équation d'état à partir du diagramme,
57
−an−1 1 0 … 0 bn−1 − an−1 bn
−an−2 0 1 … 0 bn−2 − an−2 bn
x(k + 1) = ⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮ x(k) + ⋮ u(k),
−a1 0 0 … 1 b1 − a1 bn
( −a 0 0 0 … 0) ( b 0 − a 0 bn )
k 1
x (k ) k, k 0 x k 0 k, j 1B( j)u( j)
j k 0
k 1
Avec: k, k 0 A(k 1)A(k 2)...A(k 0 1)A(k 0 ) A( j) , appelée matrice de transition.
j k 0
58
On peut montrer que Ak est obtenue en calculant la transformée en Z inverse de zI A 1 z
A k Z 1 zI A 1 z
La réponse impulsionnelle est donnée dans ce cas par:
h (k ) CA k 1B D
III.1. Définitions
Définition 1: un système est commandable sur l’intervalle [t 0 , t1 ] si pour tout vecteur d’état
initial x0 à l’instant t 0 et tout vecteur d’état désiré x1 à l’instant t1 , il existe une entrée u(t)
définie sur [t 0 , t1 ] telle que x(t1 ) = x1 .
Si ce ci est valable quel que soit [t 0 , t1 ], on dit que le système est complètement
commandable.
Définition 2: On dit qu'un système linéaire est observable sur [t 0 , t1 ], si tout vecteur d’état
initial x0 à l’instant t 0 peut être déterminé à partir de la connaissance de la réponse y(t) et de
l’entrée u(t) entre les instants t 0 et t1.
Si ce ci est valable quel que soit [t 0 , t1 ], on dit que le système est complètement observable.
59
Dans le domaine fréquentiel
Le système est représenté par,
dx(t)
= Ax(t) + Bu(t)
{ dt
y(t) = Cx(t) + Du(t)
Ce qui implique,
Ou encore,
60
Ce qui donne,
Où les notations "C" et "O" sont utilisées pour indiquer "commandable" et "observable"
respectivement ; "NO" et "NO" désignent "non commandable" et "non observable"
respectivement.
Utilisant la relation
On aura,
Y(s) = [C(sI − A)−1 B + D]U(s).
61
Y(s)
H(s) = = C(sI − A)−1 B + D
U(s)
Physiquement, il est clair que le niveau du bac 2 ( h2 ), ne peut être modifié par la commande
u: système non commandable.
̃x̃(t) + B
x̃̇(t) = A ̃ u(t) ~ ~ ~ ~
{ ; A T 1AT ; B T -1B; C CT; D D
y(t) = C̃x̃(t) + D̃ u(t)
62
1er critère d'observabilité: Le système est complètement observable si et seulement si les
~
colonnes de la matrice C CT ne sont pas nulles.
Si certaines colonnes sont nulles alors elles correspondent à des variables d'état non observables
et par conséquent le système entier est non observable.
63
Remarque : critères de commandabilité et d’observabilité des systèmes à temps discret
a) systèmes invariants
x (k 1) Ax (k ) Bu (k )
y(k ) Cx (k ) Du (k )
b) systèmes variants
x (k 1) A (k ) x (k ) B(k )u (k )
y ( k ) C( k ) x ( k ) D ( k ) u ( k )
3ème critère d’observabilité: le système est complètement observable s’il existe N fini tel que
lune des trois conditions équivalentes est vérifiée:
d- H(N,0) est définie positive
e- 0 n’est pas une valeur propre de H(N,0)
f- H ( N ,0 0
N
avec: H( N,0) T (k,0)CT (k)C(k)(k,0)
k 0
dx Ax ( t ) Bu ( t )
dt
y( t ) Cx(t)
64
u ( t ) Fr ( t ) Kx ( t ) , où F et K sont des matrices constantes de dimensions convenables et r(t)
est la consigne de référence de dimension m.
Le but est de déterminer les matrices F et K de façon à satisfaire un placement des valeurs
propres en boucle fermée.
Calcul de la matrice F
La matrice F est calculée telle que pour une référence en échelon,
lim y( t ) G r , G est un gain statique qu’on impose.
t
Les équations d’état et de sortie en régime statique s’écrivent :
0 A BK x ( t ) BFr ( t ) 1
x ( t ) A BK BFr ( t )
y( t ) Cx ( t ) 1
y( t ) CA BK BFr ( t )
ce qui donne par identification:
F CBK A 1 B 1G
Calcul de la matrice K
On suppose que le système est commandable. La matrice de régulation K est choisie de façon
à imposer les pôles du système bouclé, c'est-à-dire de la matrice A-BK. Ce problème est
équivalent à imposer le polynôme caractéristique du système.
Soit Pd (s) s 1 s 2 ...s n le polynôme désiré, où 1, 2 , ... , n sont les pôles
que l’on veut imposer. Il nous faut résoudre l’équation polynomiale
0 1 0 0
A=( 0 0 1 ), B = (0)
−1 −5 −6 1
Calculer la matrice K de retour d’état telle que la matrice A-BK ait comme valeurs propres :
65
s1,2 = −2 ± 4j, s3 = −10
Réponse,
Pour déterminer K, on calcule A-BK et résout l’équation de placement de pôles. Puisque le
vecteur d’état est de dimension 3 et la commande est de dimension 1, on pose,
K = [k1 k2 k3 ]
0 1 0
A − BK = ( 0 0 1 )
−1 − 𝑘1 −5 − 𝑘2 −6 − 𝑘3
Alors,
det(sI − A + BK) = s3 + (6 + k 3 )s 2 + (5 + k 2 )s + 1 + k1
Le polynôme désiré,
n
Où x̂ R est le vecteur d’état de l’observateur.
𝑥̃̇(t) = (A − LC)𝑥̃(t) .
66
Commande par retour d'état reconstruit
En réalisant le bouclage suivant :
ẋ (t) A − BK BK x(t) B
( ̇ )=( )( ) + ( ) r(t)
x̃(t) 0 A − LC x̃(t) 0
Les valeurs propres du système bouclé sont les valeurs propres de (A -BK), i.e. celles relatives
à la commande du système plus les valeurs propres de (A -LC), i.e. celles de l’observateur. La
matrice L doit être choisie de manière à ce que l'erreur sur l'état converge exponentiellement
vers 0. Pour cela, il suffit de choisir L telle que les valeurs propres de la matrice (A-LC) soient
à parties réelles négatives.
Remarque : Le schéma précédent de Commande par retour d'état reconstruit peut être
restructuré de la manière suivante :
67
Remarque: pour le cas des systèmes discrets, on suit pratiquement le même raisonnement. La
matrice L dans ce cas est choisie telle que les valeurs propres de la matrice A-LC possèdent un
module inférieur à 1.
68
Annexe: Table des transformées de Laplace des signaux usuels
i 1 j i a j a i
sint
s 2 2
s
cost
s 2 2
sa
a 2 2
sint , arctg s 2 2
2 a
s sin() cos()
sint
s 2 2
e at sint
s a 2 2
e at cost sa
s a 2 2
sb
b a 2 2 e at sint ,
arctg s a 2 2
2 b-a
69
x(t), t>0 X(s)
1 0 t
p
e
sin p t , p 0 1 2
1
s 2 20 s 2
0
( t ) , échelon unité 1
s
( t ) , échelon retardé 1 s
e
s
( t ) - ( t ) , créneau rectangulaire 1 s
1 e
s
1 at 1
1 e
a ss a
1
ss a s b
1 be at ae bt
1
ab ba ba
sc
ss a s b
1 bc a e at a c b e bt
c
ab ba ba
1
1 cost 1
2 s s 2 2
sa
a 2 2
cost , arctg
a
2 4 a s s 2 2
1
1
e 0 t sin p t , p 0 1 2 , cos-1
1
2
0 0 p s s 2 20s 2
0
1 at ate at 1
1 e
a 2 ss a 2
1 at a a b te at sb
b be
a2 ss a 2
t rampe 1
s2
1 at 1
at 1 e
a2 s 2 s a
t n 1 1
, n=1,2,…
, 0!=1
n 1! sn
70