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L associé KPMG
C’est quoi ?
Technique : IFRS, US Gap, France pour les normes de la compta. Travail d’équipe, pleins de
hiérarchies, chacun joue un rôle pour sécuriser la qualité des États financiers pour avoir
l’opinion d’audit statutaire et les reporting package.
Dépendance avec le client, il s’agit de créer une relation de confiance avec lui pour créer des
bonnes choses. Qualités techniques et humaines.
Journée type :
Quand on commence une mission on fait un assessment des risques, on regarde les
États financiers, on a des entretiens pour comprendre les systèmes actifs et on cherche les
zones de risques.
On surveille les postes d’actifs, les stocks, on regarde si les actifs existent et valent
bien à leur valeur nette comptable. Sa valeur réalisable vaut-elle bien sa valeur nette
comptable. Les commissaires aux comptes ont des mandats de six ans pour que le
management ne puisse pas faire pression sur lui (un an en Allemagne).
On estime ainsi les zones de risque en audit. Le management veut frauder pour avoir des
bonus.
Sur la base des ajustements d’audits, on conclue si les EF du client sont exempts d’erreurs
matérielles qui pourraient modifier les décisions d’investissements des tiers. KPMG émet une
opinion sur la sincérité des comptes.
L’auditeur doit différencier l’erreur de la fraude. On regarde comment une erreur est
arrivée, si c’est une erreur de saisie, ou si c’est une écriture « manuelle » passée à dessein
pour modifier un capital. Les sociétés détenues par des fonds d’investissements ont des
covenances, et doivent faire des KPI en charges exceptionnelles au lieu d’opérationnelles. On
regarde si l’erreur est isolée ou intentionnelle. C’est aussi une question de dimension.
Toutes les fraudes ne sont pas intentionnelles par le management, et la plupart sont
des fraudes d’employés qui modifient les RIB et les factures pour s’enrichir. Nouvelles fraudes
cyber.
Outils de data analytics pour analyser les comptes. Plateformes électroniques pour
avocats et banques, toutes les relances de demandes automatisées.
Les missions dépendent de la taille des sociétés. Dans une société cotée, les comptes
trimestriels doivent être vérifiés partiellement. Les équipes des GE sont énormes et là
presque à l’année.
Sur une petite boîte, une semaine avec un senior un manager pour les entretiens, 5
personnes et quelques semaines pour auditer la boite.
Directive européenne demande à ce que les audits fassent de l’ESG. 2025 les sociétés
cotées doivent produire de l’information non financière qui n’est pas reliée au passé mais
prospective. Il y a des sujets de fiabilité de la donnée, pas que le CO2.
Son rôle impliquait une gestion d'équipe de tailler variable selon le type de mission,
allant d’une petite dizaine de personne sur des missions d’une semaine pour de petites
entreprises à de grandes équipes organisées à travers le monde sur des missions quasiment à
temps plein de contrôle des comptes de grandes entreprises pour assurer la certification de
comptes.
Le travail d'E.L démontrait une dépendance significative avec les clients, soulignant
l'importance de créer des relations de confiance pour faciliter des collaborations fructueuses.
Ses journées types consistaient en des assessments des risques en début de mission afin de
pouvoir statuer sur la qualité de la procédure interne et de pouvoir déterminer la taille de
l’échantillon des écritures à vérifier (il y en a des millions pour un groupe, c’est impossible de
tous les faire), effectuer des analyses approfondies des états financiers, et procéder à des
entretiens pour comprendre les systèmes actifs, tout en identifiant les zones à risque
potentiel. Les missions incluaient une évaluation minutieuse des postes d'actifs, des stocks,
et des provisions, tout en tenant compte des réglementations et des mandats des
commissaires aux comptes. De nouvelles technologies pouvaient être utilisées, comme par
exemple des drones dans les entrepôts pour vérifier des échantillons larges de stock.
L'accent était mis sur l'estimation des zones de risque en audit, avec une
reconnaissance des pressions exercées sur le management pour des gains frauduleux. Les
équipes d'audit devaient différencier les erreurs intentionnelles des fraudes, tout en
adoptant des outils de data analytics pour analyser les comptes et faire face aux nouvelles
menaces telles que les fraudes cyber. Selon le commissaire aux comptes, le fraudeur était
souvent un homme entre 25 et 45 ans, qui abusait souvent de la confiance de collègues pour
pouvoir effectuer des enregistrements frauduleux pouvant aller jusqu’à des millions d’euros à
long terme. Le commissaire aux comptes est responsable légal de ce qu’il certifie et a
obligation de saisir la justice en cas de fraude manifeste, il n’y a pas d’obligation de résultat
pour les trouver, mais il y a une obligation de moyen pour chercher les manipulations des
comptes de l’entreprise auditée.