Vous êtes sur la page 1sur 38

Avertissement

Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit
être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue
avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
associées aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les démarches qualité dans les
organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si, malgré nos
précautions, vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part, nous
nous efforcerons d'y apporter une réponse rapide. L'objectif de la présentation sur le Web est de
permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage
du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture..

Mise en place des Bonnes Pratiques de Fabrication


Cosmétiques au sein de l'usine MATIS

Sarah EL AZIZ

Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :


Mise en place des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques au sein de l'usine MATIS, EL AZIZ
Sarah, Stage professionnel de fin d'études, MASTER Management de la Qualité (MQ-M2), UTC,
2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux" "Qualité-Management", réf n°223

RESUME

Le marché mondial de la cosmétique est un environnement très concurrentiel qui a


connu une progression moyenne annuelle de +4,5% sur les quinze dernières années.
Depuis 1976, la Directive Européenne 76/768/CEE relative aux produits cosmétiques
réglemente ce secteur. Afin de protéger les consommateurs au mieux, des lignes
directrices relatives aux Bonnes Pratiques de Fabrication des produits cosmétiques ont
été éditées au niveau mondial : la Norme ISO 22716.
En 2007, le parlement européen l’a rendu obligatoire à partir de Juillet 2013 pour tous
les produits vendus sur le marché européen.

La société MATIS, marque reconnue dans le monde entier depuis 30 ans et destinée aux
professionnels de la cosmétique devra répondre aux exigences de la norme NF EN ISO
22716 comme toutes les entreprises européennes. L’objectif est de garantir la sécurité et
la qualité des produits aux consommateurs.

Une étude des exigences de la norme et un audit de l’entreprise ont permis d’identifier
des écarts principalement aux niveaux de l’identification des zones, des flux et de la
documentation. Il a fallu mettre à jour la documentation, proposer des actions (travaux,
investissements…) et apporter des changements (flux, comportement). Le personnel, sur
qui repose la mise en place les Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques par leurs
activités quotidiennes, ont suivi une formation rappelant les points essentiels de
l’hygiène, des flux et des tenues de travail ainsi que des comportements.

Un travail collaboratif et transversal a permis de progresser et d’aboutir à des


propositions cohérentes et réalisables pour et par tous dans le respect des Bonne
Pratiques de Fabrication Cosmétiques afin de garantir aux consommateurs un produit
MATIS de qualité.

Mot clés : Bonnes Pratiques de Fabrication - Cosmétique – ISO 22716 – Service


conditionnement.

ABSTRACT

The global market of cosmetics is a very competitive area that has annually and
averagely grown at a rate of 4.5%¨ over the last fifteen years. Since 1976, the European
Directive 76/768/EEC concerning cosmetic products regulates the sector. To protect
consumers, guidelines on Good Manufacturing Practices for cosmetics products have
been published worldwide: Standard ISO 22716.
In 2007, the European Parliament made this standard mandatory for all the products
sold in the European market from July 2013.

The MATIS society, a professional cosmetics maker and a worldwide known brand for the
last 30 years, must now meet the requirements of NF EN ISO 22716 as all European
companies. The objective is to ensure the safety and product quality to consumers.

A study of the requirements of the standard and an audit of the company helped to
identify prior gaps concerning areas identification, streams and documentation. It was
necessary to update the documentation, propose actions (construction, investment ...)
and suggest changes (flow behavior). The personnel, mainstay of the implementation of
the Good Manufacturing Practice for Cosmetics, were trained recalling the basics of
hygiene, flows, security uniforms and behaviors that shall be applied in their daily
activities.

Team work allowed the establishment of feasible proposals and the achievement of goals
to be in compliance with Good Manufacturing Practice for Cosmetics to ensure consumers
a high quality MATIS product.

Key words : Good Manufacturing Practices - Cosmetic - ISO 22716 - Packaging service.

Télécharger ici le poster


REMERCIEMENT
Tout d’abord, je tiens à remercier Monsieur Thierry KUNTZ, Directeur Général, ainsi que
Monsieur Bruno DE BEAUFORT, Directeur des Opérations, pour m’avoir permise de
réaliser mon stage de fin d’études au sein de la société MATIS.

Je remercie également Monsieur Jean-Pierre HANOUN, Directeur Recherche &


Développement, pour son accueil au sein du Laboratoire.

Un grand remerciement à Madame Delphine LENOGUE, ma maître de stage et


Responsable Qualité, pour m’avoir donnée l’opportunité de réaliser mon stage au sein de
son service et surtout pour son accueil, ses conseils, nos nombreux échanges
enrichissants et pour toute la confiance qu’elle a bien voulu m’accorder tout au long du
stage.

Je remercie également Madame Catherine FICHEUX, Responsable Conditionnement,


Monsieur Toufik BELDJILALI, Responsable Magasin et Monsieur Philippe MECHAIN,
Responsable Maintenance et les membres de leurs services pour leur disponibilité et leur
implication.

Tous mes remerciements à l’équipe du Laboratoire Contrôle Qualité, Guillaume, Vincent,


Cécile, Isabelle et Marine pour leur accueil et leur gentillesse.

Enfin, je remercie ma tutrice de l’UTC, Madame Sophie SOUMARE, pour le suivi de mon
stage, sa disponibilité et ses nombreux conseils.

Retour au sommaire

SOMMAIRE
Remerciement
Liste des figures et tableaux
Liste des annexes
Glossaire
Abréviation
Introduction

1. Contexte et enjeux

1.1. Présentation de l’entreprise MATIS

1.1.1. Historique

1.1.2. Les produits MATIS


1.1.3. Le site de production d’Osny

1.2. Problématique

1.2.1. Le secteur de la cosmétique


1.2.2. Le contexte réglementaire
1.2.3. Les enjeux économique
1.2.4. Le contexte dans la société
1.2.5. Définition de la problématique

1.3. Conclusion sur le contexte et les enjeux

2. Méthodologie

2.1. Présentation de la norme NF EN ISO 22716


2.2. Historique de la mise en place
2.3. Missions de stage

2.3.1. Missions
2.3.2. Méthodologie
2.3.3. Planification
2.3.4. Analyse de risques

2.4. Conclusion sur la méthodologie

3. Réalisation

3.1. Application de la méthode

3.1.1. Etat des lieux


3.1.2. Analyse des écarts
3.1.3. Recherche de solutions
3.1.4. Mise en place des actions
3.1.5. Communication et formation du personnel
3.1.6. Évaluation de la démarche et des améliorations apportées

3.2. Résultats et perspectives

3.2.1. Amélioration des flux du personnel, des matières et du matériel


3.2.2. Mise en place documentaire
3.2.3. Formation du personnel
3.2.4. Perspectives

3.3. Bilan personnel

3.3.1. Difficultés rencontrées


3.3.2. Apports du stage

Conclusion
Bibliographie
Annexe

Retour au sommaire

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX


Figure 1: Historique de la société MATIS
Figure 2: Définition de la problématique - QQOQCP
Figure 3: Planification Dynamique Stratégique
Figure 4: Les activités concernées par les BPF Cosmétiques
Figure 5: Cartographie des processus
Figure 6: Présentation des missions du stage
Figure 7: Le
cycle CAPD : Une approche d’auto-évaluation
Figure 8: Planification du projet
Figure 9: Analyse des risques liés au projet
Tableau 1: L'échelle de criticité de l'AMDEC
Figure 10 : Cycle de vie des documents

Retour au sommaire

LISTE DES ANNEXES


Annexe 1: Récapitulatif des gammes de produits
Annexe 2 : Organigramme de l’usine d’Osny

Retour au sommaire

GLOSSAIRE
Assurance Qualité :
« Ensemble des activités préétablies et systématiques nécessaires pour donner confiance
en ce qu’un produit satisfait aux critères d’acceptation déterminés. » [2]

Audit Interne :
« Examen systématique et indépendant, réalisé par le personnel compétent au sein de la
société, qui a pour objectif de déterminer si les activités couvertes par des lignes
directrices et leurs résultats satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions
sont mises en œuvre de façon efficace et sont aptes à atteindre les objectifs. »[2]

Norme :
« Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit,
pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre
optimal dans un contexte donné. » [15]

Opération de Conditionnement :
« Ensemble des étapes de conditionnement, y compris le remplissage et l’étiquetage, que
doit subir un produit vrac en vue de devenir un produit fini. »[2]

Opération de Fabrication :
« Ensemble des opération de la pesée des matières premières à la fabrication du produit
vrac. »[2]

Procédure :
Description des opérations à effectuer, des précautions ou des mesures à prendre lors
d’une activité.

Produit cosmétique :
« Un produit cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en
contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, notamment l'épiderme,
les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes,
ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement,
de les nettoyer, de les parfumer, d'en modifier l'aspect, de les protéger, de les maintenir
en bon état ou de corriger les odeurs corporelles. » [9]

Retour au sommaire

ABREVIATION
AFSSAPS : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité.
BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication
CE : Communauté Européenne
CEE : Communauté Economique Européenne
EN : Norme Européenne
ISO : International Organization for Standardization (Organisation Internationale de
Normalisation)
NF : Norme Française
PDCA : Plan Do Check Act
PDS : Planification Dynamique Stratégique
QQOQCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi

Retour au sommaire

INTRODUCTION
Le marché mondial de la cosmétique est un environnement très concurrentiel qui a connu
une progression moyenne annuelle de +4,5% sur les quinze dernières années [1].
Le marché européen est au premier rang mondial suivi par les Etats-Unis. En 2009, il
représentait environ 69,5 milliards d'euros [1].
Garantir la sécurité et la qualité des produits aux consommateurs est un facteur
important pour ce secteur. De plus, en assurant ces deux aspects, les entreprises
peuvent maintenir leurs parts de marchés en gardant leurs clients.

En 1976, une Directive Européenne 76/768/CEE relative aux produits cosmétiques a été
adoptée et plusieurs fois modifiée au cours des années suivantes. Mais le secteur
cosmétique restait peu réglementé en comparaison du secteur des médicaments.
Afin de protéger les consommateurs au mieux, des lignes directrices relatives aux
Bonnes Pratiques de Fabrication des produits cosmétiques ont été éditées au
niveau mondial : la Norme ISO 22716 [2]. D’autres secteurs comme les médicaments
ou l’agroalimentaire appliquent déjà des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Ainsi, le
suivi de ces BPF cosmétiques sera un gage de qualité des produits pour les
consommateurs. En 2007, l’Europe a repris entièrement cette norme et le parlement
européen l’a rendu obligatoire à partir de Juillet 2013 pour tous les produits vendus
sur le marché européen. [3] [4]
Cette obligation va permettre une protection des consommateurs européens mais aussi
une protection des entreprises européennes du secteur contre les nouveaux acteurs du
marché.

La société MATIS est une marque destinée aux professionnels de la cosmétique qui est
reconnue dans le monde entier depuis 30 ans. A partir de Juillet 2013, elle devra
répondre aux exigences des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques comme toutes
les entreprises européennes. [5]

En premier lieux, une étude de la situation actuelle de l’usine au regard des BPF
Cosmétiques sera réalisée afin d’analyser les écarts et de trouver des solutions pour
répondre à chacune des exigences de la norme. Un plan d’action sera alors déterminé et
mis en place. Afin de sensibiliser le personnel aux BPF et aux changements à adopter,
des cessions de communication et de formation seront réalisées. Pour finir, une
évaluation du système nouvellement mis en place sera réalisée pour s’assurer de son bon
fonctionnement et de sa cohérence. Cette évaluation permettra de faire une revue du
système qualité et d’y apporter d’éventuelles améliorations.

Retour au sommaire

1. CONTEXTE ET ENJEUX

1.1. Présentation de l’entreprise MATIS


MATIS est une marque d’Institut, prestigieuse et reconnue dans le monde entier depuis
30 ans. Ces produits sont des soins professionnels de beauté innovants et
performants.

Les valeurs de MATIS sont la connaissance et la maîtrise des soins en Institut, l’expertise
du développement de produit grâce à un laboratoire intégré, la rigueur en matière de
qualité des produits et des services, et la garantie de sécurité des consommateurs. [5]

1.1.1. Historique
Figure 1 : Historique de la société MATIS [6]

En 1936, un laboratoire de formulation est créé par Monsieur Mavromati, chimiste grec
spécialisé dans la formulation cosmétique. [5]
En 1977, ce laboratoire intègre le groupe DELALANDE grâce à Madame Delalande -
Camboulive et Monsieur Camboulive. [5]
En 1981, la société MATIS est fondée en tant que marque de soins professionnels. [5]
En 2009, MATIS est racheté par Monsieur Christian Moreau, intégrant ainsi le groupe
LEBBER FINANCE. [7]

L’activité de MATIS est la création, la production et la mise sur le marché de produits


cosmétiques. Ces produits sont destinés principalement aux instituts de beauté qui
vendent également une partie des produits de la marque.

MATIS est reconnue dans plus de 70 pays [8] et réalise environ 80% de son chiffre
d’affaire à l’export.

Retour au sommaire

1.1.2. Les produits MATIS


MATIS possède une large gamme de produit destiné au soin du visage et du corps ainsi
que des produits de protection solaire. La marque possède actuellement plus de 150
formules actives réparties en produits de vente, échantillons et produits destinés aux
cabines de soins professionnels [5]. Les différentes gammes sont réparties sous forme de
onze lignes Réponses et d’une ligne de maquillage, à savoir (Annexe 1) [8]:

 Réponse Temps,
 Réponse Jeunesse,
 Réponse Corrective,
 Réponse Yeux,
 Réponse Délicate,
 Réponse Pureté,
 Réponse Vitalité,
 Réponse Blanche,
 Réponse Corps,
 Réponse Homme,
 Réponse Soleil,
 Réponse Teint.

Retour au sommaire

1.1.3. Le site de production d’Osny


La société MATIS est répartie sur deux sites :

 Le Siège social se trouvant à Paris,


 L’Usine de production située au sein de la zone industrielle des Beaux Soleils
d’Osny.
Le site d’Osny représente 4400m² au sol soit 7700m² en surface développée. Ainsi
l’entreprise compte aujourd’hui 50 salariés sur le site d’Osny où sont fabriqués et
distribués environ 6 millions d’unités par an.

L’usine d’Osny regroupe les activités suivantes ( Annexe 2) :

 Achat,
 Conditionnement,
 Contrôle Qualité,
 Fabrication,
 Ordonnancement,
 Réception et Expédition,
 Recherche et Développement,
 Réglementation.

En revanche pour les activités de stockage des produits finis et de préparation des
commandes, MATIS fait appel à une société extérieure.

Retour au sommaire

1.2. Problématique

1.2.1. Le secteur de la cosmétique


Selon le code de la santé publique (article L5135-1), « on entend par produit cosmétique
toute substance ou mélange destiné à être mis en contact avec les diverses parties
superficielles du corps humain, notamment l'épiderme, les systèmes pileux et capillaire,
les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes, ou avec les dents et les
muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les
parfumer, d'en modifier l'aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de
corriger les odeurs corporelles. »[9]

En 2009, le marché mondial des parfums et des cosmétiques était estimé à 251,5
milliards d’euros [1]. Le marché européen représentait à lui seul environ 69,5 milliards
d'euros [1], ce qui dresse l’Europe au premier rang mondiale de ce secteur, suivi par
les Etats Unis avec 42,3 milliards d’euros [1].
En Europe, il y a plus de 3000 fabricants de cosmétiques dont un grand nombre de
PME [1], réalisant environ 9 milliards d’euros d’exportations chaque année hors des
frontières européennes [10].

Au niveau européen, le premier pays producteur de produits cosmétiques est la


France avec un chiffre d’affaire de plus de 16 milliards d’euros dont plus de la moitié est
issue de l’exportation. Il y a en France environ 450 établissements répartis sur tout le
territoire, ce qui représente plus de 40 000 salariés [1].

Retour au sommaire
1.2.2. Le contexte réglementaire [4]
La Directive Européenne 76/768/CEE du Conseil du 27 juillet 1976 concernant le
rapprochement des législations des États membres relatives aux produits cosmétiques
est en vigueur depuis 1976. Elle est aussi connue sous le nom de directive «
Cosmétiques ». Elle a été créée pour assurer la libre circulation des produits cosmétiques
sur le marché européen et garantir leur sécurité aux consommateurs. Cette directive a
été plusieurs fois modifiée afin de s’adapter aux nouvelles tendances, techniques et
technologies (Exemple : Interdiction des tests sur animaux). [11]

La directive « Cosmétiques » était le principal cadre réglementaire régissant la mise sur


le marché des produits cosmétiques [12]. En 1993, elle fait référence pour la première
fois aux Bonnes Pratiques de Fabrication.

Les Bonnes Pratiques de Fabrication sont un gage de qualité déjà mis en place
dans de nombreux secteurs industriels tels que les médicaments à usage humain ou
vétérinaire, l’agroalimentaire…

Le 15 Novembre 2007, des lignes directrices relatives aux Bonnes Pratiques de


Fabrication des produits cosmétiques ont été établies par le comité technique ISO TC
217 « cosmétiques ». Elles ont été publiées sous la forme d’une norme : l’ISO
22716 [2].

Cette norme vise à :

1- Garantir la sécurité et la qualité des produits cosmétiques aux


consommateurs,
2- Diminuer les risques prévisibles (confusions, erreurs, contaminations…) [13].

Ces Bonnes Pratiques concernent la production, le contrôle, le stockage et


l’expédition des produits cosmétiques. Cependant, elles ne prennent pas en compte les
aspects de sécurité du personnel, ni les aspects de protection de l’environnement et elles
ne s’appliquent pas aux activités de recherche et développement, ni aux activités de
distribution. [2]

Cette norme a été reprise intégralement au niveau Européen et Français en Janvier


2008 : On parle de la norme NF EN ISO 22716 [2]. Le 30 novembre 2009, un
nouveau règlement CE n°1223/2009 relatif aux produits cosmétiques a été
adopté : il remplace la directive « Cosmétiques » [14]. Ce nouveau règlement rend
obligatoire l’application des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques au sein de
l’Europe. Ainsi cela permet d’établir un référentiel international et reconnu en renforçant
la sécurité des produits cosmétiques fabriqués et vendus en Europe. Les dispositions de
ce nouveau règlement seront applicables à partir du 11 juillet 2013 pour tous les
produits cosmétiques présents sur le marché européen. [3]

Retour au sommaire

1.2.3. Les enjeux économique


Le secteur des cosmétiques est très concurrentiel au sein de l’Europe mais aussi au
niveau mondiale avec l’arrivée de pays émergents (Chine, Inde...) sur le marché des
cosmétiques [1].
La mise en place de la norme ISO 22716 va permettre aux entreprises Françaises et
Européennes de prouver la qualité et la sécurité de leurs produits et ainsi garder leurs
statuts de leader sur le marché des cosmétiques.

L’application de la norme va permettre principalement de maîtriser la qualité des


produits afin de pouvoir la garantir aux consommateurs et préserver leur
satisfaction.
Par ailleurs, une meilleure compréhension de chaque processus de l’entreprise va faciliter
l’organisation et la réalisation des différentes activités, et ainsi diminuer tous les risques
liés (erreurs, confusions, contaminations …) avec toujours pour objectif principal la
qualité du produit [11].

Le respect de cette réglementation étant opposable à partir de Juillet 2013, à tout


moment l’Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) peut
réaliser un contrôle de l’usine vis-à-vis des BPF Cosmétiques.

L’Afssaps ne certifie pas le respect de la norme NF EN ISO 22716 mais donne un


agrément des autorités. Ainsi elle autorise, d’un point de vue légal, la mise sur le marché
des produits MATIS par le respect du règlement CE n°1223/2009.

En revanche, une certification peut être obtenue par des sociétés spécialisées. La
certification a un impact commercial important. En effet, elle permet par son obtention,
de prouver que l’entreprise travaille selon les BPF Cosmétiques aux yeux des clients
internationaux, ce qui est fondamentale dans le cas de la société MATIS qui réalise 80%
de son chiffre d’affaire grâce à l’exportation. Cette certification représente pour les clients
un gage de Qualité du produit et de Sécurité pour le consommateur.

Retour au sommaire

1.2.4. Le contexte dans la société


Une telle démarche de mise en place des BPF Cosmétiques peut impliquer de nombreux
et importants changements au sein de l’usine (travaux…), dans l’organisation des
processus, dans la réalisation des activités…

Ce type de démarche est principalement basé sur l’ implication et la motivation du


personnel, sur qui repose les différentes activités de l’entreprise. Il faut donc
communiquer et former le personnel sur l’importance des BPF Cosmétiques et sur les
changements à adopter [11].
De plus, il faut nécessairement une implication de la hiérarchie afin de les intégrer dans
le projet et de pouvoir posséder un budget correspondant aux changements nécessaires.

Au sein de la société MATIS, la Responsable Qualité et son adjoint gèrent le Contrôle


Qualité avec l’aide de techniciens ( Annexe 2). Mais ils s’occupent également de
l’Assurance Qualité. Pour ce projet de grande envergure, ils ont donc proposé un stage au
sein du laboratoire de Contrôle Qualité.

Retour au sommaire
1.2.5. Définition de la problématique
Après avoir bien explicité le contexte et les enjeux du secteur de la cosmétique et des
Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques, la problématique peut être clairement
définit.

Pour cela, un « outil qualité » de résolution de problème peut être utilisé : le QQOQCP.
C’est une technique permettant, par la réponse aux questions : Qui, Quoi, Où, Quand,
Comment, Pourquoi, de collecter et de structurer des informations afin de cerner un
problème.

Figure 2 : Définition de la problématique - QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Comment,


Pourquoi) [6]

L’objectif est donc de définir une stratégie permettant de mettre en place des actions
pour répondre à chacune des exigences des BPF Cosmétiques avant Juillet 2013.

Retour au sommaire

1.3. Conclusion sur le contexte et les enjeux


Grâce à la définition du contexte, des enjeux et de la problématique, une stratégie sur le
projet de mise en place des BPF Cosmétiques peut être formalisée.
Pour cela, un « outil qualité » permet de représenter visuellement l’environnement
stratégique du projet : le PDS (Planification Dynamique Stratégique). Cet outil permet
de clarifier la situation en explicitant le sens du projet, les enjeux, les priorités ainsi
que les livrables attendues.

Figure 3 : Planification Dynamique Stratégique [6]

Retour au sommaire

2. METHODOLOGIE

2.1. Présentation de la norme NF EN ISO 22716


La norme ISO 22716 fournit des lignes directrices relatives aux Bonnes Pratiques de
Fabrication des produits cosmétiques.
Elle se compose de 15 chapitres décrivant les grandes activités des entreprises
cosmétiques [2] :
 Le personnel,
 Les locaux,
 Les équipements,
 Les matières premières et les articles de conditionnement,
 La production : fabrication et conditionnement,
 Le produit fini,
 Le laboratoire de contrôle qualité,
 Le traitement des produits hors spécifications,
 Les déchets,
 La sous-traitance,
 Les déviations,
 Les réclamations et rappels,
 La gestion des modifications,
 Les audits internes,
 La documentation.

Les BPF Cosmétiques concernent l’ensemble des activités de l’achat des matières
premières à l’expédition des produits finis.

Figure 4 : Les activités concernées par les BPF Cosmétiques [6]

Cependant, les BPF Cosmétiques ne couvrent pas les aspects liés à la sécurité du
personnel et à la protection de l’environnement. De plus, elles ne s’appliquent pas aux
activités de Recherche & Développement et de Distribution.

Cette norme développe le concept d’assurance qualité à travers la description des


activités de l’usine. En respectant cette norme, le but est d’obtenir un produit
correspondant aux caractéristiques définies. [2]
L’ISO 22716 décrit les objectifs à atteindre, pour chaque chapitre, mais n’indique et
n’impose pas les moyens pour y parvenir. Ces moyens sont à définir et à adapter en
fonction de l’environnement économique et social de l’entreprise.

La représentation sous forme d’une cartographie des processus permet


de comprendre le fonctionnement de l’entreprise dans le processus de fabrication
des produits cosmétiques ainsi que l’impact des différents chapitres de la norme sur ses
différentes activités.

Trois types de processus complémentaires au sein de l’usine permettent de répondre de


façon satisfaisante à un besoin client (c'est-à-dire un produit cosmétique de qualité) :

 Les processus Métiers : qui permettent la réalisation propre du produit


cosmétique. Ils décrivent les activités opérationnelles.
 Les processus Managements : qui permettent de gérer et d’améliorer
l’organisation, la qualité produit ainsi que la satisfaction client.
 Les processus Supports : qui garantissent le bon déroulement de la production
en apportant les ressources et les moyens nécessaires.
Figure 5 : Cartographie des processus [6]

Retour au sommaire

2.2. Historique de la mise en place


Depuis 2009, la démarche de respect des BPF Cosmétiques a été initiée au sein de l’usine
de production de MATIS.

Une étude des écarts a été réalisée et au fur et à mesure des années, un système
documentaire a été créé et des actions ont été définit afin de répondre aux exigences.
Néanmoins, ces différents points n’ont pas toujours fait l’objet d’un suivi régulier et
d’une mise en application. De plus, certains points n’ont pas été abordés.

La démarche de mise en conformité a déjà été bien avancée, mais l’application des BPF
Cosmétiques étant pour Juillet 2013, il reste à finaliser tout le travail déjà initié (Plan
d’investissement, système documentaire…).

Retour au sommaire

2.3. Missions de stage

2.3.1. Missions
Au vue de cet historique, les missions du stage afin de finaliser le projet de mise en place
des BPF Cosmétiques au sein de l’usine MATIS sont :

 D’évaluer la situation de l’entreprise au regard de la norme,


 De définir des plans d’action,
 De finaliser le système de documentation qualité,
 De former le personnel de l’usine sur les BPF Cosmétiques,
 De réaliser un suivi pour une amélioration éventuelle du système qualité.
Figure 6 : Présentation des missions du stage [6]

Ce projet, destiné à mettre en place les BPF Cosmétiques au sein de l’ensemble de


l’usine, a été réalisé avec une autre stagiaire. Une répartition du travail a été établit ainsi
qu’un travail en collaboration pour les aspects touchant l’ensemble de l’usine (exemple :
gestion des flux de personnel, de matière et de matériel…). Pour ma part, j’ai eu
l’opportunité de travailler avec le service conditionnement.
Retour au sommaire

2.3.2. Méthodologie
Une méthodologie a été établie afin de répondre aux différentes missions. Celle-ci peut
être formalisée sous la forme d’un cycle de Deming PDCA (Plan, Do, Check, Act). C’est
une démarche cyclique d’amélioration continue qui consiste à la fin de chaque cycle
à recommencer pour tendre vers un fonctionnement optimum.

Dans le cadre de ce projet, l’objectif est d’ améliorer les activités de l’entreprise afin
de respecter les BPF Cosmétiques. Il est possible d’appliquer la méthodologie du PDCA
sous la forme d’un cycle CAPD afin d’avoir une approche d’auto-évaluation.
Figure 7 : Le cycle CAPD : Une approche d’auto-évaluation [6]

1- Check : Mesure de l’existant pour progresser.

 Etats des lieux par rapport à la norme ISO 22716 (Audit des services),
 Etude du système documentaire existant.

2- Act : Imagination des améliorations pour ajuster les écarts.


 Identifier clairement le problème,
 Analyse des causes des écarts,
 Recherche de solutions.

3- Plan : Planification et préparation du travail à réaliser.

 Planification des actions,


 Définitions des acteurs, ressources et moyens.

4- Do : Mise en œuvre et coordination des actions identifiées.

 Mise en place des actions planifiées,


 Création et mise en application du système documentaire : rédaction de
documents qualité (modification, amélioration et renfort du système documentaire
existant),
 Communication et formation du personnel : mise en place et rédaction d’un
support de formation interne aux BPF propre à chaque activité.

La démarche PDCA étant une démarche d’amélioration continue, à la suite de ce premier


cycle CAPD, un second cycle pourra être réalisé afin de vérifier les actions mises en place
et l’atteinte des objectifs fixés au préalable :

5- Check : Vérification que les résultats obtenus correspondent à ce qui a été


planifié.

 Évaluation du système (audit interne de suivi),


 Comparaison à la situation de base,
 Ré-identification des écarts.

Retour au sommaire

2.3.3. Planification
Une planification du projet au conditionnement a été établit et a évoluée en fonction de
l’avancement des projets communs.
Figure 8 : Planification du projet [6]

Les mois de Juillet et d’Août seront consacrés au processus de validation et d’approbation


des documents du conditionnement ainsi que l’avancement des autres services (magasin,
maintenance…) et les projets communs (nettoyage de l’usine, gestion des
modifications…)

Tout au long de ce stage, un suivi de l’avancement du projet au service conditionnement


a été réalisé par des réunions régulières avec la Responsable Qualité. De plus des
réunions communes ont permis de suivre l’avancement des projets communs.

Retour au sommaire

2.3.4. Analyse de risques


Réaliser une analyse de risque sur les actions principales à mener permet d’anticiper
les risques possibles qui pourront être rencontrés sur ce projet ainsi que de prévoir les
alternatives.
Figure 9 : Analyse des risques liés au projet [6]

Le principal risque est le peu de motivation du personnel (opérateurs, chefs de services


et hiérarchie). La démarche de respect des BPF Cosmétiques repose principalement sur le
personnel, qui par son implication et sa motivation va respecter les nouveaux
changements, mettre en place les actions définies et donner les ressources nécessaires.
Pour diminuer ce risque, un rappel des enjeux des BPF Cosmétiques ainsi que
l’importance de la participation de chacun est primordiale. Il faut montrer que le but de
ces changements est de faciliter l’organisation de l’activité et de garantir la satisfaction
client à travers un produit de qualité.

Retour au sommaire

2.4. Conclusion sur la méthodologie


Dans le premier chapitre, la définition du contexte et des enjeux a permis de comprendre
l’importance de ce projet de mise en place des BPF Cosmétiques au sein de l’usine
MATIS.
Dans ce second chapitre, l’étude de la norme ISO 22716 a permis de définir les points
essentiels des BPF Cosmétiques à respecter. Ainsi, une démarche, suivant un cycle
d’amélioration continue (roue de Deming dans le sens CADP - figure 7), a été établie afin
de pouvoir répondre à chacune des exigences de la norme.

Au sein de chaque service de l’usine MATIS, cette méthodologie a été suivie, tout en
réalisant cette même démarche à l’échelle de l’usine afin de créer une cohérence du
système qualité et une cohésion entre chaque activité de l’usine.

Retour au sommaire

3. REALISATION

3.1. Application de la méthode

3.1.1. Etat des lieux


Pour ce projet, la première mission est de faire un état des lieux au regard de la
norme ISO 22716.
Cet état des lieux permet de prendre connaissance des activités de l’entreprise ainsi que
d’identifier les points à traiter.

Pour cela, une grille d’audit a été utilisée, elle a été mise en place lors de l’initiation du
projet de mise en place des BPF Cosmétiques en 2009. Il a été décidé de réutiliser cette
grille sans modification pour réaliser au plus vite les audits. Par la suite, cette grille sera
adaptée à chaque service afin de permettre un suivi des actions mises en place et de
faire apparaitre des voies d’améliorations.
Cette grille regroupe chaque exigence de la norme, classée par chapitre.

L’audit est réalisé lors d’une réunion avec le responsable du service concerné et la
responsable qualité. En passant en revue chaque exigence, une liste des points existants
et non existants est dressée.
Une immersion sur le terrain et une étude de la documentation liée à chaque service
permet de comprendre leur fonctionnement et d’appréhender les points manquants.
Retour au sommaire

3.1.2. Analyse des écarts


A la suite de l’état des lieux, les écarts sont identifiés. Sur la base de la grille d’audit, les
écarts sont hiérarchisés selon les principes de l’AMDEC.
Une AMDEC est une Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur
Criticité. Le principe est de mettre en évidence les défaillances potentielles d’un système
en analysant les risques potentiels de manière préventive.

Sur ce projet, l’AMDEC va mettre en évidence les risques liés au non-respect des
exigences des BPF Cosmétiques ainsi que permettre de hiérarchiser les écarts afin
d’organiser la planification de la mise en place des actions d’amélioration.

Pour chaque exigence non respectée (C'est-à-dire pour chaque cause de défaillance), il
faut:

1- Identifier les risques (ou effets) associés :


Pour chaque cause, les risques liés sont identifiés, afin de comprendre l’impact du non-
respect de cette exigence.
Les principaux risques dans l’industrie cosmétique sont : les confusions, les erreurs
humaines, les oublis, les contaminations et les mélanges.

2- Réaliser une échelle de cotation :


Une échelle de cotation permet de coter les risques identifiés par une criticité. Cette
échelle de criticité est réalisée à partir de 3 critères : La fréquence d’apparition, la gravité
et la probabilité de non-détection. L’objectif principal de l’industrie cosmétique est de
garantir aux consommateurs un produit de qualité. L’échelle de criticité a donc été
construite en lien avec l’impact du risque sur la qualité du produit.
Tableau 1 : L'échelle de criticité de l'AMDEC [6]

Pour chaque risque, une fréquence, une gravité et une probabilité de non-
détection seront attribuées. La criticité est obtenue en multipliant la cotation de ces 3
critères.

Exemple : Pour un risque X, soit F=2, G=4 et PND=1, la criticité de ce risque est alors de
8 (Criticité= F x G x PND = 2 x 4 x 1 = 8).
Les criticités vont donc se situer entre 1 (pour F=G=PND=1) et 64 (pour F=G=PND=4).

3- Evaluer et hiérarchiser les risques :


Cette étape permet de visualiser les exigences à respecter en priorité. Elle facilitera la
définition des priorités sur les actions d’amélioration à mettre en place ainsi que leur
planification.

4- Définir un plan d’action pour diminuer ou éradiquer ces risques :


Cette étape est la recherche de solution, la définition des actions et leurs planifications
(Paragraphe 3.1.3 de ce rapport [6]).

Suite à l’audit réalisé au début du projet (Février 2012) au sein du service


conditionnement, un état des lieux a été établit afin de définir les exigences non
respectées.
Il a donc fallu par la suite trouver des solutions pour les points non respectés afin de
répondre aux mieux à chacune de ces exigences.

Retour au sommaire

3.1.3. Recherche de solutions


Pour chaque service, suite à l’audit des écarts sont apparus. Afin d’éliminer ces écarts
plusieurs actions ont été définies. Une concertation avec les chefs de service et la
responsable Qualité a permis de proposer des solutions et de choisir des propositions
appropriées à l’usine MATIS selon un budget définit avec l’accord de chaque participant.

Les principales actions d’amélioration à mettre en place sont :

1- L’identification et le marquage des zones :


D’après les BPF Cosmétiques, il faut définir et identifier les différentes zones d’activités
afin de diminuer les risques de contamination et de confusions (chapitre 4.2 [2]). Cela
permet également de séparer les différentes zones de matériels et de matières
(stockage) afin d’éviter les risques de confusions et d’erreurs.
Au conditionnement, il faudra par exemple définir et identifier les zones de matériels
sales et propres afin de diminuer les risques de confusions dans le matériel et les risques
de contamination pouvant en découler.

2- L’amélioration des flux du personnel, du matériel et des matières :


Définir et organiser les flux permet d’éviter les flux croisés et donc de diminuer les
risques de confusions, de mélanges (chapitre 4.4 [2]). Cela va également réduire les
déplacements entre les zones et ainsi diminuer les risques de contaminations.
Par exemple, il faudra définir un flux du personnel clair afin de limiter leur déplacement
entre les zones. Le flux des déchets devra également être amélioré afin de limiter leur
stockage dans les zones de production et de faciliter leur traitement (chapitre 11 [2]).

3- L’amélioration du système documentaire :


La documentation permet de formaliser ce qui est réalisé dans chaque activité. Elle va
également permettre de diminuer les risques d’oublis (chapitre 17 [2]).

Le système documentaire est basé sur 4 principes :

 Ecrire ce qu’il faut faire : Rédiger des procédures, protocoles, instructions de


travail …
 Faire ce qui est écrit : Respecter les procédures …
 Ecrire ce qui a été fait : Remplir les enregistrements.
 Améliorer l’existant : Faire une revue documentaire périodique.

Les écarts observés peuvent avoir un impact sur le client (qualité du produit, sécurité
du client) mais leur résolution pourra avoir également un impact économique sur la
société (nécessité de réaliser des travaux et donc d’avoir un budget). Il a donc fallu
trouver des solutions permettant un compromis entre le coût de la solution et le
risque de l’écart. MATIS étant une petite entreprise, le choix a été de trouver des
solutions correspondant au budget alloué aux BPF Cosmétiques tout en minimisant les
risques au maximum. Certains écarts ne seront donc pas entièrement résolus, faute de
solutions adaptées, mais les risques pouvant en résulter seront analysés et justifiés.

Retour au sommaire

3.1.4. Mise en place des actions


A la suite de la recherche de solutions des actions ont été définies et validées par les
chefs de service concernés.
Une planification et une définition des acteurs ont permis d’organiser leur mise en place.
Pour les travaux à réaliser au sein de l’usine MATIS ainsi que pour l’achat de matériel
d’identification, un plan d’investissement a été établi.

La refonte du système documentaire a été initiée afin de mettre à jour et créer tous
les documents nécessaires au fonctionnement de l’usine MATIS.
La documentation est basée principalement sur :

- Des procédures
- Des protocoles
- Des instructions de travail
- Des enregistrements…

La documentation est une part importante des BPF Cosmétiques (chapitre 17 [2]), elle va
permettre de garantir une traçabilité sur les opérations réalisées lors de la fabrication
d’un produit.

La documentation au sein de l’usine doit être maitrisé afin que seules les versions actives
soit disponible et en circulation. Pour cela, il existe un cycle de vie des documents qui
doit être respecté afin d’éviter les risques d’erreurs ( figure 10).
Chaque document sera vérifié, d’approuvé et de diffusé (chapitre 17.3 [2]) afin d’être
mis en application au sein de l’usine.

Retour au sommaire

3.1.5. Communication et formation du personnel


Le respect des BPF Cosmétiques repose essentiellement sur le personnel. Cette démarche
dépend de leur implication et de leur motivation. Il faut donc communiquer sur les
BPF Cosmétiques et sur les modifications liées à leur mise en place.

Dans la norme ISO 22716, un chapitre est dédié à la formation (chapitre 3.4 [2]).
Afin de respecter les exigences de ce chapitre, une procédure de formation a été créée
ainsi qu’une formation générale aux BPF Cosmétiques. Cette formation a déjà été
dispensée aux personnels du magasin, de la fabrication, du conditionnement et du
laboratoire de contrôle qualité.
La procédure de formation devra être mise à jour afin d’améliorer le processus de
formation des membres de l’usine MATIS.
Le personnel doit recevoir des formations de façon périodique, pour cela une nouvelle
formation sera créée et leur sera dispensée.

Retour au sommaire

3.1.6. Évaluation de la démarche et des améliorations apportées


La mise en place des actions d’amélioration doit faire l’objet d’un suivi afin de vérifier que
les actions choisit répondent aux objectifs fixés. Cette évaluation permettra de faire
apparaitre d’éventuels dysfonctionnements liés à ces actions et de développer d’autres
propositions d’amélioration. (Chapitre 16 [2])

Pour cela, des audits de surveillance seront réalisés à partir de nouvelles grilles d’audit
adaptées à chaque service. Pour chaque exigence, les documents et preuves attendus
seront mentionnées afin de vérifier le bon fonctionnement des services au regard de la
norme ISO22716.

Le système qualité pourra également être évalué par le biais du suivi d’indicateur
qualité tel que le nombre de déviation par année pouvant faire apparaitre des
dysfonctionnements au niveau de la documentation (procédure, protocole…) ou au niveau
de la formation du personnel.

Retour au sommaire

3.2. Résultats et perspectives


Cette partie traite des résultats obtenus lors de ce stage et des perspectives sur la suite
du projet. Seuls quelques exemples de résultat seront présentés. Il s’agit des résultats
qui ont été les plus importants dans l’avancement du projet.
3.2.1. Amélioration des flux du personnel, des matières et du matériel
L’amélioration des flux au sein de l’usine permet de faciliter l’organisation des
activités ainsi que de prévenir les risques de confusions (chapitre 4.2 et 4.4 [2]).
Ainsi une réflexion sur les différents flux entre les différents services a été menée avec
tous les services concernés. L’objectif était d’établir des flux du personnel, du matériel et
des matières cohérents entre chaque service de l’usine en se basant sur la disposition
des locaux déjà existante.

La difficulté principale était de s’adapter aux locaux préexistants tout en proposant des
solutions cohérentes. Cette réflexion a aboutit à la nécessité de réaliser des travaux dans
certain service afin de bien séparer les différentes zones et de protéger les zones dites «
critiques » des autres zones. Par exemple, il faudra séparer la zone de fabrication qui est
une « zone critique » pour le produit de la zone magasin qui est une zone dite « sale ».

De plus, afin d’éviter les risques de confusion et d’erreur, des affichages ont été mis ainsi
que des marquages au sol afin de bien définir les différentes zones de stockage (du
matériel, des matières et des déchets).

Afin d’informer le personnel sur les différents changements dans les flux dans l’usine
ainsi que dans les comportements à adopter, la documentation a été mise à jour ou créée
et diffusée.

Retour au sommaire

3.2.2. Mise en place documentaire


La documentation est un point essentiel des BPF Cosmétiques (chapitre 17 [2]). Elle a
pour but de décrire les différentes activités de l’usine afin d’éviter les risques
d’interprétations, de pertes d’informations, de confusions ou d’erreurs. L’objectif
était de créer un système documentaire cohérent au sein de MATIS et accessible à
tout le personnel de l’usine.

Au niveau de l’usine, il a fallu tout d’abord rédiger et mettre en place la procédure de


gestion et de traitement des déviations. Les déviations sont un point essentiel des BPF
Cosmétiques, peu détaillé, mais ayant un impact fondamental dans le suivi qualité des
activités de l’entreprise (Chapitre 13 [2]).

Une déviation est un écart observé par rapport à un processus, un procédé, à


une façon de réaliser ses activités. Elles peuvent venir d’un écart par rapport à de la
documentation (procédure, instruction, protocole…), mais aussi de l’environnement, du
matériel (appareil défectueux), de l’Homme (erreurs). La difficulté était de définir le
terme de déviation afin que chacun puisse le comprendre sur le terrain. L’objectif est de
pouvoir les repérer, identifier les causes, les enregistrer et réaliser leur suivi.

Pour cela, un enregistrement a été crée afin que toute personne de l’usine observant une
déviation dans le fonctionnement de l’usine puisse la décrire précisément et en informer
son responsable. Ce dernier devra alors prendre une décision si cela est nécessaire, si il y
a un impact sur le produit (exemple : arrêt de la produit, mise à l’écart des produits
concernés...) puis il transmettra la déviation au responsable qualité qui la traitera. Une
enquête sur les causes, la criticité de la déviation, l’identification des produits impactés
permettra de définir des actions correctives et/ou préventives à mettre en place. Enfin, le
responsable qualité pourra prendre une décision quant aux devenir des produits impactés
(libération, retraitement ou destruction).
Les déviations peuvent être planifié ou non. Dans le cas d’une déviation planifiée, le
responsable qualité doit donner son accord au préalable.

Toutes les déviations doivent être enregistrées afin de permettre une revue des
déviations. En effet, grâce à ces enregistrements des indicateurs qualités permettront de
voir la récurrence de certains écarts et ainsi d’améliorer les activités de l’usine par des
modifications selon le principe de l’amélioration continue.

Au niveau du service conditionnement de nombreuses procédures ont été rédigées


concernant : les opérations de conditionnement, le nettoyage de la zone et du matériel,
les flux de matières, la gestion des déchets… ainsi que leurs enregistrements associés et
les protocoles.

La principale procédure de ce service est celle décrivant les opérations de


conditionnement. Elle permet d’expliquer principalement le choix du protocole a utilisé
selon le type produit, les opérations de vide de ligne ainsi que les étapes de remplissage
du dossier de lot. Elle permet donc de répondre aux exigences du chapitre 7.3 de la
norme [2].

L’enregistrement primordial pour les produits conditionnés est le dossier de lot. Il permet
d’avoir une traçabilité sur toutes les opérations qu’ils ont subit et dans quelles conditions
(qui, quoi, où, quand et comment). Ainsi en cas de problématique sur un produit
(réclamation), toutes les informations sont répertoriées dans ce dossier de lot qui est
conservé pendant toute la durée de vie du produit à laquelle on ajoute une année (soit
quatre ans).

La documentation doit être maîtrisée , pour cela le cycle de vie des documents doit
être respecté (figure 10).
Après la rédaction des documents les chefs de services concernés doivent vérifier les
documents (relecture). La documentation suivra le circuit de validation et d’approbation
afin de pouvoir les diffuser et les mettre en application. Les précédentes versions des
documents sont retirées des différents services et remplacés par les nouveaux
documents. Un exemplaire des anciennes versions est archivé et les copies sont
détruites. Ainsi le système documentaire est maîtrisé, seules les versions en application
sont présentes sur le terrain.
Figure 10 : Cycle de vie des documents [6]

Retour au sommaire

3.2.3. Formation du personnel


La mise en place des BPF Cosmétiques repose principalement sur le personnel lors de
ses activités quotidiennes. Afin de les impliquer dans cette démarche et de leur
montrer leur impact sur la qualité du produit, une formation leur a été délivrée.
Plusieurs sessions de maximum 10 personnes ont été organisées pendant le mois de Mai.
Seul les services travaillant dans les zones de production (fabrication, conditionnement et
magasin) ou dans le laboratoire (formulation et contrôle qualité) ont été formés jusqu’à
présent. Par la suite les autres services seront intégrés à cette formation.

Cette formation avait pour objectif de présenter les BPF Cosmétiques, de faire un point
sur l'hygiène, en particulier sur la contamination microbiologique afin de pouvoir
présenter les actions à mettre en place pour la protection des produits. Cette formation a
également permis de présenter les changements concernant les flux ou les activités.

Voici plus en détail les points clés de la formation :

 Les Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques : Présentation succincte du


contexte réglementaire et des objectifs de la norme.
 La contamination microbiologique : Présentation des principaux contaminants
microbiologiques en cosmétiques et des exigences réglementaires associées,
présentation des sources de contamination et des moyens de protection.
 Les flux au sein de l’usine : Explication des flux du personnel à respecter dans
chaque zone.
 Les tenues vestimentaires : Rappel des tenues de travail à respecter dans
chaque zone.
 L’hygiène du personnel : Rappel sur le lavage des mains et sur les zones de
consommation de nourriture, boisson et autres.
 Le comportement : Rappel sur le comportement en zone de travail.
 La sécurité : Présentation des risques chimiques présents sur le site (Rappel des
pictogrammes).
 La documentation : Rappel des instructions de remplissage d’un enregistrement
qualité.

En fin de formation, le personnel a été évalué afin de vérifier leurs acquis suite à la
formation (Chapitre 3.4 [2]). Cette évaluation s’est faite par le biais d’un questionnaire à
choix multiples pour lequel un taux de réussite minimum a été définit afin de valider les
acquis du personnel.

Tout le processus de formation du personnel a été notifié dans une procédure afin de
faire un suivi des formations qui devra être périodique (chapitre 3.4 [2]).

Retour au sommaire

3.2.4. Perspectives
A cours terme (c'est-à-dire avant la fin de ce stage, Août 2012), l’objectif est de
continuer l’amélioration du système documentaire et de terminer le circuit
d’approbation afin de permettre sa mise en application en suivant l’évolution des
changements au sein de l’usine. De plus, il faudra après leur mise en application suivre
leur fonctionnement afin de vérifier leur applicabilité auprès des différentes personnes les
utilisant. Cela permettra de les modifier dans le cas où des incohérentes persisteraient.

Il faudra également travailler sur les autres chapitres de la norme tels que le nettoyage
des locaux ou les activités de réception et stockage du service magasin. Les exigences
restantes seront traitées de la même manière que précédemment décrit dans la partie
méthodologie de ce rapport ( Paragraphe 2 de ce rapport [6]).

L’objectif à moyen terme est de respecter toutes les exigences pour Juillet
2013 ou d’avoir des écarts mineurs pour lesquelles une justification permet de faire
l’arbitrage sur les risques engendrés par cet écart.

L’entreprise MATIS souhaite obtenir une certification pour la norme NF EN ISO


22716 afin de pouvoir garantir un produit de qualité à ses clients et une sécurité
pour ses consommateurs. Cette certification permettra à la société MATIS de faire
reconnaitre à l’échelle internationale son respect des BPF Cosmétiques, ce qui devrait lui
garantir une stabilité sur le marché de l’exportation à l’internationale.

Retour au sommaire

3.3. Bilan personnel


3.3.1. Difficultés rencontrées
Au cours de ce stage j’ai rencontré quelques difficultés que j’ai pu résoudre grâce à mes
compétences et au travail collaboratif.

Tout d’abord au début du projet, j’avais peu de connaissance sur le milieu des
cosmétiques et sur l’application des BPF Cosmétiques. Mais par l’étude de la norme NF
EN ISO 22716 j’ai pu accroitre mon savoir sur ce sujet. De plus, de part la formation
généraliste du Master Management de la Qualité de l’UTC, j’ai pu adapter mes
connaissances acquise au cours de l’année à ce projet.

Lors de la rédaction documentaire ou sur des points particuliers de la norme (tel que la
gestion des déviations), j’ai pu profiter de l’expérience de la deuxième stagiaire avec qui
je travaillais ainsi que de l’aide de ma tutrice de l’UTC, Madame Soumaré.

Retour au sommaire

3.3.2. Apports du stage


Ce stage s’est déroulé sur la base d’un échange entre les attentes de la société
MATIS et les miennes. En effet le travail collaboratif que j’ai pu réaliser au sein de
l’usine m’a permis de répondre aux objectifs fixés ainsi que d’accroître mes
connaissances et compétences sur le monde la cosmétique et de la qualité.

En effet, j’ai pu mettre à jour le système documentaire au sein du service


conditionnement ainsi que la documentation générale à l’ensemble de l’usine. Les
objectifs fixés ont été bien avancés et seront réalisés à la fin de mon stage (Août 2012).
J’ai également pu prendre part à l’amélioration des flux au sein de l’usine et ce travail en
collaboration avec les différentes parties prenantes a permis de trouver des compromis
entre le respect des BPF Cosmétiques, les coûts et modifications engendrées au sein de
l’usine. De plus, je pense que ma participation et mon engagement dans ce projet ont
permis de relancer la mise en place d’un système qualité cohérent qui pourra être suivi et
amélioré au cours du temps.

Grâce à ce stage, j’ai pu acquérir de l’expérience dans le domaine de la qualité en


appliquant et en adaptant ce que j’avais appris lors de ma formation à l’UTC tout en
découvrant le monde de la cosmétique. Au cours de ce projet, j’ai constaté que des
responsabilités et de la confiance m’étaient accordés pour réaliser mon travail. J’ai ainsi
pu améliorer mes connaissances et compétences dans l’analyse normative, l’audit, la
rédaction documentaire, la formation, l’organisation des flux et le suivi des actions. J’ai
également eu l’opportunité de travailler en collaboration avec différentes personnes au
sein de l’usine lors de réunions ou des formations du personnel ce qui m’a permis
d’améliorer ma capacité de communication, de diplomatie, et de pragmatisme.

Ce stage m’a permis de confirmer mon souhait de travailler dans le domaine de la qualité
et plus particulièrement dans la démarche de mise en place et le suivi du respect
d’exigences réglementaires et normatifs.

Retour au sommaire
CONCLUSION
MATIS est une société de cosmétique reconnue dans le monde entier depuis 30 ans.
Comme toutes les entreprises sur le marché européen des cosmétiques, MATIS devra
respect le règlement n°1223/2009 du parlement européen qui en citant les Bonnes
Pratiques de Fabrication Cosmétiques rend obligatoire l’application de la norme NF EN
ISO 22716 en Juillet 2013.

Dans cet objectif un audit a été réalisé au sein du service conditionnement afin
d’identifier les écarts par rapport à la norme. Pour chaque écart des solutions ont été
proposées et acceptées notamment sur la mise à jour documentaire, l’identification des
zones (marquage au sol et affichage), l’amélioration des flux de personnel, matériel,
matière et déchets.

La difficulté principale est d’apporter des changements au service conditionnement tout


en sachant qu’ils auront également un impact sur tous les autres services. En effet, le
projet implique une interaction constante entre les différents services afin d’aboutir à un
système cohérent.
Dans ce type de démarche, l’important est de garder en tête l’objectif, c'est-à-dire de
garantir la sécurité et la qualité du produit aux consommateurs, mais également de
rester en permanence en contact avec les services opérationnels afin de mettre en place
des solutions cohérentes et réalisables pour et par tous.

Retour au sommaire

BIBLIOGRAPHIE

[1] Focus sur la production de parfums et cosmétiques en région centre, CENTRECO -


Agence promotion et de développement économique de la région centre, Février 2011.
Disponible sur :
http://www.centreco.regioncentre.fr/mediatheque/francais/publications/autres/
CENTRECO-ETUDE-COSMETIQUES%20FINAL_2.pdf . Consulté en mars 2012.

[2] NF EN ISO 22716 – Cosmétiques - lignes directrices relatives aux Bonnes Pratiques
de Fabrication, AFNOR, Janvier 2008. Consulté en février 2012

[3] Révision de la directive cosmétiques 76/768/CEE, European Commission –


Consumers Affairs, 13/07/2010. Disponible sur :
http://ec.europa.eu/consumers/sectors/cosmetics/documents/revision/index_fr.htm#h2-
le-nouveau-r%C3%A8glement-sur-les-produits-cosmetiques . Consulté en mars 2012.

[4] Développement d'un outil d'autodiagnostic - Norme ISO 22716 relative aux Bonnes
Pratiques de Fabrication des cosmétiques, ABDOUH Sanaa, BERRIOT Flavien, HOU
Jiachuan, PITHAN Frank, SCHAMBERGER Marine, Projet d'Intégration, MASTER
Management de la Qualité (MQ) et Mastère Spécialisé Normalisation, Qualité,
Certification, Essai (NQCE), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis
"Travaux", "Qualité-Management", réf n° 198. Consulté en Février 2012.
[5] Site internet de MATIS, http://www.matis-paris.com. Consulté en mars 2012.

[6] Mise en place des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques au sein de l’usine
MATIS, EL AZIZ Sarah, Stage professionnel de fin d’études, MASTER Management de la
Qualité (MQ-M2), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux"
"Qualité-Management", réf n° 223.

[7] Matis, une nouvelle page, Emotion Spa WebMagasine, 05/11/2012. Disponible
sur : http://www.emotionspa-mag.com/actualites_spa-fr/33063-
matis,cosmetique,emulsion.htm . Consulté en Avril 2012

[8] La gamme Matis paris, summum beauté international. Disponible


sur : http://www.summum.com/html/matis/matis_fr.htm. Consulté en Avril 2012

[9] Code de la santé publique, Article L5131-1, Legifrance, 07/01/2011. Disponible


sur : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?
cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000023385246&dateTexte=20111
026. Consulté en mars 2012.

[10] Coopération et commerce, European Commission – Consumers Affairs, 16/07/2010.


Disponible sur : http://ec.europa.eu/consumers/sectors/cosmetics/cooperation-trade/
index_fr.htm. Consulté en mars 2012.

[11] Note d’information 11/10 : Cosmétiques – Bonnes pratiques de fabrication, RNF –


Réseau Normalisation et Francophonie, 29/03/2010. Disponible
sur
: http://www.lernf.org/fichiers/041211_153532_Note_Info_RNF_11_10_Cosmetiques_Bo
nnes_Pratiques_de_Fabrication.pdf . Consulté en mars 2012.

[12] Cadre réglementaire, European Commission – Consumers Affairs, 16/07/2010.


Disponible sur : http://ec.europa.eu/consumers/sectors/cosmetics/regulatory-
framework/index_fr.htm . Consulté en mars 2012.

[13] Bonnes pratiques de fabrication cosmétiques (BPF), Cosmétic Valley. Disponible


sur : http://www.cosmetic-valley.com/fr/bonnes-pratiques-fabrication.php . Consulté en
mars 2012.

[14] Règlement (CE) n°1223/2009 du parlement européen et du conseil du 30 novembre


2009 relatif aux produits cosmétiques, Parlement européen, Publié dans le Journal Officiel
de l’Union Européenne du 22 décembre 2009 (L342/59 à L342/209).Consulté en Avril
2012

[15] Norme NF EN 45020 - Vocabulaire de la normalisation, AFNOR, de 2007. Consulté


en février 2012

Retour au sommaire

ANNEXE
Annexe 1 : Récapitulatif des gammes de produits [8]

Ligne Réponse Temps


Une ligne complète et ciblée, haute performance, qui
répond aux besoins spécifiques des peaux matures.

Ligne Réponse Jeunesse


Une ligne préventive pour aider à conserver toute la
beauté et la jeunesse de la peau.

Ligne Réponse Corrective


Une ligne de produits qui cible les rides d'expression
et les marques du temps.

Ligne Réponse Yeux


Une gamme complète élaborée, pour prendre soin
du contour de l'œil en atténuant l'apparence des
rides, poches et cernes.
Ligne Réponse Délicate
Une ligne spécifique de soins pour les peaux
réactives ou sensibilisées.

Ligne Réponse Pureté


Destinée aux peaux mixtes à grasses pour aider à
retrouver une peau visiblement plus saine.

Ligne Réponse Vitalité


Des produits riches en vitamines et nutriments
conçus pour les peaux fatiguées et sans éclat.

Ligne Réponse Blanche


Formulée spécifiquement pour les teints irréguliers et
les taches pigmentaires.
Ligne Réponse Corps
Des produits très concentrés d’extraits marins et
huiles essentielles qui possèdent une véritable
complicité avec l'épiderme.

Ligne Réponse Homme


Des produits efficaces et faciles d'utilisation, des
textures légères et non-grasses pour une sensation
de bien-être immédiate.

Ligne Réponse Soleil


Matis vous offre des produits "autobronzants" et
"après-soleil" de grande qualité pour votre peau.

Ligne Réponse Teint


Perfection à l’état pur visant un teint naturel,
lumineux et éclatant toute la journée.

Retour au sommaire

Annexe 2 : Organigramme de l’usine d’Osny [6]


Retour au sommaire

Vous aimerez peut-être aussi