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avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
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Sarah EL AZIZ
RESUME
La société MATIS, marque reconnue dans le monde entier depuis 30 ans et destinée aux
professionnels de la cosmétique devra répondre aux exigences de la norme NF EN ISO
22716 comme toutes les entreprises européennes. L’objectif est de garantir la sécurité et
la qualité des produits aux consommateurs.
Une étude des exigences de la norme et un audit de l’entreprise ont permis d’identifier
des écarts principalement aux niveaux de l’identification des zones, des flux et de la
documentation. Il a fallu mettre à jour la documentation, proposer des actions (travaux,
investissements…) et apporter des changements (flux, comportement). Le personnel, sur
qui repose la mise en place les Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques par leurs
activités quotidiennes, ont suivi une formation rappelant les points essentiels de
l’hygiène, des flux et des tenues de travail ainsi que des comportements.
ABSTRACT
The global market of cosmetics is a very competitive area that has annually and
averagely grown at a rate of 4.5%¨ over the last fifteen years. Since 1976, the European
Directive 76/768/EEC concerning cosmetic products regulates the sector. To protect
consumers, guidelines on Good Manufacturing Practices for cosmetics products have
been published worldwide: Standard ISO 22716.
In 2007, the European Parliament made this standard mandatory for all the products
sold in the European market from July 2013.
The MATIS society, a professional cosmetics maker and a worldwide known brand for the
last 30 years, must now meet the requirements of NF EN ISO 22716 as all European
companies. The objective is to ensure the safety and product quality to consumers.
A study of the requirements of the standard and an audit of the company helped to
identify prior gaps concerning areas identification, streams and documentation. It was
necessary to update the documentation, propose actions (construction, investment ...)
and suggest changes (flow behavior). The personnel, mainstay of the implementation of
the Good Manufacturing Practice for Cosmetics, were trained recalling the basics of
hygiene, flows, security uniforms and behaviors that shall be applied in their daily
activities.
Team work allowed the establishment of feasible proposals and the achievement of goals
to be in compliance with Good Manufacturing Practice for Cosmetics to ensure consumers
a high quality MATIS product.
Key words : Good Manufacturing Practices - Cosmetic - ISO 22716 - Packaging service.
Enfin, je remercie ma tutrice de l’UTC, Madame Sophie SOUMARE, pour le suivi de mon
stage, sa disponibilité et ses nombreux conseils.
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SOMMAIRE
Remerciement
Liste des figures et tableaux
Liste des annexes
Glossaire
Abréviation
Introduction
1. Contexte et enjeux
1.1.1. Historique
1.2. Problématique
2. Méthodologie
2.3.1. Missions
2.3.2. Méthodologie
2.3.3. Planification
2.3.4. Analyse de risques
3. Réalisation
Conclusion
Bibliographie
Annexe
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GLOSSAIRE
Assurance Qualité :
« Ensemble des activités préétablies et systématiques nécessaires pour donner confiance
en ce qu’un produit satisfait aux critères d’acceptation déterminés. » [2]
Audit Interne :
« Examen systématique et indépendant, réalisé par le personnel compétent au sein de la
société, qui a pour objectif de déterminer si les activités couvertes par des lignes
directrices et leurs résultats satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions
sont mises en œuvre de façon efficace et sont aptes à atteindre les objectifs. »[2]
Norme :
« Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit,
pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre
optimal dans un contexte donné. » [15]
Opération de Conditionnement :
« Ensemble des étapes de conditionnement, y compris le remplissage et l’étiquetage, que
doit subir un produit vrac en vue de devenir un produit fini. »[2]
Opération de Fabrication :
« Ensemble des opération de la pesée des matières premières à la fabrication du produit
vrac. »[2]
Procédure :
Description des opérations à effectuer, des précautions ou des mesures à prendre lors
d’une activité.
Produit cosmétique :
« Un produit cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en
contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, notamment l'épiderme,
les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes,
ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement,
de les nettoyer, de les parfumer, d'en modifier l'aspect, de les protéger, de les maintenir
en bon état ou de corriger les odeurs corporelles. » [9]
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ABREVIATION
AFSSAPS : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité.
BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication
CE : Communauté Européenne
CEE : Communauté Economique Européenne
EN : Norme Européenne
ISO : International Organization for Standardization (Organisation Internationale de
Normalisation)
NF : Norme Française
PDCA : Plan Do Check Act
PDS : Planification Dynamique Stratégique
QQOQCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi
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INTRODUCTION
Le marché mondial de la cosmétique est un environnement très concurrentiel qui a connu
une progression moyenne annuelle de +4,5% sur les quinze dernières années [1].
Le marché européen est au premier rang mondial suivi par les Etats-Unis. En 2009, il
représentait environ 69,5 milliards d'euros [1].
Garantir la sécurité et la qualité des produits aux consommateurs est un facteur
important pour ce secteur. De plus, en assurant ces deux aspects, les entreprises
peuvent maintenir leurs parts de marchés en gardant leurs clients.
En 1976, une Directive Européenne 76/768/CEE relative aux produits cosmétiques a été
adoptée et plusieurs fois modifiée au cours des années suivantes. Mais le secteur
cosmétique restait peu réglementé en comparaison du secteur des médicaments.
Afin de protéger les consommateurs au mieux, des lignes directrices relatives aux
Bonnes Pratiques de Fabrication des produits cosmétiques ont été éditées au
niveau mondial : la Norme ISO 22716 [2]. D’autres secteurs comme les médicaments
ou l’agroalimentaire appliquent déjà des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Ainsi, le
suivi de ces BPF cosmétiques sera un gage de qualité des produits pour les
consommateurs. En 2007, l’Europe a repris entièrement cette norme et le parlement
européen l’a rendu obligatoire à partir de Juillet 2013 pour tous les produits vendus
sur le marché européen. [3] [4]
Cette obligation va permettre une protection des consommateurs européens mais aussi
une protection des entreprises européennes du secteur contre les nouveaux acteurs du
marché.
La société MATIS est une marque destinée aux professionnels de la cosmétique qui est
reconnue dans le monde entier depuis 30 ans. A partir de Juillet 2013, elle devra
répondre aux exigences des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques comme toutes
les entreprises européennes. [5]
En premier lieux, une étude de la situation actuelle de l’usine au regard des BPF
Cosmétiques sera réalisée afin d’analyser les écarts et de trouver des solutions pour
répondre à chacune des exigences de la norme. Un plan d’action sera alors déterminé et
mis en place. Afin de sensibiliser le personnel aux BPF et aux changements à adopter,
des cessions de communication et de formation seront réalisées. Pour finir, une
évaluation du système nouvellement mis en place sera réalisée pour s’assurer de son bon
fonctionnement et de sa cohérence. Cette évaluation permettra de faire une revue du
système qualité et d’y apporter d’éventuelles améliorations.
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1. CONTEXTE ET ENJEUX
Les valeurs de MATIS sont la connaissance et la maîtrise des soins en Institut, l’expertise
du développement de produit grâce à un laboratoire intégré, la rigueur en matière de
qualité des produits et des services, et la garantie de sécurité des consommateurs. [5]
1.1.1. Historique
Figure 1 : Historique de la société MATIS [6]
En 1936, un laboratoire de formulation est créé par Monsieur Mavromati, chimiste grec
spécialisé dans la formulation cosmétique. [5]
En 1977, ce laboratoire intègre le groupe DELALANDE grâce à Madame Delalande -
Camboulive et Monsieur Camboulive. [5]
En 1981, la société MATIS est fondée en tant que marque de soins professionnels. [5]
En 2009, MATIS est racheté par Monsieur Christian Moreau, intégrant ainsi le groupe
LEBBER FINANCE. [7]
MATIS est reconnue dans plus de 70 pays [8] et réalise environ 80% de son chiffre
d’affaire à l’export.
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Réponse Temps,
Réponse Jeunesse,
Réponse Corrective,
Réponse Yeux,
Réponse Délicate,
Réponse Pureté,
Réponse Vitalité,
Réponse Blanche,
Réponse Corps,
Réponse Homme,
Réponse Soleil,
Réponse Teint.
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Achat,
Conditionnement,
Contrôle Qualité,
Fabrication,
Ordonnancement,
Réception et Expédition,
Recherche et Développement,
Réglementation.
En revanche pour les activités de stockage des produits finis et de préparation des
commandes, MATIS fait appel à une société extérieure.
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1.2. Problématique
En 2009, le marché mondial des parfums et des cosmétiques était estimé à 251,5
milliards d’euros [1]. Le marché européen représentait à lui seul environ 69,5 milliards
d'euros [1], ce qui dresse l’Europe au premier rang mondiale de ce secteur, suivi par
les Etats Unis avec 42,3 milliards d’euros [1].
En Europe, il y a plus de 3000 fabricants de cosmétiques dont un grand nombre de
PME [1], réalisant environ 9 milliards d’euros d’exportations chaque année hors des
frontières européennes [10].
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1.2.2. Le contexte réglementaire [4]
La Directive Européenne 76/768/CEE du Conseil du 27 juillet 1976 concernant le
rapprochement des législations des États membres relatives aux produits cosmétiques
est en vigueur depuis 1976. Elle est aussi connue sous le nom de directive «
Cosmétiques ». Elle a été créée pour assurer la libre circulation des produits cosmétiques
sur le marché européen et garantir leur sécurité aux consommateurs. Cette directive a
été plusieurs fois modifiée afin de s’adapter aux nouvelles tendances, techniques et
technologies (Exemple : Interdiction des tests sur animaux). [11]
Les Bonnes Pratiques de Fabrication sont un gage de qualité déjà mis en place
dans de nombreux secteurs industriels tels que les médicaments à usage humain ou
vétérinaire, l’agroalimentaire…
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En revanche, une certification peut être obtenue par des sociétés spécialisées. La
certification a un impact commercial important. En effet, elle permet par son obtention,
de prouver que l’entreprise travaille selon les BPF Cosmétiques aux yeux des clients
internationaux, ce qui est fondamentale dans le cas de la société MATIS qui réalise 80%
de son chiffre d’affaire grâce à l’exportation. Cette certification représente pour les clients
un gage de Qualité du produit et de Sécurité pour le consommateur.
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1.2.5. Définition de la problématique
Après avoir bien explicité le contexte et les enjeux du secteur de la cosmétique et des
Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques, la problématique peut être clairement
définit.
Pour cela, un « outil qualité » de résolution de problème peut être utilisé : le QQOQCP.
C’est une technique permettant, par la réponse aux questions : Qui, Quoi, Où, Quand,
Comment, Pourquoi, de collecter et de structurer des informations afin de cerner un
problème.
L’objectif est donc de définir une stratégie permettant de mettre en place des actions
pour répondre à chacune des exigences des BPF Cosmétiques avant Juillet 2013.
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2. METHODOLOGIE
Les BPF Cosmétiques concernent l’ensemble des activités de l’achat des matières
premières à l’expédition des produits finis.
Cependant, les BPF Cosmétiques ne couvrent pas les aspects liés à la sécurité du
personnel et à la protection de l’environnement. De plus, elles ne s’appliquent pas aux
activités de Recherche & Développement et de Distribution.
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Une étude des écarts a été réalisée et au fur et à mesure des années, un système
documentaire a été créé et des actions ont été définit afin de répondre aux exigences.
Néanmoins, ces différents points n’ont pas toujours fait l’objet d’un suivi régulier et
d’une mise en application. De plus, certains points n’ont pas été abordés.
La démarche de mise en conformité a déjà été bien avancée, mais l’application des BPF
Cosmétiques étant pour Juillet 2013, il reste à finaliser tout le travail déjà initié (Plan
d’investissement, système documentaire…).
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2.3.1. Missions
Au vue de cet historique, les missions du stage afin de finaliser le projet de mise en place
des BPF Cosmétiques au sein de l’usine MATIS sont :
2.3.2. Méthodologie
Une méthodologie a été établie afin de répondre aux différentes missions. Celle-ci peut
être formalisée sous la forme d’un cycle de Deming PDCA (Plan, Do, Check, Act). C’est
une démarche cyclique d’amélioration continue qui consiste à la fin de chaque cycle
à recommencer pour tendre vers un fonctionnement optimum.
Dans le cadre de ce projet, l’objectif est d’ améliorer les activités de l’entreprise afin
de respecter les BPF Cosmétiques. Il est possible d’appliquer la méthodologie du PDCA
sous la forme d’un cycle CAPD afin d’avoir une approche d’auto-évaluation.
Figure 7 : Le cycle CAPD : Une approche d’auto-évaluation [6]
Etats des lieux par rapport à la norme ISO 22716 (Audit des services),
Etude du système documentaire existant.
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2.3.3. Planification
Une planification du projet au conditionnement a été établit et a évoluée en fonction de
l’avancement des projets communs.
Figure 8 : Planification du projet [6]
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Au sein de chaque service de l’usine MATIS, cette méthodologie a été suivie, tout en
réalisant cette même démarche à l’échelle de l’usine afin de créer une cohérence du
système qualité et une cohésion entre chaque activité de l’usine.
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3. REALISATION
Pour cela, une grille d’audit a été utilisée, elle a été mise en place lors de l’initiation du
projet de mise en place des BPF Cosmétiques en 2009. Il a été décidé de réutiliser cette
grille sans modification pour réaliser au plus vite les audits. Par la suite, cette grille sera
adaptée à chaque service afin de permettre un suivi des actions mises en place et de
faire apparaitre des voies d’améliorations.
Cette grille regroupe chaque exigence de la norme, classée par chapitre.
L’audit est réalisé lors d’une réunion avec le responsable du service concerné et la
responsable qualité. En passant en revue chaque exigence, une liste des points existants
et non existants est dressée.
Une immersion sur le terrain et une étude de la documentation liée à chaque service
permet de comprendre leur fonctionnement et d’appréhender les points manquants.
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Sur ce projet, l’AMDEC va mettre en évidence les risques liés au non-respect des
exigences des BPF Cosmétiques ainsi que permettre de hiérarchiser les écarts afin
d’organiser la planification de la mise en place des actions d’amélioration.
Pour chaque exigence non respectée (C'est-à-dire pour chaque cause de défaillance), il
faut:
Pour chaque risque, une fréquence, une gravité et une probabilité de non-
détection seront attribuées. La criticité est obtenue en multipliant la cotation de ces 3
critères.
Exemple : Pour un risque X, soit F=2, G=4 et PND=1, la criticité de ce risque est alors de
8 (Criticité= F x G x PND = 2 x 4 x 1 = 8).
Les criticités vont donc se situer entre 1 (pour F=G=PND=1) et 64 (pour F=G=PND=4).
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Les écarts observés peuvent avoir un impact sur le client (qualité du produit, sécurité
du client) mais leur résolution pourra avoir également un impact économique sur la
société (nécessité de réaliser des travaux et donc d’avoir un budget). Il a donc fallu
trouver des solutions permettant un compromis entre le coût de la solution et le
risque de l’écart. MATIS étant une petite entreprise, le choix a été de trouver des
solutions correspondant au budget alloué aux BPF Cosmétiques tout en minimisant les
risques au maximum. Certains écarts ne seront donc pas entièrement résolus, faute de
solutions adaptées, mais les risques pouvant en résulter seront analysés et justifiés.
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La refonte du système documentaire a été initiée afin de mettre à jour et créer tous
les documents nécessaires au fonctionnement de l’usine MATIS.
La documentation est basée principalement sur :
- Des procédures
- Des protocoles
- Des instructions de travail
- Des enregistrements…
La documentation est une part importante des BPF Cosmétiques (chapitre 17 [2]), elle va
permettre de garantir une traçabilité sur les opérations réalisées lors de la fabrication
d’un produit.
La documentation au sein de l’usine doit être maitrisé afin que seules les versions actives
soit disponible et en circulation. Pour cela, il existe un cycle de vie des documents qui
doit être respecté afin d’éviter les risques d’erreurs ( figure 10).
Chaque document sera vérifié, d’approuvé et de diffusé (chapitre 17.3 [2]) afin d’être
mis en application au sein de l’usine.
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Dans la norme ISO 22716, un chapitre est dédié à la formation (chapitre 3.4 [2]).
Afin de respecter les exigences de ce chapitre, une procédure de formation a été créée
ainsi qu’une formation générale aux BPF Cosmétiques. Cette formation a déjà été
dispensée aux personnels du magasin, de la fabrication, du conditionnement et du
laboratoire de contrôle qualité.
La procédure de formation devra être mise à jour afin d’améliorer le processus de
formation des membres de l’usine MATIS.
Le personnel doit recevoir des formations de façon périodique, pour cela une nouvelle
formation sera créée et leur sera dispensée.
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Pour cela, des audits de surveillance seront réalisés à partir de nouvelles grilles d’audit
adaptées à chaque service. Pour chaque exigence, les documents et preuves attendus
seront mentionnées afin de vérifier le bon fonctionnement des services au regard de la
norme ISO22716.
Le système qualité pourra également être évalué par le biais du suivi d’indicateur
qualité tel que le nombre de déviation par année pouvant faire apparaitre des
dysfonctionnements au niveau de la documentation (procédure, protocole…) ou au niveau
de la formation du personnel.
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La difficulté principale était de s’adapter aux locaux préexistants tout en proposant des
solutions cohérentes. Cette réflexion a aboutit à la nécessité de réaliser des travaux dans
certain service afin de bien séparer les différentes zones et de protéger les zones dites «
critiques » des autres zones. Par exemple, il faudra séparer la zone de fabrication qui est
une « zone critique » pour le produit de la zone magasin qui est une zone dite « sale ».
De plus, afin d’éviter les risques de confusion et d’erreur, des affichages ont été mis ainsi
que des marquages au sol afin de bien définir les différentes zones de stockage (du
matériel, des matières et des déchets).
Afin d’informer le personnel sur les différents changements dans les flux dans l’usine
ainsi que dans les comportements à adopter, la documentation a été mise à jour ou créée
et diffusée.
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Pour cela, un enregistrement a été crée afin que toute personne de l’usine observant une
déviation dans le fonctionnement de l’usine puisse la décrire précisément et en informer
son responsable. Ce dernier devra alors prendre une décision si cela est nécessaire, si il y
a un impact sur le produit (exemple : arrêt de la produit, mise à l’écart des produits
concernés...) puis il transmettra la déviation au responsable qualité qui la traitera. Une
enquête sur les causes, la criticité de la déviation, l’identification des produits impactés
permettra de définir des actions correctives et/ou préventives à mettre en place. Enfin, le
responsable qualité pourra prendre une décision quant aux devenir des produits impactés
(libération, retraitement ou destruction).
Les déviations peuvent être planifié ou non. Dans le cas d’une déviation planifiée, le
responsable qualité doit donner son accord au préalable.
Toutes les déviations doivent être enregistrées afin de permettre une revue des
déviations. En effet, grâce à ces enregistrements des indicateurs qualités permettront de
voir la récurrence de certains écarts et ainsi d’améliorer les activités de l’usine par des
modifications selon le principe de l’amélioration continue.
L’enregistrement primordial pour les produits conditionnés est le dossier de lot. Il permet
d’avoir une traçabilité sur toutes les opérations qu’ils ont subit et dans quelles conditions
(qui, quoi, où, quand et comment). Ainsi en cas de problématique sur un produit
(réclamation), toutes les informations sont répertoriées dans ce dossier de lot qui est
conservé pendant toute la durée de vie du produit à laquelle on ajoute une année (soit
quatre ans).
La documentation doit être maîtrisée , pour cela le cycle de vie des documents doit
être respecté (figure 10).
Après la rédaction des documents les chefs de services concernés doivent vérifier les
documents (relecture). La documentation suivra le circuit de validation et d’approbation
afin de pouvoir les diffuser et les mettre en application. Les précédentes versions des
documents sont retirées des différents services et remplacés par les nouveaux
documents. Un exemplaire des anciennes versions est archivé et les copies sont
détruites. Ainsi le système documentaire est maîtrisé, seules les versions en application
sont présentes sur le terrain.
Figure 10 : Cycle de vie des documents [6]
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Cette formation avait pour objectif de présenter les BPF Cosmétiques, de faire un point
sur l'hygiène, en particulier sur la contamination microbiologique afin de pouvoir
présenter les actions à mettre en place pour la protection des produits. Cette formation a
également permis de présenter les changements concernant les flux ou les activités.
En fin de formation, le personnel a été évalué afin de vérifier leurs acquis suite à la
formation (Chapitre 3.4 [2]). Cette évaluation s’est faite par le biais d’un questionnaire à
choix multiples pour lequel un taux de réussite minimum a été définit afin de valider les
acquis du personnel.
Tout le processus de formation du personnel a été notifié dans une procédure afin de
faire un suivi des formations qui devra être périodique (chapitre 3.4 [2]).
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3.2.4. Perspectives
A cours terme (c'est-à-dire avant la fin de ce stage, Août 2012), l’objectif est de
continuer l’amélioration du système documentaire et de terminer le circuit
d’approbation afin de permettre sa mise en application en suivant l’évolution des
changements au sein de l’usine. De plus, il faudra après leur mise en application suivre
leur fonctionnement afin de vérifier leur applicabilité auprès des différentes personnes les
utilisant. Cela permettra de les modifier dans le cas où des incohérentes persisteraient.
Il faudra également travailler sur les autres chapitres de la norme tels que le nettoyage
des locaux ou les activités de réception et stockage du service magasin. Les exigences
restantes seront traitées de la même manière que précédemment décrit dans la partie
méthodologie de ce rapport ( Paragraphe 2 de ce rapport [6]).
L’objectif à moyen terme est de respecter toutes les exigences pour Juillet
2013 ou d’avoir des écarts mineurs pour lesquelles une justification permet de faire
l’arbitrage sur les risques engendrés par cet écart.
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Tout d’abord au début du projet, j’avais peu de connaissance sur le milieu des
cosmétiques et sur l’application des BPF Cosmétiques. Mais par l’étude de la norme NF
EN ISO 22716 j’ai pu accroitre mon savoir sur ce sujet. De plus, de part la formation
généraliste du Master Management de la Qualité de l’UTC, j’ai pu adapter mes
connaissances acquise au cours de l’année à ce projet.
Lors de la rédaction documentaire ou sur des points particuliers de la norme (tel que la
gestion des déviations), j’ai pu profiter de l’expérience de la deuxième stagiaire avec qui
je travaillais ainsi que de l’aide de ma tutrice de l’UTC, Madame Soumaré.
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Ce stage m’a permis de confirmer mon souhait de travailler dans le domaine de la qualité
et plus particulièrement dans la démarche de mise en place et le suivi du respect
d’exigences réglementaires et normatifs.
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CONCLUSION
MATIS est une société de cosmétique reconnue dans le monde entier depuis 30 ans.
Comme toutes les entreprises sur le marché européen des cosmétiques, MATIS devra
respect le règlement n°1223/2009 du parlement européen qui en citant les Bonnes
Pratiques de Fabrication Cosmétiques rend obligatoire l’application de la norme NF EN
ISO 22716 en Juillet 2013.
Dans cet objectif un audit a été réalisé au sein du service conditionnement afin
d’identifier les écarts par rapport à la norme. Pour chaque écart des solutions ont été
proposées et acceptées notamment sur la mise à jour documentaire, l’identification des
zones (marquage au sol et affichage), l’amélioration des flux de personnel, matériel,
matière et déchets.
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BIBLIOGRAPHIE
[2] NF EN ISO 22716 – Cosmétiques - lignes directrices relatives aux Bonnes Pratiques
de Fabrication, AFNOR, Janvier 2008. Consulté en février 2012
[4] Développement d'un outil d'autodiagnostic - Norme ISO 22716 relative aux Bonnes
Pratiques de Fabrication des cosmétiques, ABDOUH Sanaa, BERRIOT Flavien, HOU
Jiachuan, PITHAN Frank, SCHAMBERGER Marine, Projet d'Intégration, MASTER
Management de la Qualité (MQ) et Mastère Spécialisé Normalisation, Qualité,
Certification, Essai (NQCE), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis
"Travaux", "Qualité-Management", réf n° 198. Consulté en Février 2012.
[5] Site internet de MATIS, http://www.matis-paris.com. Consulté en mars 2012.
[6] Mise en place des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques au sein de l’usine
MATIS, EL AZIZ Sarah, Stage professionnel de fin d’études, MASTER Management de la
Qualité (MQ-M2), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux"
"Qualité-Management", réf n° 223.
[7] Matis, une nouvelle page, Emotion Spa WebMagasine, 05/11/2012. Disponible
sur : http://www.emotionspa-mag.com/actualites_spa-fr/33063-
matis,cosmetique,emulsion.htm . Consulté en Avril 2012
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ANNEXE
Annexe 1 : Récapitulatif des gammes de produits [8]
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