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Module N°17/2014

Les Cosmétiques & Produits D'Hygiène

Isabelle Meyer
Formatrice sx
Sommaire

 Connaissance de la peau.
. A quoi sert la peau ?
. Comment reconnaître les différents types de peau ? Quels sont les besoins de chacune d’elles ?
. Ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas
. Les conseils alimentaires pour satisfaire aux besoins de la peau
. Pourquoi choisir le cosmétique naturel ?

 Connaître les matières e


actives d’un produit cosmétique
. Les caractéristiques du cosmétique naturel
. Schéma de composition comparée entre un produit cosmétique labellisé et conventionnel.
. Offrent-ils tous les mêmes garanties ?

 Connaître les substances interdites par la cosmétique labellisée bio


. Les huiles végétales - les huiles essentielles - les eaux florales employées en cosmétique
. Comment lire la déclaration INCI
. Savoir repérer les bons composants dans la déclaration INCI

 Classification des grandes familles de produits en fonction des usages


– Les produits capillaires
– Les produits de maquillage
– Les produits solaires
– Les produits BB
 Connaissance de la peau.

A quoi sert la peau ?

Elle protège :

- des agressions mécaniques (les chocs et pressions) ;

- des agressions chimiques ;

- des rayons UV (grâce à la mélanine) ;

- des agents pathogènes grâces aux cellules immunitaires du derme et de l'épiderme ;

- elle régule la température interne du corps à 37° par la transpiration et la PIE (Perte insensible en eau), et assure l'homéostasie de
l'eau et des sels minéraux ;

- elle capte les stimulis extérieurs - toucher, pression, température et douleur grâce aux différents récepteurs ;

- elle fabrique la vitamine D3 qui joue un rôle essentiel dans l'organisme car elle permet au calcium d'être absorbé par le tube digestif et
de le fixer sur les os ;

- elle reflète nos émotions.

- PH entre 4,8 et 5,2


Comment reconnaître les différents types de peau ? Quels sont les besoins de chacune d’elles ?

Peau grasse : La peau grasse est caractérisée par une excrétion importante de sébum ( une substance grasse ayant principalement
pour but de protéger la peau en formant un film hydro-lipidique à la surface de la peau) et la présence de glande sébacées de grande
taille. La peau grasse ou séborrhéique a donc le plus souvent un aspect luisant et épais. La peau grasse s'accompagne souvent d'acné
(présence de points noirs, de comédons, de kystes...).

Peau mixte : La peau mixte est caractérisée par une différence de texture de la peau du visage. La zone située autour du nez a une
tendance grasse et le reste du visage a une tendance sèche.

Peau sèche : La peau sèche est notamment caractérisée par une fragilité vis-à-vis des substances extérieures.

Peau sensible : La peau sensible ou irritable est notamment caractérisée par une extrême sensibilité vis-à-vis des substances
extérieures, notamment les substances détergentes et agressives. Les peaux sensibles ont tendance à réagir à de nombreux
cosmétiques.

Peau fatiguée ou atone : Accroche peu la lumière, peu tonique au touché. Tendance à l'affaissement, cicatrise lentement.

Peau normale : L'idéal! Peau douce et d'aspect uniforme. Elle attire l'oeil par son teint rayonnant. C'est une peau qui vieillit
normalement et uniformément. Ne nécessite que des soins réguliers
Ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas

Vrai ou faux ?

Les rides sont héréditaires !

Les crèmes solaires empêchent les cancers de la peau !

Le savon est le meilleur nettoyant pour la peau !

Plus on paie cher, meilleur est le produit !

L'acné est l'apanage des adolescent !

Notes
DIAGNOSTIC
Votre type de peau:
GUIDE BEAUTE ______________________________________

Conseils Personnalisés Quelles sont vos attentes beautés?

Hydrater et nourrir Assainir et matifier


Combler les rides et raffermir Retrouver un teint éclantant
la peau et uniforme

VOS PRODUITS DE BEAUTE

Nettoyer
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………

Tonifier
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
Soin de jour
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
Soin de nuit
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
Soin des yeux
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………

Soins Complémentaires
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
Les conseils alimentaires pour satisfaire aux besoins de la peau

- la peau a besoin de protéines


Tous les acides aminés nés de la digestion des protéines sont indispensables à la santé et à l'éclat de la peau, tout particulièrement les
acides aminés soufrés : méthionine (puissant ant-oxydant et cystine constituant de kératine) .

La méthionine se trouve principalement dans les aliments suivants :


Germe de blé, graine de tournesol, soja ;
Avocat, lentille, fève, oignon ;
Yogourt, fromage ;
Poisson ;
Viande, volaille.

La cystine se trouve principalement dans les aliments suivants :


Levure de bière, germe de blé ;
Ail, oignon, chou de Bruxelles, brocoli ;
Produits laitiers ;
Noix, graines ;
Fruits de mer, poisson ;
Oeuf, viande.

- la peau a besoin de vitamines


Toute carence ou subcarence en :
. vit A entrainent une insuffisance dans le renouvellement des cellules usées et le fletrissement, la déshydratation de la peau.
. acide ascorbique ou vit C font perdre à la peau de la tonicité et son velouté et rendent l'épiderme peu apte à resister aux infections.
. vit du groupe B produit un vieillissement accéléré de la peau, un flétrissement, l'apparition de taches, de points, la perte de tonicité et de
l'éclat de la peau.
Particulierement :
. la thiamine ou vit B1, la rivoflavine ou vit B2, l'acide pantothénique ou vit B5 et la cobalamine ou vit B12 générent, par leur absence, le
vieillissement de l'épiderme.
Lorsqu'il existe une nutrition normale, apportant en quantités normales les protéines et et vitamines nécessaires à la nutrition de la peau,
on assiste à un veillissement plus lent de la peau, mais un vieillissement tout de même.

Pour retrouver éclat et tonicité (en cure de trois mois) :


- petit déjeuner : 2 à 3 cuillères de pollen (frais de péférence) + vit C ( 1000 mg)
- repas de midi : 3 à 4 cuillères à café de germe de blé.
- repas du soir : 3 à 4 cuillères à café de levure de bière (fraiche ou revivifiable) +1 capsule d'huile de poisson (à définir)

Penser au tisanes :
- au debut du printemps : radis noir, bouillon blanc, artichaut, pissenlit, chardon marie (purification du foie et du sang) ;
- au debut de l'automne : bardane, fumeterre, chicorée, chiendent, genevrier, aubier de tilleul, cassis (purification des reins et sang) ;
- en cure de 2 jours 1 fois par mois alterner (= monodiète) :
pissenlit, alkekenge, camomille et pissenlit / bruyère, épine-vinette et queue de cerise.

Pourquoi choisir le cosmétique naturel ?

Préambule du cahier des charges "cosmétiques naturels controlés" du BDIH par le représentant d'une entreprise à philosophie
antthroposophique :

"Le cahier des charges doit contribuer à rendre plus transparente la notion de "cosmétique naturel" et à en donner une définition trés
précise, de manière à répondre aux attentes légitimes du consommateur, à savoir disposer de produits écologiques dont l'innocuité soit
garantie.
Lors de l'obtention des matières premières utilisées, on fera en sorte que la nature soit le moins perturbée possible et conserve son
mode de vie, ce qui suppose tenir compte de la nécessité de protéger les espèces animales et végétales.
Toute manipulation du code génétique de la faune et la flore est proscrite.
La transformation des matières premières en préparations cosmétiques doit avoir lieu en douceur, avec peu de processus chimiques.
Les emballages doivent être réduits et non pullants pour l'environnement.
La préférence pour les matières naturelles s'explique en grande partie par leur supériorité d'un point de vue écologique, surtout si elles
proviennent de l'agriculture biologique contrôlée ou de toute autre forme de production responsable à partir de ressources naturelles.
De plus ces substances naturelles doivent exclusivement avoir évolué avec l'espèce humaine de manière à ce que les risques
toxicologiques potentiels soient réduits".
 Connaître les matières actives d’un produit cosmétique

Les caractéristiques du cosmétique naturel biologique

Même s'ils sont fabriqués à partir d'une même recette au départ, les différences entre un produit réellement naturel d'origine biologique
et la plupart des autres produits issus des laboratoires cosmétologiques ou pharmaceutiques sont énormes.

Il est également important de ne pas faire l’amalgame entre un produit cosmétique naturel et un produit cosmétique bio.
Tout d’abord, la définition du mot «naturel » est la suivante :
«qui est issu de la nature et qui n’est pas artificiel».
Les cosmétiques naturels sont faits à partir d’ingrédients naturels, c’est-à-dire provenant ou extraits de la nature (végétal ou
minéral).
On peut qualifier un produit naturel tout produit non fait par l’homme.
Cela n’insinue pas qu’il soit forcément biologique.
Rien ne garantit qu’il ait poussé dans des sols sans pesticides et qu’il soit dénué d’OGM.
Un produit cosmétique possédant une étiquette « naturel » n’est pas forcément inoffensif pour la santé.

Le produit cosmétique se compose :

D'une base :
Il s'agit de la partie quantitativement la plus importante.
Dans le cas d'un émulsion, elle est constituée d'eau et d'huile ou de cire.

 Prenons d'abord le premier ingrédient, l'eau (sur l'étiquette, elle est transcrite "aqua").

Un produit de qualité bio contiendra au moins une eau de source, sinon une eau florale, un hydrolat, un extrait hydro-glycolique de
plantes, etc...
Mais la grande majorité de produits naturels contiennent une eau stérilisée bactériologiquement saine, mais sans vie.
 Souvent le deuxième ingrédient après l'eau sera la glycérine ou le glycérol, un agent hydratant.

Il est le plus souvent dérivé des graisses animales et de l'huile minérale, donc un sous-produit de l'abattoir et de l'industrie
pétrochimique...
Plus rarement, il est issu des huiles végétales, et seule la glycérine végétale devrait être incorporée dans des produits de qualité
biologique .

 Pour finir la phase huileuse .

Il faut à la base une huile ou un beurre végétal de qualité, telles les huiles d'Amande douce, de Jojoba, d'Avocat, etc..., de préférence
vierges et résultant d'une première pression à froid (qui apporte des éléments nutritifs) ou des beurres de Cacao, de Karité, de Noix de
coco.
Mais en lisant les étiquettes de la plupart des produits de soin, l'ingrédient suivant après "aqua" et "glycérine" risque d'être "paraffinium
liquidum" ou "cocos nucifera" ou encore "capric-caprylic-triglycérides".

Le premier est une huile minérale, un vulgaire sous-produit de l'industrie pétrochimique, qui, loin d'apporter vitalité et soin à la peau, ne
fait que boucher les pores et peut créer des irritations cutanées (y compris l'acné). Il empêche la peau de respirer et en plus il figure sur
la liste de la FDA (Food and Drug Administration américaine) des produits suspectés d'être cancérigènes !

D'agents actifs :
Ils permettent au cosmétique d'offrir des soins supplémentaires, plus spécifiques.
Les hydratants et les filtres solaires sont des agents actifs, tout comme les vitamines.

D'additifs :
Ils stabilisent la préparation cosmétique.
Parmi eux, les conservateurs et les antioxydants.

De parfums :
Un produit de beauté pourrait très bien se passer des substances odorantes... Si ce n'est qu'on choisit avec le nez !
Il est bien connu que le parfum joue un rôle important, voir décisif, au moment de l'achat.
Les differentes textures :

Les émulsions
Huile dans l'eau ou eau dans l'huile?

On distingue 3 types d'émulsions :


– huile dans eau (H/E) : légère, hydratante et à l'avantage de bien pénétrer dans l'épiderme. (ex : le lait de vache) ;
– eau dans huile (E/H) : taux de matière grasse plus élevé donc très riche;
– et plus rarement l'émulsion trois phases dite émulsion triple (E/H/E ou H/E/H) : émulsion normale que l'on mélange ensuite avec
un autre émulsifiant et une phase extérieure. Dans cette préparation, l'eau et l'huile sont différemment réparties : de petites
gouttelettes d'eau dans des gouttelettes d'huile, elles mêmes finement dispersées dans l'eau. Une telle émulsion prolonge d'une à
deux heure l'effet hydratant sur la peau.

Les gels
Des formes très diverses !

Dans un gel classique, les gélifiants ou épaississants jouent un rôle primordial. De telles substances ne se trouvent pas seulement dans
les gels mais aussi dans de nombreuses préparations cosmétiques allant de la crème au shampooing.
– la gomme xanthane est un épaississant souvent employé dans les produits cosmétiques naturels. Elle est obtenue par des
procédés biotechnologiques.
– les gélifiants peuvent être d'origine végétale, comme la farine de guar, la gomme arabique ou l'agar agar et l'alginate, ces deux
derniers provenant des algues. La gélatine est d'origine animale, la bentonite et l'hectorite d'origine minérale.
– Les gélifiants synthétiques ou semi-synthétiques (les acrylates) il est vrai, offrent une bonne sensation sur la peau mais ne sont
pas employés dans les produits cosmétiques certifiés (ECOCERT/Charte Cosmébio/ BDIH ou Nature & Progrés).
Schéma de composition comparée entre un produit cosmétique labellisé et conventionnel.
Offrent-ils tous les mêmes garanties ?

Les sept critères pour la fabrication d'un produit bio

 Critère 1 : les matières premières


Matières végétales autant que possible issue de :
– la culture biologique contrôlée, en considération de la qualité et de la disponibilité.
– la cueillette sauvage biologique contrôlée.

 Critère 2 : la protection des animaux


On n'accepte de tests sur les animaux ni au cours de fabrication ni au cours du développement ou du contrôle des produits finaux, ni au
passage de la communauté des matières premières.
Le recours à des matières premières issues de vertébrés morts (ex : graisse de baleine, huile de tortue, huile de vison, graisse de
marmotte, graisse animale, collagène animal et cellules nouvelles) n'est pas autorisé.

 Critère 3 : les matières premières minérales


Le recours à des sels inorganiques (sulfate de magnésium) et à des matières premières minérales (chlorure de sodium) est en principe
autorisé.

 Critère 4 : les matières premières à intervention réduite


Pour la fabrication de cosmétiques naturels, on peut utiliser des composants qui ont été obtenu par hydrolyse, hydrogénation,
estérification, trans-estérification ou autres dissociations et condensation de substances naturelles suivantes :
– graisses, huiles et cires
– lécithines
– lanoline
– mono-, oligo- et polysaccharides
– protéines et lipoprotéines.
Le recours concret aux matières premières est réglementé par l'actuelle liste positive pour le développement et la fabrication des
cosmétiques naturels contrôlés.
 Critère 5 : un renoncement délibéré
– aux colorants organiques synthétiques
– aux substances odorantes synthétiques
– aux silicones
– à la paraffine et autres produits dérivés du pétrole
Le critère d'autorisation pour les substances odorantes naturelles est la norme ISO 9235.

 Critère 6 : la conservation
Pour la sécurité microbiologique des produits, outre les systèmes de conservation naturels, seuls certains conservateurs à l'état naturel
sont autorisés :
– acide benzoïque, des sels et éthylesters
– acide salicylique et ses sels
– acide sorbique et ses sels
– alcool benzylique
En cas de recours de ces conservateurs, il est obligatoire d'ajouter "conservé avec... (nom du conservateur)".

 Critère 7 : pas de traitement par ionisation


Il n'est pas permis de désinfecter les matières organiques et les produits finaux cosmétiques au moyen de rayonnements radioactifs.

Notes
 Connaître les substances interdites par la cosmétique labellisée bio

. Les huiles végétales - les huiles essentielles - les eaux florales et autres employées en cosmétique naturelle & bio

La base
Une excellente base fournit déjà 80% de son efficacité au produit, les 20 % restants étant assurés par les agents actifs.

Sur le principe en cosmétique on a le choix entre 3 possibilités pour composer la base.


Pour la phase huileuse d'une émulsion on peut opter pour :
– des huiles et des graisses végétales
– des dérivés d'huile minérale, comme le paraffinum liquidum
– des ingrédients de synthèse comme les silicones ou les esthers synthétiques.

Les paraffines

Bon marché et faciles à travailler !


Les huiles minérales comme la paraffine liquide sont composées de chaines d'hydrocarbures sans oxygène. Elles résistent à toute
transformation par un organisme vivant, et l'organisme ne peut les métaboliser. Les huiles et cires de paraffine sont obtenues à partir de
résidus du raffinage du pétrole. Elles ne rancissent pas, ne changent pas de couleur, sont sans odeur...
Le risque potentiel que représentent les hydrocarbures minéraux (cire et huiles minérales) fait l'objet de débats depuis 1987. Dans la
pratique, cela signifient que les rouges à lèvres contenant de tels ingrédients (qui atterrissent pour une bonne partie dans l'estomac de la
consommatrice) représentent un risque potentiel.

Liste INCI :
– paraffinum liquidum
– petrolatum
– cera microcristallina
– onokerite
– ceresine
– paraffin
Les silicones
Peuvent tout faire !
En étudiant de plus prés les déclarations INCI des différentes crèmes, on remarque que les diméthicones font partie des composants les
plus utilisés.
Comme les méthicones ou les polysiloxanes, elles appartiennent à la famille des silicones.
Il s'agit de polymères synthétiques dont les utilisations multiples sont possibles.
En cosmétique naturelle on refuse les silicones pour des raisons écologiques car elles ne sont pas dégradables. Leurs adeptes font
valoir qu'ils « battissent à partir du sable» donc à partir d'une matière naturelle. Le contre-argument est que les silicones ainsi obtenues
sont des créations complètement artificielles. Leur bio-accumulation n'est pas suffisamment explorée, c'est à dire qu'on sait peu de
choses sur la manière dont elles s'accumulent dans l'organisme.

Les huiles végétales

Une base d'excellente qualité riche en agents actifs !


Elles constituent l'un des piliers des produits cosmétiques naturels. Les différences de qualité sont phénoménales. Elles dépendent
avant tout des méthodes de culture de la plante et du mode d'extraction de l'huile, deux éléments qui se répercutent sur le prix. Les
huiles pressées à froid représentent le nec plus ultra (comme en alimentation). Elles sont pressées mécaniquement selon un processus
très doux et la température de chauffe des fragments de plantes ne dépasse pas 35°.
L'extraction en CO2 supercritique : cette technologie présente d’incontestables atouts sur les plans qualitatif et écologique. En effet, elle
n’utilise pas de solvants organiques, ni de fortes températures, et de génère pas d’effluents. Son pouvoir solvant à géométrie variable,
permet d’extraire de nombreuses molécules.

Les plus importantes huiles végétales

Huile de soja (glycine soja)


Obtenue à partir de la fève de soja, elle est riche en lécithine et en vit E. Elle rend la peau douce, fixe l'eau, calme et raffermit.
Huile de tournesol (helianthus annuus)
Provient des graines de tournesol et a depuis toujours une réputation d'huile de beauté.
Riche en acides gras, stimule la régénération de l'épiderme, adoucit les peaux rêches, tonifie et soigne.
Huile de noix (juglans regia)
Riche en vitamines, elle convient à tout les types de peau et plus particulièrement aux peaux normales. Très nutritive, elle protège
légèrement du soleil.
Huile de noix Macadamia (macadamia ternifolia)
Elle est tirée des noix de l'arbre de Macadamia qui pousse dans les régions du pacifique.
Elle contient de la palmitoléine, un acide oléique très rare qui réussit particulièrement aux peaux sèches.
Huile d'olive (olea europaea)
C'est l'une des meilleures huiles de soin pour la peau. Outre l'acide oléique, elle contient aussi de l'acide linoleique et de l'acide
epalmitique.
Elle pénètre bien dans l'épiderme, qu'elle adoucit, et constitue un excellent soin pour la peau.
Huile d'avocat (persea gratissima)
Riche en vitamines A (régénérant cellulaire), B (stimule le métabolisme cellulaire) , en acides gras insaturés et en lécithine (qui joue le
rôle d'émulsifiant), l'huile d'avocat est bien absorbée par la peau et fixe l'eau.
 Huile de l'amande d'abricot (prunus armeniaca)
Parfaite pour lisser les petites rides du contour des yeux, merveilleuse pour les peaux sèches. Les noyaux finement broyés sont utilisés
comme abrasifs dans les exfoliants.
 Huile d'amande (prunus dulcis)
Grand classique, avec son taux de graisse moyen, elle ne rancit pas vite et c'est l'une des meilleures et plus douces huile de base pour
les crèmes, les produits nettoyants et les huiles de bain. Avantage supplémentaire : son odeur neutre.
Elle adoucit et lisse la peau, convient parfaitement aux peaux grasses.
 Huile de ricin (ricinus communis)
Ricin, appelé aussi « arbre magique », se plait sous les climats tropicaux et méditerranéens. Excellente huile, très bien supportée par la
peau qu'elle soigne et regraisse..
Elle se distingue des autres huiles où elle est légèrement hydrophile. Particularité qui en fait la seule huile soluble dans l'éthanol. C'est
pourquoi elle est souvent employée comme regraissant dans les produits à base d'alcool.
 Huile de sésame (sesamum indicum)
Constituée à 50% d'une huile claire presque inodore. De grande douceur, on l'utilise volontiers pour les crèmes pour le contour des yeux.
Légère protection contre les rayons ultraviolets.
 Huile de jojoba (simmondsia chinensis)
Elle se distingue des autres huiles végétales par sa consistance de cire. Elle devient liquide au-dessus de 10°. Elle convient parfaitement
à la peau, pénètre sans laisser de film gras. De par ses propriétés hydratantes, elle est idéale pour les soins des peaux atones, qu'elle
lisse et raffermit, comme les peaux rêches et abîmées.
 Huile de germe de blé (triticum vulgare)
Riche en vitamines, la plus riche en vit E. En soin intensif, intéressante en masque pour les peaux mûres et sèchent, qui desquament.
Elle présente l'inconvénient de ne pas bien pénétrer dans la peau, c'est pourquoi on la mélange généralement à une quantité assez
importante d'huile légère. Idéal pour les cheveux.
 Huile d'argan (argania spinosa)
Cette huile « or » du sud-ouest du Maroc est riche en acides gras insaturés (plus de 80%) et plus particulièrement en acides oléique et
linoléique. Elle se distingue par son taux inhabituel de tocophérol (vit E).
Idéale pour les peaux matures, desséchées, ridées.
 Beurre de karité (sheabutter)
Substance hybride qui se situe entre la cire et l'huile grasse. De vertus qui « soignent », grâce à son taux élevé d'insaponifiables de
15%, alors que dans les huiles on en trouve de 1 à 2%.
Ces insaponifiables sont très précieux et comptent parmi les meilleurs agents actifs : ils pénètrent bien dans la peau et
favorisent l'absorption des autres principes actifs.

Agents actifs particulièrement précieux

Les huiles végétales riches en agents actifs diffèrent des autres tant par la quantité que par leur qualité.
On les récolte en volume beaucoup plus faible et elles se distinguent par leur taux élevé en acides gras essentiels.
Pures ou incorporées à un produit de beauté, ces huiles sont une merveille pour la peau.
De plus, elles ont presque toutes une longue tradition médicinale et leur efficacité a été testée et prouvée.
Elles maintiennent l'élasticité de la peau et favorisent le processus naturel de régénération.
Idéale pour les peaux sèches et sensibles , les vitamines qu'elles contiennent apaisent les inflammations, harmonisent et lissent la peau.

 Huile de graines de bourrache (Borago officinalis)


Elle contient un taux élevé de précieux acides (acides alpha et gamma-linolénique) qui stimulent le métabolisme.
 Huile de graines d'argousier (Hippophae rhamnoides)
Une de huiles des plus précieuses, et ses bienfaits sont tellement divers qu'on peut l'assimiler à un médicament.
En Russie, elle a sa place dans l'encyclopédie des médicaments, on l'utilise aussi bien pour les peaux abimées par les UV que les
thérapies anticancéreuses.
Les baies d'argousier recèlent un taux élevé de vit C. ainsi que : acide linoleique, acide palmitoléique, vit E, caroténoïdes, flavonoïdes et
phytostérols (utilisés pour baisser le taux de cholestérol).
Entretient les peaux sèches et rêches, ainsi que dans les shampooing contre les pellicules et les démangeaisons.
 Huile de nigelle (Nigella sativa)
Obtenu à partir des graines de la nigelle (cumin noir). Elle contient 70% d'acides gras insaturés et de précieuses substances liées à ses
graisses(comme la stéarine(triglycéride) la vit E et l'huile essentielle).
Elle rentre dans la composition des produits de soins du corps et du visage mais aussi dans les huiles de massage. Sa puissante action
antibactérienne et antimycosique en fait un bon produit pour les peaux grasses, présentant des impuretés ou ayant tendance aux
inflammations. Très bien supportée par les peaux sensibles.
 Huile d'onagre (Oenothera biennis)
Les personnes souffrant de névrodermite, de psoriasis ou d'eczéma savent apprécier son action apaisante.
L'onagre est une des plus ancienne plante médicinale des Indiens d'Amérique.
Elle contient 78 % d'acide linoléique et 9% d'acide gamma-linoléique.
Elle se marie bien avec l'huile d'amande douce.
Revitalisante, elle affine le grain de peau et joue un rôle précieux dans le traitement des cheveux fatigués.
 Huile de cynorrodhon (Rosa Mosqueta)
Huile très fine, elle est riche en vitamines et en acides gras polyinsaturés. L'huile de rose sauvage hydrate les peaux sèches et leur fait
gagner en élasticité. Adoucit et assouplit les peaux rêches.

Les macérats, des huiles grasses particulières

On appelle macérats (ou huiles infusées) des huiles obtenues en captant les agents actifs liposolubles d'une plante par extraction dans
des huiles de base comme l'huile d'amande ou d'huile de tournesol.
 Huile d'arnica (Arnica Montana)
Riche en principes d'actifs, elle contient d'autres des flavonoïdes, des composés de vit A et de l'azulène .
Elle active la circulation du sang et convient parfaitement aux problèmes de jambes ( varices ou phlébite).
En cosmétologie pour le visage, on l'utilise généralement contre les impuretés de la peau.
 Huile de calendula (Calendula Officinalis)
Elle stimule la circulation du sang et possède propriétés apaisantes, tonifiantes, anti-inflammatoires. Traite divers problèmes de peau.
 Huile de millepertuis (Hypericum Perforatum)
Vertus cicatrisantes, elle est conseillée aux peaux sensibles, sèches ou rêches? Apaise l'épiderme en cas de légers coups de soleil.
Elle rentre dans la composition des masques pour les peaux jeunes et acnéiques.
Riche en tanins, elle fouette la circulation sanguine et convient donc en massage pour les courbatures, les sciatiques et les contractures.
Elle rafraichit le teint des peaux pâles et mal irriguées.
 Huile de racine de bardane (Arctium Majus)
Elle contient une importante quantité de tanins stimulant la circulation. Ses ectraits huileux ont fait leurs preuves dans le traitement des
cheveux gras, pour fortifier le cuir chevelu et les racines des cheveux. Lutte contre la prolifération des bactéries et des champignons.
Les huiles végétales naturelles versus huiles estérifiées

Elles sont le résultat du dédoublement d'une huile végétale.


C'est à dire qu'on utilise les différents acides gras, que l'on combine avec du glycérol ou d'autres alcools pour obtenir de nouvelles
liaisons ayant des propriétés différentes. Ces huiles « synthétiques » provenant de substances naturelles sont souvent employées dans
les cosmétiques.
On les trouve plus rarement, et en quantité plus faible, dans les produits naturels.
Elles sont inévitables puisqu'elles servent à solubiliser bon nombre d'agents actifs lipophiles comme les vitamines ou les antioxydants.
Des restrictions sont mises en place pour éviter les abus.
Le BDIH préconise de ne pas dépasser, dans une formule cosmétique naturel, 10 % de substances estérifiées( huiles estérifiées ou
matières premières hydrogénées). Dans la phase huileuse, ce taux peut aller jusqu'à 50 % maximum.

Les émulsifiants

Pour obtenir les émulsions qui constituent la base des crèmes et de nombreux autres produits, il faut mélanger de l'huile et de l'eau.
Cela n'est possible qu'à l'aide intermédiaire spécifique : les émulsifiants.
Dans ce domaine, cosmétique naturelle fait d'autres choix qu'en cosmétique classique.

PEG, apparaît pratiquement dans toutes les listes INCI de la cosmétologie conventionnelle, émulsifiants pratiques et bon marché.
En cosmétologie naturelle, le groupe de ce que l'on appelle les "émulsifiants polyglycériques" tient désormais une grande place.
Ces derniers agissent comme les émulsifiants ou agents de solubilisation de type PEG, mais ne sont pas éthoxylés
(Les éthoxylés sont une grande famille de substances. Ce sont entre autres celles dont le nom comporte le terme "PEG"
(PolyEthylèneGlycol), le suffixe -eth (comme dans Ceteareth, Laneth, Laureth…), le suffixe "-oxynol" ou bien le préfixe "hydroxyethyl-")

Ethoxylation :Réaction chimique par lequel de l'oxyde d'éthylène est greffé à des molécules apolaires (comme des acides gras) pour
rendre ces dernières plus solubles dans l'eau.
Les classiques parmi les émulsifiants naturels

 La « Cold Cream » est toujours actuelle en cosmétologie naturelle. Il s'agit d'une émulsion ne contenant qu'un seul émulsifiant, la cire
d'abeille saponifiée (sodium Beeswax).
 Initialement cette réaction est connue pour transformer le mélange d'un ester de glycérol et d'une base forte en un mélange de savon
(ou acide gras) et glycérol, d'où son nom.
Le glycérol, ou glycérine, molécule possèdant trois hydroxyles correspondant à trois fonctions alcool responsables de
sa solubilité dans l'eau et de sa nature hygroscopique.
 La lanoline, obtenue à partir de la laine de mouton, est souvent utilisée pour les émulsions E/H.
Les réactions d'allergies qui lui ont été imputées, étaient généralement dues à des pesticides.
En cosmétologie naturelle, on n'utilise que de la laine de mouton n'ayant pas reçu de traitement.
 Le Glyceryl Stéarate est un autre classique, c'est un composé simple de glycérol, acide gras qui forme des émulsions H/E stables et
agréables à la peau.

Depuis peu, on emploie aussi dans les produits cosmétiques des émulsifiants alimentaires, comme par exemple les esters d'acide
citrique et d'acide lactique (Glyceril/Cocoate/Citrate/Lactate, Glyceryl/Oleate/Citrate ou Glyceryl/Stearate/Citrate).

Les émulsifiants dérivés du sucre comme les Cetearyl Glucoside, Coco Glucoside ou Cocoyl Glucoside connaissent actuellement un
regain d'intérêt du fait de leur polyvalence. Ils permettent initialement cette réaction connue pour transformer le mélange d'un ester de
glycérol et d'une base forte en un mélange de savon (ou acide gras) et glycérol, d'où son nom.
On obtient des lotions H/E très douces pour la peau, mais aussi des émulsions à vaporiser et des produits moussants.
Il en va de même des acyglutamates comme le Sodium Cocoyl Glutamate et le Disodium Cocoyl Glutamatte.

Notes
Les meilleurs agents actifs pour la peau

 L'allantoïne, adoucissant, est contenu dans l'urine de mammifères et dans des végétaux comme l'érable, le marronnier, le germe de blé
et les betteraves rouges. Compte tenu du faible dosage d'allantoïne dans les produits cosmétiques, il n'existe pas de preuve positive qui
puisse lui être attribuée. Etant présente en infime quantité dans les plantes, on ne la trouve que sous forme synthétique sur le marché,
c'est pourquoi elle n'est pas autorisée en cosmétologie naturelle.

 Vitamine E (tocophérol), qui empêche les processus d'oxydation par la lumière ou l'oxygène, lisse la peau et améliore la fixation de
l'eau dans les couches supérieures de l'épiderme.
La mention « contient de la vit E » indique généralement une concentration minimale.
Des mentions telles que « vitamine E pour la peau » ou « effet soignant » ne peuvent se justifier qu'au-delà d'un taux de 0,2% dans le
produit, au-dessous, seul un effet anti-oxydant pour le produit et non pour la peau.
En Allemagne il faut au minimum 0,5% pour se vanter d'un produit « enrichi ».

 Vitamine A (rétinol) extrêmement fragile, qui se dissocie dés qu'elle rentre en contact avec l'oxygène. C'est pourquoi, dans les
cosmétiques, on l'emploie souvent sous sa forme de palmitate, qui sera transformé en vitamine A dans la peau.
Elle rend l'épiderme souple, stimule la régénération cellulaire et estompe les transformations de la peau dues à l'âge.
La concentration habituelle est comprise entre 0,05 et 0,1%.

 Vitamine C (Ascorbyl Palmitate)son importance va au-delà d'effets positifs sur la peau (formation des fibres de collagène, tonicité de
l'épiderme et des tissus conjonctifs, cicatrisation) puisqu'elle participe aussi aux mécanismes vitaux de défense immunitaire.

 Le panthénol est une forme de l'acide pantothénique, l'une des vitamine du groupe B. Cette vitamine de la beauté, fixe l'eau dans la
peau, favorise le métabolisme énergétique et à un effet calmant et cicatrisant. Il est le plus souvent utilisé comme « moisturizer »
(hydratant) pour les peaux sèches et sensibles à raison de 0,5 à 5% en moyenne.

 Provitamine A (le carotène) est un précurseur transformé an vit A dans l'organisme. Le provitamine a est incorporée aux cosmétiques
pour ses propriétés antioxydantes, et plus particulièrement dans les produits pour peaux sèches, rêches, ayant besoin de se régénérer

 L'Uréa (urée) représente 7 % des facteurs hydratants naturels de la peau. Une application hydrate la couche cornée pour plusieurs
heures (effet « moisturizer »).
Elle est souvent mélangée à d'autres hydratants. Quand elle est utilisée seule, elle représente de 1 à 10% du produit. Ce n'est qu'à partir
de 3% que l'effet hydratant est notoire. Entre 5 et 10% l'hydratation est importante, favorisant l'évacuation des cellules mortes.
Si l'urée atteint ou dépasse 3% dans une crème, elle se trouve dans la première moitié de la liste INCI.
 Proteines, aminoacides sont impliqués dans le métabolisme cellulaire de l'organisme. A eux seuls, les vingts acides aminés existants
constituent les unités structurales élémentaires permettant d'obtenir le nombre infini de protéines que l'on connait.
Les acides aminés fixent bien l'eau et aident la peau à se constituer une protection hydratante contre le dessèchement.

 Coenzyme Q10 élaboré par l'organisme, c'est une substance vitale pour l'apport énergétique et la protection des cellules. C'est dans
les compléments alimentaires ou par le biais de l'alimentation qu'on absorbe le plus sûrement.
Le coenzyme Q10 est entrée sur la scène des cosmétiques en tant qu'antioxydant. Elle renforcerait l'autoprotection des cellules par la
neutralisation des radicaux libres.

 Vitamine H (la biotine) est une vitamine hydrosoluble contenue dans de nombreuses enzymes. Le levure, le fois, le jaune d'œuf et les
céréales en sont très riches. Elle joue un rôle dans le métabolisme des glucides, de la graisse et des protéines. Elle contribue à la
formation de la kératine, constituant des cheveux et des ongles.
Très important pour la peau et les cheveux, la vitamine H est précieuse (mais onéreuse) pour la cosmétologie. Elle fait pousser les
cheveux et les ongles et rend la peau souple et lisse.

 L'acide hyaluronique (hyaluronic acid), s'intègre étroitement à la couche cornée de la peau , formant un film qui fixe les cellules cornées
de l'épiderme et retient l'eau, ce qui explique son effet lissant et assouplissant.
L'acide hyaluronique est généralement utilisé en très petites quantités du fait de son prix élevé. S'il est vrai qu'il est efficace même à
petite dose, il y a des limites.
Un mini-dosage de 0,001% n'est bon que pour l'impact publicitaire et ne conduit pas à une hydratation significative de la peau. D'autres
part, la diminution avec l'âge de la production d'acide hyaluronique par la peau ne peut être compensée par des produits de soins car cet
acide ne peut pas la pénétrer.

 Les polyphénols (flavonoïdes et anthocyanes), l'action positive de ces agents végétaux secondaires s'avère également très importante
en médecine.
Les polyphénols protègent des infections (airelles), des problèmes cardio-vasculaires (vin rouge), améliorent l'irrigation sanguine
(ginkgo) et jouent le même rôle d'inhibiteurs de tumeurs (en cas de leucémie et de cancer du poumon ou du sein).
Parmi ces agents actifs préventifs de tumeurs certains composants du thé vert, l'hypéricine du millepertuis et la quercétine du chêne.
Le thé vert, la lavande, le raisin noir, le pavot, la rose, les baies, les pensées... toutes ces plantes et beaucoup d'autres contiennent des
anthocyanes. Encore plus efficaces que les vitamines C et E pour fixer les radicaux libres, ce sont donc les très bons moyens de
protéger la peau et de la garder fraiche et en bonne santé.

 Le bisabolo, principe actif issu de la camomille, a une action anti-inflammatoire et apaisante sur les peaux sensibles.
 Les céramides (substances produites par la peau) exercent une influence positive sur la barrière correctrice de la peau. Elles entrent
dans la composition des cosmétiques sous leur forme naturelle ou synthétique ( c'est généralement pour les cosmétiques
conventionnels).

 Les extraits de levure stimulent et tonifient. Ils se révèlent également merveilleux dans les masques et les cataplasmes pour peaux
grasses présentant des impureté et de l'acné.

 Les hydratants le palmarès des cinq meilleurs:


La bonne vieille glycérine est la preuve que le nouveau n'est pas obligatoirement synonyme de meilleur.
Mais l'acide hyaluronique et l'urée lui lui ont damé le pion et sont devenus les superstars des substances hydratantes.
C'est un grand tort.
 le n°1 : la glycérine (glycérol). Tous ces test chiffrés concordent et confirment que cette substance hydratante est extrêmement
efficace.

 le n°2 : uréa . L'urée vaut la glycémie alors que l'acide hyaluronique si souvent vanté n'obtient de bons résultats qu'en quantité bien
supérieure à celles que contiennent les cosmétiques dans leur ensemble.

 le n°3 : l'acide hyaluronique. Il ne pénètre pas dans l'épiderme mais forme comme un film à la surface de la peau.

 le n°4 : l'aloès. C'est un hydratant végétal qui a fait ses preuves sur les peaux sèches et abîmées.
Ses agents actifs ont été étudiés sous toutes les coutures et les méthodes d'analyse modernes ont permis d'identifier 160 substances
différentes (minéraux, ferments, vitamines et acides aminés).

 le n°5 : alcools et aminoacides. Les aminoacides, qui font partie des composants de la peau contribuent à l'hydratation. Mais deux
alcools (les propylène glycol et butylène glycol) ont des propriétés hydratantes encore supérieures. Il ne s'agit pas d'alcools simples mais
polyvalents (polyols).
Le sodium PCA, lui aussi, un des principaux composants de la peau, se révèle être un très bon agent de fixation de l'humidité.
 Les acides AHA
Une torture pour la peau !

Les AHA (alpha-hydroxy-acides) ou acides de fruits ont connu leur période de gloire, mais la vague est passée...
C'est une chance car ces acides n'ont de toute façon jamais eu d'efficacité dans les cosmétiques conventionnels.
Les AHA font partie des kératoplastiques. La kératolyse est le terme technique pour un nettoyage de la peau, permettant de dissoudre la
substance hydrolipidique qui relie les cellules entre elles. La peau subit donc un peeling massif, une sorte d'abrasion. Ces peelings
agressifs ne sont ni nécessaires ni conseillés pour une peau normale car, même si les acides sont correctement employés, « ils peuvent
provoquer des irritations de la peau, rougeurs, brulures, sensations de tiraillement, accompagnes d'une forte desquamation »
(Raab/Kind).

Agents actifs raffermissants et renforçants

Les produits vendu sous l'appellation « soin crème minceur » pour raffermir la poitrine ou pour lutter contre la cellulite, contiennent
surtout des agents stimulants la circulation du sang, comme le thé (extraits de thé vert), le piment, le poivre, la centella asiatica, le
marron d'inde, la cannelle, le cyprès, le pamplemousse, le cèdre ou l'huile essentielle d'orange.
On peut aussi ajouter dans la liste les extraits d'écorce de chêne, de sauge ou de romarin.
Les produits raffermissants font beaucoup de bien à la peau d'autant que, pour les appliquer on procède chaque jours à de petits
massages circulaires.
Mais une amélioration significative pour les problèmes de cellulite, passe obligatoirement par le sport et une meilleure hygiène
alimentaire.

Dans les bonnes formules de produits cosmétiques naturels, il est d'usage que l'ensemble du produit soit riche en agents actifs et que
les composants de la base (huile ou extraits) soient eux aussi riches en agents actifs. Efficacité du produit renforcé !
Les extraits de plantes, l'âme du produit.

Les extraits de plante jouent un rôle fondamental en cosmétologie naturelle.


Leur fabrication est tout un art et un savoir-faire hérités de la médecine par les plantes.
Les extraits sont riches en agents actifs et employés dans presque toute la gamme de produits de soin pour le corps (des crèmes aux
shampooings).

Quelques huiles essentielles selon son type de peau (pas d'essences - zeste - sur la peau, elles sont photosensibilisantes !!)
 peau normale : lavande officinale, géranium
 peau grasse : tea tree, lavande officinale, genévrier, cyprès
 peau sèche : rose, palmarosa, bois de santal, géranium, camomille, néroli,
 peau mixte : lavande officinale
 peau sensible : camomille, rose
 peau mature : rose, encens, néroli, palmarosa, géranium

Les additifs : BTH et EDTA

Le fait que l'on continue à utiliser dans les cosmétiques des additifs comme le BHT et le tétrasodium EDTA est regrettable car se sont
des substances auxquelles les fabricants pourraient facilement renoncer s'ils étaient suffisamment sensibilisés aux problèmes.
Dans le langage cosmétique, conservateurs et colorants sont des composants qui comptent aussi pour des additifs.
En cosmétologie naturelle, les cahiers des charges autorisent quelques conservateurs de synthèse doux :
peu de fabricants les utilisent, préférant jouer sur le pouvoir de conservation de certains additifs comme l'alcool ou les huiles essentielles
(EPP extrait de pamplemousse).
Comment lire la déclaration INCI

.La déclaration INCI la clé d'une grande transparence

Grâce à la déclaration INCI (Internationnal Nomenclature of Cosmetic Ingredients), le consommateur à la possibilité de pénétrer enfin
dans les coulisses du monde des cosmétiques, puisque la composition doit être indiquée sur chaque emballage.
Utile mais d'une lecture difficile, cela devrait changer lorsque la nouvelle réglementation concernant la déclaration des composants
végétaux entrera en vigueur. Cette réglementation prévoit que la déclaration INCI ne s'arrête pas au nom du produit de départ, comme
par exemple Prunus Armeniaca (abricot), car cela ne nous renseigne pas sur ce qui a réellement été utilisé : s'agit-il d'un extrait huileux
ou aqueux, d'une poudre? Tout cela devrait être plus précis et plus accessible...
Site internet : http://www.laveritesurlescosmetiques.com/incisuche.php
http://www.biodizionario.it/

Les ingrédients de la formule cosmétique doivent apparaître dans la liste INCI par ordre décroissant.
C’est pour cela que bien souvent la liste INCI de votre produit cosmétique commence par « Aqua », de l’eau.
L’eau est alors l’ingrédient le plus présent dans la formule.
Plus vous avancez dans la liste, moins l’ingrédient est dosé.
Ainsi, la liste INCI : « Aqua, glycerin, ficus carica syrup, simmondsia chinensis » contient plus d’eau et de glycérine que d’extraits de
plantes.
Là où cela se complique, c’est que dès qu’un ingrédient est dosé à moins de 1% dans la formule totale, le fabricant peut le placer
dans la liste sans respecter l’ordre décroissant !
Ceci veut dire qu’en fin de liste INCI on retrouve toujours dans le désordre tous les ingrédients dosés à moins de 1%. Et il y en a
beaucoup !

Ainsi, le fabricant qui a mis 0.002 % d’huile essentielle de rose de damas précieuse dans son produit peut tout à fait faire apparaître le
nom « Rosa Damascena oil » avant un conservateur « buthylparaben » dosé à 0.8 % par exemple.
Des moyens mémotechniques pour s’exercer :

Entraînez-vous à lire les étiquettes de vos cosmétiques actuels.

Retenez ces quelques principes pour comprendre :

- Aqua = eau
- Un nom latin désigne presque toujours un extrait naturel de plantes
- Les noms en -one désignent les silicones qui mettent une éternité à se désintégrer dans l’environnement.
- Petrolatum et Paraffinum liquidum sont des mots latins mais désignent des dérivés de pétrochimie .
- La plupart des ingrédients écrits en grosses lettres sont vraiment pas très écologiques : PEG, PPG, BHT, SLS, ...
- CI suivi d’un chiffre est un colorant, naturel ou pas
- « parfum » ou « fragrance » désigne un parfum synthétique ! Les parfums naturels à base d’huiles essentielles sont énumérés plantes
par plantes en latin.
- les allergènes repris dans la liste officielle des allergènes sont toujours listés à la fin mais ce ne sont pas des ingrédients, plutôt des
composés naturels d’autres ingrédients. Ils nous renseignent cependant sur le potentiel allergisant du produit : linalol, geraniol,
limonène…

Lait nettoyant doux L.


Ingredients CTFA/INCI:
Water (Aqua), Alcohol*, Glycerin, Glycine Soja (Soybean)(soja) Oil*, Squalane, Caprylic/Capric Triglyceride, Glyceryl Stearate Citrate,
Cetearyl Alcohol, Myristyl Alcohol, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond)(amande) Oil*, Shorea Stenoptera Butter(gomme shorea),
Xanthan Gum, Hydrogenated Palm Glycerides, Hippophae Rhamnoides Fruit Extract*, Rosa Canina Fruit Extract*, Malva Sylvestris
(Mallow) Flower Extract*, Glycyrrhiza Glabra (Licorice)(réglisse) Root Extract*, Tocopherol, Butyrospermum Parkii (Shea Butter)(beurre
de karité)*, Hydrogenated Lecithin, Brassica Campestris (Rapeseed)(graine de colza) Sterols, Lysolecithin, Lecithin, Helianthus Annuus
(Sunflower)(tournesol)Seed Oil, Ascorbyl Palmitate, Fragrance (Parfum)**, Linalool**, Limonene**, Citronellol**, Citral**
* ingredients from certified organic agriculture, ** natural essential oils
Lait de Toilette H.

Ingredients: Ingrédients:
eau - alcool - extrait d’anthyllide - huile de jojoba - huile d’amande douce -
Water (Aqua), Alcohol, Anthyllis Vulneraria Extract, Simmondsia Chinensis huile de noyau d’abricot - glycérine - extraits d’avoine, de seigle et de blé -
(Jojoba) Seed Oil, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Prunus alcools gras (émulsifiants d’origine végétale) - bentonite (argile volcanique) -
Armeniaca (Apricot) Kernel Oil, Glycerin, Fermented Grain Extract, Cetearyl lécithine (végétale) - gomme xanthane (substance mucilagineuse naturelle) –
Alcohol, Bentonite, Lecithin, Xanthan Gum, Hydrolyzed Wheat Protein, protéine de germe de blé hydrolysée - huiles essentielles
Fragrance (Parfum), Limonene*, Geraniol*, Linalool*, Citronellol*. *à base d’huiles essentielles naturelles
*component of natural essential oi

Mousse peaux sèches et sensibles. C

Ingrédients:
aqua (eau), glycerin (glycérine d'origine végétale), cocamidopropyl betaine (tensioactif amphotère issu du coco), aloe barbadensis leaf
juice powder* (extrait d'aloe vera bio), sodium cocoyl glutamate (tensioactif anionique issu du coco), sodium lauryl glucose carboxylate
(tensioactif anionique sur base sucrière), rosa damascena flower extract* (extrait de rose bio), lauryl glucoside (tensioactif non ionique
issu du coco et du glucose), parfum (parfum 100% d'origine naturel), bisabolol (actif issu d'huile de candeia : arbre brésilien), benzyl
alcohol (conservateur), sodium benzoate (conservateur), sodium chloride (sel), citric acid (épaississant), sorbic acid (conservateur),
geraniol, citronellol (composants naturellement présents dans le parfum). *Ingrédient issu de l'Agriculture Biologique
A votre Avis ?
INGREDIENTS

- aqua

- cyclomethicone : principalement émollient (qui adoucit et assouplit la peau) et humectant (qui retient l’eau à la surface de l’épiderme),
c’est également un antistatique et conditionneur capillaire (qui rend les cheveux faciles à coiffer, souples et doux…).
Son origine : cet actif appartient à la famille des silicones, composés synthétiques à base de silicium.
- mica : origine minérale à but opacifiant.
Autres appelations sur étiquettes : CI 77019, CI 77019 (Mica), CI 77019 Mica, Mica, Mica (CI 77019), Mica CI 77019.

- polybutene : polymère thermoplastique du butène, utilisé comme épaississant et comme lubrifiant. (PVC !!!)

- triisostearin ?: utilisé comme émollient, adoucit la peau... solvant, controle de la viscosité. Les triesters de glycérol sont préparés à
partir de glycérine, correspondant de l'acide gras .

Par exemple, la trilaurine est produite à partir de glycérine et d'acide laurique


(L'acide n-dodécanoïque, plus couramment appelé acide laurique, est un acide gras saturé à 12 atomes de carbone, de formule semi-
développée CH3–(CH2)10–COOH. On le trouve notamment dans l'huile de coco et dans l'huile de palmiste, deux huiles alimentaires
particulièrement riches en acide laurique et en acide myristique, les deux acides gras saturés les plus hypercholestérolémiants connus )
;
tristéarine est produite à partir de glycérine et d'acide stéarique (L'acide stéarique (du grec ancien στέαρ , qui signifie suif9) ou acide
octadécanoïque (nom IUPAC) est un acide gras à chaîne longue, qu'on symbolise par les nombres 18:0 pour indiquer qu'il a 18 atomes
de carbone et aucune liaison covalente double : c'est un acide gras saturé. À température ambiante, il forme un solide blanc. Sa
température de fusion est d'environ 70 °C. L'acide stéarique est abondant dans toutes les graisses animales sous la forme de l'ester
tristéarate de glycérine (stéarine) C57H110O6 (surtout chez les ruminants) ou végétales. Il est d'ailleurs le plus répandu des acides gras
saturés après l'acide palmitique et avant l'acide myristique. Il a pour origine le suif. Il sert industriellement à faire des huiles,
des bougies et des savons).

. Beaucoup de triesters de glycérol, ou des triglycérides, peuvent être trouvés dans les graisses et huiles animales et végétales telles
que les huiles de suif, de noix de palme et de noix de coco. Si origine vegetale non toxique, animale ss reglementation...

- extraits de plantes (divers)


- paraffinum liquidum : agent anti-statique, emollient et hydratant, solvant et peut entrer ds la composition des parfums.
Autres appelations : Mineral oil, Mineral oil (Paraffinum liquidum), Mineral oil / Paraffinum liquidum / Huile minérale, Mineral
oil/Paraffinum liquidum/Huile minérale, Paraffinum liquidum, Paraffinum liquidum (Mineral oil), Paraffinum liquidum / Mineral oil,
Paraffinum liquidum/Mineral oil, Paraffinum liquidum/Mineral oil/Huile minérale.
Le Paraffinum liquidum ( huile de paraffine ) est une huile minérale extraite de l’huile comme certains autres qu’ozokérite, cérésine et
vaseline, origine et derivés pétrochimique.

- propylene carbonate ? : solvant et agent de viscosité inodore (eau et graisses). Utilisé également pour dissoudre d'autres ingédients.
Carbonate de propylène, aussi connu comme le carbonate de propylene cyclique, est un produit chimique organique.
Il s'agit d'un ester de propylène glycol (Pg ou diol, origine pétrochimique) et d'acide carbonique (acide faible, se formant principalement
dans l'eau par solvatation du dioxyde de carbone) . Carbonate de propylène est inflammable et chimiquement stable. Non irritant de
0,1% à 5 %.

- methylparaben : conservateur qui inhibe le developpement des micro-organisme, allergisant reconnu mais modéré ?!! Peut rentrer
dans la composition des parfums. Autorisé de 0,4% à 0,8%. Autres appellations : Methyl paraben, Methylparaben.
Un parabène est un parahydroxybenzoate d'alkyle, c'est-à-dire un ester résultant de la condensation de l'acide
parahydroxybenzoïque avec un alcool.
Origine chimique ou naturelle ? Les parabènes existent aussi à l’état naturel dans certains aliments tels que la mûre, l'orge, la fraise,
le cassis, la vanille, la carotte ou l'oignon, des aliments préparés à partir de plante (jus de raisin, autres jus, vinaigre de vin...) et
certains fromages. On les trouve également dans les produits fabriqués par les abeilles (propolis, gelée royale...). Ils sont aussi
naturellement présents dans le corps humain (précurseur du coenzyme Q10).
Des études récentes montrent cependant que les parabènes sont capables d'établir des liaisons avec les récepteurs aux œstrogènes.
Cependant, la réponse provoquée par les parabènes serait de 100 000 à 1 million de fois plus faible que la réponse physiologique au
17β-œstradiol9 (résidu de médicament). Cette caractéristique conduit à deux risques : une baisse de lafertilité pour l'homme, et une
promotion de tumeurs œstrogéno-dépendantes.

- lecitin : émulsifiant d'origine naturelle. La plus connue est la lécithine de soja. Outre son rôle d'émulsifiant, la lécithine a un pouvoir
hydratant très intéressant pour les peaux sèches.
Les émulsifiants doux comme les esters de sucre sont obtenus à partir du sucre de bois (xylose) issu des déchets de scieries et d'un
acide gras naturel. Les cires naturelles comme la cire d'abeille et la lanoline sont également des émulsifiants. Les émulsifiants sont
importants car ils permettent de profiter des propriétés combinées de l'eau et de l'huile soit la réhydratation (eau) sur le long terme
(huile).
- alcohol denat : solvant, antimicrobien, agent astringent, contrôle de viscosité, agnet anti-moussant, rafraichissant, vecteur d'actif.
Autres appelations : Alcohol denat., SD Alcohol 39-C (Alcohol denat.). L'alcool dénaturé est généralement de l'alcool éthylique auquel
est ajouté un dénaturant pour rendre le mélange impropre à la consommation alimentaire !
Pouvoir déssechant et sensibilisant ! Encore une question de dosage !

- BHT : L’hydroxytoluène butylé ( "hydrocarbue aromatique" origine hydrocarbure, pétrole, charbon) ou BHT est un additif alimentaire.
Puissant anti-oxydant synthétique, qui résiste à de fortes températures contrairement à la vit E ! Noté E320, 321.

- cinnamyl Acohol : agent masquant ou aromatisant. Peut etre presant dans les parfums.Molécule aromatique classée parmi les 26
composés odorants allergènes dont la déclaration est obligatoire.
La présence de la substance doit être indiquée dans la liste des ingrédientslorsque sa concentration est supérieure :
• à 0,001 % dans les produits sans rinçage
• à 0,01 % dans les produits à rincer .
Composé organique que l'on trouve sous forme estérifiée dans styrax, baume du Pérou et de feuilles de cannelle, jacinthe..

- CI 15580 : pigment rouge (Colour Index) (baryum bis)

- CI 45430 : pigment rouge (disodique) Ex: erythrosine colorant synthétique (E127), origine iode, sel disodique. risque allergie à fortes
doses.

site internet : http://www.specialchem4cosmetics.com.


Classification des grandes familles de produits en fonction des usages

1/ Les produits capillaires

COLORATION CONVENTIONNELLE

Coloration par oxydation


Produit révélateur :
• Agent de décoloration : eau oxygénée
• Agent alcalin : ammoniaque
• Emulsifiants : PEG, ceteareth 20, lanolin alcohol...
• Agent hydratant : éthodixyglicol...
• Huiles minérales : mineral oil
• Agents complexants : Tetrasodium EDTA, etidronic acid...
• Acidifiant : phosphoric acid....
• Agent regraissant : cocamide DEA....-
Produit colorant
Outre les tensio-actifs, les émulsifiants, les épaississants, ...
Les colorants ou «développeurs» :
• Ce sont les amines aromatiques : (diamines aromatiques et amino-phénols)
• Phénylédiamine (PDA), résorcinol, toluene-2,5-dia-mine…
A savoir
Tous les ingrédients des teintures permanentes sont autorisés. Mais, au niveau des risques, seulement 10% d’entre eux ont
été évalués par les autorités compétentes françaises ou européennes !
Risques
Or, leur nature même peut entraîner des effets nocifs potentiels sur l’organisme :
• irritation : effet direct sur la peau
• sensibilisation : déclenchement d’une allergie
• effets mutagènes sur le patrimoine génétique
• risque de cancer de la vessie
Pourquoi ?
Les colorants pénètrent dans le bulbe pileux et vont se retrouver dans l’organisme qui va tenter de les éliminer par les reins et la vessie.
3 types de colorations chimiques
Coloration permanente ou d’oxydation :
• Résulte de l’association de 2 produits chimiques incolores qui modifient la pigmentation, la structure du cheveu et permettent
l’ouverture des écailles
• Obtention de la couleur recherchée par une réaction chimique appelée oxydation, en présence d’eau oxygénée, liée à un temps de
pause
• Shampooing qui referme les écailles.
Coloration semi-permanente :
Pas d’oxydation.
Les colorants sont déposés au niveau des écailles et ne modifient pas la mélanine naturelle du cheveu.
Couvre 30% des cheveux blancs ; s’estompe au fil des lavages.
Coloration fugace :
Dépose de pigments sur les cheveux, juste pour donner des reflets qui disparaîtront au shampooing suivant.
Décoloration :
Eclaircissement de plus de 6 tons de la couleur naturelle. Oxydation des pigments de mélanine en milieu alcalin à l’eau oxygénée

COLORATION NATURELLE
Ne contienne que des composants naturels :
Plantes, feuilles, fruits, racines, écorces, finement moulus, qui vont donner les pigments, associés à des substances de soin :
huile de jojoba, protéines de blé, algues, huiles essentielles (parfum).
Pas de parfum, ni conservateur, ni colorant de synthèse, ni fixateur, ni substance chimique.
Exemple de composition :
Extrait d’algues, protéines de blé, huiles de jojoba, henné biologique (lawsonia inermis), cassia (henné neutre), écorce de bourdaine,
brou de noix, feuilles d’indigo, hibiscus, racine de rhubarbe, racine de rathania, café, curcuma, betterave rouge.
Méthode d’application
La coloration (pâte obtenue à partir du mélange poudre + eau) s’applique sur cheveux mouillés.
Le temps de pose est variable selon la couleur des cheveux.
Rinçage soigneux, mais pas de shampooing immédiatement après la coloration.
A savoir !
Le résultat d’une coloration végétale n’est pas standardisé : il est fonction de la couleur du cheveu et de l’ouverture des écailles.
Il peut donc être nécessaire de refaire une application pendant 3 semaines, à une semaine d’intervalle pour renforcer la couleur.
• La couverture des cheveux blancs est faite à 80% par une coloration chimique.
• La couleur s’estompe entre 4 et 8 semaines sans effet racines.

Se teindre les cheveux est un moyen facile de changer de tête, d’améliorer son « look » ou de masquer ses cheveux blancs.
Des chiffres le confirment : 55% des femmes de plus de 18 ans et 10 % des hommes ont recours à la coloration.
Mais de nombreuses études montrent que certaines substances chimiques couramment utilisées constituent un danger pour notre
santé. Il est donc urgent de se tourner vers les colorations naturelles !

La phase de détoxination
Avant la pose d’une coloration végétale, il est indispensable de passer par la phase détoxination du cheveu, pour le débarrasser des
résidus de colorants, l’oxygéner, éliminer les pellicules, redonner de la vigueur au bulbe capillaire, favoriser l’éclat du cheveu et le
démêlage.
Ce sont des masques et des shampooings à l’argile, associés aux extraits de plantes, aux huiles essentielles.
Le masque se pose à sec sur cheveux non lavés et s’utilise comme une teinture, raie par raie pendant 20 minutes.
Il est recommandé de renouveler l’emploi des masques pour un effet maximum.
Sans ce préalable, l’emploi de teintures végétales après une coloration chimique va s’avérer désastreux en terme de coloris !

Colorations naturelles
Ce sont des colorations végétales.
Les pigments végétaux enrobent le cheveu.
La couleur obtenue est le résultat de l’addition du colorant végétal à la couleur d’origine : il n’y a donc pas de modification du cheveu.
La réussite de la coloration dépend de :
1- la durée du temps de pose : 15 à 60 minutes pour les teintes claires, 2 heures à une nuit pour les couleurs foncées
2- la température : utilisation d’eau chaude
3- l’état du cheveu : plus les écailles sont ouvertes (à la suite de colorations chimiques), meilleure sera la prise des pigments végétaux.

A savoir ! le passage d'une coloration chimique à une coloration végétale nécessite au moins 5 semaines d'intervalle et de
soins : masques et shampoings capillaires spécifique
2/ Les produits de maquillage

De nombreux colorants et conservateurs problématiques !


La majeur partie des produits de maquillage contient un fort pourcentage de colorants.
Les mascaras et fonds de teint : 5 à 8 % de pigments ;
Les rouges à lèvres : environ 10 % ;
Les ombres à paupières : 30 %.
Les fonds de teints et mascara ne peuvent se passer de conservateurs !
- même conservateurs que dans le cosmétiques conventionnels.
- en matière de couleurs, les colorant azoïques (liste et concentration reglementée, 20 amines aromatiques interdites) ou
contenant des composés organohalogénés font partie des substances préoccupantes pour la santé (cancer vessie).

Comment fait-on en bio ?


L'industrie des colorants a developpé une grande palette de couleurs irisées à partir desquelles on peut obtenir une multitudes d'effets
micacés (brillants) et nacrés.
Le principe de base est simple : les différents minéraux sont astucieusement combinés en très fines couches.
Les substances de base : dyoxide de titane, de mica, de silice et d'oxydes de fer,
et pour les poudres : talc, kaolin, amidon, protéines de soie et lauroyl Lysine (ester d'aminoacides qui coûte cher)..
Pour les rouges à lèvres : une vingtaine d'ingrédients en général, graisses, huiles (ricin, cire d'abeille, carnauba ou de candelilla,
lanoline).
A proscrire : les huiles de paraffine, qui à haute dose seront rejetées par la peau des lèvres sur laquelle le besoin d'hydratation sera
permanente.
3/ Les produits solaires

Schéma comparatif simplifié de la composition d'une crème solaire

Crème solaire conventionnelle Composition Crème solaire bio


Huile minérale (paraffine)
Cires minérales (vaseline) Emulsion H/E ou E/H Huiles et cires végétales + hydrolat
Huiles synthétiques ( silicone)
Esters gras synthétiques + eau

PEG, PPG et substances se terminant par Emulsifiants Alcools gras et dérivés du glucose,
eth-1 chiffre lécithine...
Origine chimique Texturants et stabilisants Aguar aguar, algues, gomme xanthane,
amidon, silice...
Synthétiques parfois naturels Principes actifs : action réparatrice, Dans les plantes, fruits et les huiles :
nourrissante, anti-inflammatoire Camomille, aloès, bleuet, carotte,
hamamélis, algues...
Germe de blé, sésame, beurre de karité,
glycérine acide hyaluronique naturelle...
Vitamine C de synthèse, E Antioxydants Vitamines naturelles : C, E, caroténoîdes,
oligo-éléments.
Phénoxyéthanol, parabens, EDTA... Conservateurs HE, alcool, baisse du PH ou emploi des 3
ou 4 conservateurs autorisés dans les
référentiels.
Origine chimique : PABA, dérivés acide Filtres Minéraux ; dyoxyde de titane (Cl 77891),
salicylique, du camphre.... oxyde de zinc.
Synthétiques Parfums HE, colorants d'origine végétale.
Connaître son phototype pour choisir sa crème solaire

Les pigmentations de la peau sont classées en 6 groupes, chacun déterminant un phototype allant de la peau très blanche aux cheveux
roux, à la peau noire.
Chaque phototype indique le temps que va mettre la peau à réagir au soleil par un érythème.
Ainsi un phototype de type 2 permet à la peau de rester sans crème, environ 20 minutes avant le coup de soleil.
Par contre, les peaux plus mates de phototype 5, pourront bénéficier d’environ une heure d’ensoleillement avant de réagir.

Savoir déchiffrer les indices de protection solaire


L’indice de protection (IP) permet de se repérer dans l’échelle de protection solaire.
Une crème IP 15 signifie donc que l’on peut s’exposer 15 fois plus longtemps que le temps supportable sans crème.
En réalité, ces temps de protection, calculés en laboratoire, sont à relativiser en fonction de la transpiration, des bains, des douches, du
temps d’exposition.
En pratique, quand on choisit une crème avec un IP 15, on peut rester non pas 15 fois plus longtemps que ce que mon phototype
m’accorde, mais seulement 7 fois plus longtemps soit environ 2 heures.
Les spécialistes s’accordent pour dire que les indices de basse protection IP (inférieurs à 6) sont inefficaces en toutes circonstances,
voire même dangereux car ils donnent l’illusion d’une protection.
La mention «écran total » est progressivement abandonnée, sur recommandation en 2005 de l’UE et de la DGCCRF car aucune crème
solaire ne peut bloquer à 100% les UV.
Attention, certains produits ne contiennent pas de IP comme les autobronzants, le monoï et certaines huiles bronzantes.

Les produits solaires


Les produits solaires sont présentés sous différentes formes : huile, gel (absence de corps gras), crème (émulsion huile dans l’eau (H/E)
qui peut être sous forme de mousse en aérosol ou eau dans l’huile (E/H) ; dans ce cas, le produit est plus gras, plus hydratant), stick
pour le nez, les lèvres, sur les cicatrices.
L’appellation « résistants à l’eau » (waterproof) signifie qu’ils contiennent une forte proportion de corps gras pour résister à l’eau (bains
de mer, sueur).
Les differents filtres solaires
● les filtres chimiques : protègent des rayons UVA ou UVB selon la longueur d’ondes qu’ils absorbent. Les cosmétiques conventionnels
en associent plusieurs. En 2001, des scientifiques de l’Université de Zürich ont publié que lors de tests in vitro, les filtres chimiques se
comportaient comme des oestrogènes, lesquelles peuvent accélérer le développement de cellules cancéreuses. Ces filtres polluent les
eaux des rivières et des mers et se retrouvent dans la chaîne alimentaire. L’OMS et l’UE ont demandé la poursuite de ces travaux
● les filtres physiques : réfléchissent directement les UV à la surface de la peau. Sont employés le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc,
très efficaces mais dont l’inconvénient est de laisser sur la peau une pellicule blanche. Pour contourner ce relatif inconvénient, certains
laboratoires utilisent la technologie de certaines nanoparticules dont on ne connaît pas les effets à long terme et les associent aux filtres
chimiques ou physiques.

La lecture des déclarations INCI des ingrédients nous montre des différences significatives entre les produits conventionnels et les
cosmétiques naturels, que ce soit pour les ingrédients de la base que pour les additifs ou les conservateurs.

Après le bain de soleil, il est indispensable de bien réhydrater la peau avec des produits spécifiques après-solaires, sans oublier les
soins des cheveux.

Notes
4/ Les produits pour bébé

Pourquoi faut-il être plus prudent avec les soins pour bébés ?
La peau d’un bébé, évidence à rappeler, n’est pas complètement mature, et ne remplira toutes ses fonctions qu’au fur et à mesure de
son développement.
Sa couche cornée (couche la plus extérieure) est en particulier plus fragile : son manteau hydrolipidique protecteur est plus fin (la peau
laisse l’impression d’être plus sèche) et la cohésion des cellules est moins bonne.
Plus fine, on estime que la peau du bébé est trois fois plus perméable que chez l’adulte.
La zone du siège, qui reste longtemps en milieu occlusif et chaud, est de plus une zone à risque où l’absorption de substances
extérieures est encore plus facile. Sans oublier que bébé suce ses mains… ou ses pieds.

On considère que la peau d’un enfant reste particulièrement fragile jusque au moins 2 ou surtout 3 ans. Et d’ici là, il faut donc
impérativement être plus que vigilant concernant tout ce qu’on y applique. Concernant cette limite d’âge, les mamans sont néanmoins
capables « d’écouter » le corps de leur enfant et de voir si passé 2 ans la peau a trouvé son équilibre et si elles peuvent employer des
produits très doux pour enfants voire adultes.

Que prévoit spécifiquement la réglementation pour ce type de soins ?

De façon générale, en cosmétique, le fabricant est seulement tenu de ne pas utiliser les substances figurant sur une liste décidée par les
autorités sanitaires mais le dossier d’évaluation à l’origine de cette liste ne contient que des informations sur les composés pris
individuellement.
L’évaluation des risques liés à l’utilisation du produit fini est laissée à l’appréciation de l’industriel.
Aucun test de toxicité chronique ou d’effet de perturbation endocrinienne n’est obligatoire, ni même recommandé, sauf cas particulier
pour certaines substances utilisées.
Il n'y a pas non plus obligation de considérer de façon spécifique les risques pour l'enfant (C2DS).
Pour les enfants de moins de 3 ans, la directive européenne 2003/15/CE impose une évaluation spécifique pour les produits
cosmétiques qui leur sont destinés mais… n’en fixe pas les modalités : aucun référentiel ne précise les tests spécifiques à réaliser en
vue de cette évaluation.
Le SCCP (comité scientifique européen pour les produits de consommation) a pour ces raisons émis des « recommandations », dont la
dernière réactualisation date du 19 décembre 2006…
Parmi les points essentiels figure le fait que chaque industriel doit mettre en place "un processus de sélection et d’exclusion des
ingrédients entrant dans la formule du produit afin de garantir la qualité des ingrédients destinés aux enfants de moins de 3 ans".

Les ingrédients à éviter ?


En ce qui concerne le soin de base, seules les huiles végétales pures et naturelles peuvent bien sûr nourrir la peau, pas les huiles
minérales ou les silicones.
Mais sont à bannir en particulier, sans parler bien entendu des produits de synthèse « douteux » que s’interdit de toute façon la
cosmétique certifiée, comme les phtalates (pour les contenants, comme plastifiants) ou les parabens, l’alcool, les huiles essentielles ou
les tensioactifs irritants.
L’alcool (éthylique), ingrédient acceptable à certaines doses dans les produits cosmétiques, surtout en qualité bio, est à proscrire chez
les tout-petits. D’abord parce qu’il peut dessécher la peau dont le manteau hydrolipidique n’est donc pas encore formé.

Et quoi qu’on en dise, et même si c’est à faible dose, il y a toujours un risque de passage dans le sang à travers la peau, à des taux qui
seraient insignifiants pour un adulte, mais plus gênants pour un bébé.

Les huiles essentielles ont aujourd’hui normalement disparu des produits pour bébés, devant être manipulées avec précaution, même si
en tant que telles ce ne sont pas elles qui posent problème. Mais c’est surtout qu’elles peuvent être source d’allergènes, et de toute
façon on vérifiera aussi l’absence, dans la composition INCI des fameux « composants à déclaration obligatoires » (citral, citronellol,
eugénol, géraniol, etc.) potentiellement allergisants. Ceux-ci peuvent entre autres se trouver dans des parfums naturels.

Faut-il utiliser des produits parfumés ?


Pourquoi pas, s’ils sont sans allergènes : maman aime bien que bébé sente bon. Mais n’oublions pas que l’odeur naturelle de la peau
des bébés est aussi agréable.
Dans les produits lavants, on trouvera en général des tensioactifs.
Il faut bien sûr éviter les plus agressifs, autorisé dans certains cahiers des charges bio.
Il faut privilégier les plus doux, comme ceux dérivés de sucres de coco.
Dans l’ensemble, il faut bannir autant que faire se peut les conservateurs, quand cela est techniquement possible.
Sinon, les fabricants emploient des conservateurs autorisés par les cahiers des charges .

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