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Sujet de recherche :

Le rôle d'Amadou
hampâte Bà dans la
révélation des éléments
de la culture africaine

Sous la direction : Rachid benbih


Présenter par : Morad El azrak
le plan :

Afin de répondre à la question. Quel est le rôle d'Amadou hampâte Bà dans la révélation
des’éléments de la culture africaine ?

J'ai réalisé le dessin suivant :

Tout d’abord, une introduction générale à la culture africaine Ses composants et fonctionnalités, est
les pionniers les plus célèbres dans l'ouest africain Après cela, j'ai formulé la question centrale sous
la forme de deux axes principaux Premier axe : bibliographie d'Amadou Amadou hampâte Bà
Deuxième axe : Le rôle dAmadou hampâte Bà dans la culture africaine Puis une synthès globale sur
le sujet.

La culture africaine est diversifiée et composée d’un mélange de cultures tribales, chacune ayant ses
propres caractéristiques. C’est le résultat de la diversité des populations vivant aujourd’hui sur le
continent africain et de la diaspora africaine. La culture africaine apparaît dans les arts et l’artisanat
africains, le folklore, la religion, la mode, la cuisine, la musique et la langue.et d'autre..
L'identité de la culture africaine est la somme des créations littéraires, intellectuelles et artistiques qui
appartiennent au continent africain et qui, à travers leurs thèmes et leurs contenus, expriment les
préoccupations de la personne africaine en tant que personne possédant certaines caractéristiques et modes
de vie spécifiques qui le distinguer de ses homologues d’autres parties du monde. L’orientation de la réflexion
dans ce cas sera de montrer ce qui distingue la culture africaine en termes d’expression littéraire, intellectuelle
et artistique, car ces formes émanent de la personne africaine et sont liées à sa vie quotidienne, y compris ses
perceptions, ses idées et ses ambitions.

La culture africaine présente des caractéristiques distinctives dans divers domaines de la créativité. Non
seulement les langues africaines sont distinctes comme moyen d’expression, mais les contenus sont
également différents car liés au mode de vie des sociétés africaines. Nous ressentons la spécificité culturelle
de l'Afrique. Lorsque nous assistons à une soirée dansante de différents pays du continent, c'est le même
sentiment qui nous envahit lorsque nous écoutons de la musique africaine avec ses gammes et ses
instruments utilisés. Nous lisons également les implications de cette spécificité en écoutant des poèmes
d'Africains. poètes. Cette spécificité n’est pas absente du cinéma sur le continent, mais elle est également
présente dans les formes de l’architecture et des arts plastiques.1

À notre avis, il existe un large champ d'action pour le travail culturel actuel afin de mettre en valeur l'identité
de la culture africaine et de démontrer sa contribution à la créativité culturelle humaine avec un type particulier
de production intellectuelle, littéraire et artistique. confié aux historiens de la culture et des idées et aux
critiques de la littérature et des arts africains. Nous pensons qu'il est nécessaire aujourd'hui de réaliser un
travail de chronique du continent africain afin de montrer les civilisations qui ont existé à différentes époques
et de reconstituer la littérature, les arts et les diverses formes d'expression des sentiments de l'Africain qui ont
résulté de ces civilisations depuis l’Antiquité tout au long de la longue histoire de l’humanité sur le continent.
les
pionniers de
la culture
dans
l'Afrique
l'ouest :
Parmi les pionniers les plus éminents de la culture africaines de l'ouest , ils ont grandement contribué à
définir et à révéler les éléments et composantes de la culture africaine, notamment après la période de
l'occupation occidentale, en termes d'écriture, de littérature et de représentation de la culture africaine sur le
continent et niveaux mondiaux, ainsi que la diplomatie politique dans les organismes internationaux et les
organisations mondiales.

nous trouvons les troix penseur le plus célèbre en Afrique l'ouest .Contribuer à révéler au monde des
éléments de la culture africaine sous tous ses aspects.

Le premier penseur c'est le Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou.
L'Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique
commencée au 16ème siècle. La violence dont l'Afrique est l'objet, n'est pas de nature exclusivement militaire,
politique et économique. Théoriciens (Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc.) et institutions
d'Europe (l'institut d'ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple), s'appliquent à
légitimer au plan moral et philosophique l'infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d'une Afrique
anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n'ont jamais été responsables, par définition, d'un
seul fait de civilisation, s'impose désormais dans les écrits et s'ancre dans les consciences. L'Égypte est ainsi
arbitrairement rattachée à l'Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement,
culturellement.
C'est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à
remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture
occidentale relatifs à la genèse de l'humanité et de la civilisation. La renaissance de l'Afrique, qui implique la
restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera
sa vie.

C’est ainsi qu’il s'attache, dès ses études secondaires à Dakar et St Louis du Sénégal, à se doter d'une
formation pluridisciplinaire en sciences humaines et en sciences exactes, nourrie par des lectures
extrêmement nombreuses et variées. S'il acquiert une remarquable maîtrise de la culture européenne, il n'en
est pas moins profondément enraciné dans sa propre culture. Sa parfaite connaissance du wolof, sa langue
maternelle, se révèlera être l'une des principales clés qui lui ouvrira les portes de la civilisation pharaonique.
Par ailleurs, l'enseignement coranique le familiarise avec le monde arabo-musulman.

A partir des connaissances accumulées et assimilées sur les cultures africaine, arabo-musulmane et
européenne, Cheikh Anta Diop élabore des contributions majeures dans différents domaines esquissées ci-
après.2
Parmi les thèses de cheikh anta Diop Anta il consiste sur une idée simple : l'Égypte est située en Afrique, ses
premiers habitants étaient des Africains, et donc (et là est le biais) ils sont noirs ; la langue et la culture
égyptiennes se seraient ensuite diffusées vers l'Afrique de l'Ouest jusqu'au Sénégal...
Le
deuxième
penseur
c'est :
Léopold Sédar Senghor Homme de lettres, politicien, essayiste, mécène, professeur, conférencier et figure
de proue de l'Indépendance du Sénégal, Senghor participe activement au combat pour l'émancipation des
peuples colonisés d'Afrique; un combat qui mène plusieurs pays africains vers l'indépendance.

Né de parents Sérères, Léopold Sédar Senghor voit le jour le 9 octobre 1906, à Joal, une petite ville située à
une centaine de kilomètres de Dakar. Senghor grandit dans une atmosphère familiale heureuse et toute sa
vie, il reste attaché à cette période qu'il cite dans ses écrits comme étant« le royaume de l'enfance ».4 En
1913, son père l'envoie à la mission catholique de Joal où, dès l'âge de 7 ans, il apprend le catéchisme et les
bases de la langue française. De 1923 à 1927, Senghor fait ses études au Séminaire Libermann de Dakar en
souhaitant devenir prêtre. Toutefois, à la suite d'un incident où il prend conscience de la condescendance
des Français envers les Africains, il change d'avis et se dirige vers le domaine des Lettres. Senghor obtient
donc une bourse d'études lui permettant d'étudier en France. Il arrive à Paris en octobre 1928 et il obtient
une Licence ès Lettres l'année suivante.

_Parmi les thèses de Léopold sedar Senghor et la Négritude n'a jamais insisté sur la couleur de la peau
mais sur l'ethnicité. Comme on le sait, l'ethnicité n'est pas seulement la race avec ses qualités physiques,
mais davantage la culture avec ses valeurs de civilisation » (1977 : 281).

de la Négritude et ce qu’elle implique en termes d’identification noire et de reconnaissance de l’Afrique


comme berceau des races. Je me pencherai ensuite sur la « Civilisation de l’universel », telle que Senghor
l’a défendue, et son lien avec la pensée du paléontologue français, le Père Teilhard de Chardin. J’évoquerai
pour finir le débat passionné suscité par son œuvre et sa pensée. En effet, Senghor a probablement été,
parmi les écrivains et penseurs africains, le plus admiré, le plus récompensé à travers le monde, mais aussi
le plus critiqué et le plus honni.3

Et pour le troisième penseur, Amadou hambâtè bà, dont nous parlons de leur rôle dans la révélation des
éléments de la culture africaine. En tant que l’un des grands penseurs et philosophes africains de son
temps, c’est ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes à son sujet : Qui est Amadou hambâtè
bà ?
Quel est le rôle d’Amadou Hambâtè Bà dans la révélation des éléments de la culture africaine ?

Bibliographie
d'Amadou
hampâte Bà :
Amadou Hampâté Bâ est un écrivain et ethnologue malien né à Bandiagara (Mali) en 1900 (ou 1901) et mort
le 15 mai 1991 à Abidjan (Côte d'Ivoire).

Amadou Hampâté Bâ est né en janvier ou février 1900 ou 1901 à Bandiagara, chef-lieu du pays dogon et
ancienne capitale de l'Empire toucouleur du Macina. Enfant de Hampâté Bâ et de Kadidja Pâté Poullo Diallo,
il est descendant d'une famille peule noble. Après la mort de son père, il sera adopté par le second époux de
sa mère, Tidjani Amadou Ali Thiam, de l'ethnie toucouleur. Il fréquente d'abord l'école coranique de Tierno
Bokar, un dignitaire de la confrérie tidjaniyya, avant d'être réquisitionné d'office pour l'école française à
Bandiagara puis à Djenné. En 1915, il se sauve pour rejoindre sa mère à Kati où il reprendra ses études.

En 1921, il refuse d'entrer à l'école normale de Gorée. À titre de punition, le gouverneur l'affecte à
Ouagadougou, en qualité d'« écrivain temporaire à titre essentiellement précaire et révocable ». De 1922 à
1932, il occupe plusieurs postes dans l'administration coloniale en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) puis
jusqu'en 1942 à Bamako. En 1933, il obtient un congé de six mois qu'il passe auprès de Tierno Bokar, son
maître spirituel.

En 1942, il est affecté à l'Institut français d'Afrique noire (IFAN) de Dakar grâce à labienveillance de son
directeur, le professeur Théodore Monod. Il y effectue des enquêtes ethnologiques et recueille les traditions
orales. Il se consacrera notamment à une recherche de quinze ans qui le mènera à rédiger l'Empire peul du
Macina. En 1951, il obtient une bourse de l'UNESCO lui permettant de se rendre à Paris et de rencontrer les
milieux africanistes, notamment Marcel Griaule.

En 1960, à l'indépendance du Mali, il fonde l'Institut des sciences humaines à Bamako et représente son
pays à la Conférence générale de l'UNESCO. En 1962, il est élu membre du Conseil exécutif de l'UNESCO.
En 1966, il participe à l'élaboration d'un système unifié pour la

transcription des langues africaines. En 1970 prend fin son mandat à l'UNESCO.

Amadou Hampâté Bâ se consacre alors entièrement à son travail de recherche et d'écriture.


Les dernières années de sa vie, il les passera à Abidjan à classer ses archives accumulées

durant sa vie sur les traditions orales d'Afrique de l'Ouest ainsi qu'à la rédaction des ses

mémoires, Amkoullel l'enfant peul et Oui mon commandant !, qui seront publiés après sa

mort le 15 mai 1991. (Source : site de la FNAC)

Les ouvrez
écrite par
amadou
hampâte Bà :
_Amkoullel l'enfant peul. ...

-Soly ou la leçon d'humilité ...

-Contes des sages d'Afrique. ...

-Vie et enseignement de Tierno Bokar. ...

-La parole, mémoire vivante de l'Afrique. ...

-Le chant de l'eau. ...

-La révolte des bovidés et autres contes de la savane. ...

_La Querelle des deux lézards et autres contes africains.

Citation d'amadou hampâtè bà

“En Afrique, un ancien qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.”

“Certaines vérités ne nous paraissent invraissemblables que, tout simplement, parce que notre
connaissance ne les atteint pas.”
“L’homme, c’est l’univers en miniature. L’homme et le monde sont interdépendants. L’homme est le
garant de l’équilibre de la création.”

“Ce qu’il faudrait, c’est toujours concéder à son prochain qu’il a une parcelle de vérité et non pas de dire
que toute la vérité est à moi, à mon pays, à ma race, à ma religion.”

“Dieu est transcendant et immatériel, on ne peut le réaliser sinon en esprit. Or, les esprits des hommes
diffèrent et chaque homme conçoit Dieu selon ses facultés, à sa manière, à son image. ”

“Les hommes peuvent atteindre un but commun sans emprunter les mêmes voies.”

“L'ignorance n'a rien de honteux, la plupart des hommes voient en elle le bonheur. Et, de fait, elle est le
seul bonheur possible en ce monde.”

Parmi les thèses damadou hampâte Bà l'oralité de la littérature africaine , grand défenseur de tradition
orale. Son œuvre majeure s'appelle "L'étrange destin de Wangrin". Il a fait un discours mémorable à
l'UNESCO où il a prononcé sa formule suivante : "En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une
bibliothèque qui brûle".4
Deuxième
axe :

le rôle d'Amadou hampâte Bà dans la révélation


des éléments de la culture subsaharienne
Le philosophe Amadou hampâte Bà contribué à révéler les éléments de la culture africaine, en écrivant,
en écrivant et en introduisant la littérature africaine aux niveaux continental et mondial, d'autant plus
qu'Amadou Hampâte Bà était diplomate après l'indépendance de son pays de l'occupation occidentale, car
il représentait l'Afrique. dans les organismes internationaux et les organisations mondiales, emportant avec
lui la pensée africaine dans ses voyages et ses tournées. Nous constatons que le roman écrit d'Amadou
traite de la littérature orale africaine sur laquelle Hampâtè Bà s'est concentré, en révélant ses secrets et en
la collectant à travers l'écriture et la publication dans divers magazines et journaux.
Ce grand écrivain, hampâte Bà grand défenseur de tradition orale. Son œuvre majeure s'appelle
"L'étrange destin de Wangrin". Il a fait un discours mémorable à l'UNESCO où il a prononcé sa formule
suivante : "En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle".

L'un des plus beaux livres qui puisse vous emmener en Afrique est l'imaginaire et les mythes issus de la
réalité sociale diverse et riche... un recueil de contes oraux africains dans lesquels le grand romancier et
poète Amadou hambâtè bà Ba a su les écrire. et surveillez-les, en prenant ce qui restait des cheikhs des
conteurs avant que les feux de l'oubli ne les consument !!

Ici, le grand poète Amadou hampâte bà Ba a réussi à préserver de nombreuses bibliothèques africaines
avant qu'elles ne soient incendiées. Le livre contient une grande annexe de notes de bas de page riche en
informations, qui peut constituer une recherche approfondie pour ceux qui s'intéressent, entre autres, à la
mythologie africaine.

parmi ses roman dont laquelle Amadou hambâtè bà « Amkoullel l’enfant peul » est considérée comme
l’une des œuvres phares de la littérature africaine. Relatant à la fois l’histoire de son auteur et celle de tout
un peuple entier, elle est écrite dans un style vif, mêlant à la fois le réalisme historique et le merveilleux
traditionnel. Cette œuvre se transforme en mémoire collective dévoilant ainsi une vraie passion pour les
traditions orales. Amkoullel l’enfant peul est un chef-d’œuvre qui ne s’interroge pas seulement sur une
réflexion autobiographique de l’auteur, mais il est aussi une révélation sur toute sa

généalogie subsaharienne. A cet effet, il faudrait peut-être éviter de considérer d’emblée Hampâté Bâ
comme le dépositaire d’un savoir africain immédiat, mais comme un contributeur à la littérature
subsaharienne. Parmi les nombreuses œuvres littéraires et autobiographiques africaines, seule l’Afrique de
l’ouest, peut se vanter d’avoir produit un nombre élevé d’autobiographies. Mais l’autobiographie est
présentée en Afrique partout sous différentes formes. Elle se confond parfois ou dans la majorité des cas
avec certaines traditions orales très codifiées, puis elle se trouve activée sous la colonisation par la
demande tant interne qu’externe. Le colonialisme, enfin, lui donne de nouvelles impulsions, mais aussi des
inflexions très contrastées, ainsi qu’en témoignent ici et là des options critiques divergentes sur le
modernisme en Afrique. A ce titre, ces récits individuels ne sauraient être séparés de l’autobiographie
collective du peuple où ils s’enracinent puisqu’ils représentent par là un exemple de ce genre d’écriture.5

A travers ses ouvrages hampâte Il s’est également concentré sur le peuple peul qui vit dans la région du
Mali et dans la majorité de la région de l’Afrique de l’Ouest, et qui est un peuple musulman.

Et les mythes qui circulent parmi eux depuis l'Antiquité, qui s'appuient fortement sur la fantaisie, un
symbolisme élevé et la signification de tous les éléments de la vie qui les entourent, y compris les créatures
et les objets inanimés, ainsi que votre relation avec eux et entre eux en tant que tels. les individus au sein
de la famille, le lien de sang représenté par le lignage et la parenté à travers l'écriture de cette richesse
orale.

Amadou Hampâté Bâ, Défense de la tradition orale Hampâté Bâ, présente et définit cette tradition orale,
africaine en revenant sur son aspect le plus fondamental celui, en effet, de transmission, d’enseignement
et d’éducation et ce en précisant qu’« il est peu de choses dans la tradition africaine, qui soient purement
récréatives et gratuites, dépourvue d’une visée éducative ou d’une fonction de transmission de
connaissance». C’est dire la place et l’importance de la tradition orale en Afrique, c’est dire également à
quel point ce régime de l’oralité est particulièrement fondateur des diverses composantes de la société et
de la culture. 6

Le sage ,le savant hampâte Bà réunit sous ce titre modeste les fruits de sa culture et de son expérience ,
ses <<motes sur la nation de personne dans les traditions peuple et bambara .. qu'il connaît bien suivent de
puis la naissance,7 l'homme.multiplicite intérieur , inachevée au départ , et s unifiant au sein des unités plus
vastes de la communauté humaine et du cosmos..,les remarques sur la culture la sagesse et la question
linguistique en Afrique..reproduisent le questionnaire élaboré par Sylla yoro a la demande de quotidiens
ivoirien franternit matin et les réponses qu'il lui donna membre du conseil exécutif de l'UNESCO il désirait
parler aux européens de la tradition orale littérature philosophique et sapientiale Sont a bordes dans un
esprit de recherche ouvert et humble ,qui est celui du véritable savant.

En outre Amadou hambâtè bà a laisser une ouvre *kaidara *considérable tout a la fois riche et variée pour
avoir jeté. Un pont entre l'oralité et. L'écriture ,il aura permis aux générations présentes et a venir de
disposer d'un trésor culturel irremplaçable,grâce à son action en Afrique a l'UNESCO et dans le monde ,les
culture orales africaines ont retrouvé leurs lettres de noblesse ,en cela ,c'est un auteur incontournable pour
qui veut se consacrer pleinement à la littérature orale en général africaine en particulier.8

D'autre part, Amadou a su défendre la culture islamique africaine, n'étant pas un fils et confrérie de
Tijaniya, en révélant les éléments du savoir islamique.vision hampâte Bà sur l'islam autant que un sousist
dit que les sources du savoir en islam sont le coran les hadiths du prophète et le consensus de ses
compagnons,Amadou hambâtè bà ne dit pas autre choses lorsqu il affirme que les documents de base de
l'éducation musulman sont le coran et les hadiths outre le prophète a clairement recommandé aux
musulmans de se conformer a sa tradition et a celle de ses califes orthodoxe accrochez vous ..a ma
traditions et a celle des califes sages et bien guides par conséquent le consensus de ses derniers
aujourd'hui celui de docteur de la religion tient lieu de référence..

Le parcours d'Amadou hampâte de défense de la culture subsaharienne et leur révélation. 1942Après


plusieurs années de difficultés du fait de son appartenance à une branche de la confrérie islamique
Tidjaniya mal vue des autori tés françaises, il est détaché à l’IFAN (Institut français d’Afrique noire) de
Dakar où le professeur Théodore Monod, fondateurdirecteur de cet institut, a réussi à le faire affecter
Amadou Hampâté Bâ, désormais protégé contre toute tracasserie, se consacre à plein temps à sa vocation
de chercheur. Affecté à la section “Ethnologie”, il fait des enquêtes sur le terrain, recueille des traditions
orales, et surtout poursuit sa longue enquête (de quinze ans) qui aboutira à la rédaction de L’Empire peul
du Macina, ouvrage historique réalisé à partir des seules données de la tradition orale, cosigné avec
Jacques Daget. Dès cette époque, A. Hampâté Bâ com mence à publier de nombreux articles dans
différentes revues afri caines et, bien sûr, dans le bulletin de l’IFAN.

En 1944, il présente pour la première fois le texte en prose du conte peul initiatique Kaïdara, ce qui lui
vaut de recevoir le prix de l’Afrique occidentale française pour “travaux d’ordre scientifique et
documentaire” 1942Travaille pour l’IFAN au Sénégal, en Guinée et au Soudan français, en qualité de
préparateur principal, puis d’agent technique. Accomplit de grandes tournées d’enquête au Sénégal, en
Guinée, au Niger, en Haute-Volta, au Soudan français, en Mauritanie et dans le nord de la Côte d’Ivoire.
En fait, il n’a cessé, depuis son enfance, de recueillir les richesses de la tradition orale, d’abord dans le
milieu familial, puis dans les milieux peuls où il a vécu, au Mali comme en HauteVolta.

Dans une première phase, il a tout enregistré de mémoire; dans une deuxième phase, à partir de vingt et
un ou vingtdeux ans (départ pour Ouagadougou), il a tout noté systématiquement par écrit (docu ments
manuscrits qui donneront naissance à l’important Fonds d’archives Amadou Hampâté Bâ). A partir de son
passage à l’IFAN, il a mené des enquêtes plus systématiques sur des sujets donnés1946Pressenti par
l’administration coloniale française pour se présenter aux élections désignant les délégués à l’Assemblée
constituante, il à 1958 refuse par princi.

1951 Entre-temps il obtient, sur proposition du professeur Monod, une bourse de l’Unesco pour un séjour
libre d’un an à Paris. C’est là qu’il noue des relations d’amitié dans les milieux africanistes et orientalistes
de cette ville (Marcel Griaule, Germaine Dieterlen… mais aussi Louis Massignon). Par la suite, il reviendra
au moins une fois par an en France, et donnera des séries de conférences à la Sorbonne sur la civilisation
et la culture peules.

1957 Est nommé administrateur de la SORAFROM (Société de radiodiffusion française outre-mer).


Réalise de nombreuses émissions culturelles.

1958 Président du Conseil de rédaction du mensuel Afrique en marche, qui paraît pendant un an. Y
publie de nombreux contes et récits historiques. Après l’indépendance du Mali, en 1960, fonde à Bamako
l’Institut des sciences humaines, dont il assume la direction jusqu’en 1961.

1960 Fait partie de la délégation du Mali à la Conférence générale de l’Unesco.


1962 Est élu à l’Unesco comme membre du Conseil exécutif pour quatre ans. Ce mandat lui sera
exceptionnellement renouvelé en 1966.

1970 Fin de son mandat à l’UnescoDésormais il se consacre à ses propres travaux, tout en continuant
ses tournées à travers le monde.

Il écrit et publie de nombreux titres parmi lesquels L’Etrange Destin de Wangrin pour lequel il reçoit le
Grand Prix littéraire de lAfrique noire en 1974 ; Jésus vu par un musulman en 1976, le conte drola tique
peul Petit Bodiel et la version en prose de Kaïdara en 1977 ; une version réécrite et complétée de Vie et
enseignement de Tierno Bokar en 1980 le conte fantastique et initiatique peul Njeddo Dewal mère de la
calamité en 1985 ; un recueil de contes et récits du Mali, La Poignée de poussière en 1987 Jusqu’en 1986,
il reçoit régulièrement des visiteurs et se consacre à l’alphabétisation des jeunes peuls.

A la fin de sa vie, il n’écrit plus mais supervise le classement et le microfichage de ses archives
manuscrites qui constituent aujourdhui le “Fonds Amadou Hampâté Bâ”.Il travaille également à la mise au
propre de son autobiographie qui sera publiée, après sa mort surve nue le 15 mai 1991, sous le titre
Amkoullel l’enfant peul, en 1991, suivi par Oui mon commandant ! en 1994.
Synthèse
globale :
finalement On peut dire que les contributions d'Amadou hampâte Bà a travers son parcours culturel et
politique a essayé a contribué de manière significative à révéler les éléments de la culture africaine, qui ne
sont pas constitués d'éléments fixes et changeants, mais sont plutôt divers et multiples, et sont affectés par
de nombreux facteurs différents, notamment l'histoire, la géographie, la religion. , littérature, art, musique,
danse et vêtements.

Famille et société : Les valeurs familiales et communautaires sont considérées comme l'un des éléments
les plus importants de la culture africaine, selon Amadou, car la famille revêt une grande importance dans
la vie sociale, économique et culturelle. La solidarité, la coopération et le travail d'équipe sont également
considérés comme la base de la préservation de la famille et de la société.

Il a également révélé son lien avec la nature : la culture africaine est connue pour son lien étroit avec la
nature et l'environnement, et inclut des valeurs telles que le souci des animaux, des plantes et des
ressources naturelles.

Il a également clairement souligné les caractéristiques du patrimoine culturel : la culture africaine conserve
un patrimoine culturel riche et diversifié qui comprend la littérature, les arts, la musique, la danse, les rituels
et les traditions, et ce patrimoine est considéré comme faisant partie intégrante de l'identité africaine.

Amadou a également parlé de spiritualité et de religion : la culture africaine a une forte spiritualité et
comprend une variété de croyances et de religions, telles que le christianisme, l'islam et les religions
africaines traditionnelles.
Bibliographie :
1 _https://www.marcovasco.fr › afrique. CulVascoture d'Afrique - Marco
Vasco.

2_www.cheikhantadiop.net.

3_http://www.senghor.francophonie.org/ .

4_ https://citations.ouest-france.fr Site .fnac .le revue le point français.

5_amkoul l'enfant peul d'Amadou hampâte Bà roman , autobiographie ?


boulafrad . universitaire de Médéa . Algérie, synergies plongé n
7_2010 .41_47.

6_Amadou Hampâté Bâ, « Défense et illustration »

de la tradition orale,Attef Bouzidi Université d’Annaba, Algérie


bouzidi.atef@yahoo.fr

Saddek Aouadi Université Badji Mokhtar-Annaba, Algérie


sadaouadi@yahoo.com,Synergies Algérie n° 25 - 2017 p. 177.

7_revue français d'histoire d'outre mer Amadou hambâtè bà aspects de la


civilisation Africaine , personne , culture religion .p 677.

8_AMADOU HAMPÂTÉ BÂ MÉMOIRES Amkoullel l’enfant peul Oui mon


commandant ! Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul,“THESAURUS”
ACTES SUD.p 12 p14.

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