Asie 2004 Exercice 3.

Énergies d’un système solide-ressort (correction)

I.a). Dans le référentiel rail (référentiel terrestre supposé galiléen) le mobile G est soumis à trois forces :
r
- Son poids P (direction verticale, sens vers le bas et appliqué en G)
r
- La force de rappel du ressort F (direction horizontale, sens de G vers O et appliquée en G)
r
- La réaction normale de la tige R (direction verticale, sens vers le haut et appliquée en G)
I.b)
r
R
m G
r r
F P
Figure 1
r
i
O
r r r r
I. 2. Appliquons la seconde loi de Newton au mobile : P + R + F = m.a
r r r r
Dans le repère proposé, il vient 0 i + 0 i – k.x i = m.ax. i
dv x
soit – k.x = m.
dt
d ²x
donc m. + k.x = 0
dt ²
d ²x k
L'équation différentielle du mouvement est + .x = 0
dt ² m
æ k ö
I. 3. x = xM . cos ç .t + j ÷
ç m ÷
è ø
dx æ k ö
= – xM t +j ÷
k
sin ç
ç m ÷
En dérivant il vient :
dt m è ø
d 2x æ k ö
- x t + j
k
En dérivant une seconde fois : = M . .cos ç
ç m ÷÷
dt 2 m è ø
d 2x k
Calculons alors la somme + x,
dt 2
m
d x
2
k æ k ö k æ k ö
x - x t + j x t + j
k
+ = . .cos ç
ç m ÷
÷ m
+ . . cos ç
ç m
. ÷÷
dt 2 m M M
m è ø è ø
d x
2
k
+ x =0
dt 2
m
æ k ö
Donc l'expression x = xM . cos ç .t + j ÷ est bien solution de l’équation différentielle.
ç m ÷
è ø
dx
I. 4. À t = 0 s on a x(0) = x0 = +2,0 cm et v(0) = = 0.
dt
k
v(0)= - xM sin(0 + j ) = 0 d’où sin j = 0 donc j = 0 (à np près où n est un entier)
m
on prendra j = 0
D'autre part x(0) = x0 = xM cos(0+ j ) d’où xM = x0 cos(0)= x0 = 2,0 cm
m
I. 5. T0 = 2p = 2p = 0,99 s
0,250
k 10
II. 1. Par lecture graphique sur la figure 2, on obtient une pseudo-période T voisine de 1s. On peut donc
considérer que la pseudo-période T est égale à la période propre T0 du système.
Figure 2
x (10–3 m)
20 2T

15

10

0 t1 t2 t (s)
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
-5

-10

-15

II. 2. Ec = ½ m.v² et EP = ½ k.x²

Or à t = 0 s, x = x0 = xM et v = 0, donc l’énergie cinétique est nulle et l’énergie potentielle est maximale.
La courbe (A) correspond à l’énergie potentielle élastique et la courbe (B) à l’énergie cinétique.
II. 3. L’énergie mécanique du système diminue au cours du temps à cause des forces de frottements qui
sont responsables de dissipation d'énergie sous forme de chaleur.

dx æ dx ö
2
II. 4. vx = , et v = v x + v y de plus vy =0 donc v =
2 2
ç dt ÷ .
dt è ø
dx
est égal au coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de x(t).
dt
dx
À la date t2 cette tangente est horizontale, donc =0 = v(t2) la vitesse est nulle.
dt
dx
A la date t1, la tangente à la courbe est très décroissante, < 0 et est minimale.
dt

æ dx ö
2
Donc la vitesse, v = ç dt ÷ est maximale.
è ø
ur r
II. 5. On a f = - m .v , donc f = µ.v. La valeur de la force de frottement est proportionnelle à la vitesse, elle
sera nulle à la date t2 et maximale à la date t1.
II. 6. Quand la valeur de la force de frottement est nulle (date t2 par exemple), l’énergie mécanique se
conserve, on a donc un pallier. Ensuite la valeur de la force de frottement augmente donc l’énergie
mécanique diminue.