Vous êtes sur la page 1sur 46

Licence professionnelle

Énergie renouvelable et efficacité énergétique

Compte rendu :

Turbomachines

Etude du couplage de pompes centrifuges


Etude d’une turbine Pelton
Etude d’un générateur éolien

Réalisé par : Encadré par :


AMRI Salma M. LACHHEB Amine
ELHASKOURI Rachida
EL HASSOUNI IMANE
BOUBOUCHE MARIYEM
AMLAF MARIAM
BOUCHNAFA FATIMAZAHRA

Année universitaire : 2021/2022


Table des matières

Introduction général………………………………………………………………….……….. 6
Manipulation 1 : étude des couplages les pompes centrifuges...…………………...………..7
I. Introduction…………………………………………………………………………..7
1. Principe de fonctionnement des pompes centrifuge..…………………………….……7
2. Objectif de TP……………….………………………………………………….……...7
II. Partie théorique……………………………………………………………….………8
1. Débit de refoulement………………………………………………………….………..8
2. Charge hydraulique………………………………………………………….…………8
3. Puissance hydraulique……………………………………………………….…………9
4. Puissance absorbée………………………………………………………….………….9
5. Rendement……………………………………………………………………………..9
6. Lois de similarité…………………………………………………………….…………9
III. Partie pratique…………………………………………………………….…………..9
1. Mesures et calcules……………………………………………………………………11
2. Exploitation des résultats…………………………………………… …...…………...11
3. Interprétations des résultats…………………………………………………………...12
IV. Conclusion……………………………………………………………………………16
Manipulation 2 : étude d’une turbine Pelton………………………………………………20
V. Introduction………………………………………….…………………...………….21
1. Principe de fonctionnement d’une Turbine Pelton… …………………..……………22
2. Objectif de TP……………….…………………….……………………..…………...22
VI. Partie théorique………………………………….……………………..……………23
1. Force exercée par un jet…………………………..…………………….….…………23
2. Couple exercé sur la roue ……………………...……………………….……………23
3. Puissance et rendement ………………………...……………………………………24
VII. Partie pratique………………………………..………………………….…………..26
1. Cas 1 : l’ouverture complet de la vanne à pointeau…..………………………………26
2. Cas 2 : l’ouverture de 50% de la vanne à pointeau ..……………………….……..…27
3. Cas 3 : l’ouverture complet de la vanne à pointeau ………………………..………..28
VIII. Conclusion……………………………………………………………………………31
Manipulation 3 : étude d’un générateur éolien……………………………………………33
IX. Introduction………………………………………….………………………...…….34
3. Principe de fonctionnement d’une Turbine Pelton… …………………………………35
4. Objectif de TP……………….…………………….…………………………..……...35
X. Partie théorique………………………………….………………………….………36
1. le débit d’air traite par le moteur électrique…..…………………………….…………36
2. La valeur moyenne de la vitesse de l’air..………………………………..…………36
3. La puissance transférée a l’air par le ventilateur… …………………….……………37
4. Le rendement du ventilateur………………………………………………..………....37
5. La surface balayée par la génératrice éolienne…………………………...………..….37
6. La puissance du vent................................................................................................….37
7. La limite de Betz………………………………………………………………...……37
8. La puissance produite par la génératrice éolienne…………………………...……….37
9. Le rendement effectif de la génératrice éolienne…………………………………….38
10. Le rendement total………………………………………………………...………..38
11. La puissance avec les pales intactes……………………………………...…………38
XI. Partie pratique…………………………………………………………..…………...39
1. La vitesse moyenne de l’air..……………………………………………...…………39
2. La hauteur d’élévation du ventilateur………………………………………..………...39
3. La puissance transférée a l’air par le ventilateur… …………………………….…..…39
4. Le rendement du ventilateur…………………………………………………………..40
5. La surface balayée par la génératrice éolienne……………………………….…..…...40
6. La puissance du vent............................................................................................…….40
7. La puissance du vent……………………………………………………...………......40
8. La puissance produite par la génératrice éolienne…………………………...……….40
9. Le rendement effectif de la génératrice éolienne…………………………….………40
10. Le rendement total……………………………………………………...…………..40
11. La puissance avec les pales intactes……………………………………...…………40
12. La courbe de points puissances/vitesse de vent…………………………...………....41
13. La courbe de points courant/vitesse de vent……………………………...……….....42
14. Les mêmes courbe précédentes avec changement de ‘orientation……………..……42
16. Comparaison des performances de l’éolien avec son rendement……………………..43
17. Comparaison la courbe tracée avec la courbe indiquée…………………………..….44
18. La courbe de points rendement/vitesse de vent……………………………………....44
XII. Conclusion……………………………………………………………………………45
Conclusion générale…………………………………………………..………………………49
Listes des figures

Figure1 : pompe centrifuges…………………………………………………………….…….7


Figure2 : la manipulation des pompes .………………………………………………….....10
Figure3 : le rendement en fonction de débit…………………………………………………11
Figure4 : la puissance hydraulique en fonction de débit 0…………………………………...11
Figure5 : la charge en fonction de débit ……………………………………………………..12
Figure6 : le coefficient de puissance en fonction de coefficient de débit …………………13
Figure7: le coefficient de charge en fonction de coefficient de débit ……………………..13
Figure8 : la charge en fonction de débit pour le couplage série …………………………….15
Figure9 : la puissance en fonction de débit pour le couplage série……………………….....15
Figure10 : le rendement en fonction de débit……………………………………………….16
Figure11:la charge en fonction de débit pour le couplage parallèle ………………………...17
Figure12:la puissance en fonction de débit pour le couplage parallèle …………….......... .17
Figure13:le rendement en fonction de débit pour le couplage parallèle ……………………18
Figure14 : Diagramme schématique d'une turbine Pelton……………………………..…….21
Figure 15: Configuration du débit d'eau dans les augets.……………………………...….....22
Figure 16: jet d’eau frappant un auget ………………………………………………………23
Figure 17 : variation du couple T en fonction du rapport de vitesse λ ……………………...24
Figure18: La variation de la charge en fonction de la vitesse …………………………...…..26
Figure19: La variation de la Puissance en fonction de la vitesse …………………………..27
Figure20: La variation de la charge en fonction de la vitesse ……………………………..28
Figure21: La variation de la Puissance en fonction de la vitesse ……………………………28
Figure22: La variation de la charge en fonction de la vitesse ………………………...……..29
Figure23: La variation de la Puissance en fonction de la vitesse ……………………………30
Figure 24 : Diagramme schématique d’un générateur éolien………………………………..34
Figure25 : la manipulation d’éolien………………………………………………………….39
Figure 26 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse………………………….42
Figure 27 : La variation du courant en fonction de la vitesse…………………………….….43
Figure 28 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse (+20/-20)………………44
Figure 29: La variation du courant en fonction de la vitesse (+20/-20)……………………45
Figure 30 : La variation de la puissance corrigée en fonction de la vitesse………………….46
Figure 31 : La variation du courant corrigé en fonction de la vitesse………………..……..46
Figure 32 : La comparaison entre V réelle et V fabricant……………………………………47
Figure 33: La variation du rendement en fonction de la vitesse……………………………..48
Liste des tableaux
Tableau 1 : calcul des caractéristiques d’une seule pompe …………………………..……10
Tableau 2 : calcul les caractéristiques d’une pompe avec V=2500tr/min…………………..10
Tableau 3 : les lois de similarité…………………………………………………………….12
Tableau 4 : les caractéristiques pour le couplage série ………………………………….…14
Tableau 5 : les caractéristiques pour le couplage parallèle ………………………………..16
Tableau 6 : Résultats du premier cas …………………………………….……………..…26
Tableau 6 : Résultats du deuxième cas ………………………..…………………………..27
Tableau 6 : Résultats du troisiéme cas ………………………..………………………...…29
Tableau 7 : les résultats de la vitesse de l’air à chaque point………………...…………….40
Tableau 8 : les résultats après avoir fixe l’orientation à 0°…………………………………42
Tableau 9 : les résultats après avoir fixe l’orientation à +20°……………………………….43
Tableau 10 : les résultats après avoir fixe l’orientation à -20°………………………..……..44
Tableau 11 : les résultats après multiplié par le rapport des surfaces………………………..45
Tableau 12 : les résultats de la puissance de vent et le rendement………………………….47
Introduction générale
Une turbomachine est une appareille qui utilise un fluide pour effectuer une transformation
d’énergie ,En générale ,une turbomachine est un ensemble mécanique dont le rôle est d’assurer
un échange d’énergie entre un fluide ne écoulement et un rotor animé d’un mouvement de
rotation généralement uniforme autour de son axe ,si l’appareil extrait de l’énergie du fluide
son l’appelle généralement une turbine si le dispositif livre l’énergie au fluide , on l’appelle un
compresseur ,ventilateur ,soufflante ou pompe en fonction du fluide utilisé et l’ampleur du
changement de pression qui en résulte.
Ce TP de turbomachines est contient 3 manipulation :
Etude des pompes centrifuges : nous avons étudiée le fonctionnement des pompes puis, on a
réalisée plusieurs mesures sur la pompe centrifuge, nous avons fait varier la vitesse de rotation
N du moteur Pour chaque mesure, nous avons relevé la pression en sortie de la pompe 2, et la
pression en entrée de la pompe 2, ΔP (chute de pression) et le couple fournit par le moteur à
l’arbre d’entrainement de la pompe, puis on a fait le couplage série et le couplage parallèle.
Etude de turbine de Pelton : nous avons étudiée le fonctionnement d’une turbine de Pelton,
dans cette manipulation on fait variée deux paramètres qui sont le débit de l’eau à partir d’une
vanne à pointeau , et aussi la charge appliquée sur la turbine pour savoir l’influence de chacun
de ses paramètres sur la puissance générer pour la turbine de Pelton .
Etude d’un générateur éolien avec tunnel de vent : nous avons étudiée le fonctionnement
d’un générateur éolien, on a réalisée plusieurs mesures de vitesse du vent pour trouver la vitesse
moyenne, dans cette manipulation on fait variée l’orientation de l’éolien pour savoir l’influence
de ce paramètre sur la puissance et le courant produite par le génératrice.

[6]
Manipulation 1 :

Les pompes centrifuges

[7]
I. Introduction
La pompe centrifuge est une turbomachine, c’est –à-dire, on a un transfert d’énergie mécanique
entre une roue mobile et un fluide, dans notre cas la pompe fournit de l’énergie au fluide et
augmente ainsi sa pression par l’intermédiaire d’un arbre relié à un moteur électrique entraine
en rotation une roue.
La pompe étudiée est une machine à passage radiale : les particules fluides se déplacent dans
des plans normaux à l’axe de la roue
L’eau entre de façon axiale plus est dévié radialement et rencontre alors les aubes, la rotation
de la roue fournit une énergie cinétique à l’eau, plus , lors de la sortie de la roue , le diffuseur
permet de convertir une partie de l’énergie cinétique en pression ,avec diminution de la vitesse
d’écoulement ensuite ,le courant d’eau se rassemble dans la volute qui se comporte comme un
collecteur puis l’eau sort de la roue à une pression plus élevée qu’en entré.

Figure1 : pompe centrifuges

1. Principe de fonctionnement :
Une pompe centrifuge est constituée par :
✓ Une roue à aubes tournant autour de son axe
✓ Un distributeur dans l’axe de la roue
✓ Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelé volute.
Le liquide arrive dans l’axe de l’appareil par le distributeur et la force centrifuge le projette
vers l’extérieur de la turbine, il acquiert une grande énergie cinétique qui se transforme en
énergie de pression dans le collecteur où la section est croissance.
2. Objectif de TP :
✓ Détermination les caractéristiques de performance de la pompe
✓ Etude l’influence de la vitesse de rotation sur le débit
✓ Mesure la puissance hydraulique
✓ Calcule le rendement
✓ Réalisation de montage série et parallèle de deux pompes et détermination la charge, la
puissance, le rendement

[8]
II. Partie théorique :
Nous allons expliquer ici en brève les termes couramment utilisés en relation avec la pompe
centrifuge.
1. Débit de refoulement :
Le débit de refoulement Q est le débit volumique utile déplacé par la pompe à sa section de
sortie .il est généralement exprimée en m^3/s ou l/s.
Pour calculer le débit en (m^3/s) à partir de la pression le long de venturi, on utilise la formule

2∗𝛥𝑝
Q=Cd 𝐴1 tel que :
√𝜌(𝐴21−1)
𝐴2
2

𝐴1 : La surface de l’entée de tube en (𝑚2 ) =5.81× 10−4


𝐴2 : La surface à la sortie de tube en (𝑚2 )=2.86× 10−4
Cd : le coefficient de débit (Cd=0.97)
2. Charge hydraulique :
La hauteur de refoulement (HMT) d’une pompe est le travail mécanique utile transmis par la
pompe au liquide refoulé, rapporté au poids du liquide refoulé sous l’accélération locale de la
pesanteur
(Ps −Pe) (v2s −v2e )
HMT= (Zs -Ze )+ +
ρg ρg

Ou e= coté d’aspiration et s = coté de refoulement


Dans notre cas, le diamètre e la conduite est constante, donc
4Q
vs =ve =
πd2

Après les simplifications on trouve :


(Ps −Pe) (P2 −P1)
HMT= =
ρg ρg

La charge hydraulique totale (H) est : ou la hauteur manométrique totale (H) correspond au
changement de pression à travers la pompe (la pression de sortie – la pression d’entrée).

H=Ps -Pe en (Pa)


3. Puissance hydraulique :
La formule suivante s’applique pour la puissance hydraulique de la pompe :

W2 = (Ps -Pe )×Q


Ps : la pression de sortie en Pa

[9]
Pe : La pression d’entrée en Pa
4. Puissance absorbée
La formule suivante s’applique pour la puissance d’entrainement mécanique de la pompe
2𝜋𝑁
W1 = 60 × 𝑇 où T : c’est le couple de l’arbre d’entrainement

5. Rendement d’une pompe


Le rendement total de la pompe est
𝑊2
η=
𝑊1

6. Lois de similarité :
Pour réduire la quantité de mesures dont il a besoin et fournir une présentation compacte des
résultats, on peut alors utiliser l’analyse dimensionnelle et les lois de similarité :
Les groupes adimensionnels communément utilisés pour déterminer les lois de similarité
sont :
Q
CQ = coefficient de débit =
N × D3
g×H H
CH = coefficient de charge = =
𝑁2 ×D2 𝑁2 ×D2 ×𝜌
𝑊2
Cp = coefficient de puissance =
𝑁 ×𝐷5 ×𝜌
3

𝑁 × 𝐷2 × 𝜌
𝑅𝑒 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑦𝑛𝑜𝑙𝑑𝑠 𝑏𝑎𝑠é 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟 =
𝜇
Les coefficients permettent de tracer toutes les informations sur un graphique pour une
conception donnée. Le nombre de Reynolds est basé sur la dimension de la roue de la pompe
et changera pour différentes vitesses de pompe. Il est utile de noter la variation du nombre de
Reynolds sur une gamme de vitesse de pompe.

III. Partie pratique :


Durant le TP, nous avons réalisée plusieurs mesures sur la pompe centrifuge, nous avons fait
varier la vitesse de rotation N du moteur Pour chaque mesure, nous avons relevé la pression en
sortie de la pompe 2, et la pression en entrée de la pompe 2, ΔP (chute de pression) et T, le
couple fournit par le moteur à l’arbre d’entrainement de la pompe.

[10]
Figure2 : la manipulation des pompes

A l’aide de ces résultats expérimentaux, nous avons pu calculer :


▪ Le débit
▪ La hauteur manométrique
▪ La puissance mécanique
▪ La puissance hydraulique
▪ Le rendement global
➢ Test de performance d’une seule pompe :

Tableau 1 : calcul des caractéristiques d’une seule pompe

On a varié la vitesse de la pompe (v = 2500 tr/min)

Tableau 2 : calcul les caractéristiques d’une pompe avec V=2500tr/min

[11]
• Les graphes représentatifs :
➢ Le rendement en fonction de débit :

p=f(Q)
30
25
20
3000
P(%)

15
2500
10
5
0
0 0,5 1 1,5 2
Q(m^3/s)

Figure 3 : le rendement en fonction de débit

On trouve que le rendement croit lorsque le débit diminue pour les deux vitesses (3000 tr/min
et 2500 tr/min).
➢ La puissance en fonction de débit :

p=F(Qv)
120
100
80
3000
60
P(W)

2500
40
20
0
0 0,5 1 1,5 2
Qv(m^3/s)

Figure 4 : la puissance hydraulique en fonction de débit

On remarque que la puissance fournie (hydraulique) par la pompe 2 décroit, lorsque le débit
diminue avec une vitesse de 3000tr/min
Lorsqu’on met le moteur à une vitesse de 2500 tr/min, on remarque que la puissance
hydraulique augmente, lorsque le débit diminue.

[12]
➢ La charge en fonction de debit :

H=F(Qv)
0,8
0,7
0,6
0,5
H(Pa)

0,4 3000
0,3
2500
0,2
0,1
0
0 0,5 1 1,5 2
Q(m^3/s)

Figure 5 : la charge en fonction de débit

On remarque que la charge entre entrée et la sortie de la pompe 2 augmente, lorsque le débit
diminue pour les deux vitesses (3000 tr/min et 2500 tr/min).
➢ Lois de similarité :

Tableau 3 : les lois de similarité

[13]
Les graphes représentatifs :
➢ Coefficient de puissance en fonction de coefficient de débit

CP=(CQ)
2

1,5

1
CP

3000
0,5 2500

0
0 1 2 3 4
CQ

Figure 6 : le coefficient de puissance en fonction de coefficient de débit

La courbe représente la variation de coefficient de puissance en fonction de coefficient de débit


Lorsque le coefficient de débit diminue, on trouve que le coefficient de puissance augmente
avant d’atteindre un maximum et de chuter légèrement pour une vitesse de 3000 tr/min.
Pour une vitesse de 2500 tr/min, on trouve que le coefficient de puissance augmente avec la
diminution de débit
➢ Coefficient de charge en fonction coefficient de débit

CH=(CQ)
0,08
0,07
0,06
0,05
CH

0,04 3000
0,03
2500
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4
CQ

Figure7 : le coefficient de la charge en fonction de coefficient de débit

La courbe représente la variation de coefficient de la charge en fonction de coefficient de débit


Lorsque le coefficient de débit diminue, on remarque que le coefficient de la charge augmente
avant d’atteindre un maximum et de chuter légèrement pour les deux vitesses vitesse (3000
tr/min et 2500 tr/min).

➢ Test de performance standard – montage des pompes en série et parallèle :


Deux pompes centrifuges couplées en parallèle et en série

[14]
• Description du banc d’expérimentation en série
Le banc est composé de 2 pompes centrifuges identiques qui peuvent être couplées en série,
chaque pompe est entrainée par un moteur électrique à vitesse constante à 3000 tr/min.
Quand les deux pompes fonctionnent en série, la première pompe aspire l’eau du réservoir et la
refoule à l’entrée de la deuxième pompe .cette dernière refoule l’eau dans le débitmètre de
venturi, les débitmètres et les acoumètres indiquent les pressions de refoulement et d’aspiration
à chaque pompe
Le couplage des pompes en série signifie qu’un débit identique traverse les deux pompes l’une
après l’autre, et que celle-ci vont communiquer de l’énergie au fluide .cette énergie va se
manifester en « charge HMT, qui va, d’après ce que l’on attend, être supérieure à l’HMT crée
par chacune des pompes prises indépendamment .théoriquement, pour un débit donné, le HMT
de l’ensemble devrait correspondre à la somme des HMT des deux pompe.
Mesure et calcul :
Les résultats obtenus ont été rassemblés en le tableau ci-dessous

Tableaux 4 : les caractéristiques de couplage série

Les graphes représentatifs :


➢ La charge en fonction de débit :

H=F(Qv)
1

0,8
H(Pa)

0,6

0,4 30…
0,2

0
1,85 1,90 1,95 2,00 2,05
Qv(m^3/s)

Figure 8 : le coefficient de la charge en fonction de coefficient de débit en couplage série

La courbe représente la variation de la charge entre les deux pompes couplées en série en
fonction de débit
On trouve que la charge augmente jusqu’à une valeur de 0.93 Pa et puis décroit vers 0.67 Pa,
lorsque le débit diminue pour une vitesse de 3000 tr/min

[15]
➢ La puissance en fonction de débit :

P=F(Qv)
200

150
P(W)
100

50 3000

0
1,85 1,90 1,95 2,00 2,05
Qv(m^3/s)

Figure 9: le coefficient de puissance en fonction de coefficient de débit en couplage série

La courbe qui présente la variation de débit en fonction de puissance fournie (hydraulique) .


Lorsque le débit diminue, la puissance augmente jusqu’à 172.56 W et de chuter légèrement a
une puissance de 124.4 W avec une vitesse de 3000 tr/min.
➢ Le rendement en fonction de débit

η=F(Qv)
25%
rendement(%)

20%
15%
10%
3000
5%
0%
1,85 1,90 1,95 2,00 2,05
Qv(m^3/s)

Figure10 : le coefficient de rendement en fonction de coefficient de débit en couplage série

La courbe qui présente la variation de débit en fonction de rendement


Lorsque le débit diminue, le rendement augmente jusqu’à 22% et puis décroit a une valeur de
16 % avec une vitesse de 3000 tr/min.

• Description du banc d’expérimentation en parallèle


Pour l’étude des pompes en parallèle, nous avons, en modifiant les positions des vannes, quand
les deux pompes fonctionnent en parallèle, elles aspirent séparément l’eau de réservoir et la
refoulent dans le collecteur commun, les 2 pompes aspirent l’eau de réservoir et la refoule à un
conduit qui dégage dons réservoir, cette dernière refoule l’eau dans le débitmètre venturi, les
débitmètres et les acoumètres indiquent les pressions de refoulement et d’aspiration de chaque
pompe.

[16]
Mesures et calcules :
Les résultats obtenus ont été rassemblés en le tableau ci-dessous :

Tableau 5 : les caractéristiques pour le couplage en parallèle

Les graphes représentatifs :


➢ La charge en fonction de débit :

H=F(Qv)
1,2
1
0,8
H(Pa)

0,6
0,4
0,2
0
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025 0,003
Qv(m^3/s)

Figure11 : la charge en fonction de débit pour le couplage parallèle

La courbe représente la variation de la charge entre les deux pompes couplées en parallèle en
fonction de débit
On trouve que la charge augmente, lorsque le débit augmente pour une vitesse de 3000 tr/min.
➢ La puissance en fonction de débit :

P=F(Qv)
230
225
220
P(W)

215
210
205
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025 0,003 0,0035
Qv(m^3/s)

Figure12 : la puissance en fonction de débit pour le couplage parallèle

[17]
La courbe qui présente la variation de débit en fonction de puissance fournie (hydraulique) a
une forme parabolique.
Lorsque le débit diminue, la puissance augmente avant d’atteindre un maximum et de chuter
légèrement a une puissance de 219.84 W avec une vitesse de 3000 tr/min.
➢ Le rendement en fonction de débit :

η=F(Qv)
35,00%
rendement %

34,00%
33,00%
32,00%
31,00%
30,00%
29,00%
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025 0,003 0,0035
Qv(m^3/s)

Figure13 : le rendement en fonction de débit pour le couplage parallèle

La courbe présente la variation de rendement du couplage parallèle de deux pompes en fonction


de débit
On trouve que le rendement jusqu’à une valeur de 34.2%, lorsque le débit diminue.
IV. Conclusion
Dans ce travail, nous avons étudié les caractéristiques d’écoulement dans une pompe centrifuge
Ce TP nous a permis de découvrir le fonctionnement des turbomachines à travers un exemple
concret, nous avons ainsi exploré un nouveau domaine de la mécanique des fluides qui nous
était inconnu malgré le fait qu’on a utilisé des formules connues (théorème de Bernoulli par
exemple).
Nous avons étudié le fonctionnement de la pompe seule et déterminer ses caractéristiques
(charge, puissance fournie (hydraulique), le rendement).
Nous avons ensuite étudié le couplage des pompes en série et en parallèle.
Enfin, nous pouvons dire que ce travail nous a été très avantageux sur les deux cotés (théorique
et expérimentale) et nous offre une vision exhaustive sur la recherche expérimentale

[18]
Manipulation 2 :

Etude de turbine Pelton

[19]
I. Introduction :
Les turbines hydrauliques servent à transformer l’énergie potentielle de l'eau en énergie
mécanique lors de l'écoulement d'un réservoir supérieur à un réservoir inférieur. Il existe
actuellement plusieurs types de turbines hydrauliques, regroupés en deux catégories : les
turbines à action et les turbines à réaction, et pour chaque type, une large plage de
caractéristiques. La turbine entraîne un générateur qui convertit ensuite cette énergie en
électricité qui peut être utilisée sur place ou vendue. Les turbines à action sont dénoyées, c’est
à dire qu’elles ne sont pas entourées d'eau. L'énergie produite dépend uniquement des
conditions de l'écoulement avant la roue. La turbine à action typique est la turbine Pelton.
L’énergie potentielle de l'eau est transformée en jet qui frappe une roue, constituée
principalement de godets et d'un moyeu, et l'entraîne en rotation.
La roue Pelton est une turbine à impulsions dans laquelle des aubes, parfois appelées augets, de
forme elliptique sont fixées à la périphérie d'une roue en rotation, comme le montre la figure 1.
Une ou deux buses projettent un jet d'eau tangentiellement au cercle primitif des aubes. Les
aubes ont une section à double sortie, comme le montre la figure 2, de sorte que le jet est
fendu et part symétriquement des deux côtés de l'aube. Ce type de turbine est utilisé pour les
hauts et bas débits.

Figure 14 : Diagramme schématique d'une turbine Pelton

[20]
Figure 15 : Configuration du débit d'eau dans les augets

1. Le principe de fonctionnement :
Les turbines à eau sont des turbomachines qui servent à utiliser l’énergie hydraulique. La
turbine Pelton fait partie des turbines à jet libre qui transforment l’énergie de pression de l’eau,
entièrement en énergie cinétique au sein du distributeur. Pendant ce processus, le jet d’eau est
accéléré dans une tuyère et est dirigé sur les aubes de la roue Pelton d’une manière tangentielle.
Dans les aubes, le jet d’eau est dévié à presque 180°. L’impulsion du jet d’eau est transmise à
la roue Pelton.
L’appareil d’essai se compose de la roue Pelton, de la tuyère à aiguille utilisée comme
distributeur, d’un frein à bande pour solliciter la turbine et d’un carter avec paroi frontale
transparente. Ainsi, on peut observer l’écoulement de l’eau, la roue Pelton et la tuyère pendant
l’opération. En ajustant l’aiguille de la tuyère, on modifie la section transversale de la tuyère et
donc le débit.
Le couple de rotation de la turbine est déterminé à partir de la mesure de force au frein à bande.
Pour mesurer la vitesse de rotation, il faut un capteur de vitesse de rotation sans contact, Un
manomètre affiche la pression de l’eau à l’entrée de la turbine.

2. Objectif de TP :
• Détermination des performances de la turbine de Pelton.
• Etude de l’influence de La charge appliquée sur la turbine.
• Etude de l’influence de la vanne a pointeau sur la turbine.
II. Partie théorique :
Dans cette partie on va expliquer en bref les termes couramment utilisés en relation avec la
turbine Pelton.
1. Force exercée par un jet :
La force Fw produit sur l’auget peut être déterminée en considération le changement de
vitesse, comme indiqué à la figure3 la quantité de mouvement en direction du déplacement
de l’auget est égale à la quantité de mouvement sortante est :

Figure 16: jet d’eau frappant un auget

[21]
ṁ [v+k(v-u) cosβ]
Remarque : le signe positif devant la vitesse relative en sortie, indique l’addition des vitesses
relatives et l’auget. β est supérieur à 90° donc, cosβ sera négatif.

2. Couple exercé sur la roue :


La force Fw produite sur l’auget par la différence entre ces quantités de mouvement est :

Fw = ṁv- ṁ[v+k(v-u) cosβ]


Ou

Fw = ṁ(v- u) (1- cosβ)


Il est utile d’exprimer le rapport de vitesse de l’auget u par rapport à la vitesse du jet v comme
étant égale à λ:
u
λ=
v
Ce qui donne :

Fw = ṁ (1- λ) (1- cosβ)


Le couple T exercé sur la roue est donc :

Tw = ṁ Rw (1- λ) (1- cosβ)


Nous voyons que pour une roue particulière, alimentée par de l’eau à un débit fixe (afin que les
deux paramètres ṁ et v soient également fixes), le couple T varie proportionnellement à (1-
λ). Le couple décroit donc linéairement d’un maximum lorsque λ=0 (c’est-à-dire lorsque la
roue est stationnaire) vers zéro lorsque λ=1 (c’est-à-dire lorsque l’auget se déplace à la même
vitesse que le jet).Ce qui correspond à une condition synchronisé.

Tw = ṁ Rw (1- λ) (1- cosβ)

u
Stationaire λ= synchronisé
v

Figure 17: variation du couple T en fonction du rapport de vitesse λ

[22]
3. Puissance et rendement :
La puissance fournie Pw développée par la roue est donnée par :

Pw =wT
Et on notant que:

u=wRw

La puissance fournie peut être écrite comme étant :

Pw = ṁ v2 λ (1- λ) (1- kcosβ)


Elle varie proportionnellement à λ (1- λ), de manière à ce que Pw soit égale à zéro quand
λ=0,ou quand λ=1,c’est-à-dire quand la roue est stationnaire ou quand elle tourne à la
vitesse synchronisé. Entre des extrêmes, la puissance varie paraboliquement, avec un
maximum quand λ= 1/2, la valeur maximum de λ (1- λ) est λ= 1/4 , donne la puissance
maximale fournie est :
1
Pwmax = ṁ v2 (1- k cosβ)
4
Rendement hydraulique:
La puissance consommée, sous forme d’énergie cinétique dans le jet, est:
1
Pin = ṁ v2
2
η
Donc le rendement hydraulique h ,définie comme étant égal au rapport de la puissance
fournie sur la puissance consommée est :
Pw
ηh =
Pin=2 λ(1− λ) (1− kcosβ)
Avec une valeur maximum :
1
ηh = (1- k cosβ)
2

III. Partie expérimentale


Dans cette manipulation, nous avons modifié la position de la vanne pointeau
(100%,50%,25%) et pour chaque position on prend les valeurs de débit, la vitesse et la pression
lorsque la turbine ne subisse à aucune charge puis on augmente la charge et on prend la valeur
de vitesse.

[23]
1. Cas 1 : pour l’ouverture complet de la vanne à pointeau :

Tableau 1: Résultats du premier cas

Les graphes représentatifs :


➢ La charge en fonction de la vitesse:

0,0400
T=F(V)
Charge(N*m)

0,0300

0,0200 Charge…
0,0100

0,0000
0 200 400 600 800 1000 1200
Vitesse (Tr/min)

Figure 18 : La variation de la charge en fonction de la vitesse

On constate que lorsque la charge est maximale la vitesse est minimale donc on peut dire que
si la charge appliquée sur la turbine augmente sa vitesse de rotation diminue.
➢ La puissance en fonction de la vitesse:

2,5000 P=F(V)
2,0000
Puissance (W)

1,5000
1,0000
Puissance (W)
0,5000
0,0000
0 500 1000 1500
Vitesse (Tr/min)

Figure 19 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse de rotation

On remarque que lorsque la vitesse diminue la puissance augmente. La valeur maximale de la


puissance est 2,1458 W à une vitesse de 661 tr/min et à une charge maximale de (0.031N*m)

[24]
2. Cas 2 : pour l’ouverture de 50% de la vanne à pointeau :

Tableau 2 : les résultats de deuxième cas

Les graphes représentatifs :


➢ La charge en fonction de la vitesse:

T=F(V)
0,0350
0,0300
0,0250 Charge
Charge(N*m)

0,0200 (couple )
0,0150 (N*m)
0,0100
0,0050
0,0000
0 200 400 600 800 1000 1200 1400

Figure 20 :La variation de la charge en fonction de la vitesse

On constate que lorsque la charge est maximale (0.031N*m) la vitesse est minimale
(753Tr/min) donc on peut dire que si la charge appliqué sur la turbine augmente alors sa
vitesse de rotation diminue.
➢ La puissance en fonction de la vitesse:

3,0000
P=F(V)
2,5000
Puissance (W)

2,0000
1,5000 Puissance…
1,0000
0,5000
0,0000
0 200 400 600 800 1000 1200 1400
Vitesse (Tr/min)

Figure 21 : la variation de la puissance en fonction de la vitesse de rotation.

[25]
On remarque que lorsque la vitesse diminue la puissance augmente. La valeur maximale de la
puissance est 2,4445 W à une vitesse de753 tr/min.
Cas 3 : pour l’ouverture de 25% de la vanne à pointeau :

Tableau 2 : les résultats de troisième cas

Les graphes représentatifs :


➢ La charge en fonction de la vitesse:

T=F(V)
0,0400

0,0300
Charge(N*m)

Charge
(couple )
0,0200 (N*m)

0,0100

0,0000
0 500 1000 1500
Vitesse(Tr/min)

Figure 22 : la variation de la charge en fonction de la vitesse

On constate que lorsque la charge est maximale (0.034N*m) la vitesse est minimale
(314Tr/min) donc on peut dire que si la charge appliqué sur la turbine augmente alors sa vitesse
de rotation diminue.
La vitesse de la turbine et la charge appliquée sont inversement proportionnel.

[26]
➢ La puissance en fonction de la vitesse:

Puissance (W)
2,0000

1,5000
Puissance(W) 1,0000

0,5000 Puissance (W)

0,0000
0 500 1000 1500

Vitesse(Tr/min)

Figure 23 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse.

Dans cette courbe on constate qu’il y a une augmentation au niveau de la puissance lorsque la
vitesse augmente jusqu’à une valeur de (V=905Tr/min), mais lorsque la vitesse de rotation
continu à augmenter au-delà de cette valeur la puissance diminue.

IV. Conclusion :

Dans ce travail, nous avons étudié le fonctionnement et les performances d’une turbine Pelton,
en agissant sur les deux paramètres la charge appliquée sur la turbine et l’ouverture de la
vanne a pointeau sur la turbine.
Donc pour ce faire, nous avons modifié la position de la vanne pointeau (100%,50%,25%) et
pour chaque position nous avons pris les valeurs de débit, de vitesse et de pression lorsque la
turbine ne subisse à aucune charge. après nous avons augmentés la charge pour prendre la
valeur de la vitesse et pour bien comprendre l’influence de la charge sur la vitesse de rotation
de la turbine étudier.
Et nous avons constatés que la position de la vanne pointeau de 50% est la plus performante
puisqu’elle donne des puissances élevée. Aussi nous avons constaté que pour les 3 essaies la
puissance commence à diminuer après une valeur critique de vitesse, cette valeur est dépond de
débit d’eau.
Enfin, nous pouvons dire que ce travail nous a été très avantageux sur les deux cotés (théorique
et expérimentale) et nous offre une vision exhaustive sur la recherche expérimentale.

[27]
Manipulation 3 :

Etude d’un générateur éolien


avec tunnel de vent

[28]
I. Introduction :
Une éolienne est une machine permettant de convertir l’énergie cinétique du vent c’est-à-dire
l’énergie des molécules d’air en mouvement, cette énergie récupérée est en fonction de la
vitesse du vent et de la surface mise en face au vent, en énergie mécanique du type éolienne.
L’énergie éolienne est une énergie produite par le vent. C’est une source d’énergie renouvelable
et inépuisable et décartonnée en phase d’exploitation. En effet c’est une dérivée de l’énergie
solaire puisque c’est l’énergie envoyée par le soleil sous forme des rayons solaires absorbés
dans l’atmosphère terrestre qui entraînent des différentes de températures et de pression et par
la suite chauffer l’atmosphère terrestre. Comme les masses d’aires ne sont pas chauffées de
façon uniforme sur tout le globe, cela permet de provoquer des mouvements d’air : qui est le
vent, c’est un phénomène aérodynamique.

Figure 24 : Diagramme schématique d’un générateur éolien


DESCRIPTION DU SYSTÈME Composition:
A) Ventilateur axial avec convertisseur de fréquence

B) Aérogénérateur à axe horizontal avec contrôleur à microprocesseur

C) Inverseur à onde sinusoïdale

D) Instrumentation électrique pour détecter le flux d’énergie produite par l’aérogénérateur


générateur

E) Batterie tampon F) Carte d’acquisition de données avec interface USB pour la connexion au PC
(seulement pour mod. WIND-TU2/EV)

G) Capteur de vitesse d’air (mod. WIND-TU2/EV) ou anémomètre portable (mod. WIND-TU/EV)


Caractéristiques principales:

• La vitesse du vent est modifiable.

• La position du générateur par rapport à la direction du vent est modifiable

[29]
Les avantages Les inconvénients

Propre, Fiable, économique et écologique Des effets sur le paysage et problème de bruit.

Une énergie qui respecte l’environnement Dépendante de la topographie

Faible coût Dépendante de la météo et l’environnement

1. Le principe de fonctionnement :
Le principe de fonctionnement de l’énergie éolienne est relativement simple : le vent fait tourner
des pales d’où on obtient une énergie mécanique et qui sont-elles même tourner le générateur
de l’éolienne dans la nacelle, par la rotation du rotor autour du stator. La vitesse de rotation du
rotor doit être augmentée par un multiplicateur, relié au moyeu par l’arbre primaire et à la
génératrice par l’arbre secondaire et à son tour le générateur transforme l’énergie mécanique du
vent en énergie électrique qui est injectée dans le réseau électrique commun ou stockée dans
les batteries. La tension de l’électricité produite par l’alternateur, est ensuite élevée à travers un
transformateur de puissance, situé dans la nacelle ou à l’intérieur du mât, jusqu’à un niveau qui
permet de véhiculer l’électricité produite par chacune des éoliennes d’une centrale éolienne
jusqu’au point de raccordement au réseau électrique.
2. Les objectifs :
• Détermination des performances de l’éolienne.
• Etude de l’influence de La vitesse appliquée sur l’éolienne.
• Etude de l’influence de l’orientation appliquée sur l’éolienne.

[30]
II. Partie théorique :
Nous allons expliquer brièvement les équations en relation l’éolienne :
1. le débit d’air traité par le moteur électrique :
Après avoir armé l’interrupteur magnétothermique différentiel, augmenter le nombre de tours
du moteur en tournant le potentiomètre correspondant.
Relevez la vitesse de l’air V (m/s) de l’anémomètre portable.
Pour déterminer la valeur du débit, on ne doit qu’appliquer la formule suivante :
.

𝑚3
V = A.v.3600

Ou
A : la section de passage exprimée en m2
On considère que la section de passage plus étroite et on n’applique aucun coefficient de
correction à la valeur de vitesse mesurée par le capteur.
Une évaluation plus correcte de la valeur du débit résulterait de l’application de la méthode
pour mesures en réseau (à grille) dans des sections rectangulaires indiquée par la norme VDI
2080.Selon cette méthode, le champ de la vitesse à l’intérieur de la section rectangulaire du
canal est subdivisé en aires égales. Le point de mesure se trouve au centre de ces aires.
Si la vitesse est régulière, peu de points de mesures sont suffisants pour obtenir des résultats
fiables. Si la vitesse varie sensiblement à l’intérieur de la section, on doit augmenter les points
de mesure.
Leur nombre peut être considéré suffisant lorsque la valeur de mesure d’une des aires est
représentative pour les aires environnantes, c’est-à-dire lorsque la valeur obtenue peut être
considérée la valeur moyenne pour une partie de la grille.
2. La valeur moyenne de la vitesse de l’air :
1 1 𝑚
<v>= 𝐴𝑡𝑜𝑡 ∑25 25
𝑖=1 𝑉𝑖. 𝐴𝑖 = 25 ∑𝑖=1 𝑉𝑖. 𝑠

Avec :

Atot : correspond à la section nette résultant qui se calcule par l’équation suivante :
Atot= Anette=Abrute –AFil m2
Atot=0.722*0.722-(28*0.003*0.722)=0.46m2

3. La puissance transférée à l’air par le ventilateur.

[31]
𝒗 ΔP
P=p.V.( + )W
𝟐 𝒑

Avec :
P : puissance transférée à l’air par le ventilateur en watt(w)
p:la masse volumique de l’air en (kg/m3)
ΔP : la hauteur d’élévation du ventilateur en Pascal (Pa)
4. Le rendement du ventilateur :
Le rendement du ventilateur peut être déterminé comme rapport entre la puissance transférée
à l’air P et la puissance électrique absorbée Pe :
𝑷
η=
𝑷𝒆

5. La surface balayée par la génératrice éolienne :


La surface balayée par la génératrice éolienne correspond au disque décrit par ses pales
pendant la rotation .Les caractéristiques de construction de la génératrice éolienne sont
indiquées dans la figure suivante.
Les pales ont été raccourcies de 20cm
6. La puissance du vent frappant la génératrice éolienne peut être déterminée par la
formule suivante :
𝟏
PW = .p.A.v3 (w)
𝟐

7. La limite de Betz :
La limite de Betz est une loi physique qui détermine qu’une éolienne ne pourra jamais
convertir en énergie mécanique plus de 16/27 (ou 59%) de l’énergie cinétique contenue dans
le vent, Ce résultat fut découvert par l’allemand Albert Betz en 1919.

Pth.max = 16 27 .Pth.w

8. La puissance produite par la génératrice éolienne :


La puissance produite par la génératrice éolienne résulte de la simple multiplication des valeurs
de tension et courant produits :

P=V1.I1 W

9. Le rendement effectif de la génératrice éolienne :

[32]
Le rendement effectif de la génératrice éolienne résulte du rapport entre la puissance produite
par cette dernière et la puissance du vent, selon la formule :

𝑃1
η=
𝑃W
Avec :
P1 : la puissance produite par l’éolienne en watt(w)
Pw : la puissance du vent en (w)
10. Le rendement total du banc
Le rendement total du banc est les résultats du rapport entre la puissance produite par l’éolienne
et la puissance absorbée par le ventilateur, selon la formule :

𝑃1
ηb=
𝑃a
Avec :
P1 : la puissance produite par l’éolienne en watt(w)
Pa : la puissance absorbée par le ventilateur en (w)
11. La puissance pouvant sortir de la génératrice éolienne avec ses pales intactes :
Etant la vitesse du vent égale à la valeur du rendement de l’éolienne constante, la puissance
pouvant sortir de la génératrice éolienne avec ses pales intactes peut être déterminée par la
formule suivante :
𝟏
P0= 𝛈 . .p.A0.v3 (w)
𝟐

[33]
III. Partie expérimentale
Dans cette manipulation, nous avons réalisée plusieurs mesures de vitesse du vent par
anémomètre portable pour trouver la vitesse moyenne, puis on a calculé plusieurs paramètres
dans cette manipulation on fait variée l’orientation de l’éolien a +20 et -20 pour savoir
l’influence de ce changement sur les autres paramètres produite par le génératrice.

Figure25 : la manipulation d’éolien

A l’aide de ces résultats expérimentaux, nous avons pu déterminer


1. La vitesse totale et moyenne de l’air :

▪ la vitesse totale de l’air V(m/s) :


VTotale= 6,80 m/s
▪ Le débit V m3/h :
v= 12484,8 m3/h
Pour une élévation plus correcte de la valeur du débit résulterait de l’application de la méthode
pour mesures e réseau (a grille), dans des sections rectangulaires. Selon cette méthode, le champ
de la vitesse à l’intérieur de la section rectangulaire du canal est subdivisé en aires égales. Le
point de mesure se trouve au centre de ces aires.
On a obtenu le tableau suivant :

[34]
Point Vitesse
1 7,75
2 7,67
3 7,5
4 8,61
5 8,4
6 8,59
7 7,31
8 4,2
9 6,78
10 8,06
11 8,44
12 6,11
13 5,14
14 6,95
15 6,72
16 7,83
17 6,64
18 5,67
19 7,3
20 8,16
21 7,47
22 7,63
23 6,33
24 7,6
25 8,15
Tableau 7: les résultats de la vitesse de l’air à chaque point

▪ la vitesse moyenne de l’air V(m/s) :


VMoyenne= 7,24 m/s
▪ Le débit V m3/h :
v= 11989,4 m3/h
2. La hauteur d’élévation du ventilateur:
Apres la courbe caractéristique hauteur d’élévation / débit on trouve :
HS=143 Pa
3. La puissance transférée a l’air par le ventilateur:
11989,4 (7,24)² 143
P= 1,23* *( + )
3600 2 1,23

P= 583,60 W

[35]
4. Le rendement de ventilateur:
583,60
ηv=
1030

ηv= 56,6 %

5. La surface balayée par la génératrice éolienne:


π∗(o,77)²
S=
4

S= 0,46 m2
6. La surface du vent frappant la génératrice éolienne:
Pw =1/2*1,23*0,46*(7,24)2
Pw =107,36 W
7. La valeur maximale théorique de puissance pouvant sortir de la génératrice
éolienne:
Pth max= 0,59*107,36
8. La puissance produite par la génératrice éolienne:
P1= 12,3*1,5
P1= 18,45 W
9. Le rendement effectif de la génératrice éolienne:
18,45
η=
107,36

η= 17, 18 %
10. Le rendement total du banc:
18,45
ηb=
1030

ηb= 1, 8 %

11. La puissance pouvant sortir de la génératrice éolienne avec ces palles intactes:
P0= 0,17*1/2*1,23*1,075*(7,24)2
P0= 43,10 W

[36]
12. La courbe de points puissances produites/ vitesse de vent:
On remplit le tableau suivant :

Charge de la Déviation de
Essai V (m/s) V (V) I (A) P (W) batterie (V) l'éolienne (°)
1 0 12 0 0
2 3,9 12 0 0
3 4,3 12 0,3 3,6
4 5,2 12,1 0,6 7,26
5 6,2 12,2 1,1 13,42
12 0
6 7,5 12,3 1,5 14,42
7 8,6 12,3 1,9 23,37
8 9,3 12,3 2 24,6
9 10,8 12,5 2,6 32,5
10 11 12,5 2,7 33,75
Tableau 8 : les résultats après avoir fixe l’orientation à 0°

Le graphe représentatif :
➢ La puissance en fonction de la vitesse:

P=F (V)
40
35
30
25
P (W)

20
15
10
5
0
-5 0 2 4 6 8 10 12
V (m/s)

Figure 26 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse.

Dans cette courbe on constate que la vitesse du vent augmente, mais la puissance est encore
stable, jusqu’à une valeur >3m/s, on observe qu’ ’il y a une augmentation au niveau de la
puissance.
13. La courbe de points courant produit/ vitesse de vent:
On utilise le tableau précédant
Le graphe représentatif :

[37]
➢ Le courant en fonction de la vitesse:

I= F(V)
3
2,5
2
1,5
I (A)

1
0,5
0
-0,5 0 2 4 6 8 10 12
V (m/s)

Figure 27 : La variation du courant en fonction de la vitesse.

La même chose que la courbe précédente, on remarque que la vitesse du vent augmente, mais
le courant est encore stable, jusqu’à une valeur >3m/s on observe qu’ ’il y a une augmentation
au niveau de le courant.
14. Les mêmes courbes précédentes avec changement au niveau d’orientation:
➢ Cas d’orientation (+20) :

Charge de la Déviation de
Essai V (m/s) V (V) I (A) P (W) batterie (V) l'éolienne (°)
1 0 12 0 0
2 3,7 12 0 0
3 4,3 12 0,3 3,6
4 5,2 12,1 0,6 7,26
5 6,2 12,2 1 12,2
12 +20
6 7,5 12,3 1,5 18,45
7 8,5 12,3 1,9 23,37
8 9,3 12,3 2,1 25,83
9 10 12,4 2,4 29,76
10 11 12,5 2,7 33,75
Tableau 9 : les résultats après avoir fixe l’orientation à +20°

[38]
➢ Cas d’orientation (-20) :

Charge de la Déviation de
Essai V (m/s) V (V) I (A) P (W) batterie (V) l'éolienne (°)
1 0 12 0 0
2 3 12 0 0
3 4,2 12,1 0,1 1,21
4 5,5 12,1 0,5 6,05
5 6,3 12,1 0,7 8,47
12 -20
6 7,5 12,2 0,9 10,98
7 8,2 12,2 1,5 18,3
8 9,7 12,3 2,1 25,83
9 10,5 12,3 2,3 28,29
10 11,6 12,4 3,3 40,92
Tableau 10 : les résultats après avoir fixe l’orientation à -20°

Les graphes représentatifs :

P= F(V)
50
40
30
P (W)

20
10
0
0 2 4 6 8 10 12
-10
V(m/s)
P (W) +20 P (W) -20

Figure 28 : La variation de la puissance en fonction de la vitesse (+20/-20).

La courbe représente la variation de la puissance en fonction de la vitesse,


On remarque que la puissance est stable de 0 à 3,7pour les deux orientations, mais après elle
augmente, on observant qu’au départ la puissance à l’orientation +20 est plus élevée que de -
20, et à la fin, la puissance -20 devient plus élevée que de +20.

[39]
I =F(V)
3,5
3
2,5
2
I (A)

1,5
1
0,5
0
0 2 4 6 8 10 12
-0,5
V(m/s)

I (A) +20 I (A) -20

Figure 29: La variation du courant en fonction de la vitesse (+20/-20).

La courbe représente la variation du courant en fonction de la vitesse, le même principe que la


courbe de la puissance pour les deux orientations.
16. Comparaison de la performance de l’éolienne avec son rendement avec les palles
intactes:
Le rapport des surfaces :
1.075
R=
0,46

R= 2.33

Charge de la Déviation de
Essai V (m/s) V (V) I (A) P (W) I' (A) P' (W) batterie (V) l'éolienne (°)
1 0 12 0 0 0 0
2 3,9 12 0 0 0 0
3 4,3 12 0,3 3,6 0,69 8,38
4 5,2 12,1 0,6 7,26 1,39 16,1
5 6,2 12,2 1,1 13,42 2,56 31,26
12 0
6 7,5 12,3 1,5 14,42 3,49 42,98
7 8,6 12,3 1,9 23,37 4,42 54,45
8 9,3 12,3 2 24,6 4,66 57,31
9 10,8 12,5 2,6 32,5 6,05 75,72
10 11 12,5 2,7 33,75 6,29 78,63
Tableau 11 : les résultats après multiplié par le rapport des surfaces

[40]
Les graphes représentatifs :

P'= F(V)
90
80
70
60
50
P'(W)

40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10 12
V (m/s)

Figure 30: La variation de la puissance corrigée en fonction de la vitesse.

Apres avoir multiplié par le rapport des surfaces, on constate que la puissance P' est plus
élevée que la puissance P (P' égale presque le double de P).

I' = F(A)
7
6
5
4
I '(A)

3
2
1
0
-1 0 2 4 6 8 10 12
V (m/s)

Figure 31 : La variation du courant corrigé en fonction de la vitesse.

La même remarque que la courbe précédente.

[41]
17. Comparaison de la courbe tracée avec la courbe indiquée par le fabricant :

p=f(v)
450
400
350
300
250
P (W)

200
150
100
50
0
-50 0 10 20 30 40 50
V(m/s)

Figure 32 : La comparaison entre V réelle et V fabricant.

Dans ce graphe on constate, que la courbe fabricante est similaire à la courbe réelle
18. la courbe de pont rendement d’éolienne/ vitesse de vent :
Essai V (m/s) P (W) Pw (W) Rendement (%)
1 0 0 0 0
2 3,9 0 16,78 0
3 4,3 3,6 22,24 16
4 5,2 7,26 39,77 18,25
5 6,2 13,42 67,42 19,9
6 7,5 14,42 119,34 15,46
7 8,6 23,37 179,94 12,98
8 9,3 24,6 227,55 10,81
9 10,8 32,5 356,37 9,11
10 11 33,75 376,53 8,96
Tableau 12 : les résultats de la puissance de vent et le rendement

Les graphes représentatifs :

η= F(V)
25

20

15
η%

10

0
0 2 4 6 8 10 12
-5
V (m/s)

Figure 33: La variation du rendement en fonction de la vitesse.

[42]
Apres une stabilisation au niveau du rendement de 0 à 4%, dans cette courbe on constate qu’il
y a une augmentation au niveau du rendement lorsque la vitesse augmente jusqu’à une valeur
de (V=6m/s), mais lorsque la vitesse continu à augmenter au-delà de cette valeur le rendement
diminue.

IV. Conclusion :

Dans ce travail, nous avons étudié le fonctionnement et les performances d’un générateur
éolien, parmi lequel, la vitesse de l’air.
Donc pour ce faire, nous avons appliqué la méthode pour mesures réseau (a grille), dans des
sections rectangulaires. Selon cette méthode, le champ de la vitesse à l’intérieur de la section
rectangulaire du canal est subdivisé en aires égales. Le point de mesure se trouve au centre de
ces aires, d’après ces résultats nous avons calculé la vitesse moyenne.
Apres nous avons modifié l’orientation de l’éolien (+20 -20) et pour chaque position nous
avons pris les valeurs des paramètres étudié pour comprendre l’influence de l’orientation sur
ces paramètre étudier.
Enfin, nous pouvons dire que ce travail nous a été très avantageux sur les deux cotés (théorique
et expérimentale) et nous offre une vision exhaustive sur la recherche expérimentale.

[43]
Conclusion générale

Les turbomachines sont évidemment soumises au principe de conservation de l’énergie limité


à la mécanique pour celles véhiculant un fluide incompressible, et aux principes plus englobants
de la thermodynamique pour celles dont le fluide de travail est compressible.
Les deux principes de thermodynamique qui régissent leur fonctionnement peuvent s’énoncer
de cette manière : l’énergie se conserve mais se dégrade.
L’énergie est toujours conservée lorsqu’elle change de forme. Ainsi, les aubages
d’un compresseur reçoivent une certaine énergie mécanique par l’arbre d’entraînement et
transfèrent cette même quan-tité d’énergie au fluide gazeux exporté, sous diverses formes et
évidemment d’abord sous forme de pression.
Pour limiter la taille des machines, on fait circuler le fluide à une vitesse importante, laquelle
génère des pertes sous différentes formes : l’énergie se dégrade, ce qui entraîne une pression à
l’échappement de cette turbomachine de compression plus faible que celle espérée par un calcul
idéal.
Il est donc nécessaire de connaître au mieux les écoulements internes aux turbomachines dans
toute leur gamme de fonctionnement, afin de réduire autant que faire se peut les pertes de toutes
sortes. En améliorant ainsi leur rendement, on limite la consommation d’énergie mécanique
nécessaire à leur fonctionnement.

[44]

Vous aimerez peut-être aussi