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Système hydraulique du tracteur

agricole
L’hydraulique se présente, aujourd’hui, comme
un élément incontournable du tracteur agricole, à
la base de bon nombre de constituants de
l’automoteur, de l’animation d’outils, du relevage,
de la direction, du freinage, de la transmission,
de la liaison tracteur-outils avec le troisième point
hydraulique. Sur le tracteur, on distingue deux
circuits indépendants : le circuit de freinage-
direction et le circuit hydraulique destiné à
l’alimentation des auxiliaires. 
Système hydraulique du
tracteur agricole
• Les organes du circuit hydraulique
Les organes du circuit hydraulique

Les pompes
Les pompes sont les éléments de
base du circuit hydraulique. Ce
sont elles qui vont fournir le débit
et la pression et donc la puissance
hydraulique. Elles sont
symbolisées par :
• Il existe plusieurs types de pompes
hydrauliques volumétriques.
• Ces pompes diffèrent les unes des autres:
• par leur dimension;
• par la quantité et la nature de leurs pièces
mobiles internes.
• Malgré ces distinctions, elles remplissent
toujours essentiellement le même rôle,
celui de faire circuler une quantité plus
ou moins grande de fluide.
• Les pompes à
engrenages sont les plus
utilisées sur les tracteurs
agricoles ayant un débit
hydraulique allant jusqu’à
100 l/min et la pression
maximale obtenue est de
l’ordre de 200 bars.
• Les pompes à
palettes :
• Ce sont des
pompes à cylindrée
fixe : le rotor central
porte les palettes
qui coulissent sur
celui-ci
• Les pompes volumétriques :
• Aussi appelées pompes à pistons axiaux à plateau
inclinable. Ce type de pompe est le modèle le plus utilisé
pour les tracteurs de forte puissance étant équipés d’un
système Load Sensing et proposant un débit supérieur à
110 l/min. Ces pompes permettent de faire varier le débit
en ajustant leur cylindrée. Du coup, elles sont aussi
utilisées pour les 
transmissions hydrostatiques et à variation continue.
•  Les distributeurs
• Ils sont utilisés pour diriger
le flux d’huile de la pompe
vers le ou les récepteur(s)
qui doivent être mis en
action
• Les moteurs hydrauliques
• On distingue deux catégories
de moteurs hydrauliques :
ceux à cylindrée fixe et ceux à
cylindrée variable.
• Ils sont symbolisés par
• Les vérins
• Les moteurs à engrenages :
• Le rotor transmet le
mouvement. Quand l’huile
est admise par l’orifice, le
volume augmente. Quand
elle est refoulée, le volume
diminue. Ces phases de
compression/détente
mettent en mouvement le
rotor du moteur à
• Caractéristiques d’une pompe hydraulique
Elle caractérisée principalement par:
• Débit (Qv) volumétriques
• Rendement  (P hydrau pro/Pméc cons )
• Le débit d'une pompe hydraulique dépend
de deux facteurs importants :
• la cylindrée de la pompe;
• la vitesse de rotation de la pompe.
• Cylindrée (C) des pompes hydrauliques
volumétriques
• La cylindrée (symbole de grandeur : C ou
Cyl) d'une pompe hydraulique est le
volume ou la quantité de fluide que celle-ci
refoule par rotation.
• Une rotation signifie que l'arbre
d'accouplement de la pompe effectue un
tour complet ou 360°.
• la vitesse de rotation de la pompe.
(tr/mn)
•  il importe de respecter la vitesse
nominale prescrite par le fabricant,
c'est-à-dire la vitesse de rotation pour
laquelle une pompe est conçue.
Débit d'une pompe hydraulique
• On connaît les deux facteurs influençant le
débit, on est en mesure de calculer ce
débit à l'aide de l'équation suivante :

Qv = Cylindrée x vitesse de rotation


Système hydraulique du
tracteur agricole
• Il est faux de croire qu'en plus de fournir un débit, une
pompe hydraulique fournit une pression.
• Le rôle d'une pompe hydraulique est uniquement de
créer un débit.
• La pression dans un circuit hydraulique est due à la
résistance à l'écoulement que rencontre le fluide.
La résistance à l'écoulement peut provenir par exemple :
• d'une force sur un vérin,
• d'une charge sur un moteur;
• d'une restriction dans la tuyauterie
Les types de système hydraulique
de base
• Deux types de système hydraulique de
base:
– Système hydraulique à centre ouvert
– Système hydraulique à centre fermé
Le système à centre ouvert (simple action)
Position neutre

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
fixe

Clapet de décharge
Le système à centre fermé
Position neutre

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
variable

Maximum: 2800 psi


Le système à centre ouvert (simple action)
Pour monter le piston

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
fixe

Clapet de décharge
Le système à centre ouvert (simple action)
Pour descendre le piston

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
fixe

Clapet de décharge
Le système à centre ouvert (double action)
Position neutre

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
fixe

Clapet de décharge
Le système à centre ouvert (double action)
Pour pousser le piston à droite
3
1) En poussant le distributeur,…
2) … le tiroir permet au débit d'huile
d’aller au cylindre …
1
3) … ce qui permet le déplacement
du piston d’un côté.

2
Le système à centre ouvert (double action)
Pour pousser le piston à gauche
3
1) En tirant le distributeur,…
2) … le tiroir permet au débit d'huile
d’aller au cylindre …
1
3) … ce qui permet le déplacement
du piston de l’autre côté.

2
Le système à centre ouvert (double action)
En surcharge
1) En maintenant le distributeur tiré,

2
2) … l’huile pousse le cylindre au
fond et la pression monte à un
pression supérieur à la pression … 1
3) … d’ouverture du clapet de
décharge. Le clapet de décharge
ouvre et l’huile retourne directement
au réservoir.

3
Le système à centre ouvert

Caractéristiques:
• Type de pompe: Cylindrée fixe (En agricole,
généralement à engrenage)
• Est-ce que l’huile circule si le système n’est
pas en demande ? Oui, avec retour au
réservoir.
• Utilisation typique: Système de base (fendeuse
à bois), vieux tracteurs et système hydraulique
moderne en version économique.
• Débit d’huile dans le système: Toujours au
maximum.
Le système à centre ouvert
Caractéristiques (suite):
• Pression d’huile dans le système: Variable,
selon la résistance au débit.

Avantages:
• Simple
• Peu coûteux
• Faible perte de puissance en attente
• Requiert peu d’entretien (peu d’usure, peu de
fuite et peu de chocs).
Le système à centre ouvert
• Inconvénients:
• Réponse lente
• Peut actionner un seul actionneur en même
temps
Le système à centre fermé
Position neutre

Cylindre
Distributeur
Réservoir Pompe à
cylindrée
variable

Maximum: 2800 psi


Le système à centre fermé
Pour pousser le piston à gauche
1) En poussant le distributeur,…
2) … le tiroir permet au débit d'huile 3
d’aller au cylindre …

3) … ce qui permet le
1
déplacement du piston d’un
côté.
2

Maximum: 2800 psi


Le système à centre fermé
Pour pousser le piston à droite
1) En tirant le distributeur,…
2) … le tiroir permet au débit d'huile 3
d’aller au cylindre …
3) … ce qui permet le 1
déplacement du piston de l’autre
côté. 2

Maximum: 2800 psi


Le système à centre fermé
En surcharge
1) En maintenant le distributeur tiré,

2) … l’huile pousse le cylindre au
fond et la pression monte 2
rapidement…
1
3) … à une pression supérieur à
la pression d’arrêt de la pompe,
la pompe cesse de pomper de
l’huile.

3
Maximum: 2800 psi
Le système à centre fermé
Caractéristiques:
• Type de pompe: Cylindrée variable (En
agricole, généralement à pistons radiaux)
• Est-ce que l’huile circule si le système n’est
pas en demande ? Non, elle est bloquée au
distributeur.
• Utilisation typique: Tracteurs des années 1970
à 1985 ??
• Débit d’huile dans le système: Variable selon
le besoin.
Le système à centre fermé
Caractéristiques (suite):
• Pression d’huile dans le système: Toujours au
maximum pour contrôler la pompe.

• Avantages:
• Réponse rapide
• Peut actionner plusieurs actionneurs en même
temps et efficacement.
Le système à centre fermé
Inconvénients:
• Moyennement complexe
• Moyennement coûteux
• Forte perte de puissance si le système n’est
pas en demande.
• Requiert beaucoup d’entretien (usure, fuites et
chocs)
Particularité des circuits hydrauliques
des tracteurs agricoles

Sur les tracteurs de petite puissance (inférieure à 100 ch),


le circuit hydraulique est à centre ouvert, essentiellement
pour des raisons économiques et techniques, car ces
tracteurs sont attelés à des outils peu consommateurs
d’énergie hydraulique. Pour ce type de tracteurs, utilisés sur
des exploitations d’élevage donc souvent avec un 
chargeur frontal, un couplage de ces deux pompes est
possible afin d’avoir un débit hydraulique plus important
(environ 80 l/min = 30 l/min de la pompe de direction + 50
l/min de la pompe principale
Particularité des circuits hydrauliques
des tracteurs agricoles

. Sur ce type de montage, une fonction de


priorité pour la direction et les freins permet
d’avoir toujours du débit pour les organes de
sécurité pendant l’utilisation du circuit
principal. Lorsque ni la direction ni les freins
ne sont sollicités, les deux pompes sont
disponibles pour alimenter les outils.
Sur les tracteurs de plus forte puissance, le
système hydraulique dispose de deux circuits, l’un
à basse pression de l’ordre d’une vingtaine de bars
qui va réguler la pression à la pompe, et un circuit
haute pression en permanence qui va permettre
une meilleure réactivité lors de sa sollicitation
pour animer un récepteur. Dès qu’il est sollicité, le
circuit basse pression entre en jeu pour adapter au
mieux la puissance hydraulique. Ce type de circuit
comporte des pompes à cylindrée variable.
D’une façon générale, le circuit
hydraulique du tracteur comprend un
circuit hydraulique principal, équipé d’une
pompe à cylindrée fixe ou variable allant de
25 à 200 l/min, un limiteur de pression à
200 bars, une valve de priorité pour les
accessoires de sécurité et jusqu’à huit
distributeurs double effet.
. Le circuit hydraulique de direction est
muni d’une pompe de 5 à 20 l/min, d’un
limiteur de pression à 80 bars, d’un boîtier
de direction et d’un vérin double effet à
double tige. Le circuit basse pression de 10
à 20 bars permet de commander les
éléments de transmission tels que le
blocage de différentiel, l’embrayage de
pont avant et l’embrayage de prise de force
LE RELEVAGE HYDRAULICLUE

• Ainsi, lorsqu'un outil porté (une charrue


par exemple) est attelé au tracteur, le
dispositif de relevage doit permettre
d'assurer non seulement la levée et le
terrage de l’outil, mais également son
maintien à la profondeur de travail qui a
été préalablement déterminée et ceci
grâce à un système de contrôle de
position.
• D'autre part, le relevage hydraulique doit aussi
permettre d'adapter, à tous moments, l’effort de
traction aux variations de structure du sol
comme aux irrégularités du terrain et ceci grâce
à un système de contrôle d'effort. Suivant les
types de relevage, l’utilisation du système de
contrôle d'effort peut être, ou bien indépendante
du système de contrôle de position, ou bien
combinée avec ce dernier afin de réaliser un
contrôle mixte.
B/ PRINCIPE DU CIRCUIT HYDRAULIQUE DE
RELEVAGE

• Le schéma de la figure 1 A est un exemple


de circuit de relevage hydraulique.
• - une pompe hydraulique, généralement du type à
engrenage ou à piston, qui est entraînée par le moteur
du tracteur. L'huile aspirée par cette pompe est le plus
souvent celle contenue dans le carter des transmissions
(boite et pont). Dans ce cas, un filtre placé au niveau de
l’aspiration a pour rôle d’arrêter les impuretés et les
particules métalliques provenant du fonctionnement des
transmissions ou, éventuellement, de celui des freins à
disques immergés. Quelquefois, cependant, l’huile
nécessaire au fonctionnement du relevage est contenue
dans un réservoir séparé;
• Un limiteur de pression qui est destiné à
protéger l’installation contre d'éventuelles
surpressions pouvant se manifester dans
le circuit;
• Un distributeur à simple effet qui alimente
le vérin de relevage et qui permet de
réaliser diverses positions : «montée»,
«neutre», «descente des bras».
• Un vérin à simple effet qui est constitué par :
– un cylindre, borgne (qui ne traverse pas
complètement) et horizontal, usiné dans la masse
du bloc de relevage, qui est lui-même boulonné à la
partie supérieure et arrière du carter de
transmission;
– un piston dont le fond est creusé et incurvé de
manière à pouvoir recevoir l’extrémité
correspondante, en forme de rotule, de la bielle
articulée aux bras de relevage.
• L'énergie hydraulique n'est utilisée qu'au
moment de la montée des bras. Lors de la
descente, c'est la charge que représente l’outil
par sa propre masse qui oblige le piston à
chasser vers le carter l’huile contenue dans le
vérin. A l’heure actuelle, dans leur très grande
majorité, les tracteurs sont en effet équipés de
ce système de relevage hydraulique à simple
effet, à l’exception de quelques systèmes
fonctionnant en double effet.
C/ LE CONTROLE DE POSITION
(figure 2 B , C et D)
C/ LE CONTROLE DE POSITION
– 1. Principe :
Un tel dispositif est destiné à contrôler la course
des bras de relevage, durant leur montée ou
leur descente, de telle manière qu’à toute
position affichée par le levier de commande
sur son secteur corresponds une position bien
déterminée des bras de relevage.
• Selon la profondeur de travail qu’il
recherche, le conducteur peut donc
repérer la position correspondante du
levier de commande grâce à des butées
réglables placées sur le secteur ou, à la
rigueur, aux graduations qui y sont
gravées : il «affiche» cette position
particulière !
2. Description et fonctionnement :

Contrôle de position à asservissement mécanique.


• La figure ci dessus présente un système de
contrôle de position avec sa timonerie
d'asservissement qui est formée de trois
biellettes b, c et d s'articulant entre elles de
manière à transmettre, dans un premier temps,
le mouvement issu du levier de commande a au
distributeur et
• , dans un deuxième temps à transmettre
également au distributeur le mouvement
contraire qui provient de la levée des bras
de relevage et cela jusqu’à ce que ce
distributeur soit lui-même revenu au point
neutre.
Contrôle de position à
asservissement électronique
Contrôle de position à
asservissement électronique
. Description et fonctionnement
Il est de plus en plus utilisé de nos jours ;
dans ce cas, le distributeur est à
commande électromagnétique
• Le système fonctionne comme suit
:un capteur de position mesure la
position des bras de relevages et
un potentiomètre indique la
consigne de hauteur des bras fixés
par le conducteur. Un calculateur
compare ces deux signaux et agit
sur le distributeur si les deux
signaux ne correspondent pas.
• Cotes d’encombrement: Excentrique pour
contrôle de position
 
D/ LE CONTROLE D'EFFORT :

• Il existe en effet, pour chaque nature de


terrain, une relation étroite entre la
profondeur de travail et l’effort de traction
demandé au tracteur, effort d’ailleurs limité
par la puissance du moteur, et l’adhérence
des roues motrices.
• Dans un terrain homogène, le contrôle
d'effort permet de travailler à une
profondeur quasi constante, quel que soit,
le relief du terrain, dans ce cas, l’effort de
traction requis varie peu.
• Par ailleurs, lors des travaux en terrain plat mais
de structure hétérogène, la résistance inégale
opposée par le sol tend à provoquer des
variations dans l’effort de traction et peut
entraîner, par conséquent, le patinage des roues
motrices du tracteur. Afin d'adapter
automatiquement l’effort de traction aux
résistances rencontrées dans le sol, le contrôle
d'effort relève légèrement l’outil lorsque la
résistance croit.
• Dans son principe, le contrôle d'effort
consiste à enregistrer les variations dans
l’effort de traction pour les transmettre au
distributeur de relevage afin que celui-ci
commande immédiatement les corrections
qui s'imposent.
• Les différents types de contrôles d'effort
se distinguent par le principe
d'enregistrement de l’effort qui, suivant les
cas, s'effectue au niveau soit de la barre
de poussée, soit des barres inférieures de
traction de l’attelage trois points, ou
encore par la mesure du couple transmis
aux roues motrices.
1. Le contrôle d'effort par la barre de
poussée (ou «3ème point») :

Ce système, qui est à l’origine de tous les


dispositifs actuels de contrôle d'effort, fut
inventé par Harry Ferguson en 1925 et
enregistré comme brevet d'invention en Juin
1926.
• Son principe est basé sur le fait qu'un outil porté
possède un point de résistance situé dans le sol
et à un niveau plus bas que les fixations aux
deux points inférieurs d'attelage, si bien que
l’outil tend à pivoter autour de ces deux points
et, par conséquent, exerce une poussée au
niveau du même point. Cette poussée variant
en fonction de l’effort de traction, il suffit de
l’enregistrer au moyen d'un ressort de contrôle
et de la transmettre au distributeur de relevage
(figure 3 B).
Le contrôle d’effort par les barres inférieures de
traction de l’attelage 3 points :

• Ce système de contrôle d'effort, qui fonctionne à


partir des variations d'effort enregistrées au
niveau des barres de traction du relevage, est
également très utilisé, en particulier sur les
tracteurs appelés à travailler avec des outils
portés ou semi-portés lourds et de grandes
dimensions, car les réactions sur la barre de
poussée du 3ème point au cours du travail sont
alors de faible amplitude et même parfois non
proportionnelles à l’effort réel de traction.
• Parmi les différents dispositifs existants,
on prendra l’exemple du système «Tracto-
Control» des tracteurs Renault.
a) Description

• Ce mécanisme de contrôle d'effort comporte :


– des barres de traction qui s'articulent sur des
biellettes solidaires des extrémités d'un arbre
traversant le carter arrière du tracteur;
– un levier transmetteur d'effort dont la partie inférieure
est solidaire de l’arbre transversal précédent et la
partie supérieure articulée d'une part à un tirant
soumis à la tension d'un ressort de contrôle et d'autre
part à un levier palpeur;
a) Description

• Ce mécanisme de contrôle d'effort


comporte :
– un levier palpeur qui est relié d'un côté, à sa
partie inférieure, au levier transmetteur et qui
peut agir, à sa partie supérieure, sur le tiroir
du distributeur. Ce levier palpeur est soumis
également à l'action de la manette de
commande du contrôle d'effort qui, selon la
position qu’elle occupe, diffère plus ou moins
l’action de ce levier sur le tiroir.
Durant le travail, lorsque l'effort de traction devient
supérieur au tarage du ressort de contrôle, celui-
ci, en se comprimant, permet un pivotement des
biellettes et du levier transmetteur d'effort. Ce
pivotement conduit alors le levier palpeur à
repousser le tiroir du distributeur de manière à
ce que celui-ci détermine une augmentation de
pression dans le vérin qui va jusqu’à provoquer
une montée partielle des bras de relevage.
b) Fonctionnement:

Cependant, lorsque l'effort de traction diminue,


c'est le ressort qui rappelle les leviers en sens
inverse, ce qui permet au distributeur de
provoquer la descente des bras de relevage.
Selon la nature du travail effectué et celle de
l’outil attelé au tracteur, l’effort de travail est
réglé par la manette de contrôle d'effort. En
effet, plus cette manette écarte le levier palpeur
du distributeur, plus l'effort doit être grand afin
de comprimer davantage le ressort de contrôle
et vice versa.
3. Le contrôle d'effort par détection du
couple transmis aux roues motrices
• Lorsqu'un tracteur travaille dans de
bonnes conditions d'adhérence, il doit
développer un couple aux roues motrices
qui soit proportionnel à l’effort de traction
requis pour l’outil attelé.
– Dans ces conditions, il est possible de
contrôler l’effort de traction au travail, au
niveau du relevage hydraulique, par détection
du couple transmis aux roues motrices.
• Un tel dispositif équipe les tracteurs Ford en
complément des systèmes classiques de
contrôle de position et de contrôle d'effort par le
3ème point. Il est représenté sur la figure 6 et
comporte essentiellement un détecteur de
couple placé à l’entrée du couple conique et
dont les deux parties tendent à s'écarter
lorsqu’elles sont soumises à la torsion. Par
l’intermédiaire d'une tringlerie adaptée, cet
écartement, d'ailleurs très limité, agit sur la
commande du distributeur de relevage.
Le contrôle d’effort électronique. 
Il fonctionne sous le même principe que le
contrôle d’effort mécanique.
Le contrôle d’effort électronique utilise deux
capteurs ; un qui mesure l’effort et l’autre
la position de la commande.
Le contrôle d’effort électronique
Le calculateur électronique compare ces
deux valeurs en permanence et corrige la
hauteur des bras si nécessaire en
actionnant le distributeur.
• Capteur de force
• Le capteur de force est conçu comme un axe d’articulation.
Au point d’appui apparaissent des contraintes au
cisaillement qui sont analysées en tant qu’effet magnéto-
élastique. A l’état de repos, un champ magnétique symétri-
que se forme entre les pôles grâce à
• la bobine primaire. Lorsque des forces de traction ou de
pression sont intro- duites, les propriétés magnétiques du
matériau isotrope à l’origine se modi- fient. Le champ
magnétique devient asymétrique, une différence de poten-
tiel magnétique apparaît entre les
• pôles secondaires. Cela
entraîne un flux magnétique
à travers le circuit secondaire,
d’où induction d’une ten- sion
dans les bobines
secondaires. Cette tension
est proportionnelle à la force
agissante. Elle est amplifiée
et redressée dans un circuit
d’evaluation intégré. Principe de fonctionnement

1 Bobine primaire

2 Bobine secondaire

3 Surface polaire primaire

4 Surface polaire secondaire

5 Douille en acier
• Courbe
caractéristique
De variation de la
tension de sortie
en fonction de
l’effort
U sign : de 0,23 à
0,77 Usp
• Instructions de montage
Le contrôle de patinage des
relevages électroniques
• Le détecteur radar fonctionne
selon le principe de l’effet Doppler.
• Il fournit un signal de sortie
électrique proportionnel à la
vitesse de déplacement.
• Le signal de sortie peut en plus de
la régulation du glissement être
utilisé pour l’affichage de valeurs
ou pour d’autres applications de
régulation
. Le contrôle de patinage des
relevages électroniques
Un contrôle de patinage
peut équiper les relevages
électroniques ; il fonctionne
de la manière suivante : le
radar permet d’enregistrer la
vitesse réelle d’avancement
du tracteur, qui est
comparée (toujours par le
calculateur) à la vitesse
théorique donnée par le
compteur de vitesse sur la
transmission
. Le contrôle de patinage des
relevages électroniques
Si la vitesse
théorique est supérieure
à la vitesse réelle, c’est
à dire qu’il y a patinage,
l’outil est relevé
légèrement pour
redonner de l’adhérence
au tracteur.
Le pourcentage de
patinage acceptable se
règle par le conducteur,
il est complémentaire du
contrôle d’effort.
E/ AUTRES DISPOSITI FS DE CONTROLE

• En plus des dispositifs décrits ci-dessus, les


relevages hydrauliques sont souvent équipés de
réglages annexes dont les principaux sont :
– 1.Le réglage de la vitesse de descente des bras en
fonction du poids de l’outil : ce réglage est obtenu par
une manette qui actionne un robinet d’étranglement
placé sur la conduite de retour du vérin;
– 2. Le réglage de la rapidité de réponse qui permet de
contrôler la rapidité de réaction de l’outil au travail, en
particulier par le contrôle d'effort.
• III ) Conclusion
• En résumé, le circuit hydraulique du
tracteur comprend un circuit hydraulique principal,
équipé d’une pompe à cylindrée fixe ou variable allant de
25 à 200 l/min, un limiteur de pression à 200 bars, une
valve de priorité pour les accessoires de sécurité et
jusqu’à huit distributeurs double effet. Le circuit
hydraulique de direction est muni d’une pompe de 5 à 20
l/min, d’un limiteur de pression à 80 bars, d’un boîtier de
direction et d’un vérin double effet à double tige. Le
circuit basse pression de 10 à 20 bars permet de
commander les éléments de transmission tels que le
blocage de différentiel, l’embrayage de pont avant et
l’embrayage de prise de force.
P = contrôle de position Levier de réglage
M = contrôle mixte Levier de
  programmation
D = contrôle d'effort
2ème type: un levier de
programmation (rouge) et un levier 2ème type: un levier de
de réglage (vert). programmation (rouge) et un levier
de réglage (vert).
En
contrôle
de position

En
contrôle
d'effort

En
contrôle
mixte.

Profondeur
de travail
suivant le
type de
contrôle
utilisé.
En contrôle de position.
En contrôle d'effort.
En contrôle mixte.
)
• 1-Interrupteur de montée et de
descente: il permet de lever ou de
descendre le relevage en fonction des
préréglages effectué par le conducteur.
• 2-Molette de réglage du contrôle de
position: Il est nommé également contrôle
de profondeur car il sert à définir une
profondeur de travail. Il est en relation
directe avec la programmation du bouton
N°5.
– 3-Bouton de limiteur de hauteur de levage: il
permet de limiter la hauteur de levage pour protéger
l'arbre de prise de force (cardan d'un outil animé
comme le gyrobroyeur) ou encore d'éviter que l'outil
porté par le relevage ne vienne toucher la cabine ou
les pneus arrière du tracteur. Il est prépondérant sur
tous les autres réglages.
– 4-Bouton du frein de descente: le relevage
hydraulique descend grâce au poids de l'outil et
comme tous les outils n'ont pas le même poids il est
vital de contrôler la descente pour des raisons de
sécurité pour le conducteur et de préservation de
l'outil et du tracteur. En tournant le bouton vers le
symbole "tortue", la descente est de plus en plus
freinée pour être bloquée en fin de course. Cette
position doit être utilisée lors des transports sur route
avec des outils portés.
• 5-Bouton de sélection du mode de
contrôle: en tournant le bouton vers
le symbole "charrue" le relevage est
en mode contrôle d'effort total. Tourné
coté "épandeur à engrais" le mode de
travail du relevage est en contrôle de
position total. Si ce bouton est
positionné entre les deux symboles le
contrôle, il est en contrôle mixte avec
prédominance effort ou position selon
le coté ou le bouton est tourné.
• 6-Diode de diagnostic ou "diagnose": cette
diode clignote en permanence pour indiquer que
tout le système électrique est sous contrôle. Le
clignotement correspond à un code (une
première série de chiffre pour les dizaines et une
seconde série pour les unités). Si un problème
survient le code change et indique l'origine de la
panne. Les codes de l'ensemble du relevage
hydraulique défauts sont notifiés dans les
documents fournis avec le tracteur. Attention cet
autodiagnostic ne concerne que les circuits
électriques qui gèrent.
• 7-Bouton de terrage rapide
ou "hitch": en actionnant cet
interrupteur toute la
programmation est mise en
veille afin que l'outil pénètre
rapidement dans le sol et
réduire ainsi la zone de
pénétration qui peut être
relativement longue selon
l'outil (surtout valable pour les
charrues à socs). Une fois le
bouton relâché, les
programmations initialement
réalisées reprennent le
contrôle du relevage.

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