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Niveau : 5 eme Les besoins des organes pour fonctionner

 Au cours d’une activité musculaire, des modifications s’observent à l’échelle de l’organisme.


 les muscles, comme les autres organes, réalisent avec le sang des échanges qui varient selon
l’activité.
 Les organes, richement irrigués prélèvent en permanence dans le sang des nutriments et du
dioxygène et rejettent le dioxyde de carbone.
 Nutriments et dioxygène libèrent de l’énergie utilisable, entre autre, pour le fonctionnement des
organes.

Lors d'un cours d'EPS, les élèves vont courir, sauter, s'entrainer... Ils vont se dépenser. Des modifications
physiques vont apparaitre: transpiration, rougeur de la peau, soif importante.

I. Fabrication d’énergie

1. les modifications du corps après un effort

Observation document 01 :
Les photos ci-contre montrent un sportif après un effort
physique important. On observe des volutes de fumée
au-dessus de sa tête: il s'agit d'un dégagement de
chaleur très visible au niveau de son crâne chauve.

Les autres photos montrent le pied du sportif avant


l'effort (en haut) et après l'effort (en bas). On observe
que la chaleur dégagée par le pied a fortement
augmenté.  Un sportif après l’effort, le dégagement
de la chaleur est une manifestation de
Conclusion : la dépense d’énergie.
Lors d'une importante activité physique, le corps  L’observation d’un pied par
humain dégage davantage de chaleur que lors du repos. thermographie, la couleur rouge
L'activité physique est donc liée à une augmentation de indique un fort dégagement de la
la température du corps. chaleur
Observation document 02 :
J'observe sur ce graphique que le rythme cardiaque
augmente lorsqu'on démarre une activité physique
(environ 170 battements/minutes chez un élève).
Une fois l'activité physique terminée, lors de la phase
de récupération, on observe que le rythme cardiaque
revient à sa valeur de base (environ 70
battements/minutes chez un collégien) en 5-10 minutes.

Conclusion : lors d'une activité physique, le nombre de


battements du cœur augmente fortement.

Auteurs : A. BOUAMARA A.ALILECHE pour www.pass-education.fr


2. l’effort physique et sa relation avec le rythme cardiaque et le rythme respiratoire :
Observation document 03 :
La photo de droite montre le bras d'un athlète.
On y voit clairement des vaisseaux sanguins
qui parcourent le bras gauche. La photo de
droite correspond à une angiographie: il s'agit
de faire boire à la personne un liquide qui
colore le sang en gris-blanc, ce qui permet
d'observer facilement les vaisseaux lors d'une
radio. Ces documents montrent que de
nombreux vaisseaux sanguins sont présents au
niveau des muscles.

3. l’effort physique et sa relation la circulation sanguine :


Observation document 04 :
Ce graphique montre que le débit sanguin dans les muscles au repos est très inférieur (2000 ml/minutes, soit
2L/minutes) au débit sanguin du même muscle lors d'une course.

Hypothèse: on peut supposer que les muscles (comme les autres organes) ont besoin de sang pour
fonctionner.

Problème : De quoi ont besoin nos organes pour fabriquer l’énergie nécessaire pour fonctionner ?

Conclusion :

 On peut conclure ici que les muscles, comme n'importe quel organe, reçoivent davantage de sang
(14L/minutes) lors d'une activité intense. Les muscles ont besoin de davantage de sang pour
fonctionner lors d'une activité physique intense.
 Le muscle (comme n'importe quel organe) doit utiliser du dioxygène (O2) et des nutriments (comme
le glucose) pour fonctionner. Ce fonctionnement crée un déchet: le dioxyde de carbone (CO2).

II. les échanges entre les organes et le sang

Eléments mesurés dans 100 mL de sang Sang entrant dans le muscle Sang sortant du muscle

Dioxygène 20 mL 15 mL

Dioxyde de carbone 48 mL 52mL

Glucose (nutriment) 90 mg 87 mg

Auteurs : A. BOUAMARA A.ALILECHE pour www.pass-education.fr


Ce tableau détaille les mesures effectuées dans le sang (de capillaires: vaisseaux de petits diamètres présents
dans tous les organes) qui entre et qui sort d'un muscle. On observe que la quantité de dioxygène (on passe
de 20mL à 15mL) et de glucose (on passe de 90mg à 87mg) diminue dans le sang qui sort du muscle.

De plus on observe que la quantité de CO2 augmente


dans le sang qui sort du muscle. On peut supposer que
le muscle, lors de son fonctionnement rejette du CO2
directement dans le sang. N'oubliez pas que le CO2
est un poison pour les cellules qui constituent nos
organes et qu'il ne doit jamais s'accumuler).

L’intérêt du dioxygène et du glucose pour les organes:

Lors d'une réaction chimique, les organes utilisent le glucose pour


en libérer l'énergie qu'il contient. Cette libération ne peut avoir
lieu qu'en présence de dioxygène. Cette réaction chimique crée
aussi un déchet: le dioxyde de carbone (CO2). Bien entendu, il
n'y a pas de flammes dans les organes, et le glucose ne brûle pas
véritablement! Mais il existe un dégagement de chaleur (c'est
pourquoi la température du corps augmente quand on court
longtemps). Il faut savoir que 70% de l'énergie libérée par cette
réaction chimique est perdue sous forme de chaleur (c'est pourquoi nous sommes des animaux "à sang
chaud" = homéothermes) et seulement 30% sert à faire un travail musculaire.

A retenir :

Pour fonctionner, nos organes ont besoin d'énergie. Ils utilisent l'énergie contenue dans les nutriments
(comme le glucose, mais aussi les lipides et les protéines). Mais pour libérer cette énergie, une réaction
chimique est nécessaire: les nutriments réagissent avec le dioxygène ce qui libèrent l'énergie que les organes
vont utiliser. Mais toute cette énergie n'est pas utilisée.

Auteurs : A. BOUAMARA A.ALILECHE pour www.pass-education.fr

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