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Etude de l’impact des Matériaux à Changement de Phase (MCP) sur

l’hydratation des bétons-MCP

Conference Paper · October 2014

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4 authors, including:

Sarra Drissi Anissa Eddhahak-Ouni

Hunan University Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers
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Jamel Neji
University of Tunis El Manar
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 Etude de l’impact des Matériaux à Changement de Phase
(MCP) sur l’hydratation des bétons-MCP
Sarra Drissi1,2,3*, Anissa Eddhahak4, Jamel Neji1, Sabine Caré3
1
Université Tunis El Manar, Laboratoire de Matériaux, d’Optimisation et d’Energie pour la Durabilité LAMOED,
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis, BP 37, Le belvédère, 1002, Tunis.
2
Université Paris-EST, Institut de Recherche en Constructibilité, ESTP, 28 Avenue du Président Wilson-94234 Cachan cedex, France.
3
Université Paris-EST, Laboratoire Navier (UMR CNRS-IFSTTAR-ENPC), IFSTTAR, 6-8, av. BI. Pascal, F-77455 Marne-la-Vallée, France.
4
Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers -151 bd de l'Hôpital 75013 Paris, France

sdrissi@adm.estp.fr; Anissa.EDDHAHAK@ensam.eu ; jamel.neji@enit.rnu.tn ; sabine.care@ifsttar.fr

Résumé : Ce travail fait partie d’un projet de recherche sur
l’étude du comportement de bétons modifiés avec des Matériaux à
Changement de Phase (MCP). En effet, l’addition de ces derniers
avec les matériaux de construction constitue une solution attrac-
tive pour les professionnels de bâtiments contribuant à la réduc-
tion de la consommation d’énergie dans et l’amélioration du con-
fort thermique chez les usagers. Cependant, malgré les différents
avantages qu’ils présentent, une diminution de la résistance à la
compression du béton incorporant des MCP a été démontrée.
L’étude de la réaction d’hydratation d’un béton modifié avec des
MCP est l’une des pistes à explorer afin de trouver des explica-
tions à ce phénomène. Dans cette étude, la technique calorimé-
trique par Langavant est utilisée pour l’étude des mortiers-MCP.
Une nouvelle méthode de calcul de la chaleur d’hydratation adap-
tée aux mortiers-MCP, est présentée dans ce travail. Les résultats
ont montré une chute de la réaction exothermique par le mortier-
MCP en comparaison au mortier témoin, sans MCP ainsi qu’un
retard de la cinétique de l’hydratation avec l’ajout des MCP.
Mots-clés : Matériaux à Changement de Phase (MCP), ré-
sistance à la compression, chaleur d’hydratation, Langa-
vant, cinétique.
1. Introduction
Le secteur du bâtiment est le premier consommateur
d’énergie avec 28% de la consommation mondiale totale.
Pour limiter ces besoins énergétiques, certaines études, au
cœur de l’innovation, se sont intéressées à la recherche des
matériaux intelligents qui régulent au mieux les échanges
thermiques dans les différents compartiments du bâtiment.
Connus sous le nom des MCP, les Matériaux à Changement
de Phase et leur addition avec les matériaux de construction
constituent une solution attractive contribuant à la réduction
de la consommation d’énergie dans les bâtiments ainsi qu’à
l’amélioration du confort thermique chez les usagers [1,2].
Plusieurs études se sont intéressées à l’étude de ces maté-
riaux et la mise en place des méthodes d’essais pour
l’investigation de leurs propriétés thermiques [3-5]. Un dis-
positif expérimental innovant a été présenté dans les tra-
vaux de Eddhahak et al. [6] afin de mesurer la capacité
thermique des panneaux de MCP à l’échelle macro.
D’autres travaux ont mis l’accent sur la faisabilité et sur la
stabilité de ces inclusions dans le béton et en particulier sur
l’effet de l’incorporation des MCP sur les propriétés ther-
miques mécaniques du béton-MCP [7-11]. Il a été constaté
par ces différentes recherches une amélioration de la capa-
cité de stockage de chaleur et une chute de la résistance
mécanique avec l’ajout des MCP.
Malgré les nombreuses études menées dans ce domaine,
les propriétés thermo-physiques intrinsèques aux MCP ne
sont pas parfaitement maitrisées en raison de l’absence des
normes spécifiques aux MCP concernant leur caractérisa-
tion, d’une part et l’exploitation des résultats de mesures,
d’autre part [12,13].
Dans ce contexte, le travail ici proposé est une contribu-
tion ayant pour objectif de mieux comprendre les effets in-
duits par l’addition des matériaux à changement de phase
dans les matériaux cimentaires sur leur comportement mé-
canique à travers une étude exploratoire de la réaction
d’hydratation. La méthode de Langavant (NF 196-9) qui
permet de mesurer la chaleur d’hydratation des ciments par
calorimétrie semi-adiabatique a été adaptée pour répondre à
cet objectif. Prenant en compte la chaleur spécifique des
MCP préalablement mesurée par la technique de la calori-
métrie différentielle à balayage (DSC), la méthode de cal-
cul ici proposée permet une fidèle estimation de la chaleur
d’hydratation du béton-MCP.
2. Matériaux et protocole d’essai
2.1. Description des matériaux
Les MCP utilisés dans la présente étude sont des MCP or-
ganique en poudre de type Micronal® DS 5038 X commer-
cialisé par BASF. Les MCP organiques sont largement uti-
lisés dans le secteur du bâtiment grâce aux nombreux avan-
tages qu’ils présentent tels que leur compatibilité avec les
matériaux de construction, leur stabilité chimique, la diver-
sification des propriétés thermiques (plages de fusions, en-
thalpies de transformations), leur disponibilité sur le mar-
ché de construction, etc [11].
Les MCP étudiés sont constitués par une cire de paraffine
microencapsulée dans une microbille en polymère. Ces ma-
tériaux sont caractérisés par une température de fusion de
25°C (pic) et une enthalpie de transformation de 100 kJ/kg.
Afin d’étudier la structure des MCP, des observations mor-
phologiques ont été effectuées par microscope électronique
à balayage montrant que les MCP ont une forme sphérique
(Figure 1) de diamètre variant entre 100 et 300 µm qui se
présentent sous forme d’agglomérats de plusieurs milliers
de microcapsules de 5 µm de taille moyenne. Les observa-
tions microscopiques ont révélé également la présence de
quelques capsules endommagées et des fragments du poly-
mère contenant la paraffine.

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 Fig.2 Evolution de la résistance à la compression avec l’ajout des MCP

Les mortiers faisant l’objet de cette étude sont composés de

450 Kg/m3 de ciment et de 930 Kg/m3 de sable 0/4 mm,
avec un rapport E/C égal à 0.55.
2.3. Essais calorimétriques

La mesure de la chaleur spécifique des MCP a été réalisée

sous gaz inerte (Azote) en utilisant la calorimètrie différen-
tielle à balayage (DSC) de type 24 F1 Phoenix Netzsch. Ces
tests ont été effectués à une vitesse de balayage égale à 0,5
K/min en procédant en trois étapes : une première mesure
de la ligne de base, une deuxième mesure de standard en
utilisant un matériau témoin de propriétés connues (saphir)
et enfin une mesure de l’échantillon. Pour d’amples infor-
mations sur le protocole d’essai, les lecteurs peuvent con-
sulter les travaux de [14]. Les essais DSC ont été répétés au
moins trois fois et les résultats moyennés sont considérés
par la suite.

La méthode semi-adiabatique a été utilisée afin de mesurer

la chaleur d’hydratation dégagée par un mortier à partir de
l’évolution de sa température dans le temps. Cette tech-
nique, connue sous le nom de la méthode Langavant, est
couramment utilisée et conforme à la norme NF 196-9. La
méthode consiste à placer un mortier fraichement préparé
dans une éprouvette cylindrique. Ce mortier est mis dans
une bouteille isolante (vase Dewar) en pyrex dans lequel
règne un vide poussé et fermée par un bouchon calorifugé.
Fig.1 Observations microscopiques des MCP utilisés dans cette étude Ce dernier permet en son centre le passage d’une sonde afin
de mesurer la température du mortier (Figure 3) au cours du
temps. Les mesures ont été faites sur une période de 5 jours
2.2. Rappel des résultats antérieurs avec un pas de temps de 5 min.
Afin d’étudier l’effet d’incorporation des MCP sur la réac-
tion d’hydratation de ciment, des mortiers à base de ciment
Portland CEM II 32,5R ont été réalisés avec l’ajout de dif-
férentes proportions des MCP (1%, 3%, 5%) considérées
par rapport au volume total du béton optimisé par les au-
teurs dans le cadre d’une étude antérieure [13-15]. Lors de
ce travail, il a été noté une chute non négligeable de la ré-
sistance à la compression à 28 j avec l’ajout des MCP (Fi-
gure 2) [16]. A titre illustratif, un ajout de 5% de MCP par
provoque une chute de près de 50 % de la résistance méca-
nique par rapport à un béton classique.

Fig.3 Bouteilles de Langavant.

A un instant t donné, la chaleur d’hydratation du ciment

Q(t) est définit par la norme NF 196-9 comme étant la cha-
leur accumulée dans le vase Dewar depuis l’instant initial
notée A (1er terme de l’Eq. (1)) et de la chaleur dissipée
vers le milieu extérieur pendant toute la durée de l’essai no-
té B (2ème terme de l’Eq. (1)):

(1)

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Où c représente la capacité thermique totale de calorimètre,
exprimée en J/K et s’exprime par :
c = Cpcmc + Cpsms + Cpwmw + Cpbmb + µ (2)
mc, ms, mw, mb représentent les masses respectivement du
ciment, du sable, de l’eau et de la boite à mortier avec le
couvercle, exprimées en g.
Cpc, Cps, Cpw, et Cpb sont les chaleurs spécifiques respecti-
vement du ciment, du sable, de l’eau et de la boîte à mor-
tier. Elles valent respectivement à 0.8, 0.8, 3.8 et 0.5 J/g/K.
µ est la capacité thermique massique du calorimètre vide,
exprimée en J/K.
est l’échauffement de l’échantillon d’essai à l’instant t,
en kelvin. Il est défini comme étant la différence entre la
température de mortier Ts et celle de mortier inerte, Tr, déjà
introduit dans le calorimètre de référence.
θt (t) = Ts (t) – Tr(t) (3)
α le coefficient de déperdition thermique totale du calori-
mètre, exprimé en J/(h.K) et s’écrit sous la forme suivante :
α = a + bθt (4)
Où a et b sont les constantes d’étalonnage du calorimètre.
Le deuxième terme de l’équation (1) peut s’écrire sous la
forme suivante :
(5)
Où :
et sont respectivement le coefficient moyen de déper-
dition thermique totale du calorimètre au cours de
l’intervalle Δti, exprimé en J/(h.K) et l’échauffement moyen
de l’échantillon d’essai entre les instants t(i-1) et ti exprimé
en K.
Δti est le temps écoulé entre deux mesures successives de
température entre t(i-1) et t(i), en heure.
La chaleur d’hydratation est calculée à partir des équations
(1-5). A noter que la capacité thermique totale définie dans
l’Eq. (2) ne tient compte que de la masse et de la chaleur
spécifique du ciment, du sable et de l’eau. Cependant, dans
le cas des mortiers-MCP, la contribution des MCP doit être
prise en compte et il convient donc de modifier cette équa-
tion pour l’adapter à ce cas d’étude et pouvoir ainsi calculer
la chaleur totale d’hydratation des mortiers-MCP. D’autre
part, une des difficultés rencontrées lors de l’utilisation du
logiciel de calcul de la méthode Langavant, consiste dans
les valeurs des capacités des constituants à introduire dans
le logiciel et qui doivent être constantes. Il est utile de rap-
peler que dans le cas des MCP, la chaleur spécifique n’est
pas constante et évolue en fonction de la température. Il
s’avère donc nécessaire de généraliser l’Eq. (2) afin de
prendre en compte la capacité thermique des MCP d’une
part et son caractère évolutif avec la température d’autre
part.
Hammamet Octobre 2014
L’équation (6) sera alors proposée pour calculer la capacité
thermique totale des mortiers-MCP :
(6)
Où Cp(T)MCP et mMCP représentent respectivement la cha-
leur spécifique et la masse des MCP utilisée dans le mé-
lange.
Le signe (-) devant le terme lié aux MCP est justifié. En ef-
fet, la réaction d’hydratation du ciment est une réaction
exothermique. La chaleur dégagée lors de l’hydratation est
susceptible d’être partiellement ou totalement absorbée par
les MCP pendant leur fusion qui a lieu dans la plage de
températures de l’essai. Il s’en suit alors, une diminution de
la capacité thermique totale par l’ajout des MCP dans la
plage de température considérée. Ainsi, l’équation (6) rem-
placera l’équation (2) dans ce qui suit pour le calcul de la es
différents mélanges des mortiers-MCP.
3. Résultats et discussions
3.1. MCP : Chaleur spécifique
La figure 4 présente l’évolution de la capacité calorifique
massique des MCP mesurée par DSC dans la plage de tem-
pérature 0°C – 55°C mesurée à une vitesse égale à 0,5
K/min. Le segment endothermique (chauffe) est présenté.
Le pic observé sur la figure correspond au changement de
phase (fusion) de la cire de paraffine.
Fig.4 Evolution de la chaleur spécifique des MCP en fonction de la tem-
pérature mesurée par la DSC
Le tableau 1 présente les valeurs de la chaleur spécifique
avant changement de phase (Etat solide) notée Cp1 et après
changement de phase (Etat liquide) noté Cp2. Nous avons
noté un écart de l’ordre de 7% calculé entre la chaleur spé-
cifique avant et après changement de phase. La capacité to-
tale de stockage correspond à la somme de la chaleur la-
tente de transformation et la chaleur sensible intégrée dans
la plage de température 10°C –30°C, estimée ici à 141
kJ/kg. Les valeurs expérimentales sont en bonne corréla-
tion avec les données de fournisseurs.
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 Cp1 Cp2
MCP 1.98 1.84
Ecart (%) 7
Tableau 1 Chaleurs spécifiques des MCP étudiés
3.2. Mortiers-MCP : Chaleur d’hydratation

Les thermogrammes relatifs aux différents mélanges des

mortiers-MCP sont présentés sur la figure 5. On peut cons-
tater que la température d’hydratation des mortiers étudiés
varie entre 20°C et 55°C. Cette plage se chevauche avec la
plage de fusion des MCP. En remarquant que la chaleur ab-
sorbée par les MCP pendant leur fusion est nettement plus
importante que celle stockée après changement de phase, et
afin d’avoir une évaluation correcte de la chaleur
d’hydratation du mortier-MCP en fonction de la tempéra- Fig.6 Méthode de calcul de la chaleur spécifique des MCP (ligne discon-
tinue : limites d’intégration)
ture, il convient de distinguer dans nos calculs deux régions
disjointes (Figure 6) dans lesquelles des capacités ther- T0i et Tfi désignent respectivement les températures du
miques équivalentes sont considérées. début et de la fin de l’hydratation des mortiers-MCP. T1 est
la température de la fin de fusion des MCP estimée à 26°C.

Le tableau 2 présente les différentes chaleurs spécifiques

des mortiers-MCP calculée à partir de l’équation 7.

Mortier- Mortier- Mortier-

MCP 1 MCP 3 MCP 5
CpReg1 [J/g.K] 22.24 21.69 21.69
CpReg2 [J/g.K] 1.87 1.87 1.87
Tableau 2 Chaleurs spécifiques équivalentes

La figure 7 présente la chaleur d’hydratation dégagée par

Fig.5 Température dégagée par les mortiers-MCP lors de l’hydratation de
ciment au cours du temps mesuré par l’essai Langavant
Les chaleurs spécifiques du mortier-MCP sont calculées
dans les régions 1 et 2 selon les relations suivantes :
les mortiers-MCP. On peut constater une faible chaleur
d’hydratation dégagée par les mortiers-MCP en comparai-
son au mortier de référence. De plus, la chaleur
d’hydratation est d’autant plus importante que la teneur en
MCP est faible. Nous avons enregistré à la fin de l’essai (5
jours après) un écart de 10 % entre la chaleur dégagé par le
mortier-MCP 5 et le mortier de référence.

(7)

Avec : CpReg2 et CpReg2 représentent les chaleurs spéci-

fiques des MCP calculées respectivement sur la région 1
délimitée par les températures T0i et T1 et la région 2 déli-
mitée par les températures T1 et Tfi (Figure 6).

Fig.7 Chaleurs d’hydratation des différents mortiers étudiés

4. Conclusions
Une étude de la chaleur d’hydratation des mortiers con-
tentant des MCP par la méthode Langavant a été présen-
tée dans ce papier. Une nouvelle méthode de calcul de la
chaleur d’hydratation prenant en compte la réponse

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 thermique des MCP, d’une part et son évolution avec la [15] Eddhahak A, Drissi S, Colin J, Neji J. ‘’Analysis by differential
température, d’autre part a été proposée. scanning calorimetry of concrete modified with microencapsulated
phase change materials’’. Renewable and Sustainable Energy Confe-
Les résultats obtenus ont démontré une chute de la cha- rence 2012.
leur dégagée par les mortiers-MCP, d’autant plus impor- [16] Eddhahak A, Drissi S, Colin J, Neji J, Care´ S. ‘’Experimental and
tante que la teneur en MCP est élevée. Cette chute affecte multi-scale analysis of the thermal properties of Portland cement
concretes embedded with microencapsulated phase change materials
à la fois la réaction et la cinétique d’hydratation des mor-
(PCMs)’’. Appl Therm Eng. 2013;64:32–9.
tiers, ce qui pourrait être problématique pour le dévelop-
pement de la résistance mécanique souhaitée à 28 j.
Cette étude constitue une des pistes contribuant à la
compréhension des phénomènes physico-chimiques et
mécaniques induits par l’addition des MCP dans les ma-
tériaux cimentaires et ouvre des pistes pour la recherche
des solutions afin de pouvoir remédier à la chute de la ré-
sistance mécanique des bétons-MCP. Des travaux sont
actuellement en cours afin d’étudier l’évolution de la ré-
sistance à la compression des bétons-MCP à différentes
échéances.

5. Références
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[11] HAWES D.W., BANU D., FELDMAN D., “The stability of phase
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[14] Drissi S, Eddhahak-Ouni A, Care´ S, Colin J, Neji J. ‘’Investigation
expérimentale et modélisation multi-échelle des propriétés ther-
miques des bétons incorporant des Matériaux à Changement de
Phase’’. 31èmes rencontres universitaires de l’AUGC, Cachan, 29–
31 Mai 2013.

Hammamet Octobre 2014 Page 5/5

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