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Révisions :

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LAS UNIVERSITÉ
2 – Université
DEParis-Est-Créteil
PARIS
2022
2023
- 2023
- 2024

Biophysique
Seance N°6
Énoncé : Radioprotéction

1
1. Question

A. Un rayonnement est dit ionisant si son énergie est suffisante pour éjecter un électron d’un atome,
ce qui peut léser l’ADN des cellules.
B. La radioprotection est l’ensemble des mesures mises en œuvre pour se protéger exclusivement des
effets néfastes reconnus des rayonnements ionisants.
C. La radioprotection ne concerne que les humains : patients, personnels, public, etc.
D. La radioprotection porte uniquement sur les aspects physiques du risque.
E. Aucune réponse précédente n’est correcte.

2. Question

Concernant les rayonnements ionisants (RI) :

A. Les photons X ou gamma ont tellement d’énergie qu’ils acquièrent une masse.
B. La particule dite 𝛽- désigne l’électron.
C. La particule dite 𝛽+ désigne le proton.
D. La particule dite 𝛼 désigne le noyau d’hydrogène.
E. L’électron a une masse au repos environ 200 fois plus petite que celle des nucléons.

3. Question

Concernant les effets déterministes des rayonnements ionisants :

A. Ils sont précoces, aléatoires et peuvent engager le pronostic vital.


B. Ils dépendent de la dose et possède un effet de seuil (seuil connu de 200 à 300 Sv).
C. Leurs effets sont quantifiables en fonction de la dose absorbée.
D. Ils sont heureusement impossibles dans les disciplines médicales faisant intervenir des RI.
E. Ils sont potentiellement réversibles.

4. Question

Concernant les effets stochastiques des rayonnements ionisants :

A. Ils sont aléatoires.


B. Ils sont liés à des mutations ponctuelles de l’ARN.
C. Ils peuvent apparaître rapidement.
D. Ils ont un seuil d’apparition faible.
E. Leur gravité dépend de la dose absorbée.

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5. Question

A. Le corps humain, du fait du potassium 40 a une activité massique environ 12 fois plus grande que
celle de l’eau de mer.
B. Le Becquerel correspond au nombre d’atome radioactifs dans un échantillon. La dose absorbée, qui
s’exprime en Gray, correspond à 1 joule apporté à une masse de 1 g.
C. Le corps humain a une activité massique environ 50 fois plus faible que le granit.
D. Le PDS correspond à la dose reçue par unité de surface.
E. Aucune réponse précédente n’est exacte.

6. Question

A. Le Computed Tomography Dose Index (CTDI) correspond à la dose reçue par tour de scanner.
B. Le CTDI est indépendant du profil de coupe.
C. Le CTDI est estimé sur des animaux.
D. Le PDL s’exprime en mGy.cm-1
E. Le PDL et le PDS permettent de calculer ou d’estimer la dose efficace.

7. Question

Soit les facteurs de conversion :

A. La dose efficace s’exprime en Sievert (1 Sv = 1 J.g-1).


B. La dose efficace prend en compte la sensibilité du tissu irradié et la dangerosité du rayonnement.
C. Pour obtenir une dose efficace de 5,7 mSv au niveau du pelvis, il faut un PDL de 30 mGy.cm
D. Une PDL de 100 mGy.cm au niveau de la poitrine correspond à une dose efficace plus faible qu’une
PDL de 500 mGy au niveau de la tête.
E. La dose équivalente prend seulement en compte la dangerosité du rayonnement, pas la sensibilité
du tissu irradié. Elle a la même unité que la dose efficace.

8. Question

A. Le risque de cancer augmente chez les personnes ayant reçu plus de 200 mSv.
B. Au-delà de 200 mSv, il y a une relation exponentielle entre dose et effet cancérogène.
C. Les rayons ionisants à forte dose ont un effet cancérogène indiscutable et une cause importante de
cancers, derrière les cancers naturels et artificiels.
D. Pour les faibles doses (<100 mSv), les effets sur la santé humaine sont débattus.
E. Aucune réponse précédente n’est exacte.

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9. Question

A. Pour les travailleurs exposés, le modèle épidémiologique choisi est le plus optimiste : la relation
linéaire sans seuil.
B. Ce modèle épidémiologique permet d’être sûr de ne pas surestimer le risque.
C. La plupart des examens médicaux excèdent rarement 1 mSv.
D. L’exposition naturelle est environ deux fois plus faible que l’exposition artificielle.
E. Aucune réponse précédente n’est correcte.

10. Question

Concernant la mise en œuvre pratique en radioprotection :

A. La directive européenne 2013/59 fixe les normes sanitaires vis-à-vis des RI.
B. Elle détermine une limite individuelle en dose précise par voie règlementaire.
C. Le premier principe est la justification des examens d’imagerie, qui permet d’établir le bénéfice net
par rapport au préjudice.
D. Dans certains cas, il est possible d’effectuer un acte de RI sans un échange préalable d’information
entre le demandeur et le réalisateur.
E. Le GBU rassemble les informations sur le bon usage des examens d’imagerie médicale.

11. Question

Concernant le second principe de la radioprotection :

A. Il consiste à toujours réaliser l’acte qui minimise l’exposition radiologique pour une performance
diagnostique ou thérapeutique correcte.
B. Il se base sur le principe ALARA : As Low As Reasonably Achievable.
C. Il se base sur la prise en compte des NRD : niveaux de référence décrétés.
D. Le compte rendu d’imagerie doit nécessairement stipuler tous les éléments nécessaires à
l’évaluation de la dose délivrée.
E. L’application de ce principe passe par la formation à la radioprotection.

12. Question

Concernant le troisième principe de la radioprotection :

A. La limitation annuelle pour le public est de 1 mSv/an.


B. Les personnels de catégories A peuvent dépasser les 6 mSv/an.
C. Les personnels de catégories B ont une dose maximale de 20 mSv/an.
D. La limitation de dose à 1 mSv/an concerne également les patients.
E. En 30 aller-retour transatlantiques, un personnel naviguant aérien aura reçu à peu près la même
irradiation que l’irradiation naturelle moyenne en France.

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13. Question

Concernant la grossesse :

A. Les malformations congénitales apparaissent pour une irradiation supérieure à 10 mSv.


B. La période la plus sensible est l’organogenèse qui a lieu dans les derniers mois.
C. Il est interdit d’effectuer un examen radiologique chez une personne enceinte.
D. Il est souhaitable d’effectuer une recherche préalable de grossesse.
E. Pour une RX standard sans exposition du bassin, la patiente peut exiger le port d’un tablier plombé.

14. Question Bonus (Rappels Rayons X)

Soit un photon de longueur d’onde 𝜆 = 0,012 𝑛𝑚 qui éjecte un électron de la couche K du Tungstène.
Quelle est l’énergie de l’électron éjecté ?

A. 10 keV
B. 20 keV
C. 30 keV
D. 40 keV
E. Aucune réponse précédente n’est correcte.

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