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Marchés financiers : Les marchés financiers sont des lieux, physiques ou virtuels, où les investisseurs

négocient des titres à l’achat ou à la vente. L’émission de ces différents titres commence par
le marché primaire sur lequel ils sont émis, et se poursuit sur le marché secondaire où s’échangent
les titres d’occasion. Ce marché secondaire peut être régulé ou pas.

 Le marché action où les entreprises lèvent des capitaux via un appel public à l’épargne pour financer leur croissance.
 Le marché obligataire où l’Etat, les banques, les entreprises et certaines collectivités locales empruntent des capitaux à moyen
et à long terme.
 Le marché monétaire où les investisseurs institutionnels (banques, etc.) se prêtent de l’argent entre eux et à court terme.
 Le marché des produits dérivés (options, swaps, CDO, etc.) d’abord destinés à couvrir des positions boursières, mais aussi
utilisés à des fins spéculatives.
 Le marché des devises (FOREX) sur lequel les monnaies s’échangent par paire (par exemple euro contre dollar), un mastodonte
qui représente plus de 5100 milliards de dollars de transactions journalières.

CAC 40 : Créé en 1987, le CAC 40 est le principal indice boursier de la place de Paris. C’est un panier
composé de 40 valeurs de sociétés françaises. Ces sociétés sont choisies parmi les 100 sociétés
françaises dont les volumes d’échanges de titres sont les plus importants. Chaque société a un poids
déterminé par rapport à sa capitalisation sur Euronext.

DAX 30 : Le DAX 30 est le principal indice boursier allemand. Abréviation de "Deutscher Aktien
Index" le DAX regroupe les 30 plus grandes capitalisations allemandes cotées à la Bourse de
Francfort.

Volatilité comparée des indices CAC 40 et


Dax 30
Entrons maintenant dans le vif du sujet : la volatilité des indices.
L'une des façons d'aborder cette notion est de comparer les variations moyennes
des séances, c'est-à-dire l'évolution en pourcentage et en valeur absolue entre les
cours d'ouverture et les cours de clôture.
Une autre manière est d'étudier l'amplitude maximale des séances, c'est-à-dire la
différence en pourcentage entre le plus haut et le plus bas atteints en séance (9h-
17h30) pour chacun des indices.
Voici les résultats, calculés sur les 3 derniers mois :

Evolution Amplitude
moyenne moyenne

Cac 40 0,50% 1,00%

Dax 30 0,40% 0,91%

Chiffres Yahoo Finance 09/08/2013 au 08/11/2013

Sur les deux critères – l'évolution moyenne des séances et l'amplitude entre plus
haut et plus bas du jour -, calculés en pourcentage et non en points, le CAC apparaît
plus volatile que le Dax. Cette plus grande volatilité, si elle reste modeste, se vérifie
43 fois sur 66 séances pour le premier critère, 47 fois sur 66 pour le 2ème.

On pourrait donc conclure que, sur les 3 mois étudiés, et contrairement aux idées
reçues, le CAC est légèrement plus volatile que le Dax.
Mais l'étude de ces points extrêmes sur les indices est en réalité assez peu
pertinente pour les traders, qui se nourrissent de petites variations sur des unités de
temps courtes.
C'est pourquoi il m'a semblé intéressant de pousser l'étude sur ces mini-variations,
en m'attachant à 3 journées particulières de la semaine du 4 au 8 novembre : une
journée peu volatile (lundi 4 novembre), une journée assez volatile (vendredi 8
novembre - publication du NFP) et une journée très volatile (jeudi 7 novembre -
baisse des taux BCE et publication du PIB américain).
Pour chacune de ces 3 journées, j'ai mesuré le nombre de ces « mini-mouvements »
et le nombre de points qu'ils ont générés pour l'indice. Ce dernier chiffre
représenterait en quelque sorte le « High Score » établi par un trader parfait qui
prendrait tous les mouvements conséquents de manière optimale.
Le problème méthodologique est alors de déterminer à partir de combien de points
on estime qu'il y a un mouvement intéressant à trader. J'ai choisi de ne considérer
que les variations de 10 points ou plus sur le CAC, ce qui, compte tenu de la
valorisation respective des indices, représente une variation de 21 points sur le Dax.
Voici les résultats obtenus :
Lundi 4 novembre

Nombre de Nombre Nombre de points


mouvements* de points équivalents CAC**

Cac 40 5 85,6 85,6

Dax 30 6 155,9 73,3

Jeudi 7 novembre

Nombre de Nombre Nombre de points


mouvements* de points équivalents CAC**

Cac 40 18 435,1 435,1

Dax 30 12 610,7 286,9

Vendredi 8 novembre

Nombre de Nombre Nombre de points


mouvements* de points équivalents CAC**

Cac 40 16 275,4 275,4

Dax 30 11 392,5 184,4

* Mouvements de plus de 10 points sur le CAC et de plus de 21 points sur le Dax.


** Pour le Dax, application d'un coefficient de 0,47, afin de tenir compte de la valeur
nominale des indices
Source : PRT / IG Markets

Sur chacune de ces 3 journées, il y a clairement davantage de mouvements


conséquents sur le CAC que sur le Dax. Plus important encore, ces mouvements
génèrent globalement davantage d'écarts pour le CAC que pour le Dax.
Un exemple concret : l'annonce surprise d'une baisse des taux de la BCE jeudi 7
novembre a fait progresser le Dax de 108,5 points en 7 minutes (+1,20%) et le CAC
de 62,8 points (1,47%). Mais personne n'a alors noté la plus grande volatilité du
CAC.
Il apparaît donc faux, sur tous les critères que nous avons étudiés, d'affirmer une
plus grande volatilité du Dax par rapport au CAC.
*
Le dividende est une quote-part des bénéfices d'une société destinée à
être distribuée aux actionnaires sous forme de coupons. Son versement
(ou non) et son montant sont votés lors de l'assemblée générale.

Il peut être de nature régulière ou exceptionnelle, comme suite à la vente


d'actifs par la société par exemple.

Sa fréquence de distribution est généralement annuelle, mais il peut aussi


être versé à fréquence biannuelle, trimestrielle, voire mensuelle. Cette
situation est toutefois plutôt rare en Europe et davantage répandue chez
les foncières cotées américaines et canadiennes.

Certaines sociétés proposent l'option du paiement du dividende en actions


nouvelles. Dans ce cas, l'actionnaire reçoit une quantité d'actions
nouvelles équivalente au dividende en cash, mais il ne recevra pas
d'argent.

Comment calculer le rendement du dividende ?

Le rendement du dividende se calcule de deux manières :


- Si l'investisseur possède déjà ses actions : montant du dividende par
action divisé par le Prix de Revient Unitaire (PRU).
- Si l'investisseur ne possède pas ses actions : montant du dividende
par action divisé par le cours de bourse de l'action.

Calcul du PRU :
Coût d'acquisition de l'achat de 2015 : (200 actions X 59 €) + 9,50 € de frais
= 11 809,50 €
Coût d'acquisition de l'achat de 2017 : (250 actions X 46 €) + 17 € de frais =
11 517,00 €
Coût global : (11 809,50 € + 11 517,00 €) = 23 326,50 €
PRU : 23 326,50 € / 450 (nombre total d'actions) = 51,84 € par action

Il existe une règle générale lors du versement du dividende : son montant


est systématiquement soustrait du cours d'ouverture du jour de son
versement.

L'idée d'un investisseur « débutant » souhaitant réaliser un gain rapide en


achetant ses actions la veille du versement du dividende pour les revendre
le surlendemain semble donc strictement inutile étant donné que la valeur
du coupon est toujours déduite du cours de l'action. L'opération de
détachement du coupon (paiement du dividende aux actionnaires) semble
donc à première vue neutre pour l'actionnaire !

Cependant, ce n'est pas tout à fait vrai, notamment sur le plan fiscal. En
effet, la date de détachement du coupon sera considérée comme un fait
générateur d'imposition.

Comme je l’ai dit juste avant, le dividende représente un revenu versé par
une entreprise à ses actionnaires. Pour cela, il suffit d’être propriétaire
d’une ou plusieurs actions, la veille du détachement du dividende. Et celuic-ci
peut être le fruit du reversement d’une partie ou de la totalité des bénéfices
de la société.
A l’image de ce qu’il se passerait si tu développais une activité avec des amis et
que vous vous partagiez les bénéfices au prorata de l’argent que chacun a
investi.

Pour attirer les investisseurs, d'autres entreprises, font le choix de positionner


leur entreprise (ou seulement une partie) dans un paradis fiscal afin d'augmenter
le bénéfice net et ainsi distribuer plus de dividendes.

le dividende correspond à la part des bénéfices engendrés par une entreprise qui sont équitablement
répartis entre les actionnaires, à hauteur du nombre d'actions possédées par chacun d'entre eux.

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