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L’intervention publique permet de remédier aux effets

indésirables du marché sur l’environnement

1 Le marché, source de pollution

La phase de production des biens et services destinés à satisfaire des besoins


croissants fait intervenir des machines, des énergies polluantes et des matières
premières parfois toxiques. L’agriculture intensive est un exemple de mode de
production particulièrement dommageable pour l’environnement.

Le transport des marchandises constitue lui aussi une source de pollution


préoccupante. L’impact des transports (camions, bateaux, trains, avions) en
termes de pollution de l’environnement est important du fait de la quantité
d’énergies fossiles qu’ils consomment.

Pour optimiser les bénéfices, les producteurs peuvent être tentés de produire le
plus possible et à moindre coût, ce qui contribue à polluer davantage. Les
décisions de production peuvent ainsi se traduire par des externalités négatives,
les agents extérieurs subissant les dommages et les nuisances de la pollution
engendrée.

On parle de coûts sociaux pour désigner à la fois les coûts des facteurs de
production supportés par l’entreprise et les coûts supportés par la collectivité du
fait des préjudices subis.

Ainsi, l’économie de marché est à l’origine de phénomènes de pollution dont


pâtissent la totalité des agents économiques : la non-prise en compte par les
offreurs des effets engendrés par un volume ou des modes de production
inadaptés conduit à des dysfonctionnements qui affectent la totalité de notre
environnement.

2 Les politiques visant à réduire la pollution due au marché

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Des instruments incitatifs (subventions, exonérations de charges) ou
contraignants (taxes visant à pénaliser les offreurs les plus polluants) sont mis
en place pour inciter le marché à limiter la pollution qu’il engendre.

Les dispositifs incitatifs ont pour but d’inciter l’offreur à mettre lui-même en
place les mesures nécessaires pour réduire pollution qu’il génère.

Cependant, les incitations ne suffisent pas toujours. L’État intervient alors en


gendarme et imposer un certain nombre de contraintes financières dissuasives
aux agents responsables. On peut notamment évoquer les taxes suivantes :

la taxation des carburants ;

l’écotaxe (mise en place d’un malus pour les véhicules les plus polluants) ;

la taxe carbone visant à limiter l’utilisation des énergies fossiles ;

le marché des droits à polluer (quotas d’émissions de CO 2 pour les


entreprises).

Sans intervenir directement, sur le niveau de pollution en lui-même, les


mesures contraignantes font peser une sanction financière dissuasive afin de
mettre en application le principe du « pollueur-payeur ».

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