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A quelles conditions juridiques une entreprise

peut-elle être responsable d’un préjudice


écologique ?

DGEMC-Louis Thiriot TG6


Sommaire :

- Définition préjudice écologique


- Introduction
- Plan
- Oral
- Annexes
- Bibliographie
Le préjudice écologique en droit français est Le préjudice écologique est un principe
reconnu par la jurisprudence française, qui relève à la fois de la responsabilité civile et
environnementale. Il est défini par la Cour de cassation comme consistant en une « atteinte
directe ou indirecte à l'environnement découlant d'une infraction ».
Nous verrons à travers l’exemple de l’entreprise toulousaine AZF, à quelles conditions
une entreprise est responsable d’un préjudice écologique. Nous verrons tout d’abord
quelles sont ces conditions de responsabilités juridiques environnementales d’une
entreprise puis nous verrons la responsabilité de l’entreprise d’AZF dans l’explosion du
hangar.

Les entreprises sont contraintes environnementalement par les normes


environnementales qui sont des règles qui s'appliquent aux pratiques des entreprises
(également aux Etats et collectivités locales) afin de les contraindre à produire sans détruire
les ressources naturelles. Cela, dans un souci de protection de l'environnement.
Une entreprise est responsable d’un préjudice écologique lors du non-respect des normes
environnementales. Par exemple la règlementation RE2020 qui concerne les nouvelles
constructions vise à diminuer les consommations des habitations neuves et ainsi diminuer
davantage le rejet de gaz à effet de serre, néanmoins Le non-respect de la RE2020 constitue
un délit sanctionné par une amende ou une peine d’emprisonnement : une amende allant
jusqu'à 45 000 euros en cas de méconnaissance des obligations (article L. 183-4 du Code de
la construction et de l'habitation, issu de l'ordonnance n° 2022-1076).
L’entreprise est également responsable lors d’une défaillance dans la gestion des
risques environnementaux, Le risque environnemental est la possibilité qu’un aléa survienne
et entraîne des conséquences nuisibles sur l’environnement, les salariés, les patients. Deux
types de risques sont à distinguer : Naturel : aléa naturel et son territoire (incendie, tempête,
inondation, canicule, neige, etc.)
Technologique : aléa causé par une activité humaine (installations nucléaires, installations
industrielles, etc.).

L'établissement se trouve confronté à une multitude de risques environnementaux, incluant


les incendies, les tempêtes, les inondations, ainsi que les incidents associés aux installations
nucléaires ou industrielles, entre autres. Parallèlement, ses activités exercent un impact
majeur sur le climat, la biodiversité, les ressources en eau et les sols. Pour garantir sa
pérennité, il est crucial que l'établissement parvienne à gérer efficacement ces risques
environnementaux tout en tenant compte de son impact social et environnemental, et ce,
tout en préservant une viabilité économique à long terme.

Pour répondre à ces défis, l'établissement élabore une stratégie et un plan d'actions en
étroite collaboration avec ses parties prenantes. Le développement durable doit constituer
le pilier central de cette stratégie, permettant ainsi son intégration et sa mise en œuvre
efficace. La stratégie de l'établissement s'articule ainsi autour de l'amélioration de l'efficacité
énergétique, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la préservation des
ressources, de la promotion de la mobilité durable, de l'optimisation de la gestion des
déchets et de la protection de la biodiversité.

Annexe :

Ainsi, l’entreprise est responsable de préjudice écologique lors de la violation de


normes environnementales mais également lors de négligence ou une faute de celle-ci.

Effectivement elle sera tenue responsable s’il y a des cas de tromperie ou de négligence
volontaire, en 2015 débutait le scandale du Dieselgate, mettant en cause le géant de
l’automobile Volkswagen. Le constructeur allemand était accusé d’avoir truqué les émissions
polluantes réelles de 19 millions de ses moteurs, en leur installant un logiciel permettant de
contourner un contrôle antipollution. Depuis, l’entreprise fait l’objet de nombreuses plaintes
à travers le monde et a déjà déboursé plusieurs milliards de dollars d’indemnisation. Les
propriétaires peuvent déposer plainte individuellement, mais une action de groupe reste la
plus avantageuse, au regard des frais de procès engendrés.

Récemment, Volkswagen, Renault, Peugeot, Citroën ont été mis en examen en France pour «
tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de
l’animal », relançant les poursuites de l’affaire de 2015 pour des pratiques similaires. Selon
l’article L454-3 du Code de la consommation, la sanction maximale encourue est de sept ans
d’emprisonnement et 750 000 € d’amende.
L’entreprise est responsable également lors d’un défaut de surveillance des processus de
production,

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