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Université d'Alger 1 Ben Youcef Benkhedda Faculté des sciences

Département d’architecture

Compte rendu
« Le pavillon de l’Algérie à travers les expositions
coloniales, internationales et universelles » par
Sami BOUFASSA.

Encadré par : Élabore par:


DJEDOUANI Racha BENLALAM Bouchra

GROUPE 3 HIRED Hana

Année universitaire : 2023/2024


- Dans cet article, l'auteur parle du rôle de l'État colonial dans l'exposition. Ils
ont montré des objets provenant des Caraïbes. Les XIXe et XXe siècles ont créé
des espaces pour montrer les sociétés coloniales. Ils ont été construits en
utilisant différentes façons de les attirer, ce qui a rendu les visiteurs plus heureux
et changeants. C'est pourquoi l'agriculture est la première à être importante. La
production agricole est exportée, suivie par l'exploitation minière, ce qui
empêche l'Algérie de participer aux salons industriels spécialisés.
- Dès 1849, l'Algérie a pris part à des événements internationaux tels que
Londres, Paris, etc., ainsi qu'en France avec des expositions coloniales réussies.
Il est courant de voir l'Algérie apparaître lors de l'Exposition de Paris de 1889,
qui a connu un grand succès à l'échelle mondiale. Les objectifs de ces
expositions sont principalement économiques, car la colonie est considérée
comme ayant une agriculture et une industrie prospère. La richesse est exploitée,
en particulier en Algérie.
L'auteur décrit ensuite les différents types d'architecture des pavillons coloniaux
présents lors de ces expositions. Le premier type est le pavillon collectif, qui
comprend un espace commun unifiant les différentes colonies et une architecture
classique à vocation économique néoclassique. Le deuxième type est le village
autochtone, dont l'architecture représente la légèreté et la simplicité de l'habitat
colonial, caractérisé par des formes claires basées sur le mode de vie des
habitants. Enfin, le troisième type est le pavillon unifié, combinant une
architecture vernaculaire fonctionnelle adaptée aux besoins locaux, créant ainsi
une forme hybride où l'on retrouve des références au pays représenté, le tout
regroupé dans un même bâtiment en Europe.
- Par la suite, l'auteur expose les diverses manifestations de la présence du
pavillon colonial de l'Algérie. Initialement confinée à des espaces restreints,
cette présence s'est étendue en 1867 pour occuper son propre territoire. Grâce à
ses richesses économiques et son vaste territoire, l'Algérie a su conquérir
différents espaces d'exposition. En outre, en plus du pavillon unitaire, des
reconstitutions de villes algériennes (notamment l'habitat kabyle) ainsi que des
figurants venus d'Algérie ont été mobilisés pour animer ces lieux. Cette
manifestation témoigne de l'importance capitale du projet colonial dans cette
entreprise.
-Dans cet article, l'auteur explore la relation entre les architectes concepteurs et
l'Algérie au cours de différentes périodes. Il met en lumière les divers rapports
entre ces professionnels et le pays, en fonction des conditions qui leur étaient
imposées. Certains architectes, tels qu'Albert Ballu, ont effectué des voyages de
recherche en Algérie, ce qui leur a permis de développer un intérêt pour
l'architecture locale. D'autres, comme Marquette, se sont inspirés de leurs
voyages et des peintures réalisées en Algérie. Guiauchain et Montaland ont
également puisé dans le quotidien algérien pour enrichir leur travail. Cependant,
certains architectes étaient loin d'être liés à l'architecture algérienne, comme
Ruel, chargé de concevoir le pavillon algérien lors de l'Exposition de 1896 à
Rouen. Gustave Umbdenstocks, quant à lui, a adopté un style néo-classique pour
la conception de la banque de Bougie, loin des références maghrébines.
- Ainsi ; l'auteur met en avant l'importance des pavillons algériens dans les
différentes expositions, soulignant leur emplacement stratégique et leur
organisation centrée autour d'un espace central similaire à un patio, reflétant le
principe d'introversion spatiale de l'architecture algérienne. Ces pavillons,
souvent copiés et reproduits, intègrent des éléments traditionnels tels que des
galeries couvertes avec une fontaine au centre, à l'exception de certains comme
celui de Londres en 1908 ou de Paris en 1931 et 1937. Les architectes, soucieux
de respecter l'héritage architectural de l'Algérie, ont ainsi fait référence à sa
culture, même dans des contextes modernes tels que l'art déco. L'auteur souligne
également la présence du minaret, élément caractéristique de la mosquée et
symbole religieux en Algérie, dans les pavillons algériens, contrastant avec son
utilisation dans l'architecture occidentale. Cette analyse met en lumière la
richesse de l’architecture religieuse en Algérie.
Dans son analyse, l'auteur met en lumière les différents styles architecturaux
observés lors des participations de l'Algérie à des expositions internationales.
Traditionnel et parfois teinté de néo-classicisme, l'architecture algérienne
exposée reflète l'influence de son passé colonial, tout en évitant la reproduction
des vestiges romains. Cette absence d'éclectisme renforce le caractère
pittoresque, étrange et curieux des pavillons. L'hybridation entre le style
historiciste algérien et l'architecture européenne moderne se traduit notamment
par une multiplication des ouvertures, créant une transparence inédite pour une
architecture algérienne souvent perçue comme introvertie. Ce mariage entre
modernité et respect de la morphologie établie depuis des décennies se retrouve
notamment dans l'intégration réussie du minaret dans des structures hybrides
mêlant éléments religieux et civils. Ainsi, l'architecture algérienne se réinvente
dans l'éphémère et le passager, tout en conservant son identité propre.
CONCLUSION
- pour conclure, les pavillons algériens ont été construits avec la technologie
moderne, mais ont été construits et détruits dans un laps de temps très court, ce
qui signifie qu'il ne reste aucune trace des pavillons à l'exception des images
cataloguées et archivées, des descriptions, des peintures, etc. Seul témoin de ce
bâtiment et de cette identité, qui interpelle l'auteur sur le fait que ce bâtiment fait
partie de notre image ; qui est censé refléter l'identité, la vie quotidienne, la
société et la culture des personnes qu'il abrite, reste à savoir si vraiment cette
architecture un jour nous à représenter ou est-il seulement l’image d’un inconnu
non pas un algérien …

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