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Historique industrielle de textile à Madagascar s’étend des le début de 20 ème siècle.

Sous la
colonisation, de nombreuses filature et unités de tissages sont créée dans le pays avec l’arrivée de
nouveaux matières à tisser européennes

Jusqu’au milieu de 20ème siècle le tissu industriel malgache connaît une période de croissance, mais la
seconde guerre mondiale vient perturbé cycle économique d’un pays. L’industrie textile ayant été
conçue pour approvisionner la France, la diminution drastique des Importation française porte un
coup d’arrêt net à l’expansion de la manufacture locale.

Au sortir de la guerre, l’industrie textile redémarre et commence à diversifier ses exportation en


dehors de la France notamment après la décolonisation (1960).

Mais une nouvelle fois, la dynamique du secteur est rapidement cassée par la nouvelle concurrence
venue des pays asiatique(notamment de la Chine) dès le début des années 1980. Les exportation
malgache Vers l’Europe déclinent drastiquement et Madagascar ne parvient pas à suivre la cadence
des autre pays producteurs.

Malgré l’imense fossé qui sépare Madagascar des grands pays producteurs de la textile,l’industrie
n’as jamais complètement disparu dans le pays. Grâce au accord multifibre, de nouvelle usine ont
continué de voir le jour dans les années 1990 et au années 2000.

À l’heure actuelle, Madagascar compte à peine quelques dizaines d’usine textile exportatrice et la
grande majorité des export sont toujours dirigés vers la France. Le secteur est peu subventionné et la
création d’entreprise exportatrice est devenue très difficile. Malgré tout, nombre de grande
enseignes continuent de fabriquer dans la zone, qui malgré un désavantage au niveau de la
compétitivité, conserve des savoir-faire forts en matière de confection.

La textile durable à Madagascar est la mythe et la réalité. Ce qui est évident, c’est que cela constitue
une opportunité immense pour l’industrie textile et pour l’économie malgache. Ce qui est certain,
c’est que le non-essor de l’industrie textile dans le pays et la prépondérance de l’entreprise familiales
à poussé un développement précurseur de l’industrie durable dans le pays, en comparaison avec les
autre pays manufacturiers.

Plusieurs facteurs explique un développement qui semble aller dans le bon sens. L’identité artisanale
forte du pays, à l’instar du travail du raphia ou de la soie sauvage, les nombreux savoir-faire locaux à
l’image de la broderie ou encore le positionnement relativement haut de gamme induit des
confectionneurs locaux sont autant de facteurs qui permettent à l’environnement textile de prendre
un virage RSE précurseur.

Alors évidemment, le chemin est loin d’être terminé, mais pour autant, le constat existe.

En visitant les usine textile du pays, on trouve des stations d’épuration d’eaux usagées privées dans
des entreprises qui ne font que quelques millions d’euros de chiffre d’affaires. L’ensoleillement du
pays et les difficultés l’approvisionnement en électricité ont également favorisé le déploiement de
panneaux solaires dans les usines. En outre, des nombreuses initiatives à visée sociale voient le
jour :pépinière solidaire, centre médicaux(appuyés par la sécurité sociale malgache), lactarium, etc.

Les donneur d’ordre étrangers ont également favorisé le développement RSE du textile malgache.
Une parties significative des marque travaillant avec Madagascar étant des marques françaises, le
développement durable a été largement favorisé. On trouve plusieurs usines locale accréditée des
principaux label internationaux(GOTS, ECOCERT, etc)
Au vu de ces caractéristiques, et en dépit de nombreuses difficultés du pays, il est possible que la
place de Madagascar dans la grand industrie d’habillement se renforce. Lorsque l’on sait que le
transport final d’un vêtement ne représente que 2 à 4% de son impact écologique, la possibilité de
diminuer l’empreinte de la fabrication et les externalités nagatives liée à la confection des vêtements
doit devenir un point d’ancrage pour le développement futur de l’industrie malgache

Azala veut dire « oh là là »en malgache, et bien que cela n’ait aucun rapport avec le propos de ces
article, c’est précisé

Au-delà de sa raison propre, qui est de créer un écosystème vertueux et circulaire dans l’industrie de
la mode, Azala à souhaiter montrer une preuve de concept du savoir-faire industriel malgache à
travers la fabrication des produits entièrement upcyclés

La preuve de concept à plusieurs viséés :

*Démonter la possibilité de fabriquer un produit sans utiliser de manière neuve

*Proposer un modèle de confection à la frontière de l’industrie et l’artisanal

*Promouvoir la savoir-faire malgache

*Concevoir une modèle commerciale différent et plus juste :la fabrication représente environ un tiers
du coût de fabrication des produits

*La fabrication doit permettre d’avoir un impact direct et indirect sur le pays. En travaillant un projet
de confection en partenariat avec des associations local (en cours) et en subventionnant l’écologie
locale (à travers de projets de réforestation).

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