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S P E C I A L T Y: M A N A G E M E N T A N D
MANAGEMENT CONTROL.
2nd Master
2023-2024
1. L’évaluation de la performance
2. Importance de l’évaluation de la
performance
3. Les principaux modèles de mesure de la
performance
L’évaluation de la
performance
L’évaluation de la performance
Une Une
Une approche
approche approche
sociale
économique systémique
INDICATEURS POUR MESURER LA
PERFORMANCE
Les entreprises ont cherché, durant les années quatre-vingt dix, à améliorer la mesure de
leur performance, soit en utilisant de nouveaux outils d’évaluation de la performance
financière, soit en élargissant la performance à des mesures non financières. Les
diverses propositions ont donné lieu à de nombreuses réflexions que je vais tenter de
résumer ci-dessous.
Historiquement, et au moins aux Etats-Unis, la performance a depuis longtemps été
mesurée grâce à des indicateurs financiers (Return On Investment, chiffre d’affaires,
résultat…). Le but est de donner une image de l’entreprise qui soit le reflet de la richesse
des actionnaires. Les données financières et comptables sont alors considérées comme
des indicateurs avancés de la performance boursière.
LES INDICATEURS FINANCIERS
RÉSULTAT PAR ACTION
Le bénéfice par action (BPA ou EPS : earnings per share) est le bénéfice net
d'une société divisé par le nombre d'actions qui composent son capital. Le
bénéfice par action est un ratio dont la présentation est obligatoire dans les
entreprises cotées selon les normes IFRS.
BPA = EPE= résultat net / nombre d’action
Le bénéfice par action indique combien d'argent une entreprise gagne par action et
est utile notamment pour les sociétés cotées en bourse.
En effet, la mesure du taux de croissance du BPA d'une entreprise donnée sur
plusieurs années constitue un bon moyen pour évaluer la santé financière de celle-
ci.
CROISSANCE DU RÉSULTAT PAR ACTION,
La croissance du BNPA dépend de 2 facteurs : le résultat net consolidé de
l’entreprise et le nombre d’actions en circulation, certaines opérations
financières pouvant entraîner une relution ou une dilution du capital.
CBPA= BPA2 - BPA1 /BPA1
Il permet de suivre et de comparer la performance d’une société sur plusieurs
années, de se faire une idée de la profitabilité des exercices à venir à travers la
hausse éventuelle des BNPA prévisionnels, de calculer le taux de croissance d'une
société et de faire une comparaison sectorielle avec d’autres valeurs en
confrontant le BNPA de l'exercice n avec celui des exercice antérieurs (BNPA
glissant).
ROE OU RETURN ON EQUITY (TAUX DE
RENTABILITÉ FINANCIÈRE)
Economic Value Added, a été popularisée par le cabinet Stern Stewart & Co. Elle s’écrit
EVA = operating income CE - k X où k est le coût du capital et CE les capitaux
engagés.
Il s’agit d’une adaptation de la notion de bénéfice résiduel. Afin d’éliminer les distorsions
comptables, le cabinet propose environ 160 retraitements : traitement des impôts
différés, évaluation des stocks (LIFO/FIFO), prise en compte des incorporels (R&D,
dépenses de publicité, amortissement du goodwill.
LE PROFIT ÉCONOMIQUE (THE ECONOMIC
VALUE ADDED)
Popularisé au milieu des années 1990 par le cabinet de conseil Stern et
Stewart, l’Economie Value Added (EVA) ou valeur économique
ajouté est une mesure annuelle de la création de valeur de
l’entreprise établi par comparaison du cout du capital investi à sa
rentabilité soit :
Lorsque L’EVA est positive, l’entreprise dégage une rentabilité en excès par
rapport au cout des fonds mis à sa disposition. Elle est créatrice de richesse pour
les actionnaires. Par ailleurs, lorsque l’EVA est négative la performance de
l’entreprise est insuffisante pour couvrir le cout de financement, elle est donc
destructrice de valeur.
LE CFROI CASH FLOW RETURN ON INVESTMENT
Le CFROI du cabinet Hot Value, pour Cash Flow Return On Investment, propose de
diviser les cash flows d’exploitation par les investissements évalués en cash (le tout à unité
monétaire constante).
Le CFROI correspond dans sa version originale à la moyenne des Taux de rentabilité
interne des investissements actuels de l'entreprise. Le CFROI est le Taux de rentabilité
interne qui égalise l'Actif économique de l'entreprise, pris en montant brut, c'est-à-
dire avant dotations aux amortissements et réévalué du Taux d'inflation, et la série des
excédents bruts d'exploitation après impôt, calculée sur la Durée de vie des actifs
immobilisés en place. Cette dernière s'estime en divisant la Valeur brute des
Immobilisations par la Dotation aux amortissements de l'année. Le CFROI est alors
comparé au Coût moyen pondéré du capital
LE CFROI CASH FLOW RETURN ON INVESTMENT CALCULE
Where:
OCF = Operating Cash Flow
Capital Employed = Total Equity + Short Term Debt + Capital Lease
Obligations + Long Term Debt
USES OF CFROI
Le CFROI peut également être utile pour comparer les performances d’une entreprise
avec celles de ses pairs qui peuvent avoir des choix de financement différents. L’accent
mis sur les capacités de génération de liquidités, véritable fondement de la valeur de
l’entreprise, rend possible des comparaisons universelles avec ses pairs, qu’elles soient
domiciliées dans le même pays (c’est-à-dire avec les mêmes normes comptables) ou à
l’étranger.
Une facette intéressante du CFROI pour les investisseurs est la possibilité de comparer
le cours de l'action de la société avec le CFROI. Si le CFROI atteint un niveau élevé, par
exemple, et que cette performance ne se reflète pas entièrement dans le cours de l'action,
les investisseurs pourront peut-être profiter de cette éventuelle disparité de valorisation.
LES INDICATEURS NON FINANCIERS
Les indicateurs financiers étant sujets à critique et peu
actionnables, un grand nombre d’auteurs ont proposé de leur
substituer ou de les compléter avec des indicateurs non
financiers considérés comme plus en phase avec les réalités
de la concurrence actuelle. La prise en compte de la
performance est supposée être plus équilibrée car tenant
compte de ses multiples aspects
Les réflexions sur la place des indicateurs non-financiers ont été
relancées notamment avec le balanced scorecard, mais la
tendance est plus profonde et avait déjà été initiée par d’autres
réflexions. En passant de la performance financière à la
performance non financière, on évolue d’une performance
mesurée pour les shareholders (actionnaires) à une performance
mesurée pour les stakeholders (parties prenantes). Trois séries
de raisons peuvent ainsi expliquer la montée des indicateurs non
financiers.
Axe financier Axe processus
Taux de marge Activité des marques et des magasins
Croissance des ventes Ventes issues des leaders sur les nouveaux
Ventes des nouveaux magasins produits
Part de marché au détail Retours vers les fournisseurs
Retour sur dépenses Réductions consenties Ventes
annulées
Axe clients Axe apprentissage organisationnel
Ventes répétées Heures de formation par salariés
Taux de satisfaction client Ancienneté
Avis des clients mystères Nombre de suggestions par salariés
Rentabilité par client Ventes prises par managers
Rupture de stocks Informatisation des magasins