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Téléphonie fixe

Pr m.moughit@gmail.com

1
Pr M. MOUGHIT
Techniques de Commutations

❖ Commutation de circuit
• Un circuit est établi entre l’émetteur et le récepteur
pendant toute la durée de communication
• Le circuit est totalement réservé à une communication

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Techniques de Commutations

Pr M. MOUGHIT 3
Techniques de Commutations

Les données d’un utilisateur suivent le même chemin

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Commutation de Circuit physique

Avantages:
• Délais de transmissions faibles et garanties
• Bande passante garantie
Inconvénients
• Occupation permanente du circuit même s’il n’y a rien à
transmettre

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Commutation de Message

• La commutation de message est une ancienne commutation


de données de taille quelconque.
• Un message constitue un tout pour l’émetteur et le
récepteur.

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Commutation de Message

Pr M. MOUGHIT 7
Commutation de Message

Pr M. MOUGHIT 8
Commutation de paquet
La taille des paquets est bornée. Les données sont découpées
en paquet de petite taille et transmis indépendamment les uns
des autres.

Chaque paquet emprunte un chemin différent des autres


paquets faisant partie du même message. En conséquent :
• le gigue est variable
• Les paquets sont reçus en désordre.

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Commutation de paquet

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Commutation de paquet
Avantage
Partage des supports de transmission par plusieurs
communications
Inconvénients
• Délai de transmission et bande passante très variables
• Sensible à la congestion d’où perte de paquet
• Paquets arrivent en désordre au récepteur
• Gigue variable

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Phase de transmission dans la commutation
de paquet et de message

• Dans le cas de paquet, le nœud 2 commence à transmettre les


paquets après t1
• Alors que dans la commutation de message, le nœuds 2
commence le transfert après 3xt1
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Retard de transmission en cas d’erreur
Transmission de message en cas d’erreur
Noeud1

Noeud2

Noeud3

Temps
Transmission de paquet en cas d’erreur
Noeud1 1 2 2 3

Noeud2 1 2 3

1 2
Noeud3 3

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Commutation de circuit virtuel
Les paquets issus d’un même message suivent le même
chemin tracé par la premier paquet envoyé en conséquent:
• Le gigue peut être légèrement variable
• Les paquets sont reçus en ordre par le récepteur

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Commutation de circuit virtuel

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Commutation de Trame

• La commutation de trame consiste à transporter une trame de bout en bout


dans un réseau sans avoir à monter au niveau paquet dans les nœuds
intermédiaires

• Dans la commutation de trame les erreurs ne sont pas vérifiées au niveau des
nœuds car les réseaux de transmissions sont actuellement très fiables

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Commutation de Trame

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Commutation de cellules

La commutation de cellule est une commutation de paquet


particulière.
• Chaque paquet a une longueur fixe de 53 octets

Entête
5 octets Charge Utile 48 octets

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Commutation de cellules

• La très faible longueur de cellule est expliquée par la


qualité souhaité dans la transmission d’un signal. En fait,
pour le transport de la voix, le temps de transmission(
propagation+traitement+…) doit rester inférieur à 28ms
(pour éviter les annulation d'echo, adaptation…)
• Des petites cellules réduisent les délais d’attentes pour
des cellules prioritaires .
• Des petites cellules peuvent être commutées plus
rapidement.
• Des petites cellules peuvent être traitées plus facilement
par du matériel spécialisé

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Multiplexage Numérique

Emetteur Récepteur

Emetteur Récepteur

Canal

Emetteur Récepteur

Multiplexage

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Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access

Le support de transmission est assigné aux différents utilisateurs


pendant des intervalles de temps précis

Pr M. MOUGHIT 21
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access

Pr M. MOUGHIT 22
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access

Pr M. MOUGHIT 23
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access

TS ou IT
Trame
TDMA

Pr M. MOUGHIT 24
Modes d’accès
• L’Accès Multiple à Répartition en Fréquence (AMRF)
ou encore FDMA (Frequency Division Multiple
Access)
Principe:
Diviser la bande passante en plusieurs canaux
Les canaux de fréquences sont assignés aux différents utilisateurs

Pr M. MOUGHIT 25
Modes d’accès
• FDMA

Pr M. MOUGHIT 26
Modes d’accès
• FDMA
• On laisse des intervalles de garde entre les bandes
pour améliorer l’atténuation d’autres fréquences et la
restitution d’un signal occupant une bande par simple
filtrage.
• Pas de réutilisation de la bande passante. Si un
émetteur n’a rien à envoyer, la bande qu’il occupe est
non exploitée.

Pr M. MOUGHIT 27
Modes d’accès
CDMA: Code Division Multiple Access:Accès Multiple
à Répartition de Code
Principe:
• Tous les usagers peuvent utiliser toute la bande tout le temps
• Le signal transmis a une bande passante très supérieure à sa
bande initiale ( étalage du spectre)
• Chaque source a une séquence qui la caractérise. Cette séquence est
connu par le récepteur et par l’émetteur

Pr M. MOUGHIT 28
Modes d’accès
CDMA

Plusieurs groupes de personnes


partagent une même salle, mais
chaque groupe a son propre code
langage (français, anglais, ….)

Pr M. MOUGHIT 29
Modes d’accès
CDMA

• Tous les émetteurs utilisent en même temps toute la bande


de fréquence
• Les émetteurs sont distingués par des codes.
Pr M. MOUGHIT 30
Modes d’accès
CDMA: Technique d’étalement
Amplitude

Amplitude
+1

0
Tb
Time Freq (f)
1/Tb

-1 Représentation d’une impulsion


Représentation d’une impulsion rectangulaire dans le domaine
rectangulaire dans le domaine temporel Fréquentiel

Pr M. MOUGHIT 31
Modes d’accès
CDMA: Technique d’étalement
• La technique d’étalement du spectre consiste à étaler le
signal sur une très grande largeur de bande, jusqu'à le
rendre « invisible » pour les autres utilisateurs de la même
largeur de bande.

• L’étalement de spectre a été utilisée depuis longtemps


par les militaires pour :
o Sa résistance à l’interférence
o Le niveau de sécurité qu’elle offre.

• Le récepteur dé-étale le signal en bande de base et les


interférences seront perçus comme étant des bruits.

Pr M. MOUGHIT 32
CDMA: Technique d’étalement

S(f) S(f)

information
information

f0 f f0 f
Le spectre avant étalage Le spectre après étalage

S(f) S(f)
information
Interférence/noise
Interférence/noise
information

f0 f f0 f
Le spectre avant détalage Le spectre après détalage

Pr M. MOUGHIT 33
CDMA: Technique d’étalement

Power
10 kHz BW

10 KHz comme largeur de


bande (BW) peut supporter
environ 10 Kbps

Power fc
100 KHz comme largeur de
100 Khz BW
bande (BW) peut supporter
environ 100 Kbps

fc
Le signal de l'information est en bande étroite de moins de 10
kHz. L'énergie de ce signal à bande étroite est étalé sur une
bande beaucoup plus large de bande en multipliant le signal de
l'information par un code d’étalage .
Pr M. MOUGHIT 34
CDMA: Technique d’étalement
Temps Domaine Frequenciel

Information
XOR
Code 1

=
Composite
L’information ayant une bande étroite, étalée par un code, et puis sera
transmise
A la réception, l’information est retrouvée en lui appliquant le même
code d’étalage
Pr M. MOUGHIT 35
CDMA: Technique d’étalement

Emetteur Récepteur
Signal étalé

Signal original

Code étalage

Pr M. MOUGHIT 36
CDMA: Technique d’étalement

+1
-1

1 0 0 1 1

0110 0110 0110 0110 0110


1001 0110 0110 1001 1001

Signal +1
transmis -1

Pr M. MOUGHIT 37
CDMA: Technique d’étalement

Signal reçu
1001 0110 0110 1001 1001
Code d’étalage 0110 0110 0110 0110 0110
1111 0000 0000 1111 1111
1 0 0 1 1
+1

-1

1001 0110 0110 1001 1001


Code Incorrecte 0101 0101 0101 0101 0101
1100 0011 0011 1100 1100
? ? ? ? ?

Pr M. MOUGHIT 38
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement? System de communication traditionnel
Spread Spectrum
Bande étroite

• Les technologies traditionnelles Signal original Signal réstitué

essayent de serrer le signal TX RX

dans la largeur de bande Systeme de communication utilisant l’etalement


disponible
Wideband
Signal

• CDMA utilise une plus grande Signal original Signal réstitué

largeur de bande, pour TX RX

transmettre le signal étalement


étalement

Pr M. MOUGHIT 39
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement? Spectre du Signal modulé
avec un signal sinusoïdale
Signal original

Spectre du Signal modulé


S1: Séquence utilisé pour modulé le signal
avec séquence s1

Pr M. MOUGHIT 40
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement?
10 Khz 1.25 MHz 1.25 MHz 10 Khz

Data Wideband
spectrum
BPF BPF
Data
Data Encoding & Digital Deinterleave
9.6 kbps Interleaving Filter & Decode
1.25MHz 1.25MHz
PN 1.228 Mbps
1.228 Mbps PN
Source
Source

CARRIER CARRIER

intéreférence Bruit
Pr M. MOUGHIT 41
Les codes de séquence PN
• Les PN (pseudo noise sequence) est une séquence ayant les
proriétés des nombres aléatoires.
• PN sont utilisés pour les fonctions d’étalement et le dé-etalement
de l’information transmise.
• Les séquences PN paraissent comme des bruits aléatoires pour
toutes personnes sauf pour l’émetteur et le récepteur.
• Les PN peuvent être crées en utilisant la méthode WALSH

Pr M. MOUGHIT 42
SYNTHÈSE DES SÉQUENCES PSEUDO
ALÉATOIRES
• Les Codes Walsh sont générés mathématiquemt et ayant les
propriétés suivantes:
▪ L’autocorrélation d’un code WALSH est égale à 1
▪ L’intercorrélation entre deux codes walsh est NULLE
▪ Les codes walsh sont des codes orthogonaux comportant le
même nombre de zéro que des uns.

Pr M. MOUGHIT 43
Synthèse des codes WALSH
Wn Wn W1=0 0 0 0 0
W2n= 0 1 0 1
Wn Wn 0 0 W4 = 1 1
W2= 0 0
0 1 0 1 1 0

• Le code Walsh est utilisé comme une fonction d’étalage


chaque Walsh code est orthogonale aux autres.

• Le code Walsh peut être présenté avec Wim ; telle que


ieme (ligne) est la position et m est l’ordre. par exemple,
W24 signifie 0101 code dans la matrice W4 .

Pr M. MOUGHIT 44
Synthèse des codes WALSH
W(0) 0 0 0 0 0 0 0 0

W(1) 0 1 0 1 0 1 0 1

W(2) 0 0 1 1 0 0 1 1

W(3) 0 1 1 0 0 1 1 0

W(4) 0 0 0 0 1 1 1 1

W(5) 0 1 0 1 1 0 1 0

W(6) 0 0 1 1 1 1 0 0

W(7) 0 1 1 0 1 0 0 1

Pr M. MOUGHIT 45
Synthèse des codes WALSH

Représentation Antipode
Une représentation Antipodale fait correspondre à la valeur
binaire 1 la valeur -1 et au 0 la valeur 1
Dans le cas Antipodale, le signal x=(x0,x1,….,xk,….) sera
représenté par exemple par: x = (+1, -1, +1, -1, -1, …)

Pr M. MOUGHIT 46
Synthèse des codes WALSH

Une fonction walsh d’ordre N se prèsente comme ensemble


de fonction temporelles notés {Wj(t)} avec t[0,T] et
j=0,1,…..N-1 tels que:
• Wj(t) prend les valeurs {1, -1}, sauf aux sauts, Wj(t) prend la
valeur zéro
• Wj(0)=1 j
• Wj(t) a exactement j changement de signe dans l’intervalle
[0,T]
• Chaque fonction Wj(t) est soit paire ou impaire par rapport à
la médiane de [0,T]
𝑇 0 𝑠𝑖 𝑗 ≠ 𝑘
• ‫׬‬0 𝑊𝑗 𝑡 . 𝑊𝑘 𝑡 𝑑𝑡 = ቊ
𝑇 𝑠𝑖 𝑗 = 𝑘

Pr M. MOUGHIT 47
Les codes WALSH-Hadamard

Un ensemble de fonction WALSH de N membres est:


𝑤0 𝑡 , 𝑤1 𝑡 , … … . 𝑤𝑁−1 𝑡

Il est ordonné selon le nombre de leur nombre de changement


de signe
- w0 change 0 fois le signe dans l’intervalle [0,T]
- w1 change 1 fois le signe dans l’intervalle [0,T]
- w2 change 2 fois le signe dans l’intervalle [0,T]

Pr M. MOUGHIT 48
Synthèse de code WALSH d’ordre
8

On remarque que:

• w0,w2,w4,w6 sont
paires par rapport
au centre T/2
• w1,w3,w5,w7 sont
impaires par
rapport au centre
T/2

Pr M. MOUGHIT 49
Synthèse des codes WALSH
Méthode de Réalisation d’une Fonction WALSH
• On convertit les séquences ±1 en +1 et 0 en remplaçant 1 par 0
et -1 par 1 (présentation antipode)
• On code les indices j des séquences wj par leurs représentations
binaires
• Si on utilise une séquence de N=2k fonction walsh, on utilise des
axes de symétrie au point N/2, N/22, N/2k
• l’exemple suivant montre la réalisation d’un code walsh de 8
membres

Pr M. MOUGHIT 50
Synthèse des codes WALSH
Exemple fonction walsh de 8 membres

Pr M. MOUGHIT 51
Synthèse des codes WALSH
Exercice:
1- Calculer pour une fonction WALSH de 16 w13

Pr M. MOUGHIT 52
Les codes WALSH
Application de code walsh dans les liaisons
Radio montantes
On considère le Kème symbole d’un mobile i, Le signal généré
par le mobile i est donc:

Où Ts est la période du symbole et E est l’énergie du


symbole et wi(t) est le ième élément de la fonction walsh

Pr M. MOUGHIT 53
Utilisation des codes walsh dans les liaisons Radio
montantes

Si M station émettent en même temps le signal de station


mobile i peut être couvert facilement

Pr M. MOUGHIT 54
Utilisation des codes walsh dans les liaisons Radio
montantes

Au niveau de la ième station mobile, le récepteur est


synchronisé pour corréler le signal total envoyé par la station
de base Stot(t) et leur assigne la fonction walsh wi(t)

Pr M. MOUGHIT 55
Utilisation des codes walsh dans les liaisons
Radio montantes
Par utilisation du principe d’orthogonalité des fonctions
WALSH:

On reçoit

Pr M. MOUGHIT 56
Multiplexage en longueur d’onde (WDM)

Le multiplexage en longueur d’onde (WDM: Wavelength


Multiplexing) consiste à injecter dans une même fibre plusieurs
trains de signaux numériques chacun sur une longueur d’onde
(couleur) distincte.

Pr M. MOUGHIT 57
Multiplexage en longueur d’onde (WDM)

Dispersion chromatique est définie comme la différence


de la lumière dans la fibre par rapport à la longueur
DATA IN d’onde de la lumière DATA OUT

Input Optical
laser receiver

L
La dispersion chromatique
dans la fibre permet aux
differentes λ de voyager à des
vitesse de groupe différentes
et des retards de propagation

Input laser n’est pas Les différentes λ arrivent à


monochromatique, il est des instants différents et
composé de plusieurs λ ou provoque un élargissement
de couleurs. ou une dispersion du signal à
la sortie
Pr M. MOUGHIT 58
Questions
Le gigue signifie:
a. Le temps de propagation
b. Le temps nécessaire pour remplir un paquet
c. Le temps qui sépare l’arrivée de deux paquet
Un circuit virtuel est un
a. Lien physique établi entre l’émetteur et le récepteur avant le début de la transmission
b. Lien logique établi au cours de la transmission par un paquet spécial
c. Lien logique établi d’une manière permanente entre l’émetteur et le récepteur
d. Lien logique établi par le premier paquet transmis
e. Lien logique établi en fonction des tables de routage installé sur les nœud de
commutation
La commutation de paquet est surtout adoptée pour :
a. Les application temps réel
b. Transmission de données
c. Transmission vidéo en temps différé
La taille d’un paquet est limitée par:
a. La couche application
b. Réseau
c. Liaison
d. Physique
La commutation de circuit virtuel est:
a. Mode connecté
b. Mode non connecté

Pr M. MOUGHIT 59
Réseau Téléphonique Commuté
Objectif:
Transmettre la voix humaine sans établissement de liaisons
permanente entre interlocuteurs
Le réseau RTC a été créé par Alexandre Graham Bell (1876 )
dans le but de faire écouter des pièces de théâtre à distance.

60
Pr M. MOUGHIT
Réseau Téléphonique Commuté

Pour interconnecter N postes


𝑁 𝑁−1
point à point, il faut
2
liaisons,

Exemple:
50 postes nécessitent pour leur
interconnexion 1225 liaisons,

Pr M. MOUGHIT 61
Réseau Téléphonique Commuté
▪ Un commutateur (ou centre de commutation) permet
d’éviter les liaisons point à point.

▪ Les liaisons sont assurés par des câbles coaxiaux, Fibre


Optique, Faisceaux hertziens, Satellites….
62
Pr M. MOUGHIT
Évolution de la téléphonie
• Qu’est qui a été changé dans un réseau téléphonique?
– Pas grand-chose!!! C’est comme l’évolution des
chemins de Fer…
– Plus de vitesse et Moins d’argent..
Fonctions Hier Aujourd’hui

Sonnerie, Tonalités  

Raccrocher- décrocher  

Numérotation Cadran, Cadran,


touche DTMF,
Reception Transmission  

Alimentation centrale Locale et


Centrale

Pr M. MOUGHIT 63
Liaisons Téléphoniques
Une liaison téléphonique est essentiellement composé de:
▪Deux postes téléphoniques
▪Une ligne acheminant les signaux (paire torsadé)
▪Une source d’énergie (-48v) continue pour l’alimentation
des postes téléphoniques fournie par le centrale
téléphonique

64
Pr M. MOUGHIT
Poste téléphonique

• Le poste raccroché se comporte comme un interrupteur ouvert


• Au décrochage,on ferme la boucle de la ligne locale. Le courant
d’alimentation d’ordre (25 à 35mA). Ce courant est détecté par la
carte de jonction du centrale. Une tonalité sera envoyé. Elle sera
arrêté après composition du premier digit.
• Lors d’u appel entrant, le poste reçoit une tension alternative de 75 v
à 50hz pour le faire sonner.

65
Pr M. MOUGHIT
Poste téléphonique

Pr M. MOUGHIT 66
Poste téléphonique: Principe de numérotation

• Deux types de numérotations sont utilisés


– Fréquence décimale ou par impulsion
C’est une technique lente et ancienne. Son principe est d’ouvrir
/fermer la ligne téléphonique (boucle) toutes les 100ms avec un
rapport cyclique de 2/3 suivant le codage des chiffres

Pr M. MOUGHIT 67
Poste téléphonique: Principe de numérotation
Fréquence vocale ou code DTMF

1209 hz 1336 hz 1447 1633


hz hz

697 hz 1 2 3 A

6 B
770 hz 4 5

C
852 hz 7 8 9

0 D
941 hz * #

Clavier du poste téléphonique

Pr M. MOUGHIT 68
Plan de numérotation

• Un numéro est structuré selon un format déterminé pour


localiser géographiquement les numéros et distinguer les
opérateurs d’origine.

Préfixe International Indicatif du pays Numéro National BPQMCDU


00 212 significatif

Pr M. MOUGHIT 69
Commutateurs
▪ Au début, les communications
étaient établies par des opérateurs
et des opératrices, grâce à un
système de cordons souples munis
de fiches et de tableaux d'arrivée
et de départ d'abonnés.
▪ Puis Les communications sont
établies par les systèmes de
commutations automatiques.
▪ d'abord électromécaniques
▪ puis électroniques,
▪ puis numériques et totalement
pilotés par informatique.
▪ Puis logiciel
Pr M. MOUGHIT Centre de commutation
70
électromécanique
Commutation Crossbar
➢ Cette commutation consiste à créer un chemin physique grâce
aux matrice de connexion. Un exemple de liaison est indiqué
en rouge.

Pr M. MOUGHIT 71
Commutation temporelle

▪ La commutation temporelle consiste


à commuter dans le temps
l’information (voix et données) sous
sa forme numérique.
▪ Elle est basé sur le multiplexage
TDM (Time Division Multiplexing)

Pr M. MOUGHIT 72
Commutation temporelle
la commutation de circuits juxtapose bout à bout des voies physiques
de communication, la liaison étant maintenue durant tout l’échange.
La numérisation de la voix a permis le multiplexage temporel des
communications.
La commutation spatiale a été remplacée par la commutation
d’intervalles de temps (IT ou TS) ou commutation temporelle qui
exploite efficacement les liaisons

Pr M. MOUGHIT 73
Structure du RTC
On distingue:
Branchement: la partie entre les
abonnés et les points de
concentration (PC)
Distribution: partie entre les PC et le
sous répartiteur
Transport: la partie entre les sous
répartiteurs et le répartiteur
générale.

Pr M. MOUGHIT 74
Structure du RTC

Pr M. MOUGHIT 75
Structure du RTC

CAA: Centre à
Autonomie
d’Acheminement
CAA classe 5 (C5)
CAA CT: Centre de Transit
(classe 4 C4)

CTU:Centre de Transit
Urbain
CT CTN: Centre de
Transit National
CTI: Centre de Transit
International

Pr M. MOUGHIT 76
Structure du RTC

Pr M. MOUGHIT 77
Etapes d’établissement d’une communication

Pr M. MOUGHIT 78
Transmission de la voix via RTC

• Le signal est transmis d’une manière analogique jusqu’au la carte de jonction.


• Le signal sera filtré dans la bande 300-3400hz. Dans cette bande le signal de
parole est considéré intelligible.
• Le signal est échantillonné à la fréquence 8000 hz
• Le signal est quantifié par la loi A (ou m) sur 8 bits

Pr M. MOUGHIT 79
Transmission de la voix via RTC

Pr M. MOUGHIT 80
Transmission de la voix via RTC

Pr M. MOUGHIT 81
Questions
Est-ce qu’un service de messagerie orienté connexion fiable
peut être offert via un réseau de commutation par:
a. paquets
b. Cellule
c. Circuit virtuel
La téléphonie standard utilise
a. La commutation de circuit physique
b. La commutation de circuit virtuel
c. La commutation de paquet
les CAA d’un opérateur sont toujours reliés entre eux point à
point
a- Faux b- vrai
Les CAA classe 4 sont
a. Des voies alternatives de secours en cas de coupure du
lien direct entre deux CAA
b. Sont des gateway
c. Sont des voies de débordement en cas de surcharge

Pr M. MOUGHIT 82
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?
• RNIS: Réseau numérique à intégration de services
ou ISDN : Integrated services Digital Network
• Permet l’échange de voix, données et vidéo
• Fournit des services à faible débit : de 64Kbps à 2Mbps et des
services à haut débit : de 10Mbps à 622Mbps.
• ISDN est une technologie d’accès entièrement numérique

Pr M. MOUGHIT 83
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?

Pr M. MOUGHIT 84
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?

• Dans un réseau téléphonique analogique, une boucle sur une


paire torsadée de fils de cuivre entre le commutateur central et
l'abonné supporte un canal de transmission unique.
• Ce canal ne traite qu'un seul service simultanément : la voix ou
les données.
• Avec un Réseau Numérique à Intégration de Services, la même
paire torsadée est divisée en plusieurs canaux logiques.

Pr M. MOUGHIT 85
Nouveauté par rapport à RTC

▪ Nouvelle signalisation avec l'abonné :


Protocole D.
▪ Signalisation dans le réseau : SS7.
▪ Réseau unique pour:
▪ Téléphonie
▪ Télécopie G3, G4
▪ Transmission de données.
▪ Son.
▪ Images.

Pr M. MOUGHIT 86
Canaux RNIS
• Les canaux logiques RNIS
– Les canaux B
transmettent à un débit de 64Kbps en commutation de circuit les
informations utilisateur: voix, données, fax.
– Les canaux D
transmettent à un débit de 16Kbps en accès de base et 64Kbps en accès
primaire.
Ils supportent les informations de signalisation : appels, établissement des
connexions, demandes de services, routage des données sur les canaux B
et enfin libération des connexions.
Cette signalisation hors bande permet des temps d'établissement de
connexion rapides (environ 4 secondes) relativement aux réseaux
analogiques (environ 40 secondes).
Il est aussi possible de transmettre des données utilisateur à travers les
canaux D (protocole X.31b).

Pr M. MOUGHIT 87
Les types d’accès RNIS
• L'accès de base ou Basic
Rate Interface (BRI)
comprend 2 canaux B et
un canal D pour la
signalisation : 2B+D.
• L'accès primaire ou
Primary Rate Interface
(PRI) comprend 30 canaux
B et un canal D à 64Kbps
en Europe: 30B+D (débit
de 2,048Mbps). Aux Etats-
Unis et au Japon la
définition est différente :
23B+D (débit de
1,544Mbps).
Pr M. MOUGHIT 88
Dispositif de connexion RNIS
• Les équipements non-RNIS n'ont pas nécessairement des
débits compatibles avec la définition du canal B: 64Kbps.
Dans ce cas, les adaptateurs de terminal (TA) réalisent une
adaptation en réduisant le débit effectif du canal B jusqu'à
une valeur compatible avec le dispositif non-RNIS.
• Il existe 2 protocoles de gestion d'adaptation : V.110 très
utilisé en Europe et V.120 aux Etats-Unis.
Ces 2 protocoles gèrent les transmissions synchrones et
asynchrones.
• La bande passante dynamique ou l'allocation de canaux
est obtenue par l'agrégation des canaux B.
On obtient ainsi une bande passante maximale de
128Kbps pour l'accès de base (BRI) et de 1.920Mbps pour
l'accès primaire en Europe.

Pr M. MOUGHIT 89
Dispositif de connexion RNIS

Pr M. MOUGHIT 90
Dispositif de connexion RNIS
• La configuration physique vue du côté de l'utilisateur RNIS est
divisée en groupes fonctionnels séparés par des points de
référence.

• Un groupe fonctionnel est une association particulière


d'équipements qui assurent un ensemble de fonctions RNIS.

• Les points de référence sont les limites qui séparent les


différents groupes fonctionnels.
A chacun de ces points de référence correspond une interface
standard à laquelle les fournisseurs d'équipements doivent se
conformer.
Ces interfaces standards ont aussi pour but de permettre à
l'utilisateur de choisir son équipement librement.

Pr M. MOUGHIT 91
Dispositif de connexion RNIS
• R, S, T, U : points de références
• TNL-TNR/NT1 : Terminal Numérique de Ligne-
Terminal Numérique de Réseau/Network
Termination 1
• TNA/NT2: Terminal Numérique d'abonné/Network
Termination 2
• Terminal RNIS/TE1 : Terminal Equipment 1
• Adaptateur/TA : Terminal Adapter
• Terminal non-RNIS/TE2 : Terminal Equipment 2
Pr M. MOUGHIT 92
Dispositif de connexion RNIS
• U : Ce point de référence est placé entre le groupe NT1 et la
boucle de transmission de l'opérateur téléphonique qui fournit
une liaison bidirectionnelle (full-duplex) entre l'abonné et le
commutateur central sur 2 fils.

• T : Ce point de référence est placé entre le groupe NT2 qui


possède des fonctions de niveaux 1 à 3 et le groupe NT1 qui
ne possède que des fonctions de niveau 1.

C'est le point de connexion minimal entre l'abonné et


l'opérateur. Il existe plusieurs appellations suivant les types
d'accès :
-T0 : accès de base (BRI) 2B+D.
- T2 : accès primaire (PRI) 30B+D.

Pr M. MOUGHIT 93
Dispositif de connexion RNIS

• S : Cette interface peut être assimilée à un bus passif


pouvant supporter 8 terminaux (TE) en série sur le même
câble. Dans ce cas, chaque canal B est affecté à un
terminal particulier pour la durée d'un appel.
• R : Ce point de référence est la limite conceptuelle entre
le terminal non RNIS et l'adaptateur.

Pr M. MOUGHIT 94
Structure des installations d’abonné

Pr M. MOUGHIT 95
Structure des installations d’abonné

Pr M. MOUGHIT 96
RNIS: Presentation en couche

Application Commutation de circuits: ITU-T.Q.931


Présentation

Session
LAPD: ITU-T.Q.921
Transport

Réseau
Service BRI: ITU-T.I.430
Liaison de données

Physique Service PRI: ITU-T.I.431

Pr M. MOUGHIT 97
RNIS: Couche physique
Les trames sont différentes en entrées et en sorties

• F: Framing bit, synchronisation de trame.


• L: DC-balancing bit, équilibrage de la composante continue.
• E: D-channel Echo bit, bit d'écho du canal D.
• A: Activation bit, bit d'activation du terminal.
• Fa: auxiliary Framing bit, synchronisation auxiliaire.
• N: opposé du bit de synchronisation auxiliaire.
• M: Multiframing bit.
• B1, B2: bits des canaux B ; 16 bits par trame.
• D: bits du canal D ; 4 bits par trame.
Pr M. MOUGHIT 98
• S: Spare bits, bits disponibles.
RNIS: Couche physique
Lorsqu'un terminal n'a pas de trames de couche 2 à
transmettre, il envoie des UNS binaires sur le canal D, c'est-à-
dire que le remplissage de l'intervalle de temps dans le sens
terminal vers terminaison de réseau est constitué uniquement
par des UNS binaires.

Pr M. MOUGHIT 99
RNIS: Couche physique
Dans le sens terminal vers terminaison de réseau
Chaque trame comprend les groupes de bits; dans chaque groupe,
l'équilibrage de composante continue est assuré par le dernier bit
(bit L).
Dans le sens terminaison de réseau vers terminal
Les trames transmises par la terminaison de réseau contiennent un
canal en écho (bits E) utilisé pour retransmettre les bits D reçus en
provenance des terminaux. Le canal D en écho est utilisé pour la
commande de l'accès au canal D. Le dernier bit de la trame (bit L)
est utilisé pour équilibrer chaque trame complète.

Pr M. MOUGHIT 100
RNIS: Couche physique
Bit d’équilibrage
• Un bit d'équilibrage est un ZÉRO binaire si le nombre des
ZÉROS binaires suivant le dernier bit d'équilibrage est un
nombre impair.
• Un bit d'équilibrage est un UN binaire si le nombre de ZÉROS
binaires suivant le dernier bit d'équilibrage est un nombre pair.
Valeurs binaires 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1

Signal de ligne

t
T1820570-93/d04

FIGURE 4/I.430
Code pseudo-ternaire – Exemple d'application
Pr M. MOUGHIT 101
RNIS: Couche physique

Bit d’équilibrage

• Assure l’équilibrage pour que la composante continue


soit nulle.
• Un seul bit L est introduit en fin de trame TNR_TE (un
seul émetteur)
• Un bit L est introduit après chaque éléments de canaux
sur trame TE_TNR (plusieurs émetteurs possibles)

Pr M. MOUGHIT 102
RNIS: Couche physique

Bit de synchronisation
• F: Permet la détection de début d’une nouvelle
trame
• F est émis en viol polarité
• FA confirme le viol de polarité opéré par F.
• FA permet d’éviter qu’une erreur de
transmission simule un viol de bipolarité et soit
interprété comme début de trame
• N : Complémentaire de Fa

Pr M. MOUGHIT 103
RNIS: Protocole LAP D
• PROTOCOLE UNIQUE POUR COMMUNICATIONS:
• vocales
• données ( et télématique)
• images, vidéo
• Définit
– les messages.
– les codages.
– les procédures.
• Pour
– >établissement/rupture de communications(gestion des
ressources
d'accès)
– >transfert de données de compatibilité.
– suspension/reprise d'appels, compléments de service.
Pr M. MOUGHIT 104
RNIS: Liaison de données (LAP-D)
Fonctions du Protocole LAPD:

L'objectif du protocole
LAPD est de transmettre
des informations entre
les entités de la couche
3 à travers l'interface
usager-réseau du RNIS
en utilisant le canal D

Pr M. MOUGHIT 105
RNIS: Protocole LAP D

Le canal D peut transporter:


1. des trames de signalisation (messages de niveau 3).
2. des trames de données.
3. des trames de gestion (terminaux et réseaux pour se
reconnaitre). Ces trames sont identifiées dans le champ
adresse par un SAPI (Service Access Point Identifier) qui
identifie le type de trafic.

Le protocole D est multipoint :


Le terminal concerné par une trame est identifié dans le
champ adresse par un TEI ( Identificateur de Terminal)
SAPI+TEI = identification DLCI

Pr M. MOUGHIT 106
RNIS: Liaison de données
• SAPI : Service Access Point Identifier : Identifie le type de
paquet (data ou contrôle…)
• TEI : Terminal Endpoint Identifier : Identifie l’équipement de
terminaison (téléphone ou PC …)

Pr M. MOUGHIT 107
RNIS: Liaison de données

Pr M. MOUGHIT 108
RNIS: Liaison de données
Champ TEI
TEI: Terminal Identfier, pour multipoint sur D, permet de
diriger les messages vers le terminal concerné (7 bits+ 1 bits
EA=1)
TEI0: Mode point à point
TEI 1..63: Terminaux à N° TEI non automatique
TEI 64..126) Terminaux à n° TEI automatique
TEI127: Message diffusé (broadcast)

Pr M. MOUGHIT 109
RNIS: Liaison de données (LAP-D)
Le protocole LAPD comporte des fonctions pour:

1. l'inclusion d'une connexion de liaison de données ou plus sur un canal D.


2. la délimitation, l'alignement et la transparence des trames, qui permettent
la reconnaissance d'une séquence de bits transmise sur un canal D sous
la forme d'une trame;
3. Le contrôle de séquence pour maintenir l'ordre séquentiel des trames à
travers une connexion de liaison de données;
4. la détection des erreurs de transmission, de format et de fonctionnement
sur une connexion de liaison de données;
5. la correction des erreurs détectées de transmission, de format et de
fonctionnement;
6. la notification à l'entité de gestion des erreurs impossibles à corriger;
7. la commande de flux.

Pr M. MOUGHIT 110
RNIS: Liaison de données
Le drapeau (Flag):
Est représenté par 01111110 pour indiquer le début ou la fin
de trame
Le champ Adresse:
Service et terminaux
Le champ Contrôle:
• Permet le control des appels.
• Occupe un ou deux octets selon le type de control
A- Les trames d’information (I):
•les trames I sont utilisés pour le transfert
d’information sur les services de niveau 2 utilisé par
le niveau 3
•Trames (I) contient en plus les numéros de
séquences
•Les trames (I) occupent deux octets
Pr M. MOUGHIT 111
RNIS: Liaison de données
Les trames de supervision (S):
• Les trames S sont un ensemble de commande de supervision
de liaison
• Elles contiennent les numéros d’acquittement et la
commande.
• Elles occupent deux octets
• Exemple de commande
✓La commande RR (receive ready): acquitte la réception de
la trame précédente et donne le numéro de la trame
attendu
✓La commande RNR (receive not ready)
✓La commande REJ (reject) indique une erreur de
transmission

Pr M. MOUGHIT 112
RNIS: Liaison de données
Les trames non numéroté (U):
• Les trames U ne sont pas numérotées
• Elles occupent 1 seul octet
• On ne contrôle pas leur séquencement
• Exemples: DISC: disconnect,

• Le champ EA extension Adresse:


valeur 0 au premier octet et 1 au deuxième

Pr M. MOUGHIT 113
RNIS: Liaison de données

Eléments binaires du champ 8 7 6 5 4 3 2 1


de commande (modulo 128)

Format I N(S) 0 Octet 4

N(R) P 5

Format S X X X X S S 0 1 Octet 4

N(R) P/F 5

Format U M M M P/F M M 1 1 Octet 4

N(S) L'émetteur a envoyé le numéro de séquence M Elément binaire de fonction modificatrice


N(R) L'émetteur a reçu le numéro de séquence P/F Elément binaire invitation à émettre quand émis sous forme de
commande, élément binaire fin quand émis sous forme de
réponse
S Elément binaire de fonction de supervision X Réservé et mis à 0

Pr M. MOUGHIT 114
RNIS: Liaison de données
Suivant les différentes valeurs des M, on obtient les trames
suivantes :

Trame U Commande Définition

011 P 11 11 SABME Mise en mode synchrone équilibré


étendu
010 P 00 11 DISC Déconnexion
000 P 00 11 UI Information non numérotée
011 F 00 11 UA Accusé de réception non numéroté
000 F 11 11 DM Mode déconnecté
100 F 01 11 FRMR Réponse rejet de trame
101 P/F 11 11 XID Commande/réponse d'identification

Pr M. MOUGHIT 115
Avantages de RNIS
Rapidité: Débit supérieur au RTC avec un temps d’établissement de
la communication inférieur à une seconde.
Confort: Temps très réduit pour le téléchargement de fichiers très
volumineux.

Fiabilité et sécurité: Des mécanismes de surveillance automatique


sont mis en œuvre par le réseau Le RNIS pour garantir la
transmission en toute sécurité de l’information vitale de l’entreprise.

Aspect Universel: Le RNIS est conforme au standard EURO-ISDN


ce qui offre une interopérabilité avec un grand nombre de réseaux
RNIS dans le monde.

Pr M. MOUGHIT 116
RNIS: Services complémentaires

Les plus importants:


• Identification d'appel.
• Identification d'appels malveillants
• Minimessage (32 caractères).
• Indication du coût.
• Sélection directe à l'arrivée (SDA).
• Sous Adresse.
• Renvoi du terminal.

Pr M. MOUGHIT 117
Sélection directe à l'arrivée

Les équipements d'interconnexion de réseaux doivent supporter


ces deux compléments de service.
• SDA
o Permet de sélectionner un terminal ou un groupe de terminaux,
au sein d'une installation, au moyen d'un numéro spécifique du
plan d'adressage national.

o Les numéros de SDA sont enregistrés dans le commutateur du


réseau qui lors d'un appel qui arrive transmet systématiquement
les derniers chiffres du numéro demandé.

o C'est un service payant.

Pr M. MOUGHIT 118
Sélection directe à l'arrivée

Pr M. MOUGHIT 119
Sous adresse
•Sous-adresse
o Permet de sélectionner une entité à l'intérieur d'une installation en
complétant le numéro principal par 1 à 4 caractères alphanumériques.

o Permet à un demandeur de compléter l'identification.

o Ne se substitue pas à la SDA, elle permet de compléter en interne


les moyens de sélection d'un terminal où d'une fonction dans un
terminal multimédia.

Pr M. MOUGHIT 120
Réseaux de Signalisation
Présentation SS7
• La signalisation concerne tous les échanges
d’informations nécessaires pour la fourniture et la
maintenance d’un service de télécommunications.

établissement communication rupture

contrôle

Pr M. MOUGHIT 121
Réseaux de Signalisation

La signalisation comprend les signaux requis pour la gestion des


connexions:
❑Etablissement et rupture,
❑Contrôle et facturation,
❑Supervision et maintenance …
❑Gestion RNIS, RTC, GSM et IN

Pr M. MOUGHIT 122
Types de signalisation
Network Network
Interface (NNI)
signalisation SS7

User Network
Interface (UNI)
- signalisation abonné
(DSS1,V5)
- signalisation RNIS (D)
- signalisation PABX
(QSIG)

On distingue deux types de signalisation:


1. Poste-Réseaux
2. Réseaux-Réseaux
Pr M. MOUGHIT 123
Caractéristiques de signalisation
La signalisation peut être échangée:
1. Dans les mêmes canaux que la parole. On parle Ici d’une
signalisation In Band
2. Dans des canaux de communication séparés de la parole. On
parle de signalisation Out-of-Band signaling ou Common
Channel signaling (CCS) ou Réseau Sémaphore
Exemple:
o Sur les accès d’abonnés la signalisation analogique emprunte le même
canal que les voies de parole.
o Dans RNIS la signalisation va dans des canaux séparés: le canal D.
o La signalisation R2 (entre réseaux) est une signalisation In BAND
o La signalisation SS7 est une signalisation Out of Band

Pr M. MOUGHIT 124
Signalisation In Band- Out Band

Pr M. MOUGHIT 125
Architecture Réseau sémaphore

Liens de signalisation:
Réseau SS7 Canaux de
Canal D
signalisation
COC

Liens de communication:
Voies de parole/data
Canaux B

Pr M. MOUGHIT 126
Architecture SS7
Réseau de signalisation

PS

PTS PTS CA
S
PS PS
PTS PTS

TSw : Transit Switch


Sw : Local Switch
STP = PTS: Signaling Transfer Point
SSP = CAS : Switching Point TSw TSw Sw
Sw

TSw
Sw
Sw
Commutateurs et liaisons circuits

Pr M. MOUGHIT 127
Modes de signalisation SS7

• Signalisation en mode associé


– Les canaux de signalisation correspondent point pour
point aux liaisons entre commutateurs circuit véhiculant les
voies de parole.
➔ mise en œuvre simple mais multiplication des nœuds de
signalisation
– Ceci exigerait des liens dédiés entre tous les
commutateurs….

Pr M. MOUGHIT 128
Modes de signalisation SS7

• Signalisation en mode associé

Pr M. MOUGHIT 129
Modes de signalisation SS7
• Signalisation en mode quasi-associé
– Ce système permet de minimiser le nombre de nœuds de
signalisation
➔ coût optimalisé et meilleure performance en termes de
délais de transmission.
– Le mode quasi-associé est celui qui est préféré pour le
SS7.

130
Modes de signalisation SS7
• Signalisation en mode non associé
Dans cette configuration les canaux sont complètement
décorrélés: ➔algorithmes de routage compliqués, délais
accrus, etc…
Ce mode n’est pas mis en œuvre pour le SS7

Pr M. MOUGHIT 131
Modes de signalisation SS7

Pr M. MOUGHIT 132
Modes de signalisation SS7

DPC:
Destination
PS PS
Mode Quasi-Associé Point Code

relation
PTS PTS
1 3
CIC: Code
Identificateur circuit

PTS PTS
2 4 COC: Code of Chanal

PS OPC: Origin Point Code


Voies de parole
Mode Associé Liens SS7

Pr M. MOUGHIT 133
Modes de signalisation SS7
Chaque Point de Transfert Sémaphore (PTS) dans le réseau SS7 est
identifié de façon non-ambiguë par le « numeric point code ».
▪ Ces codes sont acheminés dans des messages de signalisation entre les
différents points, afin d’identifier la source (CPO) et la destination (CPD)
de chaque message.

Le réseau SS7 est défini à partir de 3 types de points de signalisation.


▪ SSP (Service Switching Point) ou CAS (Commutateur d’Accès Service)
▪ STP (Signal Transfer Point) ou PTS (Point de Transfert Sémaphore)
▪ SCP (Service Control Point) ou PCS-R (Point de Contrôle Service
Réseau)
➔ Ce type d’architecture permet un maximum de redondance, une haute
disponibilité et des garanties de sécurité.

Pr M. MOUGHIT 134
SS7: Structure en couche
Modèle OSI Modèle SS7 MAP: Mobil application
Part
Application MAP INAP INAP:Intelligent Network
Presentation application part
ISUP
Session TCAP TUP: Telphon User Part
Transport ISUP: ISDN User Part
TCAP:Transaction
SCCP Capability User part
Network SCCP:Signaling
MTP Level 3 Connection Control
Part
Data Link MTP Level 2

Physical MTP Level 1

MTP: Message Transfer Part

Pr M. MOUGHIT 135
SS7: Structure en couche
Les services SS7 sont décrits par les
couches applicatives du modèle
ISO (4 à 7)
▪ ISUP = ISDN User Part
▪ TUP = Telephone User Part
▪ SCCP = Signaling Connection
Control Part
▪ TCAP = Transaction Capabilities
Application Part

Les mécanismes de transmission


SS7 sont décrits par les couches
réseau du modèle ISO (1 à 3):
➢MTP = Message Transfer Part

Pr M. MOUGHIT 136
SS7: Structure en couche
• SS7 est divisé en quatre niveaux:
– Niveau 1: physique
– Niveau 2: liaison de données
– Niveau 3: Réseau
– Niveau 4: Parties utilisateur
• Les niveaux 1 à 3 transfèrent les messages entre nœud
SS7
• Les Niveau 1 à 3 sont appelés Message Transfert Part
(MTP)
• Le Niveau 4 concerne les services de signalisation

Pr M. MOUGHIT 137
SS7: Structure en couche

Niveau 3 : réseau de signalisation L3 : Routage


-Routage (gestion d’orientation, tables de routage)
-Gestion des canaux ( linkset management)

Niveau 2 : liens de signalisation L2 : Adressage, gestion de


-Détection & correction d’erreurs par retransmission flux et correction d’erreurs
-détection d’erreurs par CRC, acknowledgement
-Numérotation des séquences (NSA: Numéro de
Séquence Avant , NSR:Numéro de Séquence Arrière
-) et gestion
-Gestion des liens(échange de messages LSSU: Link
Status Signal Unit )
-Alignement
Niveau des canaux
1 : transmission et délimitation
(hiérarchie PDH oudes
SDH)trames L1: transmission
32 ITs à 64kbit/s :
-Surveillance de labasés
-Liens Full duplex qualitésur
(taux
desd’erreurs)
ITs à 64 kbits/s IT0 pour la synchro
transportés par des trames MIC à 2048kbit/s (E1) IT1 à IT31 pour les canaux SS7

Pr M. MOUGHIT 138
SS7: Structure en couche
Couches applicatives:

ISDN User Part (ISUP)


ISUP définit le protocole utilisé pour établir, gérer et rompre des
circuits de commutation qui acheminent la parole et les
données entre commutateurs.
ISUP est utilisé pour relier des centres RNIS.

TUP (Telephone User Part)


Le protocole TUP gère les fonctions de base pour la
communication entre les centres RTC
De plus en plus, ISUP remplace TUP.

Pr M. MOUGHIT 139
SS7: Structure en couche
• Couches applicatives:

• SCCP (Signaling Connection Control Part) ou SSCS (Sous-


Système de Connexions Sémaphores);
– il assure des fonctions supplémentaires à MTP3 pour transférer des
informations de signalisation en mode avec ou sans connexion.
– Il permet les échanges de signalisation entre réseaux SS7 différents
(MTP n’est pas capable d’assumer cette fonction)

• TCAP (Transactions Capabilities Applications Part) ou SSGT


(Sous-Système de Gestion de Transactions);
– Fournit un support de communication aux applications interactives dans
un environnement distribué.
– Dans le cas de réseaux mobiles, TCAP transporte les messages
échangés entre MSCs pour assurer les fonctions d’identification,
authentication et localisation de mobiles; ainsi que le roaming.

TCAP: Pour identifier, la localisation...

Pr M. MOUGHIT 140
SS7: Structure en couche
• MAP (Mobile Application Part):
– Fonctions MAP et SMS pour les réseaux IS-41 et GSM
– Interagit sur les équipements: VLR, HLR, MSC et SGSN/GGSN pour le
GSM

• INAP (Intelligent Network Application Part):


– Capability Set 1 (CS1), défini par l’ITU, ETSI, et les standards du Generic
Requirement (GR) of the Bellcore Advanced Intelligent Network (AIN)
– CS2 et CS3 en cours d’implantation
– Permet d’établir, maintenir et rompre des connexions large-bande à travers
un réseau SS7/ATM.

Pr M. MOUGHIT 141
Messages SS7

• Message Initial d’Adresse (IAM)


• Message Adresse Complète (ACM) Adress complete( aquitement, pour
dire que tous chiffres ont ete envoyes)

• Message de réponse (ANM)


• Message connexion (CON)
• Message subséquent d’adresse (SAM)
• Message de demande d’information
• Message de libération d’appel (REL)
• Message de confirmation de libération RCL

Pr M. MOUGHIT 142
Messages SS7

Pr M. MOUGHIT 143
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

IAM3
IAM2
IAM1 PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 144
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

ACM1

ACM2
PS
ACM3
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 145
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS
ANM1
ANM2
ANM3
PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 146
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 147
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 148
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC1

PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 149
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC2
PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 150
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC3
PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 151
Simulation d’appel

PTS

PTS
PTS
PTS

PS
PS
PS

PS

Pr M. MOUGHIT 152
Pr M. MOUGHIT 153
Pr M. MOUGHIT 154
Pr M. MOUGHIT 155
Questions
1- La signalisation abonné-CAA dans les RTC se fait :
a- Dans le même canal que la voix
b- Dans un canal dédié
2- La signalisation abonné-CAA dans le RNIS se fait
a- Dans le canal B
b- Dans le Canal D
c- Canal semaphore
3- la signalisation SS7 est échangée :
a- entre un poste téléphonique et son CAA pour négocier
l’établissement du circuit physique
b- entre deux CAA sur l’IT0 d’un MIC
d- les PS des CAA sur l’IT16 uniquement
e- les PS et sur tous les IT du MIC
4-Le mode de signalisation SS7 quasi-associé signifie :
a- Que la signalisation est échangée entre deux CAA via un PTS
b- Que la signalisation est échangée sur un lien physique établi entre
deux CAA.

Pr M. MOUGHIT 156
Questions
1-Pour la configuration d’une liaison de signalisation les paramètres
suivants sont nécessaires :
a- OPC
b- DPC
c- Code CAA
d- CIC
e- COC
f- LAI (local area identifier)
2-Lorsque un abonnée ayant un BRI demande du CAA le coût de la
communication en cours, la réponse lui sera envoyée sur :
a- Le même canal B qu’il occupe b- Sur l’autre canal B s’il est libre c-
Sur le canal D d- Sur le canal B qu’il occupe mais après la fin de la
communication

3-La signalisation SS7 déployée entre un GMSC et un CAA RNIS classe 4


(Transit) est :
a- TUP b- MAP c- ISUP d- INAP

Pr M. MOUGHIT 157
Les différentes technologies XDSL

• Les principes
– Définition
• xDSL (Digital Subscriber Line (Ligne
numérique d’abonné)
• 2 familles (Symétriques et Asymétriques)

– Historique
• Conception en 1987 par les laboratoires
Bellcore
• Début de l’exploitation commerciale en 1996

Pr M. MOUGHIT 158
Les différentes technologies DSL

– Pourquoi le DSL?
• Ressources multimédias gourmands
– Vidéo à la demande
– Vidéoconférence
– Télétravail
– Télémédecine
• Utilisateurs de plus en plus exigeants
– Commerce en ligne
– Jeu en réseau

Pr M. MOUGHIT 159
Les différentes technologies DSL

• Les différentes technologies DSL


– HDSL : High bit rate DSL
– SDSL : symmetric DSL
– ADSL : Asymmetric DSL
– RADSL : Rate Adaptative DSL
– VDSL : Very high DSL

Pr M. MOUGHIT 160
Les différentes technologies DSL
• Les différences essentielles entre ces
technologies sont affaires de :
– débit de transmission
– distance maximale de transmission
– variation de débit entre le flux montant
(utilisateur/réseau) et flux descendant
(réseau/utilisateur)
– Mode de transmission
– codage

Pr M. MOUGHIT 161
La technologie ADSL

Pr M. MOUGHIT 162
La technologie ADSL
• Les technologies
Asymétriques
– ADSL (Asymetric
Digital Suscriber Line)
• 3 canaux distincts
▪ Voix
▪ Données sens montant
▪ Données sens descendant

Pr M. MOUGHIT 163
La technologie ADSL
• L'ADSL fait appel à la notion
de sous porteuses
• la bande de fréquences
comprise entre 0 Hz et
environ 1,1 MHz est divisée
en 255 intervalles de 4,3125
kHz.
• A chaque frontière
d'intervalle est associée une
sous-porteuse.
• La n-ième sous-porteuse est
matérialisée sous la forme
d'un signal dont la fréquence
de base vaut [n x 4,3125
kHz].
Un modem ADSL est considéré comme la mise en parallèle d'un grand nombre
de modems analogiques, chacun transmettant sur une fréquence différente:
4,3125 kHz pour le premier, 8,625 kHz pour le second, 12,9375 kHz pour le
troisième, et ainsi de suite
164
Pr M. MOUGHIT
La technologie ADSL
• La sous-porteuse d'indice 0 n'est pas utilisée, car elle
correspond à un signal de fréquence nulle.
• Les sous-porteuses d'indice 1 à 15 ne sont en général
pas exploitées en raison de la présence possible de
signaux téléphoniques dans une gamme de fréquences
proche des fréquences utilisées par ces sous-porteuses.
• Les sous-porteuses d'indice 1 à 255 sont théoriquement
utilisables pour transmettre des données.
• Dans la pratique, les sous-porteuses 16 à 31 sont
affectées au trafic émis de l'abonné vers le réseau,
• la sous-porteuse numéro 16, qui sert de signal de
référence, n'est pas modulée et ne transporte donc pas
d'information.
• Les sous-porteuses 32 à 255, sont affectées au trafic
reçu du réseau par l'abonné.

Pr M. MOUGHIT 165
La technologies ADSL2+
–L’ADSL2+ est une évolution de l'ADSL qui utilise 511 sous-
porteuses au lieu de 255, grâce à une extension de la bande
de fréquences utilisées jusqu'à 2,2 MHz environ
les performances accrues de l'ADSL2+ ne sont
accessibles que dans de bonnes conditions:
• Atténuation faible, qui dépend du type de câblage (section)
et de la longueur de la ligne.
• Faible niveau de bruit,
• Absence de perturbations électromagnétiques puissantes le
long du parcours (absence d’émetteurs radio AM à
proximité).
• Câblage de pose récente (à cause du vieillissement des
isolants, les fuites de puissance augmentent avec le temps,
et la résistance des conducteurs augmente par oxydation).

Pr M. MOUGHIT 166
Le Fonctionnement

• Comment ça marche ?
– Utilisation du réseau filaire déjà existant
– Optimisation de l’utilisation de la bande de
fréquence
– Côté opérateur : DSLAM au niveau du central
téléphonique
– Côté abonné : modem + filtre ADSL

Pr M. MOUGHIT 167
Le Fonctionnement

• Le codage
– Codage 2B/1Q
Encodage de transmission . Il
utilise 4 niveaux de signal
(d'où le "quaternaire") pour
représenter 2 bits (d'où le 2
binaires) par élément de
modulation.
– Carrierless AM/PM (QAM)
(CAP : Carrierless Amplitude
and Phase modulation)

Pr M. MOUGHIT 168
Les différentes technologies DSL
• RADSL (Rate Adaptative DSL)
– Fixation dynamique du débit
– En cours de normalisation par l’ANSI(American
National Standards Institute)
– Débit théorique maximal : 7Mbps/1Mbps
• VDSL
– La plus rapide des technologies DSL
– Débit théorique maximal : 52Mbps/2.3Mbps
– Longueur maximale : 1.5km

Pr M. MOUGHIT 169
Les différentes technologies DSL
• Les technologies Asymétriques
– HDSL (High Data Rate DSL)
• Division du tronc numérique du réseau :
– Sur 2 paires de cuivres pour T1(1.544Mbps) au lieu de 24
– Sur 3 paires de cuivres pour E1(2Mbps) au lieu de 32
• Argument économique
• Distance max : 4,5km
– SDSL (Single Line DSL)
• Semblable à l’HDSL, mais différe sur 3 points :
– la transmission se fait sur une paire torsadée ou radio
– la longueur de la boucle locale est limitée à 3,6km
– Débit symétrique

Pr M. MOUGHIT 170
Les différents usages et offres d’aujourd’hui

Débits
descendant/
Débits Portée maxi
Accès remontants (câble cuivre Usages les plus fréquents Cibles clients
usuel)

Web HD, mail, jeux en réseau, peer2peer. Web


ADSL 2048/256k 5.600m Résidentiels et professionnels
HD, Intranet, mail, visioconférence, télédiffusion
768kbits Accès Internet, Intranet, interconnexion de LAN,
dans les 2 sens applications sensibles au temps de transit Entreprises,Opérateurs,
SDSL 3.600m
(avec débits (informatique transactionnelle,3D, Collectivités Locales, SSII
minimum garantis) vidéoconférence)
ADSL 2 8 M/800 k 1.550 m Web, jeux en réseau, multimedia… Résidentiels
ADSL
16 M/800 k 1.400 m Web, images haut débit, vidéo en temps réel Résidentiels
2+
RADSL
7M/1M 5.400 m Web HD, mail, jeux en réseau… Résidentiels ligne longue

20 M/2 M 1.000 m Audiovisuel, vidéo et TV à la demande,


Résidentiels, professionnels et
VDSL 6 M/2 M 1.000m télédiffusion, peer2peer, déport Ethernet, vidéo
entreprises
52 M/2,3 M 700 m câblée

Pr M. MOUGHIT 171
MSAN

▪ MSAN (Muliti
Service Access
Node) est un
nœud d'accès
multiservice qui
consiste à
agréger le trafic
provenant de
plusieurs
abonnés.
▪ Une solution
haut débit et
bande étroite
spécifiquement
intégrée

Mr MOUGHIT Mohamed 172


Les Réseaux Intelligents
Objectis:
Les Réseaux Intelligents ont pour objectifs de:

• faciliter l’introduction de nouveaux services en se basant


sur plus de flexibilités et de fonctionnalités nouvelles.
• Réduction importante des délais de développement et
d’integration des nouveaux services
• réduire les coûts de développement,
• introduire dans le réseau des fonctions plus sophistiquées

Pr M. MOUGHIT 173
Les Réseaux Intelligents

Exemple: Un opérateur qui souhaite introduire un nouveau


service dépend fortement de ses fournisseurs qui sont seuls
habiles à modifier les programmes de fonctionnement de leurs
commutateurs. Les fournisseurs facturent très chers la
modification.
De plus une fois que les programmes nécessaires soient
disponibles, il faut les introduire dans tous les commutateurs
du réseau pour rendre le service disponible par tout

Pr M. MOUGHIT 174
Les Réseaux Intelligents

Principe:
Le principe du Réseau Intelligent comme a été défini par
l'ITU:
• La séparation du contrôle de service et du contrôle d'appel
pour faciliter du déploiement nouveaux services.
• Permet de créer et manager rapidement, uniformément des
services par l'assemblage des Service Independent (SIB)
(Service independent Building Block) .

Pr M. MOUGHIT 175
Les Réseaux Intelligents

Les réseaux intelligents offrent les services suivants :


– routage des appels en fonction des horaires et des tarifs.
– serveurs d’information.
– transfert d’appel.
-Taxation…

Pr M. MOUGHIT 176
Les Réseaux Intelligents
Le Modèle conceptuel d’un RI
Le RI est divisé en 4 plan:
• Le plan de service
• Le plan fonctionnel global
• Le plan fonctionnel Réparti
• Le plan physique

BCP: Basic Call process


FE: Functional Entity
IF: Information Flow
INAP: Intelligent Network Application Protocol
PE: Physical entity
POI: Point of initiation
POR: Point of return
SF: service feature
SIB: service Independent Building block
177
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents

• Le plan de service
▪ Cette couche ne prend en compte que les
services.
▪ Un service est une offre commerciale mise à
disposition par un opérateur pour des abonnés
pour satisfaire un besoin de
télécommunication. (Exemple: Numéro vert)
▪ Un service consiste en un ou plusieurs
éléments de service (SF, Service Feature)
▪ Un élément de service étant la plus petite unité
utilisée à ce niveau. Un élément de service est
un composant de service correspondant à une
partie du service ou au service lui-même.
Exemple d’Elément de service: SF
d’authentification en cas de recharge
téléphonique

178
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents
• Le plan Fonctionnel global
• Ce plan traite le « quoi », Autrement dit quel SIB constitue le service?
• Permet d’effectuer un certain nombre de fonctions représentées des SIB
(SIB, Service Independent Building Block).
Exemple: Un SIB pour le traitement d’appel (BCP, Basic Call
Process).
• Un service correspond dans le GFP (Global Function Plan) à un
chaînage de SIBs. Ce chaînage commence à un endroit précis dans le
traitement d’appel. Ce point de départ est appelé point d’initiation (POI,
Point Of Initiation).
Exemple: Dans l’exemple du service numéro vert, le POI correspond à
la détection du préfixe « 0800 »
• Après exécution de la séquence de SIBs, le contrôle est à nouveau passé
au BCP. Le point dans le traitement d’appel où celui-ci reprend le
contrôle est appelé point de retour (POR, Point of Return).
Pr M. MOUGHIT 179
Les Réseaux Intelligents
• Le plan Fonctionnel global
Chaque module SIB est décrit à travers les éléments suivants:
• Une définition
• L’opération que ce module est appelé à faire
• Ses entrées
• Ses sorties
• Une représentation graphique qui découle de la description des éléments ci-
dessus

SSD: Service Support Data: Ce sont les données relatif au service


exemple: fichier contenant le profil de service d’un client
CID:Call Instance Data: données relatives à l’appel et définissent le contexte de
lancement du service
Exemple: Numéro de l’appelant, numéro de l’appelé
180
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents
• Le plan Fonctionnel Réparti (DFP)
• Ce plan traite le comment? Autrement dit comment le SIB
réalise un service?
• modélise le réseau intelligent comme un ensemble d’entités
fonctionnelles réparties qui exécutent des actions (FEA,
Functional Entity Action).
• Une entité fonctionnelle (FE, Functional Entity) peut être
assimilée à un objet de traitement.
• Un SIB est matérialisé dans le DFP par une séquence d’actions
FEAs exécutés dans les FEs. Certaines de ces actions FEAs
peuvent induire des flux d’information (IF,Information Flow)
entre FEs.
• Le DFP est pris en charge par le concepteur de réseau.

181
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents
• Le plan physique
• Le plan physique modélise les aspects physiques du réseau
intelligent il identifie les différentes entités physiques et
protocoles qui existent dans le réseau intelligent réel.
• Il spécifie par ailleurs les entités fonctionnelles implantées
dans les différentes entités physiques.
• Les flux d’information (IF) du DFP correspondent
habituellement à des protocoles d’application. Dans le plan
physique, on leur assigne la pile de protocole sur laquelle ils
vont fonctionner.
• Le plan physique est pris en charge par les équipementiers et
les opérateurs de réseau

182
Pr M. MOUGHIT

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