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Pr m.moughit@gmail.com
1
Pr M. MOUGHIT
Techniques de Commutations
❖ Commutation de circuit
• Un circuit est établi entre l’émetteur et le récepteur
pendant toute la durée de communication
• Le circuit est totalement réservé à une communication
Pr M. MOUGHIT 2
Techniques de Commutations
Pr M. MOUGHIT 3
Techniques de Commutations
Pr M. MOUGHIT 4
Commutation de Circuit physique
Avantages:
• Délais de transmissions faibles et garanties
• Bande passante garantie
Inconvénients
• Occupation permanente du circuit même s’il n’y a rien à
transmettre
Pr M. MOUGHIT 5
Commutation de Message
Pr M. MOUGHIT 6
Commutation de Message
Pr M. MOUGHIT 7
Commutation de Message
Pr M. MOUGHIT 8
Commutation de paquet
La taille des paquets est bornée. Les données sont découpées
en paquet de petite taille et transmis indépendamment les uns
des autres.
Pr M. MOUGHIT 9
Commutation de paquet
Pr M. MOUGHIT 10
Commutation de paquet
Avantage
Partage des supports de transmission par plusieurs
communications
Inconvénients
• Délai de transmission et bande passante très variables
• Sensible à la congestion d’où perte de paquet
• Paquets arrivent en désordre au récepteur
• Gigue variable
Pr M. MOUGHIT 11
Phase de transmission dans la commutation
de paquet et de message
Noeud2
Noeud3
Temps
Transmission de paquet en cas d’erreur
Noeud1 1 2 2 3
Noeud2 1 2 3
1 2
Noeud3 3
Pr M. MOUGHIT 13
Commutation de circuit virtuel
Les paquets issus d’un même message suivent le même
chemin tracé par la premier paquet envoyé en conséquent:
• Le gigue peut être légèrement variable
• Les paquets sont reçus en ordre par le récepteur
Pr M. MOUGHIT 14
Commutation de circuit virtuel
Pr M. MOUGHIT 15
Commutation de Trame
• Dans la commutation de trame les erreurs ne sont pas vérifiées au niveau des
nœuds car les réseaux de transmissions sont actuellement très fiables
Pr M. MOUGHIT 16
Commutation de Trame
Pr M. MOUGHIT 17
Commutation de cellules
Entête
5 octets Charge Utile 48 octets
Pr M. MOUGHIT 18
Commutation de cellules
Pr M. MOUGHIT 19
Multiplexage Numérique
Emetteur Récepteur
Emetteur Récepteur
Canal
Emetteur Récepteur
Multiplexage
Pr M. MOUGHIT 20
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access
Pr M. MOUGHIT 21
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access
Pr M. MOUGHIT 22
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access
Pr M. MOUGHIT 23
Multiplexage Numérique TDMA
TDMA:Time Division Multiple Access
TS ou IT
Trame
TDMA
Pr M. MOUGHIT 24
Modes d’accès
• L’Accès Multiple à Répartition en Fréquence (AMRF)
ou encore FDMA (Frequency Division Multiple
Access)
Principe:
Diviser la bande passante en plusieurs canaux
Les canaux de fréquences sont assignés aux différents utilisateurs
Pr M. MOUGHIT 25
Modes d’accès
• FDMA
Pr M. MOUGHIT 26
Modes d’accès
• FDMA
• On laisse des intervalles de garde entre les bandes
pour améliorer l’atténuation d’autres fréquences et la
restitution d’un signal occupant une bande par simple
filtrage.
• Pas de réutilisation de la bande passante. Si un
émetteur n’a rien à envoyer, la bande qu’il occupe est
non exploitée.
Pr M. MOUGHIT 27
Modes d’accès
CDMA: Code Division Multiple Access:Accès Multiple
à Répartition de Code
Principe:
• Tous les usagers peuvent utiliser toute la bande tout le temps
• Le signal transmis a une bande passante très supérieure à sa
bande initiale ( étalage du spectre)
• Chaque source a une séquence qui la caractérise. Cette séquence est
connu par le récepteur et par l’émetteur
Pr M. MOUGHIT 28
Modes d’accès
CDMA
Pr M. MOUGHIT 29
Modes d’accès
CDMA
Amplitude
+1
0
Tb
Time Freq (f)
1/Tb
Pr M. MOUGHIT 31
Modes d’accès
CDMA: Technique d’étalement
• La technique d’étalement du spectre consiste à étaler le
signal sur une très grande largeur de bande, jusqu'à le
rendre « invisible » pour les autres utilisateurs de la même
largeur de bande.
Pr M. MOUGHIT 32
CDMA: Technique d’étalement
S(f) S(f)
information
information
f0 f f0 f
Le spectre avant étalage Le spectre après étalage
S(f) S(f)
information
Interférence/noise
Interférence/noise
information
f0 f f0 f
Le spectre avant détalage Le spectre après détalage
Pr M. MOUGHIT 33
CDMA: Technique d’étalement
Power
10 kHz BW
Power fc
100 KHz comme largeur de
100 Khz BW
bande (BW) peut supporter
environ 100 Kbps
fc
Le signal de l'information est en bande étroite de moins de 10
kHz. L'énergie de ce signal à bande étroite est étalé sur une
bande beaucoup plus large de bande en multipliant le signal de
l'information par un code d’étalage .
Pr M. MOUGHIT 34
CDMA: Technique d’étalement
Temps Domaine Frequenciel
Information
XOR
Code 1
=
Composite
L’information ayant une bande étroite, étalée par un code, et puis sera
transmise
A la réception, l’information est retrouvée en lui appliquant le même
code d’étalage
Pr M. MOUGHIT 35
CDMA: Technique d’étalement
Emetteur Récepteur
Signal étalé
Signal original
Code étalage
Pr M. MOUGHIT 36
CDMA: Technique d’étalement
+1
-1
1 0 0 1 1
Signal +1
transmis -1
Pr M. MOUGHIT 37
CDMA: Technique d’étalement
Signal reçu
1001 0110 0110 1001 1001
Code d’étalage 0110 0110 0110 0110 0110
1111 0000 0000 1111 1111
1 0 0 1 1
+1
-1
Pr M. MOUGHIT 38
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement? System de communication traditionnel
Spread Spectrum
Bande étroite
Pr M. MOUGHIT 39
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement? Spectre du Signal modulé
avec un signal sinusoïdale
Signal original
Pr M. MOUGHIT 40
Technique d’étalement du spectre
Pourquoi l’étalement?
10 Khz 1.25 MHz 1.25 MHz 10 Khz
Data Wideband
spectrum
BPF BPF
Data
Data Encoding & Digital Deinterleave
9.6 kbps Interleaving Filter & Decode
1.25MHz 1.25MHz
PN 1.228 Mbps
1.228 Mbps PN
Source
Source
CARRIER CARRIER
intéreférence Bruit
Pr M. MOUGHIT 41
Les codes de séquence PN
• Les PN (pseudo noise sequence) est une séquence ayant les
proriétés des nombres aléatoires.
• PN sont utilisés pour les fonctions d’étalement et le dé-etalement
de l’information transmise.
• Les séquences PN paraissent comme des bruits aléatoires pour
toutes personnes sauf pour l’émetteur et le récepteur.
• Les PN peuvent être crées en utilisant la méthode WALSH
Pr M. MOUGHIT 42
SYNTHÈSE DES SÉQUENCES PSEUDO
ALÉATOIRES
• Les Codes Walsh sont générés mathématiquemt et ayant les
propriétés suivantes:
▪ L’autocorrélation d’un code WALSH est égale à 1
▪ L’intercorrélation entre deux codes walsh est NULLE
▪ Les codes walsh sont des codes orthogonaux comportant le
même nombre de zéro que des uns.
Pr M. MOUGHIT 43
Synthèse des codes WALSH
Wn Wn W1=0 0 0 0 0
W2n= 0 1 0 1
Wn Wn 0 0 W4 = 1 1
W2= 0 0
0 1 0 1 1 0
Pr M. MOUGHIT 44
Synthèse des codes WALSH
W(0) 0 0 0 0 0 0 0 0
W(1) 0 1 0 1 0 1 0 1
W(2) 0 0 1 1 0 0 1 1
W(3) 0 1 1 0 0 1 1 0
W(4) 0 0 0 0 1 1 1 1
W(5) 0 1 0 1 1 0 1 0
W(6) 0 0 1 1 1 1 0 0
W(7) 0 1 1 0 1 0 0 1
Pr M. MOUGHIT 45
Synthèse des codes WALSH
Représentation Antipode
Une représentation Antipodale fait correspondre à la valeur
binaire 1 la valeur -1 et au 0 la valeur 1
Dans le cas Antipodale, le signal x=(x0,x1,….,xk,….) sera
représenté par exemple par: x = (+1, -1, +1, -1, -1, …)
Pr M. MOUGHIT 46
Synthèse des codes WALSH
Pr M. MOUGHIT 47
Les codes WALSH-Hadamard
Pr M. MOUGHIT 48
Synthèse de code WALSH d’ordre
8
On remarque que:
• w0,w2,w4,w6 sont
paires par rapport
au centre T/2
• w1,w3,w5,w7 sont
impaires par
rapport au centre
T/2
Pr M. MOUGHIT 49
Synthèse des codes WALSH
Méthode de Réalisation d’une Fonction WALSH
• On convertit les séquences ±1 en +1 et 0 en remplaçant 1 par 0
et -1 par 1 (présentation antipode)
• On code les indices j des séquences wj par leurs représentations
binaires
• Si on utilise une séquence de N=2k fonction walsh, on utilise des
axes de symétrie au point N/2, N/22, N/2k
• l’exemple suivant montre la réalisation d’un code walsh de 8
membres
Pr M. MOUGHIT 50
Synthèse des codes WALSH
Exemple fonction walsh de 8 membres
Pr M. MOUGHIT 51
Synthèse des codes WALSH
Exercice:
1- Calculer pour une fonction WALSH de 16 w13
Pr M. MOUGHIT 52
Les codes WALSH
Application de code walsh dans les liaisons
Radio montantes
On considère le Kème symbole d’un mobile i, Le signal généré
par le mobile i est donc:
Pr M. MOUGHIT 53
Utilisation des codes walsh dans les liaisons Radio
montantes
Pr M. MOUGHIT 54
Utilisation des codes walsh dans les liaisons Radio
montantes
Pr M. MOUGHIT 55
Utilisation des codes walsh dans les liaisons
Radio montantes
Par utilisation du principe d’orthogonalité des fonctions
WALSH:
On reçoit
Pr M. MOUGHIT 56
Multiplexage en longueur d’onde (WDM)
Pr M. MOUGHIT 57
Multiplexage en longueur d’onde (WDM)
Input Optical
laser receiver
L
La dispersion chromatique
dans la fibre permet aux
differentes λ de voyager à des
vitesse de groupe différentes
et des retards de propagation
Pr M. MOUGHIT 59
Réseau Téléphonique Commuté
Objectif:
Transmettre la voix humaine sans établissement de liaisons
permanente entre interlocuteurs
Le réseau RTC a été créé par Alexandre Graham Bell (1876 )
dans le but de faire écouter des pièces de théâtre à distance.
60
Pr M. MOUGHIT
Réseau Téléphonique Commuté
Exemple:
50 postes nécessitent pour leur
interconnexion 1225 liaisons,
Pr M. MOUGHIT 61
Réseau Téléphonique Commuté
▪ Un commutateur (ou centre de commutation) permet
d’éviter les liaisons point à point.
Sonnerie, Tonalités
Raccrocher- décrocher
Pr M. MOUGHIT 63
Liaisons Téléphoniques
Une liaison téléphonique est essentiellement composé de:
▪Deux postes téléphoniques
▪Une ligne acheminant les signaux (paire torsadé)
▪Une source d’énergie (-48v) continue pour l’alimentation
des postes téléphoniques fournie par le centrale
téléphonique
64
Pr M. MOUGHIT
Poste téléphonique
65
Pr M. MOUGHIT
Poste téléphonique
Pr M. MOUGHIT 66
Poste téléphonique: Principe de numérotation
Pr M. MOUGHIT 67
Poste téléphonique: Principe de numérotation
Fréquence vocale ou code DTMF
697 hz 1 2 3 A
6 B
770 hz 4 5
C
852 hz 7 8 9
0 D
941 hz * #
Pr M. MOUGHIT 68
Plan de numérotation
Pr M. MOUGHIT 69
Commutateurs
▪ Au début, les communications
étaient établies par des opérateurs
et des opératrices, grâce à un
système de cordons souples munis
de fiches et de tableaux d'arrivée
et de départ d'abonnés.
▪ Puis Les communications sont
établies par les systèmes de
commutations automatiques.
▪ d'abord électromécaniques
▪ puis électroniques,
▪ puis numériques et totalement
pilotés par informatique.
▪ Puis logiciel
Pr M. MOUGHIT Centre de commutation
70
électromécanique
Commutation Crossbar
➢ Cette commutation consiste à créer un chemin physique grâce
aux matrice de connexion. Un exemple de liaison est indiqué
en rouge.
Pr M. MOUGHIT 71
Commutation temporelle
Pr M. MOUGHIT 72
Commutation temporelle
la commutation de circuits juxtapose bout à bout des voies physiques
de communication, la liaison étant maintenue durant tout l’échange.
La numérisation de la voix a permis le multiplexage temporel des
communications.
La commutation spatiale a été remplacée par la commutation
d’intervalles de temps (IT ou TS) ou commutation temporelle qui
exploite efficacement les liaisons
Pr M. MOUGHIT 73
Structure du RTC
On distingue:
Branchement: la partie entre les
abonnés et les points de
concentration (PC)
Distribution: partie entre les PC et le
sous répartiteur
Transport: la partie entre les sous
répartiteurs et le répartiteur
générale.
Pr M. MOUGHIT 74
Structure du RTC
Pr M. MOUGHIT 75
Structure du RTC
CAA: Centre à
Autonomie
d’Acheminement
CAA classe 5 (C5)
CAA CT: Centre de Transit
(classe 4 C4)
CTU:Centre de Transit
Urbain
CT CTN: Centre de
Transit National
CTI: Centre de Transit
International
Pr M. MOUGHIT 76
Structure du RTC
Pr M. MOUGHIT 77
Etapes d’établissement d’une communication
Pr M. MOUGHIT 78
Transmission de la voix via RTC
Pr M. MOUGHIT 79
Transmission de la voix via RTC
Pr M. MOUGHIT 80
Transmission de la voix via RTC
Pr M. MOUGHIT 81
Questions
Est-ce qu’un service de messagerie orienté connexion fiable
peut être offert via un réseau de commutation par:
a. paquets
b. Cellule
c. Circuit virtuel
La téléphonie standard utilise
a. La commutation de circuit physique
b. La commutation de circuit virtuel
c. La commutation de paquet
les CAA d’un opérateur sont toujours reliés entre eux point à
point
a- Faux b- vrai
Les CAA classe 4 sont
a. Des voies alternatives de secours en cas de coupure du
lien direct entre deux CAA
b. Sont des gateway
c. Sont des voies de débordement en cas de surcharge
Pr M. MOUGHIT 82
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?
• RNIS: Réseau numérique à intégration de services
ou ISDN : Integrated services Digital Network
• Permet l’échange de voix, données et vidéo
• Fournit des services à faible débit : de 64Kbps à 2Mbps et des
services à haut débit : de 10Mbps à 622Mbps.
• ISDN est une technologie d’accès entièrement numérique
Pr M. MOUGHIT 83
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?
Pr M. MOUGHIT 84
Qu'est-ce qu'un réseau RNIS ?
Pr M. MOUGHIT 85
Nouveauté par rapport à RTC
Pr M. MOUGHIT 86
Canaux RNIS
• Les canaux logiques RNIS
– Les canaux B
transmettent à un débit de 64Kbps en commutation de circuit les
informations utilisateur: voix, données, fax.
– Les canaux D
transmettent à un débit de 16Kbps en accès de base et 64Kbps en accès
primaire.
Ils supportent les informations de signalisation : appels, établissement des
connexions, demandes de services, routage des données sur les canaux B
et enfin libération des connexions.
Cette signalisation hors bande permet des temps d'établissement de
connexion rapides (environ 4 secondes) relativement aux réseaux
analogiques (environ 40 secondes).
Il est aussi possible de transmettre des données utilisateur à travers les
canaux D (protocole X.31b).
Pr M. MOUGHIT 87
Les types d’accès RNIS
• L'accès de base ou Basic
Rate Interface (BRI)
comprend 2 canaux B et
un canal D pour la
signalisation : 2B+D.
• L'accès primaire ou
Primary Rate Interface
(PRI) comprend 30 canaux
B et un canal D à 64Kbps
en Europe: 30B+D (débit
de 2,048Mbps). Aux Etats-
Unis et au Japon la
définition est différente :
23B+D (débit de
1,544Mbps).
Pr M. MOUGHIT 88
Dispositif de connexion RNIS
• Les équipements non-RNIS n'ont pas nécessairement des
débits compatibles avec la définition du canal B: 64Kbps.
Dans ce cas, les adaptateurs de terminal (TA) réalisent une
adaptation en réduisant le débit effectif du canal B jusqu'à
une valeur compatible avec le dispositif non-RNIS.
• Il existe 2 protocoles de gestion d'adaptation : V.110 très
utilisé en Europe et V.120 aux Etats-Unis.
Ces 2 protocoles gèrent les transmissions synchrones et
asynchrones.
• La bande passante dynamique ou l'allocation de canaux
est obtenue par l'agrégation des canaux B.
On obtient ainsi une bande passante maximale de
128Kbps pour l'accès de base (BRI) et de 1.920Mbps pour
l'accès primaire en Europe.
Pr M. MOUGHIT 89
Dispositif de connexion RNIS
Pr M. MOUGHIT 90
Dispositif de connexion RNIS
• La configuration physique vue du côté de l'utilisateur RNIS est
divisée en groupes fonctionnels séparés par des points de
référence.
Pr M. MOUGHIT 91
Dispositif de connexion RNIS
• R, S, T, U : points de références
• TNL-TNR/NT1 : Terminal Numérique de Ligne-
Terminal Numérique de Réseau/Network
Termination 1
• TNA/NT2: Terminal Numérique d'abonné/Network
Termination 2
• Terminal RNIS/TE1 : Terminal Equipment 1
• Adaptateur/TA : Terminal Adapter
• Terminal non-RNIS/TE2 : Terminal Equipment 2
Pr M. MOUGHIT 92
Dispositif de connexion RNIS
• U : Ce point de référence est placé entre le groupe NT1 et la
boucle de transmission de l'opérateur téléphonique qui fournit
une liaison bidirectionnelle (full-duplex) entre l'abonné et le
commutateur central sur 2 fils.
Pr M. MOUGHIT 93
Dispositif de connexion RNIS
Pr M. MOUGHIT 94
Structure des installations d’abonné
Pr M. MOUGHIT 95
Structure des installations d’abonné
Pr M. MOUGHIT 96
RNIS: Presentation en couche
Session
LAPD: ITU-T.Q.921
Transport
Réseau
Service BRI: ITU-T.I.430
Liaison de données
Pr M. MOUGHIT 97
RNIS: Couche physique
Les trames sont différentes en entrées et en sorties
Pr M. MOUGHIT 99
RNIS: Couche physique
Dans le sens terminal vers terminaison de réseau
Chaque trame comprend les groupes de bits; dans chaque groupe,
l'équilibrage de composante continue est assuré par le dernier bit
(bit L).
Dans le sens terminaison de réseau vers terminal
Les trames transmises par la terminaison de réseau contiennent un
canal en écho (bits E) utilisé pour retransmettre les bits D reçus en
provenance des terminaux. Le canal D en écho est utilisé pour la
commande de l'accès au canal D. Le dernier bit de la trame (bit L)
est utilisé pour équilibrer chaque trame complète.
Pr M. MOUGHIT 100
RNIS: Couche physique
Bit d’équilibrage
• Un bit d'équilibrage est un ZÉRO binaire si le nombre des
ZÉROS binaires suivant le dernier bit d'équilibrage est un
nombre impair.
• Un bit d'équilibrage est un UN binaire si le nombre de ZÉROS
binaires suivant le dernier bit d'équilibrage est un nombre pair.
Valeurs binaires 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1
Signal de ligne
t
T1820570-93/d04
FIGURE 4/I.430
Code pseudo-ternaire – Exemple d'application
Pr M. MOUGHIT 101
RNIS: Couche physique
Bit d’équilibrage
Pr M. MOUGHIT 102
RNIS: Couche physique
Bit de synchronisation
• F: Permet la détection de début d’une nouvelle
trame
• F est émis en viol polarité
• FA confirme le viol de polarité opéré par F.
• FA permet d’éviter qu’une erreur de
transmission simule un viol de bipolarité et soit
interprété comme début de trame
• N : Complémentaire de Fa
Pr M. MOUGHIT 103
RNIS: Protocole LAP D
• PROTOCOLE UNIQUE POUR COMMUNICATIONS:
• vocales
• données ( et télématique)
• images, vidéo
• Définit
– les messages.
– les codages.
– les procédures.
• Pour
– >établissement/rupture de communications(gestion des
ressources
d'accès)
– >transfert de données de compatibilité.
– suspension/reprise d'appels, compléments de service.
Pr M. MOUGHIT 104
RNIS: Liaison de données (LAP-D)
Fonctions du Protocole LAPD:
L'objectif du protocole
LAPD est de transmettre
des informations entre
les entités de la couche
3 à travers l'interface
usager-réseau du RNIS
en utilisant le canal D
Pr M. MOUGHIT 105
RNIS: Protocole LAP D
Pr M. MOUGHIT 106
RNIS: Liaison de données
• SAPI : Service Access Point Identifier : Identifie le type de
paquet (data ou contrôle…)
• TEI : Terminal Endpoint Identifier : Identifie l’équipement de
terminaison (téléphone ou PC …)
Pr M. MOUGHIT 107
RNIS: Liaison de données
Pr M. MOUGHIT 108
RNIS: Liaison de données
Champ TEI
TEI: Terminal Identfier, pour multipoint sur D, permet de
diriger les messages vers le terminal concerné (7 bits+ 1 bits
EA=1)
TEI0: Mode point à point
TEI 1..63: Terminaux à N° TEI non automatique
TEI 64..126) Terminaux à n° TEI automatique
TEI127: Message diffusé (broadcast)
Pr M. MOUGHIT 109
RNIS: Liaison de données (LAP-D)
Le protocole LAPD comporte des fonctions pour:
Pr M. MOUGHIT 110
RNIS: Liaison de données
Le drapeau (Flag):
Est représenté par 01111110 pour indiquer le début ou la fin
de trame
Le champ Adresse:
Service et terminaux
Le champ Contrôle:
• Permet le control des appels.
• Occupe un ou deux octets selon le type de control
A- Les trames d’information (I):
•les trames I sont utilisés pour le transfert
d’information sur les services de niveau 2 utilisé par
le niveau 3
•Trames (I) contient en plus les numéros de
séquences
•Les trames (I) occupent deux octets
Pr M. MOUGHIT 111
RNIS: Liaison de données
Les trames de supervision (S):
• Les trames S sont un ensemble de commande de supervision
de liaison
• Elles contiennent les numéros d’acquittement et la
commande.
• Elles occupent deux octets
• Exemple de commande
✓La commande RR (receive ready): acquitte la réception de
la trame précédente et donne le numéro de la trame
attendu
✓La commande RNR (receive not ready)
✓La commande REJ (reject) indique une erreur de
transmission
Pr M. MOUGHIT 112
RNIS: Liaison de données
Les trames non numéroté (U):
• Les trames U ne sont pas numérotées
• Elles occupent 1 seul octet
• On ne contrôle pas leur séquencement
• Exemples: DISC: disconnect,
Pr M. MOUGHIT 113
RNIS: Liaison de données
N(R) P 5
Format S X X X X S S 0 1 Octet 4
N(R) P/F 5
Pr M. MOUGHIT 114
RNIS: Liaison de données
Suivant les différentes valeurs des M, on obtient les trames
suivantes :
Pr M. MOUGHIT 115
Avantages de RNIS
Rapidité: Débit supérieur au RTC avec un temps d’établissement de
la communication inférieur à une seconde.
Confort: Temps très réduit pour le téléchargement de fichiers très
volumineux.
Pr M. MOUGHIT 116
RNIS: Services complémentaires
Pr M. MOUGHIT 117
Sélection directe à l'arrivée
Pr M. MOUGHIT 118
Sélection directe à l'arrivée
Pr M. MOUGHIT 119
Sous adresse
•Sous-adresse
o Permet de sélectionner une entité à l'intérieur d'une installation en
complétant le numéro principal par 1 à 4 caractères alphanumériques.
Pr M. MOUGHIT 120
Réseaux de Signalisation
Présentation SS7
• La signalisation concerne tous les échanges
d’informations nécessaires pour la fourniture et la
maintenance d’un service de télécommunications.
contrôle
Pr M. MOUGHIT 121
Réseaux de Signalisation
Pr M. MOUGHIT 122
Types de signalisation
Network Network
Interface (NNI)
signalisation SS7
User Network
Interface (UNI)
- signalisation abonné
(DSS1,V5)
- signalisation RNIS (D)
- signalisation PABX
(QSIG)
Pr M. MOUGHIT 124
Signalisation In Band- Out Band
Pr M. MOUGHIT 125
Architecture Réseau sémaphore
Liens de signalisation:
Réseau SS7 Canaux de
Canal D
signalisation
COC
Liens de communication:
Voies de parole/data
Canaux B
Pr M. MOUGHIT 126
Architecture SS7
Réseau de signalisation
PS
PTS PTS CA
S
PS PS
PTS PTS
TSw
Sw
Sw
Commutateurs et liaisons circuits
Pr M. MOUGHIT 127
Modes de signalisation SS7
Pr M. MOUGHIT 128
Modes de signalisation SS7
Pr M. MOUGHIT 129
Modes de signalisation SS7
• Signalisation en mode quasi-associé
– Ce système permet de minimiser le nombre de nœuds de
signalisation
➔ coût optimalisé et meilleure performance en termes de
délais de transmission.
– Le mode quasi-associé est celui qui est préféré pour le
SS7.
130
Modes de signalisation SS7
• Signalisation en mode non associé
Dans cette configuration les canaux sont complètement
décorrélés: ➔algorithmes de routage compliqués, délais
accrus, etc…
Ce mode n’est pas mis en œuvre pour le SS7
Pr M. MOUGHIT 131
Modes de signalisation SS7
Pr M. MOUGHIT 132
Modes de signalisation SS7
DPC:
Destination
PS PS
Mode Quasi-Associé Point Code
relation
PTS PTS
1 3
CIC: Code
Identificateur circuit
PTS PTS
2 4 COC: Code of Chanal
Pr M. MOUGHIT 133
Modes de signalisation SS7
Chaque Point de Transfert Sémaphore (PTS) dans le réseau SS7 est
identifié de façon non-ambiguë par le « numeric point code ».
▪ Ces codes sont acheminés dans des messages de signalisation entre les
différents points, afin d’identifier la source (CPO) et la destination (CPD)
de chaque message.
Pr M. MOUGHIT 134
SS7: Structure en couche
Modèle OSI Modèle SS7 MAP: Mobil application
Part
Application MAP INAP INAP:Intelligent Network
Presentation application part
ISUP
Session TCAP TUP: Telphon User Part
Transport ISUP: ISDN User Part
TCAP:Transaction
SCCP Capability User part
Network SCCP:Signaling
MTP Level 3 Connection Control
Part
Data Link MTP Level 2
Pr M. MOUGHIT 135
SS7: Structure en couche
Les services SS7 sont décrits par les
couches applicatives du modèle
ISO (4 à 7)
▪ ISUP = ISDN User Part
▪ TUP = Telephone User Part
▪ SCCP = Signaling Connection
Control Part
▪ TCAP = Transaction Capabilities
Application Part
Pr M. MOUGHIT 136
SS7: Structure en couche
• SS7 est divisé en quatre niveaux:
– Niveau 1: physique
– Niveau 2: liaison de données
– Niveau 3: Réseau
– Niveau 4: Parties utilisateur
• Les niveaux 1 à 3 transfèrent les messages entre nœud
SS7
• Les Niveau 1 à 3 sont appelés Message Transfert Part
(MTP)
• Le Niveau 4 concerne les services de signalisation
Pr M. MOUGHIT 137
SS7: Structure en couche
Pr M. MOUGHIT 138
SS7: Structure en couche
Couches applicatives:
Pr M. MOUGHIT 139
SS7: Structure en couche
• Couches applicatives:
Pr M. MOUGHIT 140
SS7: Structure en couche
• MAP (Mobile Application Part):
– Fonctions MAP et SMS pour les réseaux IS-41 et GSM
– Interagit sur les équipements: VLR, HLR, MSC et SGSN/GGSN pour le
GSM
Pr M. MOUGHIT 141
Messages SS7
Pr M. MOUGHIT 142
Messages SS7
Pr M. MOUGHIT 143
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
IAM3
IAM2
IAM1 PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 144
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
ACM1
ACM2
PS
ACM3
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 145
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
ANM1
ANM2
ANM3
PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 146
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 147
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 148
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
RLC1
PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 149
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
RLC2
PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 150
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
RLC3
PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 151
Simulation d’appel
PTS
PTS
PTS
PTS
PS
PS
PS
PS
Pr M. MOUGHIT 152
Pr M. MOUGHIT 153
Pr M. MOUGHIT 154
Pr M. MOUGHIT 155
Questions
1- La signalisation abonné-CAA dans les RTC se fait :
a- Dans le même canal que la voix
b- Dans un canal dédié
2- La signalisation abonné-CAA dans le RNIS se fait
a- Dans le canal B
b- Dans le Canal D
c- Canal semaphore
3- la signalisation SS7 est échangée :
a- entre un poste téléphonique et son CAA pour négocier
l’établissement du circuit physique
b- entre deux CAA sur l’IT0 d’un MIC
d- les PS des CAA sur l’IT16 uniquement
e- les PS et sur tous les IT du MIC
4-Le mode de signalisation SS7 quasi-associé signifie :
a- Que la signalisation est échangée entre deux CAA via un PTS
b- Que la signalisation est échangée sur un lien physique établi entre
deux CAA.
Pr M. MOUGHIT 156
Questions
1-Pour la configuration d’une liaison de signalisation les paramètres
suivants sont nécessaires :
a- OPC
b- DPC
c- Code CAA
d- CIC
e- COC
f- LAI (local area identifier)
2-Lorsque un abonnée ayant un BRI demande du CAA le coût de la
communication en cours, la réponse lui sera envoyée sur :
a- Le même canal B qu’il occupe b- Sur l’autre canal B s’il est libre c-
Sur le canal D d- Sur le canal B qu’il occupe mais après la fin de la
communication
Pr M. MOUGHIT 157
Les différentes technologies XDSL
• Les principes
– Définition
• xDSL (Digital Subscriber Line (Ligne
numérique d’abonné)
• 2 familles (Symétriques et Asymétriques)
– Historique
• Conception en 1987 par les laboratoires
Bellcore
• Début de l’exploitation commerciale en 1996
Pr M. MOUGHIT 158
Les différentes technologies DSL
– Pourquoi le DSL?
• Ressources multimédias gourmands
– Vidéo à la demande
– Vidéoconférence
– Télétravail
– Télémédecine
• Utilisateurs de plus en plus exigeants
– Commerce en ligne
– Jeu en réseau
Pr M. MOUGHIT 159
Les différentes technologies DSL
Pr M. MOUGHIT 160
Les différentes technologies DSL
• Les différences essentielles entre ces
technologies sont affaires de :
– débit de transmission
– distance maximale de transmission
– variation de débit entre le flux montant
(utilisateur/réseau) et flux descendant
(réseau/utilisateur)
– Mode de transmission
– codage
Pr M. MOUGHIT 161
La technologie ADSL
Pr M. MOUGHIT 162
La technologie ADSL
• Les technologies
Asymétriques
– ADSL (Asymetric
Digital Suscriber Line)
• 3 canaux distincts
▪ Voix
▪ Données sens montant
▪ Données sens descendant
Pr M. MOUGHIT 163
La technologie ADSL
• L'ADSL fait appel à la notion
de sous porteuses
• la bande de fréquences
comprise entre 0 Hz et
environ 1,1 MHz est divisée
en 255 intervalles de 4,3125
kHz.
• A chaque frontière
d'intervalle est associée une
sous-porteuse.
• La n-ième sous-porteuse est
matérialisée sous la forme
d'un signal dont la fréquence
de base vaut [n x 4,3125
kHz].
Un modem ADSL est considéré comme la mise en parallèle d'un grand nombre
de modems analogiques, chacun transmettant sur une fréquence différente:
4,3125 kHz pour le premier, 8,625 kHz pour le second, 12,9375 kHz pour le
troisième, et ainsi de suite
164
Pr M. MOUGHIT
La technologie ADSL
• La sous-porteuse d'indice 0 n'est pas utilisée, car elle
correspond à un signal de fréquence nulle.
• Les sous-porteuses d'indice 1 à 15 ne sont en général
pas exploitées en raison de la présence possible de
signaux téléphoniques dans une gamme de fréquences
proche des fréquences utilisées par ces sous-porteuses.
• Les sous-porteuses d'indice 1 à 255 sont théoriquement
utilisables pour transmettre des données.
• Dans la pratique, les sous-porteuses 16 à 31 sont
affectées au trafic émis de l'abonné vers le réseau,
• la sous-porteuse numéro 16, qui sert de signal de
référence, n'est pas modulée et ne transporte donc pas
d'information.
• Les sous-porteuses 32 à 255, sont affectées au trafic
reçu du réseau par l'abonné.
Pr M. MOUGHIT 165
La technologies ADSL2+
–L’ADSL2+ est une évolution de l'ADSL qui utilise 511 sous-
porteuses au lieu de 255, grâce à une extension de la bande
de fréquences utilisées jusqu'à 2,2 MHz environ
les performances accrues de l'ADSL2+ ne sont
accessibles que dans de bonnes conditions:
• Atténuation faible, qui dépend du type de câblage (section)
et de la longueur de la ligne.
• Faible niveau de bruit,
• Absence de perturbations électromagnétiques puissantes le
long du parcours (absence d’émetteurs radio AM à
proximité).
• Câblage de pose récente (à cause du vieillissement des
isolants, les fuites de puissance augmentent avec le temps,
et la résistance des conducteurs augmente par oxydation).
Pr M. MOUGHIT 166
Le Fonctionnement
• Comment ça marche ?
– Utilisation du réseau filaire déjà existant
– Optimisation de l’utilisation de la bande de
fréquence
– Côté opérateur : DSLAM au niveau du central
téléphonique
– Côté abonné : modem + filtre ADSL
Pr M. MOUGHIT 167
Le Fonctionnement
• Le codage
– Codage 2B/1Q
Encodage de transmission . Il
utilise 4 niveaux de signal
(d'où le "quaternaire") pour
représenter 2 bits (d'où le 2
binaires) par élément de
modulation.
– Carrierless AM/PM (QAM)
(CAP : Carrierless Amplitude
and Phase modulation)
Pr M. MOUGHIT 168
Les différentes technologies DSL
• RADSL (Rate Adaptative DSL)
– Fixation dynamique du débit
– En cours de normalisation par l’ANSI(American
National Standards Institute)
– Débit théorique maximal : 7Mbps/1Mbps
• VDSL
– La plus rapide des technologies DSL
– Débit théorique maximal : 52Mbps/2.3Mbps
– Longueur maximale : 1.5km
Pr M. MOUGHIT 169
Les différentes technologies DSL
• Les technologies Asymétriques
– HDSL (High Data Rate DSL)
• Division du tronc numérique du réseau :
– Sur 2 paires de cuivres pour T1(1.544Mbps) au lieu de 24
– Sur 3 paires de cuivres pour E1(2Mbps) au lieu de 32
• Argument économique
• Distance max : 4,5km
– SDSL (Single Line DSL)
• Semblable à l’HDSL, mais différe sur 3 points :
– la transmission se fait sur une paire torsadée ou radio
– la longueur de la boucle locale est limitée à 3,6km
– Débit symétrique
Pr M. MOUGHIT 170
Les différents usages et offres d’aujourd’hui
Débits
descendant/
Débits Portée maxi
Accès remontants (câble cuivre Usages les plus fréquents Cibles clients
usuel)
Pr M. MOUGHIT 171
MSAN
▪ MSAN (Muliti
Service Access
Node) est un
nœud d'accès
multiservice qui
consiste à
agréger le trafic
provenant de
plusieurs
abonnés.
▪ Une solution
haut débit et
bande étroite
spécifiquement
intégrée
Pr M. MOUGHIT 173
Les Réseaux Intelligents
Pr M. MOUGHIT 174
Les Réseaux Intelligents
Principe:
Le principe du Réseau Intelligent comme a été défini par
l'ITU:
• La séparation du contrôle de service et du contrôle d'appel
pour faciliter du déploiement nouveaux services.
• Permet de créer et manager rapidement, uniformément des
services par l'assemblage des Service Independent (SIB)
(Service independent Building Block) .
Pr M. MOUGHIT 175
Les Réseaux Intelligents
Pr M. MOUGHIT 176
Les Réseaux Intelligents
Le Modèle conceptuel d’un RI
Le RI est divisé en 4 plan:
• Le plan de service
• Le plan fonctionnel global
• Le plan fonctionnel Réparti
• Le plan physique
• Le plan de service
▪ Cette couche ne prend en compte que les
services.
▪ Un service est une offre commerciale mise à
disposition par un opérateur pour des abonnés
pour satisfaire un besoin de
télécommunication. (Exemple: Numéro vert)
▪ Un service consiste en un ou plusieurs
éléments de service (SF, Service Feature)
▪ Un élément de service étant la plus petite unité
utilisée à ce niveau. Un élément de service est
un composant de service correspondant à une
partie du service ou au service lui-même.
Exemple d’Elément de service: SF
d’authentification en cas de recharge
téléphonique
178
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents
• Le plan Fonctionnel global
• Ce plan traite le « quoi », Autrement dit quel SIB constitue le service?
• Permet d’effectuer un certain nombre de fonctions représentées des SIB
(SIB, Service Independent Building Block).
Exemple: Un SIB pour le traitement d’appel (BCP, Basic Call
Process).
• Un service correspond dans le GFP (Global Function Plan) à un
chaînage de SIBs. Ce chaînage commence à un endroit précis dans le
traitement d’appel. Ce point de départ est appelé point d’initiation (POI,
Point Of Initiation).
Exemple: Dans l’exemple du service numéro vert, le POI correspond à
la détection du préfixe « 0800 »
• Après exécution de la séquence de SIBs, le contrôle est à nouveau passé
au BCP. Le point dans le traitement d’appel où celui-ci reprend le
contrôle est appelé point de retour (POR, Point of Return).
Pr M. MOUGHIT 179
Les Réseaux Intelligents
• Le plan Fonctionnel global
Chaque module SIB est décrit à travers les éléments suivants:
• Une définition
• L’opération que ce module est appelé à faire
• Ses entrées
• Ses sorties
• Une représentation graphique qui découle de la description des éléments ci-
dessus
181
Pr M. MOUGHIT
Les Réseaux Intelligents
• Le plan physique
• Le plan physique modélise les aspects physiques du réseau
intelligent il identifie les différentes entités physiques et
protocoles qui existent dans le réseau intelligent réel.
• Il spécifie par ailleurs les entités fonctionnelles implantées
dans les différentes entités physiques.
• Les flux d’information (IF) du DFP correspondent
habituellement à des protocoles d’application. Dans le plan
physique, on leur assigne la pile de protocole sur laquelle ils
vont fonctionner.
• Le plan physique est pris en charge par les équipementiers et
les opérateurs de réseau
182
Pr M. MOUGHIT