Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les accords
La question des réparations est elle aussi engagée par Staline, qui
demande de l’Allemagne en gage de réparation, 20 milliards de
dollars au total, dont la moitié ira à l’URSS.
Le plan Morgenthau :
La Niederlande
La Hochlande
La zone internationale
Territoires perdus par l'Allemagne : la (Sarre rattachée à la France, la
Haute-Silésie rattachée à la Pologne, et la Prusse-Orientale partagée entre
celle-ci et l'URSS)
La question polonaise
Conclusion
Conservé à la Bildarchiv der
Österreichischen Nationalbibliothek
de Vienne, le fameux accord de
pourcentages contresigné par
Churchill et Staline à Moscou le
9 octobre 1944.
Conséquences territoriales et
démographiques des changements
actés en Europe orientale par les
conférences inter-alliées de Moscou
(1944), Yalta et Potsdam (1945).
Pourquoi Yalta ?
En réalité, Roosevelt et Staline sont parvenus rapidement à un
accord parce que les intérêts américains et soviétiques étaient
convergents : tout d'abord, écraser l'Allemagne, ensuite se
partager le monde en zones d'influences. Dans cet esprit, l'Europe
Occidentale, celle de Charlemagne, avec laquelle les États-Unis
ont les relations commerciales et culturelles les plus étroites et
d'où vient la plupart des émigrants, sera réservée à l'influence
américaine, tandis que l'Europe de l'Est, constitués d'états faibles
et existant depuis peu, utile pour constituer un glacis protecteur
de l'URSS, sera réservée à l'influence soviétique. L'erreur de
Roosevelt, fortement influencé par son éminence grise, Harry
Hopkins, sera double : d'une part, croire en la pérennité de
l'alliance soviéto-américaine, alors que de Gaulle et Churchill, plus
lucides avaient anticipé la rupture future, pour des raisons
géopolitiques classiques, à savoir la fin de l'ennemi commun,
d'autre part, Hopkins et Roosevelt se tromperont complètement
sur la nature du régime soviétique et la personnalité de Staline,
qu'ils appelaient familièrement "Oncle Joe", contrairement à de
Gaulle et Churchill, là aussi, plus lucides[11].
Notes et références
1. A. Conte, Yalta ou le partage du monde, R. Laffont, 1964
2. Conte 1964, p. 364 parle de la « candeur de l'Occident » et A.
Fontaine de « l'espoir insensé qu'il (i.e. de fait, Roosevelt)
nourrit l'espoir de voir la patrie du socialisme s'associer à la
garantie d'un ordre international dont la patrie du capitalisme
est pour longtemps le véritable leader » (dans : La Guerre
froide 1917-1991, Éditions de la Martinière, 2004, p. 87).
3. Cité par A. Fontaine, Le Monde du 5 février 1990.
4. Yves Durand, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, éditions
Complexe, 1998, p. 450.
5. Jean Sévillia, « Il y a 70 ans, Yalta n'a pas «partagé» le
monde », Le Figaro,4 février 2015 (lire en ligne (https://www.le
figaro.fr/histoire/2015/02/03/26001-20150203ARTFIG00337-il
-y-a-70-ans-yalta-n-a-pas-partage-le-monde.php) [archive],
consulté le 26 juin 2023)
6. La conférence de Yalta débouche sur deux textes : un
communiqué disponible au public et un autre non disponible
au public.
7. (de) H.E. Stier (dir.), Grosser Atlas zur Weltgeschischte, éd.
Westermann, 1985 (ISBN 978-3-14-100919-4), p. 160.
8. Selon (en) Diane S. Clemens, Yalta Conference, vol. 21, World
Book, 2006, p. 549 ; « Yalta Conference », dans Funk &
Wagnells New Encyclopedia, Philadelphie, États-Unis, World
Almanach Education Group, 2003 ; et Pierre de Senarclens,
Yalta, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1990, p. 50-52, Churchill aurait
dit : « Ne nous disputons pas pour des choses qui n'en valent
pas la peine » puis prit une demi-feuille de papier, griffonna ses
propositions et tendit le papier à Staline, qui sortit de sa
vareuse un crayon bleu de charpentier et traça un « V » pour
marquer son approbation. L'idée de préétablir des zones
d'influence dans les pays des Balkans et d'Europe orientale
pour éviter de se créer de futurs sujets de discorde, ne tenait
aucun compte de l'orientation politique des mouvements de
résistance de ces pays (le groupe résistant le plus puissant de
Grèce était à majorité communiste : ELAS, alors que les
communistes étaient minoritaires en Hongrie, Roumanie et
Bulgarie).
9. Pierre de Senarclens, Yalta, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1990,
p. 50-52
10. L'URSS, pas plus que l'Allemagne nazie, n'avait signé la
Convention de Genève : selon l'estimation du United States
Holocaust Memorial Museum, 3,3 millions de prisonniers
soviétiques sont morts sur les 5,7 qui ont été capturés par
l'Allemagne, soit un taux de mortalité de 57 %. Les neuf
dixièmes des survivants, une fois délivrés des Stalags, ont fini
au Goulag, soit un taux de déportation de 40 %. Voir : (en)
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Conférences inter-alliées
Les conférences de Casablanca et de Téhéran (tenues avant
Yalta) ainsi que celles de Potsdam et de San Francisco (tenues
après Yalta).
L'invasion soviétique de la Mandchourie, conséquence de
l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon.
Opération Keelhaul
Liens externes
m/search?hl=fr&q=cache:http://www.tvdata.ru/history/yalta_conference) • Que
faire ?).