Vous êtes sur la page 1sur 69

Thème : l’utilisation des

smartphones dans les salles de


soins
Définition des concèpts :*Relation :
lien entre un soignant et un soigné
*Bilatérale : rapport mutuelle entre le soignant et
le soigné.
* Asymétrique : le statut entre le soignant et le
soigné est différent Le soignant est celui qui a les
connaissances et peut aider Le patient est celui qui
n’a pas les connaissances et a besoin D’aide.
*Soignant : personne qui délivre des soins
préventifs, curatifs ou Palliatifs.
*Soigné : personne qui bénéficie de soins préventifs,
curatifs ou Palliatifs, délivrés par un soignant
La problèmatique:
Les smartphones ont transformé notre quotidien,
devenant des outils indispensables pour la
communication, le divertissement, la productivité et
bien plus encore. Leur ubiquité et leur polyvalence
ont engendré un changement radical dans la
manière dont nous interagissons avec le monde
numérique et avec les autres. Cependant, cette
omniprésence des smartphones soulève également
des questions concernant leur utilisation excessive,
les effets sur la santé mentale et sociale, ainsi que
les défis liés à la vie privée et à la sécurité des
données.
En parallèle, l'intégration des smartphones dans les
hôpitaux représente une avancée significative dans
le domaine des soins de santé. Ces appareils
permettent aux professionnels médicaux et les
infermiers d'accéder rapidement aux informations
médicales des patients, de coordonner les soins et
de prendre des décisions éclairées en temps réel.
De plus, les Smartphones offrent des applications
spécialisées pour la télémédecine, le suivi des
patients et la gestion des dossiers médicaux
électroniques, améliorant ainsi l'efficacité et la
qualitédes soins dispensés. Toutefois,l'utilisation
éxecive des smartphones leur utilisation dans un
environnement hospitalier soulève des défis
uniques, notamment en matière de sécurité des
données, de confidentialité et de gestion des
risques.une diminution de l’interaction directe avec
les patients. Ce qui peut affecter la qualité des
soins. Il est important de trouver un équilibre entre
l’utilisation des smartphones à des fins
professionnels et de respecter les politiques en plus
pour assurer des soins de qualité.
Donc, Quels sont les effets négatifs d’une
utilisation excessive des Smartphones par les
infirmières au moment de soin ?
les hypothèses :
1/L’utilisation des Smartphones au Moment du
Soins affecte la relation soignant soigné.
2/L’utilisation des smartphones influe sur la qualité
de soins.
Choix du thème :
Un jour, au service d’urgences médicales, un
patient est venu avec une fracture à la jambe. Un
infirmier a rapidement fixé un plâtre à sa jambe tout
en parlant au téléphone. Après avoir terminé, le
patient a remarqué que le plâtre était mal
confectionné. Lorsqu’il a demandé au soignant de le
réajuster, ce dernier a répondu de manière impolie,
affirmant qu’il savait ce qu’il faisait. Se sentant
embarrassé, le patient s’est approché pour corriger
le plâtre, mais l’infirmier a refusé, par ce que il est
perturbé par l’appelle téléphoniques qui est en
cours.
J’ai ressenti de l’embarras, alors je suis allé vers le
patient pour réparer le plâtre, mais il a refusé Parce
qu’il a perdu confiance et en plus le manque de
respect total. Finalement il a retiré complètement
le plâtre et il est sorti avec sa jambe cassée.
Tout cela s’est produit à cause de l’appel
téléphonique qui a dérouté l’infirmière, ce qui a fait
perdre toute confiance à la majorité des patients
présents dans les infirmières.
C’est ce qui a motivés à choisis ce thème pour notre
mémoire de fin d’étude.

La partie théorique
Les chapitres :
1/le smartphone.
2/ la qualité de soins.
3/la relation soignant-soigné.
Chapitre1 : le smartphone:
1 – PETITE HISTORIQUE DE LA TÉLÉPHONIE FIXE
ET MOBILE :
La téléphonie fixe a émergé au XIXe siècle avec
l’invention révolutionnaire du téléphone par
Alexander Graham Bell en 1876. Ce premier
appareil de communication à distance a rapidement
suscité l’intérêt du public et des investisseurs,
conduisant à la création de réseaux de téléphonie
filaire reliant les grandes villes. Les premiers
abonnés pouvaient communiquer en utilisant des
lignes filaires reliées à des centraux téléphoniques,
où des opérateurs humains acheminaient
manuellement les appels en insérant des fiches
dans des tableaux de commutation.
Au tournant du XXe siècle, la téléphonie fixe a
connu une expansion significative, devenant
progressivement accessible aux foyers et aux
entreprises. L’introduction de la numérotation
automatique dans les années 1910 et 1920 a
marqué une étape importante, permettant aux
abonnés de composer directement les numéros de
téléphone sans l’aide d’opérateurs humains. Cette
automatisation a facilité la communication à
distance et a contribué à populariser l’utilisation du
téléphone fixe dans la société.
Pendant ce temps, le développement de la
téléphonie mobile a commencé à prendre forme
dans les années 1940 et 1950 avec les premières
expériences de communication sans fil. Cependant,
ce n’est qu’en 1973 que le premier appel
téléphonique mobile réussi a été passé par Martin
Cooper, un ingénieur de Motorola, utilisant le
Motorola DynaTAC, un appareil volumineux et
coûteux qui marquait le début de la téléphonie
mobile.
Dans les années qui ont suivi, la téléphonie mobile
a continué à évoluer, passant des premiers réseaux
cellulaires analogiques des années 1980 aux réseaux
numériques des années 1990. L’avènement des
téléphones portables plus petits et légers, offrant
des fonctionnalités avancées telles que les SMS, les
jeux et les appareils photo intégrés, a contribué à
l’explosion de la popularité de la téléphonie mobile
au tournant du XXIe siècle.
Aujourd’hui, la téléphonie fixe et mobile
conexistent, offrant une variété d’options de
communication pour répondre aux besoins des
individus et des entreprises à travers le monde.
Alors que la téléphonie fixe continue de jouer un
rôle important dans de nombreux foyers et
entreprises, la téléphonie mobile a révolutionné la
manière dont nous communiquons en offrant une
connectivité sans fil à tout moment et en tout lieu.
2 – QUAND LE TELEPHONE FIXE DEVIENT
MOBILE
En 2006, l’évolution numérique permet au
téléphone fixe de s’affranchir de son fil « à la patte
« de manière fiable. Cette Technologie nommée
DECT pour Digital Enhanced Cordless Telephone
utilise une fréquence différente des téléphones
mobiles GSM. Ils émettent un signal bien plus faible
puisqu’ils se connectent à des bornes réparties dans
les locaux de l’établissement. « Les DECT
fonctionnent à des fréquences situées entre 1880 à
1900 MHz. Une liaison sans fil est réalisée entre le
combiné téléphonique et la base. Cette dernière est
raccordée au réseau téléphonique et permet de
mettre en charge le combiné, celui-ci émettant
seulement pendant les appels alors que la base du
téléphone DECT émet en permanence. La puissance
maximale d’émission autorisée est de 250 milliwatts
(mW), mais l’ordre de grandeurs d’émission moyen
est Global System Mobile.
De quelques dizaines de mW. La portée d’un
téléphone DECT est de 200 mètres environ. »
Les entreprises comme les particuliers s’approprient
cette évolution du téléphone fixe. Le secteur public,
qui par ses modes de gestion, se rapproche de plus
en plus du secteur privé, les exigences de
productivité au travail, la nécessité de transmettre
toujours plus rapidement les informations dans les
organisations expliquent qu’on retrouve de plus en
plus fréquemment cette technologie dans les
services de soins, notamment pour le personnel
d’encadrement et le corps médical. Ces appareils ne
présenteraient pas de risque de perturbations des
appareils électroniques médicaux situés à proximité
et c’est en toute légitimité que leur présence
rencontre un succès grandissant dans les hôpitaux.
Ils peuvent en outre être couplés aux dispositifs
d’alerte des patients ce qui permet au personnel le
plus proche de la chambre concernée de se rendre
immédiatement auprès de l’usager.
3 – Différences entre téléphonie fixe et
portable
3 -1 – Le portable, objet personnel et individuel
La principale différence entre la téléphonie fixe et
mobile réside dans la portabilité et l’aspect
personnel du téléphone portable. Contrairement à
la téléphonie fixe, qui est ancrée à un emplacement
physique spécifique via des lignes filaires, le
téléphone portable est un appareil individuel que
l’on peut emporter avec soi n’importe où. Cela offre
une liberté et une flexibilité sans précédent,
permettant aux utilisateurs de rester connectés et
accessibles, peu importe où ils se trouvent. Cette
portabilité donne également à chaque individu un
contrôle total sur son appareil, avec la possibilité de
personnaliser les paramètres, les applications et les
contacts selon ses préférences. En conséquence, le
téléphone portable est devenu un objet personnel
et individuel, étroitement lié à l’identité et au mode
de vie de chaque utilisateur, tandis que la
téléphonie fixe est davantage associée à un lieu
spécifique, tel qu’un domicile ou un bureau.
3 -2- Communiquer sans frontière de lieu ni de
temps :
Les différences entre la téléphonie fixe et mobile
sont significatives en termes de portabilité et de
capacité à communiquer sans frontière de lieu ni de
temps.
3-2-1 Portabilité :
- Téléphonie fixe : La téléphonie fixe est limitée à
un emplacement spécifique, généralement un
domicile ou un bureau, avec des lignes filaires
physiquement connectées à des centraux
téléphoniques.
- Téléphonie mobile : Les téléphones portables
permettent une communication sans fil et sont
portables, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent
communiquer de n’importe où, tant qu’ils sont dans
la zone de couverture du réseau.
3-2-2-Frontière de lieu :
- Téléphonie fixe : La téléphonie fixe est
généralement limitée à un emplacement physique
spécifique où la ligne téléphonique est installée, ce
qui signifie que les appels entrants sont reçus
uniquement à cet endroit.
- Téléphonie mobile : Avec la téléphonie mobile,
les utilisateurs peuvent communiquer de n’importe
où, tant qu’ils ont une couverture réseau, ce qui
élimine les frontières de lieu et permet une
communication en déplacement.
3-2-3- Frontière de temps :
- Téléphonie fixe : La disponibilité pour recevoir
des appels sur un téléphone fixe est limitée au
moment où l’utilisateur est physiquement présent à
l’emplacement où se trouve le téléphone.
- Téléphonie mobile : Les téléphones portables
permettent une communication à tout moment, 24
heures sur 24, 7 jours sur 7, quel que soit le lieu où
se trouve l’utilisateur, offrant ainsi une
communication sans frontière de temps.
4 – L’arrivée de l’internet mobile
L’arrivée de l’internet mobile a été un tournant
majeur dans l’histoire des communications. Avec le
développement des réseaux mobiles, notamment la
transition des réseaux 2G aux réseaux 3G, puis aux
réseaux 4G et 5G, l’accès à l’internet depuis des
appareils mobiles est devenu plus rapide et plus
fiable. Cette évolution a été étroitement liée à
l’expansion des smartphones, des appareils
multifonctions qui ont rendu l’internet mobile
largement accessible et facile à utiliser pour le grand
public. Grâce à l’internet mobile, les utilisateurs
peuvent désormais rester connectés en tout temps
et en tout lieu, accéder à une multitude de services
en ligne, et interagir avec le monde qui les entoure
de manière instantanée et immersive. Cette
connectivité constante a eu un impact profond sur
la société, en transformant la manière dont nous
communiquons, travaillons, nous divertissons, et
accédons à l’information. En résumé, l’arrivée de
l’internet mobile a ouvert de nouvelles perspectives
dans le domaine des communications, offrant une
connectivité sans précédent et stimulant
l’innovation dans de nombreux aspects de la vie
quotidienne.
5 – DU TELEPHONE MOBILE AU
SMARTPHONE :
5 -1 L’arrivée du smartphone :
L’arrivée du smartphone a marqué une révolution
dans le domaine des communications et de la
technologie mobile. Avec l’introduction du premier
iPhone par Apple en 2007, suivi par d’autres
fabricants comme Samsung, HTC, et Google, les
smartphones sont devenus omniprésents dans
notre société moderne. Leur popularité a explosé
grâce à leur polyvalence, leur facilité d’utilisation et
leur capacité à offrir une large gamme de services et
d’applications.
5 – 2 Définition de smartphone :
Selon le journal official 34 un Smartphone se
nomme dans la langue française « un ordiphone :
Appareil électronique mobile de petite taille qui
assure par voie radioélectrique des fonctions de
communication, telles que la téléphonie ou l’accès à
l’internet, et le plus souvent des fonctions
informatiques ou multimédias.
6 - Les différentes fonctionnalités du Smartphone :
Concrètement, il s'agit d'appareils de téléphonie
mobile capables d'assurer des fonctions basiques
d'assistant personnel tel que l'agenda, le calendrier
et la gestion d'alerte pour des rendez-vous. Les
données peuvent être saisies via un clavier ou un
écran tactile et surtout ces appareils permettent de
se connecter à internet comme depuis n'importe
quel terminal informatique, à condition de posséder
un abonnement auprès d'un opérateur de
téléphonie mobile. Il est ainsi possible d'envoyer et
de consulter du courrier électronique, sa
messagerie instantanée et ses réseaux sociaux.
Leurs capacités de stockage permettent de
télécharger et d'écouter de la musique le
transformant ainsi en baladeur numérique, de lire
et réaliser des vidéos ou encore de prendre des
photos de qualité. Il ne s'agit donc plus là d'un
simple téléphone, mais d'un véritable outil
multimédia offrant une ouverture permanente sur
le monde et capable de remplir des fonctions de
loisir. De nombreuses applications gratuites ou
payantes sont spécialement développées pour
chaque type d'appareil en fonction de leur système
d'exploitation (Ios, Androïde, Symbian, Windows...) :
· Logiciel de guidage type GPS35,
· Sites d'informations spécialisés ou généralistes
(grands quotidiens nationaux, sports, météo, trafic
routier, cuisine, animaux ...)
· Réseaux sociaux et messagerie instantanée
(Facebook®, Twitter®, MSN-Messenger®...)
· Recherche sur internet depuis un moteur de
recherche (type Google®, Yahoo®...)
· Jeux.
· Applications professionnelles,
· Musique en téléchargement ou streaming36,
· vidéos (Youtube®, Dailymotion®...)
· Télévision.
Cette liste non exhaustive montre la diversité de
l'offre multimédia proposée à l'utilisateur de
Smartphone. D'autres applications sont en cours de
développement ou de diffusion comme la carte
orange, le pass Navigo ou les tickets de bus
dématérialisés embarqués sur le mobile, le
paiement dans les commerces comme s'il s'agissait
d'une carte bancaire, les cartes de fidélités, le
tiketing37.
La multiplication des offres de services constitue
chaque fois une attractivité supplémentaire pour les
usagers du portable. Déjà, en 2007, Nicolas Journet
titrait dans la revue Sciences Humaines38 « La
culture mobile, mon portable, c'est moi ! ». Il est
vrai qu'avec ses housses de protection multicolores,
ses sonneries individualisables et la somme
d'usages possibles c'est encore plus une réalité
aujourd'hui. Car en fonction des centres d'intérêt de
chacun, cet appareil est véritablement
personnalisable, contribuant àen faire un outil «
identitaire »39 qui regroupe une partie de la vie
sociale, de la vie professionnelle et des loisirs de son
utilisateur.
7 - Le portable, une question de génération:
Les jeunes générations sont de plus en plus accros
aux téléphones portables, avec des études
montrant une forte dépendance. Selon une étude
américaine, 50% des étudiants n'ont pas réussi à se
priver de leur portable pendant 24 heures,
ressentant anxiété et dépendance. D'autre part, les
smartphones peuvent représenter un danger pour
les enfants en raison de la surconsommation
d'écrans et de l'accès à du contenu inapproprié,
mais aussi être un outil pédagogique s'ils sont
utilisés de manière encadrée.
La génération Z, née entre 1997 et 2012, passe en
moyenne 4 heures par jour sur son Smartphone,
avec 98% d'entre eux possédant un téléphone
portable. Cette utilisation intensive des
Smartphones soulève des questions sur l'impact sur
la santé mentale et le comportement des jeunes
générations.
8 - l'utilisation du smartphone au moment de soin :
L'unique texte réglementaire concernant l'usage
du smartphone dans les établissements de soins est
Le ministère de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière a ordonné aux employés du
secteur Le ministère a demandé,d'éviter une
utilisation excessive du smartphone et de ses
accessoires pendant les heures de travail . dans une
directive portant le numéro 20/01 datée du 16
janvier.Les Smartphones peuvent également
contribuer à des situations de soins de santé
négatives de plusieurs manières.
9 - Le smartphone et situation de soin :
1. Distractions et diminution de l'attention : Les
professionnels de la santé peuvent être distraient
par leurs Smartphones pendant les interactions avec
les patients, ce qui peut réduire la qualité des soins
et la satisfaction des patients.
2. Erreurs médicales : Les distractions causées par
l'utilisation des smartphones peuvent augmenter le
risque d'erreurs médicales, telles que la saisie
incorrecte d'informations dans les dossiers des
patients ou la prescription de médicaments
incorrects.
3. Confidentialité et sécurité des données : Les
smartphones contiennent souvent des informations
médicales sensibles stockées dans des applications
ou des e-mails, ce qui peut poser des risques pour la
confidentialité et la sécurité des données si le
smartphone est perdu, volé ou piraté.
4. Interactions sociales réduites : Les patients
peuvent se sentir négligés ou maltraités si les
professionnels de la santé passent trop de temps
sur leurs smartphones pendant les rendez-vous, ce
qui peut entraîner une détérioration de la relation
médecin-patient et une baisse de la confiance.
5. Impact sur la santé mentale : L'utilisation
excessive des smartphones par les professionnels de
la santé peut contribuer au stress, à l'anxiété et au
burnout, ce qui peut avoir un impact négatif sur leur
bien-être général et leur capacité à fournir des soins
de qualité.
6 Nouveaux vecteurs de germes: Le smartphone
peut être un vecteur de germes et de bactéries.
Selon une étude menée par la société britannique
Initial Washroom Hygiene, un smartphone est en
moyenne recouvert de sept fois plus de bactéries
qu'un siège de WC. Les surfaces où peuvent
s'installer les bactéries ne manquent pas : l'écran, la
coque, le micro, voire le cordon pour le porter en
bandoulière. Les micro-organismes et les virus
peuvent se propager facilement sur les mains et les
surfaces environnantes. Les bactéries présentes sur
les téléphones portables peuvent être des
Staphylocoques, des Corynébactéries pour la peau,
des Streptocoques pour la bouche, des bactéries du
sol, les Bacillus et les bactéries des toilettes. Les
smartphones peuvent être nettoyés avec une
lingette désinfectante pour enlever les microbes.
Les employés du secteur de la santé doivent être
particulièrement vigilants pour éviter la propagation
des germes et des bactéries.
Chapitre 2 : la relation soignant soigné:
1 )CADRE LEGISLATIF :
Être soignant, c’est avant tout une profession
s’exerçant dans un cadre légal.
La réglementation :
- définit le rôle de chacun en fonction du diplôme.
- fixe le contenu des formations initiales.
- donne le cadre de l’exercice et la hiérarchie des
intervenants.
Le cadre réglementaire relatif aux actes
professionnels et à l’exercice de la profession
D’infirmier, correspond au champ de compétences
légales :
« Les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou
palliatifs sont de nature technique, relationnelle Et
éducative. Leur réalisation tient compte de
l’évolution des sciences et des techniques. Ils ont
Pour objet dans le respect des règles
professionnelles des infirmiers et infirmières,
incluant Notamment le secret professionnel, de
protéger, maintenir, restaurer et promouvoir la
santé Des personnes ou l’autonomie de leurs
fonctions vitales physiques et psychiques, en tenant
Compte de la personnalité de chacune d’elle, dans
sa composante psychologique, sociale, Economique
et culturelle.»
Ainsi, la grande majorité des soins effectués par
les soignants nécessite de toucher le patient.
Cela fait partie des soins réglementés par la
législation, c’est pourquoi ces professions
Demandent certaines qualités humaines.
2) Relation soignant/soigné :
Lorsque la rencontre se fait entre un soignant et
un soigné, celle-ci se fait dans Un contexte
particulier. La personne soignée, vit un moment de
sa vie ou elle Nécessite d’avoir recours à des soins
et la communication qui va s’établir avec le Soignant
sera déterminante pour la relation qui va se créer
autour du soin.
La relation soignant/soigné est un lien bilatéral
asymétrique entre le soignant et La personne
soignée.
3)But :
La relation soignant-soigné n’est pas une relation
de salon, elle a pour but l’aide et le Soutien de la
personne soignée jusqu’à son retour à l’autonomie.
Elle permet D’identifier les demandes de la
personne et d’analyser les interactions».
4)Éthique et respect du patient:
Au travers des témoignages recueillis dans le
secteur de la psychiatrie, il semble que
l’introduction du smartphone personnel des
soignants sur lieu de travail puisse entrainer des
dérives d’ordre éthique. Cet aspect n’a pas été
abordé par Laure, en revanche elle a été
longuement développée par Michel dont le service
prend en charge des patients présentant de lourds
déficits cognitifs. Confronté à des usages du
téléphone portable durant leur prise en charge, il
observe que les soignants régulent leur usage en
fonction de ces déficits et que cela constitue un
problème éthique. François reconnait que certains
personnels « abusent » et que c’est irrespectueux
pour la personne soignée.
5)L’éthique de la relation de soin :
Cette dimension éthique du soin doit être au cœur
des gestes et attitudes développés par les soignants.
Elle trouve ses racines dans la morale et s’appuie sur
les valeurs individuelles que chacun porte en lui.
Dès lors nous devons nous interroger sur la
perturbation occasionnée par la présence du
smartphone dans la blouse du soignant durant cette
relation. Bien sûr l’activité soignante peut sans cesse
être parasitée par les sollicitations du smartphone
professionnel, par les sonnettes des autres patients,
par les visites ou simplement la demande d’un€
collègue, mais ceux-ci font partie de la vie normale
du service de soins et de l’activité de travail, pour
lesquels le patient observe dans la majorité des cas
une attitude bienveillante. Mais qu’en est-il de
l’introduction d’une source supplémentaire et
personnelle de distraction, telle que le smartphone,
durant la mission qui nous est confiée auprès de la
personne soignée ? Quel respect témoigne-t-on au
patient si nous ne lui accordons pas toute l’attention
requise ?
Née dans une culture partagée, la posture
professionnelle de bien traitance est une manière
d’être, d’agir et de dire, soucieuse de l’autre,
réactive à ses besoins et à ses demandes,
respectueuse de ses choix et de ses refus. Elle ne
peut se résumer à une série d’actes. Mais cette
posture professionnelle n'est pas faite que
d'acceptation. Elle comporte tout aussi bien le
nécessaire souci de maintenir un cadre
institutionnel stable, avec des règles claires et
sécurisantes pour tous, et un refus sans concession
de toute forme de violence et d’abus sur le plus
faible, d’où qu’elle émane. Cela implique que les
professionnels eux-mêmes soient reconnus,
soutenus et accompagnés dans le sens qu’ils
donnent à leurs actes
6)La nécessaire concentration sur la tâche :
L’usage du smartphone au moment du soin amène
à nous interroger sur la concentration nécessaire à
l’activité médicale, chirurgicale et paramédicale.
Dans l’univers du soin, la matière première est
l’humain pour lequel les erreurs d’inattention
peuvent entrainer des conséquences dramatiques.
La presse s’en fait suffisamment l’écho dès qu’un
décès survient à la suite d’une défaillance dans le
processus de soin. Défaillance qui amène dans tous
les cas à la recherche des responsabilités de
l’incident : erreur de produit médicamenteux, de
calcul de dose, de prescription, de réglage de débit
de perfusion…Ces dernières années, le nombre de
victimes d’erreurs médicales a augmenté en Algérie,
que ce soit dans les hôpitaux ou les cliniques
privées. Les rapports locaux font état de plus de
1 500 cas au cours des dix dernières années.
Naturellement, les citoyens se rendent dans des
hôpitaux ou des cliniques privées pour se faire
soigner, mais la vie de certains s’est transformée en
un cauchemar et un voyage de tourments et de
souffrances, car les erreurs médicales ont conduit à
des malformations physiques ou à des handicaps,
en plus des conséquences psychologiques difficiles.
Selon un rapport publié par l’Organisation
algérienne des victimes d’erreurs médicales, plus de
1.500 cas au cours des dix dernières années. 50
pour cent des victimes refusent de recourir à la
justice en raison de l’absence d’une loi qui les
protège. En outre, statuer sur des cas prend de
nombreuses années, et certains cas duraient 14 ans
et se terminaient généralement par l’acquittement
des médecins ou le refus des hôpitaux de payer les
sommes d’argent approuvées par le tribunal pour
indemniser les victimes.
En 2009 pour le compte du ministère de la Santé, le
nombre d’évènements indésirables graves (EIG)
survenus pendant une hospitalisation se situe dans
une fourchette allant de 275 000 à 395 000 par an,
dont 95 000 à 180 000 EIG peuvent être considérés
comme évitables122. Les événements indésirables
graves associés aux soins sont définis comme des
événementsdéfavorables pour le patient,les
conséquences de l’absence de réponse aux
questions des patients et le manque de
communication relèvent de la maltraitance dans les
soins et peuvent être catastrophiques pour les
personnes concernées. Il est de la responsabilité des
soignants d’être présents et à l’écoute des individus
qui ne vont pas bien. Il est essentiel de se demander
si les besoins fondamentaux, tels que définis par
Maslow, sont pris en compte.
Une réflexion sur la problématique de l’accès aux
soins doit être entreprise. S’il n’y a pas d’action
spécifique dans cette optique, la maltraitance ne
peut être évitée. Il est crucial de réfléchir sur les
mesures à prendre en cas de maltraitance avérée,
ou même de prévenir toute situation
potentiellement maltraitante. Les soignants doivent
se remettre en question et reconnaître que parfois
ce qu’ils font n’est peut-être pas adéquat, mais il est
nécessaire de réfléchir et de remettre en question
ses actions afin de favoriser une relation de soin
qualitative.
La maltraitance peut être le résultat de
l’épuisement d’une personne ou encore de sa perte
de sens dans son travail. Elle peut également
découler des conséquences de l’organisation de la
structure de soins : gestion du personnel, des
plannings, des rendez-vous ou bien des locaux. Elle
peut même être imputable à l’institution dans son
ensemble, notamment au niveau des agences
régionales de santé (ARS) qui ne sont pas toujours à
l’écoute des personnes malades et des
professionnels de santé.
7)Niveaux de relation soignant/soigné:
Il existe 4 niveaux de relation soignant-soigné qui
S’établissent par ordre croissant :
 Relation de civilité
 Relation fonctionnelle
 Relation de compréhension
 Relation d’aide thérapeutique
7-1 )Relation de civilité :
Relation qui intervient en dehors du soin et qui
correspond au rituel social de
Reconnaissance de l’autre, qui fait partie des règles
de civilité, et aux codes
Socio-culturels tels que :
 Etre poli
 Etre courtois
 Saluer
 Se présenter
 etc…
On n’y prête pas vraiment attention, lorsque ces
rituels sont pratiqués,
Néanmoins leurs absences, peuvent être lourdes de
conséquence et marquer
Notamment une impolitesse, un manque de
respect, du mépris.
7-2) Relation fonctionnelle:
La relation fonctionnelle, correspond en général à
une fonction d’investigation
Par le biais de recueil d’information sur le patient
afin de mieux le connaître et
Pour orienter la prise en soin , des données tel que :
 Signes cliniques et paracliniques de la
pathologique
 Habitudes de vie
 Données familiales
 Données socio-professionnelles
7-3) Relation de compréhension :
La relation de compréhension, de soutien, de
réassurance qui s’exprime dans un Début par le
biais d’une écoute attentive.
Relation qui intervient dans un but empathique
pour soutenir le patient :
 Ecoute active
 Dédramatisation
7-4)Relation d’aide thérapeutique :
La relation d’aide thérapeutique, qui « se met en
place progressivement par L’instauration d’un
climat de confiance dans le respect d’au moins deux
Préalables que sont : le temps minimum à consacrer
au malade et, pour soimême, un minimum de «
disponibilité » psychologique. »
La relation soignant-soignée est souvent décrite
comme étant une relation D’aide, car le soignant
est là aussi pour aider la personne à aller mieux,
pour L’accompagner vers cet état de mieux être : La
relation d’aide est la capacité que peut avoir un
soignant à amener toutes Personnes en difficultés à
mobiliser ses ressources pour mieux vivre une
Situation, c’est un soin relationnel.
« Les personnes ont en elles de vastes ressources
pour se comprendre et Changer de manière
constructive leur façon d’être et de se comporter.
Ces Ressources deviennent disponibles et se
réalisent au mieux dans une relation Définissable
par certaines qualités. »
8) la manière d’éviter les obstacles a la
communication avec les malades:
Pour mieux gérer les problèmes de dialogue au
cabinet, voici 6 points clés qui vous permettront
d’éviter certains obstacles à une bonne
communication.
1. Voyez le patient comme une personne.
2. Observez votre patient.
3. Guidez la conversation.
4. Prévenez les conflits.
5. Développez votre empathie.
6. Surmontez les objections.
9) Pour établir une bonne relation soignant-
soigné, voici quelques conseils :
• Écoute active : Soyez attentif aux besoins, aux
émotions et aux préoccupations du patient.
Écoutez activement et sans jugement.
• Empathie : Mettez-vous à la place du patient pour
mieux comprendre ses sentiments et ses
expériences.
• Communication claire et transparente : Expliquez
clairement les informations médicales et les
décisions prises, en utilisant un langage
compréhensible pour le patient.
• Respect de la dignité et de l’autonomie du
patient : Respectez les choix et les décisions du
patient, même s’ils diffèrent des vôtres, et traitez-
le avec respect et dignité.
• Soutien émotionnel : Offrez un soutien
émotionnel en reconnaissant les émotions du
patient et en lui montrant que vous êtes là pour
l’aider.
• Engagement et disponibilité : Montrez votre
engagement envers le bien-être du patient en
étant disponible, attentif et en répondant à ses
besoins dans la mesure du possible.
• Formation continue : Continuez à vous former
pour améliorer vos compétences en
communication et en relation d’aide.
En suivant ces conseils, vous pourrez établir une
relation de confiance et de respect mutuel avec vos
patients, ce qui favorisera leur bien-être et leur
satisfaction.
10) La relation entre relation soignant soigné et la
qualité de soins :
La relation soignant-soigné est essentielle pour
des soins de qualité car elle favorise une
communication ouverte, une confiance mutuelle,
une compréhension approfondie des besoins du
patient, une personnalisation des soins et une
meilleure adhésion aux traitements. En créant un
lien solide entre le soignant et le soigné, cette
relation contribue à une expérience de soins plus
positive, améliorant ainsi la qualité globale des soins
prodigués.
11) L'utilisationdes smartphones :
11-1)L'utilisation professionnelle
L'utilisation professionnelle des smartphones peut
avoir un impact positif sur la relation soignant-
soigné. Les soignants peuvent utiliser les
smartphones pour accéder rapidement aux
informations médicales, communiquer avec les
collègues et les patients, et même utiliser des
applications pour suivre les soins. Cela peut
améliorer l'efficacité et la qualité des soins. Bien sûr,
il est important de respecter la confidentialité des
informations et d'utiliser les smartphones de
manière responsable.
11-2l'utilisation excessive :
l'utilisation excessive des smartphones, il y a
d'autres excès qui peuvent affecter la relation
soignant-soigné. Par exemple, l'utilisation excessive
des réseaux sociaux pendant les heures de travail
peut distraire les soignants et les empêcher de se
concentrer sur les besoins des patients. De plus,
l'utilisation des smartphones pour des activités
personnelles pendant les interactions avec les
patients peut donner l'impression de ne pas être
pris au sérieux. Il est important de fixer des limites
appropriées et de faire preuve de professionnalisme
dans l'utilisation des smartphones.

Chapitre 3 la qualité de soins :


• Définition : selon l’OMS :
<< La qualité est une démarche qui doit permettre
de garantir à chaque patient l’assortiment d’actes
diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le
meilleur résultat en terme de santé, conformément
à l’état actuel de la science médicale, au meilleur
coût pour un même résultat, au moindre risque
iatrogénique et pour sa plus grande satisfaction en
terme de procédures, résultats et de contacts
humains à l’intérieur du système de soins >>.
2. les composantes :
La qualité des soins recouvre quatre composantes :
• L’efficacité médicale.
• La conformité aux normes scientifiques admises
par les plus hautes autorités en la Matière.
• L’adéquation entre l’offre de prestation et les
besoins des malades.
• La sûreté (minimum de risques pour le malade).
3. But de la qualité des soins :
Selon l’ANAES (Agence National d’Accréditation et
d’évaluation en Santé), la qualité permet
d’amélioration de la santé – Elle permet
l’appréciation de la qualité et de la sécurité des
soins ; Appréciation de la capacité des
établissements de santé à améliorer de façon
continue la qualité des soins et la prise en charge
globale du patient.
- Formulation de recommandations explicites aux
établissements.
- Implication des professionnels dans cette
démarche.
- Reconnaissance externe de la qualité dans les
établissements de santé.
• Amélioration continue de la confiance du
public :
Le dossier de soins permet de planifier et de
programmer les soins. Les transmissions écrites ont
été créées pour améliorer la qualité de la prise en
charge du patient, et permettent done la continuité
des soins. Dans le livre sur les transmissions ciblées
au service de la qualité une comparaison est faite
entre le livre d’accréditation et les transmissions
ciblées.
Bien utilisées, celle-ci répondent aux critères de
qualité et à la démarche assurance qualité.Susan
Lampe a élaboré dans son livredes normes de
qualité propre aux transmissions ciblées, il faut
qu’elles :Reflètent les étapes de la démarche de
soins, Contiennent les observations infirmières ;
Soient un outil de communication, Soient intégrées
au dossier de soins ;Permettent aux soignants de
retrouver des informations rapidement ;
Fournissent une description au jour du patient ;
puissent être utilisées à des fins légales.
3. Valeurs de la qualité des soins :
Il y a trois valeurs essentielles le vrai, le bien, le
beau.
3.1. Le vrai : est en relation avec l’attitude
scientifique. La vérité n’est pas révélée. Elle n’est ni
absolue, ni définitive. La vérité scientifique est assez
délicate à définir mais son absence est assez facile à
reconnaître. Le désintérêt pour les découvertes
scientifiques, l’ignorance entretenue dans une
béate bonne conscience, l’incompétence
professionnelle ne peuvent pasproduire des soins
de qualité
3.2. Le bien : et en relation avec l’attitude éthique.
La considération que nous avons pournous-mêmes
et pour ceux qui nous entourent, la capacité
d’écouter, deComprendre, d’aider de soutenir, la
bienveillance pratiquée comme un premier
mouvement vers l’autre…, tous ces comportements
illustrent de manière approximative le bien en tant
que valeur. Mais là encore c’est son absence qui est
la plus éloquente. L’indifférence aux autres et à
leurs difficultés, le mépris à leur égard, le sentiment
de supériorité s’observent aisément et indiquent
sans ambiguïté des carences ou desAbsences dans
le domaine de l’éthique. Respecter le malade c’est
d’abord luiReconnaitre tous les droits inhérents à la
personne humaine le droit à toutes les.
Informations qui le concernent, le droit à prendre
part aux décisions que les soignants prennent «
pour son bien » mais parfois malgré lui. Il serait bon
d’avoir dans la documentation de chaque service
des textes fondamentaux tel que le code
international de déontologie, la charte
internationale des droits de l’homme, la charte des
malades hospitalisés.
Les textes ne manque pas mais il sont peu connus
et rarement mis à la disposition des soignants et des
malades dans le service.
3.3. LE BEAU : est en relation avec l’attitude
esthétique. La propreté, l’ordre, le confort,
l’harmonie des formes et des couleurs, une
ambiance sonore et olfactiveAgréable… indique
leniveau de qualité esthétique d’un service.
4. Les mesures :
Voici quelques mesures et indicateurs de qualité
des soins infirmiers :
• Taux d’infections nosocomiales : Mesure du
nombre d’infections contractées par les patients
pendant leur séjour à l’hôpital.
• Taux de réadmission : Pourcentage de patients
réadmis à l’hôpital dans un délai spécifique après
leur congé initial, pouvant indiquer des problèmes
de suivi ou de qualité des soins.
• Taux de complications : Nombre de complications
postopératoires ou liées au traitement par rapport
au nombre total de patients traités.
• Taux de chute : Nombre de chutes de patients par
rapport au nombre total de patients hospitalisés,
mesurant la sécurité des patients.
• Satisfaction des patients : Évaluation de la
satisfaction des patients à l’égard des soins reçus,
souvent mesurée par des enquêtes ou des
évaluations post-décharge.
• Suivi des résultats cliniques : Mesure des résultats
cliniques, tels que la guérison des plaies, la
gestion de la douleur ou la stabilisation des
conditions médicales.
• Utilisation rationnelle des ressources : Évaluation
de l’efficacité des ressources utilisées par rapport
aux résultats cliniques, notamment l’utilisation de
médicaments, de fournitures médicales et de
temps du personnel.
• Conformité aux protocoles : Mesure de la
conformité aux protocoles de soins standardisés
et aux meilleures pratiques cliniques pour des
situations spécifiques, comme l’administration de
médicaments ou les procédures de soins.
Ces mesures et indicateurs aident à évaluer et à
améliorer la qualité des soins infirmiers en
identifiant les domaines à fort impact et en
fournissant des données pour guider les initiatives
d’amélioration continue
5. Evaluation de la qualité :
Elle consiste en l’analyse de la pratique
professionnelle en référence à des
recommandations selon une méthode élaborée ou
validée par la haute autorité de santé, incluant la
mise en œuvre et le suivi d’actions d’amélioration
des pratiques.
5.1. Les méthodes de l’évaluation :
Les méthodes de qualité demandant au préalable
que le concept des soins infirmiers, le projet du
service soient élaborées connues et validées comme
cadre de référence. De même les outils tels que le
dossier de soins infirmiers, les protocoles de soins,
la planification des soins, les transmissions ciblées,
doivent déjà être en cours d’utilisation.
5.2. Comment évaluer la qualité des soins :
Il semble que l’appréciation de la qualité, au sens
le plus général, ait été surtout fondée sur
l’expérience acquise en médecine clinique. En fait,
lorsque l’on veut évaluer la qualité des soins
dispense a un malade en particulier, il n’est que tout
naturel de prendre en compte les résultats
immédiats de ces soins et de se demander, par
exemple, si ce malade a été guéri ou non. Et quand
on veut juger de la qualité d’un hôpital, il est
habituel aussi d’utiliser des chiffres qui donnent la
mesure sommaire des résultats obtenus sur le plan
individuel, comme le taux de guérisons et le taux de
mortalité chez les malades.
6. Les critères de la qualité :
La sécurité il faut se questionner à propos du soin,
sur son résultat. En effet il peut être dangereux pour
le patient. Il faut prendre en compte et analyser les
incidents et les accidents.
L’adéquation il faut que le soin soit adapté aux
besoins du malade. Il faut prendre en compte les
besoins et les problèmes du patient afin de lui
apporter les soins nécessaires.
• L’efficacité : il faut que les résultats obtenus
répondent aux objectifs prévus.
• La permanence : c’est le critère de la permanence
des soins. En effet il ne faut pas qu’il y ait de vide ou
d’absence, ou au contraire des accélérations.
• La personnalité : l’équipe effectue des soins à une
personne réelle, il faut donc appeler le patient par
son nom, et non par un numéro de chambre ou de
lit.
• La responsabilité : afin d’évaluer son travail, le
soignant doit être responsable de ses actions.
8. Les dimensions de la qualité :
Les principales dimensions élaborées dans ces
cadres peuvent être regroupées dans
Cinq catégories :
• Efficacité.
• Sécurité.
• Réactivité.
• Accès.
•efficience.
9.les acteurs :
9.1 Qualité faits de patients un acteur :
lacoordination entre les acteurs de la sante
peut être réalisé a travers plusieurs
méthodes, notamment :
1. Communication efficace : Assurer une
communication claire et précise entre les
différents professionnels de la santé, en utilisant
des outils de communication adaptés tels que les
dossiers médicaux électroniques, les réunions
interprofessionnelles et les rapports médicaux
partagés.
2. Collaboration interprofessionnelle: Encourager
la collaboration et le partage des responsabilités
entre les différents membres de l’équipe de soins,
en reconnaissant les compétences et les
connaissances de chacun.
3. Définition des rôles et responsabilités : Clarifier
les rôles et les responsabilités de chaque
professionnel de la santé au sein de l’équipe de
soins, afin d’éviter les chevauchements ou les
lacunes dans la prestation des soins.
4. Protocoles et lignes directrices : Élaborer et suivre
des protocoles et des lignes directrices de pratique
clinique standardisés pour garantir une approche
cohérente et fondée sur des preuves dans la
prestation des soins.
9.2 qualité nécessite la coordination entre les
acteurs :
Pour impliquer le patient en tant qu’acteur du
soin et améliorer la qualité des soins, les
professionnels de la santé peuvent adopter les
approches suivantes :
• Elaborer des projets de soins individualisés : c’est
une notion connue mais pas Encore suffisamment
développée. L’organisation des soins doit
davantage prendre En compte les besoins de
l’usager évalués quotidiennement que les
contraintes du Service. Ceci impose de décliner les
procédures en fonction de chaque personne,
Plutôt que de les appliquer de manière
systématique et collective. A cet égard, Mme
BELLOIR précise : «il existe actuellement une
course effrénée à faire, une certaine Robotisation
des tâches. On tend à ignorer la personne, le
relationnel».
• Éducation et information : Fournir au patient des
informations claires et compréhensibles sur sa
condition médicale, les options de traitement
disponibles, les risques et les avantages associés à
chaque option, ainsi que les étapes à suivre pour
prendre en charge sa santé.
• Prise de décision partagée : Impliquer activement
le patient dans le processus de prise de décision
en discutant des différentes options de
traitement, en expliquant les bénéfices et les
risques de chaque option, et en prenant en
compte les préférences et les valeurs du patient.
• Communication ouverte : Créer un
environnement de communication ouverte et de
confiance où le patient se sent à l’aise de poser
des questions, de partager ses préoccupations et
de participer activement aux discussions sur son
plan de traitement.
• Suivi et engagement continu : Impliquer le patient
dans le suivi de son traitement en l’encourageant
à suivre les recommandations médicales, à
signaler tout changement dans son état de santé
et à participer aux visites de suivi et aux examens
médicaux réguliers.
• Renforcer le soutien psychologique aux malades
par la création de postes de Psychologues, et par
une intervention facilitée des associations au sein
des Etablissements. En mettant en œuvre ces
approches centrées sur le patient, les
professionnels de la santé peuvent renforcer
l’engagement du patient dans son processus de
soin et améliorer la qualité globale des soins
fournis.
10 . L'utilisation du téléphone :
10. 1L'utilisation professionnelle :
L'utilisation professionnelle du téléphone portable
peut améliorer la qualité des soins de santé de
plusieurs manières, notamment en permettant une
communication rapide entre les professionnels de la
santé, en fournissant un accès facile aux
informations médicales des patients, et en
permettant le suivi à distance des patients.
Cependant, il est important de respecter les
protocoles de confidentialité des données et de
sécurité pour garantir que les informations
médicales des patients restent privées et sécurisées.
10.2 L'utilisation abusive :
L'utilisation abusive du téléphone portable dans le
contexte des soins de santé pourrait se produire si
les professionnels de la santé utilisent leur
téléphone de manière inappropriée pendant les
heures de travail, ce qui pourrait entraîner une
diminution de l'attention portée aux patients ou des
erreurs médicales. De plus, l'utilisation non
autorisée ou non sécurisée des téléphones
portables pour accéder aux dossiers médicaux
électroniques des patients pourrait compromettre la
confidentialité des données et entraîner des
violations des réglementations sur la protection des
informations personnelles de santé. Il est donc
essentiel que les professionnels de la santé utilisent
les téléphones portables de manière responsable et
conformément aux politiques et procédures établies
par leur établissement de soins de santé.

La partie pratique
1 /Les questions du partie pratique :
A) Des questions pour le patient :
Question N°1/ Avez-vous été consulté avant qu'un
infirmier utilise son smartphone pendant votre
traitement ?
a) Oui.
b) Non.
Question N°2/ Préférez-vous qu'un infirmier utilise
un smartphone pendant les soins ou préféreriez-
vous qu'il s'abstienne de l'utiliser?
a)Utilisation nécessaire pour les soins.
b) Minimiser l'utilisation.
c) Aucune préférence.
d) Pas du tout pendant les soins.
Question N°3/ Comment vous sentez-vous
concernant l'utilisation des smartphones par les
infirmiers pendant leur travail ?
a) À l'aise.
b) Un peu préoccupé(e).
c) Très préoccupé(e).
Question N°4/ Avez-vous remarqué une différence
dans la qualité des soins lorsque les infirmiers
utilisent des smartphones pendant leurs tâches ?
a) Oui, meilleurs.
b) Non, pas de différence.
c) Oui, moins bons.
Question N°5/ Aimeriez-vous être informé ou
consulté avant qu'un infirmier utilise son
smartphone pendant votre traitement ?
a) Oui, informé/consulté.
b) Ne me dérange pas.
c) Non, pas nécessaire.
Question N°6/ Pensez-vous que l'utilisation des
smartphones par les infirmiers facilite ou entrave la
communication avec les patients ?
a) Facilite la communication.
b) N'a pas d'effet sur la communication.
c) Entrave la communication.
Question N°7/ Craignez-vous que l'utilisation des
smartphones puisse entraîner des erreurs médicales
ou des retards dans les soins ?
a) Oui, très préoccupé(e).
b) Peut arriver, pas majeur.
c) Non, pas préoccupé(e).
Question N°8/ Avez-vous remarqué un changement
dans la relation avec les infirmiers lorsque ces
derniers utilisent leur smartphone pendant les
soins?
a) Oui.
b) Non.
Question N°9/ Préférez-vous une communication
plus traditionnelle sans l'utilisation des
smartphones pendant les soins?
a) Oui.
b) Non.
Question N°10/ Avez-vous déjà ressenti une
communication moins efficace avec les infirmiers
lorsqu'ils étaient occupés avec leur smartphone?
a) Oui, souvent.
b) De temps en temps.
c) Rarement.
d) Non, jamais.
Question N°11/ Aimeriez-vous voir des politiques ou
des directives plus strictes concernant l'utilisation
des smartphones par le personnel médical pendant
les soins?
a) Oui, absolument.
b) Peut-être.
c) Je n'ai pas d'opinion.
Question N°12/ Pensez-vous que l'utilisation des
smartphones par les infirmiers pendant les soins
compromet la sécurité des patients?
a) Oui, définitivement.
b) Peut-être.
c) Je ne suis pas sûr(e).
d) Non, pas du tout.
B) Des questions pour l’infirmier:
Question N°01/ Est-ce que vous utilisez le
Smartphone au moment du Soin
a) Oui.
b)Non
Question N°02/ L’utilation du Smartphone au
momment du soin
Est ceque :
a) Profesional
b) Personnelle ?
Question N°03/ Est-ce que l’utlisation Professionnel
du smartphone Renforce la qualité du Soin
a) Oui b)Non
•Si oui, Comment ?
Question N°04/ Avez-vous perçu un impact de cet
usage sur le travail ?
a) Oui.
b) Non.
c) Parfois.
Question N°05/ Des conséquences positives ou
négatives pour l’équipe ?
a) Positives.
b) Négatives.
c) Positives et négatives au même temps.
Question N°06/ Des conséquences négatives ou
positives pour le patient ?
a) Positives.
b) Négatives.
c) Positives et négatives au même temps.
Question N°07/ - Et ça arrive que votre smartphone
sonne pendant un soin ?
a) oui.
b) non.
c) Parfois.
Question N°08/ comment continuez-vous votre
travail en même temps ?
09/Savez-vous s’il existe une réglementation sur
l’utilisation du smartphone à l’hôpital ?
a) oui, je sais.
b) non, je ne sais pas.
Question N°10/ Ce côté-là du risque de ramener des
germes hospitaliers à la maison ?
a) oui, bien sur mais je Prendre les mesures
nécessaires
b) non.
c) je ne sais pas.
d) Selon l’emplacement et sa propreté
2/ les réponses:
A) Les reponses des patients:
La Réponse N°01: l’utilisation du smartphone par un infir-
mier pendant le traitement :

Réponses Fréquence Pourcentage


oui 21 60%
Non 14 40%
Total 35 100%

La Réponse N°02:La préférence entre l'utilisation d'un


smartphone par un infirmier pendant les soins ou son absten-
tion :
Réponses Fréquence Pourcentage

Minimiser 10 29%
L'utilisation

Aucune préfé- 06 17%


rence

Utilisation né- 07 20%


cessaire pour
les soins

Pas du tout 12 34%


pendant les
soins
Total 35 100%

La Réponse N°03:Le sentiment à propos de l'utilisation des


smartphones par les infirmiers pendant leur travail :
Réponses Fréquences Pourcentage
À l'aise 12 34%

Un peu 9 26%
préoccupé
Très préoccu- 14 40%

Total 35 100%
La Réponse N°04:L'observation d'une différence dans la qua-
lité des soins lors de l'utilisation des smartphones par les infir-
miers pendant leurs tâches :

Réponses Fréquence Pourcentage


Oui, meilleurs 5 14%
Non, pas de 13 37%
defférence
Oui, moins 17 49%
bons
Total 35 100%

La Réponse N°05:Le désir d'être informé ou consulté avant


l'utilisation d'un smartphone par un infirmier pendant votre
traitement :

Réponses Fréquences Pourcentage


Oui, Informé / 18 51%
Consulté
Ne Me 8 23%
Dérange Pas
Non, Pas 9 26%
Néccesaire
Total 35 100%

La Réponse N°06: facilitation ou entrave de la


communication patient-infirmier:
Réponses Fréquences Pourcentage
Facilite la 5 14%
communication
N'a pas d'effet 11 31%
sur la
communication :
Entrave la 19 54
communication
Total 35 100%

La Réponse N°07: Les smartphones un risque pour


la sécurité médicale:

Réponses Fréquences Pourcentage


Oui, très 13 14%
préoccupé
Peut arriver, 14 31%
pas majeur
Non, pas 8 54%
préoccupé(e)
Total 35 100%

La Réponse N°08: impact de l’utilisation des


smartphones sur la relation soignant / soigné:

Réponses Fréquences Pourcentage


Oui 17 49%
Non 18 51%
Total 35 100%
La Réponse N°09: Préférences en matière de
communication pendant les soins:

Réponses Fréquences Pourcentage


Oui 20 57%
Non 15 43%
Total 35 100%

La Réponse N°10: L’impact perçu de l’utilisation


des smartphones sur l’efficacité de la
communication avec les infirmiers:

Réponses Fréquences Pourcentage


Oui, souvent 10 29%
De temps en 13 37%
temps
Rarement 8 23%
Non, jamais 4 11%
Total 35 100%

Vous aimerez peut-être aussi