Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MENTION ELECTRONIQUE
METHODE KANBAN
Présenté par :
- RAKOTONIAINA Tsiorisoa
- TSARAVALY Allen Sarnoff
- RASOANAIVO Naly Harivony
- FIDIMANANA Zo Lalaina Orlando
- MAMINIRINA Fahasoavana Mendrika
- RAFANOMEZANTSOA Onjarimanana
- RAKOTOMANGA Andriamananivo Mikaela
- ANDRIAMANARINARIVO Imbarira Ben Jonson Machiavel
1
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………….…………………1
1 Généralité ........................................................................................................................... 2
2
INTRODUCTION GENERALE
1
1 Généralité
1.1 Agilité
L’approche Agile fait beaucoup parler d’elle ces dernières années, et à juste titre. Cette
philosophie de gestion de projet bouscule les pratiques traditionnelles. Plutôt que de concevoir
un cahier des charges initial et de livrer le produit au client une fois que le projet est entièrement
bouclé, la démarche agile privilégie l’itération et l’amélioration en remettant la satisfaction
client au cœur de la démarche. La pratique Agile sous-tend des processus sous forme de cycles
courts et l’implication de l’utilisateur tout au long du projet, ce qui offre la souplesse (ou plutôt
l’agilité) nécessaire à la création de valeur.
La pensée Agile ne peut donc pas être considérée comme une méthodologie à proprement
parler, mais plutôt comme une manière d’aborder le développement produit. Puisqu’elle est
basée sur un ensemble de valeurs et de principes qui visent à améliorer la flexibilité,
l’adaptabilité et la collaboration au sein d’un projet.
• Extreme Programming (XP), qui doit son succès au fait de pousser les valeurs de
l’agile à l’extrême, ce qui permet une grande flexibilité.
• PRINCE2, cette méthode structurée est adaptée à tout type de projet, et mise sur
l’anticipation des changements probables dans l’environnement.
• Crystal Clear, qui se caractérise par un cadre très léger, mais une vision et des
recommandations poussées.
2
• Feature-Driven Development (FDD), qui accorde du temps à la phase de
conception, afin de limiter les risques d’avoir une idée éloignée du résultat final.
2 La méthode kanban
2.1 Historique
Kanban a été inventée dans les usines de Toyota pendant les années 1950. Le constructeur
automobile cherchait alors à rivaliser avec ses concurrents outre-pacifique. Pour cela, il a chargé
Taiichi Ōno, un ingénieur industriel, de repenser son organisation du travail selon une méthode
innovante. La méthode Kanban est née.
Aujourd’hui, la méthode Kanban est reconnue comme étant une des plus efficaces
méthodologies de gestion de projet existante.
Elle n’est plus seulement employée par l’industrie automobile : elle s’est exportée à de
nombreux secteurs. Sa simplicité et son caractère très visuel expliquent pour partie son succès,
notamment dans certains milieux comme les équipes marketing.
La méthode Kanban repose sur l’idée de rendre immédiatement fonctionnels les produits
conçus, elle fait donc partie des méthodes agiles. La phase de développement suit ensuite une
logique incrémentale plutôt que viser un assemblage en fin de projet. Cette logique incrémentale
permet de développer un projet en tenant compte de l’évolution d’un marché et de ses besoins.
Les projets évoluent en temps réel.
3
La méthode Kanban peut être rapprochée de la méthode Scrum, avec laquelle elle partage
beaucoup de similarités. Comme Scrum, Kanban implique des réunions quotidiennes, réalisées
en petite équipe et se tenant de préférence debout.
Kanban est adaptée à un management au jour le jour. En effet, la méthode Kanban a été
une réponse à la demande de Toyota d’une solution de lean management efficace. Le « lean
management » est le fait de produire des objets en flux tendus, pour s’adapter à l’évolution
réelle de la demande émanant du marché. Dans le cadre méthodologique Kanban, le rôle
intermédiaire du Product Owner n’existe pas.
Le système Kanban est fait pour s’adapter directement au marché, et non à un client. Cela
signifie que dans la méthode Kanban classique, il n’y a pas de réunion spécifique prévue avec
le client ou son représentant pour faire un compte-rendu. La notion de sprints s’étalant sur
plusieurs semaines et donnant lieu à un bilan n’existe pas non plus.
La méthode doit s’adapter à votre entreprise, et non l’inverse. Autrement dit, ne changez
pas votre flux de travail actuel, et gardez votre planning de développement si vous en avez déjà
un. Commencez par habituer vos équipes aux tableaux Kanban et aux réunions quotidiennes,
puis vous pourrez envisager dans le cadre d’un prochain projet une adoption totale de la
méthode.
4
2.3.2 Changer d’habitude progressivement
De la même manière, si vos équipes sont depuis longtemps habituées à une gestion
linéaire des projets, vous pourriez rencontrer une résistance en voulant brutalement les faire
changer de méthode. Encore une fois, précisons que dans l’esprit de Taiichi Ōno, la méthode
doit s’adapter à l’entreprise et non l’inverse.
Même si cela doit prendre le temps de plusieurs projets, il ne faut pas hésiter à penser à
une adoption progressive et évolutive de la méthode Kanban.
Collaborez avec vos équipes et vos chefs de projet, et encouragez le changement pas à
pas plutôt que le bouleversement radical.
En outre, le processus Kanban est moins stricte que d’autres méthodes en ce qui concerne
la distribution des rôles. Il est donc possible de préserver l’organigramme actuel, en sachant
que les bouleversements d’organisation sous sources de confusion et de stress pour la plupart
des gens qui travaillent en entreprise.
Enfin, la méthode Kanban doit favoriser la prise d’initiatives, et notamment celle qui
émane des équipes de développement. C’est un point crucial de Kanban. Sachant qu’au
contraire de son homologue la méthode Scrum, il n’y a pas de Product Owner pour jouer le rôle
de tiers vis-à-vis du chef de projet. Il doit donc compter sur son équipe pour l’aider à prendre
du recul sur certaines de ses décisions, ou sur certaines de ses omissions.
5
2.4 Méthodes
Le tableau Kanban, même utilisé en dehors du cadre méthodologique Kanban, est un outil
remarquablement efficace pour gérer les flux de travail. Il permet de représenter les tâches d’une
façon visuelle, et de les classer par avancement et par ordre de priorité. Avec un tableau Kanban,
on peut visualiser d’un coup d’œil le travail en cours et estimer le degré de progression d’un
projet.
Une fois l’objectif défini, il doit être découpé en tâches réalisables. Ces tâches sont
symbolisées par des étiquettes. Ces étiquettes vont aller nourrir le tableau Kanban.
Le tableau Kanban est en général fait de trois colonnes nommées « à faire », « en cours »
et « terminées ». Toutes les étiquettes de tâches sont d’abord alignées dans la colonne « à faire
», de haut en bas par ordre de priorité. Puis, les étiquettes seront transposées dans la colonne «
en cours » et enfin dans la colonne « terminée » après leur achèvement.
6
Ce tableau est public. Toute l’équipe doit participer à sa mise à jour durant les réunions
quotidiennes, et doit pouvoir le consulter pendant son temps de travail. En pratique, il peut aussi
bien être matérialisé par un tableau avec des Post-its, placé dans la salle de réunions d’une
entreprise, que créé virtuellement dans un logiciel de gestion de projet tel que Trello ou Asana.
Dans certains modèles dérivés du tableau Kanban, on peut admettre une 4eme colonne,
nommée « backlog » qui servira à recueillir les idées qui n’ont pas encore été transformées en
tâche, voire une 5eme colonne « en test » correspondant à la phase de contrôle d’une tâche en
phase d’être accomplie.
Aussitôt une fonctionnalité peut être mise en service, aussitôt elle doit être contrôlée et
ajouter au produit. C’est ce procédé incrémental qui permet de s’adapter aux observations du
marché et/ou du client au fur et à mesure du développement.
Le risque d’un tableau Kanban mal exploité, c’est de laisser un grand nombre de tâches
dans la colonne en cours, de toutes les valider et de les tester d’un bloc, puis de faire un
assemblage final des fonctionnalités qui équivaut à celui du système linéaire classique de
gestion de projet.
7
2.4.3 L’amélioration constante de l’efficacité du flux de travail.
Ces tâches sont souvent des opportunités d’amélioration. On peut penser à les assigner à
un autre membre de l’équipe ou à repenser leur processus d’accomplissement pour tenter de
gagner du temps. N’hésitez pas à prendre connaissance de notre comparatif des meilleurs
logiciels de planning de projet.
Pour chaque tâche commencée, les critères de validation doivent être explicitement
détaillés par le chef de projet, au besoin dans un document annexe au tableau.
C’est un principe essentiel du processus Kanban dont la cause est simple à comprendre :
cette explicitation accroît l’autonomie de chaque poste de travail, qui dispose ainsi des outils
pour juger l’avancée de son travail. Cela déleste en même temps le chef de projet de certaines
vérifications prématurées.
Il est important de rappeler qu’au contraire de la méthode Scrum, il n’y a pas de Product
Owner dans la méthode Kanban. Dans la méthode Scrum, l’une des fonctions fondamentales
du Product Owner est d’évaluer la réponse à l’« User Story » apportée par les fonctionnalités
qui viennent d’être créées, et de donner son avis à chaque fin de sprint sur la tournure que prend
un projet.
8
Dans une approche agile comme la méthode Kanban, dépourvue de ce regard extérieur
que constitue le Product Owner, le risque est grand de travailler « la tête dans le guidon » et de
développer des fonctionnalités déconnectées des besoins réels des utilisateurs.
C’est pour cette raison qu’il faut intégrer au tableau Kanban des tâches spécifiques tenant
lieu de boucles de rétroaction, durant lesquelles un membre de l’équipe est chargé de vérifier
que le développement du projet reste cohérent et tourné vers la rentabilité.
En outre, une équipe de développement apprend des compétences par la pratique pendant
l’exécution d’un projet. La force des méthodes agiles est de permettre l’intégration immédiate
de ces nouvelles connaissances pour maximiser l’efficacité productive.
Il est donc important dans le cadre de la méthode Kanban de faire des rapports
constamment, et d’en tirer vite les conséquences. Si on s’aperçoit que deux tâches peuvent être
consignées en une seule, et qu’on raccourcit de la sorte le chemin pour atteindre le même but,
alors il faut intégrer au plus vite ce savoir.
9
Inconvénients de la méthode Kanban
- En parallèle des avantages liés à l’agilité de la méthode, on retrouve bien sûr les
défauts qui y sont inhérents.
- Parmi eux, rappelons que les méthodes agiles ne permettent pas d’estimer
précisément la date de livraison finale d’un produit. Elles induisent d’une façon générale un
flou sur l’avenir qui complique la gestion du budget et des ressources humaines de l’entreprise.
La méthode Kanban est souvent associée à d’autres méthodes agiles telles que Scrum.
L’opposition entre ces deux méthodes est à modérer, car en pratique, il est commun de voir des
chefs de projet adopter un modèle hybride. La dimension cyclique et itérative du Scrum est
alors transposée, de sorte à donner des comptes-rendus réguliers à un Product Owner, et dans
le même temps, un tableau Kanban est utilisé pour faire office de Burndown Chart (autrement
dit pour optimiser la gestion du flux de travail quotidien).
CONCLUSION GENERALE
En conclusion, la méthode Agile Kanban offre une approche flexible et itérative pour la
gestion de projet, favorisant la transparence, la collaboration et l'amélioration continue. En
visualisant le flux de travail et en limitant le travail en cours, les équipes peuvent identifier
rapidement les problèmes, s'adapter aux changements et livrer de la valeur de manière efficace
et efficiente. Que ce soit dans le développement logiciel, la gestion de projet ou d'autres
domaines, Kanban peut être adapté pour répondre aux besoins spécifiques de chaque équipe et
favoriser une culture d'apprentissage et d'innovation. En adoptant les principes de Kanban, les
organisations peuvent améliorer leur agilité, leur productivité et leur capacité à fournir des
produits et services de haute qualité, répondant ainsi aux demandes changeantes du marché.
10