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Dans ce TP 2, nous allons étudié le fonctionnement de la machine asynchrone en détails, cela ne peut donc
se produire qu’à l’aide du schéma monophasé étoile équivalent dont nous allons déterminé pratiquement et
par calcul la valeur de ses éléments.
L’étude des éléments du schéma monophasé étoile équivalent nécessite le fonctionnement de la machine
asynchrones en 2 essaies :
1. Essaie en court-circuit a rotor bloqué
2. Essaie à vide en rotation
Après avoir effectuer ce travail, nous allons surement essayer le fonctionnement de la machine asynchrone
en charge.
Notons que Les moteurs utilisés au laboratoire sont de trop faible puissance pour pouvoir négliger R1. Pour
simplifier les calculs, nous considérons que la chute de tension dans R1 est faible devant la tension
d'alimentation. Nous transférerons alors R1 de l'autre côté de la branche magnétisante. Cette étape nous
donnera des valeurs proches a 2-3& de la réalité.
Le schéma monophasé étoile équivalent sera représenté de la façon suivante :
Dans cette essaie nous nous intéressons à étudier la machine en court-circuit a rotor bloqué c’est- à-dire que
le stator est alimenté à l’aide d’une source de tension variable. On démarre l’essai avec une tension nulle
qui est augmentée progressivement de manière à ne pas dépasser le courant statorique nominal In. Cela nous
permet donc de retirer les valeurs de Ucc, Icc, Pcc, puis cosϕcc
Dans notre cas le TI est réglé en mode 30/5 pour protéger les courants car I n = 19A (lu sur la plaque), donc
pour obtenir les valeurs réelles on doit multiplier la valeur du courant et de la puissance lue par 6.
Icc = 3 x 6 = 18 A
Ucc = 45 V
Pcc =84.4 x 6 = 506.4 W
Et puisque donc :
cosϕcc = 0.36
Puisque le rotor de la machine est court circuité donc le courant au rotor est égal au courant nominal. Donc
on pourra éliminer dans notre schéma monophasé étoile équivalent R PFe et jL1w, cela nous permettra de
calculer facilement N’2w et R’2.
Calculons donc N’2w et R’2 :
Calcul de N’2w :
N’2w = 1.346 Ω
Calcul de R’2 :
R’2 = 0.52098 Ω
Calcul de n’2w et r’2 :
Calculons Zn en premier :
Zn = 6.685 Ω
Donc :
r’2 = 7,79 %
3 Essai à vide en rotation
n’2w = 20.13
Dans cette essaie à vide en rotation le rotor est débloqué, Le moteur est accouplé à la génératrice à courant
continu qui ne débite aucun courant, n'absorbe donc aucun couple.
%
Notre TI est réglé a 10/5 car les intensités sont faibles donc on doit multiplier les valeurs lues par 2.
Nous pouvons donc obtenir les valeurs suivantes :
I0 = 5.31 x 2 = 10.62A
U0 =232 V
P0 = 463.7 x 2 = 927.4 W
Et puisque donc :
cosϕ0 = 0,22
L’intérêt de cet essai est de trouver et calculer les valeurs de R PFe et L1w
Calcul de RPFe:
Calcul de L1w :
RPFe = 65.0519 Ω
Q0 = 4165.5073 VAR
L1w = 12.9213
Ω Calcul de l1w et rpfe :
rpfe = 973,08 % l1w = 193,28 %
Calcul de g :
g = (90-85.7) / 90 =
0.047777
4 Essai en charge
Dans cette essai nous allons réalisé le montage suivant en charge afin de relever à Un les variations :
Le courant statorique 𝐼𝑠, en Ampères.
Le courant rotorique 𝐼𝑟 en Ampères.
La puissance 𝑊 absorbée par le moteur asynchrone, en Watts.
La vitesse N, en Volts, délivrée par la génératrice tachymétrie. Le
montage sera le suivant :
Dans cette expérience nous allons nous baser sur le courant de l’induit puisqu’il est en relation
proportionnel avec le couple sur l’arbre dans une MCC.
Toutes les données relever seront en fonction du changement du courant induit qu’on va varier en
utilisant le rhéostat de charge, le courant induit est utilisée comme antécédents puisqu’ il est en lien
direct avec le couple dont on est intéressée à sa variation.
Courant d'induit (A) 0 1.72 3.375 4.895 6.343 7.712 8.997 10.175
Courant statorique(A)
1.8 1.825 1.838 1.887 1.936 1.983 2.03 2.07
Lue de l'instrument
Courant statorique(A)
10.8 10.95 11.028 11.322 11.616 11.898 12.18 12.42
reel
Courant Statorique
12.6
12.4
12.2
12
Courant Statorique
11.8
11.6
11.4
11.2
11
10.8
10.6
0 2 4 6 8 10 12
Courant d'induit (A)
Cette courbe montre une relation presque linéaire entre le courant induit et le couple.
Courant d'induit (A) 0 1.72 3.375 4.895 6.343 7.712 8.997 10.175
Courant rotorique(A)
0.155 0.164 0.193 0.216 0.228 0.273 0.249 0.259
Lue de l'instrument
Courant rotorique(A)
0.93 0.984 1.158 1.296 1.368 1.638 1.494 1.554
réel
Courant rotorique
1.8
1.6
1.4
1.2
Courant rotorique
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 2 4 6 8 10 12
Courant d'induit(A)
Le multimètre du courant rotorique ne permet pas dans cette essaie de donnée des valeurs précises car la
fréquence dans le rotor est très petite car on multiplie la fréquence nominale par le glissement qui est de
même très petit.
Courant d'induit (A) 0 1.72 3.375 4.895 6.343 7.712 8.997 10.175
Puissance absorbée(W)
155 206.5 254.1 307.4 350.5 394.4 429.4 464.2
Lue de instrument
Puissance absorbée (W)
930 1239 1524.6 1844.4 2103 2366.4 2576.4 2785.2
réel
Puissance absorbee
3000
2500
Puissance absorbee
2000
1500
1000
500
0
0 2 4 6 8 10 12
Courant d'induit (A)
La variation de la puissance est donc linéaire par rapport au courant induit qui a précédemment eu une
relation linéaire au courant statorique, donc on pouvait prédire la linéarité de la courbe.
Changement de la vitesse :
Courant d'induit (A) 0 1.72 3.375 4.895 6.343 7.712 8.997 10.175
Vitesse (V) 85.6 84.977 84.505 84.121 83.791 83.562 83.33 83.138
Vitesse
86
85.5
85
Vitesse
84.5
84
83.5
83 0 2 4 6 8 10 12
Courant induit (A)
La chute de la vitesse par rapport au courant induit ou au couple semble aussi presque linéaire car d’après
la courbe joignant le couple et la vitesse ensemble on peut déterminer une chute de vitesse lorsque g
augmente et le couple augmente
5 Conclusion