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F A I T PA R :
HABCHI CHIRAZ
H A L FA O U I H A M A D I
B E L A I D FAT M A Z O H R A
B O U C H A R E B F AT I M A
GROUPE:06
Partie Théorique
Introduction
L'effet Hall « classique » a été découvert en 1879 par Edwin Herbert Hall1, qui l'a énoncé comme suit : « un
courant électrique traversant un matériau baignant dans un champ magnétique, engendre une tension
perpendiculaire à ce dernier ».
Sous certaines conditions, cette tension croît par paliers, effet caractéristique de la physique quantique,
c'est l'effet Hall quantique entier ou l'effet Hall quantique fractionnaire.
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Historique
Bien qu’on ne connaisse aucun de ses écrits, on attribue au philosophe présocratique grec Thalès de Milet
(vers — 625, vers — 547) la première description de l’attraction du fer par une pierre appelée magnétite,
car elle était répandue dans la région de Magnésia, en Thessalie. Démocrite (vers — 460, vers — 390)
tenta une explication du phénomène en argumentant que les atomes de l’aimant pénètrent au milieu des
atomes de fer pour les agiter. L’historien latin Pline l’Ancien (23-79) rapporte qu’un certain Dinocares
proposa au roi Ptolémée Philadelphe (— 309, — 246) de bâtir à Alexandrie un temple sur la voûte duquel
on insérerait des blocs de magnétite afin de soutenir en l’air une statue de fer de la reine Arsinoé. Il semble
que les premières boussoles datent du IIIe siècle et qu’elles équipèrent couramment les navires vers le XIe
siècle ; des expériences fondamentales sur les aimants sont relatées et commentées dans l’Epistola de
magnete écrit vers 1269 par Pierre le Pélerin de Maricourt, maître du philosophe anglais Roger Bacon,
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mais on doit attendre 1600 pour que le médecin anglais William Gilbert (1544-1603) développe dans son De
magnete une première théorie des aimants. Les lois d’action des charges magnétiques seront écrites par
Charles Augustin Coulomb (1736-1806) et Denis Poisson (1781-1840) avant que James Clerk Maxwell
(1831-1879) élabore la théorie classique de l’électromagnétisme. Au XXe siècle, la théorie de la relativité
d’Albert Einstein permet de comprendre que la distinction entre un champ électrique et un champ
magnétique est la conséquence du choix d’un référentiel. Par ailleurs, la physique quantique élucide la
nature discontinue des interactions électromagnétiques comprises comme échanges de photons. Elle
révèle de plus l’existence du spin, moment cinétique intrinsèque des particules élémentaires, source d’un
magnétisme enfouie au cœur de la matière.
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Définition
L'effet Hall est un phénomène bien connu dans le domaine de l'électromagnétisme des matériaux. Il porte le
nom de son découvreur en 1879, l'américain Edwin Hall, originellement associé à des effets de physique
classique, il possède des prolongements fascinants dans le domaine quantique, les effets Hall quantique
entier et fractionnaire. Ces deux derniers ayant donné lieu à l'obtention de plusieurs prix Nobel.
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Principe
L’effet Hall trouve son origine dans la nature du courant qui traverse un matériau conducteur. Ce courant est le résultat
du mouvement d’un grand nombre de porteurs de charges (combinaison d'électrons, trous et ions).
En présence d’un champ électrique, dirigé selon la directionx, les porteurs de charges acquièrent une vitesse de dérive
moyenne stationnaire qui est limitée par les collisions avec les impuretés du matériau et/ou les phonons. Dans ces
conditions, les porteurs de charges ont une trajectoire en moyenne rectiligne. C’est ce principe qui génère un courant
électrique.
Lorsqu’on ajoute un champ magnétique de composante perpendiculaire au déplacement des électrons, dans cet
exemple, selon l’axe z, les porteurs de charges sont, en plus d’être accélérés, mis en rotation autour de l’axe du champ
magnétique.
Dans certaines conditions, les porteurs de charges n’ont pas le temps de décrire un cercle complet autour de l’axe du
champ magnétique. De ce fait, dès l’application du champ magnétique, les porteurs de charges ne pouvant pas sortir du
solide vont s’accumuler sur une des faces du matériau.
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Cette accumulation de charges se traduit par l’apparition d’un champ électrique, selon la direction y, nommé champ
de Hall.
Ce champ électrique engendre sur les porteurs de charges une nouvelle force qui tend à diminuer la force de Lorentz
(responsable de la mise en rotation des porteurs de charges). Au bout d’un temps assez court, le champ de Hall est
suffisamment grand pour compenser la déviation des électrons. Le régime stationnaire est atteint, les porteurs de
charges ne sont plus déviés par le champ magnétique. Une tension fixe est apparue sur les faces du solide, nommée
tension de Hall.
Par sa définition et son origine, l’effet Hall dépend du courant induit dans le matériau par le champ électrique, du
champ magnétique appliqué au matériau, mais également de la géométrie du matériau. En effet, plus ce dernier est «
étroit » plus les porteurs de charges auront du mal à faire une rotation complète autour de l’axe du champ magnétique.
La tension de Hall dans un échantillon conducteur de forme parallélépipédique est égale à :
, où n représente le nombre d’électrons par unité de volume qui est égale à 1023 e/cm3
Il est judicieux de remarquer que la tension de Hall est proportionnelle au coefficient de Hall , lui-même
inversement proportionnel à n dans le matériau.
Plus un matériau possède de porteurs de charge et plus la tension de Hall qui peut potentiellement apparaitre
est faible. C'est pourquoi on utilise des semi-conducteurs dans les applications de l'effet Hall.
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L'effet Hall dans un semi-conducteur
Étant donné que l’effet Hall dépend du nombre de porteurs de charges, on peut noter que cet effet est plus
important dans un semi-conducteur que dans un métal. En effet, les semi-conducteurs possèdent en plus
des porteurs de charges négatifs (électrons), des porteurs de charges positifs (trous).
On peut donc exprimer de la même manière que dans un métal, la tension de Hall dans un semi-conducteur,
et de ce fait en déduire certaines caractéristiques intrinsèques au matériau semi-conducteur.
Les équations ci-dessous récapitulent quelques paramètres importants quantifiables grâce à l’effet Hall
(mesure de la tension de Hall).
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Électrons:
Trous:
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EF FE T HA L L
PARTIE PRATIQUE
INTRODUCTION :
Avant entraînement, l'activité EMG est très élevée pendant les dix premières
minutes d'effort alors que la consommation d'oxygène (VO2) est stable pendant
toute la durée de l'effort. La fréquence cardiaque (FC) et la perception de l'effort
augmentent de façon exacerbée. Les patients utilisent fortement le glucose
circulant et les acides gras libres pour les oxyder. L'entraînement de huit
semaines réduit, lors de l'effort, l'activité EMG, la FC, le temps d'apparition du
second souffle, la perception de l'effort mais n'a pas d'effet sur le VO2. En fin de
récupération, les patients utilisent plus de glucose circulant et produisent du
lactate sanguin ; leur quotient respiratoire est en outre augmenté
CONCLUSION :
Les patients McArdle présentent une exacerbation des réponses
cardiovasculaires, métaboliques et électromyographiques à l'exercice.
L'entraînement modéré de type aérobie entraîne une adaptation
musculaire, cardiaque et métabolique à l'effort et améliore la tolérance
des patients à l'exercice physique
SOURCE BIBLIOGRAPHIQUE :
HTTPS://WWW.SCIENCEDIRECT.COM/