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Etude Linéaire – Oral de Français – Les Caractères – Théramène

Introduction :

Le XVII ème siècle est le siècle du classicisme et de l’absolutisme . C’est durant cette
période que le moraliste Jean de La Bruyère veut faire réfléchir ses contemporains , dans
son œuvre intitulé Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, plus communément appelé
Les Caractères qu’il publie anonymement en 1688, puis réédité 8 fois avec des ajouts .
Ayant fréquenté les cours tout en restant discret, ( lui permettant d’ailleurs d’être acteur et
témoin de cette comédie sociale ) ce portraitiste observa finement les mœurs des hommes
de son temps pour essayer de les instruire de façon détournée, notamment avec la satire .
Il vient notamment faire un critique de la cour et de la ville , deux espaces très différents
qui font ressortir les vices des hommes et ou la morale n’a pas lieu d’être .

De ce fait, nous allons nous intéresser à la remarque 14 du chapitre VII de cet ouvrage
« De la Ville » ou La Bruyère dresse le portrait de Théramène, le riche chéri des dames .

Problématique :

A LA LECTURE DE CETTE REMARQUE, ON PEUT DES LORS SE DEMANDER « COMMENT CE


PORTRAIT ILLUSTRE-T-IL UNE CRITIQUE DES MARIAGES ARRANGES ET DE L’INFLUENCE DE
L’ARGENT DANS LES RELATIONS SOCIALES »

Plan :

Il conviendra de voir dans un premier mvt des l.1 à 5 les déclarations amoureuses de
Théodecte ensuite dans le deuxième mvt des l.5 à 9 d’aborder la visite , puis de voir avec
notre troisième mvt des l.9 à 12 l’impact qu’il a sur les autres prétendants ; avant de
conclure avec la morale de l’auteur sur le mérite ( l.13 à 15 ) .

Conclusion :

Aux yeux de La Bruyère, la ville ( en l’occurrence Paris dans cas-là ) est un lieu corrompu par
l’argent . Cette cupidité se fait remarquée par la démarche amoureuse des prétendantes
souhaitant avoir Théramène comme amant pour sa richesse .
En effet, cet appât du gain fait agir véritablement certains, certaines comme des
marionnettes les poussant dans des gesticulations des attitudes de comédie, où ils se
complaisent. C'est bien la comédie sociale qui se trouve dénoncée ici mais pas seulement
pour le personnage de Théramène, mais bien pour toutes celles qui le reçoivent,
l'entourent .

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